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Channel: Éphémérides et humour

Éphéméride du cinq juillet

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«À la Saint Anselme, on récolte ce que l'on sème.»

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«À la Saint-Antoine, attention les moines, de ne pas vous perforer le péritoine avec de la macédoine.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

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Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et pour le premier week-end de juillet; la météo est au beau fixe presque partout, avec une alerte météo canicule en France et une prévision caniculaire pour encore quelques jours et des alertes en suisse selon les quotidiens, alors buvez vos deux litres par jour, hydratez-vous et ne rôtissez pas trop au soleil... Aujourd'hui, premier jour de vacances pour une partie de la population et pout cette transhumance estivale au goût de bouchon, alors prudence dans tous les sens...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 25° et un ciel serein dans la nuit tropicale, ce sera pour ce dimanche, persistance de conditions ensoleillées et torrides sous un ciel parfois voilé. Foyers orageux éclatant sur les reliefs en cours d'après-midi, puis orages pouvant s'étendre également aux régions de plaine en soirée et la nuit suivante au passage d'une petite perturbation. Chaleur extrême.
Températures prévues pour dimanche: minimales 19 à 23°à l'aube à basse altitude, maximales 33 à 37°. Dans le Jura à 1000 m: minimales 10 à 20°, maximales 30 à 32°. En montagne: 16/23°à 2000 m, 10/16°à 3000 m.
Vent faible et variable jusqu'à dimanche matin, hormis des brises locales. Vent de sud-ouest faible puis modéré dimanche en cours d'après-midi. Vent de sud-ouest modéré en moyenne montagne, frais en haute montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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ALERTE ORANGE SUR 26 DÉPARTEMENTS

Pour l'Hexagone, dimanche  26 département restent en vigilance orange canicule... avec pour ce jour: une nouvelle dégradation orageuse est attendue dès la fin de nuit des Pays-de-la-Loire à la Bretagne et en Normandie. Cette limite se décale vers l'est, et concerne le Poitou-Charentes, le Centre et de l'île-de-France jusqu'aux Ardennes au fil de la matinée. De la Bretagne aux côtes de la Manche, sous un ciel variable quelques ondées restent possibles. Sur le Pays Basque et le piémont pyrénéen des nuages bas matinaux retardent l'apparition du soleil. Les régions méditerranéennes restent à l'écart de toute activité et conservent un franc soleil dès le lever du jour. 
Dans l'après-midi, le ciel bleu parvient à s'imposer sur le quart nord-ouest de l'hexagone, alors que de l'Aquitaine jusqu'aux Ardennes les nombreux nuages ne laissent que peu de place aux éclaircies. Quelques averses accompagnées d'orages sont encore possibles de la Franche-Comtéà l'Alsace ainsi que sur la Lorraine et la Bourgogne jusqu'au Nord de l'Auvergne. Ailleurs, du Sud-Ouest en passant par le Massif-central, Rhône-Alpes et le pourtour Méditerranéen le soleil brille généreusement sauf sur les Alpes où des nuages bourgeonnent et peuvent aller jusqu'à l'averse.
Le vent est sensible sur les crêtes pyrénéennes et les rafales peuvent atteindre 70 km/h.
Les minimales sont comprises entre 12 et 17 degrés sur le Nord-Ouest, 18 à 22 degrés sur la majeure partie du pays, voire 23 à 24 degrés localement sur les plages méditerranéennes, le nord de la région Rhône-Alpes et l'Alsace. Les maximales sont plus fraîches sur le Nord-Ouest avec 20 à 23 degrés sur les côtes, 25 à 29 degrés des frontières belges à la région parisienne jusqu'à l'Aquitaine, 31 à 36 degrés ailleurs, voire 37 à 39 localement en Alsace...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 26°à 30°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 24°à 27°; à la Martinique, ensoleillé, nuageux avec des averses et des températures de l'ordre de 31°à 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 36° en Guadeloupe; ensoleillé, brumeux et voilé en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°à 35°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 28°; beau temps peu nuageux avec des températures de 27° aux Marquises; ensoleillé et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 16°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:46 et le coucher du soleil se fera à 21:29 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:  

Dimanche 05 juillet à 10h14, coefficient 95, à 22h33, coefficient 93
Lundi 06 juillet à 10h59, coefficient 91, à 23h18, coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1985: de violents orages frappaient l'est du pays déversant plus de 100 litres de pluie par mètre carré sur les régions de Eupen et Botrange
En 1972: au terme d'une journée orageuse, on relevait une cote pluviomètre dépassant 100 litres à Witry, petite commune de la province du Luxembourg
En 1966: un orage violent causaient de sérieux dégâts dans la région de Courtrai
En 1962: le mercure ne dépassait pas 13°à Virton. 

 

Les journées mondiales et internationales 

Le cinq juillet c’est la Journée internationale des coopérative
http://www.journee-mondiale.com/176/journee-internationale-des-cooperatives.htm

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Les Fêtes nationales du Jour 

Algerie

République Démocratique Populaire d'Algérie. 
qui commémore l'indépendance acquise en 1962 vis à vis de la France.

