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Éphéméride du vingt-deux janvier

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«Quand il fait beau le jour de Saint-Vincent, le vigneron s'en va chantant.»

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«À la Saint-Vincent, les glaçons perdent leurs dents ou les recouvrent pour longtemps.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est déjà jeudi... Bon sang comme le temps passe vite, la semaine a basculé et il fait toujours un temps d'hiver, perturbéà souhait... Les gosses sont contents, glissades et batailles de boules de neige à souhait, pour les mômes qui ont de la chance de pouvoir y jouer... Bon autrement pour les localités d'altitude, c'est la routine hivernale qui a commencé avec un mois de retard et les stations qui retrouvent le sourire avant les vacances de février... Certains ont hâte d'arriver au week-end pour aller skier, en espérant que la neige tienne...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, temps changeant à nuageux avec des bancs de nuages bas du Jura aux Préalpes et de nombreux passages nuageux au-dessus. Eclaircies plus belles et durables dans les Alpes et en Valais, hormis sur la crête sud où de faibles chutes de neige sont attendues. Dans l'après-midi, quelques faibles averses possibles sur le Jura, les Préalpes, le bassin lémanique et l'ouest du Plateau avec quelques flocons dès 500 à 800m d'altitude. Températures restant fraîches. Vent faible et variable sur le Plateau et le bassin lémanique, vent du sud-ouest faible sur le Jura et sud faible à modéré en montagne. Températures prévues pour jeudi: -1 à 1 degréà basse altitude à l'aube, puis 3 à 5 degrés l'après-midi. -3 puis 1 degré vers 1000m dans le Jura et -3 degrés vers 2000m d'altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, par trop perturbée... AVEC UNE ALERTE ORANGE DANS TROIS DÉPARTEMENTS... c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, la dépression plonge en Méditerranée avec de fréquentes averses au sud-est, neigeuses jusqu'en plaine dans le centre-est et aux abords du Massif central. Ailleurs le temps est plus sec mais aussi plus froid avec des gelées généralisées. Dans l’après-midi, l'instabilité reste marquée à proximité de la Méditerranée avec des averses. Plus sec du nord de l'Aquitaine à la Normandie avec le retour d'éclaircies parfois larges. En soirée, le temps redevient plus sec. Des averses neigeuses persistent en montagne. Dans la nuit, forte instabilité en Corse avec des averses orageuses. Averses neigeuses en montagne. Temps sec ailleurs… 

 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 30°; ciel couvert, pluies éparses aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -2°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 08:09 et le coucher du soleil se fera à 17:20 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu ce jour: 

Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

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Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1963: Il faisait glacial sur l'ensemble du territoire. A l'aube, les thermomètres indiquaient -11,4°à Middelkerke, -14,8° en Campine, -15,6°à Florennes et -13,1°à Zaventem
En 1942: La température sous abri dégringolait jusqu'à -17,9°à la station météo d'Uccle

 

La France pittoresque

Siège de Paris par les Normands (885-886)
D’après «Faits mémorables de l’Histoire de France», paru en 1844

Ce n’est pas sans raison que Charlemagne, à la vue des barques normandes qui venaient sous ses yeux tenter quelque pillage, s’alarmait sur le sort de l’empire. Aussitôt qu’il n’est plus, en effet, les pirates renouvellent sans relâche leurs excursions; vainement les faibles successeurs du grand empereur achètent-ils la paix, les hommes du Nord, encouragés par les riches rançons qu’ils obtiennent, souvent sans combattre, reviennent jusqu’à ce qu’ils aient enfin reçu pour établissement la province à laquelle depuis ils ont laissé leur nom...
Après avoir pillé Rouen, Nantes, Bordeaux, ils s’aventurèrent dans leurs frêles embarcations vers Paris, Orléans et Toulouse en suivant dans l’intérieur du pays le cours des fleuves. Sur leur passage tout éprouvait la férocité de ces barbares; les riches abbayes, les hameaux étaient incendiés, les habitants emmenés captifs ou tués impitoyablement, et malgré tant d’excès personne n’osait leur résister: «Nul roi. nul chef, nul défenseur ne se levait pour les combattre.»

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Siège de Paris par les Normands

La plus célèbre de leurs nombreuses expéditions contre Paris fut celle qui les amena en 885 sur les rives de la Seine. Paris, épuisé par trois invasions successives des Normands, n’occupait plus qu’une île jetée au milieu de la Seine comme un vaisseau échoue au lit du fleuve; au nord et au midi la cité avait jeté, sur les rivages où s’était autrefois étendue dans toute sa splendeur romaine la Lutèce de Julien, deux ponts, chacun défendu à son entrée par une tour.
Les Normands se présentèrent à la fin du mois de novembre 885 au nombre de quarante mille hommes environ, montant sept cents grandes barques et un nombre si considérable de petites, dit Abbon, qui a raconté le siège de Paris dans un long poème, que la rivière en était couverte dans un espace de deux lieues au-dessous de la ville. Cette armée, conduite par quatre chefs, était commandée par l’un d’eux nommé Sigefroy: d’abord il s’adressa à Gozlin, évêque de Paris, et lui demanda le passage pour lui et ses troupes; l’évêèque et le comte de Paris, Eudes, refusent, et le chef normand se retire en proférant d’horribles menaces.

