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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-cinq novembre

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«À la Sainte-Catherine, on se fait rouler dans la farine.»  

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«À la Sainte-Catherine, les sardines tournent l'échine, à la Sainte-Blaise elles reparaissent.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et si vous lisez ce texte c'est que vous êtes vivants et je suis bien content de cela... en effet, il faut être content de pouvoir vivre, de parler, de voir, de travailler, de penser, de chanter, de crier, d'avoir ses sautes d'humeur, alors que nombre d'entre nous ne peuvent plus le faire car atteints dans leur santé ou dans leur moral... Alors soyons contents du sort que nous vivons et ne nous plaignons pas trop en vivant l'instant présent...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 7° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: temps en partie ensoleillé avec des passages nuageux parfois denses. Le matin, quelques bancs de brouillard ou stratus bas sur le Plateau, sommet entre 700 et 900 mètres. L'après-midi, faibles averses possibles, notamment sur le bassin lémanique, le long du Jura, ainsi que dans les Alpes valaisannes. Température en plaine: minimum 4°à 7°, maximum 10°à 12°. Température à 2000 m: +5°. En montagne, faible vent de secteur sud...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, avec pas mal de perturbations... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS TROIS DÉPARTEMENTS...Avec pour ce jour: en matinée, le temps est maussade sur la majeure partie du pays, avec en particulier de fortes pluies orageuses dans le Languedoc. De forts orages peuvent également se produire entre le Var et la Côte d'Azur. Dans l’après-midi, le temps reste agité de l'Hérault au Gard, avec toujours ces orages qui sont parfois violents. Ailleurs, les pluies sont généralement faibles à modérées et plus discontinues, avec au mieux un temps sec mais très nuageux. En soirée, de fortes pluies orageuses se maintiennent entre le nord de l'Hérault et l'ouest des Bouches-du-Rhône, avec également de violents orages attendus près du littoral varois. Dans la nuit, l'activité pluvieuse devrait baisser d'un cran entre le Languedoc et les Bouches-du-Rhône, même si localement les pluies peuvent être encore soutenues. En revanche, l'activité orageuse s'intensifiera sur le sud du Var et en particulier près du littoral où le vent souffle violemment sous les grains… 

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 33°; ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française nuageux à très nuageux et quelques éclaircies; ciel voilé et beau temps aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 10°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:41 et le coucher du Soleil se fera à 16:54 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1947: L'Ardenne était recouverte de neige. Celle-ci allait persister jusqu'à la fin du mois 
En 1956: Les températures minimales sous abri dégringolaient jusqu'à -8.2 degrés en Campine, -9 à La Baraque Michel et -9,8 à Rochefort. 

 

Les journées mondiales et internationales

Le vingt-cinq novembre c’est la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
http://www.journee-mondiale.com/132/journee-internationale-pour-l-elimination-de-la-violence-a-l-egard-des-femmes.htm

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Les Fêtes nationales du Jour 

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Fête de l'Indépendance au Suriname
Le 25 novembre est la Fête de l'Indépendance au Suriname qui célèbre son indépendance acquise contre les Pays-Bas le 25 novembre 1975.

 

C’est sa fête, Catherine

Le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine, est le jour des Catherinettes. On y fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. 
La tradition veut qu'elles portent un chapeau extravagant aux tons jaunes et verts confectionné pour ou par elles, à leur image. Quelle est l'origine de cette tradition?

Découvrez la vie incroyable de Catherine d'Alexandrie, sainte, martyre et docteur de l'Eglise. 

Née à Alexandrie au sein d'une famille noble, Sainte Catherine se convertit au christianisme à la suite d'une vision. Jésus, ému par sa ferveur, contracte avec elle un mariage mystique sous les yeux de Marie et de la Cour céleste. 
Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens et on dit qu'elle réussit à démontrer à 50 grands philosophes d'Alexandrie la vanité des idoles et la fausseté de leur foi, jusqu'à les convertir tous.

Impressionné, l'empereur Maxence lui propose un mariage royal, qu'elle refuse par fidélité envers son mari mystique. Humilié, l'empereur lui fera subir le supplice de la dislocation des membres sans succès, puis le supplice de la roue duquel elle sort indemne. Elle finira décapitée le 25 Novembre 307 et deviendra la seule Sainte du paradis à posséder trois auréoles: la blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs. 

Sainte Catherine est aujourd'hui la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs...

La tradition de Sainte Catherine remonte au Moyen âge. A l'époque, les filles de 25 ans qui n'étaient pas encore mariées revêtaient des tenues et des chapeaux extravagants et se rendaient en cortège devant une statue de Sainte Catherine pour la parer de fleurs, rubans, chapeaux... Elles coiffaient Sainte Catherine dans l'espoir de trouver un mari!