 

 

CapVert

République du Cap Vert. 
qui commémore son indépendance acquise vis à vis du Portugal en 1975.

 

 

Venezuela

République du Venezuela. 
qui commémore son indépendance acquise en 1811 vis à vis de l'Espagne.

 

 

 

Les expressions françaises décortiquées

Tourner casaque / Retourner sa veste
1. Fuir. 2. Changer brutalement d'opinion ou de parti

Origine
Le mot casaque existe depuis le début du XVe siècle. Il semble venir du turc kazak qui, tout en voulant dire «homme libre» ou «aventurier», a d'abord désigné un peuple du bord de la mer Noire (les Kazakhs), peuple de cavaliers émérites employés dans des corps de cavalerie dont l'uniforme, par métonymie, a pris le nom.
C'est au XVIIe siècle que le mot désigne en France le manteau à manches longues qui recouvre l'uniforme des militaires de certains corps d'armée dont les fameux mousquetaires qui «prenaient casaque» lorsqu'ils rentraient dans cette unité.
Le premier sens, copie de l'italien voltare casacca, vient des soldats portant casaque qui, lorsqu'ils se mettaient à fuir lâchement le champ de bataille, tournaient casaque.
Mais tourner casaque, c'est aussi changer d'uniforme donc de corps d'armée et, par métaphore, de parti ou d'opinion.
Pour expliquer l'origine de tourner casaque, Gilles Henry, dans son Les expressions nées de l'histoire, nous emmène chez Charles-Emmanuel de Savoie, gendre de Philippe II d'Espagne, un ambitieux sans scrupules qui n'hésitait pas à changer d'alliances en fonction du sens du vent et de ses intérêts. Il aurait utilisé une casaque réversible dont il portait le côté blanc visible quand il s'alliait avec les Français et affichait le côté rouge lorsqu'il fricotait avec les Espagnols.
Quant à retourner sa veste, attestée à la fin du XIXe siècle avec le deuxième sens uniquement, elle n'est qu'une version moderne de tourner casaque, ce dernier vêtement s'étant entretemps spécialisé en tant que tenue de jockey.
Exemple
«Jamais nous ne fûmes aussi près de notre perte, et les plus acharnés étaient ceux des nôtres qui tournaient carrément casaque et qui allaient s'enrégimenter dans les rangs de nos ennemis et menaient la police sur des pistes sérieuses et toutes fraîches!»

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Le Rossignol

Deuxième partie

Aussi n'en manqua [pas] la pucelle;
Richard la vit, l'aima, dit tant en peu de jours
Par ses regards, par ses discours,
Qu'il alluma pour lui dans le cœur de la Belle
La même ardeur qu'il ressentait pour elle.
L'un de l'autre déjà [ils] faisaient tout le plaisir;
Déjà mêmes langueurs, déjà même désirs,
Désirs de quoi ? Pas besoin de le dire,
Sans trop d'habileté l'on peut le deviner;
Quand un cœur amoureux à cet âge soupire,
On sait assez ce qu'il peut désirer.
Un point de nos Amants retardait le bonheur,
La mère aimait la fille avec tant d'ardeur,
Qu'elle n'aurait su vivre un seul moment sans elle;
Le jour elle était toujours pendue à son côté,
Et la nuit elle la faisait coucher avec elle.
Un peu moins de tendresse et plus de liberté,
Eût mieux accommodé la Belle.
Cet excès d'amour maternel
Est bon pour les petits enfants :
Mais fillette de quatorze ans
Bientôt s'en lasse et s'en ennuye.
Catherine un jour de sa vie
N'avait pu profiter d'un seul petit moment,
Pour entretenir son amant.
C'était pour tous les deux une peine infinie.
Quelque fois par hasard il lui serrait la main,
Quand il la trouvait en chemin;
Quelquefois un baiser pris à la dérobée;
Et puis c'est tout : mais qu'est-ce que cela?
C'est proprement manger son pain à la fumée.
Tous deux étaient trop fins pour en demeurer là;
Or voici comment il en alla.

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

Fêtes révolutionnaires
D’après «Revue de la Haute-Auvergne» paru en 1906

Dans l’ouvrage Névrose révolutionnaire paru au début du XXe siècle, on peut lire en ce qui concerne les fêtes révolutionnaires, le passage suivant: «Un proverbe connu dit que chez nous tout se termine par des chansons, sous la Législative et la Convention, tout se traduisait par des fêtes: Fêtes de la Fédération en souvenir du 14 juillet 1789, celle du 10 août 1792 rappelant la chute de la royauté, celle de la fondation de la République. Enfin celles que la Convention voulait substituer aux fêtes catholiques célébrant la jeunesse, le mariage, la maternité, le printemps, la moisson, etc. La fête de l’Etre suprême, culte dont Robespierre devint le pontife et dont il développa la doctrine dans son célèbre rapport à la Convention du 18 floréal an II. La fête de la Raison, érigée par Hébert et Chaumette, les membres de la Commune, qui passaient pour athées et qui se crurent obligés d’ériger en dogme leur philosophie, d’en consacrer la puissance par un rituel, par des offices et par des cérémonies liturgiques».
Les registres des délibérations municipales de la commune de Laroquebrou durant cette période, confirment en tous points cet exposé et témoignent que la célébration de ces fêtes avait lieu même dans les petites villes éloignées; on pourra s’en convaincre par les extraits suivants qui proviennent de ces registres.

