«En mars, les vaches au pré, si ce n'est pour manger, c'est pour s'y gratter.»
«Quand il gèle le vingt mars, il gèle toute l'année.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi, la météo est en général superbe, avec quelques perturbations par endroit pour ce premier jour du printemps qui arrivera ce soir à 23h 45 et 9 secondes; à quelques minutes près l'hiver aurait vécu un jour de plus... mais attention un vieux dicton dit bien que: «On n’est pas sorti de l’hiver qu’avril ait montré son derrière.» Donc laissons-le venir et on verra... Les morilles profitent de la douceur pour sortir de terre... alors chassez la morille et le marzuolus si vous avez du temps et de la patience...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 5° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, belle journée bien ensoleillée et bonnes conditions pour l'observation de l'éclipse partielle de soleil en matinée. Quelques voiles d'altitude et développement de petits cumulus l'après-midi en montagne. Frais à l'aube puis températures douces en journée. Températures prévues pour vendredi: minimales 1 à 7°, maximales 15 à 17°, voire 19° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: 1 puis 13°. En montagne: 0 puis 5°à 2000 m, -6 puis -3°à 3000 m. Légère bise sur le Plateau et le bassin lémanique. Faible bise sur le Jura et les Préalpes. En montagne, vent faible et variable. Régime de brises dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de début de printemps... assez belle en général... eh oui il fait toujours beau quelque part... avec pour ce jour: mis à part quelques nuages bas en matinée près de la Manche, sur une bonne moitié nord du pays le temps est agréable et ensoleillée pour la journée.
Sur le Sud-ouest, parfois momentanément vers l'ouest du Massif central, le matin le ciel est le plus souvent encombré avec encore quelques ondées. Ces averses régressent l'après-midi vers le Poitou-Charentes et la côte Aquitaine puis en soirée vers le pays basque.
Au fil de l'après-midi malgré encore la présence d'un voile de nuages d'altitude, le soleil devrait faire de belles apparitions sur Midi-Pyrénées et l'est de l'Aquitaine. Près de la Méditerranée jusqu'à l'Auvergne et Rhône-Alpes la journée est calme avec des nuages d'altitude le matin mais de plus en plus de soleil l'après-midi.
Le vent d'est souffle parfois assez fort vers le sud de la Corse, et des côtes varoises au Golfe du Lion avec des pointes à 60/70 km/h.
Côté températures les minimales varient au lever du jour de 1 à 10 degrés des Ardennes à la région toulousaine localement plus de 10 degrés près de la Grande Bleue. Les maximales sont douces avec 13 à 16 degrés de Lille à Paris, 18 en plaine d'Alsace, 17 à 20 degrés le long de la vallée du Rhône, 13 de Rennes à Nantes, 13 à 16 le long de la Garonne, seulement 9 à 11 près des rivages de la Manche...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 31° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; Polynésie française, ciel, pluies éparses avec des températures de 26°; peu nuageux à nuageux larges éclaircies avec des températures de 31° aux Marquises; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -3°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:37 et le coucher du soleil se fera à 18:45 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1955: les minima sous abri dégringolaient jusqu'à -11,8 degrés à Saint-Hubert et -11,2 à Virton
En 1958: les maxima sous abri ne dépassaient pas -2,5 degrés à Saint-Hubert et -4,0 degrés au Mont-Rigi
En 1980: la température maximale n'atteignait que 2 degrés à louvain
Les journées mondiales et internationales
Le vingt mars c’est la Journée internationale du macaron
http://www.journee-mondiale.com/399/journee-internationale-du-macaron.htm
Le vingt mars c’est la Journée(s) internationale(s) du livre voyageur
http://www.journee-mondiale.com/425/journees-internationales-du-livre-voyageur.htm
Le vingt mars c’est la Journée Mondiale de la santé bucco-dentaire
http://www.journee-mondiale.com/83/journee-mondiale-de-la-sante-bucco-dentaire.htm
Le vingt mars c’est la Journée mondiale du bonheur
http://www.journee-mondiale.com/306/journee-mondiale-du-bonheur.htm
Le vingt mars c’est la Journée internationale sans viande
http://www.journee-mondiale.com/205/journee-internationale-sans-viande.htm
Le vingt mars c’est la Journée Internationale de la francophonie
http://www.journee-mondiale.com/96/journee-internationale-de-la-francophonie.htm
Le vingt mars c’est la Semaine internationale pour les alternatives aux pesticides
http://www.journee-mondiale.com/296/semaine-internationale-pour-les-alternatives-aux-pesticides.htm
Le vingt mars c’est la Journée Mondiale du Conte
http://www.journee-mondiale.com/95/journee--mondiale-du-conte.htm
Le vingt mars c’est la Journée mondiale du moineau
http://www.journee-mondiale.com/373/journee-mondiale-du-moineau.htm
Les Fêtes nationales du Jour
République de Tunisie
Commémoration de l’indépendance de la France en1956
Les expressions françaises décortiquées
Jeter / lever l'ancre
S'arrêter pour un certain temps quelque part / S'en aller
Origine
Si nous avons là une métaphore incontestablement maritime, ceux qui sont fâchés avec l'orthographe ne doivent surtout pas croire qu'on évoque ici cet étrange animal qu'est le poulpe qui crache son nuage d'encre pour tenter de se dissimuler vis-à-vis de ses prédateurs au cours de sa fuite.
