«À la Sainte Euphrasie, c'est le printemps alors on s'extasie.»
«Pas d'hirondelle à la Saint-Fidèle et les haridelles deviennent des modèles.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et le beau temps bien accroché par endroit s'est dégradé dans d'autres le mois d'avril a parfois ses sautes d'humeur et se perturbe, la semaine active se termine ce soir et le week-end commencera... Avec les températures clémentes les bourgeons ont éclatés par chez nous, la verdure s'installe sur les arbres qui retrouvent leurs parures printanière, l'herbe pousse et le jaune des fleurs des pissenlits met de la joie sur la terre...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 9° et ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, poursuite de conditions bien ensoleillées. Arrivée de quelques voiles d'altitude dans l'après-midi et développement de cumulus inoffensifs en montagne. Ambiance printanière et températures très douces en plaine comme sur les hauteurs.
Températures prévues pour vendredi: minimales 3 à 10°à basse altitude selon les régions, maximales 20 à 22°, jusqu'à 25° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: 1 à 3°à l'aube puis 17 à 18° l'après-midi. En montagne: 5 puis 10°à 2000 m, -2 puis 0°à 3000 m.
Vents locaux à basse altitude mais faibles. Vent d'ouest faible à modéré en moyenne et haute montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps est au jaune par endroits et se dégrade dans d'autres... eh oui c'est souvent comme ça en avril... avec pour ce jour: en matinée, le ciel de l'ouest de la Bretagne devient bien chargé avec des petites pluies éparses. Ce temps maussade s'étend progressivement en journée vers le Cotentin sous l'action du vent de sud-ouest modéré.
De la Normandie au Centre et à tout le Sud-ouest, la matinée débute sous la grisaille dans une atmosphère bien humide. En journée, les éclaircies percent la couche nuageuse, laissant apparaître le soleil par moment. Le ciel devient plus lumineux sur le Sud-ouest malgré le passage de nuages élevés. Ils seront plus denses et plus nombreux en début d'après-midi sur le nord et le centre du pays en devenant parfois menaçant. Quelques ondées seront alors possibles l'après-midi de la Picardie à l'Ile de France et au Centre.
Sur l'Est du pays et le pourtour méditerranéen, le temps s'annonce clément sous un généreux soleil après quelques nuages matinaux sur la Côte d'Azur. Toutefois, en cours d'après-midi, des nuages élevés s'annonceront de plus en plus nombreux par l'ouest, de la Champagne à l'Auvergne et jusqu'au Languedoc-Roussillon.
En fin de journée, des développements orageux isolés se signaleront d'une part entre Champagne et Bourgogne et d'autre part de la Vendée au Pays Basque.
Les températures minimales varient entre 4 et 8 degrés sur le nord et l'est du pays, 8 à 11 sur l'ouest, 10 à 14 au bord de la Méditerranée. Les maximales varient de 15 à 20 degrés sur le nord-ouest du pays, des côtes de Manche au Poitou, 20 à 23 degrés ailleurs, jusqu'à localement 25 dans le Sud-ouest et 27 en moyenne vallée du Rhône...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 35°à 36°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 31°à 38° en Guadeloupe; brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 33°; Polynésie française, nuageux à très nuageux, quelques éclaircies avec des températures de 30°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircie avec des températures de 29° aux Marquises; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 5°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:31 et le coucher du soleil se fera à 20:32 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 2007: Le mercure culminait à 26,9°à Kleine-Brogel en province du Limbourg soit plus de 10° au-dessus de la normale saisonnière en Campine.
En 1987: Il faisait très doux sur le pays, on relevait sous abri 23,8°à Middelkerke et 24,5°à Anvers.
En 1978: Ce jour termine une série de 10 jours durant lesquels des chutes de neige étaient observés en haute Belgique engendrant une épaisseur de 30 cm au Mont-Rigi.
En 1976: La journée fut glaciale. Les maxima observés sous abri ne dépassaient pas 4,4°à Virton, 1,7°à Saint-Hubert et 0° au Mont-Rigi.
En 1903: Une tornade causait quelques dégâts dans la région de Tongres.