Fête en l’honneur de la réunion des 3 Ordres
Le 12 juillet 1789, les citoyens de la ville de Laroquebrou, réunis, manifestent leur satisfaction de la réunion tant désirée des trois ordres et conviennent qu’il sera fait des réjouissances publiques pour manifester leur joie de cet événement.

Fête de la Fédération
Le 1er juillet 1790, le procureur de la commune, s’adressant aux officiers municipaux, dit: «Notre ville, à l’exemple de toutes celles du Royaume, vient de donner à l’Assemblée nationale, au Roi, à la Nation et à la Milice parisienne une preuve de son affection, de son courage et de son désir de maintenir la Constitution par la députation qu’elle a envoyée à Paris à la Fédération générale. Cette réunion va cimenter l’alliance entre tous les Français. Ne serait-il pas à propos de cette brillante fête d’inviter tout notre canton à se rendre ici ce même jour pour renouveler le serment fédératif à midi précis, heure à laquelle il le sera dans la capitale».

Sur quoi la matière mise en délibération il est unanimement arrêté qu’il serait écrit à toutes les municipalités du canton pour les inviter de se rendre à Laroquebrou le 14 du mois, avec leurs communes, pour prêter le serment fédératif. Dans la lettre de convocation adressée il y est dit que ce jour de la Fédération doit être regardé comme le plus beau de la vie, puisqu’il est l’époque de la liberté. Le 13 juillet, ordre est donné aux officiers de la garde municipale de faire tous préparatifs et donner les ordres nécessaires pour que la garde nationale soit en état de se présenter le lendemain à l’heure indiquée, pour la prestation du serment fédératif. Les refusants seront rayés du tableau civique et déclarés réfractaires suivant le décret de l’Assemblée nationale.
Le 14 juillet les membres composant la municipalité et les députés des 21 communes composant le canton, à l’exemple de la capitale et de toutes les villes du royaume, ont prêté ce jour, publiquement, ainsi que tous les habitants de la ville, le serment de maintenir la Constitution du royaume, d’être fidèles à la Nation, à la loy et au Roy. La garde nationale étant sous les armes, il a été tiré les quatre pièces de campagne et allumé un grand feu de joie. L’anniversaire de cette fête est célébré les années suivantes à la même date du 14 juillet.

Fête de la Constitution
Le 28 octobre 1791, la municipalité de Laroquebrou assiste en corps à l’église paroissiale à un Te Deum solennel pour témoigner à Dieu la reconnaissance de l’acceptation que le roi vient de faire de l’acte constitutionnel. Le maire lit ensuite la proclamation sur la place publique et aux divers carrefours de la ville en présence de la garde nationale, les cloches sonnant et le canon se faisant entendre. Le soir de cette journée il est allumé un grand feu de joie et tiré un feu d’artifice.

Fête nationale en l’honneur de la prise de Toulon
Le 20 nivôse an II de la République, le Conseil général de la commune, conformément au décret de la Convention nationale prescrivant la célébration d’une fête nationale en l’honneur de la prise de Toulon, arrête le programme de la fête comme il suit:
1° Le premier décadi de nivôse il sera célébré, à Laroquebrou, une fête nationale où tous les corps assisteront.
2° La fête sera annoncée au peuple par une pièce d’artillerie; un drapeau tricolore sera hissé au haut de la maison commune.
3° A 4 heures du soir, il sera fait un feu de joie qui sera annoncé par une pièce d’artillerie, deux membres de chaque corps y mettront le feu, on dansera la farandole autour et on chantera des couplets civiques.
4°Il sera tiré une pièce d’artillerie à cinq heures et demie du soir pour annoncer le festin civique qui aura lieu à six heures. On y boira à la santé de nos braves défenseurs et à leurs héroïques vertus, à nos infatigables représentants, et à tous les bons sans-culottes de la République.
5° Après le repas, il y aura des réjouissances générales, de même qu’une illumination.

Fête de l’Être suprême
Le 18 prairial an II de la République, le Conseil général étant réuni, un membre portant la parole dit: «Citoyens, la Révolution française a terrassé l’aristocratie, elle fait la guerre aux tyrans, elle ne reconnaît d’autre dépendance que celle de l’Être suprême et d’autre lien social que celui de la Fraternité. Les despotes ont attaqué la liberté par le modérantisme et la fureur, mais c’est en vain, puisque l’idée de l’Être suprême et de l’immortalité de rame sont gravés dans le cœur des Français en caractères ineffaçables. La Convention nationale l’a si bien reconnu que malgré les pièges des ennemis de la liberté elle a décrété qu’il serait célébré une fête en l’honneur de l’Être suprême le 20 prairial et a demandé que le Conseil s’occupât des dispositions de la cérémonie».