Non, là, c'est bien de l'ancre d'un bateau qu'il s'agit!
Lorsque celle-ci se fiche dans le fond marin au-dessus duquel le capitaine du bateau a décidé de s'arrêter, le vaisseau ne bouge plus (ou presque plus, selon l'agitation de l'eau et les vents).
C'est cette immobilité forcée par l'ancre qui a donné l'image de l'expression, le bateau étant supposé rester là un certain temps.
Bien entendu, il est rare qu'un individu se promène avec une ancre dans son sac à dos. Mais il jette métaphoriquement son ancre virtuelle lorsqu'il décide de s'arrêter à un endroit pour y rester ou s'y installer un moment.
L'emploi figuré de cette expression s'applique en général à quelqu'un qui a bourlingué un moment (encore une métaphore marine) et qui décide de se fixer au moins pour un temps.
Et, comme pour le bateau, ce n'est que lorsque que l'heure du départ a sonné, qu'il faut songer à lever l'ancre, aussi bien en réalité pour l'embarcation, que virtuellement pour l'individu qui s'en va.
Si les formes existent au sens propre depuis bien longtemps (le mot ancre est né au XIIe siècle, venu du latin ancora), leur sens figuré n'apparaît qu'au XVIe siècle pour la première et au XVIIe pour la seconde.
Mais on a aussi eu au XVIe être à l'ancre pour signifier «être inactif» ou également «être impuissant».
Exemple
«Implanté dans la fameuse île de la Jatte, entre deux bras de Seine, dans un lieu ravissant à l'extrémité de Neuilly, le Café de la Jatte a connu des années glorieuses. Un navire aux proportions gigantesques: salle immense, impressionnante hauteur de plafond; terrasse bâchée monumentale, charmant coin en plein air. Un sacré morceau, repris depuis peu par un spécialiste international de l'hôtellerie, décidéà jeter l'ancre. Peu de chance que le bateau prenne l'eau.»
La France pittoresque
Guerre aérienne du futur et engins de combat imaginés par Jules Verne
D’après «Bulletin de la Société Jules Verne», paru en 1936
Faisant montre d’une prescience des conséquences funestes où une technique et un machinisme trop poussés et trop perfectionnés pouvaient conduire l’Humanité, Jules Verne anticipa l’emploi massif des appareils plus lourds que l’air dans la guerre aérienne, évoquant notamment le lâcher d’obus chargés d’acide carbonique liquide congelant et asphyxiant tout être vivant, des guêpes, véritables torpilles téléguidées pour effectuer des «frappes chirurgicales», ou encore des avions décollant en hélicoptères et se transformant graduellement en planeurs...
Le 28 septembre 1873 Jules Verne participa lui-même à une ascension en ballon, fait peu connu; ce fut avec le ballon Le Météore, piloté par Eugène Godard; le ballon parti d’ Amiens redescendit à Longueau, ne couvrant par conséquent qu’un parcours en ligne droite de cinq kilomètres.
Mais Jules Verne, profondément impressionné par son premier et unique voyage aérien, en parla en termes enthousiastes et précis dans une lettre au directeur du Journal d’Amiens, Jeunet, lettre que celui-ci édita par la suite dans une mince plaquette intitulée Vingt-quatre minutes en ballon. Contrairement à l’opinion émise le plus souvent, Jules Verne a non seulement vécu assez longtemps pour être contemporain des expériences de son compatriote Clément Ader et de l’Américain Langley, mais aussi peu avant sa mort (24 mars 1905) des premiers vols mécaniques de quelque durée des frères Wilbur et Orville Wright (1903-1904) qui précédèrent les mémorables essais de Farman, de Santos-Dumont et de l’illustre Blériot.
Jules Verne a non seulement pressenti les appareils plus lourds que l’air qu’on emploie communément de nos jours, bien que dans sa fertile et puissante imagination il leur prêtât des aspects et des capacités assez différents de ceux des appareils qu’on connut plus tard et qu’un Albatros (hélicoptère idéal comportant un jeu de 74 hélices sustentatrices et deux plus grandes hélices propulsives) ou un Epouvante (orthoptère en même temps qu’automobile et sous-marin à roues, système Simon Lake), ne semblaient encore un demi-siècle après près d’être réalisés par nos ingénieurs. Il croyait fermement, avec son ami Nadar, au principe du plus lourd que l’air.
Quelle redoutable arme, en effet, a créée avec cet Epouvante Jules Verne et comme il s’en rend compte lorsqu’il fait écrire le Maître du Monde, qui n’est autre que Robur ivre d’orgueil et dément, sa fameuse lettre aux Gouvernements du monde entier: «Le mal qu’on voudrait me faire, je le rendrais au centuple!... Que l’Ancien et le Nouveau Continent le sachent, ils ne peuvent rien contre moi, et je puis tout contre eux!...»
