«À la Saint-Sébastien, les jours rallongent d’un pas de chien.»
«Saint-Antoine et Saint-Sébastien emportent le plus dur de l'hiver.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi, la neige est là, elle est venue après un mois d'hiver et elle a l'air de tenir... Les gosses seront contents, alors que les concierges, les propriétaires vont devoir faire leur culture physique en déblayant la blanche poudre... La voirie est elle aussi en alerte pour dégager les voies d'accès jusqu'aux lieux de travail... Pour ceux qui n'ont pas trop le moral, dans deux mois et un jour le printemps remplacera l'hiver...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -1° et la neige tombe dans la nuit, ce sera pour ce mardi, ciel très nuageux et lâchant encore quelques flocons en matinée. Souvent sec l'après-midi sur les régions de plaine avec une brève éclaircie possible. Meilleur en Valais et dans les Alpes avec de belles éclaircies l'après-midi. Assez froid. Tendance à la bise sur le Plateau et le bassin lémanique, vent du sud-ouest faible à modéré en haute montagne et sur les crêtes. Peu ou pas de vent dans les vallées alpines. Températures prévues pour mardi: -1 à 2 degrés à l'aube à basse altitude, 1 à 3 degrés l'après-midi. -3 puis -1 degré vers 1000m dans le Jura, -8 puis -7 degrés vers 2000m d'altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, par trop perturbée... AVEC UNE ALERTE ORANGE DANS TROIS DÉPARTEMENTS... c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, les régions allant du sud-ouest au bassin parisien seront concernées par un risque de brouillards givrants et de verglas, tandis qu'à l'est pluies et chutes de neige à basses altitude se maintiennent de la Provence aux reliefs de l'est. Enfin, de nouvelles pluies arrivent en Bretagne. Dans l’après-midi, quelques pluies et chutes de neige continuent de se produire de la PACA aux Alpes du Nord. Des pluies localement orageuses sont attendues en Haute-Corse. Enfin, Il pleut également en Bretagne et entre les Landes et les Pyrénées Atlantiques. Ailleurs, les éclaircies sont de retour. En soirée, il pleut dans le nord-ouest et aussi à l'est du Rhône où les précipitations ont toutefois tendance à s'estomper, hormis près du littoral où des orages peuvent éclater. Les gelées s'installent à nouveau du centre-ouest au bassin parisien jusqu'au nord-est. Dans la nuit, les pluies gagnent toutes les régions atlantiques, précédées de neige dans l'intérieur des terres. Temps sec ailleurs, sauf en Corse avec des averses…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 28°; ciel clair très beau temps aux Marquises avec des températures de 30°; ciel variable et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 2°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 08:10 et le coucher du soleil se fera à 17:19 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de janvier en France
T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1940: A l'aube, on relevait des températures minimales sous abri de -13,9°à Ostende, -28,9°à Ciergnon et -30,1°à Rochefort
En 1954: On récoltait 62,3 litres de pluie par mètre carréà la baraque Michel
La France pittoresque
20 janvier 1938: mort d’Emile Cohl, inventeur du dessin animé cinématographique.
D’après «Le Petit Journal» et «Le Figaro» du 22 janvier 1938
Le 20 janvier 1938 disparaissait le Français Emile Cohl, l’inventeur du dessin animé cinématographique, avec son Fantasmagorie projeté le 17 août 1908. Si Walt Disney lui doit sa fortune, Cohl meurt en revanche dans une misère semblant être le lot de nombre d’hommes de génie
Dans son numéro du 22 janvier 1938, Le Petit Journal rendait ainsi hommage à l’inventeur:
«Emile Cohl, l’inventeur du dessin animé, est mort. Il était de ceux dont la modestie semble les tenir écarter de la gloire et de la fortune. Et nous avons dit ici-même, il y a quelques mois, alors que ses amis venaient de fêter son quatre-vingtième anniversaire, la situation pénible dans laquelle il se trouvait.
