«À la Saint-Théodore, le silence est d'or; alors on se rendort.»
«La Saint-Mathurin passée, merde de chien pour la gelée.»
♥ Cordial salut et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi et c'est une nouvelle semaine qui commence; pour nous les petit Suisses aux bras noueux c'est le travail qui commence alors que pour beaucoup de Français c'est le viaduc qui mène au 11 novembre; c'est super d'avoir une semaine de trois jours... Bon, le programme il est simple pour nous... au boulot jusqu'à vendredi!!! et zou!!!
Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 6° et un ciel couvert dans la nuit, ce sera pour ce jour: couvert avec des précipitations. Limite de la neige vers 1600 m. L'après-midi, diminution des précipitations par l'ouest et timides éclaircies. Temps devenant sec en soirée. Dans les Alpes valaisannes et la région du Simplon, couvert avec des chutes de neige localement abondantes; accalmie en soirée. Limite de la neige vers 1800 m. Température en plaine : minimum 6°, maximum 10°à 12°. Température à 2000 m: 0°. En montagne, vent faible à modéré de secteur sud, fort en haute montagne...
Pour l'Hexagone, une météo qui est très perturbée en général, mais avec quelques améliorations passagères... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS DEUX DÉPARTEMENTS... Avec pour aujourd'hui: en matinée, des pluies parfois fortes intéressent les régions proches des frontières de l'est. En région PACA, des orages violents éclatent. Dans l'ouest, les conditions sont calmes avec des nuages et des éclaircies. Dans l’après-midi, lentement, les pluies quittent le pays par l'est. Elles restent toutefois d'actualité en PACA où des orages violents sont possibles. En Bretagne, une nouvelle perturbation apporte les premières pluies. Entre ces deux zones, le ciel est variable et offre quelques éclaircies. En soirée, maintien des orages parfois forts de la Corse aux Préalpes du Sud. Pluies en Bretagne. Temps calme et sec partout ailleurs, avec du vent. Dans la nuit, pluies et orages affectent toujours les régions du Sud-est. A l'opposé, la perturbation atlantique arrose copieusement les régions proches de l'océan. Entre les deux, le temps est calme…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et légèrement pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 33° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 34°; Polynésie française peu nuageux à nuageux et larges éclaircies, peu nuageux à nuageux et larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 28°;nuageux avec éclaircies et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 11°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:22 et le coucher du Soleil se fera à 17:07 et le jour est plus court de 2 minutes...
Valeurs remarquables de novembre en France
TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... :
Horaire des marées à Saint-Malo
Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1991: les 10 premiers jours de Novembre furent pluvieux avec au total plus de 114 litres de pluie récoltés par mètre carréà Uccle
En 1984: on observait des pluies contenant du sable saharien
En 1981: la température minimale descendait à -8° au lever du jour à Virton
En 1977: la température maximale sous abri atteignait 18,2°à Coxyde
En 1928: le mercure indiquait à l'aube -6,7° en Campine
Les journées mondiales et internationales
Le dix novembre est la Journée mondiale de sensibilisation aux tumeurs neuroendocrines
http://www.journee-mondiale.com/292/journee-mondiale-de-sensibilisation-aux-tumeurs-neuro-endocrines.htm
Le dix novembre est la Journée Mondiale de la science au service de la paix et du développement
http://www.journee-mondiale.com/12/journee-mondiale-de-la-science-au-service-de-la-paix-et-du-developpement.htm
Voyage en diligence ou malle-poste sur les grandes routes d’autrefois.
D’après «Le Petit Journal», paru en 1903
Le temps n’est plus où nos grandes chaussées étaient sans cesse animées par les diligences, les malles-postes, les voitures de poste et le roulage, conduites à grand bruit de feu sur le pavé, de grelots et de claquements de fouet. Au début du XXe siècle, demeuraient certes çà et là quelques spécimens de ces antiques messageries, mais c’est seulement dans les Alpes et en Auvergne que l’on pouvait encore se payer le luxe archaïque de voyages nocturnes, sur les grandes routes, au bruit berceur des grelots, sans le côté pittoresque des attelages nombreux, des postillons en selle et de leur costume éclatant.
Jadis, tout le monde pouvait prendre place dans les malles-postes. Il fallait avoir au moins 80 km à parcourir ou le quart du trajet de la voiture quand celle-ci accomplissait moins de 320 km. Cependant on pouvait être accepté pour un trajet plus court lorsqu’on n’avait pas de bagage. Si le voyageur ne faisait pas au moins le quart de la route, il n’était admis que s’il n’y avait pas de voyageur faisant un parcours plus étendu. Les enfants payaient place entière.