La discussion ouverte et l’agent national entendu, le Conseil arrête:
ART. 1 - Le 20 prairial prochain, il sera célébré une fête en l’honneur de l’Être suprême.
ART. 2 - Les détails et l’ordre de la cérémonie seront arrêtés ainsi qu’il suit:
1° A 8 heures, la fête sera annoncée par une salve d’artillerie.
2° A 9 heures, les tambours annonceront dans toutes les parties de la commune l’heure à laquelle les citoyens de tout âge et de tout sexe devront être rendus sur la place de la Liberté.
3° Le commandant de la garde nationale formera autour du drapeau un peloton composé de douze jeunes citoyens armés.
4° Ce peloton sera entouré de citoyens et de citoyennes; les citoyennes, au nombre de six, porteront des bouquets, elles seront accompagnées de leurs filles qui porteront des corbeilles de fleurs, les citoyens seront accompagnés de leurs fils qui porteront des branches de chêne.
5° Le reste des citoyens se formera en colonne sur deux de front de chaque côté du peloton; les hommes tiendront la droite, les femmes la gauche, les officiers tiendront le centre de la colonne pour maintenir le bon ordre.
6° Au centre sera un enfant qui portera une oriflamme sur lequel sera inscrit en gros caractères: A L’ÊTRE SUPRÊME.
7° A côté des tambours sera un groupe composé de mères et épouses des défenseurs de la patrie; elles porteront à la main une branche de laurier.
8° Entre les tambours, sept vétérans ou citoyens âgés de plus de soixante ans formeront un peloton et l’un d’eux portera une oriflamme: IMMORTALITÉ DE L’AME. Derrière ce peloton sera la gendarmerie nationale qui fermera la marche.
9° A midi, le commandant enverra un détachement de la garde nationale, accompagné de tambours, pour avertir la Municipalité de se rendre.
10° La Municipalité se placera à l’extrémité de la colonne un peu en avant des vétérans, les maire et officiers municipaux porteront à la main des bouquets d’épis de blé. L’oriflamme sera porté par le secrétaire-greffier de la commune; sur cet oriflamme sera inscrit d’un côté: Les hommes sont égaux devant Dieu et devant la loi, et de l’autre côté: Guerre aux tyrans, paix au peuple.
11° Au milieu du corps municipal, quatre citoyens porteront la table de la Déclaration des Droits de l’Homme et de la Constitution française.
12° Devant la Municipalité marcheront sept cultivateurs, l’un portera une pique surmontée de l’image de la Liberté, dont la tête sera ornée d’une couronne de fleurs et d’épis de blé, et les autres porteront les instruments du labourage.
Tous ainsi disposés, une salve d’artillerie annoncera le départ de la Municipalité qui se rendra dans cet ordre, au son du tambour, à la montagne.
Le Maire montera au haut de la montagne, invitera le peuple au recueillement et à l’attitude qui conviennent à des hommes libres en présence de l’Être suprême; le citoyen Vieille-Lacroix, agent national, sera invité par la Municipalité de prononcer un discours analogue à la fête. Après le discours on entonnera un hymne civique; cet hymne fini, le Maire montera à la tribune, les mains levées vers le ciel, promettra au nom du peuple à l’Etre suprême de ne jamais reconnaître d’autre culte que celui de la Raison et d’autres prêtres que la nature entière. Un autre hymne sera chanté par le peuple entier. Alors une décharge d’artillerie, symbole de la vengeance nationale, embrasera le courage de tous les citoyens, tous s’embrasseront et répéteront le serment de mourir pour la défense de la Liberté, de l’Egalité et de la République, une et indivisible.

Fête anniversaire de la juste punition du roi des Français
Le 13 pluviôse an III de la République, le Conseil général de la commune décide que, conformément à la loi du 2 nivôse, il sera célébré l’anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français.

L’agent national entendu, il arrête: «Demain, 14 pluviôse, il sera célébré dans cette commune l’anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français. Tous les citoyens seront invités à se rendre au son de trompe au Temple de la Raison (ci-devant l’église paroissiale) où lecture du procès-verbal de la Convention nationale sera faite; des hymnes patriotiques seront chantés et ensuite tous les citoyens se rendront auprès de l’arbre de la Liberté et d’un mouvement spontané prononceront les mots de Vive la République, périsse à jamais le tyran du monde. Vive la Liberté. Guerre et mort aux tyrans».

La fête de la Raison
Les registres des délibérations ne mentionnent pas la célébration de cette fête à Laroquebrou. Cependant, comme on vient de le lire à la délibération précédente, l’église y apparaît sous le vocable de Temple de la Raison, preuve qu’elle a été affectée à ce culte. Cette fête y fut célébrée le 20 brumaire an II. Sous le Directoire, la célébration des fêtes continue, leur nombre en est même augmenté. C’est maintenant l’administration municipale du canton composée des agents municipaux des communes de son ressort et fonctionnant en vertu de la Constitution de l’an III qui en assure l’exécution.