«Lorsque le consul de France à Los Angeles remit, peu de temps auparavant, la croix de la Légion d’honneur à Walt Disney, le père de Mickey et le créateur des Silly Symphonies, celui-ci tint à rendre hommage à Emile Cohl. Mais savait-il, lui, qui devait sa fortune à l’invention du dessinateur français, que ce dernier se trouvait dans la misère et n’avait pour vivre qu’une maigre allocation de chômage? Tout juste de quoi ne pas mendier!
«Il n’y a d’ailleurs que la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale qui se soit occupé d’Emile Cohl. Le 13 janvier 1937, elle lui décerna, en effet, sa grande médaille et une somme de quatre mille francs. Mais c’était là un hommage bien tardif. Et tout le monde semble, décidément, avoir oublié que le disparu était l’auteur de la prestigieuse Fantasmagorie qui fut présentée au Théâtre du Gymnase, le 17 août 1908, d’Agenor, de Maltroué, des Aventures du Baron Crac et, surtout de cette bande d’une ravissante féerie: Rien n’est impossible à l’homme, dont les images, patiemment, furent dessinées une à une.»
Le Figaro relatait quant à lui en ces termes la disparition de cet homme de génie:
«Dans un lit d’hospice de la banlieue sud de Paris, Emile Cohl, grand précurseur du cinéma, est mort avant-hier à 81 ans. Il avait doté le cinéma d’une de ses plus magnifiques conquêtes: le dessin animé. Après la guerre, les Etats-Unis s’emparèrent de son idée et lui donnèrent un immense développement. Et Cohl s’appauvrissait au fur et à mesure que son invention enrichissait ceux qui, au-delà des mers, élargissaient la voie qu’il avait tracée.
«Il y a quelques jours, une manifestation organisée en sa faveur devait lui rapporter quelques subsides. D’autre part, ses amis venaient de se grouper afin de lui obtenir des soins dans une clinique. Initiatives généreuses, certes, auxquelles le Figaro ne fut pas étranger, mais hélas tardives. Emile Cohl ne pouvait plus attendre. C’est le lot des inventeurs et des savants de mourir pauvres. Du moins chez nous.»
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Droits de la Bourgogne sur le royaume «oublié» de Thessalonique?
D’après «Revue de Bourgogne» paru en 1913
Ne se considérant pas comme battu bien que défait le 25 juillet 1261 par Michel VIII Paoléologue, le dernier empereur latin de Constantinople, Baudouin II de Courtenay, donne en 1265 le royaume de Thessalonique (Grèce) à Hugues IV, duc de Bourgogne, contre la promesse de participer à une croisade nécessaire au recouvrement de l’empire
Dernier empereur latin de Constantinople (empire éphémère né de la prise de Constantinople en 1204 suite à la quatrième croisade), Baudouin II, après une résistance éperdue, après des appels désespérés aux souverains chrétiens restés sourds, vit en effet Michel VIII Paléologue s’emparer de ses Etats et en forcer la capitale en 1261. Baudouin dut fuir; mais il ne se considérait pas pour battu et ne désespérait pas de chasser l’usurpateur byzantin. Il visita les princes d’Europe, leur exposant la nécessité du recouvrement de l’empire de Constantinople, cherchant au total à organiser une croisade. Hugues IV, duc de Bourgogne, se laissa convaincre et manifesta son intention prochaine de prendre la croix.
C’est alors que, pour l’encourager dans cette sainte entreprise, Baudouin lui promit quantité d’argent et lui donna par acte passéà Paris en janvier 1265, pour lui et ses successeurs, le royaume de Thessalonique (l’un des Etats apparus au lendemain de la quatrième croisade) ainsi que plusieurs baronnies à condition de tenir le tout en fief de l’empire. A la vérité, Baudouin ne donnait que la peau de l’ours, restait à l’aller chercher; peut-être le duc Eudes IV de Bourgogne, petit-fils de Hugues IV, s’en rendit-il compte; toujours est-il que lorsqu’il hérita en 1316 du titre de roi de Thessalonique à la mort de son frère Louis, il n’entreprit pas le voyage pour aller prendre possession de sa nouvelle couronne, et vendit ses droits à Philippe Ier de Tarente, qui fut le dernier à porter ce titre.