Le prix de la place était de 1fr.75 pour 10 km. On payait la moitié, à titre d’arrhes, en se faisant inscrire; le reste, le jour du départ. La franchise de bagages était de 25 kg; on ne pouvait pas emporter plus de 5 kg d’argent monnayé. Une fois tout cela réglé, on courait le pavé du roi, à la condition de ne s’arrêter qu’aux endroits fixés par le livre de poste, et pour une durée également déterminée. Une fois en route, on allait-relativement vite, car la malle-poste primait tout; on ne pouvait relayer, avec sa voiture, louée ou personnelle, tant que la malle n’était pas servie.
Voyons, maintenant, comment voyageait la catégorie de gens qui, ne pouvant user de la malle et faisant fi des voitures publiques, se faisaient conduire «en poste» . En poste, c’était avoir une voiture à soi; il y avait les chaises ou calèches, pouvant contenir de une à trois personnes; les petites calèches, où l’on pouvait être deux. Une deuxième division comprenait les limonières, voitures fermées, coupés et calèches avec brancard; la troisième division comprenait les berlines, voitures à deux fonds pouvant contenir une, deux, trois ou quatre personnes, cinq à la rigueur.
La première division avait de deux à trois chevaux, la deuxième en comportait trois, la troisième quatre ou six. Le prix à payer était de 2 francs par cheval; à cette somme, il fallait ajouter 2 francs par tranche de 10 km et par postillon; à partir de quatre chevaux, on avait deux postillons.
Nous voici donc avec notre calèche ou notre berline. On peut se mettre en route lorsque tout est réglé avec l’important personnage que l’on appelle maître de poste, lequel n’a ni le droit de nous imposer un itinéraire quand il y a deux routes, ni celui de nous indiquer une auberge. L’autorité tutélaire vous laisse la faculté de prendre gîte où vous voulez. Dans la réalité, il semble que maître de poste et postillon ne se privaient pas de louer le Grand Turc au détriment du Lion d’Or. Une fois parti, on allait de relais en relais où l’on trouvait des chevaux quand les courriers ou le service de l’Etat ne les avaient pas pris. Il fallait attendre son tour pour avoir un attelage, et on n’obtenait celui-ci que lorsque l’on avait un passeport bien en règle.
L’arrivée de la diligence en 1830
La voiture court, mais voici une une côte rude. Il faudra un cheval de renfort, ci, 2 francs encore par tranche de 10 km, même si le maître de poste ne fournit pas ce cheval sous prétexte qu’il a mis des bêtes plus vigoureuses. Mais le voyageur a le droit de toujours exiger ce renfort pour certains types de voiture.
On n’en a pas fini avec les taxes supplémentaires. A l’entrée de certaines villes ou àà la sortie on impose des distances supplémentaires, fictives quant au parcours accompli, et réelles quant au paiement. De plus, on est taxé de 8 km en plus à l’entrée ou à la sortie des lieux où le roi a fixé sa résidence. Si l’on est pris à l’entrée d’une ville après la fermeture des portes, on doit 75 centimes par postillon et par cheval, car l’on doit coucher hors de l’enceinte.
S’il était défendu de donné des pourboires, l’usage en florissait quand même. Quand on était pressé, on prenait un avant-courrier, c’est-à-dire un homme à cheval qui marchait 10 km en avant pour faire préparer le relais.
Pour aller de Paris à Bordeaux il y avait 53 relais sur les 562 km du trajet. On peut calculer combien coûtait un tel voyage sans parler des kilomètres fictifs et des renforts. Il est facile de juger ainsi du temps mis à accomplir le trajet que les automobiles font d’une façon si fantastique.
Le service des postes était un monopole. Maîtres de poste et postillons étaient en réalité des fonctionnaires. Nul ne pouvait conduire des voyageurs sur les routes en dehors d’eux, sinon les conducteurs de pataches ou carrioles qui voyageaient à la journée sans relayer. Ils n’avaient pas le droit de prendre d’autres chevaux, quand les leurs étaient fatigués. Exception était faite pour les voitures publiques partant à jour et à heures fixes, et dont les services étaient annoncés par affiches.
Les chevaux et les postillons avaient une poésie présente encore à quelque mémoire voici plus d’un siècle par l’air célèbre du Postillon de Longjumeau:
Quand il passait par le village
Tout le beau sexe était ravi
Oh! Oh! Oh! Oh!
Qu’il était beau!
Oh!
Le postillon de Longjumeau.
Article copié sur "La France pittoresque"
La «Comédie automobile» ou comment mettre un frein à l’utilisation excessive et onéreuse de l’automobile.
D’après «Lectures pour tous», paru en 1924
A mesure que l’automobile entrait davantage dans les mœurs, le Salon de l’Auto, créé en 1898, devenait pour tous un événement. C’est en quelque sorte la «comédie automobile» que l’humoriste Hervé Lauwick, ami de Tristan Bernard et de Sacha Guitry, esquisse en 1924, à l’occasion d’une édition de ce Salon, avec une fantaisie dont ceux-là même qui en font les frais ne peuvent être que les premiers à se divertir.
