«À la Saint-Ernest, attention aux événements funestes!»
«À la Saint-Ernest, cueille les pommes qui restent.»
♥ Cordial salut et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi, et ce soir le week-end commence, alors pour ce dernier jour de la semaine active, on est plus que motivé... Fait toujours pas chaud ce matin, il pleut selon les régions, alors attention aux routes mouillées et avec des feuilles mortes; il faudra bien s'habiller pour sortir aujourd'hui; enfin le froid ça réveille et ça stimule pour le dernier jour de travail de la semaine...
Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 2° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jour: en matinée, temps ensoleillé avec de nombreux bancs de grisaille sur le Plateau. Dès la mi-journée, augmentation de la nébulositéà partir de l'ouest et quelques pluies pourront se produire du Jura aux Préalpes. La limite des chutes de neige remontera vers 2000 mètres. En Valais central, temps restant sec et assez ensoleillé. Température en plaine 0°à l'aube, 8°à 10° l'après-midi. A 2000 mètres, remontant à +3°. En montagne, vent modéré du sud-ouest parfois sensible jusque sur le Plateau en soirée.
Pour l'Hexagone, une météo qui est perturbée en général, avec quelques améliorations par ci par là... Avec pour aujourd'hui: en matinée, fort passage pluvieux et venteux dans l'ouest suivi d'averses sur les côtes. Plus à l'est et au sud, le temps est plus calme avec un ciel dégagé sur le Golfe du Lion. Faibles gelées dans le nord-est. Dans l’après-midi, au fur et à mesure que la perturbation progresse vers l'est les pluies faiblissent. Le vent reste fort au nord et des averses se déclenchent à l'arrière notamment près du littoral de la Manche et de l'Atlantique où elles peuvent être orageuses. Le temps reste sec en Alsace et dans le sud-est sauf en Corse. En soirée, la perturbation atteint les frontières de l'Est, avec quelques pluies. Temps instable avec des averses de la Vendée à l'Aquitaine et le long de la Manche. Le ciel est variable ailleurs, mais le risque d'averse est plus faible. Dans la nuit, La perturbation s'évacue hors de nos frontières. L'instabilité se renforce temporairement avec des averses orageuses qui traversent l'ouest avec de fortes rafales. La nuit est étoilée dans le Sud-est...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française ciel nuageux avec quelques éclaircies, ensoleillé aux Marquises avec des températures de 29°; faibles pluies et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 11°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:18 et le coucher du Soleil se fera à 17:10 et le jour est plus court de 2 minutes...
Valeurs remarquables de novembre en France
TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu ce jour:
Horaire des marées à Saint-Malo
Vendredi 07 novembre à 06h58 coefficient 101, à 19h20 coefficient 101
Samedi 08 novembre à 07h38 coefficient 100, à 20h00 coefficient 98
Dimanche 09 novembre à 08h15 coefficient 95, à 20h37 coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1969: à l'aube, on relevait une température de -10°à en province du Limbourg
En 1955: le mercure indiquait 20,5°à Brée
Les journées mondiales et internationales
Le sept novembre est la Journée Internationale de l'écrivain africain
http://www.journee-mondiale.com/183/journee-internationale-de-l-ecrivain-africain.htm
Accidents de voitures à Paris au XVIIIe siècle: les journaux diffusent des appels à témoins.
D’après «La Mosaïque», paru en 1874
Bien qu’à la fin du XVIIIe siècle la circulation des voitures dût être, même relativement, beaucoup moindre qu’aujourd’hui dans les rues de la capitale, un certain nombre d’accidents s’y produisaient, qui, pour la plupart, étaient dus, à vrai dire, non seulement à l’étroitesse des voies, mais aussi à l’absence de trottoirs
Les journaux du temps nous montrent qu’en ce cas les choses se passaient de façon assez singulière. A la date du 1er juillet 1785, nous trouvons, par exemple, dans le Journal de Paris, sous le titre (somme toute un peu discordant) de Bienfaisance, la lettre suivante:
«Aux auteurs du journal.
«Messieurs, un homme qui tirait une petite charrette a été hier accroché et peut-être renversé par un cabriolet, dans la rue Plâtrière. Le particulier qui était dans ce cabriolet, et qui n’a pas voulu s’arrêter pour ne pas faire scène au milieu de la rue, voudrait donner à cet homme des secours proportionnés au mal qu’il peut avoir éprouvé. Il vous prie donc, messieurs, de publier ses intentions par la voie de votre journal, afin que ce malheureux, ou les témoins de cet accident, puissent par la même voie l’instruire de son nom et de sa demeure.»