La transcription de l’acte passé en janvier 1265 et consigné sur un parchemin jauni que possèdent les archives de la Côte-d’Or, stipule que Baudouin «considérant et véant le bien, l’onor, le porfit et l’avancement qui nos puet venir en l’empire de Romanie dou noble baron Hugue, duc de Borgoigne, nos por ce si donons et otroions au devantdit duc et a ses hoirs perpétuelment le roialme de Salonique et les apartenences ou toutes les droitures et les raisons qui apartienent au devantdit roialme, et li donons la baronie d’Amnes et les apartenences, et li donons encore par desus ce une des autres plus granz baronies qui soit en l’empire, cele que il mieuz amera, et se il amoit mieuz a avoir la baronie de Mauditon et la baronie de Laliet et de la Marguerie o toutes leur apartenences que la devantdite grant baronie, si volons que il les ait en leu de cele grant baronie desus dite».
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Capazza (Louis), précurseur de l’aéronautique
D’après «La Nature», paru en 1949
Symbolisant et résumant les croyances et les espoirs agitant une époque de progrès aéronautiques, l’intrépide Louis Capazza marque de son nom la première traversée en ballon de la Méditerranée, avant de mettre au point, pour prévenir d’éventuelles avaries liées à ce mode de locomotion, le parachute-lest, puis s’illustre encore par le premier survol de la Manche en dirigeable, son génie produisant le Lenticulaire qui pourtant ne verra jamais le jour
Présenter Capazza, c’est donner le plus authentique témoignage qu’on puisse imaginer d’un inventeur d’une ingéniosité très aiguë, à qui aucun des problèmes de la navigation aérienne n’est demeuréétranger. Louis Capazza, néà Bastia le 17 janvier 1862, mort à Paris le 28 décembre 1928 est une des plus intéressantes et des plus curieuses figures de l’aéronautique, Agent secondaire de première classe des Ponts-et-Chaussées, il débuta aux chemins de fer de la Corse. Là, il eut l’occasion d’inventer plusieurs instruments de précision, dont l’ellipsographe et le campillographe. Il attira ainsi et retint l’attention de ses chefs et de ses collègues.
En 1883, alors âgé de 21 ans, Capazza fut envoyéà Paris, aux frais communs de l’État et de la ville de Bastia, pour mettre au point la fabrication de son carnpillographe, appareil qui supprime les calculs nécessaires aux courbes de raccordement sur le terrain. La même année, il entra au service de la carte d’État-Major. A la suite d’une conférence qu’il donna au Conservatoire des Arts et Métiers, il s’orienta définitivement vers l’aéronautique, qui devait être la passion prenante de toute son existence. Le jeune inventeur imagina, pour le plus léger que l’air, un ensemble de projets relatifs aux déplacements aériens, projets dont plusieurs furent exécutés, plus tard, suivant ses données.
D’emblée, Capazza se révéla un maître, et un maître audacieux. Le 14 novembre 1886, alors que soufflait un fort mistral, cet intrépide partit de Marseille, montant un très vieux petit ballon de 800 m3, avec un passager, Fondère, son fidèle compagnon. Son intention était d’atteindre la Corse, sa Corse natale, mais il s’était bien gardé d’en prévenir sa famille et son entourage. Grâce à ses calculs exacts, et servi par une volontéénergique, en dépit de tous obstacles et de maintes critiques, il réussit cet exploit – sensationnel alors – d’effectuer en 5h30, et pour la première fois dans l’histoire, le survol de la Méditerranée, dans des conditions effrayantes.