Jules Verne a de même prévu, redouté même l’emploi néfaste et coupable que les hommes seraient tentés, hélas, d’en faire. Il a vu dans sa prodigieuse et quasi omnipotente imagination les horreurs de la future guerre aérienne, il en a averti ses contemporains. Jules Verne, esprit éminent, caractère doux, conciliant, ayant la chasse et la pêche en horreur, ne manquant jamais une occasion pour faire proclamer par l’intermédiaire de ses héros (Capitaine Nemo, Drr Clawbonny) son juste mépris du principe «tuer pour tuer», éprouva une répulsion aussi instinctive qu’insurmontable pour la guerre et à plus forte raison pour la guerre aérienne.
En effet, il qualifiait la guerre de «détestable passion» (Les Voyageurs du XIXe siècle). Pourtant il a écrit quelques romans où il est beaucoup question de batailles, révolutions, combats navals (Le Chemin de France, Famille sans Nom, l’Archipel en Feu) où il décrivit avec force mais n’exalta jamais ces barbaries; tout au plus il les excusa ou justifia en montrant leur but parfois noble et élevé: liberté, indépendance d’un peuple, sécurité sur mer.
Il songea souvent à la guerre aérienne; il en parle, il y fait allusion plutôt dans son Robur le Conquérant (1886) et dans son Maître du Monde (1904); on a prétendu même que vers la fin de sa vie, lorsqu’un douloureux pessimisme s’empara peu à peu de son esprit (état d’âme dont témoigne entre autres son magnifique Éternel Adam, ouvrage trop peu connu écrit en ces mêmes années) il ait dit à l’un de ses familiers: «Jamais je ne trouverai le temps pour écrire La Guerre dans les Airs!»
D’ailleurs, d’autres devaient le faire pour lui: Pierre Giffard dans sa Guerre infernale (1908), magnifique épopée d’anticipation et illustrée par Robida et H. G. Wells avec son When the Sleeper wakes (1899) mais surtout dans son étonnant et terrifiant roman visionnaire The War in the Air (1908) qui devait se réaliser après coup de façon frappante pour notre grand et ineffaçable déshonneur.
Disons en passant que le problème de la navigation aérienne a toujours hanté Jules Verne. Dès sa nouvelle intitulée Un Voyage en Ballon (Musée des Familles, août 1851) il rappelle les services notables rendus par un aérostat militaire d’observation lors de la bataille de Fleurus (1794). Douze ans plus tard (1863) l’éditeur Hetzel accepte son premier roman scientifique Cinq Semaines en Ballon qui fit sensation, inaugurant ainsi magnifiquement cette longue série des Voyages extraordinaires qui devait se poursuivre jusqu’à... 1919!
La randonnée du Dr Fergusson.avec son ballon, le Victoria (utilisant. les vents favorables et en quelque sorte dirigeable grâce à un ingénieux dispositif de montée et de descente) à travers les régions inexplorées de l’Afrique équatoriale, démontre déjà l’immense supériorité de l’aérostat sur tous les autres modes de locomotion terrestres et aquatiques, s’embourbant, se tamponnant, sombrant à qui mieux mieux. Et il a déjà raison des indigènes hostiles, des déserts calcinés par un soleil implacable, des fleuves et chutes infranchissables, des lacs infestés d’hippopotames et de crocodiles.
C’est au cours de ce passionnant récit de découvertes que l’auteur met dans la bouche de l’intrépide Dr Fergusson ces paroles mémorables et tristes suscitées par un spectacle repoussant de carnage contemplé de la nacelle du ballon: «Si les grands capitaines pouvaient dominer ainsi le théâtre de leurs exploits, ils finiraient peut-être par perdre le goût du sang et des conquêtes!»
Un quart de siècle plus tard, en passant par une évasion mouvementée en ballon (L’Ile mystérieuse, 1875) et un saut en montgolfière de la comète Gallia dans l’atmosphère terrestre (Hector Servadac, 1877), en 1886 il fait encore sensation avec son nouveau roman prophétique et symbolique: Robur le Conquérant, le triomphe du principe du plus lourd que l’air et dans lequel il décrit le magnifique et quasi parfait navire aérien de l’avenir, le super-hélicoptère Albatros, mûà l’électricité que l’ingénieur Robur emmagasine dans des accumulateurs de confection secrète, après l’avoir soustraite à l’air ambiant. N’insistons pas sur la description détaillée de cet appareil mirifique et sur le tour du globe involontaire et fantasmagorique que Robur impose à ses passagers récalcitrants, partisans indéracinables du plus léger que l’air (ballons sphériques et dirigeables) et arrivons enfin là où nous voulions arriver: la guerre dans les airs.
Rapprochons quelques images: Quelle frappante analogie entre le bombardement aérien d’une farouche tribu du Dahomey (s’apprêtant à un sauvage holocauste de prisonniers de guerre) par l’aéronef Albatros au moyen de cartouches de dynamite et d’un petit canon installéà son bord lançant des boites à mitraille et les dessins de témoins oculaires ou les photos que publiait naguère la presse illustrée représentant des avions de bombardement fonçant comme des éperviers et semant la terreur dans les rangs de leurs adversaires terrestres et hors d’état de se défendre avec efficacité.