Le lendemain, 27 novembre 885, le siège de Paris commença; les Normands, campés sur la rive du nord, au bas des hauteurs de Montmartre, dirigèrent leurs attaques contre la tour qui de ce côté protégeait l’entrée du pont. Gozlin, l’abbé Ebbles son neveu, le comte Eudes, ces vaillants chefs qui devaient durant treize mois résister aux efforts des Normands, s’y renfermèrent avec les meilleures troupes, les combattants les plus courageux. Un premier assaut fut donné dans lequel les Normands furent repoussés, non pas sans avoir battu à coups de pierres et de flèches l’édifice dont ils voulaient s’emparer.
Le lendemain ils reviennent avec plus d’ardeur encore dès le lever du soleil, et ils trouvent la tour plus forte et plus haute que la veille. Pendant la nuit les assiégés, sans prendre de repos, avaient réparé le dommage causé par les Normands et ajouté de nouvelles constructions. Le succès de cette seconde journée fut vivement disputé; les assaillants lançaient aux Parisiens des flèches, des pierres, et cherchaient à saper la tour du haut de laquelle les assiégés répandaient de la poix, de la cire fondue, de l’huile bouillante et précipitaient les assiégeants dans le fleuve en s’écriant: «Allez rafraîchir vos brûlures dans la Seine, ses eaux répareront votre chevelure et la rendront plus lisse.»

Vers la fin de la journée, comme les Normands étaient parvenus à ouvrir une brèche, Eudes et Ebbles font une sortie, en tuent trois cents, et rentrent après les avoir encore obligés de reculer. Les Normands, découragés par ces deux tentatives infructueuses, préparèrent des moyens puissants avant d’essayer un troisième assaut. Pendant deux mois ils suspendirent leurs attaques contre Paris; mais ils mirent à feu et à sang la rive droite de la Seine, profanant les lieux saints, ruinant les principaux édifices, pillant et tuant partout sans miséricorde.
Le 28 janvier 886 ils s’avancèrent vers la tour dont ils voulaient s’emparer, traînant une immense machine en bois montée sur seize roues et portant à chaque étage un bélier manœuvré par soixante hommes; ils achevaient le dernier étage sous les yeux mêmes des assiégés, quand une pierre lancée par une baliste frappe les deux inventeurs de cette machine et la rend inutile.

Toutefois, sans perdre courage et durant trois jours, ils reviennent à l’assaut; ils enveloppent la tour de la ville de trois côtés, essaient de rompre le pont par lequel elle communique avec Paris, et avancent sous les murs en lançant des pierres, des flèches, des balles de plomb qui tombent jusque dans la ville. La grandeur du péril appelle tous les citoyens au combat, les cloches sonnent, les trompettes retentissent; de toutes parts on invoque le nom de saint Germain, le patron de la cité, et on se rend vers le côté que menacent les ennemis.

Eudes, le vaillant comte de Paris, Robert, son frère, donnent à leurs soldats l’exemple du courage; les assiégeants, animés par l’opiniâtre résistance qu’on leur oppose, égorgent les prisonniers qu’ils ont faits et jettent leurs cadavres dans les fossés, afin de les combler. «A cette vue le saint prélat (Gozlin), rapporte Abbon, ne peut retenir ses larmes; il invoque à haute voix la mère du Dieu sauveur: à l’instant un trait volant du haut de la tour apporte à un ennemi le sort que lui souhaitait Gozlin.»
Les Normands essayèrent encore d’incendier le pont et la tour: ils remplirent plusieurs barques de bois, de feuillage, de paille, et, y mettant le feu, ils les abandonnèrent au courant du fleuve, mais elles vinrent se heurter contre les piles en maçonnerie du pont sans l’endommager. «Aussitôt le peuple de Dieu, continue le poète historien du siège de Paris, descend auprès de ces feux ennemis, les plonge dans les eaux, s’empare des barques en vainqueur, et trouve sa joie dans ce qui tout à l’heure faisait sa douleur et ses larmes.»