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-quatre avril c’est la Journée Mondiale des animaux dans les laboratoires
http://www.journee-mondiale.com/328/journee-mondiale-des-animaux-dans-les-laboratoires.htm
Le vingt-quatre avril c’est la Fashion Revolution Day
http://www.journee-mondiale.com/384/fashion--revolution-day.htm
Les expressions françaises décortiquées
Être né coiffé
Avoir de la chance
Origine
Au Moyen Âge, le mot coiffe a tout d'abord désigné la partie d'une cotte de mailles qui recouvrait la tête d'un soldat. Ce n'est que par la suite qu'il a désigné un bonnet masculin puis, plus tard encore, différents couvre-chefs.
Au XVIe siècle, parmi d'autres, il avait aussi une acception particulière, puisqu'il désignait ce fragment de membrane fœtale qui peut parfois recouvrir la tête du nouveau-né au moment de son expulsion.
Or, une croyance datant de bien avant cette époque (elle remonterait même à l'Antiquité) voulait qu'un enfant qui naissait ainsi était protégé du mauvais sort.
Par conséquent, suivant cette superstition, celui qui était né avec une coiffe, donc coiffé, était quelqu'un de chanceux. L'expression est attestée en 1549.
Et par extension, elle signifie aussi «être heureux» puisque celui qui a de la chance n'a normalement aucune raison d'être malheureux.
Apparemment, dans une partie de l'Asie, être né coiffé est aussi un bon présage.
En effet, dans D'un nom à l'autre en Asie du Sud-Est, Josiane Massard-Vincent et Simonne Pauwels écrivent:
«Si l'enfant est né coiffé, il sera nommé Turban/Coiffe, sapu/sapu'. La coiffe est perçue comme un bon présage, l'enfant coiffé deviendra un homme courageux et riche; il aura un pouvoir sur les récoltes, à moins qu'il ne soit doté d'une vue particulièrement perçante puisqu'il pourra voir les bombo, les esprits des morts et d'autres entités invisibles au commun des mortels.»
Mais cette coiffe a décidément bien des conséquences sur la vie de la personne puisqu'au fil des lectures on trouve des affirmations comme «Le loup-garou est en effet bien souvent un enfant né coiffé» ou bien «La croyance veut aussi qu'un enfant qui est né coiffé mourra de mort violente».
Exemple
«Paul Jove, qui fut à la fois médecin et évêque en Italie, au XVIe siècle, raconte que si Ferdinand Duval a toujours été heureux dans le courant de sa vie, c'est parce qu'il était né coiffé.»
«Le fait qu'il soit né coiffé est, pour lui, un élément biographique important, puisqu'il croyait être, pour cette raison, un enfant chéri de la fortune tout au moins jusqu'au moment où, à l'âge de dix- sept ans, il avait attrapé une blennorragie.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de Nos Plus Grands Auteurs
Parmi les grands poètes français dont on apprit par cœur les octosyllabes et autres alexandrins alors que nous n’étions encore que des marmots naïfs et innocents, certains d’entre eux nous ont été présentés comme étant globalement des louangeurs de la nature, de l’amour, de la mort ou du temps qui passe. Une poésie sage et belle narrant avec verve au mieux quelques morales, sinon d’élégantes esquisses du monde…
Mais nos professeurs ont omis une petite catégorie plus discrète, moins vantée, et qui pourtant fut loin d’être délaissée par nos plus grands auteurs : la poésie érotique, libertine, scabreuse…
Alors pour combler ce vide culturel, réparer cette absence de nos manuels scolaires, et pour le plaisir surtout, voici quelques poètes parmi les plus célèbres et leurs poèmes parmi les plus licencieux…
«A Mademoiselle Alice Ozy» de Victor Hugo
L’auteur de «Demain dès l’aube» a écrit ces quelques vers pour une actrice célèbre de son époque, Alice Ozy, qui voulait des vers écrits pour elle par l’auteur. Bien que ce ne soit pas la plus belle représentation du génie de cet immense poète, ce quatrain est teinté d’esprit et d’une gentille lubricité!
Platon disait, à l’heure où le couchant pâlit:
- Dieux du ciel, montrez-moi Vénus sortant de l’onde!
Moi, je dis, le cœur plein d’une ardeur profonde:
- Madame, montrez-moi Vénus entrant au lit!
«Sanguine» de Jacques Prévert
Sans mot cru ni description scabreuse, la puissance érotique de ce poème paru dans le recueil «Spectacle», repose dans l’ambiance et les images parfaitement décrites en quelques mots à peine. La femme est comparée à une orange sanguine, c’est-à-dire un fruit rouge, juteux et presque animal avec la référence au sang.