Ici, l’auteur de l’accident, qui «n’a pas voulu faire scène,» apporte un certain scrupule à réparer le mal que son cabriolet a causé, mais rien ne nous prouve que l’expression de ce regret soit allée à son adresse, car dans les feuilles suivantes le nom du traîneur de charrette ne paraît nullement. Le bienfaiteur dut en être pour son élan généreux.
En date du 17 septembre 1786, un cas contraire se présente. Voici ce que publie le journal sous la rubrique: Evénement.
«Les accidents produits par l’imprudence des cochers, ou par celle des gens à pied, doivent être rendus publics, pour servir de leçon aux uns et aux autres. Le lundi 11 de ce mois, à neuf heures du soir, une voiture de maître, passant avec rapidité de la rue de l’Universitéà la rue Jacob, a renversé un malheureux étranger et lui a écrasé la tête. Cet infortuné, nommé Lyonnais, laisse une veuve dans la désolation et huit enfants, dont une fille est femme de chambre, le fils aîné garçon menuisier, le second dans la milice, et les cinq autres dans la misère (sic).
Désagrément des piétons dans Paris à l’époque du Directoire
«Un bruit vague avait accusé de ce désastre le cocher de Mme la maréchale de Castries. Informations prises, ce bruit est sans fondement. On espère que le véritable auteur ne tardera pas à secourir les malheureux qu’il a faits. On espère, en même temps, que les gens du monde, instruits de cet événement, recommanderont à leurs cochers d’être plus attentifs. Une affaire, si pressante qu’elle soit, n’exige point que l’on écrase le monde. Faut-il briser la tête des malheureux passants et couvrir de deuil les familles pour arriver une minute plus tôt à un souper ou à l’Opéra?»
Cette fois, en dépit du pressant appel et de la mercuriale qui terminent le récit, le coupable ne manifeste en aucune façon le désir de venir en aide aux victimes; mais à son défaut la commisération publique s’émeut, et, dans Ies numéros qui suivent, nous trouvons pendant une quinzaine une série de notes ainsi conçues: «Avant-hier nous avons reçu 6 livres pour la veuve Lyonnais. Aujourd’hui nous avons reçu 12 livres, d’un petit garçon 6 livres, puis 24 livres, puis 20. Il arrive environ 200 livres de toutes mains.»
Autre acte de bienfaisance, en date du 26 janvier 1787:
«Messieurs,
«Un mauvais carrosse de remise, allant bien doucement, a blessé grièvement, peut-être même écrasé, un enfant qui s’est précipité dans les chevaux. Ce malheur est arrivé sur le boulevard de la Chaussée d’Antin à la rue Caumartin, le 23, à six heures et demie du soir. On espère que vous voudrez bien faire passer aux parents de cet enfant ce billet de caisse d’escompte de 600 livres, faible compensation d’un événement qu’ils ne peuvent cependant attribuer qu’à leur imprudence.»
En somme, réparation offerte par l’écraseur, réclamations en faveur de l’écrasé, et, au cas échéant, intervention charitable du public, telles sont les alternatives ordinaires, à propos de ces faits, qui d’ailleurs reparaissent très souvent dans le journal.
Mais voici, pour clore la série, une manière toute nouvelle d’entendre la situation, parue dans le même journal et sous la rubrique: Evénement.
«14 avril 1787.
«Messieurs, voulez-vous bien que je profite de votre journal pour tirer d’inquiétude une dame dont les chevaux et la voiture m’ont passé sur le corps hier, dans la rue de l’Échelle, et qui a témoigné beaucoup d’intérêt à mon sort. J’ai eu le bonheur d’en être quitte pour un grand coup au milieu du front avec de fortes contusions aux reins et aux coudes. Je me suis ouvert la veine, a cause du grand mal de tête et de reins que j’éprouvais, et la saignée m’a soulagé; je vois que ce ne sera rien. Le cocher qui a eu l’adresse de réparer le tort qu’il avait d’aller très vite, avec des chevaux très vigoureux (au milieu de beaucoup d’autres voitures qui débouchaient de la rue des Frondeurs), en arrêtant ces animaux tout court et droit, sera récompensé, s’il se présente chez moi.