Cependant les Normands commençaient à douter du succès, ils s’étaient retirés dans leur camp, laissant sur place en face de Paris deux béliers, quand la rupture du pont méridional de la ville, renversé par un débordement subit, sépara de la cité la tour de défense, où douze guerriers se trouvaient alors renfermés. Aussitôt les Normands traversent la Seine, se répandent sur la rive du midi, et attaquent avec énergie la tour à laquelle on ne pouvait plus porter aucun secours.
Abandonnés de leurs concitoyens, en face de ces bandes de barbares qui se renouvellent incessamment pour l’assaut, les douze guerriers ne perdent pas courage et ils résistent avec une admirable fermeté: «Les citoyens voudraient en vain courir à la tour, dit Abbon, ils voudraient porter le secours de leurs armes à ces défenseurs qui, haletants, au nombre de douze, combattent vaillamment sans avoir craint jamais les formidables épées des Normands. Il est difficile, ajoute-t-il, de raconter leurs combats, mais voici leurs noms: Ermenfred, Ervée, Ériland, Odoacre, Ervic. Arnold, Solie, Gozbert, Uvid, Ardrade, Eimard et Gozsuin»; noms d’intrépides combattants qui méritent d’être en effet conservés dans l’histoire.

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Siège de Paris par les Normands

Au milieu de l’incendie qu’allumaient les Normands, enveloppés par les flammes et la fumée, ces douze braves combattirent toute une journée. Enfin vers le soir leurs adversaires leur crient: «Guerriers, venez vous remettre à notre foi, vous n’avez rien à craindre.» Ils sortent alors de la tour, espérant se racheter par une rançon; mais quand leurs ennemis les voient en leur pouvoir, trahissant la parole qu’ils viennent de donner, ils massacrent ces hommes, dont ils n’avaient pu loyalement triompher.

Depuis plusieurs mois, les Parisiens luttaient avec une admirable persévérance contre les Normands; toujours ils avaient espéré que le roi Charles le Gros viendrait les secourir, mais rien n’arrivait. Les Normands étaient maîtres des deux rives de la Seine; au loin on n’apercevait que le camp des barbares, et cependant les ressources diminuaient: les maladies, la famine épuisaient les forces des assiégés; l’un des chefs, le courageux Gozlin, était mort.
Dans cette extrémité, le comte de Paris se dévoua afin d’aller presser l’arrivée du roi; de grand matin il traverse au galop le camp ennemi et va trouver Charles le Gros. Au mois d’avril, Eudes, de retour de sa mission, paraissait sur les hauteurs de Montmartre: les Normands veulent s’opposer à son passage, le vaillant comte de Paris se jette parmi eux, franchit leurs rangs, et rentre dans la ville. Charles avait promis de prompts secours, mais l’indolent monarque n’arriva que dans les derniers jours d’octobre 886; encore n’osa-t-il pas combattre, il préféra payer de sept cents livres d’argent l’éloignement des barbares qui étaient depuis une année devant Paris.

C’est à ce moment que commence l’illustration des Capétiens; tandis que Charles le Gros se déshonore par sa lâche insouciance, le courage et l’activité du comte de Paris lui gagnent une influence qui prépare l’avènement de sa famille au trône jusqu’alors occupé par les Carolingiens.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Reliques de Childéric, père de Clovis, découvertes en 1653
D’après «Lisez-moi historique», paru en 1936

La tombe de Childéric, l’un des rois francs du nord-ouest de la Gaule (457-481) et père de Clovis, fut découverte fortuitement le 27 mai 1653 à Tournai près de l’église Saint-Brice, et remarquablement étudiée par l’érudit bisontin Jean-Jacques Chiflet. Outre une bague sigillaire en or portant l’inscription CHILDIRICI REGIS, qui permit l’identification du défunt, la sépulture royale renfermait des insignes de pouvoir germanique et romain, l’ensemble des reliques connaissant dès lors un tumultueux parcours.

Childéric Ier, fils de Mérovée et père de Clovis, mourut en 481, à Tournai, sa capitale. Il était âgé d’environ quarante-cinq ans. Dès qu’il eut fermé les yeux, on le revêtit de ses vêtements royaux, on l’orna de ses bijoux, on fixa à son ceinturon sa bourse remplie de pièces d’or; puis, l’ayant couché dans un coffre de bois garni de ferrures, on disposa ses armes autour de lui: l’épée à son côté gauche; la lance, à droite; la hache, sur la partie inférieure des jambes. Cela fait, le cheval du défunt ayant été sacrifié, son cadavre fut jeté dans la fosse qui reçut le cercueil du roi.
Et les siècles passèrent, et l’oubli se fit. Toute trace extérieure de la sépulture avait depuis longtemps disparu quand, brusquement, un incident banal mit au jour la dépouille royal, après douze siècles d’ensevelissement.

Un heureux coup de pioche
Au XVIIe siècle, l’église Saint-Brice, à Tournai, était entourée de petites constructions qui s’appuyaient sur elle, et qui étaient habitées par les prêtres attachés à la paroisse. La demeure du premier vicaire servait en même temps d’hospice pour les pauvres du quartier. Or, comme elle tombait en ruines, on résolut de l’abattre pour la réédifier sur place.