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
Et tout l’orage heureux de ton corps amoureux
Au beau milieu de l’ombre
A éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
N’a pas fait plus de bruit
Qu’une écorce d’orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
Ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
Joli fruit
La pointe de ton sein
A tracé une nouvelle ligne de chance
Dans le creux de ma main
Sanguine
Joli fruit
Soleil de nuit.
La France pittoresque
Xylella Fastidiosa: chronique d’un désastre annoncé pour les oléiculteurs corses
Source: Corse Net Infos
Déjà détectée en Italie, la bactérie Xylella Fastidiosa, «tueuse d’oliviers», inquiète les agriculteurs corses et notamment les producteurs d’olives, l’arbre étant en effet directement touché par cette bactérie transmise par les insectes
Le paysage est gris argent à l’infini. Une oliveraie géante s’étale sur tout le talon de la botte italienne, le Salento coincé entre deux mers, l’Adriatique et la Ionienne, à l’extrême Sud-Est des Pouilles. Dans cette ancienne colonie de ce qu’Ovide appelait «La Grande Grèce», qui englobe la province de Lecce et une partie de celles de Brindisi et de Tarente, l’olivier est la culture nourricière et millénaire, le patrimoine inestimable et chéri, légué par les ancêtres grecs dont le parler antique subsiste encore dans certains villages. Il est, pour tous les habitants, l’arbre de vie qui plonge ses racines dans le passé pour assurer le présent et conforter l’avenir.
Une culture, un patrimoine, un paysage et un avenir, aujourd’hui, frappés d’interdit, menacés d’anéantissement par une simple bactérie venue d’ailleurs, portant avec elle le désespoir, la destruction et la mort. Un plant de café, importé du Costa-Rica et infecté par la xylella fastidiosa, contamine la cicadelle locale, un insecte qui pullule dans les Pouilles, comme en Corse. L’insecte contaminé devient une arme de destruction massive et infecte 30 000 hectares d’oliviers qu’elle condamne sans appel puisqu’à ce jour, aucun antidote, aucun traitement n’existe pour éradiquer le fléau. Pourtant, cela fait, plus d’un siècle que les scientifiques s’y emploient en vain!
Les vignobles dévastés
La xylella fastidiosa n’est pas une maladie nouvelle! Elle apparaît, pour la première fois en 1882, dans le Sud de la Californie, près de Los Angeles, où elle attaque la vigne et dévaste les vignobles. Transmise déjà par la cicadelle, elle produit un gel qui empêche l’eau de circuler dans les tissus végétaux, provoquant, ainsi, leur dessèchement. Appelée «maladie de Pierce», du nom du professeur qui l’étudie, l’épidémie gagne, au début des années 1930, le Nord de la Californie et ravage La Napa Valley, une des régions viticoles les plus importantes et les plus prestigieuses des Etats-Unis.
Comme il s’avère impossible d’éliminer cet agent pathogène, les viticulteurs américains apprennent à vivre avec! Dès les années 70, la xylella infecte mortellement d’autres plantes et cause des maladies appelées la «phoney disease» pour les pêchers ou le «leaf scorch» pour le laurier-rose et les plantes ornementales, et se propage dans 27 Etats américains. Elle atteint l’Amérique du Sud où elle touche le café au Costa-Rica, les agrumes au Brésil et en Argentine. En 2012, plus de 60% des orangers et deux millions de citronniers de la région de Sao Paulo sont infectés. Les mandariniers, eux, résistent à la bactérie. Nul ne sait pourquoi!
Trop d’incertitudes
Il faudra plus d’un siècle aux scientifiques pour réussir à isoler la cellule de la xylella et à l’étudier, elle leur donne tellement de fil à retordre qu’ils l’affublent de l’adjectif «fastidiosa», la fastidieuse! Les 200 chercheurs, réunis en symposium (en octobre 2014) à Gallipoli, espèrent «trouver des idées nouvelles» pour lutter contre la maladie et proposer des solutions à mettre en œuvre. Mais personne ne se fait trop d’illusions, car en dépit des avancées déjà réalisées, trop peu de chercheurs et de laboratoires y travaillent, faute de fonds disponibles! Les crédits alloués sont dérisoires face à l’ampleur de la catastrophe qui s’annonce.