Le premier caractère du Salon 1924, c’est que le constructeur s’est enfin efforcé de mettre sa voiture, quelle qu’elle soit, à la portée du client. Jusqu’après 1921, on a gardé la coutume de louer un chauffeur lorsqu’on achetait une automobile. Rien ne coûtait plus cher que le chauffeur. On en vit parfois qui consommaient jusqu’à deux litres de vin blanc aux cent kilomètres. Une telle dépense ne s’accordait pas avec les idées d’économie qui sont à présent les nôtres. Qu’est-ce qu’un chauffeur? C’est un être humain qui, lorsqu’il fait froid, l’hiver, ressent le besoin très naturel de se chauffer les pieds. Il invente des pannes, et il tend ensuite à son maître la note des réparations. En Allemagne, l’usage du chauffeur a persisté, car un Allemand repousse généralement avec dédain et dégoût une note de réparations. Mais en France, où nous payons nos dettes, cet accessoire devenait encombrant; et sa suppression fut décidée. Tous les châssis actuels sont construits pour que le propriétaire puisse les casser, les plier en deux lui-même.
Affiche publicitaire pour les cycles et automobiles Clément (1902)
Le moteur de 1924, quel qu’il soit, est prévu pour enlever à son possesseur le souci des réparations. La magnéto est blindée, la dynamo vissée sous un couvercle, le carburateur plombé, la boîte de direction cachée. Les clés en sont déposées chez les agents de la marque, et il est absolument interdit de les donner à un simple particulier. Signalons à ce propos, car les dix dixièmes des accidents d’automobile sont causés par des débutants, un ingénieux appareil nommé le Temporisateur Armide. C’est un cadenas à système d’horlogerie, qui bloque le volant de la voiture le jour de la livraison au client. Celui-ci, fou d’impatience, continue à prendre des leçons; il loue une voiture, il roule par n’importe quels moyens, jusqu’au jour où le cadenas se débloque de lui-même, après un prudent délai de trois mois. Le client n’obtient donc sa voiture que le jour où il est capable de s’en servir; il paraît que la vie des piétons croisés par les autos Armide est très sensiblement prolongée, et la durée des moteurs en bénéficie assurément. Un autre ingénieux appareil est le bidon de Citroënade. Il contient un liquide composé de sable et d’eau, mêlé de sirop de citronnade, qu’une femme justement effrayée peut verser dans le réservoir d’essence de la cinq-chevaux conjugale. L’effet de ralentissement est prononcé, en même temps que des phrases fortes et sonores.
Il nous semble tout à fait incontestable que l’idée maîtresse de la construction actuelle, ce soit l’économie d’achat, de fonctionnement et d’entretien. Deux écoles nous offrent des ordres très différents de solutions mécaniques. Exposons impartialement les deux thèses:
Une première théorie aborde de front le problème. Ses adeptes conseillent d’afficher dans tous les garages: Pourquoi sortir? Où allez-vous? Il pleut. Il va pleuvoir. Les Untel sont des raseurs. Quand on crève, il faut pomper et se donner très chaud, etc., etc. Neuf fois sur dix, sous l’influence de tels avertissements le chauffeur se décourage et reste chez lui. Les frais de sa voiture se réduisent donc à 10% de ce qu’ils étaient. Si cependant il sort quand même, il peut:
1° Adopter un réglage d’essence si serré que le moteur ne marche plus. Le chauffeur rentre bien avant dîner.
2° Réduire la quantité d’huile jusqu’à grippage. Le chauffeur rentre chez lui pour goûter; et il reste après cela un mois au moins sans sortir.
3° Monter sur les pneus une soupape centrifuge qui les crève à quarante à l’heure. De ce train, il ne va pas loin, et il rentrera probablement pour déjeuner.
4° Ne pas graisser les organes. La dépense de graisse est donc supprimée. Et l’on ne perdra rien à la revente de la voiture; le monsieur qui l’achètera d’occasion ne pourra savoir si elle a été graissée ou non, et deviner que la boîte de vitesse est plus vide que le Sahara un dimanche.
On nous dit: «L’Amérique a une voiture pour trois personnes. La France ne peut-elle avoir une voiture pour dix habitants?» Mais si. Bien sûr! Et cet état de choses est éminemment désirable. Il est nécessaire au bien de l’industrie automobile. Il est bon que la France puisse se vanter d’avoir une voiture pour dix habitants. La seule question qui se posera désormais sera d’empêcher ces idiots de s’en servir.
Automobile percutant des animaux
La deuxième théorie à laquelle nous avons fait une piquante allusion ne va pas jusqu’à réduire l’usage du moteur, supprimer la carburation, ou diminuer le graissage de la voiture; elle se borne à serrer, à«comprimer» les mille dépenses accessoires, qui grèvent durement le budget de toute automobile. Le châssis Grotacco, qu’on trouvera dans la galerie d’entrée, s’il n’a pas été volé, est un bon exemple de cette volonté dans l’orientation de la technique.