Cette prévision de Jules Verne d’événements aussi atroces prouve une fois de plus que le romancier était prophète eu toutes choses et s’il a prévu des inventions aussi charmantes qu’inoffensives telle la correspondance par phonogrammes (Les Tribulations d’un Chinois en Chine, 1879), il a hélas vu non moins juste quand il s’agissait des inventions diaboliques de notre ère éclairée.
Dans Les 500 Millions de la Bégum (1879) il décrit par avance un canon gigantesque lançant des obus chargés d’acide carbonique liquide: «La chute détermine l’explosion de l’enveloppe et le retour du liquide à l’état gazeux. Conséquence: un froid d’environ cent degrés au-dessous de zéro dans toute la zone avoisinante, en même temps mélange d’un énorme volume de gaz acide carbonique à l’air ambiant. Tout être vivant qui se trouve dans un rayon de trente mètres du centre d’explosion est en même temps congelé et asphyxié...» En 1935, l’ingénieur Jacobson démontrait cependant que Jules Verne avait surévalué l’action de son projectile (Je sais tout, décembre 1935).
L’Etonnante Aventure de la Mission Barsac
Dans l’Etonnante Aventure de la Mission Barsac (ouvrage posthume paru d’abord en 1914 en feuilleton au Matin, puis en volume chez Hachette en 1919) il décrit des guêpes: torpilles aériennes mues à l’aide d’hélices suspensives et propulsives, remplies de mitraille et conduites par la télémécanique là où l’on désire les faire délester leur charge mortelle; dans ce même roman, sombre et cruel, il décrit des avions qui décollent en hélicoptères et se transforment ensuite graduellement en planeurs. Leur vitesse: 400 km à l’heure. Leur rayon d’action: 5000 km sans ravitaillement. Leur moteur est mû par l’air à l’état liquide.
Rappelons encore l’avertissement solennel qu’adresse Robur à la foule des spectateurs enthousiasmés à l’issue du duel Go Ahead-Albatros, paroles qui témoignent du peu d’illusion qu’il se faisait (et que Jules Verne se faisait) des abus qui accompagneraient la conquête des couches atmosphériques, «cette Icarie aérienne que des milliers d’Icariens peupleront un jour!» Cette harangue de Robur constitue peut-être le plus saisissant exemple du don prophétique de l’auteur. En voici les phrases finales, les plus significatives:
«Citoyens des Etats-Unis, dit-il, mon expérience est faite; mais mon avis est dès à présent qu’il ne faut rien prématurer, pas même le progrès. La science ne doit pas devancer les mœurs. Ce sont des évolutions, non des révolutions qu’il convient de faire. En un mot, il faut n’arriver qu’à son heure. J’arriverais trop tôt aujourd’hui pour avoir raison des intérêts contradictoires et divisés. Les nations ne sont pas encore mûres pour l’union.
«Je pars donc, et j’emporte mon secret avec moi. Mais il ne sera pas perdu pour l’humanité. II lui appartiendra le jour où elle sera assez instruite pour en tirer profit et assez sage pour n’en jamais abuser. Salut, citoyens des Etats-Unis, salut!»
Et de toute évidence l’admirable invention est en effet venue trop tôt car à côté de signalés services rendus par les avions pour le transport rapide des voyageurs, du fret ou de la poste, pour les explorations et les sauvetages polaires, pour la police contre des brigands et des gangsters, pour le transport rapide des malades ou blessés en danger de mort, etc., nous constatons l’abus effarant dont la grandiose invention est sujette par le bombardement à l’aide de bombes à mitraille, de torpilles ou de bombes chargées de gaz asphyxiants: les plus avancés de nos savants ne méditèrent-ils pas plus tard de charger leurs bombes des microbes du typhus, de la peste, du choléra et de la fièvre jaune?
De cette façon, l’homme, si fier d’autre part de ses conquêtes humanitaires et salutaires, se dégrade au-dessous de l’animalité la plus abjecte et la plus apte à susciter un immense et juste dégoût pour des soldats survolant une population paisible et inoffensive et semant (souvent la nuit pour éviter autant que possible le feu de l’artillerie anti-aérienne) la mort par l’incendie, l’explosion, l’asphyxie et prochainement la maladie parmi les citadins et villageois, des enfants, des femmes. des vieillards n’ayant pu trouver nulle part un abri sûr contre ces vautours à formes humaines qui sont nos modernes chevaliers de l’air.
Jules Verne est mort bien avant les malheurs de la Grande Guerre. S’il eût pu voir tout cela il eût été assurément très, très affligé en voyant ses secrètes appréhensions réalisées si vite et si complètement; il regretterait aussi d’avoir créé, ne fût-ce que par la pensée, des appareils volants au demeurant si admirables tels que l’Albatros et l’Epouvante et d’avoir poussé involontairement à leurs expériences des chercheurs comme Charles Richet et Santos-Dumont, de même qu’Alfred Nobel, ce savant chimiste si pacifique entre tous, doit avoir amèrement regretté par moments d’avoir inventé, la dynamite, cause de tant de bien... et de mal.
