«Pour la saint Matthias, il aurait fallu que tu pétrifiasses les limaces coriaces pour ne pas qu'elles se multipliassent.»
«À l’Ascension, la fille vaut le garçon; à la Pentecôte, elle en vaut une côte; au Sacre, qu’une patte.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi de l'Ascension, premier jour d'un grand week-end avec une majorité de pontonniers qui ont l'espoir de passer ce long week-end au soleil, une petite transhumance avant l'heure... mais la météo de ce jour et du suivant n'est pas au beau fixe... Une pensée à ceux qui n'ont pas congé pour ce long week-end, comme le personnel de maintenance, les agents des transports publics, les policiers et gendarmes et autres militaires et bien sûr tout le personnel médical, car la maladie et les accidents ne prennent jamais de vacances...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 15° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, temps assez à bien ensoleillé jusqu'en début d'après-midi sous un ciel souvent voilé. Au fil de l'après-midi, passages nuageux en augmentation et développement de cumulus en montagne.
Quelques averses orageuses en fin de journée, se généralisant d'ici la soirée. Dégradation pluvieuse en toutes régions dans la nuit.
Températures assez chaudes pour la saison. Limite des chutes de neige passant de 2500m à 1500-1800m d'ici la seconde partie de nuit.
Températures prévues pour jeudi: minimales 15 à 16°à basse altitude, maximales 23 à 24°, jusqu'à 26° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: 6 à 10°à l'aube puis 19 à 20° l'après-midi. En montagne: 8 puis 11°à 2000 m, 1 puis 2°à 3000 m.
Vent du sud-ouest faible à modéré sur le Plateau et le Léman. Brises dans les vallées. Vent d'ouest/sud-ouest fort en montagne. Rafales à proximité des foyers orageux...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, un temps perturbé qui se dégrade... eh oui c'est souvent comme ça en mai... avec pour ce jour: une perturbation active va balayer la majeure partie du pays d'ouest en est au cours de la journée.
En matinée un bon passage pluvieux accompagné d'un renforcement du vent d'ouest jusqu'à 70 à 80 km/h, circulera de la Bretagne vers Normandie, Pays de Loire et Poitou-Charentes. Après avoir traversé la Picardie, l'Ile-de-France, le Centre et le Limousin en début d'après-midi, les pluies parfois intenses, toujours accompagnées de vent, arroseront les régions entre Nord-Pas-de-Calais, Lorraine et Alsace jusqu'à Rhône-Alpes en fin de journée, avec parfois des orages sur le relief de l'Est. La limite pluie neige d'abord vers 2000 m sur les Alpes du Nord s'abaissera jusqu'à 1700 m la nuit suivante.
Ce passage pluvieux sera suivi d'un temps plus variable avec des éclaircies, des nuages et des averses, d'abord sur la Bretagne, la Basse-Normandie et Pays de Loire en matinée, puis jusqu'à l'Ile-de-France, le Centre, Limousin et nord Aquitaine l'après-midi. Mais une nouvelle dégradation nuageuse et pluvieuse gagnera la Bretagne l'après-midi puis toute la façade atlantique en soirée. Le vent d'ouest se renforcera à nouveau notablement en fin de journée près de l'Océan avec des rafales jusqu'à 70 à 80 km/h.
A l'avant de cette perturbation, le temps sera très nuageux en matinée avec quelques gouttes de l'ouest des Pyrénées au nord-est, le temps sera encore assez lumineux de l'est des Pyrénées à la Franche-Comté et aux Alpes. Seul le pourtour méditerranéen conservera un temps sec l'après-midi, mais la tramontane sera de retour et soufflera jusqu'à 100 à 110 km/h. Les caps corses seront aussi balayés par des rafales pouvant atteindre les 70 km/h.
Les températures minimales varieront de 8 à 13 degrés sur la moitié nord, de 12 à 16 au sud, 14 à 18 au bord de la Méditerranée. En journée la chaleur ne résistera que dans le sud-est avec 25 à 31 degrés du Languedoc-Roussillon et PACA à Rhône-Alpes, encore 32 voire 33 dans l'intérieur de la Provence. Dans le nord-ouest en revanche les maximales plafonnent entre 12 et 17 degrés, sur le reste du pays elles varieront entre 17 et 24 degrés....
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 30°; à la Martinique, ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; ensoleillé, voilé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; brumeux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 28°à 34°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29°; ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 27° aux Marquises; ensoleillé et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:01 et le coucher du soleil se fera à 20:58 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1934: Jusqu'au 19 mai, il a neigé chaque jour en Ardenne.
En 1906: Un violent orage accompagné de grêle provoquait des inondations dans la région de Leuven.
En 1902: Il neigeait sur une grande partie du pays et en Ardenne, le manteau blanc atteignait 6 cm a Libramont et 11 à la Roche.