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Garde de l’épée de Childéric Ier

Le 27 mai 1653, à 15 heures, un pauvre diable, sourd-muet congénital, nommé Adrien Quinquin, creusait les fondations de la nouvelle construction; il était arrivéà une profondeur voisine de deux mètres et demi, quand sa pioche ramena, mélangées à la terre, une boucle en or et une centaine de pièces d’or qui s’éparpillèrent dans la tranchée. Saisi d’un joyeux étonnement, le terrassier abandonna ses outils et courut chercher le curé de Saint-Brice, pour lui montrer sa découverte.
Le doyen Gilles Patte le suivit aussitôt, accompagné de deux marguilliers de la paroisse, Jean Berlo et Nicaise Roger. Les voisins se rassemblèrent: petites gens, boutiquiers et servantes. La nouvelle de cette intéressante découverte se propageant en ville, on vit bientôt réunies autour de la fosse toutes les autorités de la cité: évêque, doyen du chapitre, chanoines de la cathédrale, etc., sans parler des badauds...

On approfondit les fouilles et on mit au jour tout le contenu de la fosse qui fut rassemblé sur les déblais (cumulo terrae et sordium) au milieu desquels brillaient d’innombrables fils d’or. Le curé et le gouverneur se partagèrent le trésor; mais nombre de débris furent recueillis par des amateurs improvisés.
- Parmi les personnalités assistant à la découverte, se trouvait le chanoine Jean Chiflet, qui remarqua particulièrement un anneau sigillaire en or sur lequel on lisait l’inscription: CHILDERICI REGIS. Cet anneau donnait à la trouvaille toute sa signification. Chiflet en prit une empreinte et l’envoya à son père, Jacques Chiflet, médecin (à Anvers) de l’archiduc Léopold-Guillaume qui gouvernait les Pays-Bas au nom du roi d’Espagne, Philippe IV.

L’archiduc comprit aussitôt la valeur inestimable du trésor et manœuvra assez habilement pour que les autorités de Tournai lui en fissent présent. En signe de satisfaction, il nomma le premier magistrat de la ville, maître Jean de Bargibant, chevalier dé ses ordres* et fit remettre six doublons d’or au pauvre «trouveur» Adrien Quinquin.

Un médecin archéologue
Aussitôt reçu le trésor de Childéric, Léopold-Guillaume le confia à Jacques Chiflet avec mission d’en poursuivre une étude minutieuse et de faire reproduire par des graveurs réputés tous les objets recueillis. Ce médecin était un de ces érudits encyclopédiques dont l’esprit possède assez de souplesse pour s’adapter sans cesse à des études nouvelles.

Néà Besançon, le 21 janvier 1588, il avait étudié la médecine à Dôle, à Paris, à Montpellier et à Pavie. Après avoir beaucoup voyagé, il était devenu médecin de l’archiduchesse Isabelle-Claire-Eugénie, souveraine des Pays-Bas, qui l’avait député en Espagne, au roi Philippe IV. De retour en Flandre, il fut choisi, après la mort de l’archiduchesse, comme premier médecin du cardinal Ferdinand, puis de l’archiduc Léopold-Guillaume, gouverneurs successifs des Pays-Bas. Lorsqu’il mourut, en 1673, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, Chiflet avait publié trente-cinq ouvrages: deux en français, les autres en latin, étudiant La ville de Besançon, L’Iccius portus de César, La Toison d’Or, Les Tombeaux germains, La Loi salique, Le Quinquina, Le Saint-Suaire, La Sainte Ampoule, Les Lys de France, L’Origine des Capétiens et enfin Le Tombeau de Childéric.
Cette dernière étude, commencée en novembre 1653 et terminée en 1655, constituait un volume in-4° de 376 pages, orné de 27 planches et de gravures sur cuivre. Voici son titre exact: Anastasis Childerici I, Francorum regis, sive thesaurus sepulchralis, Tornaci Nerviorum effusus et commentario illustratus, auctore Jean-no-Jacobo Chiffletio, equite, regio archiatrorum comite, et archiducali medico primario:Antverpiae, ex officina Plantiniana Balthasaria Moreli, M.DC.LV.

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Reproduction de l’anneau sigillaire de Childéric découvert en 1653

En 1656, Léopold-Guillaume quitta les Pays-Bas pour aller se reposer à Vienne, emportant avec lui le trésor sépulcral de Childéric. Il mourut le 19 novembre 1662, et son neveu, Léopold Ier, empereur d’Allemagne, hérita de sa collection.

Le trésor mérovingien en France
Or il se trouva que Louis XIV rendit service à l’empereur en lui envoyant un corps d’armée pour l’aider à repousser les Turcs en Hongrie (1664). Jean-Philippe de Schönborn, archevêque de Mayence et prince électeur du Saint-Empire, conseilla à Léopold de payer sa dette de reconnaissance au grand Roi, en lui faisant présent du tombeau de Childéric. Ce don du plus ancien monument de la monarchie française ne pouvait qu’être agréable à Louis XIV, qui le reçut au château de Saint-Germain, le 2 juillet 1665, et, après l’avoir admiré, le confia au Cabinet des Médailles installé au Louvre.