Anniversaire de la mort de Louis XVI
Le 11 pluviôse an IV, en séance publique, le Commissaire du Directoire exécutif dit qu’en exécution de l’arrêté du Directoire exécutif du 22 nivôse dernier, il avait écrit une circulaire à tous les agents municipaux des communes du canton pour les prévenir qu’il serait célébré dans ce chef-lieu la juste punition du dernier roi des Français et qu’ils devaient se réunir avec leurs adjoints ainsi que tous les autres fonctionnaires publics, juges, assesseurs, notaires, et tous les employés du gouvernement salariés par la République, pour y déclarer, en présence du public, qu’ils sont sincèrement attachés à la République et qu’ils vouent une haine éternelle à la Royauté.

Le 13 pluviôse, le cortège s’est forméà la salle des réunions de l’Administration municipale et précédé du Président s’est rendu sur la place publique où la «juste punition du dernier roi des Français» a été célébrée.

Fête de la Jeunesse
A la séance publique du 21 germinal an IV, le Président communique à l’Administration municipale un arrêté du Directoire exécutif, pris en exécution de l’article 1 du titre 6 de la loi du 2 brumaire an IV, qui fixe le nombre annuel et la dénomination des fêtes nationales, et détermine le mode de célébration de celle de la Jeunesse fixée au 10 germinal. Le Commissaire du Directoire exécutif entendu, l’Administration arrête:

ART. 1 - La fête de la Jeunesse sera célébrée à Laroquebrou le 30 courant.
ART. 2 - L’agent municipal de cette commune est chargé de faire tous les préparatifs que les circonstances commanderont et de prononcer un discours analogue à la fête.
ART. 3 - Les agents municipaux des autres communes sont chargés d’inviter tous les citoyens parvenus à l’âge de 16 ans à y assister ainsi que les vieillards ales deux sexes et les défenseurs de la Patrie qui auront reçu aux armées des blessures honorables.

Fête de la Victoire
Le 1er prairial an IV, le Président donne lecture à l’assemblée de la loi du 18 floréal qui prescrit le mode de célébration de cette fête dans toutes les municipalités de la République. L’Administration municipale charge l’agent municipal de la commune chef-lieu de faire les préparatifs convenables pour la célébration de la fête au jour indiqué.

Le Président est chargé de prononcer un discours analogue à la fête et d’écrire aux agents municipaux absents de s’y trouver avec leurs adjoints et d’engager par affiches les habitants de leurs communes à s’y rendre; de prévenir surtout les parents des défenseurs de la patrie et les militaires retirés à cause de leurs blessures qu’une place honorable leur est destinée; de porter aussi une note des défenseurs qui sont morts pour la cause glorieuse de la liberté et de ceux qui se sont distingués par des traits d’héroïsme.

Fête de l’Agriculture
Le 11 messidor, le Président donne lecture à l’assemblée de l’arrêté du Directoire exécutif du 20 prairial qui détermine la manière dont la fête de l’agriculture sera célébrée le 10 messidor. L’Administration arrête que cette fête sera célébrée dans le chef-lieu de ce canton. Elle charge l’agent municipal du chef-lieu de prendre toutes les dispositions nécessaires et même en l’absence du président de prononcer un discours analogue à la fête.

Fêtes décadaires
Le 21 nivôse an VI, il est donné lecture à l’Administration municipale d’une lettre des administrateurs de-ce département relative aux fêtes nationales et aux fêtes décadaires. Le Commissaire du Directoire exécutif requiert alors que les agents municipaux fassent célébrer les décadis dans leurs communes.

Fête anniversaire du 21 janvier
L’Administration municipale considérant que la loi du 23 nivôse an IV porte que le jour correspondant au 21 janvier le Directoire exécutif fera célébrer dans toutes les communes de la République l’anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français; le Commissaire du Directoire exécutif, entendu, arrête:

ART. 1 - Le 2 pluviôse prochain correspondant au 21 janvier (vieux style) tous les fonctionnaires publics du canton se rassembleront à 11 heures du matin en la salle de l’Administration et sous la présidence du Président se rendront à midi précis sur la place publique.
ART. 2 - Un détachement de la garde nationale viendra prendre le cortège et après la cérémonie il le reconduira.
ART. 3 - L’acte constitutionnel sera posé sur l’autel de la Patrie au milieu de l’enceinte où seront placés les fonctionnaires publics.
ART. 4 - Le président, après son discours, prononcera le serment prescrit par la loi du 24 nivôse an V et conçu en ces termes: «Je jure attachement et fidélitéà la République et à la Constitution de l’an III. Je jure haine à la royauté et à l’anarchie». Tous les fonctionnaires du canton s’approcheront de l’autel et prononceront le même serment.
ART. 5 - La cérémonie sera terminée par des chants patriotiques.

Fête de la souveraineté du peuple
A la séance publique du 21 ventôse an VI il est donné lecture à l’Administration municipale de la loi du 13 pluviôse dernier qui ordonne la célébration annuelle d’une fête de la souveraineté du peuple. L’Administration délibérant sur son exécution et le Commissaire du Directoire exécutif entendu.

Tous les agents municipaux sont chargés de prendre toutes les mesures nécessaires afin que cette fête soit célébrée dans leur commune avec tout l’éclat’ et la pompe dont elle est susceptible, à cet effet il leur est remis à chacun d’eux un exemplaire en placard de la loi et une proclamation pour être lue solennellement pendant la fête. A la séance du 1er floréal, le Président remet à chaque membre de l’Assemblée un exemplaire de la loi du 15 courant portant que l’Assemblée française au Capitole a bien mérité de la Patrie en leur recommandant expressément de la lire à la fête de la souveraineté du peuple qui doit être célébrée le lendemain.

