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Éphéméride du trois décembre

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«À la Saint-Xavier, il est temps de lâcher le clavier et de cueillir les fruits sur l'olivier.»

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«Les hommes, c'est le mois d'avril quand ils vont à la veillée, et le mois de décembre quand ils sont mariés.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; on est au milieu de la semaine, c'est mercredi, le temps est toujours gris, les températures se rafraîchissent et par endroit les flocons sont annoncés, l'hiver s'en vient doucement, mais sûrement... Bon sang mais c'est dans vingt jours qu'il fera officiellement son entrée... Les gosses ouvrent toujours les fenêtres du calendrier de l'Avent à la recherche de la gourmandise-cadeau... J'en connais même qui ont déjà quelques plus d'une semaine d'avance... Mais pour tout le monde Noël arrivera le 25 décembre...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 2° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: temps couvert en dessous de 1800m environ le matin, 1300m en fin de journée. Au-dessus de cette grisaille, ciel d'abord assez nuageux le matin, devenant assez ensoleillé au fil des heures. Température en plaine: minimum 3°, maximum 6°à 8°. Température à 2000 m: passant de 0°à +2° en cours de journée. En montagne, vent faible, de tendance Sud-Est. Sur le Plateau, tendance à la bise...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, restant dans la grisaille... Avec pour ce jour: en matinée, temps calme sur le nord avec même quelques flocons, les visibilités sont parfois réduites sous les nuages bas. Plus nuageux vers le sud, avec déjà un temps instable en Corse. Dans l’après-midi, les fortes pluies concernent le sud-est du pays, entre côte d'azur et Corse. Ailleurs le temps est plus calme avec des températures parfois fraîches. En soir, toujours ces fortes pluies dans le sud-est alors que le temps reste calme et frais ailleurs. Dans la nuit, les fortes pluies orageuses restent d'actualité dans le sud du pays, alors que le calme est présent sur les autres régions… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte variable et ciel couvert avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française ciel couvert; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 4°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:50 et le coucher du Soleil se fera à 16:50 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1973: la température minimale sous abri descendait jusqu'à -16,4°à Virton
En 1953: à Virton, le mercure grimpait jusqu'à 18°

 

Les journées mondiales et internationales

Le trois décembre c’est la Journée Internationale des personnes handicapées
http://www.journee-mondiale.com/158/journee-internationale-des-personnes-handicapees.htm

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Le trois décembre c’est la Journée nationale du cinéma indépendant
http://www.journee-mondiale.com/157/journee-nationale-du-cinema-independant.htm

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La France pittoresque

La légende de saint Brandan
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1878

Saint Brandan ou Brendan est le saint par excellence des vieux navigateurs bretons. Ses voyages sur l’océan Atlantique datent du sixième siècle. Il était né en Irlande vers la fin du cinquième siècle, et mourut le 16 mai 578.
Après avoir passé plusieurs années dans l’abbaye de Llan-Cawen, il avait fondé le monastère d’Allich en Angleterre, bâti une église dans les îles Shetland, établi plusieurs couvents et plusieurs écoles dans sa patrie, et contribué ainsi à la civilisation de l’Irlande. La relation des voyages de ce saint se trouve dans un recueil manuscrit de la Bibliothèque de Nuremberg, contenant les voyages de Marc-Paul et de quelques autres personnages.

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Un Épisode de la légende de saint Brandan. Dessin d’Édouard Garnier, d’après une estampe de 1621.

Sigebert de Gembloux, qui vivait au onzième siècle, peut être considéré comme le premier biographe qui nous ait transmis la tradition de saint Brandan, non pas dans son originalité primitive assurément, mais dégagée déjà de ce qu’y avaient ajouté de trop merveilleux les imaginations populaires. Au sixième siècle, en ce temps de confusion et de combats interminables, un moine nommé Térébinthe avait quitté l’Irlande pour chercher sur le vaste océan l’île des Saintes-Délices, où régnait une paix éternelle. Saint Brandan fut pris du désir de suivre son exemple, et d’atteindre comme lui la terre de la promission des saints, ou l’île des Bienheureux.
Pour accomplir ce voyage aventureux, il fit construire trois esquifs d’osier revêtus extérieurement par des cuirs de bœuf solidement façonnés, en ayant soin que ces carènes légères fassent à l’abri de l’humidité des flots, grâce à l’emploi du brai, du goudron, du suif même. Quelque fragiles que fussent de pareilles embarcations en apparence, elles ne l’étaient pas plus que celles dont on se servait fréquemment alors chez les Scandinaves et qui portèrent plus tard sur l’océan les fameux «rois de la mer.»