«Retz, médecin ordinaire du roi, rue Saint-Honoré.»
L’idée paraît assez étrange, et l’on serait tenté de ne voir dans cette lettre qu’une habile réclame à l’accident, bien que ce Retz, vaillant antagoniste de Mesmer, le magnétiseur, membre correspondant de la Société royale de médecine et de l’Académie des sciences de Dijon, médecin de la marine royale à Rochefort, auteur de nombreux ouvrages très populaires, pût se passer d’un tel moyen de publicité. Toujours est-il que, cinq ou six jours plus tard, une nouvelle lettre paraît, où il semble se justifier d’un reproche de ce genre:
«Quelques personnes, écrit-il, ont paru étonnées que je destinasse une récompense au conducteur des chevaux qui m’ont terrassé vendredi dernier; la raison en est cependant bien simple. Quand un homme est écrasé, c’est presque toujours parce qu’au lieu d’arrêter ses chevaux, le cocher les fouette au contraire pour fuir la populace et se soustraire à la police. Il consomme alors un crime, qu’il aurait évité de commettre sans la crainte du châtiment. Il m’a semblé plus avantageux d’encourager les cochers à l’humanité que de déclamer contre leurs fautes.
«Celui qui a arrêté ses chevaux sur moi, et m’a par ce moyen préservé des roues, n’a pas réclamé la récompense promise. Je lui destinais un louis. J’y en joins un autre, et vous prie, messieurs, de disposer de cette somme en faveur du malheureux indigent qui aura été blessé par quelque voiture.
«Retz.»
Le journaliste ajoute qu’il tient la somme à la disposition du premier malheureux au nom duquel on justifiera d’un malheur arrivé et d’une position précaire. Ainsi se réglaient - bien que la police pût y intervenir, comme le prouve un passage de la dernière lettre - les accidents de voitures au XVIIIe siècle.
Article copié sur "La France pittoresque"
1923: création des agents à cheval pour réguler la circulation à Paris.
D’après « L’Intransigeant », paru en 1923
C’est à la suite d’une expérience concluante que la police montée est créée à Paris en 1923, destinée à réguler avantageusement le trafic au sein d’une capitale déjà sujette aux problèmes de circulation. Au sein du journal L’Intransigeant, le commissaire de la circulation à la Préfecture de police en vante les mérites.
La police équestre est considérée comme ayant fait ses preuves; celles-ci sont tenues pour positives et la Préfecture est en train d’acheter et d’installer douze chevaux dans les écuries de la Cité, peut-on lire dans le numéro du 25 février 1923 de L’Intransigeant.
Cette police est belle à voir, divertissante à regarder, attentive à son rôle et pleine de bon vouloir. Quant aux services qu’elle rend... point d’interrogation. C’était une expérience à faire; on l’a faite; qu’est-ce qu’elle a donné? Voyons cela.
«On avait compté sur l’agent à cheval, nous dit M. Ringel, commissaire de la circulation à la Préfecture de police, afin de voir loin et d’être vu de loin; il n’a toujours pas déçu cette attente; l’agent à pied, quelle que soit sa vigilance, a la vue bornée. Le cavalier domine la situation et voit venir; il se décide en connaissance plus étendue de la cause et siffle avec une opportunité plus précise: l’arrêt qu’il détermine en est naturellement moins brusque.
«L’agent patrouilleur s’est montré plus utile encore: dans les voies trop étroites pour admettre une ligne médiane de refuges, les omnibus s’arrêtent au bord du trottoir; à leur gauche les voitures qui n’ont pas à stopper les dépassent en les frôlant; à la gauche de celles-ci un troisième courant se faufile qui commence par décrire une série de croches consciencieux et qui finit, faute de refuges et de surveillance, par prendre possession du milieu de la chaussée.
« Le patrouilleur à cheval, son sifflet aux lèvres, aperçoit ça de loin et, d’un geste de la main, il y met ordre; de la même façon il assure la priorité, dans le carrefour, à la voiture qui vient de droite; il règle enfin plus facilement, voyant les choses d’un peu haut, la vitesse convenable selon la définition qu’en donne le Code de la route, c’est-à-dire en raison des circonstances et du lieu, l’allure étant ici exagérée à six kilomètres, et là normale à quarante; au lieu de se trouver nez à nez avec l’abus, l’agent monté le prévoit et l’ayant prévenu, il évite d’avoir à la réprimer.