Les journées mondiales et internationales
Le quatorze mai c’est la Journée Mondiale contre l'hypertension
http://www.journee-mondiale.com/41/journee-mondiale-contre-l-hypertension.htm
Aujourd'hui on fête l'Ascension du Christ
L’Ascension du Seigneur, célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c'est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre; elle préfigure notre vie dans l’Éternité. Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois toute intérieure, universelle et hors du temps, car le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l’Eucharistie. Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi.
En latin, ascensio 'action de monter' vient du verbe ascendere (ad-scandere) 'monter vers'. L’Ascension du Seigneur est la Solennité célébrée au quarantième jour après Pâques.
Nous avons vécu 40 jours avant Pâques le temps du Carême, temps de partage, de jeûne et de prières, et nous voici 40 jours après Pâques, temps de fêtes et de joies, la fête de l’Ascension.
La date de cette fête est toujours un jeudi, pourquoi? Il suffit de compter 40 jours après le dimanche de Pâques et nous comprendrons.
L'Église a retenu ce chiffre de 40 jours en référence au texte des Actes des Apôtres où Luc écrit: 'Pendant 40 jours, Jésus était apparu aux apôtres et les avait entretenu du Royaume de Dieu'.
C’est la signification que revêt cet évènement: en montant aux Cieux, Jésus exprime ce que signifie sa résurrection d’entre les morts, à savoir entrer dans la gloire de Dieu. Tel est aussi notre avenir: entrer nous aussi dans cette gloire du Père qui nous est promise.
C’est depuis le IVe siècle que l’église a fixé cette date de 40 jours.
Les expressions françaises décortiquées
Un fesse-mathieu
Un usurier, un avare
Origine
Si, de nos jours, la fessée est souvent considérée comme devant être interdite, il est incontestable qu'autrefois de nombreux pères ont fessé leur Mathieu de fils. On pourrait donc être en droit de se demander comment, en partant d'une fessée donnée à un Mathieu, on peut arriver à la notion d'usure ou d'avarice. Et c'est justement pour tenter de répondre à ce genre d'interrogation hautement existentielle que l'auteur de ces lignes se décarcasse.
D'abord, il faut savoir que, littéralement, ce terme pourrait se comprendre comme «celui qui bat Mathieu avec des verges». Mais, me direz-vous, voilà qui est loin d'éclairer la chose. Certes! Alors poussons un peu plus loin.
D'abord, je précise que les verges ne sont rien d'autre que des baguettes servant à frapper; il est rare que la verge, dans son autre acception, ait un tel usage. Ensuite, le terme fesse employé ici, ne vient pas non plus de dessous la ceinture, d'une des moitiés latérales du postérieur, mais du verbe fesser qui, au XVe siècle, a d'abord signifié«battre avec des verges»; et c'est ce qui nous intéresse ici, même s'il avait aussi le sens de «faire quelque chose à la hâte» comme on le trouvait dans fesse-pinte pour désigner un grand buveur ou dans fesse-cahier pour nommer un copiste.
Ce n'est que plus tard que le verbe, par rapprochement avec la fesse que nous connaissons a pris le sens moderne.
Venons-en maintenant à Mathieu. Il s'agit en fait de saint Mathieu, l'un des douzes apôtres et, accessoirement, un des quatre évangélistes. Et c'est parce qu'on dit qu'avant de se convertir, il fut prêteur, que les usuriers étaient appelés confrères de saint Mathieu.
Si c'est dès le milieu du XVIe siècle que mathieu désigne d'abord un créancier, fesser Sainct-Mathieu signifiait «pratiquer l'usure» au XVIIe (selon Antoine Oudin).
D'après Alain Rey, il faudrait alors comprendre que le fesse-mathieu, celui qui fesse saint Matthieu est l'individu qui, pratiquant indignement son premier métier, mettait à mal la réputation de l'apôtre. Et comme la mise à mal pouvait s'assimiler au fait de battre (avec ou sans verges), cela expliquerait l'utilisation du verbe fesser dans son acception initiale.
Exemple
- J'ai pas l'rond que je vous dis! Glapit Taupe qui s'exaspérait.
- À l'enfer les durs à la détente, à l'enfer les fesse-mathieu!»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Au bal
Un rêve de cuisses de femmes
Ayant pour ciel et plafond
Les culs et les cons de ces dames
Très beaux, qui viennent et vont.
Dans un ballon de jupes gaies
Sur des airs gentils et cochons;
Et les culs vous ont de ces raies,
Et les cons vous ont de ces manchons!
Des bas blancs sur quels mollets fermes
Si rieurs et si bandatifs
Avec, en haut, sans fins, ni termes
Ce train d'appâts en pendentifs,
Et des bottines bien cambrées
Moulant des pieds grands juste assez
Mènent des danses mesurées
En pas vifs, comme un peu lassés
Une sueur particulière
Sentant à la fois bon et pas,
Foutre et mouille, et trouduculière,
Et haut de cuisse, et bas de bas,
Flotte et vire, joyeuse et molle,
Mêlée à des parfums de peau
A nous rendre la tête folle
Que les youtres ont sans chapeau.