Dix-sept religieux composaient l’équipage de cette flottille pacifique, et parmi eux était le grand Maclovius dont la tradition a fait plus tard saint Maclou ou, si on le préfère, saint Malo. Si nous suivons l’itinéraire quelque peu fantastique de la légende, nous voyons que le saint irlandais se dirige d’abord vers le tropique. Au bout de quarante jours, il atteint une île escarpée qu’arrosent de frais ruisseaux, et où le pieux équipage se met en devoir de renouveler ses provisions.

Brandan n’y fait qu’un bien rapide séjour, car il repart dès le lendemain, non sans avoir glorifié hautement le Seigneur qui avait ainsi pourvu à tous ses besoins. Dans une autre île placée à peu près à la même hauteur, le paysage n’est pas moins beau que dans la première île; d’innombrables troupeaux de brebis grosses comme des génisses errent sans maîtres dans de charmants pâturages. On est au samedi saint; le jour solennel de Pâques devra être célébré; l’agneau sans tache est choisi par les moines dans ce troupeau divin, et l’on se remet joyeusement en mer.
Il faut gagner un îlot voisin, où le festin pascal aura lieu; or, on trouve une petite île nue et qui ne présente aucune plage sablonneuse. Saint Brandan, qui persiste dans le jeûne, reste dans son esquif en prière: on sent, en lisant le vieux poème, qu’il a le pressentiment qu’un grand événement va bientôt avoir lieu en sa présence.

La scène capitale de l’antique légende se passe devant l’archipel des Canaries. La petite île aride, que baignent des flots paisibles, est le théâtre d’une solennité mystérieuse dont Brandan a ordonné les apprêts, mais dont il reste seulement spectateur avec son compagnon saint Maclou. Le Christ est descendu des cieux; sa face divine n’est visible que pour les yeux éblouis des deux saints.
Un religieux bénédictin célèbre la messe; les hôtes de l’océan sont accourus, les oiseaux du ciel ont jeté leur cri dans l’espace quelques minutes après l’accomplissement du saint sacrifice: l’apprêt du festin pascal va commencer. A la place oùétait l’autel, un feu ardent est allumé, les vases d’airain ont reçu l’agneau; mais, ô prodige! Voilà l’île, jusqu’à ce moment immobile, qui tout à coup devient frémissante; elle plonge, les flots la recouvrent; les moines se hâtent de remonter dans leurs esquifs. Le festin est ajourné.

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Voyage de Saint Brendan (manuscrit allemand du XVe siècle)

N’allez pas croire, lecteur, que ce monstre marin, si docile jusqu’à la fin de la messe, soit précisément une baleine franche, ainsi que nous l’affirme Fr. Don Honoré Philopone, et comme l’appelle également un savant du dix-septième siècle: c’est un jaconius. Ce miracle, d’ailleurs, n’est pas plus grand, dit Philoponus, que celui dont furent témoins les habitants de la Misnie, lorsque saint Benoni, se trouvant incommodé par le coassement des grenouilles qui le fatiguaient durant le service divin, fut obéi par ces bestioles auxquelles il ordonna impérieusement de se taire. Sur ce point, notre moine bénédictin est certainement plus hardi que les bollandistes, qui restent pleins de révérence pour la mémoire du saint mais qui ne sauraient admettre son miracle.