Récolte des olives en Corse au milieu du XXe siècle
Et ce que l’on sait déjà contient plus d’incertitudes que de certitudes! On sait, depuis peu, que l’efficience de la transmission varie selon la plante, l’insecte et le génotype de la bactérie. Plus de 13 espèces d’insectes sont des vecteurs de transmission potentiels. Mais, la propagation de la xylella ne se résume pas à la présence de cicadelles infectées, elle dépend d’une conjonction de facteurs environnementaux, surtout climatiques. «La diffusion exponentielle de la bactérie se fait d’arbre en arbre par de multiples vecteurs et par différents génotypes. La maladie peut toucher toutes les plantes. Elle s’étend, aujourd’hui, jusqu’à Taïwan et menace l’Europe et la Chine. Mais, comme elle change radicalement d’un lieu à un autre, on ne comprend pas pourquoi elle se diffuse ou pas, alors que les conditions climatiques sont similaires», explique le professeur Purcell de l’université de Californie, spécialiste mondial de la xylella.
Un climat propice
«Un climat humide et chaud est plus favorable à la transmission et à l’explosion de l’infection. Plus le temps est chaud, plus la maladie se propage, alors que le froid tend à la limiter. La bactérie peut, déjà, être présente dans un lieu, ne pas s’exprimer et être soudain révélée par une hausse des températures», poursuit H.D. Coletta Filho, responsable des recherches à l’Institut agronomique de Campinas au Brésil. En même temps, l’hiver n’a pas stoppé l’épidémie en Floride! En bref, comme le résume le professeur Domenico Bosco, chercheur au département des sciences de l’agriculture, de la forêt et de l’alimentation à l’université de Turin: «Nul ne peut savoir si la maladie va ou non se développer dans une région, ni quelle plante elle va infecter! Elle peut toucher, dans un endroit, la vigne et, dans un autre, l’olivier!» D’où la complexité de l’incertitude sur les risques éventuels de diffusion et la difficulté de trouver des réponses pour éradiquer ou simplement contenir le fléau.
Peu de réponses
Une incertitude d’autant plus inquiétante que tous les scientifiques présents au symposium ne cachent, ni leur scepticisme, ni leur pessimisme. «La xylella est une bactérie qui fonctionne sur le même mode qu’une bactérie humaine et comporte les mêmes risques de transmission et la même difficulté, voire l’impossibilité, d’obtenir une réponse définitive d’un point de vue scientifique», prévient Marina Bardi, coordinatrice du Comité scientifique international. D’où la nécessité d’évaluer en permanence l’efficacité des mesures prises afin de les réajuster: ce sera le rôle du Comité. Aucun scientifique n’élude le risque de propagation du fléau en Europe, notamment en Corse, en Sardaigne et en Sicile. «C’est évidemment une probabilité comme pour les bactéries humaines, comme pour toute bactérie et toute maladie».
Les herbicides en question
Un collectif d’associations de défense de la santé publique des citoyens pointe du doigt «l’utilisation massive, sans aucun contrôle, des herbicides et pesticides dans l’agriculture locale, qui ont préparé le terrain à l’expansion de la xylella. Les herbicides détruisent les plantes et engendrent un milieu favorable aux bactéries». Un avis que ne partage pas Daniel Sainte-Beuve, responsable des filières végétales auprès de l’ODARC, mandaté pour évaluer la situation dans les Pouilles et le risque potentiel pour la Corse. «C’est un point de vue. Quand les plantes sont affaiblies, les herbicides accentuent, éventuellement, cette faiblesse. Les plantes sont plus facilement attaquées et deviennent plus vulnérables aux pathologies. Cela peut être un facteur favorisant, mais pas un facteur déterminant».
Ce collectif assure que le retour aux pratiques antiques se révèle un bon traitement contre la xylella. «Il se peut que ces pratiques rendent les arbres un peu plus résistants parce qu’ils sont sans doute plus âgés et en bonne condition agronomique, mais ils seront inéluctablement attaqués par la xylella. Peut-être le sont-ils déjà! Peut-être, sur eux, la maladie évolue-t-elle un peu moins vite!», riposte l’expert de l’ODARC.