Son radiateur, son moteur, ses pneus, sa direction, tout y est prévu pour un travail normal. «Mais, s’est dit M. Grotacco, la plus forte partie du rendement d’une voiture est absorbée par la résistance de l’air. Employons cette résistance!»
Une mince turbine sert à rendre à toute la voiture l’air compriméà l’avant par sa marche. Ainsi le coupé le plus clos devient aussi venté que la torpédo la plus découverte. Et la turbine peut actionner un petit éventail, souffler sur le café trop chaud, éteindre un allume-cigare, donner le lumbago à un raseur, etc., etc. Le châssis Grotacco fourmille, à vrai dire, d’idées neuves. M. Grotacco ayant remarqué que beaucoup d’accidents ont lieu après le déjeuner, et que d’autre part c’est une des grandes dépenses du voyage que des repas trop copieux, a monté sur sa voiture un volant extensible. Le chauffeur qui se méfie de lui-même peut en augmenter le diamètre, un peu avant déjeuner, de façon àêtre obligéà la sobriété.
Le châssis court 10 HP Decidre, pour ménages modernes, ne donne pas la moindre place pour les enfants. Ici encore, c’est un but d’économie qu’on a cherchéà atteindre. Plus de berceau, plus de nurse, plus de farine d’orge, plus de livres et de bottines, et plus de frais de lycée! Le type sport Turco ne laisse de place que pour les bagages les plus réduits, ceux qui conviennent au tourisme. Pas de smoking, pas de robes du soir. Il devient impossible d’aborder les grandes plages, le casino ou le baccara... Économie! Économie! Tel est à tous points de vue le mot d’ordre de la construction actuelle.
Au stand Dupont, on notera la magnéto qui peut servir pour les massages électriques, le roulement à billes qui peut se démonter et être prêté aux enfants. Trois beaux châssis sont exposés par cette marque, et tous bien appropriés à leur destination.
1° Le châssis de pique-nique: six sièges dépliants; pare-brise arrière s’ouvrant et formant table; boîte à glace; réservoir à insecticide; levier de vitesse formant ouvre-boîte à conserves.
2° La torpédo d’enlèvement. Deux places. Echelle de soie roulée. Trompe-signal. Troisième place pour la femme de chambre. Sur 10 HP, la carrosserie 10000. Sur 20 HP, la carrosserie 15000. Le constructeur conseille de prendre, en règle générale, 10 HP de plus que n’a la voiture des parents. Enfin, le châssis de guerre. Blindé, sans pneus, avec T.S.F. pour écouter la Tour Eiffel pendant la longue inaction du front. Ce tout dernier modèle n’a pas de marche arrière, une voiture de guerre ne devant pas reculer...
Un grand effort a été fait par les maisons d’accessoires, pour réduire les prix des objets utiles. Quant aux objets inutiles, leur prix importe peu. L’acheteur d’un accessoire inutile n’a jamais été arrêté par son prix.
CARROSSIERS. Les peintures les plus nouvelles se trouvent chez Durand et Cie. Les carrossiers désireux de séduire leur clientèle y trouveront les vernis les plus rares. Il ne faut pas oublier que si c’est l’homme qui paye la voiture, c’est la femme qui la choisit.
LA PINCE-PIÉTON HEURTAMEZ, brevetée S.G.D.G. Peu de piétons ont compris que si le trottoir, sauf erreur ou taxi emballé, était aux gens à pied, la chaussée était en principe aux voitures. La pince-piéton, placée à l’avant du radiateur, saisit le piéton avant qu’il ne soit accroché; la pince accessoire lui remet un code de la route, et un phonographe, déclenché aussitôt, lui répète: «Si j’étais aussi négligent que vous, vous ne seriez plus de ce monde...»
LE FOUET À CHIENS, Lamasse et Pitoux, breveté S.G.D.G. Agité par l’arbre de cardan au moyen d’une démultiplication, cet amusant accessoire se passe d’explication.
LE MIROIR À POULETS, placé sur l’aile gauche, montre au chauffeur le poulet qu’il vient d’écraser. Si ce poulet est de bon aspect, et si la route est déserte, dix mètres de marche arrière fourniront à peu de frais le menu du déjeuner.
LE FREIN SIFFLEUR, donnant le son du tramway qui s’arrête, prévient le cycliste qui suit de trop près la voiture, et lui évite le saut périlleux.
LE COIN À PAYSAN, breveté, sert à prendre de biais le paysan qui arrive en face de l’auto, et à le pousser malgré lui sur sa droite.