Le voyage continue et les merveilles se renouvellent. Il n’est pas nécessaire de les examiner longtemps pour reconnaître que la légende a été composée certainement par un habitué des cloîtres; le caractère en est essentiellement moral et religieux, mais il est surtout monacal. L’homme de Dieu, saint Brandan, semble partout revêtu d’une autorité prophétique à laquelle se soumettent ses compagnons sans laisser échapper le moindre murmure. Les grandes fêtes de l’Église sont signalées dans ces récits étranges par la citation de certains textes dont la connaissance appartient seule aux religieux.

La poésie à coup sûr n’y fait point défaut, et le monde dantesque des légendes de saint Patrice y apparaît parfois dans sa magnificence ou dans sa sombre horreur. Tantôt c’est une sagette ardente qui traverse l’espace pour illuminer splendidement une église, en allumant les cierges et les lampes des autels; tantôt c’est un mort gigantesque qui sort de sa tombe pour raconter aux moines son histoire émouvante, et pour mourir de nouveau; puis c’est le jaconius qui apparaît encore pour nourrir de ses monceaux de chair les voyageurs défaillants. Une autre fois, l’un de ces moines matelots s’est emparé d’un frein d’argent dans une demeure enchantée; il se repent sans aucun doute de ce léger larcin, mais il doit mourir pour effacer sa faute et pour entrer en paradis.

La description de l’île aux Oiseaux chantant des hymnes est d’un caractère bien différent et repose la pensée par les joies de l’espérance, mais elle ne sort pas non plus du sentiment monacal qui a imaginé les premières pages. L’épisode le plus remarquable de cette espèce de poème est peut-être celui qui rappelle l’apparition du traître Judas, vêtu d’une sorte de linceul et se dressant sur un grand rocher isolé. Sous le double poids de son crime et de son repentir, il lève les mains au ciel devant les pieux voyageurs, et il leur rappelle d’une voix tremblante ce que la miséricorde divine a encore fait pour lui. Tous les dimanches et lors des fêtes solennelles reconnues par l’Église, à Pâques surtout, ses tourments corporels cessent.

Grâce à un apaisement divin, il lui semble pour quelques heures qu’il est dans un lieu de délices; et s’il a le poignant souvenir de celui qu’il a trahi, il reconnaît aussi sa pitié qui restera éternelle et qui n’a point de bornes. Fort d’un droit qu’il tient du ciel (il est déjà considéré comme un saint), Brandan ne craint pas de combattre Satan, et lui ordonne de suspendre le supplice infligéà Judas! C’est le Christ qui parle par sa bouche: le prince des ténèbres obéit et rentre dans l’abîme.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Préjugés d’autrefois: l’ourse et ses petits, longévité du cerf, corne de licorne
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1842

L’ourse et ses petits
C’était une opinion de l’Antiquité, que c’est en les léchant que la femelle de l’ours donne à ses petits la forme qu’ils doivent avoir. Cette opinion s’est conservée, et elle est même devenue proverbiale parmi nous: c’est en ce sens que l’on dit d’un homme mal tourné que c’est un ours mal léché.

Quelque étrange que soit cette idée, elle est consignée comme une vérité d’expérience dans Pline, dans Solin, dans Elien; Aristote lui-même ne s’en est pas éloigné. On la trouve aussi dans les poètes, où elle semble moins déplacée. «Ce qu’enfante l’ourse, dit Ovide, n’est pas un petit, mais une chair mal vivante que la mère façonne en membres en la léchant, et qu’elle amène ainsi à la forme qu’elle désire.»

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Solin cherche à expliquer le fait en l’attribuant à ce que la gestation de l’ourse ne dure que peu de temps. «La délivrance de l’ourse, dit-il, arrive au trentième jour: il résulte de cette fécondité précipitée que ses petits demeurent informes.» Aristote affirme aussi que l’ourse ne porte que trente jours.
Mais c’est une erreur ajoutée à une autre; car il est certain que la portée de l’ourse dure, non pas un mois, comme le veulent ces naturalistes, mais quatre mois au moins. Cette opinion singulière préoccupa les savants de la Renaissance. Elle leur paraissait déranger les plans de la nature. En effet, prise à la lettre, elle est visiblement absurde: aussi n’eurent-ils pas de peine à s’assurer de sa fausseté.