A l'origine, la Sainte Catherine était la fête des filles de 25 ans qui n'étaient pas mariées.
Elles allaient au bal et celles qui voulaient trouver un mari se mettaient un chapeau complétement fou sur la tête. Elles y accrochaient des objets jaunes et verts pour se faire remarquer.

Dans le nord de la France les jeunes filles s'envoient ce jour-là des cartes de la Sainte Catherine pleines de souhaits et de doux espoirs.

 

La France pittoresque

Vin et vendanges célébrés par une confrérie de gastronomes.
D’après «Le Gastronome français ou l’Art de bien vivre», paru en 1828

En 1828, quelques anciens membres du Caveau moderne, société de gastronomes et d’épicuriens qui publia entre 1806 et 1815 un recueil mensuel sous le titre de Journal des Gourmands et des Belles, et tint un dîner le 20 de chaque mois exigeant des convives une réputation reconnue dans les lettres et dans l’art des dégustations nutritives, entreprennent de faire l’apologie des vendanges et de ce vin constituant, à leurs papilles, «ce qui a été donné de meilleur à l’homme»

Depuis Noé, Bacchus et autres buveurs contemporains, le vin est regardé comme le fruit le plus merveilleux de la culture et le don le plus précieux de la munificence céleste. Les plus grands poètes ont fait son éloge. On ne tarit pas sur ses bienfaits et sur ses charmes: «Il donne du courage, produit la franchise et l’amitié, embellit l’espérance, chasse le souci, fait éclore les beaux-arts, inspire l’éloquence et enfante la liberté», écrit Horace, qui va plus loin en prétendant que quiconque ne sait pas boire n’a ni verve ni génie.

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A pleins paniers, la femme avec ardeur / De raisins mûrs, charge le vendangeur

Buvons donc pour être aimables, et chantons Bacchus pour être bien inspirés! Empruntons la langue des poètes; c’est par des hymnes qu’il convient de célébrer nos mystères. Répétons les refrains joyeux du panégyriste du Falerne, et chantons soir et matin avec lui... nunc est bibendum (c’est maintenant qu’il faut boire)...

Un érudit, dont l’esprit et la raison ne sont pas contestés, a fait un livre raisonnablement gros intitulé: Eloge île l’Ivresse. M. de Sallengres a très bien prouvé que le vin est ce qui a été donné de meilleur à l’homme; et quand nos lecteurs sauront combien c’est un remède puissant contre le chagrin, combien il donne de bonnes pensées, de beaux sentiments, de douces illusions, il n’en est aucun qui ne rougît de craindre de s’enivrer avec les sages, les philosophes, les poètes, les savants, les pères de l’église, les moines, les papes, les saints même, et tout ce que le soleil a vu de plus illustre. Rien n’égale la logique pressante et l’éloquence foudroyante de l’auteur quand il réfute les objections honteuses ou ridicules des détracteurs de l’ivresse; c’est un torrent! C’est un tonnerre!

Une vérité qui ne trouvera point d’incrédules, c’est que le culte de Bacchus a survécu a toutes les fêtes du paganisme; il compte encore autant de fidèles que l’Europe renferme de Gourmands: c’est y comprendre à peu près tous les chrétiens qui l’habitent. Il n’est point de pays vignoble où les vendanges ne soient une sorte de solennité bruyante et joyeuse fort ressemblante aux bacchanales; il ne se donne point de repas où les libations libérales n’arrosent l’autel et ne purifient le palais des convives. Nos pressoirs, nos celliers et nos caves sont les temples du dieu, et chaque quartier de vigne est un terrain consacré.

Il n’y a point de sage qui ne s’enivre une fois dans sa vie, poursuivent les auteurs du Gastronome français; le savant Hippocrate et le grave Caton sont d’accord sur ce point de physique et de morale: l’un conseillait l’ivresse quelquefois pour la santé, et l’autre exécutait ce précepte divin. Gallien, Avicène, nous conseillent l’ivresse une fois par semaine.

Les vendanges

L’été s’écoule et fait place à l’automne. Le printemps nous promit de beaux jours et de plus solides richesses que ses fleurs, l’été nous donna ses ardeurs et ses orages; l’automne seul acquitte les promesses du printemps, et répare les outrages de l’été. La feuille, desséchée par les feux de la canicule, est remplacée par la sève d’automne; c’est la saison des chasseurs, des convives, des amants, comme c’est celle qui met à couvert le produit des labeurs de ses sœurs. Remarquons même que c’est dans le mois où la terre, épuisée par ses dons, va goûter le repos, que depuis l’espiègle écolier jusqu’au grave interprète des lois de Thémis, tout dans la nature, par un concert unanime, a placé les vacances; il n’est aucun de nos lecteurs, même au front ombragé de cheveux blancs, qui, en lisant ce mot autrefois si fêté, vacances, ne sente encore palpiter son cœur d’émoi au doux souvenir de sa jeunesse, de ses exploits classiques, de ses succès de collège, et de son retour sous le toit paternel.