LES PHARES AHURISSANTS ARGUS, licence Delettre. Le Code de la route a pour principe que chaque voyer de la route a une lanterne ou signale par un feu sa position la nuit. Chacun sait qu’il est naïf de l’espérer; que jamais un cycliste, un cocher, ou un ivrogne, n’est précédé d’un point lumineux. Les phares Argus, rigoureusement non conformes au Code de la route, éclairent le parcours du chauffeur suffisamment pour que les autres électeurs puissent, comme toujours, se dispenser du lampion obligatoire.
Encore ébloui de toutes ces merveilles, et au moment de franchir les portes du Salon, on trouvera dès la sortie, au-dessous de la rotonde d’Antin, une agence de la Société générale de Crédit Laonnais, qui paye à vue les moindres chèques sous condition d’un dépôt préalable, et remet à toutes les personnes qui désirent acheter une automobile un petit opuscule très spirituellement rédigé, intitulé: Comment faire fortune!
Article copié sur "La France pittoresque"
Le Carnet intime d’Honoré de Balzac.
Source: Le Point
De 1830 à 1847, l’écrivain nota toutes ses pensées, ses humeurs, ses idées de romans dans un cahier qu’il nommait son «garde-manger»
Chacun des cinquante-six feuillets composant ce carnet est couvert d’une écriture fine et resserrée. Quelques croquis illustrent un texte désordonné. Durant les dix-sept ans que Honoré de Balzac consacra à sa grande œuvre La Comédie humaine, l’écrivain ne se sépara jamais de ce carnet où il notait tout ce qui lui passait par la tête: ses idées, ses pensées, ses humeurs. C’était son iPad à lui...
Les notes sont écrites dans tous les sens, illustrant la pensée bouillonnante de l’artiste. Il barre, raye, dessine des plans d’appartement, et même une belle paire de fesses féminines. Évoquant ce carnet, Balzac le surnommait affectueusement son «garde-manger».
Le carnet intime d’Honoré de Balzac
Un jour, il griffonne: «Sujet du Père Goriot. - Un brave homme - pension bourgeoise - 600 francs de rente - s’étant dépouillé pour ses filles qui toutes deux ont 50 000 francs de rente, mourant comme un chien». Tout est dit. Il n’a plus qu’à délayer durant des nuits de travail en buvant des litres de café pour produire un chef-d’œuvre.
La grande gueule Balzac savait aussi être fleur bleue. Témoin, cette petite fleur mauve collée au bas d’une page accompagnée de la note: «Voyage du Simplon en 1846»; doux souvenir d’un séjour suisse en compagnie de madame Hanska...
Frédéric Lewino et Anne-Sophie Jahn. Le Point
10 novembre 1978: L'odyssée des 2 499 boat people viets du cargo Hai Hong fait la une des journaux. Le gouvernement vietnamien organise lui-même le trafic de réfugiés, qui lui rapporte des centaines de millions de dollars.
Le petit Tranh, 9 ans, est blotti contre sa mère. Il a faim, il a soif, son corps est couvert d'eczéma. Le petit garçon n'a même plus la force de se plaindre. Sa petite sœur est dans le même état que lui. Ils sont ainsi des centaines d'enfants, mais aussi des femmes, des vieillards et des hommes, entassés sur ce vieux rafiot baptisé Hai Hong. Voilà seize jours que, depuis leur embarquement à Hô Chi Minh-Ville (Saïgon), 2449 Vietnamiens fuyant le communisme vivent un effroyable calvaire. On leur avait affirmé que la traversée ne prendrait que quelques jours, mais elle s'éternise. Les provisions apportées par la mère de Tranh ont vite disparu. Depuis, c'est l'enfer. La chaleur, la pisse et la merde répandues partout, les pleurs, le bruit, les maux de ventre. Le cargo est devenu un immense barbecue chauffé par un soleil de plomb. Dans un coin, Leonarda se demande si elle a bien fait de choisir ce moyen pour revenir en France... L'odyssée du Hai Hong, qui fait forcément penser à celle de l'Exodus, occupe la une de tous les journaux du monde le 10 novembre 1978.
Immédiatement, le Hai Hong devient le symbole des millions de boat people fuyant le Vietnam communiste. Ces pauvres hères, surtout d'origine chinoise, utilisent n'importe quel type d'embarcation pour s'enfuir. De la jonque de pêcheur au vieux cargo à peine en état de naviguer. La mer de Chine est couverte de milliers de boat people qui tentent de rallier la Malaisie, Hong Kong, l'Indonésie. Avec un peu de chance, ils aboutissent dans un camp de réfugiés. Avec un peu moins de chance, ils nourrissent les requins. Et, avec pas du tout de chance, Angelina Jolie adopte un de leurs enfants... Ce qu'il y a d'incroyable dans cette affaire, c'est que cet exode est organisé avec la complicité des autorités vietnamiennes qui taxent les candidats au départ. Elles se mettent ainsi dans la poche plusieurs centaines de millions de dollars. C'est la première fois qu'un État se livre au trafic de chair humaine avec ses propres citoyens.