Mais le trésor mérovingien allait connaître une aventure singulière. Tout d’abord, le Cabinet des Médailles ayant été transféréà la Bibliothèque royale, les reliques de Childéric demeurèrent dans ses vitrines, à travers la Révolution, le premier Empire et la Restauration, quand, subitement, la plupart d’entre elles disparurent...

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1831, en effet, des voleurs s’introduisirent dans le Cabinet des Médailles. Ils y dérobèrent maints objets précieux en or, parmi lesquels se trouvait le trésor dé Childéric... Ils commencèrent de fondre leur butin; mais, sur le point d’être découverts par la police, ils ne songèrent plus qu’à se débarrasser des objets qui leur restaient et qui, saisis entre leurs mains, auraient été des pièces à conviction trop compromettantes: et ils ne trouvèrent rien de mieux que de les jeter dans la Seine!
Grâce à la cloche à plongeur, on put en repêcher, au pont de la Tournelle, la majeure partie; et c’est tout ce qui nous reste du tombeau de Childéric. Ce n’est malheureusement qu’une très faible portion du trésor exhuméà Tournai; mais ces rares souvenirs qui nous ont été conservés présentent une valeur inestimable. Nous allons les passer rapidement en revue.

Armes et bijoux
L’épée de Childéric fut vue entière le jour de la découverte; mais la lame en fer, entièrement oxydée, tomba en poussière dès qu’on la toucha. Son fourreau, en bois recouvert de cuir, s’était consumé dans la terre. Il ne nous reste de cette arme que les parties à peu près inaltérables, parce qu’elles étaient en or.

La poignée, qui mesure 85 millimètres de longueur sur 35 millimètres de diamètre, n’est pas exactement cylindrique, mais un peu aplatie; son armature, en fer et en bois, avait été restaurée par les soins de Jacques Chiflet; les lames d’or qui la recouvrent sont des pièces authentiques; elles sont divisées par trois nervures horizontales en quatre compartiments dont le diamètre va en diminuant à mesure qu’on s’éloigne de la pointe de l’arme.
Le pommeau a été perdu. La garde, la chape qui ornait le fourreau, l’anneau qui l’entourait au centre, la garniture de son extrémité sont en cloisonnage d’or sertissant des verres rouges translucides, et cet ensemble ornemental est d’une très grande richesse.

La francisque et le fer de la lance ont été vivement attaqués par la rouille; le manche en bois de ces deux armes a été détruit par l’humidité du sol.
On trouva, dans la fosse de Tournai, un globe de cristal d’un pouce et demi de diamètre. Bien des hypothèses ont étéémises sur sa destination. Les préoccupations médicales de Jacques Chiflet l’avaient conduit à penser que le roi devait tenir cette boule dans sa main pour se rafraîchir, quand il avait la fièvre. Ribault y voit plutôt un symbole de la puissance royale, quelque chose d’analogue au globe que les artistes placent dans la main de Dieu ou dans celle de l’empereur. L’hypothèse la plus vraisemblable est celle de Montfaucon et de l’abbé Cochet, pour qui cette boule de cristal devait être enchâssée dans une monture de métal et suspendue, soit au cou du roi, soit à l’extrémité d’une fibule.

De nombreuses boucles recueillies dans la fosse de Childéric, il ne nous reste qu’un anneau d’or pur et massif qui devait être la boucle du ceinturon du roi. Chiflet avait fait dessiner son ardillon qui est maintenant perdu; mais il nous reste l’ardillon d’une petite boucle; le petit et le grand étaient incrustés de verroteries, ornementation qui semble tout à fait particulière.

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Abeilles d’or de Childéric Ier

Chiflet rapporte avoir vu à Tournai une telle quantité d’abeilles d’or qu’on ne put en apprécier le nombre; il estime que le chiffre devait dépasser 300. Il nous en reste deux: ces ornements ont, en effet, la forme générale d’une abeille, avec la tête et le corselet nettement dessinés, et deux ailes incrustées de verre rouge. Une attache ventrale semble avoir été placée pour les fixer à une étoffe qui, dans l’occasion, était le manteau de Childéric. Le corps du roi avait été revêtu de son manteau de cérémonie, en soie de couleur pourpre, brochée d’or et parsemée d’abeilles du même métal. Napoléon Ier reprit cette idée pour son compte, et, répudiant les lys des Bourbons, il replaça sur le manteau du sacre les abeilles de Childéric...
Il y avait, dans le tombeau du roi mérovingien, autant de pièces de monnaie que d’abeilles: plus de 100 pièces d’or et 200 d’argent. Les pièces d’or portaient les effigies de neuf empereurs d’Orient et d’Occident, tous contemporains de Childéric; le dernier représentéétait Zenon (c’est au cours de la septième année du règne de cet empereur que mourut Childéric). Les pièces d’argent ont toutes disparu; il nous reste deux pièces d’or de Léon, empereur d’Orient.