Article copié sur "La France pittoresque"
Plaidoyer pour le respect du repos dominical au début du XXe siècle
D’après «Les Annales politiques et littéraires», paru en 1904
S’insurgeant en 1904 contre les entorses faites au repos dominical par d’avides commerçants, le directeur des Annales politiques et littéraires nous livre un vibrant et piquant plaidoyer pour le respect de cette trop courte période de quiétude et de béatitude, mais encourage cependant vivement l’ouverture des lieux de distraction et d’instruction
Il est certaines questions qui reviennent sur l’eau avec une régularité qu’aucun échec ne décourage, écrit en mars 1904, sous le pseudonyme du Bonhomme Chrysale, Adolphe Brisson. On les agite passionnément alors que les arbres bourgeonnent, et personne n’y pense plus, l’été venu. Le repos dominical est une de celles-là. Et, tandis que le printemps jette, dans l’air, ses effluves embaumés et que, dans les esprits, passent des visions de verdures, de lilas en fleurs, d’herbes fraîches et de renouveau, les petits boutiquiers, vaguement attendris, songent au jour du Seigneur.
«Si on essayait, tout de même, de fermer boutique le dimanche!» pense tel ou tel brave commerçant. Et, comme la Perrette du Pot au Lait, il échafaude cent projets charmants: on donnerait campos à Jules et à Emile, braves employés qui triment dur avec lui six jours durant; en compagnie de la patronne, son épouse, on s’offrirait une belle promenade en vélo dans les bois de Meudon, qui ferait oublier toutes les misères de la semaine et rendrait du courage pour les jours suivants.
La tentative est ébauchée timidement, un dimanche, puis deux, puis trois; mais, pendant cette heureuse école buissonnière, le rival d’en face, ce coquin de Painbois,- qui se fiche pas mal des fêtes carillonnées, et, selon sa pittoresque expression, «s’assoit sur le dimanche», - Painbois profite traîtreusement de l’absence de l’ennemi pour lui jouer des tours pendables: il fait mille gracieusetés à la clientèle pour la chiper à son collègue, dresse avec soin l’étalage, baisse ses prix en manière de gentillesse, - c’est sa façon de célébrer le saint jour, - et, cependant, double le sou du franc, afin de mettre en joie l’âme des cuisinières.
Et quand, le lundi, les promeneurs: patron, patronne et garçons, reprennent leur tablier et leurs fonctions respectives, ils s’aperçoivent, avec douleur, que Mlle Adèle, une si bonne cliente, qui n’a pas sa pareille pour laisser filer les provisions et faire enfler les notes, et la petite dame du quatrième, qui paye si régulièrement, et bien d’autres encore, entrent chez Painbois le sourire aux lèvres et détournent leurs regards en passant devant leur ancien fournisseur, malgré les airs empressés de Jules ou d’Emile.
Maudite, fatale concurrence! D’un commun accord, on renonce aux réjouissances du dimanche. C’est trop vexant, n’est-ce pas? De laisser Painbois tondre la clientèle à lui tout seul, pendant que, bêtement et sans profit, on se pousse de l’agrément à Viroflay ou à Meudon. Et voilà comment, peu à peu, les petits commerçants sacrifient ce doux et bienfaisant jour de repos et puisent, dans l’aridité d’un travail sans trêve, le mécontentement de la vie et de son prochain. Pour se venger de leur dépendance, ils éprouvent le besoin immodéré - à titre de revanche - de s’enrichir vite, très vite, par n’importe quels moyens et comme pour échapper plus tôt à l’esclavage qui les rive à leur comptoir trois cent soixante-cinq jours par an.
Il me semble, à moi, écrit Brisson, que rien n’est plus moral et moralisateur que le dimanche, le dimanche vénérable et traditionnel des bonnes gens d’autrefois, pendant lequel on se sentait son maître, qu’on honorait ingénument en mettant son plus beau chapeau à fleurs ou sa redingote neuve, et qui donnait le sentiment qu’une fois par semaine on était réellement quelqu’un dans la société.
Il fallait voir avec quelle fierté deux petits boutiquiers s’abordaient à la promenade, ayant au bras «leur dame» richement nippée, tandis que leurs petites «demoiselles» marchaient triomphalement devant. C’est pour eux que la langue française s’est enrichie de cette joviale locution: «Etre endimanché», qu’on prend, parfois, en ridicule et qui me semble touchante par le plaisir naïf et orgueilleux qu’elle exprime chez des humbles, plus accoutumés au travail qu’aux manifestations de l’élégance.
Henri Lavedan, au cours d’un de ses exquis dialogues, place, dans la bouche d’un certain Fouilleau, la poésie confuse de ces êtres simples, pénétrés de la grandeur du dimanche et enivrés par les bouffées de liberté qui leur montent au nez. Fouilleau est en promenade sentimentale au bord de la Seine, avec sa promise. Leur conversation est tendre, encore qu’embarrassée. Victoire, après maints soupirs et gentillesses, confesse «qu’elle est ben aise», et Fouilleau, plein de civilité, répond galamment, le regard noyé: «Moi de même, allez! Les bateaux qui font la fumée, l’eau qui coule, et l’petit moineau su’ le crottin... Nous deux qui sont là... avec nos cœurs... Dommage que l’dimanche ça ne dure qu’un jour! Parce que l’dimanche c’est quéqu’chose d’à part, un jour espécial... Un jour... comme qui dirait l’colonel de la semaine, quoi!»