Dans ce mois, dont la température se compose des ardeurs expirantes de l’été et de la fraîcheur avant-courrière de l’hiver, un goût plus épuré préside aux compositions du poète, du peintre et du musicien: on imagine au printemps, on médite en été, on exécute en automne pour corriger en hiver; et il est rare que l’épreuve de ces quatre influences n’assure pas le succès de l’auteur, qui les consulta tour à tour pour recevoir les diverses inspirations de ces divers temps de l’année.

C’est dans le mois d’octobre qu’il appartient de célébrer les dons du vainqueur de l’Indus, et de chanter le dieu des vendanges au milieu des groupes réunis par son culte. Remplis ma coupe, Erigone, en pressant sous tes doigts rougissants cette grappe arrachée au pampre qui couronne ton front! Désertant le séjour de Cythère, Amour s’est fait vendangeur; et tandis que les Grâces, ses compagnes, que les nymphes du bocage remplissent leurs paniers des dépouilles de la vigne, l’enfant malin, aux ailes dorées, quitte sa légère écharpe, son carquois, et jusqu’à son bandeau, pour fouler le raisin bouillonnant dans la cuve. L’extrémité de ses ailes se teint de cette couleur vermeille, et c’est de ces plumes purpurines qu’il arme les flèches dont il blesse ces bergères qui, pendant les fêtes consacrées à Bacchus, boivent à longs traits le doux poison d’amour avec le jus de la treille.

D’autres rediront des hymnes à Bacchus, des chants au dieu d’amour; moi, dans un idiome plus vulgaire, je vais continuer de célébrer les bienfaits du patriarche qui, le premier, enrichit l’Orient de la culture de, la vigne, et au conquérant qui, ne voulant que des sujets vaincus par ses largesses, faisait précéder de tonneaux ses armées, et ne combattait que ceux qui refusaient de lui prêter leur hommage en portant sa coupe à leurs lèvres. Heureux propagandiste d’un culte dont la morale fut fondée au bruit des façons et des verres, dont les lois n’ont de règle que la soif des convives, et d’empire que sur un peuple d’adorateurs dévoués et fervents.

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Sous le pressoir le doux jus de la treille / Coule à longs flots dans la cuve vermeille

Une vapeur vineuse embaume les airs; parcourons les coteaux ouverts à la vendange: voyez ce groupe de corybantes agiter le thyrse, et s’animer à la conquête des richesses de la vigne dès l’aube du jour! Les cuves sont dressées, le pressoir est abreuvé; la vis graissée roule dans ses écrous; des charrettes ont déposéà l’extrémité de chaque héritage les tonneaux que vont remplir les agiles vendangeuses. C’est bien ici le moment de dire avec le chantre immortel des Saisons, Charles Sartrouville:

«Jouissez, ô mortels, et par des cris de joie
Rendez grâces au ciel des biens qu’il vous envoie;
Que la danse et les chants, les jeux et les amours,
Signalent à la fois les derniers des beaux jours!

Vendanges parisiennes

On vendange en septembre, dans les états méridionaux du Bacchus européen; mais pour une partie de la Bourgogne, de la Champagne et des rives rhénanes, le pressoir ne coule qu’en octobre. Le raisin pend encore aux ceps de Surène et du mont Valérien, et c’est le plus glorieux moment pour les vignes de la banlieue de Lutèce.

Rendons-nous, mes amis, au temple le plus prochain du dieu dont nous professons le culte, lance encore Le Gastronome français; partout où le vin fume le plaisir nous attend; amenons nos amies, et n’oublions pas les flacons de l’Hermitage et de Volnay. Nous verrons faire du Surène, mais nous n’en boirons pas; l’amour se chargera de nous ôter la raison; et, mariant, par des libations de vieux Bordeaux, la Garonne au dieu de la Seine, peut-être inoculerons-nous le bon vin, comme la vaccine, à tous les crûs du canton. Dans l’espoir de ce miracle, qui a déjàété fait aux noces de Cana, buvons et réjouissons-nous; que nos festins durent autant que les vendanges; que les vendanges durent pour nous toute l’année. Une soif inextinguible, un appétit toujours renaissant sont des biens trop au-dessus des mortels; mais entre la coupe qui pétille et la nymphe qui la remplit le désir succède de près au plaisir; car de tous les humains c’est le buveur qui goûte le plus de la suprême félicité.