Notez combien bonne ma place
Se trouve dans ce bal charmant :
Je suis par terre, et ma surface
Semble propice apparemment
Aux appétissantes danseuses
Qui veulent bien, on dirait pour
Telles intentions farceuses,
Tournoyer sur moi quand mon tour,
Ce, par un extraordinaire
Privilège en elles ou moi,
Sans ma faire mal, au contraire,
Car l'aimable, le doux émoi
Que ces cinq cent mille chatouilles
De petons vous caracolant
A même les jambes, les couilles,
Le ventre, la queue et le gland!
Les chants se taisent et les danses
Cessent. Aussitôt les fessiers
De mettre au pas leurs charmes denses,
O ciel! L’un d'entre eux, tu t'assieds
Juste sur ma face, de sorte
Que ma langue entre les deux trous
Divins vague de porte en porte
Au pourchas de riches ragoûts.
Tous les derrières à la file
S'en viennent généreusement
M'apporter, chacun en son style,
Ce vrai banquet d'un vrai gourmand.
Je me réveille, je me touche ;
C'est bien moi, le pouls au galop...
Le nom de Dieu de fausse couche!
Le nom de Dieu de vrai salop!
La France pittoresque
Images en 3D pour les 900 ans de l’abbaye cistercienne de Clairvaux (Aube)
Source: France 3 Champagne-Ardenne
L’abbaye cistercienne de Clairvaux dans l’Aube a pour le moins une histoire exceptionnelle, elle fête ses 900 ans cette année
Fondée par Saint-Bernard, elle fut à a tête de plus de 330 abbayes en Europe, avant d’être vendue à la révolution. Elle deviendra la plus grande prison de France. Encore aujourd’hui, elle conserve cette double identité, abbaye et prison que l’on pourra visiter tout au long de l’année.
Il y a 900 ans naissait l’Abbaye de Clairvaux. Une opération est inscrite au calendrier des commémorations nationales 2015, dont le temps fort se déroulera en juin. En guise de teaser, le Conseil Départemental de l’Aube présentait un avant-goût d’un film qui restitue en 3D, les différentes époques architecturales de ce patrimoine.
Dans cette vallée de l’Aube, Bernard fonde l’abbaye de Clairveaux. En 1115, les premiers bâtiments en bois et en pierre s’élevèrent dans une zone marécageuse. Cette construction devient vite trop petite pour accueillir les moines. A partir de 1135 elle est déplacée de 400 mètres. Une deuxième version de l’abbaye de Clairvaux est alors élevée. La magie de la modélisation 3D permet de faire renaître des monuments détruits donc inconnus de tous comme l’ancienne abbatiale médiévale.
Abbaye de Clairvaux et son fondateur saint Bernard
L’équipe d’Art graphique et Patrimoine avait des vues en plans, mais pas d’idées précises de la hauteur du monument. Elle a donc procédéà des relevés au laser sur le site actuel de Clairvaux, mais également sur d’autres abbayes cisterciennes comme Pontigny dans l’Yonne.
Le film en cours de finition sera présenté d’ici la fin du mois de mai dans le cadre d’une grande exposition aux côtés d’autres documents précieux sortis des archives départementales. Pour l’Aube, cette commémoration doit être un temps fort touristique.
Certaines parties de Clairvaux, nées au 18ème siècle, comme le réfectoire, ont fait l’objet de restauration récente. Celui-ci sera rouvert très prochainement à la visite dans la vie réelle.
France 3 Champagne-Ardenne
Article copié sur "La France pittoresque"
Loterie: origine et organisation
d’après un article paru en 1834
Lot était un mot gaulois qui signifiait une pièce de monnaie, et quelquefois exprimait une fraction de poids. Dans le XVIe siècle, on se servait, pour désigner une loterie, du nom de blanque (du mot italien blanca, blanche), parce que, dans l’origine des loteries, les billets perdants, plus nombreux que les autres, étaient blancs; les billets gagnants étaient noirs. Le premier édit qui autorisa la loterie en France est de 1539, sous François Ier. Au mois de mai de cette année, le roi octroya à un sieur Jean Laurent la permission d’établir à Paris autant de loteries qu’il jugerait à propos, à charge de payer la somme de 2000 livres tournois.