Nous avons de moins en moins de Fouilleau pour en savourer la béatitude. La concurrence est telle, dans le petit commerce, et le désir de monter sur le dos du voisin si ardent, qu’on oublie la trêve sacrée du dimanche ou, plutôt, on s’en moque. Dans sa sagesse, l’Eglise, jadis, l’imposait; le bon sens, aujourd’hui, devrait la retenir.
Je me souviens de l’étrange impression que je ressentis, il y a quelques années, en traversant, un dimanche, la petite ville de Leyden, poursuit Brisson. Il y flottait une atmosphère de recueillement qui s’échappait des volets clos de ses boutiques, de ses rues silencieuses et des cloches lointaines de ses églises; et la ville eût semblé abandonnée si, de toutes les fenêtres, les fleurs qui s’échappaient, joyeuses et éclatantes, n’eussent témoigné que la ville n’était point morte, mais seulement doucement endormie.
Lorsque je parvins aux jardins publics qui serpentent le long des canaux et leur font un délicieux encadrement de verdure et de fleurs, je fus stupéfait de la vie qui s’y trouvait répandue. Le contraste était saisissant. Des pères de famille, l’air glorieux et épanoui, poussaient des petites voitures chargées de bébés; des mères attentives surveillaient la kyrielle d’enfants qui s’ébattaient loin d’elles ou s’accrochaient à leurs jupes; des jeunes gens et des jeunes filles cheminaient par couple, tandis que des vieux, aux coiffures nationales, chauffaient leurs rhumatismes au soleil; et le bonheur faisait rayonner ces placides visages hollandais. On eût pu intituler ce tableau champêtre: le Plaisir du Repos, ou, simplement: Kermesse du Dimanche.
Dans la ville hollandaise, on ne redoute pas, apparemment, la concurrence ou, du moins, on est plus respectueux du saint jour: le commerce, sans exception, est interdit. Dieu me garde de souhaiter que nous introduisions, chez nous, ces affreux dimanches anglais, où la vie entière semble suspendue par quelque fatalité maussade; où l’on considère comme crime de pousser une queue de billard, de chanter autre chose que des psaumes, de visiter un musée, d’aller simplement au spectacle, et où l’on qualifie de maisons de désordre les lieux paisibles consacrés à une honnête distraction.
Je voudrais, au contraire, qu’on tolérât largement tout ce qui peut augmenter le plaisir du dimanche, et ne verrais aucun inconvénient à ce qu’il y eût spécialement, pour le peuple, des théâtres, concerts, réunions, associations, conférences, musées, promenades, institués tout exprès pour le divertir et l’instruire.
L’idée, par exemple, de fermer un musée le dimanche, comme à Londres, sous le prétexte que les gardiens seraient privés de leur repos, est une simple aberration, car on peut assurer, aux travailleurs d’une catégorie spéciale comme ceux-là, un dimanche sur deux, alterné avec un jour de congé dans la semaine; mais je ne serais pas fâché qu’une bonne loi, avec de sévères amendes à la clé, vînt obliger les boutiquiers, ouvriers, petits et grands marchands, - et tous ceux qui ne contribuent d’aucune sorte à l’amélioration morale ou esthétique du dimanche, - à fermer impitoyablement leurs magasins.
Comme disait judicieusement Fouilleau: «L’dimanche, c’est quéqu’chose d’à part, un jour espécial... Un jour... comme qui dirait l’colonel de la semaine!» Voilà ce que, d’un bout de la France à l’autre, je souhaiterais que l’on n’oubliât pas, quitte à le rappeler aux mémoires trop courtes par des arguments... frappants.
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt mars 1720: Un cousin du Régent assassine un spéculateur avant d'être condamnéàêtre roué vif. Dans la dèche, le comte de Horn se fait voleur et assassin, croyant ne rien risquer grâce à sa parenté. Mauvais calcul!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Est-il juste pour un aristocrate cousin du Régent d'être dans la dèche, alors que des roturiers spéculant avec les actions de la Compagnie d'Occident, fondée par le banquier John Law, sont pleins aux as? Est-il juste qu'il ne puisse pas se payer de Rolex? Non! C'est ce que se dit le comte de Horn, un jeune aristocrate flamand de 22 ans arrivéà Paris depuis peu. Le 20 mars 1720, il entreprend donc de voler un de ces riches boursicoteurs. Avec son complice Laurent de Mille, il entraîne sa victime dans une chambre du cabaret de l'Épée de bois, rue Quincampoix, à Paris. Une troisième canaille répondant au nom de Lestang fait le guet sous la fenêtre, rue de Venise.
Dès que le spéculateur s'assoit, le comte passe derrière lui et lui entortille la tête avec une serviette. "T'as pas l'air d'un pingouin, maintenant?" lui demande-t-il... Sans attendre la réponse, les deux hommes lui portent alors dix coups de poignard. À cet instant, la porte s'ouvre sur un valet qui pousse un hurlement de terreur. Les deux meurtriers s'enfuient précipitamment par la fenêtre. Selon une première version, le comte se tord la cheville en atterrissant au sol. D'où son arrestation immédiate, celle de Mille intervenant quelques minutes plus tard sur le marché des Innocents. Selon une deuxième version, le comte aurait réussi à s'échapper sans mal, mais se serait rendu de lui-même chez le commissaire Regnard de la rue Saint-Martin afin de déposer une plainte pour une tentative d'assassinat contre sa personne! Très astucieux, malheureusement, trop de témoignages l'accablent. Il est donc conduit en prison.