Fête des époux
Le 10 floréal, le Président annonce à l’Assemblée qu’on allait lui donner lecture de la lettre du ministre de l’intérieur du 20 germinal dernier et de celle des administrateurs du département, toutes deux relatives à l’exécution de la loi du 3 brumaire qui ordonne qu’il sera célébré le 10 floréal de chaque année une fête des époux et que les préparatifs étaient prêts. L’assemblée se lève aussitôt pour aller célébrer cette fête et s’ajourne au 22 du courant.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Savoir, Proverbes

Se faire tirer l’oreille
Résister à une prière, à une obligation, à un devoir, par entêtement, par humeur, par orgueil, par paresse ou par simple caprice

Les raisons ne manquent jamais à qui est dans la disposition de ne céder à aucune. Mais allons au fait. L’action de tirer l’oreille à quelqu’un avait pour but de lui rafraîchir la mémoire. On l’exerçait primitivement envers ceux dont on invoquait le témoignage sur un fait, une transaction dont ils avaient été témoins, afin que plus tard ils ne l’oubliassent pas; car «au bout de l’oreille, dit Pline l’Ancien (XI, chapitre CII), est le siège de la mémoire, et quand nous en appelons au témoignage de quelqu’un, nous lui touchons le bout de l’oreille.»

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Instituteur tirant l’oreille à deux enfants bagarreurs

Il ne s’agissait alors, on le voit, que de toucher l’oreille; dans la suite on a osé davantage; on l’a tirée tout de bon. C’est ainsi que se perfectionnent les institutions. Lipse, dans ses Questions épistolaires (IV, ép. 26), parle d’une certaine pierre gravée où l’on voyait une tête et une main qui tirait l’oreille à cette tête, avec l’inscription en grec: Souviens-toi.
Un article d’une loi romaine intitulée d’Antestatione (du témoignage, consacrait cette coutume bizarre. «Si tu veux, y est-il dit, qu’il se rende à ton appel, atteste-le; s’il ne s’y rend pas, prends-le par l’oreille.» La loi ripuaire et une infinité d’autres chez les nations établies au-delà et en deçà du Rhin, ont reçu des Romains cette même coutume, et l’ont maintenue en l’exagérant. Ainsi, on ne tirait pas seulement l’oreille aux témoins, on leur tirait les cheveux et on leur donnait des claques par-dessus le marché.

Pour les cheveux, le fait est rapporté dans une charte de l’an 1122, citée par du Cange (au mot Capillus); pour les claques, on les trouve dans ce passage de la loi ripuaire, titre LX, paragraphe 1: «Si quelqu’un a acheté un bien (...), il viendra au lieu de la livraison avec six témoins, si le bien est de peu de valeur, avec douze, s’il est d’importance. Là, en présence de ces témoins, il payera le prix convenu, prendra possession, et tirera les oreilles et donnera des claques aux témoins les plus petits, afin que dans la suite ils rendent témoignage.»
Ces diverses pratiques avaient du bon. Si les témoins n’eussent jamais pu oublier les faits, il n’était pas possible qu’ils oubliassent les coups, et ceux-ci étaient trop étroitement liés à ceux-là pour ne pas prévenir toute défaillance de la mémoire. Si ce système de mnémonique présente donc un certain avantage, il semble que nous lui soyons redevables de l’usage de tirer les oreilles aux écoliers qui ont oublié ou qui n’ont pas appris leur leçon. Remarquez en effet que ce n’est pas aux grands témoins qu’on tirait les oreilles, mais aux petits, parvulis, comme le dit la loi ripuaire, c’est-à-dire aux enfants; car les témoins, dans cette circonstance, étaient de tout âge et apparemment de tout sexe.
Les successeurs d’Orbilius, au Moyen Age, ayant trouvé un instrument aussi nouveau que peu coûteux d’émulation, en firent l’auxiliaire de la férule et du fouet; en quoi ils s’estimèrent d’autant plus excusables que le procédé leur était en quelque sorte indiqué par la loi même.

Article copié sur "La France pittoresque"


Cinq juillet 1845. Un commissaire surprend Victor Hugo au lit avec sa maîtresse Léonie Biard. Un constat d'adultère est dresséà la demande du mari jaloux. La jeune femme est jetée en prison. Pas le pair de France Hugo!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

L'aube du 5 juillet 1845 ouvre un œil sur un Paris alangui. Léonie Biard, 25 ans, et Victor Hugo, 43 ans, dorment tendrement enlacés dans la garçonnière que le tout nouveau pair de France vient de louer passage Saint-Roch. Pauvre poète, il lui faut bien se consoler: son épouse, Adèle, se refuse à lui depuis longtemps, et sa maîtresse, Juliette, lui est devenue aussi banale que Valérie Trierweiler à un certain président.... La nuit a étéépuisante même pour un Victor à la quarantaine ardente.