Soixante ans plus tard, la loterie n’était plus simplement un jeu pour les particuliers; elle était exploitée par les gouvernements. Devenue le base d’un système de finances en Angleterre et à Venise, elle servait à soudoyer les troupes en temps de guerre; dans d’autres états, elle fournissait les fonds nécessaires aux grandes entreprises publiques. En France, le Pont-Royal fut bâti, sous Louis XIV, au moyen d’une souscription qu’on peut considérer comme une véritable loterie. Le projet fut présenté par un Italien nommé Tonti, qui en avait imaginé les combinaisons, lesquelles, ainsi que l’indique le nom de l’inventeur, étaient une tontine alimentée par le produit d’un droit de péage établi sur le nouveau pont, au profit exclusif des actionnaires gagnants, et qui devait continuer d’être perçu jusqu’à la mort du dernier d’entre eux. Cinquante mille billets, au prix de 48 livres tournois chaque, furent distribués. Un grand nombre de personnes de la cour, de la noblesse et de la bourgeoisie y prirent part. Elle fut tirée publiquement, en présence du prevôt des marchands, du lieutenant-civil, et d’une députation des marguilliers de chaque paroisse.
L’argent qui fut dépensé pour bâtir les églises de Saint-Louis, de Saint-Roch et de Saint-Nicolas provenait d’une semblable source. Nous devons encore à des souscriptions de ce genre l’élévation de la coupole du Panthéon, par l’architecte Soufflot, l’Ecole Militaire, le Champ-de-Mars, et l’achèvement de la belle église de Saint-Sulpice, par Servandoni.
En 1793, Chaumette, procureur général de la commune de Paris, proposa à la Convention l’abolition de la loterie nationale; cette abolition fut décrétée. La loterie a été rétablie le 30 septembre 1799. D’abord il n’y eut qu’une seule roue à Paris. Peu de temps après, on en établit quatre autres, à Lyon, Bordeaux, Lille et Strasbourg, où elle existent encore actuellement. Plus tard, Napoléon augmenta le nombre des bureaux dans les départements, et créa cinq roues nouvelles dans les provinces conquises, à Hambourg, à Amsterdam, à Turin, à Florence et à Rome. Le produit de cette branche de revenus, qui n’était que de sept millions sous le Directoire, s’éleva sous l’Empire jusqu’à dix-neuf.
Dans les premières années de la Restauration, la France fut inondée par un flot de loteries étrangères, qui débordèrent sur elle de toutes parts, surtout de l’Allemagne: le lot principal de l’une d’elles ne valait pas moins de 200 000 florins; une autre offrait aux amateurs la propriété du grand théâtre de Vienne, plus une magnifique collection de diamants, et quelques milliers de florins.
Il semblait que l’histoire des loteries ne pût aller au-delà; mais ces folies devaient être surpassées par une autre plus incroyable encore; cette fois, les prospectus importés en France par millions, saisis à la douane par quintaux, annonçaient la possession d’une ville tout entière, avec vingt-neuf villages, un palais immense décoré comme pour un roi, trente mille arpens de bois, deux manufactures, et quatre mille arpens de terres labourables; le tout pour la somme de vingt francs!
Lors de la réorganisation de la loterie en France, on établit à Paris cent cinquante bureaux, qui y existent encore. Dans les départements, il n’y en eut d’abord que quatre cents; puis, neuf cents en 1810; puis, en 1815, six cents: depuis cette époque, le chiffre en a encore été réduit à cinq cent vingt-huit. Le capital des cautionnements versés par les différents receveurs dans les caisses du trésor royal s’élève à quatre millions.
Le goût de la loterie est principalement répandu parmi le peuple des grandes villes: quoique le nombre des bureaux de Paris ne s’élève pas même au tiers de ceux de la province, le montant des recettes prélevées sur les joueurs de la capitale surpasse celui des départements. Il est incontestable que la soif des plaisirs, le goût de la dépense et l’ambition de faire fortune, passions plus développées généralement dans le cœur de l’ouvrier parisien que dans celui des ouvriers de la province, sont les causes principales de cette différence. Il faut ajouter la facilité que Paris offre aux joueurs qui craignent d’être connus: on sait qu’il existe dans plusieurs bureaux des entrées secrètes pour les personnes timorées.
Le tirage se fait publiquement, trois fois par mois, à Lille, les 1er, 11 et 21; à Bordeaux, les 2, 12 et 22; à Strasbourg, les 7, 17, 27, et à Lyon, les 9, 19 et 29. Il a lieu à Paris les 5, 15 et 25, à neuf heures du matin, dans les bureaux de l’administration, au ministère des finances. Ce sont des enfants qui sont chargés d’extraire les billets gagnants.
Article copié sur "La France pittoresque"
14 mai 1610: le roi Henri IV est assassiné par Ravaillac
D’après «Histoire de France depuis les origines jusqu’à nos jours» (Tome 4) par Cléophas Dareste de La Chavanne, paru en 1866
Le 14 mai 1610, le roi Henri IV, sur le point de partir pour la guerre et cependant que la régence devait être assurée par son épouse Marie de Médicis sacrée la veille, est assassiné par François Ravaillac: présenté comme un fanatique parmi d’autres agissant sans qu’il se soit tramé un quelconque complot, le régicide est bientôt roué et écartelé, en présence d’une foule irritée qui met en pièces son cadavre
Au mois d’avril 1610, Henri IV était prêt à entrer en campagne, avec un but déterminé, mais ayant prévu toute l’extension que la guerre pouvait prendre. Il ne s’était jamais vu si fort, disposait d’une armée de trente-cinq mille hommes destinée à l’Allemagne et dont il devait prendre le commandement; quinze mille hommes devaient se tenir prêts à entrer eu Italie sous les ordres de Lesdiguières; il avait aussi formé le plan d’une troisième armée, destinée à entrer en Espagne sous ceux de la Force, promu au maréchalat.