Son sphérique, le Gabizos, atterrit à Appietto, près d’Ajaccio, nuitamment, à 10h. Cette traversée maritime ne fut jamais renouvelée. Capazza a publié une brochure très intéressante qui relate, par le menu, toutes les circonstances et péripéties qui ont précédé, accompagné et suivi ce raid. Notons ici que ce petit livre, édité en 1899 à Bruxelles, est imprimé sur un papier spécial, le «panmétallophile», dont il avait donné la formule de fabrication, car Capazza fait figura d’inventeur en tous domaines. En cinq chapitres, il a narré le départ, l’entrée en mer, le survol maritime, l’atterrissage sur les rochers parmi les hurlements des chiens, l’accueil par des bergers, insulaires éblouis par la performance de leur compatriote, et fiers d’être les premiers à le recevoir. En cours de route, l’aéronaute tenait ses amis au courant de son voyage, d’heure en heure; et en ces temps – qui semblent préhistoriques à certains – les pigeons étaient la T. S. F. d’alors.
Capazza se révèle parfais poète au cours de son récit, et lorsque le Gabizos survole les blancheurs de la mer: «Je n’oublierai jamais dit-il, cet instant de ma vie; nous surgissons d’une mer de lait, sur laquelle se détache, avec l’intensité des ombres produites par la lumière électrique l’ombre du Gabizos, et aussi notre silhouette, qui s’éloignent à mesure que nous nous élevons.... Nous nous taisons éblouis.»
Dès ses premières ascensions, Capazza, songeait aux parachutes et il avait eu l’ingénieuse idée des parachutes-lest. Le 12 juillet 1892, il partait de la Villette, seul à bord de son ballon, en déchirait, délibérément, l’enveloppe et il atterrissait, sans dommage, muni de ce sauveteur aérien, fruit de sa découverte: il remplaçait le filet classique par une toile coiffant le sphérique et aboutissant à la nacelle, et qui, lors de sa déchirure, due à une cause quelconque, s’ouvrait, en formant ainsi parachute.
Cet ingénieux dispositif fut très remarqué par le colonel Philippe, alors directeur des inventions concernant la sécurité de l’Etat. Et le lendemain de cette mémorable expérience, soit donc le 13 juillet 1892, Marcellin Berthelot, au nom de Capazza, présenta à l’Académie des Sciences les résultats de cette toute récente démonstration. A cette époque, d’autres chercheurs creusaient le même problème et, à la suite des essais de Capazza, Hermite et Besançon rendirent publiques leurs propres études. Cette intéressante expérience, l’inventeur la renouvela 39 fois. La dernière, il la fit à Buc, en 1920, après une longue retraite. Charles Dollfus, qui était son compagnon de nacelle, remarqua les qualités de calme et de sang-froid de Capazza, formant un contraste très accusé avec son tempérament fougueux et ardent quand il était à terre.
Centenaire de la traversée continent-corse par Capazza et Fondère en ballon à air chaud
Capazza effectua un très grand nombre d’ascensions, environ 150, parfois avec des invités, des passagers. Il prit aussi des passagères, ainsi Mme Dugast, dont on se rappelle qu’elle fut une figure bien parisienne au début de ce siècle. Et voici une anecdote, contée par un des familiers de l’aéronaute, qui fait connaître que la première hôtesse de l’air fut... un homme. Or donc, Gordon Benett se proposait de faire une ascension avec Capazza. Il était le fidèle client d’un restaurant de la Chaussée d’Antin dont le maître d’hôtel était aux petits soins pour lui. Une certaine matinée, Gordon Benett fit prévenir Joseph d’apporter trois repas froids à telle usine à gaz de banlieue où s’opérait le gonflement de l’aérostat. Le maître d’hôtel fut quelque peu surpris de ne voir que deux personnes à-bord; et Gordon Benett de lui dire: «Mais c’est aussi pour vous, montez». Et une fois dans l’espace, Joseph fit le service. Avant le mot, comme avant la chose, il fut le premier hôte de l’air, Et pendant ce temps on attendait en vain, au restaurant, et on s’inquiétait de l’absence de Joseph qui n’en pouvait mais, ayant abandonné, bien malgré lui, ses clients terrestres pour des clients aériens.