Cette nuit encore, il a enchaîné de multiples orgasmes. Bref, Victor et Léonie dorment paisiblement quand ils sont réveillés en sursaut par une avalanche de coups contre la porte. Ils sont affolés. Est-ce juge Claire Thépaut qui débarque pour les mettre en examen? "Au nom du roi, ouvrez la porte!" entendent-ils hurler. Ils se regardent de nouveau, cette fois consternés, car ils comprennent que celui qui frappe comme un sourd n'est autre que le commissaire du quartier. Ils ne peuvent qu'ouvrir la porte pour le faire entrer, accompagné du mari cocu, le peintre Auguste Biard. Ce dernier veut punir sa jeune épouse d'avoir entamé une procédure de séparation.

Victor Hugo a beau se faire connaître, répéter qu'il vient d'être nommé pair de France, le commissaire poursuit la procédure. "Vous seriez un ex-président de la République, ce serait le même tarif," précise ce dernier... En fait, à l'époque, tromper son époux constitue un crime! Heureuse époque... Léonie Biard est aussitôt arrêtée et emmenée à la prison Saint-Lazare, réservée "aux prostituées et aux femmes coupables d'adultère". Victor Hugo ne peut lui éviter cette infamie. Quant à lui, son statut de pair de France le met à l'abri de toute poursuite. C'est déjàça.

"Ses lèvres se collent sur ma bouche"… Qui donc est cette Léonie Biard aimée par Victor Hugo? L'écrivain la rencontre probablement en 1843 dans le salon de Fortunée Hamelin, une ancienne Merveilleuse. Il tombe amoureux de cette petite femme à l'allure fragile, aux longs cheveux blonds et aux yeux limpides. C'est une people de l'époque, admirée pour avoir accompagné son vieux mari, de 20 ans son aîné, lors d'une expédition au Spitzberg. Femme honnête, Léonie commence par résister à Victor.

Dans son journal, elle écrit: "Je veux éviter ses baisers et mes lèvres involontairement cherchent ses lèvres. Je veux fuir, mais je n'en ai pas la force. Bientôt nos baisers se confondent. Mon bonheur s'augmente car j'éprouve, sous ces brûlantes caresses, des transports inconnus. Je les savoure, m'en enivre et, toute confuse, je veux, mais ne puis dissimuler ce qui est en moi." Car Hugo ne lâche pas l'affaire. Il la poursuit de ses assiduités. Un jour, il l'invite à lui rendre visite chez lui, dans son hôtel de la place des Vosges. Il la fait entrer par un escalier dérobé qui débouche directement dans son bureau, où personne, y compris Adèle son épouse, n'oserait le déranger.

Dès que Léonie pénètre dans l'antre du vieux faune, celui-ci passe à l'attaque. "Soudain, je sens que mes vêtements se soulèvent. Bientôt, ses mains se promènent sur les chairs qui palpitent sous leurs fortes pressions..." Elle le supplie d'avoir pitié d'elle. "Mais cette résistance ne peut durer longtemps, vu que la passion m'a tout à fait égarée. Je suis plus qu'heureuse..." Une dernière fois, dans un sursaut de lucidité, elle se débat, l'implore avec ses larmes. "Mais il les éteint avec ses baisers. Ses lèvres se collent sur ma bouche... Je redeviens faible. Je délire de nouveau."

Héroïque, Léonie parvient à se sauver, indemne. Mais elle revient place des Vosges, il insiste. Finalement, elle cède le 1er avril 1843. Le poète amoureux célèbre cette victoire avec ces vers: "C'était la première soirée / Du mois d'avril. / Je m'en souviens, mon adorée. /T'en souvient-il / Nous errions dans la ville immense, / Tous deux, sans bruit, /À l'heure où le repos commence / Avec la nuit!"

Elle sait le faire jouir comme nulle autre… Hugo ne cesse de lui écrire avec une fièvre qu'il n'avait jamais éprouvée, ni pour son épouse Adèle ni pour la fidèle Juliette. Il faut dire qu'elle sait le faire jouir comme nulle autre femme jusque-là. Pour Léonie, c'est du sérieux, elle entame une séparation de corps d'avec son époux, souhaitant que Victor divorce également d'Adèle. Elle rêve d'un mariage. Mais Auguste Biard n'a pas l'intention de se faire éjecter du tableau sans réagir et, surtout, de perdre ses enfants. D'où le constat d'adultère du 5 juillet.

Dès le lendemain, la presse se régale du scandale, sans oser, néanmoins, nommer expressément Victor Hugo. Elle se borne àévoquer un grand poète, pair de France. Mais tout le monde comprend. Le roi Louis-Philippe convainc le peintre Biard de retirer sa plainte. Puis, grâce à l'intervention d'Adèle, magnanime, en septembre Léonie est transférée au monastère des Augustines, rue de Berri, avant de retrouver la liberté et... Hugo, le 5 décembre. Pendant ce temps, pour calmer les rumeurs, Hugo fait croire qu'il est parti en mission en Espagne. En fait, il s'enferme chez lui, commençant la rédaction d'un roman intitulé Jean Tréjean, les futurs Misérables. Ce voyou de Balzac s'empare de l'anecdote pour la glisser dans son roman La cousine Bette, dans lequel le baron Hulot est surpris au lit avec sa maîtresse.