Assassinat du roi Henri IV Peinture de Charles-Gustave Housez (1860)
Tous les commandements étaient distribués, toutes les ressources prêtes. Ses finances étaient dans un état prospère; outre de fortes réserves dans la Bastille, il pouvait employer une plus-value certaine sur les impôts et user de toutes les voies extraordinaires que Sully avait ménagées par sa grande économie. Sully estimait les ressources disponibles à quarante-trois millions et celles qu’il pouvait se procurer à cent douze. Au moment d’entrer en lice et de jouer les armes à la main ce rôle de maître et de modérateur qu’il avait uniquement rempli jusque-là par les voies diplomatiques, Henri IV se crut assuré du succès. Il disait, en parlant de son armée: «Qu’y a-t-il au monde qui puisse résister à cela? Que ne feraient pas deux mille gentilshommes en présence de leur roi? Ils ébranleraient des montagnes!»
Cependant il voulait toujours éviter de paraître l’agresseur et d’effrayer l’Europe. Il offrit aux archiducs de reconnaître la neutralité de la Belgique s’ils lui accordaient le passage pour ses troupes. Avant de recevoir une réponse, qui fut d’ailleurs favorable, il fixa son départ au 19 mai, confia la régence à la reine et lui nomma un conseil pour l’assister. Marie de Médicis désirait depuis longtemps être sacrée. Elle insista pour que cette cérémonie eût lieu avant le départ du roi. Le sacre fut célébré le 13 mai à Saint-Denis avec une pompe extraordinaire. Tous les auteurs du temps se complaisent à en décrire la magnificence. «Jamais, dit Richelieu, assemblée de noblesse ne fut si grande qu’en ce sacre, jamais de princes mieux parés, jamais les dames et les princesses plus riches en pierreries; les cardinaux et les évêques eu troupe honorent l’assemblée, divers concerts remplissent les oreilles et les charment; on fait largesse de pièces d’or et d’argent avec la satisfaction de tout le monde.»
Le 17, la reine devait faire à Paris une entrée solennelle; on travaillait dans toute la ville aux préparatifs nécessaires. Le 14, Henri IV sortit du Louvre, et monta dans son carrosse pour se rendre à l’arsenal. En passant dans la rue très étroite de la Ferronnerie, un embarras de voiture arrêta les chevaux; les gardes s’étaient écartés. Un assassin, Ravaillac, choisit ce moment pour monter sur la roue du carrosse et donner au roi deux coups de couteau. Henri IV s’affaissa sur lui-même, perdit la parole, et fut ramenéévanoui au Louvre, où il expira presque aussitôt.
La nouvelle de cet attentat, répandue avec la plus grande rapidité, causa une consternation générale. Si le roi n’avait pas réussi à imposer à la France toutes ses idées, il était personnellement aimé; le sentiment public acceptait sa rare supériorité et rendait justice à la droiture de ses intentions. Il avait conquis à la longue une popularité du meilleur aloi. On sentait aussi qu’on devait à sa fermeté un calme et un repos rendus précieux par des souvenirs trop récents pour être oubliés. Le gouvernement était entièrement dans sa main; lui mort, tout sembla remis en péril. On se demanda ce qui resterait de lui et d’une œuvre aussi personnelle que la sienne. Jamais peut-être le sentiment public n’éclata d’une manière plus sûre, plus unanime. Malherbe, Sully, Richelieu, Fontenay-Mareuil, l’Estoile et vingt autres témoins l’ont constatéà l’envi. Chose remarquable et que l’Estoile constate également, non sans surprise, il n’y eut de trouble et d’émotion populaire nulle part.
Le meurtrier inspira partout le même sentiment d’horreur. Ravaillac n’avait pas cherchéà se sauver; on eut peine à le soustraire à la fureur du peuple. Il importait que son procès fût instruit. On songea à un complot et on lui chercha des complices. Des bruits inévitables circulèrent; on pensa qu’il avait pu être armé par le vieux parti ligueur dont on redoutait une résurrection, ou par l’Espagne, ou par quelque personnage de la cour. Ravaillac fut officiellement considéré comme un de ces fanatiques vulgaires que les guerres de religion avaient suscités, poursuivi de l’idée que Henri IV allait faire la guerre au Pape et que cette guerre devait être prévenue par un assassinat. Livré au bourreau, il fut roué et écartelé, en présence d’une foule irritée qui se précipita avec fureur sur son cadavre, le mit en pièces et traîna ses membres déchirés.