Des plants transgéniques
Pour tous les scientifiques présents, le seul moyen d’interrompre le cycle de la maladie est d’abattre les arbres atteints et de désinfecter les outils utilisés. Pour éviter la diffusion, les mesures préconisées sont toutes aussi pauvres: du monitoring pour contrôler l’évolution, des interventions pour éradiquer la cicadelle, vecteur de propagation, et la mise en quarantaine des régions sinistrées. Ensuite, que faire sur les zones contaminées? L’Institut agronomique de Campinas teste des «nurseries saines» où les plantes poussent dans des conditions très protégées. Ce qui permettrait de faire chuter le taux d’infection.
Pour d’autres, la survie de l’agriculture passe par les plants transgéniques. «Il faut trouver de nouvelles variétés plus résistantes pour sauver l’agriculture», affirme le professeur Purcell. Une issue, qui selon Daniel Sainte-Beuve, connaît des limites: «Des travaux, menés en Amérique du Sud, ont détecté une variété grecque d’olive qui serait, apparemment, résistante à la bactérie. Cette variété pourrait être cultivée, même dans une région contaminée. L’inconvénient est que chaque variété fournit un type différent d’huile. Perdre cette richesse patrimoniale, c’est perdre également une richesse au niveau des qualités organoleptiques de l’huile». En plus, nul ne peut savoir si cette variété résistante sera, un jour, contaminée ou restera une porteuse saine.
Nicole Mari, Corse Net Infos
Xylella fastidiosa: les oléiculteurs corse...par corse-matin
Article copié sur "La France pittoresque"
Polémique autour des nouveaux programmes d’histoire
Source: La Croix
Au collège, les futurs programmes d’histoire distinguent des sujets obligatoires - l’islam, les traites négrières, etc. - et d’autres parmi lesquels les professeurs devront choisir : les guerres de religion, les Lumières, etc. Un parti pris qui suscite d’ores et déjà des critiques
Certains s’interrogent aussi sur la marge d’interprétation inédite accordée aux enseignants, peu propice à l’émergence d’un «récit historique fédérateur». L’histoire est l’histoire. Une matière sensible. Une part de passé qui façonne notre présent. Y toucher, c’est susciter le débat, pour ne pas dire la bataille, d’idées ou d’idéologies. Et les vives réactions à la présentation des futurs programmes du primaire et du collège viennent confirmer cette règle.
Le Conseil supérieur des programmes (CSP), qui a remis sa copie à la ministre début avril, a choisi, en histoire comme dans les autres disciplines, de tracer de grandes lignes directrices et de laisser les professeurs concevoir une progression dans les apprentissages. L’instance consultative mentionne toutefois des «repères annuels de programmation».
Pour le cycle qui couvre l’essentiel du collège, il est ainsi prévu trois grands thèmes par an, déclinés en sous-thèmes, dont certains «seront obligatoirement étudiés» tandis que «les autres seront traités au choix de l’enseignant».
«On veut gommer les racines chrétiennes de la France»
C’est notamment cette répartition qui fait aujourd’hui l’objet d’interrogations, soulevées notamment par Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de La Vie. En 5e, par exemple, invités à se pencher sur «la Méditerranée, un monde d’échanges» (VIIe-XIIIe), les professeurs seront tenus d’aborder l’islam - de même qu’ils doivent, en 6e, enseigner la naissance du judaïsme et du christianisme.
Mais ils auront la possibilité de n’aborder qu’un des deux autres sous-thèmes, «les empires byzantin et carolingien entre Orient et Occident» et «routes de commerce, échanges culturels». De même, sous le titre général «Société, Église et pouvoir politique dans l’Occident chrétien - XIe-XVe siècles», seules «la construction du Royaume de France et l’affirmation du pouvoir royal» sont un passage obligé. Pour le reste, les enseignants doivent traiter «une société rurale encadrée par l’Église» et/ou «essor des villes et éducation».
«On essaie de faire oublier que la France est la fille aînée de l’Église, on veut gommer les racines chrétiennes de la France», interprète Dimitri Casali, auteur de plusieurs livres sur les grands personnages de l’histoire nationale.