Léonie obtient la séparation de corps, s'installe seule avec ses enfants. C'est Victor qui paie. Leur liaison se poursuit, mais le volage Hugo est déjà sur une autre piste, celle de la comédienne Alice Ozy. Léonie ne s'en doute pas encore, ce qui l'inquiète davantage, c'est la relation de son amant avec Juliette Drouet. Elle a beau lui demander d'y mettre fin, il s'y refuse. Finalement, en juin 1851, Léonie, tentant le tout pour le tout, envoie à Juliette les lettres d'amour que Hugo lui a adressées, espérant ainsi précipiter leur rupture. Mal joué. Finalement, c'est le départ en exil d'Hugo, à Bruxelles, à la fin de 1851, qui met fin à ce vaudeville. Léonie veut le suivre, mais Adèle, qui est devenue son amie, l'en dissuade. C'en est fini de l'histoire d'amour entre Victor et Léonie. Ils continuent de s'écrire, il continue à l'aider financièrement. Mais ils ne continuent pas à coucher. En revanche, Juliette, toujours fidèle, suit son amant en exil.

 5 juillet 1845. Un commissaire dresse un constat d'adultère à Léonie Biard surpris avec Victor Hugo
© Le Point.fr - Publié le 04/07/2012 à 23:59 - Modifié le 05/07/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du cinq juillet c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/07/05/30194039.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service devra se faire soigner pour la mémoire des dates... Si aujourd'hui c'est la fête de la Saint-Antoine, ce n'est pas celui de Padoue qui se fête au 13 juin, mais celle d'Antoine-Marie Zaccaria et concernant les poux, pour un clébard, c'est normal qu'il en ait...

 

dicton0705

 

Ben pour la zique de ces premiers jours de juillet… on va encore écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui le meilleur de Guns N Roses, des bons rythmes… Sûrement quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=8QgNZcAA9Pk

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves… 

Une femme qui se targue d'être très élégante se vante auprès d'une de ses amies:
- Moi, je me change 4 fois par jour!
- J'ai fait comme vous jusqu'à l’âge de 2 ans, fait l’autre,
maintenant je suis devenue propre. 

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- Quelle est la propriété de la chaleur? 
- C'est de dilater les corps. 
- Et celle du froid? 
- De les contracter! 
- Exemple? 
- Ainsi, les jours sont plus longs en été et plus courts en hiver.  

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Deux vieillards discutent: 
- Tu as fait la guerre, toi? 
- Ben, non. 
- Ben alors, pourquoi tu as un trou de balle? 

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Le sexe

Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève.

Puisque notre destin commun est de finir dans un trou, fasse le ciel qu'il ait du poil autour!

La grosseur des bourses est en rapport avec les performances sexuelles:
si l'intendance ne suit pas, la bataille est de courte durée."

Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser.

Il n'est pas absolument nécessaire d'être con pour vivre parmi les cons. J'ai essayé, on peut!

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.

Traiter son prochain de con n'est pas un outrage mais un diagnostic.

La merde fertilise les roses et pourtant les roses sentent bon!

Il avait une voix à vous dégoûter de vos oreilles. 

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Une dame revient à minuit et trouve la baby-sitter avec la jupe déchirée, corsage en lambeaux etc.
- Mon fils a été insupportable?
- Non madame, il s'est endormi à huit heures et demie. Par contre, votre mari est rentré beaucoup plus tôt que prévu! 

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Au terme d'une violente dispute, un homme lance à sa femme:
- Tu n'es qu'une menteuse!
- Apprends, mon chéri, réplique-t-elle, que je ne mens jamais. Tu entends? Jamais.
Sauf sur trois points précis: mon âge, mon poids. Et le nombre d'orgasmes que me procure mon balourd de mari. 

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Une actrice de théâtre se plaint à une collègue:
Mon fiancé est d'une jalousie maladive:
il m'accuse de le tromper alors que depuis 6 mois je n'ai eu qu'un seul amant:
le pompier de service.
Oui, mais tu oublies de préciser qu'il change tous les soirs! 

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De la fenêtre d'un immeuble en flammes, un homme crie aux pompiers, qui ont tendu une grande toile en bas:
- Je vous envoie d'abord ce que j'ai de plus précieux:
ma collection de timbres, ma contrebasse, mon chien...
Ensuite, je vous lancerai ma femme, 

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015

 

C'est samedi... et le réveille-matin s'en fout de la canicule car il va être en pause de week-end ou pour vacances estivales... et pour les laborieux travailleurs, ce premier week-end de juillet est bénéfique car de travailler avec ces chaleurs caniculaires, c'est parfois inhumain pour certains métiers d'extérieur... Au programme, tous les travaux domestiques du samedi et s'il reste du temps, balade au frais dans la forêt ou au bord de la rivière ou encore à la plage en essayant de ne pas se faire rôtir...Pour certains, ce jour est le début des vacances et la transhumance vers le sud avec ses bouchons traditionnels et avec la canicule ce sera la joie... En ces premiers jours caniculaires de juillet, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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