«Il aperçoit un fardier qui peine au second rang et il prend garde de ne pas l’immobiliser avec la file dont ce lambin pesant fait partie; c’est une bonne chose, car pour peu que le terrain soit en pente, il vaut mieux le laisser passer un véhicule de cette sorte que de l’obliger à s’arrêter puis à repartir.
«Le chef d’une équipe de neuf bâtons comme celle qui règle la circulation de l’Opéra, gagne sans contredire àêtre deux fois plus haut que ses collaborateurs: ceux-ci n’entendent pas toujours le sifflet mais ils voient le geste beaucoup mieux que si le chef était de plain-pied avec eux et noyé dans la cohue.
«Enfin, n’est-ce pas, la police montée est décorative et Pris serait la seule capitale digne de ce nom qui fût privée de ce luxe. Quant à dire maintenant que le problème de la problème de la circulation soit résolu à ce prix!... Il est bien trop compliqué; et d’abord le luxe coûterait un peu trop cher s’il fallait un cavalier à tous les croisements de rues.
«Nous étudions toujours par tâtonnement, comme il convient, les signaux automatiques - relativement automatiques: la minuterie intelligente, la machine manœuvrée par un homme -, les phares indicateurs que vous connaissez, l’agent surélevé par le moyen d’une plate-forme fixe ou rentrante, le sens unique dont les résultats sont encourageants et qui ne demande qu’à se perfectionner avec l’âge.
«Vous savez, ce n’est déjà pas si mal ce que nous avons fait; les étrangers qui viennent voir, Américains et Japonais, commencent par s’étonner de nos doctrine élastique et opportuniste; mais ils ont bien vite reconnu qu’un système inflexible est inapplicable dans un réseau irrégulier comme celui des rues de notre ville et qu’il faudrait à New-York, avec tel système scientifique tant vanté, trois fois plus d’agents, si New-York avait été dessiné par l’empereur Julien.»
Article copié sur "La France pittoresque"
Légende des Saladins d’Anglure.
D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1841
Anglure est le nom d’un village et d’un château situés à l’angle d’une île, sur l’Aube, à quelque distance de Troyes, sur les limites du département de la Marne. Suivant la tradition, les sires d’Anglure s’appelaient primitivement Saint-Chéron, et portaient pour armes une croix ancrée de sable sur un champ d’argent.
Mais il arriva qu’un gentilhomme de cette famille partit pour la croisade et se battit contre les infidèles. Vaincu et fait prisonnier par Saladin, il fut chargé de fers et réduit au sort des esclaves. Cependant le vainqueur, frappé de la bravoure qu’il avait déployée dans la bataille, lui promit sa liberté, moyennant une forte rançon, et lui accorda la liberté d’aller la chercher lui-même, pourvu qu’il laissât au départ un gage de sa fidélité. Je suis pauvre et nu dit le gentilhomme ; mais je t’engage un trésor qui me reste, plus précieux cent fois que toutes les richesses du monde, ma foi de chevalier. Saladin le laissa partir.
Le seigneur d’Anglure arrive à la porte de son manoir, défiguré par les souffrances de la captivité, par les fatigues du voyage, par sa longue barbe et son habit de pèlerin. Ses serviteurs le prennent pour un étranger, et ne cèdent qu’avec peine à ses instances pour lui livrer l’entrée. Il trouve sa jeune épouse qui, se croyant veuve, célébrait ce jour même les fiançailles d’une nouvelle union. A l’aide d’un anneau rompu dont chacun des époux avait conservé une moitié le mari parvient à se faire reconnaître, et les préparatifs d’allégresse servent à fêter son retour inattendu.
Jean d’Anglure, c’est le nom que lui donne la légende, goûtait depuis quelque temps les douceurs de la famille. Mais tous ses efforts n’avaient pu réussir à rassembler la somme à laquelle avait été fixée sa rançon. Cependant le délai expire ; le chevalier songe à sa parole engagée, il s’arrache à son bonheur et retourne en captivité. Le sultan touché de tant de noblesse, ne voulut pas se laisser vaincre en générosité. Il combla le chrétien de présents et le renvoya libre, mais à deux conditions : la première, que les aînés de sa maison s’appelleraient Saladin ; la seconde, qu’il prendrait désormais pour armes des grelots soutenus de croissants, symbole oriental.