«Dans la vallée d’Anania, près de Trente, dit Matthiole dans ses Commentaires sur Dioscoride, nous ouvrîmes le ventre d’une ourse que les chasseurs avaient prise, et j’y trouvai des petits, non informes, comme se l’imaginent ceux qui se fient plus à Aristote ou à Pline qu’à l’expérience ou au témoignage de leurs sens, mais ayant tous leurs membres distinctement formés.»
Aldrovande rapporte que l’on conservait dans le Cabinet du sénat de Bologne un ours à l’état de fœtus, et que toutes ses parties étaient déjà développées. Buffon me paraît avoir touché la véritable source de cette erreur: il la rapporte simplement à la lourdeur de l’ours, qui paraît encore plus disgracieuse dans les jeunes que dans les adultes.

«Les femelles, dit-il, combattent et s’exposent à tout pour sauver leurs petits, qui ne sont point informes en naissant, comme l’ont dit les Anciens, et qui, lorsqu’ils sont nés, croissent à peu près aussi vite que les autres animaux. Ils sont parfaitement formés dans le sein de leur mère, et si les fœtus ou les jeunes oursons ont paru informes au premier coup d’œil, c’est que l’ours adulte l’est lui-même par la masse, la grosseur et la disproportion des membres; et l’on sait que dans toutes les espèces le fœtus ou le petit nouveau-né est plus disproportionné que l’animal adulte.»

longévité du cerf
La longévité du cerf est un sentiment qui a pris naissance dès la plus haute Antiquité. On le voit par Aristote, qui cherche déjàà le réfuter, et par de fort bonnes raisons, c’est-à-dire par la proportion qui doit exister entre la durée de la vie de cet animal et celle de sa gestation et de son accroissement. Le plus ancien témoignage qui ait servi de recommandation à cette erreur est un texte d’Hésiode.

Ce texte, qui n’est pas très clair, et sur lequel les commentateurs se sont souvent exercés, revient à dire, à ce qu’il semble: la vie de l’homme dure quatre-vingt-seize ans, celle de la corneille est neuf fois plus longue, celle du cerf quatre fois plus longue que celle de la corneille, et celle du corbeau trois fois plus longue que celle du cerf. Il résulterait de ce compte que la vie du cerf serait de trois mille quatre cent cinquante-six ans.

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Mais suivant une autre interprétation, qui se trouve consignée dans Plutarque, il faudrait simplement conclure de ce passage que le cerf vit trente-six ans, ce qui est en effet à peu près la vérité. Pline, ordinairement si disposéà accepter le merveilleux, s’est aussi inscrit contre la déclaration d’Hésiode telle qu’elle se comprend dans son sens apparent. «Hésiode, dit-il, qui le premier a parlé de la longévité du cerf, a fabuleusement attribuéà la corneille neuf fois la vie de l’homme, qu cerf le quadruple de la vie de celle-ci, au corbeau le triple du cerf, et au phénix ainsi qu’aux nymphes quelque chose de plus fabuleux encore.»
Mais le sentiment des auteurs a eu bien de la peine à prévaloir sur celui du peuple; d’ailleurs on peut dire que bien des auteurs se sont faits peuple à cet égard, et ont contribuéà accréditer l’erreur. On a aussi de tout temps débitéà ce sujet des contes qui semblaient donner au préjugé la confirmation de l’expérience.

Pline rapporte qu’un cerf à qui Alexandre lui-même avait attaché un collier fut repris vivant et vigoureux un siècle après la mort de ce prince. On dit aussi que sous le règne de Charles VI, on prit, dans la forêt de Senlis, un cerf qui portait un collier avec cette inscription: Caesar me hoc donavit (César m’a fait ce don). Ce cerf, si l’histoire est vraie, pouvait fort bien venir d’Allemagne, où les empereurs avaient gardé le nom de César. Mais l’explication en eût été trop simple, et il parut pplus beau de rapporter cet animal à Jules César, et d’en faire un témoin de la conquête des Gaules. «Comme le cerf est cinq ou six ans à croître, dit Buffon, il vit aussi sept fois cinq ou six ans, c’est-à-dire trente-cinq ou quarante ans. Ce que l’on a débité sur la longue vie des cerfs n’est appuyé sur aucun fondement; ce n’est qu’un préjugé populaire qui régnait dès le temps d’Aristote, et ce philosophe dit avec raison que cela ne lui paraît pas vraisemblable.»