Denis Peiron La Croix
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt-quatre avril 1671. Suicide de François Vatel à Chantilly, croyant la marée en retard. Lors d'un dîner offert par le Grand Condéà Louis XIV, le maître d'hôtel se fait hara-kiri sur son épée.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 24 avril 1671, François Vatel s'embroche sur son épée, la faute au retard d'un livreur de poissons prévus pour un banquet offert par le prince de Condé au Roi-Soleil. Ça, c'est un homme d'honneur! Car le crime est grave! S'il avait menti à toute la nation sur l'existence d'un compte en Suisse, on aurait pu lui pardonner, mais une promesse de poisson non tenue... À vrai dire, la raison du suicide paraît tellement vénielle que plusieurs historiens ont cherché une autre raison justifiant un tel acte insensé: il n'aurait pas supporté les railleries d'une grande dame de la cour dont il était amoureux, ou encore il aurait mal vécu une liaison homosexuelle avec Monsieur, frère de Louis XIV. C'est chercher midi à quatorze heures. En fait, la vérité tient peut-être tout simplement à son origine suisse - son véritable nom est Fritz Karl Watel. Or, quelle est la première vertu pour un Suisse? La ponctualité! Du poisson qui lui pose un lapin, c'est insupportable. Un suicide s'impose...
3000 convives… Les faits ont été rapportés dans une des merveilleuses lettres écrites par la cancanière Madame de Sévignéà sa fille. En 1671, Vatel, qui a 40 ans, est le "contrôleur général de la bouche" du Grand Condé au château de Chantilly. Autrement dit, il fait office de maître d'hôtel chargé d'assurer la tortore de la boutique. Quand Condé lui annonce qu'il a invité Louis XIV et toute la cour pour trois jours de fastueuses fêtes, le bonhomme sent monter la pression. D'autant que son maître lui fait bien comprendre qu'il n'a pas intérêt à se planter, car il compte sur cette réception pour faire oublier au roi plusieurs de ses faux pas passés.
Vatel doit organiser trois banquets comptant au bas mot 3000 convives chacun, dont 600 nobles. C'est autre chose qu'un défi de Top Chef... Car Louis XIV ne se satisfait pas d'un menu routier style entrée-plat-dessert. Il lui faut plusieurs dizaines de plats de viandes et de poissons à chaque repas. Sans compter que le maître d'hôtel doit également prévoir des distractions: ballets, pièces de théâtre, musique et même un feu d'artifice. L'ampleur de la tâche écrase déjà ce pauvre homme. Vatel va-t-il s'en sortir? Rien que la conception des menus est un casse-tête à filer la migraine à un Chinois. Il envoie des dizaines d'émissaires dans tout le pays pour collecter les meilleurs produits. Il engage une armée de musiciens, comédiens, danseurs, cuisiniers, valets. C'est bien simple, au cours des douze jours qui précèdent la réception, Vatel ne ferme pas l'œil une minute. Et à l'époque, pas de petit rail à renifler pour se maintenir au top.
"Tout va bien"… Le jeudi 23 avril, Louis XIV et la cour se pointent enfin à Chantilly. Durant la matinée, les invités participent à une grande chasse dans la forêt voisine. Autant dire qu'ils crèvent la dalle quand ils se mettent à table pour le premier banquet. Vatel est sur des charbons ardents. Il veille à tout. Il semble avoir la situation en main quand, soudain, drame! Oh, mon Dieu! La honte! François Vatel est effondré: les invités sont plus nombreux que prévu. Du coup, des rôtis viennent à manquer sur deux des vingt-cinq tables d'honneur. Le maître d'hôtel est inconsolable, il se dit atteint dans son honneur, même si aucun reproche ne lui est adressé.
Le reste de la soirée se déroule impeccablement. Le spectacle mêlant danseurs, musiciens et acteurs est apprécié du roi, le cadre est magnifique, les illuminations sont superbes. Seul le feu d'artifice laisse à désirer à cause de nuages. Mais voilà, la viande a manqué! En pleine crise d'hystérie, Vatel court d'un endroit à l'autre, répétant: "Je suis perdu d'honneur; voici un affront que je ne supporterai pas." Et de répéter à l'intendant de Condé, le baron de Gourville: "La tête me tourne, il y a douze nuits que je n'ai dormi; aidez-moi à donner des ordres." Bon prince, le baron lui file un coup de main. Mais Vatel de continuer à se lamenter. Il monte se réfugier dans sa chambre. Gourville, qui commence à s'inquiéter, court prévenir Condé. Celui-ci vient trouver son maître d'hôtel: "Tout va bien, rien n'était si beau que le souper du roi." Mais rien à faire, l'ex-pâtissier répète en boucle: "Monseigneur, votre bonté m'achève; je sais que le rôti a manquéà deux tables." Le prince répond avec patience: "Point du tout, ne vous fâchez point, tout va bien." Autant vouloir calmer un éléphant dépressif en lui jouant un air de viole.