François Ravaillac, le couteau à la main Estampe du XVIIe siècle de Crispin Van de Passe
On ne manqua pas de citer certains pressentiments exprimés par le roi. Ces pressentiments, auxquels l’événement fit attacher une importance naturelle, n’avaient pourtant rien que de très simple, puisque Henri IV était au moment de partir pour une guerre dont il ne pouvait déterminer la durée et qu’il venait de constituer une régence pour le temps de son absence. Mais le soin qu’on mit à les recueillir prouve les dispositions où ce coup imprévu jeta les esprits et les alarmes qu’il inspira. La mort d’Henri IV ne produisit pas en Europe moins d’effet qu’en France. Son ascendant y avait sans cesse grandi; sa supériorité y était partout reconnue. Il était aimé d’une partie des princes, redouté des autres, écouté et observé par tous. Le pape Paul V lui rendit un hommage public. On comprenait d’ailleurs que la scène du monde allait changer, dès que le principal acteur n’y était plus.
Sa popularité, déjà réelle de son vivant, agrandie sous Louis XIII, en déclin sous Louis XIV, refaite plus tard, mais altérée quelque peu, par Voltaire, est une des plus méritées qu’il y ait eu. Sully dit de lui qu’il fut la merveille des rois de son siècle. Il vante avec raison sa familiarité qui ne cessait pas d’inspirer le respect, sa clémence qui ne s’arrêta que devant les exigences d’État, sa valeur et son expérience au fait des armes, ce sens droit et juste, cette raison élevée, cet esprit pratique que les autres rois ont eus rarement à un tel degré, enfin ce tour heureux de langage et cette éloquence naturelle qui s’imposait à tout le monde.
Henri IV, en effet, voulait toujours convaincre; son désir était que les peuples lui obéissent gaiement. Les étrangers admiraient comment il savait «donner pour compagnes aux armes les négociations, à la force l’affabilité et la clémence». Il avait encore d’autres qualités: il respectait le droit, il comptait avec l’opinion, tout en s’efforçant de la diriger; il évitait le bon plaisir. Il disait aux parlements: «Mes prédécesseurs vous craignaient et ne vous aimaient pas, moi, je ne vous crains pas et je vous aime.» Fontenay-Mareuil le loue du choix qu’il faisait pour les emplois. Il savait juger les hommes; il ne se laissait pas circonvenir; il arrêtait autour de lui ce torrent d’ambitions et de convoitises, qui, après avoir été si funeste sous Henri III, le redevint sous Louis XIII.
Article copié sur "La France pittoresque"
Quatorze mai 1939: Une Péruvienne accouche d'un enfant à l'âge de 5 ans. Qui est le père? Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité, accouchant avant ses 6 ans. Mais jamais elle ne dénoncera celui qui a abusé d'elle.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
À l'hôpital de Lima, une équipe de choc se prépare à une césarienne: le docteur Gerardo Lozada, le docteur Alejandro Bussalleu, le docteur Rolando Colaretta, le docteur Hipolito Larrabure... Sans compter les infirmières, les anesthésistes et tout le reste. Ils sont aussi nombreux autour de la table d'opération que pour une transplantation cardiaque. C'est qu'ils se préparent à effectuer une césarienne sur une gosse qui n'a même pas l'âge d'aller à l'école primaire. À cinq ans, sept mois et une vingtaine de jours, Lina Medina est dans son neuvième mois de grossesse! Le scalpel tranche son ventre, une main s'empare d'un magnifique bébé de 2,7 kg. C'est un garçon. En hommage au docteur Lozada, il s'appellera Gerardo. Lina Medina devient la plus jeune mère de toute l'humanité.
Jusqu'au début du mois d'avril 1939, M. et Mme Medina, les parents de la petite Lina, sont encore très loin de se douter qu'ils sont sur le point de devenir grands-parents. Voyant le ventre de leur enfant enfler, ils craignent la présence d'un démon et vont donc consulter les guérisseurs et rebouteux de Ticrapo, leur petit village andin. Comme ceux-ci s'avouent impuissants, les Medina partent consulter le docteur Gerardo Lozada à l'hôpital de Pisco, l'implorant de débarrasser leur fillette de son diable.