Qu’on cesse de nous débiter les lieux communs de la sobriété contre l’ivresse; que d’autorités respectables ne pourrions-nous pas opposer à l’envie! Mais qu’il nous suffise de citer ces dictons proverbiaux, la sagesse des nations et le produit de l’expérience: Boire comme un templier, mener une vie de chanoine, être gras comme un moine, faire un repas de pape.

Hé bien, favoris de Momus et d’Evohé, voulons-nous autre chose qu’imiter ces chevaliers valeureux, ces sages solitaires? Si nous mêlons un peu d’amourettes a leurs saintes habitudes, cela y gâte-t-il quelque chose? et ne faudrait-il pas être évidemment mal intentionné pour nous en faire un nouveau crime?
Celui-là fut maudit en naissant dont le front ne s’épanouit jamais à table, et dont les yeux ne s’animent point à la rencontre de deux beaux yeux. Or, il ne s’agit pas ici de nous reprocher des excès: qui use s’expose nécessairement à abuser quelquefois; l’excès est aussi dans la précaution et le scrupule, et qui craint d’abuser n’usera jamais de rien.
Nous ne pouvons résister au désir de citer cet enivrant tableau de la vendange, par Saint-Lambert dans Les saisons:

Déjà près de la vigne un grand peuple s’avance;
Il s’y déploie en ordre, et le travail commence;
Le vieillard que conduit l’espoir du vin nouveau,
Arrive le premier au penchant du coteau;
Déjà l’heureux Lindor et Lisette charmée
Tranchent au même ceps la grappe parfumée;
Ils chantent leurs amours et le Dieu des raisins;
Une troupe à ces chants répond des monts voisins;
Le bruyant tambourin, le fifre et la trompette,
Font entendre des airs que le vallon répète.
Le rire, les concerts, les cris du vendangeur
Fixent sur le coteau les regards du chasseur.
Mais le travail s’avance, et les grappes vermeilles
S’élèvent en monceaux dans de vastes corbeilles;
Colin, le corps penché sur ses genoux tremblants,
De la vigne au cellier les transporte à pas lents;
Une foule d’enfants autour de lui s’empresse,
Et l’annonce de loin par des cris d’allégresse.
(...)

Mais je vois sur les monts tomber l’astre du jour;
Le peuple vendangeur médite son retour:
Il arrive, ô Bacchus, en chantant tes louanges;
Il danse autour du char qui porte les vendanges;
Ce char est couronné de fleurs et de rameaux,
Et la grappe en festons pend au front des taureaux.
Et Roucher écrit dans Les Mois:

Arrivés au pressoir, du milieu de la foule
Un couple pétulant s’élance, écrase, foule;
Sous ses bonds redoublés, des grappes en monceaux
Le vin jaillit, écume, et coule en longs ruisseaux.
A ces ruisseaux pourprés enivrez-vous ensemble,
O vous tous que la soif près des cuves rassemble!
Creuse» vos mains en coupe, et que sur vos habits
De vos mentons riants le vin coule en rubis:
D’un bachique repas couronnez la journée.
Les soucis, les travaux, les sueurs de l’année
Vous méritent assez ce bonheur d’un moment!

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Premier essai de léthargie artificielle sur un mammifère et rêve d’application à l’être humain.
D’après «Revue d’histoire des sciences et de leurs applications», paru en 1962

Faisant voir, dès 1736 et par des expériences précises, qu’il est possible de prolonger la durée de vie totale d’un insecte en prolongeant, par l’action du froid, la durée de la période nymphale, le physicien et naturaliste Réaumur envisage aussitôt l’application de la méthode aux animaux supérieurs, aux mammifères, et même à l’espèce humaine, dont les représentants, argue-t-il, pourraient au gré de leurs retours à la vie, apprécier davantage les changements de société s’opérant au fil des siècles...

Le savant avance en effet que les êtres humains souhaiteraient peut-être «pouvoir passer une longue suite d’années dans un état de léthargie ou d’engourdissement tel que celui dans lequel les loirs, les marmottes et tant d’espèces d’insectes sont pendant tout l’hiver, et cela sans rien retrancher des jours d’une vie active. L’engourdissement de l’esprit dût-il être encore plus grand que celui du corps, mille gens croient peut-être qu’ils seraient heureux s’ils étaient maîtres de prolonger à ce prix leur vie pendant une longue suite de siècles...