Certains généalogistes racontent différemment cette aventure. Selon eux, un seigneur d’Anglure ayant vaincu un mécréant du nom de Saladin, les chrétiens l’engagèrent à transmettre à ses aînés ce nom, comme un souvenir impérissable de son exploit. Quant aux armes, ils prétendent que de tout temps elles se composèrent de grelots accompagnés d’anglures ou découpures en angles, ce qui formait des armoiries parlantes.
Quoi qu’il en soit, tant que la maison d’Anglure subsista, le prénom de Saladin fut de siècle en siècle porté dans cette famille. Devenus propriétaires du château de Jours en Bourgogne de Bourlemont en Lorraine, d’Estoges en Champagne, etc., les Saladins d’Anglure conservèrent partout cette tradition et la firent représenter à l’aide de la peinture et du ciseau dans ces diverses résidences. A Jours, on montrait encore, avant la Révolution, deux figures de plomb posées en jaquemart, et qui dominaient la toiture du château : l’une était appelée Saladin, et l’autre le chevalier d’Anglure. Le Musée archéologique de Dijon conserve un retable sculpté, provenant de ce manoir remarquable, entièrement construit dans le goût de la renaissance. Enfin le château de Bourlemont possède dans sa chapelle plusieurs tombes gravées, où sont figurés des seigneurs de la maison d’Anglure couchés, les mains jointes, vêtus en guerre et armés de leurs blasons.
Article copié sur "La France pittoresque"
7 novembre 1928: Le soir même de leur rencontre à la Coupole, Aragon et Elsa font l'amour. Amoureuse du beau poète depuis longtemps, la jeune russe passe à l'attaque avant de porter l'estocade le soir même.
Le mercredi 7 novembre 1928, Louis Aragon et Elsa Triolet se réveillent pour la première fois dans les bras l'un de l'autre. Elle se pelotonne amoureusement contre lui. Il serre dans ses bras ce minuscule corps dont il a tiré tant de plaisir. Les deux amants se regardent, encore étonnés de la passion de la nuit. Voilà douze heures, ils ne se connaissaient pas. Et maintenant, ils ont fait l'amour comme des bêtes. Dans la chambre d'à côté, ils entendent qu'Aurélie et Arnaud sont également réveillés...
Travaux d'approche… La chambre est minuscule, hideusement rayée de violet et de jaune. C'est celle occupée depuis quatre ans par Elsa Triolet à l'hôtel d'Istria, en plein Montparnasse. Il est près de midi. Les deux amants ont faim. Après une toilette de chat, les voilà prêts à dégringoler les marches pour sortir se restaurer. Ils tombent nez à nez avec le grand poète russe Vladimir Maïakovski de passage à Paris. Cette rencontre est si soudaine que tous trois éclatent de rire. Il faut dire qu'Elsa avait perdu sa virginité avec Vladimir quinze ans plus tôt, avant qu'il ne lui préfère sa sœur, Lili Brik. Pourtant, ils sont restés amis, elle lui sert d'interprète à chaque fois qu'il vient à Paris. Quant à Aragon, il avait fait la connaissance du poète russe l'avant-veille, à la Coupole.
Par une étrange coïncidence, c'est également dans cette célèbre brasserie de Montparnasse que Louis et Elsa se sont rencontrés la veille. Plusieurs jours auparavant, la jeune Russe avait demandé au surréaliste Roland Tual de lui arranger un rendez-vous avec Aragon qu'elle admire depuis plusieurs années sans jamais oser l'aborder. Depuis son installation à Paris en 1924, Elsa a croiséà plusieurs reprises l'écrivain surréaliste dans le Montparno de l'entre-deux-guerres, colonisé par des peintres, des écrivains et des poètes accourus du monde entier. Elle le remarque la première fois en 1925 lors du fameux banquet agité de La Closerie des Lilas où les surréalistes dénoncent le nationalisme et la guerre du Rif au Maroc. L'observant depuis le trottoir, elle est fascinée par l'exaltation de cet homme d'une trentaine d'années habillé comme un dandy. ("Très beau. Trop beau. Un danseur d'établissement", écrit-elle) Elle le regarde avec les yeux de Lady Gaga dévorant Mireille Mathieu... Au cours des années suivantes, elle continue à s'intéresser à la carrière de Louis. Ce n'est qu'en novembre 1928 qu'elle trouve enfin le courage de le rencontrer.