Sur la corne de licorne
Nous ne dirons que quelques mots de la corne de licorne, qui a joui pendant longtemps d’une immense réputation dans la médecine populaire: il faudrait en effet, pour traiter convenablement cette question, entrer dans la discussion de l’existence de la licorne, ce qui à soi seul ferait le sujet d’un article.

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Disons seulement qu’il est possible qu’il y ait en effet, en Afrique, quelque espèce d’antilope à une corne, ou plutôt à deux cornes solidement soudées en une seule, dont les Anciens aient eu connaissance et que nous ne nous soyons point encore procurée. Disons aussi que plusieurs espèces différentes, définies par ce caractère de n’avoir qu’une seule corne comme le rhinocéros, ou même qu’une seule grande dent comme la licorne marine, ont été réunies sous le même nom et ont jeté parmi les savants de la confusion.

Quoi qu’il en soit, la plus ancienne autorité que l’on ait alléguée en faveur de la licorne est celle d’Elien. Il dit que les rois de l’Inde se servaient de coupes faites de cette substance, persuadés qu’elles étaient un préservatif contre le poison et diverses maladies. Il n’est nullement probable qu’il s’agisse dans ce passage de l’animal que le Moyen Age s’est figuré sous le nom de licorne. Néanmoins c’est de là surtout que l’on est parti pour faire de cette substance, à défaut de l’or potable, le remède universel.
C’est un point sur lequel le charlatanisme a longtemps joué. Il est singulier de voir combien il s’est débité chez nos pères de poussière de cette corne merveilleuse, quand l’animal qui la porte est encore à trouver.

«Puisque les descriptions des animaux à qui nous attribuons cette corne, dit avec sagesse un médecin du dernier siècle, varient tellement qu’on dirait que deux personnes n’ont jamais vu cet animal; puisque, quand les descriptions seraient toutes conformes, il paraît néanmoins que la corne si vantée aujourd’hui n’est pas la même que celle des Anciens; puisque les cornes qu’on donne parmi nous pour cornes de licornes ne sont pas d’un seul, mais de différents animaux; puisqu’un grand nombre de celles qu’on montre avec ostentation ne sont pas même de véritables cornes; puisque, en accordant que c’en soient, on peut encore douter de leur vertu; enfin puisqu’en convenant de quelques-unes de ses vertus nous sommes pourtant en droit d’en rejeter la plupart, il est démontré, si je ne me trompe, que c’est à tort que l’on se fierait à ce remède.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

3 décembre 1851: Le député Baudin sacrifie sa vie sur une barricade du faubourg Saint-Antoine. Il offre sa poitrine aux balles des soldats pour s'opposer au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte.

Le 3 décembre 1851, le député Jean-Baptiste Alphonse Victor Baudin se réveille fermement décidéà convaincre les Parisiens de combattre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. La veille, celui-ci a dissous l'Assemblée nationale, rétabli le scrutin universel et envoyé en prison ses principaux opposants. Aussitôt, Baudin et une soixantaine de députés républicains ou montagnards, dont Victor Hugo, ont formé un comité de résistance. Ils comptent entraîner le peuple dans une nouvelle révolution pour jeter bas l'ambitieux.

Le 3 décembre donc, Baudin se rend au café Rovsin, sur le faubourg Saint-Antoine, où une vingtaine de députés se sont donné rendez-vous. Mais le député n'a croisé sur son chemin que des Parisiens apathiques. Au café, ses amis lui demandent: "Qu'avez-vous, Baudin? Est-ce que vous êtes triste?" Il se reprend, appliquant les conseils du coach qu'il partage avec Sarkozy. " Moi? Je n'ai jamais été plus content!" Il déplie alors une copie de la déclaration de l'appel au peuple que lui a dictée la veille Victor Hugo avec pour consigne de la faire afficher partout dans Paris. Le texte: "Au peuple. Louis-Napoléon est un traître. Il a violé la Constitution. Il s'est parjuré. Il est hors la loi... Que le peuple fasse son devoir. Les représentants républicains marchent à sa tête. Vive la République! Aux armes!" Un ouvrier typographe propose de l'imprimer sur-le-champ. Mélenchon jubile, il demande à ce qu'on marche sur Bercy...