«Quelqu’un qui a pu se promettre de vivre pendant quatre-vingts ans, saisirait comme une idée agréable de durer pendant dix à douze siècles, pendant chacun desquels il n’aurait que huit à neuf ans de véritable vie, de vie active. Quand on a passé un certain nombre d’années dans ce monde-ci, il n’a plus assez de spectacles à nous offrir, on a tout vu.
«Quelqu’un qui ne le reverrait que de siècle en siècle trouverait des spectacles plus variés, soit dans le physique soit dans le moral; la face de la terre pourrait lui faire voir des changements; les progrès des sciences et des arts, les révolutions dans les sociétés, les changements dans les mœurs, dans les goûts, dans les modes, offriraient bien des nouveautés amusantes.»

Mais le prudent et subtil Réaumur ne laisse pas d’apercevoir le risque inhérent à ces léthargies volontaires: «Est-il bien sûr qu’on en fît usage? On ferait alors des réflexions qu’on ne fait pas actuellement. Qui oserait se plonger dans un sommeil d’une longue suite d’années, pendant lequel on craindrait de périr par des accidents contre lesquels on ne pourrait se défendre, par des incendies, par des inondations, par les suites des guerres, par l’avidité des héritiers, par la négligence de ceux qui devraient veiller à notre sûreté.

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René-Antoine Ferchault de Réaumur

«Enfin, tant de sujets d’inquiétudes viendraient effrayer l’imagination que je ne sais si on accepterait même d’être endormi pendant un hiver entier et s’il serait sage de l’accepter. Il n’y a que ceux à qui la vie est actuellement à charge, qui fussent capables de se livrer à des sommeils de plusieurs années.»

Aujourd’hui où la médecine pratique des cures de sommeil et où la biologie songe sérieusement à la «mise en conserve» de l’être humain, ces réflexions nous paraissent prophétiques; mais il est encore plus intéressant de savoir que Réaumur a fait une tentative expérimentale pour prolonger le temps de léthargie chez un mammifère hibernant. C’est là une page peu connue de son œuvre et qui mérite bien d’être rappelée:
«Quoique la vie d’une mouche, d’un papillon, d’une fourmi, dépende d’une économie aussi considérable que celle dont dépend la vie des plus grands animaux, on serait plus touché de pareilles expériences faites sur de grands animaux, ou au moins sur des quadrupèdes, écrit Réaumur. Les marmottes m’avaient paru un de ceux sur lesquels on la pourrait tenter plus commodément.

«J’avais imaginé d’en tenir une pendant un long temps, pendant plusieurs années, dans une glacière, mais mes premières tentatives m’ont appris que c’était une expérience difficile à faire réussir. Dans une chambre où la chaleur de l’air n’était, pendant le mois de janvier, qu’à quatre ou cinq degrés au-dessus de la congélation, je renfermai une marmotte dans un grand baquet de bois rempli de terre en partie, avec quelques poignées de foin.

«Bientôt elle songea à s’y loger commodément; elle creusa la terre, elle transporta le foin dans le trou qu’elle avait creusé, et y disposa un lit fait comme le nid d’un gros oiseau. Pendant quatre jours consécutifs, je la visitai à bien des reprises, elle me paraissait endormie, mais souvent elle feignait plutôt de l’être qu’elle ne l’était. Elle s’ennuya un jour de la feinte, et trouva le moyen de soulever le couvercle du baquet pour aller chercher de la nourriture; j’ai lieu de le croire ainsi, puisque, après que je l’eus remise dans son baquet, et que j’eus chargé le couvercle, de façon qu’elle ne pouvait le soulever, après avoir encore fait l’endormie, elle se mit à manger de la viande que je lui avais laissée.
«Le degré de froid de la chambre n’était donc pas assez considérable pour l’endormir, ou plutôt pour l’engourdir. Dans le mois de février, je fis porter le baquet où elle était, dans le jardin, et cela un soir qui promettait une nuit très froide; elle le fut aussi; la liqueur du thermomètre descendit à près de cinq degrés au-dessous de la congélation: malgré ce froid, la marmotte non seulement ne fut pas engourdie, elle mangea même partie d’un bon morceau de bœuf cuit qui était dans son baquet.