Une combine magnifique… Ce trafic humain débute en 1978, quand un Chinois de Singapour nommé Tay Kheng Hong passe un accord avec les autorités vietnamiennes pour créer une filière d'"exportation" de réfugiés. Il achète un cargo promis à la casse, le Southern Cross, qu'il envoie à Hô Chi Minh-Ville, en août, pour embarquer un maximum de candidats à l'exil. Le tarif de la croisière est fixéà dix taels (400 grammes) d'or par passager. Une somme que Tay partage avec le gouvernement viet. Chargé de 1250 passagers, le Southern Cross lève l'ancre, direction une île déserte de Malaisie. Les passagers y sont abandonnés. Le cargo poursuit sa route jusqu'à un chantier de démolition, comme prévu. La combine est magnifique et rapporte des millions de dollars. À la Malaisie de se débrouiller avec les réfugiés.
En octobre, avec l'accord de ses partenaires vietnamiens, Tay décide de remettre le couvert. Il acquiert pour 125 000 dollars un vieux caboteur de 30 ans ancréà Singapour, le Golden Hill, rebaptisé Hai Hong. Le 15 octobre, le "palace des mers" met officiellement le cap sur Hong Kong pour être revendu à un ferrailleur. En fait, il jette l'ancre au cap Vũng Tàu, à proximité de Saïgon. Comme convenu, le commandant fait embarquer 1200 Vietnamiens désireux de fuir leur pays. Mais au moment de lever l'ancre, des officiels montent à bord pour expliquer que le Hai Hong doit encore accepter 1249 passagers gratuits faute de quoi le bateau sera confisqué! Stupeur de Tay, qui est contraint d'accepter. Les autorités se font ainsi un petit bonus de quatre millions de dollars sur le dos de leurs concitoyens.
1260 enfants à bord… Le 24 octobre, le Hai Hong quitte enfin le Vietnam avec 2449 passagers à bord et leurs ballots. Il n'y a plus un centimètre carré de libre sur le pont. À peine la place pour s'allonger. Il y a des bébés de quelques mois, des vieillards misérables. Pris d'assaut, les sanitaires débordent. Le désespoir étreint les familles, qui se demandent ce que le destin leur réserve. Elles prient de ne pas être débarquées en Bretagne à feu et à sang... Tranh fait partie des 1260 enfants présents à bord. Les conditions de vie se détériorent chaque jour. Le commandant commence par faire route vers Hong Kong, où il prévoit de débarquer ses réfugiés. Mais un typhon qui se lève dans le sud de la mer de Chine l'oblige à changer de cap. Le Hai Hong se dirige maintenant vers l'Indonésie. À bout de souffle, les machines tombent régulièrement en panne. Rapidement, la nourriture et l'eau viennent à manquer.
Enfin, le commandant jette l'ancre devant la première île indonésienne qui se présente. La procédure habituelle voudrait qu'il contacte par radio les autorités locales pour demander l'autorisation de débarquer ses passagers. Mais comment expliquer la présence à bord de milliers de réfugiés alors que le Hai Hong est censé aller à la casse? Aussi, le commandant préfère contacter le Haut Comité des Nations unies (UNHCR) pour les réfugiés de Kuala Lumpur (Malaisie) et leur sert une jolie fable: le Hai Hong aurait été pris d'assaut par des milliers de boat people en pleine mer. Qui peut croire à de telles sornettes? Comme si autant de réfugiés pouvaient se retrouver au même endroit et surtout prendre d'assaut un cargo!
Bref, les autorités indonésiennes, qui sont vite mises au courant, sentent le coup fourré. Elles ordonnent au Hai Hong de quitter immédiatement leurs eaux. De son côté, l'UNHCR découvre que le navire a été vu à Saïgon le 24 octobre en train d'embarquer des passagers en présence des autorités vietnamiennes. Du coup, la convention de 1951 sur les réfugiés politiques ne peut pas s'appliquer puisque le gouvernement vietnamien est l'organisateur du trafic. Les passagers du caboteur doivent être considérés comme des immigrants illégaux.
L'errance du Hai Hong… Déjà submergée par les boat people, l'Indonésie refuse de les accueillir par crainte de voir les cargos de ce type se multiplier. Le Hai Hong est escorté jusqu'aux eaux internationales. À son tour, le gouvernement australien fait savoir au comité qu'il n'est pas question de l'accueillir. La situation sanitaire à bord devient catastrophique avec la mort d'une femme et la naissance de deux bébés. Mais, surtout, Mireille Mathieu, qui a confondu le cargo avec une croisière du troisième âge, se met à chanter "Quand tu t'en iras"... Le 8 novembre, le commandant contacte de nouveau le Haut Comité pour lui indiquer qu'il fait route vers la Malaisie, mais refuse de donner la destination exacte et des détails sur les conditions de vie régnant à bord. Pendant ce temps, les premières images des réfugiés à bord du cargo inondent les télévisions occidentales.