"Vive la République! Aux armes!"… Les élus présents décident de quitter le café Rovsin pour enflammer le faubourg. Comme ils ont oublié d'apporter leurs écharpes tricolores, ils en bricolent avec du calicot bleu, blanc et rouge trouvé dans une maison voisine. Tous les députés ne sont pas encore là. "Laissons à nos collègues le temps d'arriver", conseille Baudin, mais les autres s'impatientent. Après, ce sera trop tard. Victor Schoelcher (à l'origine de l'abolition de l'esclavage) donne le signal du départ. "Allons, nos amis nous rejoindront." Ils savent que l'armée est dehors. Plusieurs bataillons attendent place de la Bastille.

Les députés se prennent le bras pour se donner du courage. Une vingtaine d'ouvriers les accompagnent, criant: "Vive la République! Aux armes!" Des mômes répondent: "Vive la Montagne!" Arnaud Montebourg, le fort en gueule, hurle: "Si la troupe ne se joint pas à nous, je la nationaliserai!" Les artisans sur le pas de leur boutique ainsi que les passants les regardent avec sympathie, leur lancent même des mots d'encouragement, mais ne courent pas prendre les armes. Le peuple parisien n'a pas l'intention de se soulever. Baudin et ses compagnons ne se découragent pas pour autant, ils se présentent au poste de garde de la rue de Montreuil pour s'emparer des armes. Les soldats les laissent faire. Une quinzaine de fusils, ce n'est pas suffisant. Les députés envahissent un deuxième poste de garde, qui se laisse également dépouiller sans résister. La petite troupe compte désormais deux cents hommes. On décide d'élever une barricade dans le faubourg Saint-Antoine. Cohn-Bendit n'est pas là pour leur donner des conseils, alors ils improvisent avec ce qu'ils trouvent: ils retournent une charrette de fumier qui passe par là, puis une de laitière et une voiture de boulanger.

Comment on meurt pour 25 francs… Un omnibus arrive de la Bastille. Le cocher, très aimable, fait descendre les voyageurs, dételle les chevaux et s'en va en laissant son véhicule à la disposition des manifestants qui le renversent aussitôt sur la barricade. Des paniers complètent l'édifice, qui s'avère, au final, peu impressionnant. " La troupe!" hurle un enfant. En effet, la voici qui descend le faubourg en provenance de la Bastille. Les hommes armés se placent courageusement derrière la barricade. Schoelcher s'écrie: "Citoyens, ne tirez pas un coup de fusil. Quand l'armée et les faubourgs se battent, c'est le sang du peuple qui coule des deux côtés. Laissez-nous d'abord parler aux soldats." Il monte sur l'édifice, imité par d'autres députés dont Baudin. Montebourg a disparu car c'est l'heure de son cours d'économie... Des hommes en blouse blanche se moquent des élus: "Croyez-vous que nous allons nous faire tuer pour vous conserver vos 25 francs par jour? À bas les 25 francs!" En référence à l'indemnité qui leur est versée, les Parisiens ont pris l'habitude d'appeler ces nantis de parlementaires "les 25 francs". Piqué au vif, Baudin leur rétorque crânement: "Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs!" Et de présenter sa poitrine aux soldats qui chargent.