«Le froid qui engourdit les marmottes est donc de plus de cinq degrés au-dessous de la congélation, bien plus grand que celui qui règne dans une glacière. Il n’est pourtant pas sûr que le degré de froid nécessaire pour les engourdir, le soit pour entretenir l’engourdissement... Peut-être aussi que ceux entre les mains de qui cette marmotte avait été, à force de l’inquiéter et de l’agiter, l’avaient accoutumée à manger pendant le froid. On ferait peut-être plus aisément l’expérience de tenir dans un long sommeil ces rats appelés loirs...» (Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, tome II, Ier Mémoire).
Réaumur est bien, comme on voit, le premier biologiste qui ait tenté de prolonger la vie d’un mammifère en lui imposant une torpeur artificiellement entretenue.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vélocipède à vapeur de Perreaux: ancêtre de la moto.
D’après « La Mosaïque », paru en 1878

L’Exposition universelle de 1878 fut l’objet d’un petit volume des chroniqueurs scientifiques A. Desprez et M.-H. Gautier, intitulé Les Curiosités de l’Exposition de 1878, ayant pour but d’aider le visiteur à trouver les plus curieux et les plus intéressants objets exposés alors au Champ-de-Mars. Nous y trouvons, entre autres surprenantes inventions, le prometteur vélocipède à vapeur, ancêtre de la moto...

«Oui, monsieur, un vélocipède à vapeur! peut-on lire dans cette brochure, et qui marche admirablement, qui plus est, comme il est facile de s’en convaincre en visitant le manège de M. Perreaux, installé dans les bâtiments du génie civil: derrière la selle sur laquelle se place le cavalier, se trouve une petite chaudière, à peu près de la forme et de la longueur d’un chapeau d’homme; cette chaudière est posée sur quelques tiges de fer arrondies en forme de gril.
«A ce gril est joint un petit réservoir rempli d’alcool; vous allumez l’alcool, absolument comme si vous vouliez faire une tasse de café dans une lampe à esprit de vin; au bout de quelques minutes les vapeurs de l’alcool se dégagent, elles vont remplir les tiges de fer qui forment le gril, et tout enflammées, sortent par de petites ouvertures, contre la chaudière, ce qui met au bout de sept à huit minutes l’eau en ébullition.
«Dès que la vapeur d’eau est produite, à son tour elle donne libre jeu au piston, et voilà votre vélocipède parti, et qui marchera vingt-quatre heures de suite si vous le voulez, à raison de 6 à 7 kilomètres à l’heure.

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Vélocipède à vapeur de Louis-Guillaume Perreaux

«Quand vous vous embarquez pour un grand voyage, ne redoutez pas la famine; vous n’avez qu’à mettre un bifteck ou un œuf dans le pan de votre habit, et la chaleur de la vapeur les cuira. C’est un peu de cette façon que les Huns préparaient leur repas: le matin ils mettaient sous leur selle un énorme morceau de viande, et le soir ils la trouvaient cuite; il est vrai qu’ils n’avaient pas de machine à vapeur, tandis que là il y en a une complète, y compris même le sifflet qui se trouve aussi singulièrement placé que dans les chevaux à deux sous. Le vélocipède à vapeur use pour deux francs d’alcool par heure.
«C’est fort cher, dira-t- on; un cheval ne coûte que trois francs cinquante de nourriture par jour. D’accord! Mais il ne peut marcher qu’un certain nombre d’heures, puis il lui faut une écurie, un garçon pour le soigner et l’entretenir; tandis que le vélocipède à vapeur est de la plus facile composition; on le laisse derrière la porte en arrivant, et il ne s’en formalise point. C’est sans doute pour ce motif que l’inventeur le fait payer trois mille francs.
« Mais l’utilisation de la vapeur au vélocipède n’est que l’accessoire dans l’idée de M. Perreaux: sa découverte scientifique consiste dans les tubes qui entourent la chaudière, tubes par lesquels passe la vapeur qui arrive ainsi à se sécher et à acquérir un degré plus élevé; or, dans les locomobiles de n’importe quelle nature la vapeur sèche est bien préférable à la vapeur humide. Lors même que M. Perreaux ne trouverait pas beaucoup d’amateurs pour son vélocipède, il n’en a pas moins fait une découverte qui sera utilisée dans l’industrie. »
Article copié sur "La France pittoresque"

 

25 novembre 1763: L'abbé Prévost, auteur de "Manon Lescaut", est autopsié encore vivant. Le croyant mort, alors qu'il n'est qu'évanoui, le chirurgien lui ouvre le ventre avec un scalpel, ce qui le tue définitivement.

Le 25 novembre 1763, le chirurgien du monastère des bénédictins de Saint-Nicolas-d'Acy - situé en bordure de la forêt de Chantilly - est tiré de son sommeil au milieu de la nuit par un homme affolé. Celui-ci lui demande de se rendre au plus vite au presbytère de l'église de Courteuil où le bailli du monastère l'attend au chevet d'un homme mort. Le chirurgien maugrée, se lève, enfile ses bottes, saisit ses instruments et s'enfonce dans la nuit derrière son guide.