Folie furieuse… Comment un jeune comte apparenté aux plus grandes familles d'Europe a-t-il pu emprunter les chemins du crime? "Qu'il est vilain!" s'exclame Stéphane Bern. Le comte de Horn avait débarquéà Paris, quelques mois auparavant, avec déjà la réputation de posséder un grain de folie furieuse. C'est un jeune homme de belle prestance dont les "yeux ardents" plaisent à la gent féminine. Il enchaîne les conquêtes avec la cadence d'un Johnny au mieux de sa forme. Il faut avouer qu'il n'est pas très regardant sur la marchandise: ribaudes, servantes, épouse d'un ex-président, toutes lui conviennent. Indubitablement, le plus beau fleuron de son tableau de chasse est la comtesse de Parabère. Très jeune, très belle et dévergondée à souhait, c'est la maîtresse préférée du Régent, à qui elle organise d'amusantes orgies au Palais-Royal.
Le comte de Horn loge à l'hôtel de Flandre, rue Dauphine. Son frère lui verse une forte pension, mais le jeune homme la perd rapidement au jeu de la foire de Saint-Germain. C'est alors qu'au début de l'année 1720 deux coquins de ses fréquentations, le Piémontais Laurent de Mille et un certain Lestang, fils d'un banquier flamand, lui proposent de dévaliser un Juif, nommé Jean Lacroix, qui s'est enrichi en spéculant avec les actions de la Compagnie d'Occident de John Law. Il a la réputation de se balader avec les poches bourrées de pognon. Pourquoi tant d'argent pour ce Juif et rien pour eux? Les deux compères parviennent à convaincre le comte de s'associer à eux pour le dépouiller.
Honneur terni… L'arrestation du comte de Horn fait l'effet d'un coup de canon dans le Paris aristocratique. Surtout qu'il est condamné avec son complice Mille (Lestang, lui, ayant pu s'échapper de France) au supplice de la roue. Émoi et scandale, car, en France, tout aristocrate condamnéà mort a l'heureux privilège d'être décapité. Le supplice de la roue est réservé au manant. Si Horn devait être roué, l'honneur de sa parenté s'en trouverait terni jusqu'à la quatrième génération. Elle devrait également renoncer aux honneurs et aux fonctions lucratives.
Dès le 21 mars, une délégation familiale se précipite au Palais-Royal pour supplier le Régent de commuer la sentence en réclusion à perpétuité. Mais celui-ci reste inflexible. Quand on lui fait remarquer qu'il a "l'honneur d'être parent avec le comte de Horn", il aurait répondu: "Quand j'ai du mauvais sang, je me le fais tirer." Une réponse apocryphe, semble-t-il. Néanmoins, le Régent consent à remplacer la roue par la hache du bourreau, par égard pour la famille. C'est un moindre mal. Le lendemain, il répète sa promesse à sa maîtresse la comtesse de Parabère, et même au duc de Saint-Simon, le célèbre mémorialiste. Il propose également de dresser l'échafaud à l'abri du public dans le cloître de la Conciergerie où le comte est gardé prisonnier.
Le 23 mars, le bourreau Charles Sanson est abordé dans un parc par une jeune femme voilée. Avec ardeur, elle plaide la cause du comte de Horn, suppliant Charles de le laisser s'enfuir. Devant son refus poli, elle finit par montrer son visage au bourreau, qui reconnaît avec stupéfaction la maîtresse du Régent, la sublime comtesse de Parabère. Mais rien n'y fait, pas même un rouleau de cent louis qu'elle tente de lui glisser dans la main. Même si elle offrait son corps charmant pour qu'il lui fasse subir quelques petits supplices charnels de son cru, le pauvre Samson ne pourrait rien faire pour elle. La seule concession qu'il lui accorde, c'est de ne pas intervenir si un commando essayait de délivrer le prisonnier.
Étranglement préalable… Le mardi 26 mars 1720, une nouvelle terrible se répand dans Paris en début d'après-midi: le comte de Horn et son complice Mille ont été torturés, puis soumis au supplice infamant de la roue en place de Grève, le matin même, en dépit de la promesse du Régent. Celui-ci a trahi sa parole. Ce n'est pas pour rien qu'il est surnommé le Roué. Les deux suppliciés ont donc été attachés sur une grande croix en forme de X pour que le bourreau et ses aides puissent leur briser méthodiquement les quatre membres. Habituellement, le bourreau reçoit la consigne d'étrangler au préalable le condamné pour lui éviter de trop grandes souffrances. Mais pas pour Horn. La tradition familiale rapporte que Sanson l'aurait étranglé de sa propre initiative. Monsieur le bourreau est bien bon. Quoi qu'il en soit, une fois ses membres brisés, le jeune comte, qui ressemble désormais à une marionnette désarticulée, a été accroché sur une roue, bras et jambes repliés sous lui, puis exposéà la curiosité publique. De même pour son complice.