Sept députés non armés, menés par Schoelcher, marchent à la rencontre des soldats. Ceux-ci s'arrêtent. Une discussion s'engage entre Schoelcher et le capitaine. Mais ce dernier a des ordres, aussi il ordonne à ses hommes de charger la baïonnette au canon. "Mais l'hésitation, qui n'était dans leur âme, était dans le cœur des soldats", écrira Hugo. Au dernier moment, les soldats détournent leurs baïonnettes pour passer entre les parlementaires sans les embrocher. Malheureusement, la charge effraie un manifestant sur la barricade, qui tire un coup de fusil, touchant mortellement un soldat. Aussitôt, ses compagnons lâchent une salve. Trois balles frappent le "25 francs" Baudin, toujours dressé au-dessus de la barricade. Il tombe raide mort. Il a 40 ans.

La révolution fait pschitt… Le feu cesse. Les soldats, eux-mêmes, semblent sonnés par cette mort. Ils laissent les manifestants se disperser sans tenter de les arrêter. Une demi-heure plus tard, le cadavre de Baudin est emportéà la morgue de l'hôpital Sainte-Marguerite. Au même moment Victor Hugo arrive en fiacre en compagnie de Juliette. L'écrivain veut alors reprendre le flambeau, renouer le contact avec d'autres groupes populaires, détruire de nouveaux portiques... Mais les autres députés lui font comprendre que la messe est dite. Les quelques dizaines de barricades dressées cette journée-là sont tenues sans grande conviction par 1500 manifestants et seront vite balayées. La révolution a fait pschitt. Napoléon a réussi son coup d'État. Hugo va partir en exil.

Le 4 décembre, le frère du député Baudin, étudiant en médecine, réclame le corps du député au commissaire du quartier, qui consent à le lui remettre à condition qu'il l'enterre en catimini. Cela est fait le 5 décembre au cimetière Montmartre. Devenu le symbole républicain face au despotisme, ses restes sont transférés au Panthéon le 4 août 1889, pour les cérémonies du centième anniversaire de la Révolution française.

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© Le Point - Publié le 03/12/2012 à 00:00 - Modifié le 03/12/2014 à 00:00

 

La chapelle de La Baume pourrait être classée au patrimoine mondial de l’Unesco
Source : France 3 Languedoc-Roussillon

Un nouveau site dans les gorges du Gardon au sud d’Uzès brigue le classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Une chapelle en pleine nature abrite des fresques restaurées. Le chantier vient de se terminer.
Nichée dans la falaise au-dessus du Gardon, la petite chapelle St Vérédème sur le site de la Baume dévoile depuis quelques semaines une nouvelle jeunesse. Des travaux entamés en 2013 et achevés cet été permettent de découvrir cette curiosité du patrimoine architectural et historique Gardois.

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La chapelle Saint-Vérédème sur le site de La Baume

La Chapelle bâti sur un lieu d’ermitage a connu plusieurs périodes d’art pictural. Les travaux de restauration des peintures réalisés au mois d’août dernier ont mis au jour plusieurs œuvres superposées d’artistes.
Fermée aux visiteurs, la chapelle laisse tout de même voir ses peintures médiévales de l’extérieur. Le site rénové pourrait obtenir en 2015 le label patrimoine mondial de l’Unesco.

Armelle Goyon, France 3 Languedoc-Roussillon

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Pour l’éphéméride du trois décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/03/28573239.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, voilà ce qui arrive au Charlie de service après avoir sniffé de la neige l'autre jour et du butane hier, il plane, il vole... Attention à la chute!!!

 

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Ben pour la zique de ce mercredi, on va s’écouter le groupe Earth Wind And Fire qui se produisait en direct il y a longtemps à Montreux … Des airs endiablés qui rappelleront sûrement des souvenirs… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=gAKlsU9J4R8

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quatre amies belles et jeunes passent leurs vacances a la mer sans leurs maris. De retour l’une d`elle a des remords et dit a ses amies;
- Je vais dire a mon mari combien de fois je l`ai trompé.
La brune: "Quelle idiote!"
La rousse: "Quelle femme courageuse!"
La blonde: "Quelle mémoire!"