Le 9 novembre, le bateau se présente devant Port Klang, qui dessert Kuala Lumpur. Le commandant demande par radio au capitaine du port l'autorisation d'accoster. Mais celui-ci lui ordonne d'attendre à l'extérieur du port. Interdiction est faite à quiconque de débarquer. Quand la police monte à bord, elle trouve de nombreux passagers déshydratés, malades, souffrant de la soif et de la faim. Tranh, comme beaucoup d'enfants, est couvert d'eczéma. À force d'être grattées, les plaies suppurent. Le gouvernement malaisien fait livrer de l'eau, de la nourriture et des médicaments, mais insiste pour que le Hai Hong quitte les eaux malaisiennes. Pas question d'accueillir cette nouvelle fournée de boat people embarqués illégalement avec la complicité des autorités vietnamiennes. Pendant ce temps, photographes et caméramans se jettent sur le Hai Hong pour faire des images. C'est bon, Coco, ça va faire pleurer dans les chaumières. Encore plus fort que Lampedusa...
L'Europe se partage les réfugiés… Le Haut Comité finit par reconnaître le statut de réfugié aux passagers du cargo pour pouvoir leur livrer de la nourriture et des médicaments. Mais les autorités malaisiennes refusent. Elles exigent, auparavant, que le navire rejoigne les eaux internationales. Si les nations occidentales désirent prendre la défense du Hai Hong, qu'elles assument leurs responsabilités en recueillant les hommes, femmes et enfants à bord. Les camps d'accueil des pays du Sud-Est asiatique sont déjà pleins. Enfin, le 18 novembre, Olivier Stirn, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, déclare que "la France est prête à accueillir tous ceux du Hai Hong qui voudraient venir dans notre pays". L'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Hollande, le Canada, la Belgique, les États-Unis et même la Suisse lui emboîtent le pas. Il s'agit maintenant de faire le partage des réfugiés. De longues tractations s'engagent. Le 21 novembre, la France s'engage à en accueillir 1000, les Américains 750, le Canada 600, la Belgique 150... Cette fois, la Malaisie autorise les passagers du Hai Hong à débarquer à terre pour attendre leur transfert vers l'Occident dans un camp spécial ouvert à leur intention.
Ce même 21 novembre, Le Monde publie l'appel du comité"Un bateau pour le Vietnam" pour aller chercher tous les réfugiés en mer de Chine. Pas ceux du Hai Hong, mais les milliers d'autres à bord de petites embarcations tellement surchargées qu'elles sont prêtes à couler au moindre grain. L'appel est signé par Bernard Kouchner, Yves Montand, Raymond Aron, Sartre, BHL, mais aussi Brigitte Bardot... Lors d'une réunion chez le dissident soviétique Maximov, BHL propose d'attaquer l'ambassade du Vietnam à Paris. C'est à cette occasion que Kouchner quitte Médecins sans frontières pour fonder Médecins du monde. Un armateur néo-calédonien mariéà une Vietnamienne propose un caboteur de 85 mètres pour aller recueillir les boat people en mer de Chine, l'Île de lumière. Le 30 mars 1979, il appareille. En neuf mois de mission, il secourt 30 000 personnes.
La supermédiatisation du Hai Hong ne décourage pas les affréteurs. Dans les mois qui suivent, encore trois autres cargos, le Sky Luck, le Huey Fong et le Tung An, déversent des milliers de réfugiés dans les camps de Hong Kong après de longs séjours en mer marqués par de nombreux morts. Fin 1978, on dénombre 62 000 boat people vietnamiens répartis dans les différents camps de l'Asie du Sud-Est. Aujourd'hui, le petit Tranh a 44 ans et il est citoyen américain.
© Le Point - Publié le 10/11/2012 à 00:00 - Modifié le 10/11/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du dix novembre c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/10/28396889.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service comme beaucoup d'entre nous est prêt de commettre le péché de gourmandise pour s'empiffrer de macarons de toutes les couleurs... c'est que c'est tellement bons les macarons!
Ben pour la zique de ce lundi, on va se mettre en forme avec le groupe Red Hot Chili Peppers en concert… Là, il y a un peu de tout… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute !!!
https://www.youtube.com/watch?v=XhrCbZBAC7M
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Une femme arrive au paradis.
Saint-Pierre l’interroge:
- Pensez-vous avoir bien mérité le paradis?
- Oui. J’ai été une bonne épouse pendant 40 ans et bien élevé mes 6 enfants.
- Entrez, chère Madame !