En apprenant la trahison du Régent, la famille se précipite place de Grève pour récupérer le corps de son parent. Pas facile à transporter. Le marquis de Créquy se retrouve avec une jambe qui ne tient plus que par quelques lanières de peau sanglante. Maigre consolation pour les proches du comte: la trahison et la cruauté du Régent les ont absous de toute infamie. Ils continueront à bénéficier des largesses de tous les rois d'Europe.
© Le Point.fr - Publié le 20/03/2012 à 00:01 - Modifié le 20/03/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du vingt mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/20/29477665.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service a de drôles et bonnes idées aujourd'hui... Alors mesdames, on vous attend...
Ben pour la zique de ce premier jour de printemps… on va s’écouter Duane Allman et Eric Clapton en 1970 dans une partie des œuvres de leur duo… Alors écoutons car ça va nous donner un rude coup de jeune et nous en avons bien besoin pour nous remettre de l’hiver passé… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=9u_HmIg6V4M
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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A l'école de Toto, le cours du jour est axé sur tout qui se coupe, on commence par des parts de tartes, puis tout ce qui coupe en tranches. Et l'institutrice questionne ses élèves:
- Une tranche de pain, propose Julie
- Bien
- Une tranche d'ananas, propose Jeannot
- Bien
- Une tranche de jambon, propose un autre élève
- Très bien
Puis vient Toto, le meilleur qui lui propose...
- Une tranche de bougie
L'institutrice ne voyant pas très bien pourquoi, Toto lui explique:
- Mais oui Mademoiselle, hier j'ai entendu papa dire à la bonne: "Eteins la bougie....qu'on s'en paye une tranche... !"
Une femme se promène sur une plage et bute sur une vieille lampe.
Elle se penche pour la prendre, la frotte et paf! Un génie apparaît.
La femme, étonnée, lui demande alors si elle pourra faire les trois vœux classiques.
- Non, répond le génie, accorder trois vœux, en ces temps-ci, c'est très, très difficile; il y a l'inflation, le chômage qui n'arrête pas de croître, les salaires minables, la situation politique, le prix élevé du pétrole; donc, tout ce que je pourrai concéder, ce sera un seul et unique vœu. Alors dis-moi, que désires-tu?
La femme répond:
- La paix au Moyen Orient.
- Quoi? dit le génie, ébahi.
- Tu vois cette carte, dit la femme, bon, ben je veux que dans ces pays-là, les gens arrêtent de se taper dessus à tout bout de champ.
Le génie regarde la carte et dit:
- Mais ça fait des lustres qu'il y a la guerre là-bas. Je fais du bon boulot, mais quand même. Pas au point de pouvoir exaucer ce genre de vœu. Demande-moi quelque chose de plus simple.
La femme réfléchit un instant et déclare:
- D'accord! Pour être honnête, je n'ai jamais réussi à trouver l'homme idéal. Alors je veux un homme qui soit beau, fort, cultivé, intelligent, attentionné et drôle, qui aime cuisiner et faire le ménage, qui soit une bête au lit, qui s'entende avec ma famille, qui ne passe pas toute la journée à regarder du sport à la télé et qui me soit fidèle à vie.
Le génie laisse échapper un profond soupir:
- Allez, redonne moi cette putain de carte du Moyen Orient...
Une brave dame, un peu simplette, disons-le! Arrive affolée, en salle d'attente, chez son gynéco. 14 personnes y sont déjà assises... Morte de trouille, lorsque la porte de cette dernière s'ouvrit, laissant apparaître l'Homme en blouse blanche, elle se lève brusquement, soulève sa jupe, descend un énorme panty en disant:
- Docteur, Docteur, s'il vous plaît! Regardez ce que j'ai là! C'est grave, dites-moi, est-ce grave, Docteur?
Les yeux de ce Mr roulent éberlués.
- Attendez, je vais chercher mon collègue!
Il revient, accompagné d'un second Mr en blouse blanche, tout aussi éberlué que lui.
- Dites, Docteurs! C'est quoi, s'il vous plaît, je n'ai pas le temps d'attendre!
- Pas d'affolement, brave dame, nous allons toquer au Médecin. Nous, nous se sommes que les peintres!
C’est un clochard dans la rue, complètement bourré, qui croise une petite fille en larme dans la rue:
- Bah alors la petiote, qu’est ce qui t’arrive?
- Ma mère elle était avec moi au huitième étage et elle a sauté, maintenant elle est au ciel!
- Oooooh! Sacré rebond!
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C'est vendredi... le réveille-matin la dernière fois de la semaine à commis son crime de lèse travailleur... Et encore pour aujourd'hui, même si on est au printemps, sitôt sa sonnerie entendue que c'est déjà le branle-bas de combat... salle de bain occupées, préparer le café, la tartine, café brûlant bu à moitié sur le pouce et encore la course pour aller sur le lieu de travail pour le dernier jour de la semaine, avec les divers moyens de transport... et dire que pour le soir le trajet se fera en sens inverse avec comme soulagement que c'est le week-end... Malgré le redoux, en ces jours de fin d'hiver, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...