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C'est un couple plus tout jeune assis devant la télé. Le mari:
- Je peux savoir pourquoi tu tires la tronche depuis que je suis rentré ?
- Il y a que c'est notre 35ème anniversaire de mariage et qu'on est là comme des cons devant la télé!
- Nom de Dieu! Je suis tellement débordé que ça m'était complètement sorti de la tête! Pardonne-moi ma chérie... Mets ta plus belle robe, je t'emmène faire la tournée des grands ducs!
- Oh Chéri! Je savais que tu n'étais pas un monstre!
Un peu plus tard, au Restaurant "Chez Maxim's"… Le Maitre d'hôtel:
- Bonsoir Monsieur Roger. Qu'on prépare la table de Monsieur Roger.
- Ils ont l'air de bien te connaitre par ici...
- Oh... J'ai dû venir déjeuner une ou deux fois avec des clients...
Le repas terminé, en sortant du restaurant, le mari propose d'aller en discothèque. À l'entrée de la discothèque, une queue d'enfer. Le mari dit à sa femme de ne pas s'inquiéter. En effet, il va directement voir le portier:
- Salut René! Comment ça va?
- Je vais bien Monsieur Roger. Allez-y, entrez!
Dans la boite, le patron les aborde:
- Bonjour Monsieur Roger! Comme d’habitude la meilleure? Libérez la table de Monsieur Roger!
La femme se repose des questions et demande:
- Tu viens souvent ici?
- Euh non, le patron est un client...
Une fois installés, la serveuse vient à leur table:
- Je vous sers comme d'habitude Monsieur Roger? Un Don Pérignon!
Et la strip-teaseuse, qui n'en rate pas une, finissant son show crie bien fort:
- ET LA CULOTTE C'EST POUR QUI?
Et là toute la salle qui répond:
- C'EST POUR MONSIEUR Roger!
Sur ce, la femme pique sa crise, ils sortent tous les deux et montent dans un taxi. Dans la voiture la dispute reprend:
- Chérie, ne gâchons pas cette belle soirée!
- Moi ce que je comprends c'est que tu me prends pour une conne! Tu es un SALAUD, un ENFOIRÉ DE MERDE, Va te faire ENCULER! Ne me touche pas!
Et là, le chauffeur du taxi se retourne vers Roger et lui dit:
- Dites M'sieur Roger... ça fait 25 ans qu'on se connait. Des putes on en a ramené des régiments, mais des casse-couilles et vulgaire comme celle-là, JAMAIS

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C'est une paysanne qui est aux champs avec sa fille pour ramasser les pommes de terre. 
La mère est penchée et d’un coup sa fille se met à crier: 
- Mais Maman , tu n’as pas de culotte???
Et la mère répond: 
- J’en ai marre d’avoir les mouches sur la figure !!!

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Une enseignante dit à un de ses collègues à la magnifique barbe noire:
- Le jeune Alphonse Leblanc, de Seconde A, a un problème.
Il m'a confié qu'il était tombé amoureux fou d'un de ses professeurs.
- Et, demande, en riant, le barbu, c'est vous, l'heureuse élue?
- Non. Et voilà justement où est le problème: c'est vous.

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- Votre cas est sans équivoque, dit le psychanalyste, vous êtes affecté d'un complexe de kleptomanie.
Nous allons vérifier mon diagnostic.
J'ai égaré mon portefeuille dans un recoin de ce cabinet.
Vous avez trois minutes pour le retrouver.

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Un pingouin entre dans une brasserie très fréquentée des Champs-Elysées et dit au barman:
- Comme d'habitude!
- Vous vous foutez de moi! hurle le barman.
Je sers au moins cinq cents clients par jour et vous voulez que je me souvienne de ce que vous prenez d'habitude!

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C'est mercredi... on entame le troisième jour de la semaine, la routine quoi... Le réveille-matin ne s'essouffle pas avec ses trente secondes de boulot par jour, sitôt debout et un petit café vite avalé, la course jusqu'aux moyens de transport ou à la conduite de son véhicule avec les aléas des bouchons, des ralentissements et pour couronner le tout, pas de place de stationnement... A croire que le déplacement jusqu'au lieu de travail est plus pénible que le travail quotidien... Je souhaite tout le courage du monde à ceux qui ont été touchés par les intempéries et par les inondations pour tout le travail de remise en état qu'ils devront fournir... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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