Apôtre du sphérique, Capazza porta aussi son attention sur les dirigeables. II conçut divers projets qu’il ne réalisa d’ailleurs pas toujours, mais qui attirèrent les regards de certains constructeurs d’aéronautique, et c’est ainsi qu’il fut engagé comme ingénieur et pilote du Clément-Bayard et du Lebaudy. Il couronna sa carrière de pilote de dirigeable en amenant le Morning Post de Moisson à Aldershot, en Angleterre, le 20 octobre 1910. C’était un bel exploit: pour la première fois la Manche était survolée par un dirigeable.
La traversée de l’Atlantique le hantait également: avec Elisée Reclus et A. Berget il étudia ce problème. Capazza comptait réaliser ainsi, au moyen de «dirigeables», des projets antérieurs qui prévoyaient, mais par des «sphériques», le parcours de Paris à New-York. Et l’idée lui vint, un jour, de constituer une importante société pour la construction de tels aéronefs.
Il s’intéressait fort aux cerfs-volants qui ont joué, dans la guerre 1914-1918, un rôle non négligeable. En 1912, à Spa, Capazza fut l’organisateur et l’animateur d’un concours de cerfs-volants qui frappa l’imagination des spécialistes et du grand public.
Maître français des choses de l’air, il suivait de très près le mouvement aéronautique allemand, et surtout les progrès des Zeppelins qui faisaient son admiration. Construire des dirigeables est une chose; mais les manœuvrer, les guider, les faire évoluer en dépit, ou en fonction des conditions atmosphériques, en est une autre. C’est pourquoi il importa de tracer leur chemin, et de leur montrer les meilleures routes aériennes. Il voulait donner au monde savant un tableau des grands courants qui circulent et se croisent au-dessus du globe, aux différentes latitudes et suivant les saisons. Il cherchait notamment quels devaient être les itinéraires à suivre sur l’Atlantique.
Ce précurseur prévoyait les fantastiques progrès en prouesses de l’aviation naissante. Ses rêves d’hier devenaient les réalités de demain et Capazza a connu le merveilleux exploit de Lindbergh. Dès 1892, il avait été un novateur pour l’utilisation des ballons-sondes qui fournissent de précieuses indications sur la haute atmosphère et comportent divers enregistreurs. Déjà, quelques années auparavant, il avait demandé la création d’un bureau national de l’atmosphère, destinéà centraliser les observations aériennes, qui fut réalisé peu après. D’autre part, vers la fin de la guerre de 1914-1918, Capazza avait entrepris la construction de deux dirigeables, dont l’armistice arrêta la fabrication.
Les découvertes impressionnantes de Capazza, faites à une époque où le monde pressentait un splendide avenir aérien, frappaient l’imagination populaire, L’histoire et le roman s’emparèrent de l’homme et de ses idées. Pour Danrit, dans la Guerre de demain, il est le pilote nécessaire, indispensable, sans lequel il ne saurait y avoir d’ascension ou de conduite de dirigeable. A chaque page, pourrait-on dire, Capazza apparaît qui organise les expéditions aériennes, exécute les manœuvres, les explique. Il en est l’âme, le cerveau. Et voici quelques détails sur le fameux Lenticulaire, qui ne fut jamais construit, mais que le romancier décrit d’après Capazza lui-même.
Il s’agissait d’une énorme lentille de cuivre rouge très mince, d’un diamètre considérable, de forme convexe, composée de deux cônes aplatis, réunis par leurs bases et qu’on remplissait d’hydrogène. La nacelle était accrochée au cône inférieur. L’ensemble constituait un appareil qui tenait, à la fois, de l’aérostation et de l’aviation, combinant de la sorte le plus léger et le plus lourd que l’air. Cet aéronef devait monter et descendre sans faire usage de lest et sans perdre de gaz. L’idée nouvelle était la constance de poids et la variation de volume à volonté: il augmentait celui-ci pour monter et il le diminuait pour descendre. Les deux cônes auraient été réunis par un pourtour étanche à soufflet. Capazza ajoutait au Lenticulaire un parachute-lest, qui, lâché, et ouvert aussitôt, ralentissait notablement la chute. Enfin, le constructeur prévoyait la transformation de l’aérostat en un engin de guerre.