Le portrait de Childéric
Une des pièces les plus importantes du tombeau de Childéric est l’anneau sigillaire du roi. Nous ne possédons pas le véritable anneau qui été volé eh 1831, et qu’on n’a pas retrouvé au pont de la Tournelle. Celui qu’on présente aujourd’hui est une reconstitution galvanoplastique qui a été donnée par Peigné-Delacour. Il nous reste à dire d’après quels documents cette reconstitution a pu être faite.

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Dessin de Dauban, d’après l’empreinte conservée à la Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris

Le Cabinet des Médailles possédait une empreinte sur plâtre du chaton de l’anneau de Childéric, qui avait été prise par Muret, entre les années 1829 et 1831; mais ce moulage était entièrement défectueux. Heureusement, en 1857, Dauban, alors employé au Cabinet des Médailles, découvrit, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, une empreinte sur cire, parfaitement conservée, de l’anneau sigillaire perdu. Cette empreinte se trouve appliquée sur la marge de la page 118 d’une Histoire (manuscrite) de sainte Geneviève et de son église apostolique à Paris, écrite par le Père F.-C. du Molinet, chanoine et bibliothécaire de l’abbaye Sainte-Geneviève-du-Mont, entre les années 1670 et 1687.

Parlant du père de Clovis, l’auteur écrivait: «Il est appelé ordinairement Cildericus, et mesme ce nom se void gravéà l’entour de sa figure qui est son anneau d’or gardé au Cabinet du Roy, qui fut trouvé dans son sépulchre à Tournay, l’an mil six cent cinquante-trois, dont voici l’empreinte.» En regard de cette note, dans la marge, on voit, en effet, l’empreinte du cachet de Childéric prise avec de la cire rouge sur un morceau de papier qui a été ensuite fixéà la page du manuscrit. C’est d’après cette excellente empreinte, et d’après le dessin de Jacques Chiflet dont elle démontre l’exactitude, qu’a été exécutée la reconstitution de la Bibliothèque Nationale.

L’anneau dé Childéric était en or massif très dur. Sa tige, ronde extérieurement, plate intérieurement, mesure 13 millimètres de largeur. L’ouverture est de 27 millimètres: Childéric avait donc de gros doigts. Le chaton ovale mesure 23,5 mm de haut sur 17,5 mm de large. Il porte l’effigie royale, présentée de face. Le visage est imberbe. Une longue chevelure, séparée par une raie au milieu du front, retombe sur les épaules. Le buste est drapé dans une tunique romaine. La main droite tient une lance appuyée sur l’épaule droite. En somme, c’est une effigie semblable à celle des empereurs romains. Autour de la tête est gravée la légende: CHILDERICI REGIS (Childéric roi).

Après cette brève revue, nous sommes eh droit de nous demander: «Et Childéric? N’était-il rien resté de lui-même sous le manteau semé d’abeilles d’or?» Tous ceux qui étaient au bord de la fosse de Tournai, en 1653, ont pu voir le squelette entier du roi mérovingien; on le mesura et on lui trouva une longueur de cinq pieds et demi. Mais ce fut tout. On n’accorda pas plus d’attention à ses ossements qu’à ceux de son cheval, et, si l’on conserva les armes précieuses et les bijoux éclatants, on se borna à restituer à la terre une dépouille que les assistants trouvèrent sans valeur.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-deux janvier 1888: Louise Michel se fait tirer dessus par un catho maladroit. Prise de compassion pour son agresseur, Pierre Lucas, un chouan illuminé, l'héroïne de la Commune de Paris refuse de porter plainte contre lui.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

À 58 ans, la Vierge rouge est toujours sur la brèche. Rien ne peut étouffer ni la rage ni la flamme qui animent Louise Michel. L'héroïne de la Commune de Paris, celle qui a été la première à brandir le drapeau noir de l'anarchie, est revenue de sa déportation en Nouvelle-Calédonie aussi remontée qu'un Montebourg après Florange... Le 22 janvier 1888, Louise frôle la mort. Le matin, elle arrive au Havre pour donner deux grandes conférences publiques: la première, dans l'après-midi, au théâtre-concert la Gaîté, rue Royale. La deuxième, le même soir, dans la salle de l'Élysée. Le thème: "Les scandales et l'idée révolutionnaire". Son pain quotidien. Olivier Besancenot a même demandé un jour de congé pour assister à la conférence de son idole.