Qui peut donc être le père?... En voyant la gamine, Lozada se gratte la tête, il craint que celle-ci ne soit ravagée par une tumeur massive à l'abdomen. Vu de l'extérieur, ça ne lui dit rien qui vaille. Il examine l'enfant attentivement et, stupeur, s'aperçoit que celle-ci n'a absolument pas de tumeur, mais bien un Polichinelle dans le tiroir. On n'a jamais rien vu de pareil, il doit se tromper, impossible que ce bout de chou de cinq ans puisse attendre un enfant! Mais non, il doit admettre le fait: Lina est bel et bien enceinte de sept mois, au moins. L'interrogatoire des parents lui apprend qu'effectivement, depuis l'âge de 3 ans, l'enfant a des pertes de sang pouvant s'apparenter à des règles, presque 10 ans avant l'heure! Du reste, depuis les sept ou huit derniers mois, ces pertes ont cessé. En outre, la poitrine de Lina s'est mise à se développer vers ses quatre ans.
Lozada est sous le choc, il prend l'enfant sous son aile et l'emmène à la capitale péruvienne pour que ses confrères confirment son incroyable diagnostic. À Lima, Lina subit tous les examens possibles et imaginables. Lozada a vu juste: Lina Medina est bien enceinte. Elle fait partie des cas extrêmement rares de maturité sexuelle ultra-précoce, ce qui est déjà terrible, mais le pire, c'est qu'elle a croisé la route d'un salopard de pédophile. Par sécurité, la petite fille est gardée à l'hôpital de Lima jusqu'à la naissance de l'enfant. Son pelvis étant trop petit, la césarienne est obligatoire. Le 14 mai 1939, entourée d'une belle brochette de médecins, Lina accouche d'un magnifique petit garçon baptisé Gerardo. Compte tenu du fait que la petite Péruvienne n'est pas une réincarnation de la Sainte Vierge, qui peut donc être le père?
Pour les croyants, c'est encore un coup du Saint-Esprit ou du dieu Soleil, mais la police ne le voit pas de cet œil. Le père de Lina est immédiatement soupçonné d'inceste et jeté en prison, jusqu'à ce que, faute de preuves, il soit relâché. Les soupçons se portent ensuite sur le frère de Lina, déficient mental, mais là encore, il n'existe aucune certitude. D'autant que la très jeune maman ne veut rien dire.
Foire mondiale de New York… Après la naissance de Gerardo, Lina devient un objet de curiosité pour la sphère médicale de la planète, mais aussi pour les hommes d'affaires en tout genre. Certains souhaitent carrément lui offrir un job: 1000 dollars par semaine si elle accepte de se montrer avec son mouflet à la Foire mondiale de New York! À la vue de toutes ces propositions, plus délirantes les unes que les autres, les autorités péruviennes décident d'interdire toutes les offres pour protéger Lina et son fils.
Lina reste à l'hôpital pendant onze longs mois, durant lesquels elle montre plus d'intérêt pour ses poupées que pour Gerardo. Elles au moins ne pleurent pas, ne font pas pipi ni caca. La justice l'autorise enfin à rejoindre sa famille en 1960. Son fils et elle sont alors élevés comme des frères et sœurs, à tel point que Gerardo n'apprend qu'à l'âge de 10 ans, à la suite de railleries de ses camarades d'école, que Lina n'est pas sa sœur, mais sa mère.
En 1972, soit 33 ans après la naissance de Gerardo, Lina a un second enfant, dont le père est son époux, Raúl Jurado. En 1979, lorsqu'il fête ses 40 ans, Gerardo, qui était en parfaite santé jusque-là, meurt d'une maladie de la moelle osseuse. Mais aucun lien ne peut être fait avec la jeunesse de sa mère à sa naissance. Aujourd'hui, Lina Medina serait toujours en vie, habitant un quartier pauvre de la banlieue de Lima. Elle n'a toujours pas dévoilé l'identité du père de son enfant né il y a 73 ans.
Lina Medina, plus jeune mère de l'humanité, a accouchéà l'âge de 5 ans. © DR
© Le Point.fr - Publié le 14/05/2012 à 00:00 - Modifié le 14/05/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du quatorze mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/14/29866794.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie a ses lubies transgenres et bizarres, enfin bref que voulez-vous que la bonne y fasse...
Ben pour la zique de ce jeudi… on va continuer la cure du groupe Led Zeppelin avec pour ce jour un concert au Texas en 1969, sans image, je suppose radiophonique… C’est toujours du tout bon avec du rythme et assurément quelques de souvenirs de jeunesse pour beaucoup… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=78tJGuNYMMU
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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C'est un délégué syndical qui désire se payer du bon temps avec une prostituée.
Étant très conscient des abus dont sont victimes les travailleuses du sexe, notre délégué cherche une maison où les filles sont syndiquées.
À la première maison, le syndicaliste s'informe donc:
- Je voudrais une fille pour une heure, mais j'aimerais d'abord connaître votre politique concernant les employées…. Est-ce qu'elles sont syndiquées?
- Non Monsieur, elles ne sont pas syndiquées.
- Quel est le pourcentage donnéà la fille et le pourcentage conservé par la maison?
- 20% à la fille et 80% pour la maison.
- C'est absolument écœurant comme manière de fonctionner! Je ne peux pas encourager une situation semblable. Je vais ailleurs.