Après une bonne marche, les voilà arrivés chez le curé de Courteuil. Le bailli l'accueille brièvement avant de lui désigner un homme dans la soixantaine, allongé, mort, sur le lit. Le chirurgien reconnaît sans mal l'abbé Prévost, un ancien moine bénédictin revenu au pays après avoir couru le monde. Il est devenu célèbre après la publication d'un roman sentant le souffre, Manon Lescaut. Le bailli explique rapidement au chirurgien que des paysans ont trouvé le moine défroqué mort au pied de la croix de Courteuil, à l'entrée du village. Bougon, l'homme de l'art examine à peine le corps, demande qu'on le déshabille.

Il saisit son scalpel et, d'un geste assuré, pratique une longue ouverture au milieu du ventre. Du bon travail que Nabilla n'aurait pas renié... Sauf que le cadavre de l'abbé Prévost jette un cri qui glace d'effroi l'assistance. Le mort n'était pas encore mort. Mais, désormais, avec les tripes à l'air, ce n'est plus qu'une question de secondes. Le chirurgien a beau le recoudre au plus vite, l'abbé rejoint son créateur.

"Qu'il repose en paix!"… La journée avait pourtant bien commencé pour l'abbé Prévost, 66 ans. De bon matin, il avait quitté sa modeste maison de Saint-Firmin (aujourd'hui Vineuil-Saint-Firmin) pour se rendre à l'invitation à dîner (ainsi qu'on désigne le déjeuner, à l'époque) des moines du prieuré de Saint-Nicolas-d'Acy. Il avait fait bonne et longue chère, puis avait quitté ses amis ripailleurs vers 16 heures, prétextant des écritures à terminer, mais, en réalité, pour échapper aux vêpres de 17 heures.

Le voilà donc cheminant d'un pas alourdi vers son domicile éloigné de quatre kilomètres. La nuit commence à tomber. Il vente. Même emmitouflé dans un large manteau, l'abbé frissonne. Il se sent faible. Arrivé au croisement des chemins de Courteuil et de Chantilly, il commence à tituber. Quelques pas plus loin, il s'écroule au pied d'une croix en fer. Il n'est pas encore mort, mais presque. Quelques paysans passant par là le traînent jusqu'au presbytère de l'église de Courteuil. Le curé le reconnaît, fait appeler le bailli du monastère de Saint-Nicolas-d'Acy. On connaît la suite.

L'abbé est inhumé le 27 novembre dans la chapelle du monastère des bénédictins. C'est la comtesse de Condé qui prend à sa charge les frais d'obsèques. Il a droit à une belle épitaphe latine disant "Ici gît Dom Antoine François Prévost, prêtre de l'ordre majeur de saint Benoît, moine profès, connu par les très nombreux ouvrages qu'il publia. Il mourut le 25 novembre 1763. Qu'il repose en paix!"

Auteur de 200 livres… Si l'abbé est universellement connu pour Manon Lescaut, on oublie qu'il est l'auteur de deux cents autres livres. C'est un écrivain prolifique dont l'existence même est un roman. Antoine François Prévost, dit d'Exiles, naît dans l'actuel Pas-de-Calais en 1697. Jeune, il hésite sur la voie à suivre. Son coeur balance entre le sabre et le goupillon. À 14 ans, il s'engage dans l'armée. Puis il renonce à la carrière des armes pour entamer un noviciat chez les jésuites. Et puis zut! Il s'enfuit en Hollande avant de recommencer un noviciat. Encore une fois, il l'interrompt pour s'engager dans l'armée comme officier. Attendez, l'indécis change encore d'avis: à 24 ans, il intègre l'abbaye de Saint-Wandrille, où il prononce ses vœux.

Cinq ans plus tard, en 1726, il est même ordonné prêtre. Enfin, il a trouvé sa voie! Pas tout à fait, car le démon de l'écriture le saisit. Il écrit frénétiquement. Au point de quitter son monastère sans l'autorisation de s'enfuir à Londres, attiré par Lady Diana dont Giscard lui a vanté les charmes. L'abbé apprend à la perfection la langue de Shakespeare, ce qui lui permet ultérieurement de traduire de nombreux ouvrages anglais dans la langue de Molière. Il s'éprend alors d'une aventurière en Hollande, publie roman sur roman. Il achève une trilogie, dont le dernier tome est son célèbre Manon Lescaut, peut-être inspiré de ses propres aventures. L'histoire est jugée si scandaleuse que le Parlement de Paris condamne l'ouvrage au feu.