"Vivre est trop douloureux"… Quand elle arrive à la Coupole, Aragon est au bar, plongé dans une conversation animée avec Jamesben et des amis. Elle s'approche, timide. Quarante ans plus tard, Louis se rappelle cette jeune femme menue, portant une fourrure "brune et blonde, comme rayée, s'ouvrant sur une robe-chemisier noire. J'ai tout de suite regardé ses jambes." L'auteur du Con d'Irène se dit que celui d'Elsa mérite largement une visite. Alors il sort le grand jeu pour la séduire. Mais il n'a pas trop à se fatiguer, car elle ne demande que ça! Ils se dévorent des yeux. Ils oublient leurs voisins. Ils parlent, n'arrêtent pas de parler. Et dire qu'une heure plus tôt ces deux êtres mâchonnaient tristement leur vie. Aragon se remet d'une tentative de suicide à Venise après avoir été trompé par la richissime poétesse anglaise Nancy Cunard avec un pianiste noir, un comte italien et un serveur anonyme. Quant à Elsa, déprimée par sa vie d'exilée, elle enchaîne machinalement les amants. La veille de sa rencontre avec Aragon, elle note dans son journal intime: "Je pense que je dois acheter du Véronal... Vivre est trop douloureux. C'est comme de marcher sur du verre pilé." Loana approuve vivement.
Une nuit d'amour à l'hôtel Istria suffit à les guérir de leur mal de vivre. "Du jour au lendemain nous nous sommes retrouvés heureux comme deux chiens dans le même panier", écrit-elle. Mais cela ne dure pas. Après quelques semaines d'amour fou et de plaisirs débridés, Aragon commence à se lasser de la jeune femme. Il confie à des amis qu'il adore faire l'amour à Elsa, mais que sa conversation l'ennuie. Aussi renoue-t-il avec une ex, Léna Amsel, se mettant àéviter la pauvre Elsa. Mais que pèse un poète face à une femme amoureuse, russe de surcroît? Pas grand-chose. La bagarreuse Elsa n'hésite pas à demander à Léna de lui rendre Aragon. Elle sait se montrer si convaincante qu'elle récupère son bien et s'impose chez lui, d'abord au 54, rue du Château, puis au 5, rue Campagne-Première.
"Je n'ose même plus penser quand il est près de moi"… À partir de 1929, la romancière russe ne lâche plus son poète français, l'accompagnant même aux réunions biquotidiennes du groupe surréaliste, si bien qu'André Breton la soupçonne d'espionnage au profit de Moscou. À la date du 8 avril, Elsa note dans son journal: "Je n'ose même plus penser quand il est près de moi, de crainte qu'il ne devine ce que je pense. Bref, il m'empêche de penser. Et quelle que soit la façon, la force dont il m'aime, ce n'est pas assez, ce n'est pas comme je voudrais... Je suis une ordure, un être solitaire."
Quant à Aragon, il ignore tout de ces affres. Il poursuit ses escapades amoureuses, notamment avec l'extravagante Nancy Cunard qui revient l'aguicher. Mais plus Aragon la fuit, plus Elsa lui court après. Pour se l'attacher définitivement, elle a une idée de génie, celle de lui proposer de découvrir cette Russie des Soviets qui le fascine tant. Pour réunir l'argent des billets, elle confectionne des colliers exotiques qu'elle vend aux grands couturiers de l'époque. Enfin, en septembre 1930, ils embarquent tous les deux pour Moscou. Ils y retournent en 1932. La grande immersion dans le Parti communiste soudera définitivement leur couple, jusqu'à la mort d'Elsa, en 1970.
© Le Point - Publié le 07/11/2012 à 00:00 - Modifié le 07/11/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du sept novembre c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/07/28378160.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, fidèle à sa réputation, peut-être chien fidèle, mais... avec plusieurs maîtresses connues ou inconnues, régulières ou de passage.
Ben pour la zique de ce vendredi, on va continuer à se faire plaisir en écoutant Mark Knopfler et son groupe, c’est un tout autre genre, plus calme mais plaisant, … Allez les amis, je vous souhaite une bonne écoute !!!
https://www.youtube.com/watch?v=X5hGElxySFw
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Chaque fois que je sors un roman, je dois passer par le comité de censure. C'est pour ça qu'il n'y a jamais de sexe ni de sang dans mes bouquins.