Si Louise a de fervents supporters, elle incarne le diable pour d'autres. Notamment pour Pierre Lucas, 32 ans, un Breton fervent catholique et un peu simplet. Non, ce n'est pas redondant... Il décide d'aller voir de ses propres yeux à quoi ressemble le diable en jupon. Il se rend à la première conférence, dont l'atmosphère est houleuse. Déchaînée, Louise traite le gouvernement de "ramassis de dupeurs et de voleurs". Des contradicteurs présents dans la salle hurlent et l'insultent. Certains disent qu'il faut la foutre à l'eau et qu'elle ne fait que s'enrichir à donner ce type de conférence. Débarquant de sa cambrousse, notre bon Lucas a le cerveau complètement retourné par l'ambiance. Il se prend pour le héros chargé de débarrasser la France de cette enragée qui hurle à la tribune. Il quitte la salle pour se rendre dans une armurerie où il acquiert un revolver. En route, il s'arrête pour écluser quelques verres avec des amis de rencontre qui le chauffent à blanc. Dans un état second, il se rend à la deuxième conférence de Louise Michel. Il croise en chemin monseigneur Vingt-Trois avec un panneau: "Non au mariage gay".

"Masque tragique"… La salle est bourrée à craquer avec 2000 personnes. Les pro et les anti-Michel s'affrontent par des insultes, avec des chants. Sur l'estrade, la Vierge rouge poursuit son discours d'une voix monocorde: "Le capital doit disparaître, car les usines ne sont rien s'il n'y a pas d'ouvriers. Il faut que nous sortions de l'auge où chacun se pousse du coude. Nous y arriverons par l'instruction que les humbles et les pauvres ne peuvent avoir aujourd'hui." Elle poursuit en tirant à boulets noirs sur l'armée, sur les guerres. Montebourg, venu en catimini, applaudit.

Pierre Lucas, dont la raison vacille, prend ce discours comme une insulte. Il se lève pour demander la parole. L'oratrice le remarque et écrira plus tard dans ses Mémoires: "C'est un homme grand, au visage régulier et doux, comme empreint de douleur et de rêve, tellement que je dis aux amis près de moi: Cet homme a le masque tragique." Le président de la séance l'invite à rejoindre la tribune. Il commence à parler d'une façon incohérente: "Je ne vous parlerai pas dans un français bien rectal." (Sans doute fait-il référence à recteur et non pas à rectum.) "Je viens déclarer qu'il ne me semble pas admissible de donner 50 centimes à des orateurs qui nous traitent d'assassins et de voleurs! Je suis breton, je n'ai jamais tué, ni volé!" poursuit-il.

Deux balles à bout portant… On le fait asseoir derrière Louise Michel qui reprend la parole, désireuse de raconter une anecdote. Seulement, derrière elle, le bon catholique Lucas se lève, esquisse un signe de croix et lui tire deux balles à bout portant. Sans doute Dieu est-il anarchiste ce soir-là, car elle ne sent qu'une petite brûlure qui lui fait lancer à la foule: "Ce n'est rien. C'est un imbécile qui a tiréà blanc." En fait, une balle s'est logée dans le temporal gauche, tandis que l'autre s'est fichée dans son chapeau, en arrachant au passage un bout du lobe de l'oreille. Deux médecins tentent en vain d'extraire la balle, mais, guère affectée, elle préfère rentrer à Paris dès le lendemain matin par le train. La première balle ne sera jamais extraite.

Juste après les coups de feu, les amis de Louise Michel sautent sur le dos du tireur pour le mettre hors d'état de nuire, avant de le livrer aux agents présents dans la salle. Lucas est aussitôt conduit à la maison d'arrêt du Havre. Le 28 janvier, il écrit à Louise Michel pour lui demander d'intercéder en sa faveur auprès des juges. À la surprise de certains, celle-ci ne se fait pas prier. La diablesse anarchiste a bon coeur, mais elle considère surtout son assassin comme une victime des curés et des bourgeois manipulateurs. Aussi prend-elle sa plus belle plume pour écrire aux juges: "Pierre Lucas n'est pas coupable, c'est nous qui serions criminels en le laissant condamner... Si sa mise en liberté tardait trop, je retournerais au Havre, et cette fois ma conférence n'aurait d'autre but que d'obtenir cette mesure de justice." Elle écrit même à l'épouse de Lucas: "Apprenant votre chagrin, je désirerais vous rassurer. Comme il est inadmissible que votre mari ait agi avec discernement, il est impossible qu'il ne vous soit pas rendu..." Elle va jusqu'à charger un avocat d'obtenir l'acquittement de Lucas, ce qu'il fait. Gangréné par la tuberculose, le chouan ne profite pas longtemps de sa liberté. Deux ans après sa tentative avortée d'assassinat, c'est lui qui meurt.

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Pierre Lucas (à gauche) a tenté d'assassiner Louise Michel (à droite). © DR
© Le Point.fr - Publié le 22/01/2012 à 00:04 - Modifié le 22/01/2015 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-deux janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/22/29010497.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service devenant de plus en plus cinglé pense que tous les trous devraient être bouchés; en constatant que ce n'est pas en se mettant une banane ou un parapluie dans le derrière même ouvert, ne protège pas de la pluie tenace ou de la neige qui tombe...