Sans doute, il pouvait y avoir là quelques ingénieuses trouvailles, mais l’apparition des avions mis un point final à ces conceptions. L’œuvre scientifique de Louis Capazza, son, influence et son rôle furent très importants: il était un animateur de premier plan. Président de la commission des dirigeables à l’Aéro-Club de France, il lui a rendu les plus signalés services. On lui doit la fondation de l’Aéro-Club de Belgique. Il était, bien entendu, membre de la Ligue aéronautique. C’était un tempérament fougueux, un caractère entier, d’un désintéressement absolu et du commerce le plus sûr. Point n’était besoin d’une longue conversation avec cet homme pour découvrir en lui le penseur, le chercheur, le réalisateur. Au physique, une physionomie ardente et une magnifique chevelure blanche frappaient tous ceux qui l’approchaient.
A la fin de sa vie, il eut la joie d’assister à l’inauguration du monument (à l’initiative de Georges Blanchet) commémorant son fameux exploit de 1886, mais il n’apprit que le jour de sa mort qu’il recevait la rosette d’Officier de la Légion d’Honneur. Une crise cardiaque emporta Capazza le 18 décembre 1929. Des obsèques solennelles furent célébrées à la Trinité avant le transfert au cimetière d’Etang-la-Ville. A la cérémonie religieuse assistaient de nombreuses personnalités; le général Delcambre, P.-E. Flandin, le comte de La Vaulx, Michelin, Sylvain, le général Hirschauer, le colonel Renard, Blanchet...
II laissait une fille, Zabeth Capazza, artiste lyrique. Capazza représente une époque; il en symbolise et résume les croyances et les espoirs. A ce titre, il mérite de rester dans les annales de la navigation aérienne, dont il a été le fidèle serviteur et l’un des précurseurs les plus aigus. Et s’il est vrai, comme le disait Eugène Fromentin, «que le but de toute existence humaine soit moins encore de s’ébruiter que de se transmettre», il faut garder le souvenir de cet inventeur un peu oublié.
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20 janvier 1841: Le jour où les Anglais s'emparent d'un îlot désert pour en faire Hong Kong. Chassés de Canton par l'empereur de Chine, les Anglais abordent un îlot de pêcheurs, sous le commandement de Charles Elliot.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
À l'époque, c'est vrai, Hong Kong n'est pas encore le troisième centre financier du monde, habité par 7 millions de Chinois. Ce n'est qu'une île rocheuse occupée par 2 000 pêcheurs et producteurs de charbon de bois. Aucun intérêt à première vue. D'où l'incompréhension et même la colère du gouvernement anglais lorsqu'il apprend que le capitaine Charles Elliot, envoyé pour protéger les intérêts anglais à Canton, a négocié l'acquisition de cet îlot pourri pour accueillir la nouvelle colonie britannique.
Mais Elliot a-t-il réellement le choix ? La situation est très tendue entre l'Angleterre et la Chine depuis quelques années. Les Anglais sont les Colombiens de l'époque. Les plus grands trafiquants de narcotiques. Pour financer leurs achats de thé en Chine, la Compagnie britannique des Indes orientales y écoule des milliers de tonnes d'opium (2 600 tonnes en 1838). Il y aurait au moins deux millions de Chinois accros. L'empereur et son gouvernement veulent mettre fin à ce scandale. D'où la première guerre de l'opium en 1839. Le représentant de l'empereur dans le sud-est de la Chine interdit le commerce de l'opium et ferme pour toujours l'accès à Canton aux dealers britanniques.