Poursuivant sa recherche, notre syndicaliste arrive dans une 2ème maison et s'informe:
- Bonjour! Je voudrais une fille pour une heure, mais j'aimerais d'abord connaître votre politique concernant les employées. Est-ce qu'elles sont syndiquées?
- Non monsieur, mes employées ne sont pas syndiquées.
- Quel est le pourcentage donnéà la fille et le pourcentage conservé par la maison?
- 30% à la fille et 70% pour la maison.
- C'est dégueulasse! Vous ne m'aurez pas comme client. Je vais ailleurs.
Il se rend donc à une troisième maison.
- Bonjour! Je voudrais une fille pour une heure, mais j'aimerais d'abord connaître votre politique concernant les employées. Est-ce qu'elles sont syndiquées?
- Oui Monsieur, nos employées sont toutes syndiquées.
- Enfin! Et quel est le pourcentage donnéà la fille et le pourcentage conservé par la maison?
- 80% à la fille et 20% pour la maison.
- C'est une manière de fonctionner qui me convient parfaitement.
Est-ce que je pourrais avoir la jolie petite rousse dans le coin là-bas?
- Non Monsieur. Je suis désolée mais vous devez prendre celle qui est assise dans le fauteuil vert.
- Mais, Madame, cette femme a presque 80 ans!
- Je le sais bien, Monsieur, mais nous devons fonctionner par ANCIENNETÉ.... C'est écrit dans la CONVENTION COLLECTIVE!
Une maman, très crédule, dit à son petit garçon qui rentre de l'école:
- Que des extraterrestres aient jailli de leur soucoupe volante et qu'ils se soient jetés sur toi, je veux bien le croire.
Qu'ils t'aient volé ton goûter et ta carte orange, c'est encore vraisemblable.
Ils pouvaient avoir faim et envie de prendre le bus.
Mais oùça m'étonne, dans ton histoire, c'est: qu'est-ce que des extraterrestres comptaient en faire quand ils t'ont, en plus, dérobé ton carnet de notes mensuelles?
C'est un mec qui arrive au boulot couvert de boue, déchiré et griffé partout, son collègue de travail lui dit:
- Qu’est qu'il t'es arrivé, un accident de la circulation?
- Non je viens d'enterrer ma belle-mère.
Son collègue remarque:
- Moi aussi j'ai enterré ma belle-mère mais je n'étais pas dans cet état-là.
- Oui, peut-être, mais la mienne n'était pas d'accord!
Ça y est, le premier vol spatial européen habité est en route. À bord de la navette Hermès ont embarqué deux cochons et un spationaute belge. (note du blagueur:
Il a fallu choisir un belge car les français n'auraient pas permis que le spationaute soit allemand et les allemands n'auraient pas voulu d'un français. Et les allemands comme les français étaient d'accord pour refuser que le spationaute soit anglais...
à moins bien sûr que ce ne soit John Major [mais il s'était désisté])
Pendant le vol, la conversation suivante a lieu entre la base terrestre et la navette:
- Allô Allô ici le contrôle terrestre pour le cochon N°1.
Cochon N°1 est-ce que vous m'entendez?
- Allô Allô ici le cochon N°1.
Je vous reçois fort et clair.
- Cochon N°1, est-ce que tout fonctionne correctement?
- Tout est sous contrôle.
Le vol se déroule parfaitement.
- Très bien.
Pouvez-vous nous confirmer vos instructions?
- Oui contrôle terrestre:
Dès lors que nous serons en orbite, j'enclenche le bouton carré, et je relâche le bouton rond.
- Très bien cochon N°1.
Cochon N°2 me recevez-vous?
- Je vous reçois 5/5.
- Comment se déroule le vol de votre côté cochon N°2?
- Tout va bien.
Aucun problème. - Cochon N°2, pouvez-vous nous répéter vos instructions?
- Oui.
Lors de l'atterrissage au retour sur terre, je tire le levier rouge et je pousse le levier bleu. - Très bien cochon N°2.
Spationaute belge, me recevez-vous?
- Ici le spationaute.
Je vous entends très bien.
- Comment se déroule le vol?
- Le vol est très agréable. Aucun problème à signaler.
- Pouvez-vous répéter vos instructions?
- Oui contrôle terrestre. Je dois nourrir les cochons deux fois par jour, et SURTOUT, SURTOUT, je ne dois toucher à rien…
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C'est jeudi... le réveille-matin prend est en congé pour quatre jours tout comme les personnes qui font le viaduc de l'Ascension... Hier en fin d'après-midi il y avait près de 200 kilomètres de bouchon en Île de France; espérons que ces braves gens trouvent le soleil sur le lieu de villégiature, tout comme le commun des mortels qui ne s'évade pas pour ces quatre jours, mais dont les loisirs iront de la promenade ou à l'effort sportif ou encore à la lecture... En ces jours de printemps perturbés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...