Flux tendu… Cependant, Vatel finit par rassembler ses esprits, il lui faut enchaîner avec le banquet du lendemain. Le malheureux a prévu du poisson, beaucoup de poisson. Encore, s'il avait joué la sécurité en programmant du poisson d'étang facile à trouver dans les bassins du château. Mais non! Cet imbécile choisit du poisson de mer. Du saumon, de la sole, du bar, de la plie, de la raie, du turbot... C'est prendre un immense risque en matière d'approvisionnement. Vatel passe commande dans une vingtaine de ports de Haute-Normandie. Comme à cette époque, on n'a pas encore eu l'idée, en France, de garder le poisson au frais avec de la glace, il faut l'acheminer le plus rapidement possible après sa pêche.
Pour être servi à la table du roi le vendredi, le poisson doit être ramené au port le jeudi matin, puis être conditionné pour le transport, et enfin parcourir un peu plus de 200 kilomètres en moins de 24 heures. C'est du véritable flux tendu. Vatel a pris un énorme risque. D'autant que la météo joue contre lui. Depuis plusieurs jours, la pluie rend les routes boueuses. Les chevaux ont du mal à avancer, les carrioles s'enlisent. Normalement, les chemins des marées menant à Paris sont spécialement entretenus par des élus de la mer autorisés à lever des taxes sur les paroisses à cet effet. Mais quelques années auparavant, Colbert avait mis fin à cette fonction, car certains élus détournaient une partie des sommes à leur profit. En fait, le ministre voyait d'un mauvais œil des "privés" prélever des taxes publiques. Depuis lors, les chemins des marées se détériorent gravement. Voilà une raison, parmi d'autres, qui explique le retard du poisson commandé par Vatel.
"Est-ce là tout?"… Bref, à 4 heures du matin, notre Suisse ne voit arriver à Chantilly qu'un petit pourvoyeur avec deux charges de marée. Citons Madame de Sévigné: "Il lui demande: Est-ce là tout? Il lui dit: Oui, monsieur. Il ne savait pas que Vatel avait envoyéà tous les ports de mer. Il attend quelque temps; les autres pourvoyeurs ne viennent point; sa tête s'échauffe, il croit qu'il n'aura point d'autre marée." On imagine dans quel état se trouve le bonhomme, qui, déjà, la veille, se croyait déshonoréà cause de quelques rôtis manquants. À 8 heures, toujours rien à l'horizon. Vatel se voit déjà servir des plats vides. L'imbécile n'a pas prévu de plan B. Cela relève pratiquement d'une faute professionnelle. Il court se lamenter une fois de plus auprès de Gourville: "Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci; j'ai l'honneur et de la réputation à perdre." Cette fois, le baron en a ras la perruque et se moque du bonhomme. Celui-ci ne le supporte pas. Il monte dans sa chambre, cherche un moyen d'en finir avec la vie. Il saisit son épée, la fixe dans la porte pour se précipiter contre elle et s'embrocher. Pour un cuisinier, c'est une méthode appropriée d'en finir avec la vie. Mais le maladroit se rate. La lame ne touche aucun organe majeur. Décidément, ce n'est pas son jour. Une deuxième tentative se révèle tout aussi vaine. Enfin, il s'embroche le cœur à la troisième, et tombe raide mort.
Il expire au moment où la marée arrive de tous les côtés. On cherche le maître d'hôtel pour savoir comment distribuer le poisson aux cuisiniers. On l'appelle. On s'inquiète. On toque à la porte de sa chambre. Personne ne répond. Il faut l'enfoncer. On le découvre gisant dans son sang, aussi mort que les centaines de poissons qui l'attendent dans la cour du château. Prévenu, Condé accourt, désespéré. Madame de Sévigné ne précise pas s'il pleure son maître d'hôtel ou son banquet. Mis au courant, Louis XIV prétend que s'il avait attendu cinq ans avant d'accepter l'invitation du prince de séjourner à Chantilly, c'est qu'il comprenait l'excès de cet embarras. Faut-il vraiment le croire? Il demande encore à Condé de réduire la taille du banquet à seulement deux tables. Gourville remplace Vatel qui est vite oublié. Madame de Sévigné achève sa lettre: "On dîna très bien, on fit collation, on soupa, on se promena, on joua, on fut à la chasse; tout était parfumé de jonquilles, tout était enchanté..." Pendant ce temps, Gourville fait enterrer le malheureux Fritz Karl Watel en catimini. Histoire de ne pas plomber l'ambiance.