"Un rocher stérile sans la moindre bicoque"… Londres répond en envoyant un corps expéditionnaire placé sous le commandement du capitaine Charles Elliot. Celui-ci ne peut rien faire d'autre que d'embarquer les Britanniques jetés hors de Canton pour les mener dans un lieu où ils attendront le dénouement de la crise. Il choisit de mettre le cap sur Macao, tenu par les Portugais. Mais le gouverneur du territoire ne tient pas à indisposer l'empereur chinois, aussi invite-t-il Elliot à passer son chemin. Celui-ci ne va pas bien loin, il se rend de l'autre côté de l'embouchure de la rivière des Perles, pour jeter l'ancre dans la rade de Hong Kong. Il s'agit d'une modeste bourgade de pêcheurs implantée sur une île qui ne porte pas de nom. L'immense atout du lieu, ce sont des eaux profondes qui permettent aux gros bateaux de jeter l'ancre. Le 20 janvier 1841, après plusieurs affrontements armés avec les Chinois, le capitaine anglais parvient à contraindre le gouverneur de la province de céder l'île de Hong Kong à la couronne britannique. C'est la convention de Chuenpi.
Elliot exulte, il a obtenu une terre d'accueil pour les marchands anglais. Mais à Londres on rit jaune. Lord Palmerston, ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique, est furieux, car il espérait un traité commercial avantageux pour les intérêts britanniques. Et qu'obtient-il ? "Un rocher stérile sans la moindre bicoque." Le ministre refuse de ratifier le traité et vire Elliot de son commandement pour le remplacer par Henry Pottinger. À force de harceler les autorités chinoises, celui-ci contraint le gouverneur à signer le traité de Nankin (1842), bien plus favorable aux intérêts de la Couronne, qui néanmoins confirme la cession de l'île de Hong Kong. Le 26 juin 1843, celle-ci est élevée au rang de colonie de Sa Majesté. Lors de la deuxième guerre de l'opium, en 1860, la Chine cède la péninsule de Kowloon, située en face de l'île de Hong Kong. Et c'est parti pour une irrésistible ascension, tandis que l'incompris Charles Elliot poursuit sa carrière au Texas, aux Bermudes, puis à Sainte-Hélène... Triste fin pour l'inventeur des îles les plus riches du monde.
20 janvier 1841. Le jour où les Anglais s'emparent d'un îlot désert pour en faire Hong Kong. © Wikimedia / CC
© Le Point - Publié le 20/01/2012 à 00:04 - Modifié le 16/01/2015 à 15:54
Pour l’éphéméride du vingt janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/20/28992474.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service devient maso au possible; après le grand-père, le père, maintenant le fils; dictateurs de pères en fils; chez eux le régime fonctionne très bien; y a qu'à voir le nombre de maigres dans la population; à moins que ce qui lui plaît c'est le pas de l'oie... Peut-être que le Gégé devrait-il demander l'asile à Kim Jong-un...
Ben pour la zique de ce mardi… on va se s’écouter le concert d’une nuit à Londres avec Mark Knopfler… Ça crie moins qu’à l’époque et ce n’est pas plus mal…Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon… avec quelques souvenirs musicaux car ça ne s’entend pas tous les jours… je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=X5hGElxySFw
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le pape (il s'agit de Pie XII qui avait proclamé le dogme de la conception immaculée) meurt et arrive au Paradis (c'est un peu de circonstance).
Saint Pierre l'accueille et le Pape lui dit:
- Bonjour, je suis le Pape, laissez-moi entrer Saint Pierre répond:
- Je ne peux pas vous laisser entrer, vous n'êtes pas sur ma liste. Quoi! Comment cela se peut-il? Il doit y avoir une erreur. Appelez le Saint-Esprit: Lui me connaît forcément.
Saint Pierre appelle le Saint Esprit (par téléphone):
- Dis-donc, tu connais un mec qui s'appelle Le Pape?
Le Saint Esprit répond que non.