En 1734, bénéficiant d'une amnistie, l'abbé Prévost revient achever son noviciat chez les bénédictins de La Croix-Saint-Leufroy, en Normandie. Il continue néanmoins à publier ses écrits, dont la monumentale Histoire générale des voyages en quinze volumes. Vers la fin de sa vie, il partage son temps entre Paris et Saint-Firmin, où il a acheté une petite maison. Jusqu'à ce jour fatal du 25 novembre où il choisit de faire sa fausse sortie.

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© Le Point - Publié le 25/11/2012 à 00:00 - Modifié le 25/11/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du vingt-cinq novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/25/28508248.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service retourne dans ses histoire d'excréments, histoire d'être solidaire avec pas mal de gens qui sont dans la merde et puis cela va donner du boulot aux professionnels des sanitaires...

 

dicton1125

 

Ben pour la zique de ce mardi, on va s’écouter Rod Stewart et son groupe en concert, histoire de changer un peu… Une musique plus douce, des mélodies qui rappelleront peut-être des souvenirs… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=aVnfZMTUB7Q

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Un petit vieux se désole de ne plus avoir d'érections.
Un copain lui dit :
- Mange du pain, beaucoup de pain! ça contient beaucoup d'amidon...
C'est formidable pour le sexe. 
L'autre se précipite à la boulangerie et demande dix baguettes.
- Vous avez des invités, Monsieur Paul??? Interroge la boulangère.
- Non c'est pour moi...?
- Alors là, je vous préviens, ça va durcir!
- Ah fait le petit vieux, je vois que vous êtes au courant...

101

C'est du belge...
Un jeune Flamand va se marier, alors son père lui fait la leçon:
"N'oublie jamais que tu es Flamand, alors pour rentrer dans l'église, tu passes le premier, à 5 mètres devant tout le monde, car le Flamand est fier!
Après la cérémonie et le repas, tu prends ta fiancée dans tes bras et tu la portes majestueusement jusqu'au lit nuptial, car le Flamand est fort!
Ensuite tu te mets tout nu et tu te places devant ta femme, car le Flamand est beau!
Et pour le reste, tu fais ce que tu as à faire..."
Le lendemain du mariage, le jeune flamand fait le récit à son père:
- Comme tu l'as dit, Père, je suis rentré le premier dans l'église, car le Flamand est fier !
J'ai porté ma femme jusqu'à la couche nuptiale, car le Flamand est fort!
Je me suis mis tout nu devant elle, car le Flamand est beau!
- Et ensuite?
- Eh bien, je me suis masturbé, car le Flamand est autonome!!!

 102

Moché est furieux: ça fait une heure qu'il fait la queue à la banque, et il n'est pas près de passer!
- Je déteste attendre! crie-t-il à sa femme. je m'en vais, je vais tuer Ben Gourion!
Une heure après, il revient à la banque, la mine déçue.
- Alors, interroge sa femme qui attend encore à la banque, que s ‘est-il passé?
- Rien, là-bas la queue est encore plus longue.

 103

Un inspecteur des contributions directes examine le dossier d'un de ses contribuables. Il demande à l'un de ses subordonnés:
- D'où cet individu peut-il tenir tout son argent? Ça ne peut être que le résultat d'une malhonnêteté.
- Il dit qu'il l'a gagné au Loto.
- En ce cas, c'est qu'il aura volé le ticket.

 104

- Un de mes patients, raconte un psychiatre, se prenait pour un chien.
- Et vous l'avez guéri?
- Non, mais comme il craignait que sa famille n'aille le perdre dans les bois, à la veille de partir en vacances, je me suis arrangé avec la SPA pour lui trouver un bon chenil, pour l'été.

 105

Un individu, très perturbé, vient consulter un psychiatre:
- J'ai toujours été un gros mangeur de bœuf, explique-t-il, et j'ai bien peur d'être victime de la maladie de la vache folle...
Vous savez, cette maladie qui rend le cerveau comme une éponge.
- D'où tenez-vous cette conviction?
- Jusqu'à présent, j'avais des mots qui me revenaient, sans cesse, dans la tête:
Infarctus, cancer, Sida...
Et, depuis quelques jours, je n'en ai plus qu'un:
Spontex, Spontex, Spontex...

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C'est mardi... le réveille-matin en est à son deuxième jour de travail qu'il terminera à votre réveil, alors que vous brave travailleur, vous vous lèverez d'un pas alerte et plein d'énergie pour petit-déjeuner et filer au boulot... Surtout n'en faites pas trop, il faut en laisser pour les autres et aussi pour demain... Bon sang c'est le dernier mardi du mois et dans un mois à cette date ce sera Noël et ça stresse déjà... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

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