Alors que Saint-Pierre va fermer la porte, une autre femme se présente:
- Saint-Pierre, j’ai entendu ce que vous venez de dire à cette dame… Moi, j’ai été marié 4 fois…
Saint-Pierre l’interrompt sèchement:
- Pas question d’entrer! Ici, on reçoit les martyrs, pas les imbéciles!
Dans un tout petit village très croyant, la caserne des pompiers vient de prendre possession d'un nouveau camion. Pour ne pas vexer aucun représentant des religions représentées dans la bourgade, le maire décide d'inviter le pasteur, le curé et le rabbin à la cérémonie de remise des clefs. À la fin de la fête, le pasteur arrive et lit simplement quelques versets de la Bible. Ensuite, le curé va se mettre devant le camion fait quelques prières en latin, puis balance sur le camion quelques gouttes d'eau bénite. Et pour finir, le rabbin passe à l'arrière du camion, sort une scie à métaux de sous sa cape... et retire 30 centimètres du tuyau d'échappement.
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La thèse du Lapin
C'est un renard qui cherche à bouffer, il sent un lapin, ça le mène dans une clairière, il voit le lapin, mais celui-ci tape sur un portable. Interloqué, il s'approche.
- Salut, qu'est-ce tu fais?
- Ben j'tape ma thèse.
- Ah ouais, c'est quoi le sujet?
- Comment les lapins mangent les renards.
- Noan! Attend, je suis renard, si tu veux je t'épargne 3 ans de boulot, change tout de suite de sujet, y a un gros problème de méthodologie là, tu vas te faire bananer par le jury!
- Ah non non, je viens de voir mon directeur de thèse, il trouve que ça avance bien, pas de problème.
- Bon écoute, ya une erreur, c'est une bille ton directeur, c'est "comment les _renards_ mangent les lapins" le bon truc.
- Ah non non, si tu veux je te fais une démo.
- Ben volontiers se dit-il en se léchant les babines.
Le renard le suit dans son terrier et 5 min après le lapin ressort. Il se remet à taper.
10 min + tard, un loup arrive. Même cinéma avec le loup, "Comment les lapins mangent les loups". Une démo? Oui. Le lapin ressort seul.
Le hibou qui a tout vu se dit "si je vais lui causer, il me dira "comment les lapins mangent les hiboux" (il a déjà une publi le mec), autant aller subrepticement dans le terrier. Ce qu'il fait et là, il voit un énorme lion.
Moralité: Peu importe qui tu es, peu importe ce que tu fais pourvu que tu ais un bon directeur de thèse.
- Docteur, dit un individu tournebouléà un psychanalyste, je voudrais vous poser deux questions.
- Allez-y.
- La première: un homme peut-il tomber amoureux d'une éléphante?
- En aucun cas.
- Ah! Bon! La deuxième question maintenant:
Qui pourrait bien me racheter une bague de fiançailles de quarante centimètres de diamètre?
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S'étant rencontrés par hasard, deux anciens camarades de collège vont fêter cela dans le plus proche bistrot.
Les apéritifs s'étant succédé, ils conviennent de se revoir, dix ans plus tard, au même endroit.
Dix ans passent.
Un des deux hommes entre dans le bistrot et il aperçoit son ami, debout devant le zinc, en train de siroter un Ricard.
- Alors, Iui demande-t-iI, après tout ce temps, tu n'as pas eu trop de mal à retrouver notre lieu de rendez-vous?
- En fait, précise l'autre, pâteusement, pour plus de sûreté, je ne l'ai jamais quitté.
- C'est insoluble! Soupire un pauvre homme.
Comme nos relations conjugales se faisaient rares et peu satisfaisantes, ma femme et moi sommes allés consulter un spécialiste.
- Et il ne vous a pas suggéré une solution?
- Oh! si! Il m'a conseillé, dans l'heure qui précède le moment où nous envisageons de faire l'amour, de lire un chapitre du Manuel d'éducation sexuelle.
- Et ça n'a pas amélioré vos rapports?
- Pas du tout. Il faut dire que c'est écrit tellement petit, ce bouquin, qu'au bout d'une heure, je n'ai plus qu'une idée: échapper à la corvée de faire l'amour parce que cela m'a donné mal à la tête.
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C'est lundi... pas besoin de se lever, on peut flâner au pieu, petit déjeuner et déjeuner à pas d'heure, le réveille-matin au chômage en France voisine... Tandis-qu'en Helvétie la sonnerie est à l'heure, le café pris comme d'habitude sur le pouce ou à table si on est un lève-tôt, on écoute les nouvelles à la radio et HOP au boulot, avec un trajet plus ou moins long, à pied, en train, en bus ou en voiture le troupeau file tout droit dans les usines, les entreprises ou les bureau et ce soir, dans une dizaine d'heure, ça recommence dans le sens inverse... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...