Mais pour le prochain, j'ai rusé !
J'ai soudoyé le comité. Dessous de table par-ci, bakchich par-là...
Avec une monnaie imprimée directement dans ma cave.
Gagnant sur tous les points!
Moralité?
À censeurs, pourliche à faux!
Un Colonel sur la fin de sa carrière, reçoit une nouvelle secrétaire toute jeune et pimpante.
Un beau matin comme il lui dicte le courrier, la mignonne s'aperçoit que l’officier supérieur a sa braguette ouverte.
Elle rougit, ne sachant comment l'informer de sa tenue négligée puis, soudain, elle a une idée.
- Colonel, dit-elle, la porte de la guérite est ouverte...
Plongé dans la concentration requise par l'importance du courrier auquel il doit répondre, Le Colonel entend la belle enfant, mais ne saisit pas la portée de sa remarque.
Cependant, en fin de matinée, son regard tombe sur le corps du délit (! !) et, tout à coup, la lumière se fait !
Tout gaillard, souriant de sa relative infortune, il appelle sa jeune secrétaire sur l'interphone et lui dit, finaud :
- Mademoiselle, ce matin, quand vous avez mentionné cette guérite dont la porte était ouverte, n’auriez-vous pas également remarqué une sentinelle au garde-à-vous?
- Non colonel, rétorque la belle enfant. Tout ce que j'ai vu, c'est un ancien combattant assis sur deux vieux sacs à paquetage.
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Un belge rentre du travail plus tôt que d'habitude. Il trouve sa femme au lit avec un autre homme. Il fonce chercher un revolver dans un tiroir de son bureau, retourne à la chambre, fait face aux deux amants restés dans le lit et leur lance en pointant l'arme sur sa tempe:
- Je vais arrêter votre petit jeu une fois pour toutes. Le couple dans le lit se met à rire alors de façon incontrôlée (c'est certainement les nerfs) Alors le mari trompé, furieux leur hurle:
- Je ne sais pas ce que vous trouvez de drôle àça: Après, c'est votre tour!
À New York Moïse Cohen va voir le rabbin du quartier:
- Rabbi, je voudrais faire circoncire mon chien.
- Je suis désolé, Moïse, mais je ne peux pas circoncire un chien.
- Je suis prêt à faire un don de 10.000 dollars.
- Désolé, Moïse, mais même pour 10.000 dollars, je ne peux pas circoncire ton chien.
- Allez rabbi, j'offre 100.000 dollars et vous faites la circoncision à mon doberman...
- Ah ça change tout s'il s'agit de Doberman...
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Un prince charmant a été victime de la vindicte d'une méchante fée qui l'a transformé en grenouille. Quelques années plus tard, il rencontre la fée qui lui dit:
- Je peux t'annoncer que, dans quelques jours, tu vas faire la connaissance d'une charmante jeune fille qui voudra tout savoir de toi.
- Et vous pensez qu'en m'embrassant sur la bouche elle me redonnera ma forme initiale?
- Ça, je ne peux pas te l'affirmer. Elle est étudiante dans une faculté des sciences et elle veut se spécialiser dans l'étude des batraciens.
- Docteur, dit un homme d'une quarantaine d'années, je voudrais me faire faire une vasectomie
- Attention, l'avertit le médecin. C'est là une décision fort importante qui n'engage que vous. Il faudrait d'abord en parler avec votre femme.
- Nous en avons parlé et elle est d'accord.
- Il faudrait en parler également à vos enfants, si vous en avez.
- Là-dessus, pas de problème non plus. Ils ont même procédéà un vote pour savoir si je devais ou non procéder à cette opération.
- Et alors?
- Ils m'approuvent, par 19 voix contre 3.
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C'est vendredi... le réveille-matin est content d'être mis hors service pour deux ou trois jours, c'est qu'il a aussi besoin de repos le diable... le travailleur est content de ce dernier jour de labeur et, pour les projets du week-end, avec la météo et les températures basses, ce sera déjà la grasse matinée pour les une, pour certains le râtissage et le ramassage des feuilles mortes et pour d'autres, visites de certaines expositions, surtout que pour nos amis français, lundi sera férié... alors aujourd'hui tout le monde est motivé... Courage, encore demain à se lever de bonne heure... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...