Alors St Pierre reprend:
- Désolé. Le Saint Esprit ne vous connaît pas Alors le Pape relance:
- Demandez donc à Jésus Christ. C'est sûr qu'il me connaîtra. Saint Pierre appelle Jésus (toujours par téléphone):
- Salut Jésus, ça va? Dis-moi, tu connaîtrais un gars qui s'appelle le Pape?
Désolé. Lui non plus ne vous connaît pas annonce St Pierre au Pape
Le Pape est bien ennuyé... Il abat sa dernière carte:
- Essayez avec Dieu. IL NE PEUT QUE ME CONNAÎTRE!!!
Saint Pierre est conciliant, il reprend son téléphone céleste:
- Seigneur je m'excuse de vous déranger, j'ai ici un Pape qui dit que vous le connaissez? Et Dieu lui répond:
- Oh que oui je le connais! C'est le gars qui n'a pas arrêté de répandre des rumeurs sur moi et la Vierge Marie. Tu peux lui dire d'aller en enfer!
C'est un vieux monsieur de 75 ans qui passe une semaine dans un hôtel 5 étoiles avec une toute jeune femme pour son voyage de noces. Le matin suivant leur arrivée, le vieux monsieur arrive dans le restaurant pour petit-déjeuner en arborant un grand sourire. Il se sert un énooorme déjeuner, parle gaiement avec ses voisins de table, plaisante à tout va.
Une demi-heure plus tard, sa jeune épouse pénètre à son tour dans le restaurant l'air hagard. Elle commande un café d'une voix tellement faible que le garçon doit lui faire répéter sa commande...
Lorsque son mari a terminé son repas pantagruélique, il s'excuse auprès de sa femme, et remonte dans leur chambre. À ce moment, le garçon qui se posait plein de questions au sujet des nouveaux mariés aborde la jeune femme:
- Euh, madame, si je puis me permettre, vous avez l'air réellement fatiguée. C'est étonnant, d'autant plus que votre mari, lui, tient une forme incroyable... La jeune femme répond:
- Ce type m'a bien eue! Il m'avait dit qu'il avait économisé pendant 50 ans! Et je m'étais toujours dit qu'il voulait parler d'argent...
Un vieux monsieur de 75 ans va voir son médecin pour un check-up.
Le docteur lui demande pourquoi il désire faire ce check-up.
Le vieux monsieur lui répond alors qu'il va se marier avec une jeune fille de 20 ans.
Comme en plus le vieux monsieur dit à son médecin qu'il aimerait bien avoir un enfant de cette union, le docteur essaie poliment de le décourager mais rien n'y fait.
Alors, il termine en lui disant:
- Si vous voulez que votre mariage dure, je vous conseille de prendre une jeune fille au pair.
Et le vieux monsieur lui dit:
- Oui, finalement, ce n'est pas si bête que ça
Un an plus tard, le vieux monsieur et le médecin se rencontrent dans la rue:
Le vieux monsieur dit:
- Docteur, vous pouvez me féliciter, ma femme est enceinte.
- C'est une bonne nouvelle, dit le médecin.
Je savais bien qu'une jeune fille au pair vous aiderait dans votre situation.
- Oh, dit le vieux monsieur, la jeune fille au pair est enceinte elle aussi...
Equipé d'un détecteur de métaux, un homme pousse un cri de joie devant sa dernière trouvaille:
- C'est formidable, dit-il à sa femme!
Après l'avoir examinée, il ajoute:
- une monnaie antique. Je t'en fais cadeau. Cela s'impose.
Elle a été frappée l'année de ta naissance.
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C'est mardi... avec le temps qu'il fait on aimerait rester dans les plumes, mais le sadique de réveille-matin en décide autrement et nous pousse au bas du lit... Pour les régions enneigées, les travailleurs ont le choix soit de se faire porter pâle ou de dégager la porte du garage pour aller au boulot, en conduisant prudemment ou encore utiliser les transports publics avec les avantages et les désagréments y découlant... En ces jours de neige et de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...