La mort de Vatel. © DR
© Le Point.fr - Publié le 23/04/2012 à 23:59 - Modifié le 24/04/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du vingt-quatre avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/24/29724993.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en bon chien fidèle à sa ligne de conduite n'a ni dieu ni maître et surtout aucune morale...
Ben pour la zique de ce vendredi… pourquoi pas s’écouter une grande voix qui a marqué son époque même si ses morceaux n’étaient pas tellement distribués en Europe avec BARRY WHITE… c’est du tout bon avec peut-être pas mal de souvenirs assez lointains pour certains… Des bons airs de cette époque, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=RjiLVv3Fx6c
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Après une visite fructueuse chez les prostituées, le curé est revenu avec une maladie vénérienne.
Il se rend chez son médecin et, tout gêné, doit lui montrer son zizi.
- Écoutez docteur, ça m’est arrivé après que j'aie mangé de la viande avariée!
Le médecin, pas dupe, lui prescrit un antibiotique.
- Prenez ça monsieur l’curé…et n’oubliez pas de revenir me voir dans trois semaines.
Trois semaines plus tard, le curé se présente chez le médecin.
- Voilà docteur, j’ai pris les médicaments que vous m’avez prescrits …et tout va bien maintenant.
Le médecin lui tend alors un préservatif en lui disant:
- Lorsque vous remangerez de la viande avariée, monsieur l’curé, mettez donc ça au bout de votre fourchette ! »
Un enfant assiste à un mariage.
Après la cérémonie, il dit à son petit copain:
- Tu as vu?
- Quoi?
- La mariée a dû changer d'avis dans l'église.
- Mais pourquoi?
- Parce que, je l'ai vue entrer au bras d'un vieux monsieur et elle est ressortie au bras d'un jeune!
Deux ivrognes déambulent dans les rues de Paris.
Soudain, l'un d'eux aperçoit un agent de police.
- Pardon, Monsieur... hips... l'agent. Le 72 est déjà passé?
- À cette heure-ci, il n'y a plus de bus, voyons!
répond sèchement le policier.
Allez, circulez!
- Et le 86, il est passé?
- Je vous dis qu'il n'y a plus de bus!
- Il est passé, alors?
- Oui! Le 86 est passé! Et le 72 aussi!
- Et le 27?
- Le 27 aussi! Et le 12, et le 32! Je vous dis de circuler! Il n'y a plus de bus!!!
Alors l'ivrogne se tourne vers son copain:
- Viens mon pote. On peut traverser.
Un couple d'artistes de cirque présentait un numéro consistant à projeter la femme en l'air avec un canon... Le numéro marchait bien, jusqu'à ce que la femme fiche le camp avec le dompteur. Le mari déprimait un maximum et les autres artistes tentaient sans succès de le consoler.
- Vous vous rendez compte! criait l'homme, jamais je ne retrouverai une femme de ce calibre!
Un miséreux tend sa casquette, au coin d'une rue.
Passe une dame qui y dépose une pièce de cinquante centimes. Après y avoir jeté un coup d'œil, l'homme dit à la donatrice:
- Méfiez-vous de votre bon cœur, chère madame.
C'est en gaspillant mon capital avec une telle prodigalité que j'en suis arrivé au point où j'en suis.
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C'est vendredi... le réveille-matin pour la dernière fois de la semaine nous fout en pétard dès qu'il commence sa sonnerie alors qu'on était si bien dans le pays des rêves... Après le réveil brutal, les yeux mi-clos, on se cogne encore le pied contre la commode pour bien nous réveiller et après le petit déjeuner pris sur le pouce, c'est la routine journalière pour se rendre au travail, sauf que c'est le dernier jour de la semaine active et que le sourire commence à revenir sur la figure des laborieux travailleurs... En ces jours de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...