 

dicton0122

 

Ben pour la zique de ce jeudi… on va s’écouter le concert de Queen au stade de Wembley en 1986… Ça a du rythme et ça se laisse écouter…Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du tout bon… avec quelques souvenirs musicaux qui reviennent parfois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=wKp61cI3Q0k

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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banlieue-recrutement

C'est un monsieur et une dame du troisième âge qui viennent de se marier.
Et tout de suite, ils se rendent compte qu'il y a un petit problème dans leur vie sexuelle.
Alors ils vont consulter un psychologue. Après les avoir entendus, le psychologue leur dit que le problème doit provenir du fait que Madame est beaucoup plus grande que Monsieur. Alors il leur suggère à Monsieur de se faire réaliser des chaussures spéciales à semelles et talons compensés, de manière à rehausser son ego... Le mois d'après, le psychologue les revoit et il leur demande comment leur vie amoureuse a évolué depuis l'achat des nouvelles chaussures. La femme répond:
- Oh oui, ça va beaucoup mieux, mais bon sang, qu'est-ce que ça salit les draps

 corse-gaz

C'est l'histoire du père Eugène sur son lit de mort. Il a ses trois fils autour de lui.
Alors que le vieillard semble s'être endormi, les trois fils commencent à discuter des formalités liées aux obsèques.
Le premier dit:
- On ne devrait pas dépasser 3000 francs pour le cercueil.
Le second dit:
- T'es fou, avec 2000 francs ça suffira à l'aise.
Et le dernier dit:
- Bah, pour une caisse de bois, ça devrait pas dépasser 1000 balles!
Mais soudain, le père Eugène se réveille.
En fait, il a tout entendu de la conversation de ses fils ingrats... Aussi, voulant leur faire payer leur cupidité, il leur dit:
- Les enfants, il y a quelque chose que je ne vous ai jamais dite et que vous devez savoir avant que je ne m'en aille. Ce fardeau est trop lourd à porter... Les enfants, votre mère et moi, on n’a jamais été mariés!
Alors les fils horrifiés:
- Tu veux dire qu'on est des...
Et le père Eugène:
- Ouais mes gars. Et des qui valent pas cher en plus!

 emeutes-banlieue

- Un homme dans la cinquantaine s'est pratiqué sur lui-même un Lorena bobbit (une émasculation) alors qu’il était en pleine démence éthylique. Il est amené aux urgences; là, l'urologue pense qu'il est possible de réparer le malheur si on retrouve le bout de pénis et qu'il est en bon état. La police est donc dépêchée sur les lieux du drame et se met à rechercher le bout de pénis.
Dans une des pièces, les policiers remarquent un caniche qui semble s'étouffer avec quelque chose:
Un des policiers parvient alors à extraire un bout de pénis en piteux état hors de la gueule de l'animal après un bref combat.
De retour à l’hôpital, l'urologue, après examen du bout retrouvé décide que finalement, l'homme devra apprendre à faire pipi assis...

 locataire

C'est un gars qui flâne en rue et qui remarque un cabinet de médecin.
Tiens, j'avais jamais vu qu'il y avait un toubib dans ce coin.
Le gars entre dans le hall et s'adresse à l'infirmière qui est installée au bureau d'accueil:
- Voilà, j’ai un peu mal la gorge et j'aimerais voir le docteur.
- Et bien déshabillez-vous et veuillez patienter dans la salle d'attente.
- Me déshabiller... complètement?
- C'est cela oui, à poil!
Devant une infirmière si catégorique, notre gars n'ose pas broncher et s’exécute immédiatement.
Il passe dans la salle d'attente et voit deux patients assis dans le même état vestimentaire que lui.
Il s'assied timidement et s'adresse au premier:
- Dites-moi monsieur, ça ne vous embête pas d'être ainsi tout nu?
- Oh si, mais que voulez-vous, il y a vingt ans que je viens ici, c’est un médecin très autoritaire mais il faut bien le reconnaître, un excellent praticien.
Puis au deuxième:
- Et vous monsieur, ça ne vous ennuie pas?
- Oh que si, et d'autant plus que je ne suis pas malade, je suis délégué médical…

 statistiques-delinquances

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C'est jeudi et avec le temps qu'il fait on aimerait toujours rester dans les plumes, mais le réveille-matin nous rappelle qu'il nous reste deux jours de boulot... Encore routine pour le petit déj' pris sur le pouce, mais pas routine pour se rendre au boulot, car il ne fait pas beau... Attention au verglas sur le trajet menant sur les lieux de travail, en conduisant prudemment en ayant un œuf sous l'accélérateur... En ces jours de neige et de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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