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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du neuf décembre

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«De Sainte-Léocadie à Sainte-Nicaise, les gelées naissent et les nausées cessent.»

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«Intempéries à la Sainte-Valérie, beuverie à la distillerie et câlinerie à l'infirmerie.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi, la froidure s'installe, l'hiver s'en vient petit à petit mais sûrement... Les stations s'inquiètent pour l'enneigement à Noël... alors que les gens du bas et les citadins n'en veulent pas de cette neige avec toutes les perturbations engendrées par elle... Pourtant c'est joli la neige... ouais, mais seulement en montagne et en campagne!!! Heureusement qu'on ne peut avoir cet or blanc sur commande et que pour la neige artificielle il faut des froidures inférieures en-dessous du 0°C... 

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu pour la Suisse romande avec 2° et de faibles pluies dans la nuit, ce sera pour ce jour: au lever du jour, le plus souvent très nuageux avec encore quelques averses de neige résiduelles jusqu'en plaine. Temps devenant sec en toutes régions en cours de matinée et ouverture d'éclaircies. L'après-midi, temps assez ensoleillé sur le Bassin lémanique et en Valais central, mais restant nuageux dans les autres régions. Température en plaine 1° la nuit, 3°à 5° l'après-midi. A 2000 mètres -8°. En montagne, vent modéré du nord-est. Bise modérée sur le Plateau, par moments forte sur le Bassin lémanique...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée et froide... Avec pour ce jour: en matinée, Un temps froid et gris s'étend des Pyrénées aux reliefs de l'est, avec quelques chutes de neige faibles et éparses à très basses altitudes. Des Landes au bassin parisien, ce sont les brouillards qui prédominent. Enfin mistral et tramontane soufflent entre 110 et 130 km/h. Dans l’après-midi, la grisaille est souvent tenace du centre-est au nord-est, avec encore localement quelques flocons. Du sud-ouest au bassin parisien, les éclaircies sont de retour, tandis que le ciel s'ennuage en Bretagne. Enfin, franc soleil dans le sud-est au prix d'un violent mistral et d'une forte tramontane. En soirée, le ciel se couvre dans le nord-ouest, à l'approche d'une perturbation. Les nuages bas brumeux restent fréquents entre les vallées abritées de l'Auvergne et des Alpes et la Lorraine. Ciel souvent dégagé dans le sud. Dans la nuit, pluies accompagnées d'un redoux au Nord-ouest. Temps clame ailleurs avec des gelées possibles des Pyrénées aux frontières de l'Est. Le vent a tendance à faiblir près de la Méditerranée… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, nuageux et pluvieux  avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 29°; ensoleillé avec passages nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:56 et le coucher du Soleil se fera à 16:49 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1978: une tornade sévissait dans la région de Poperinge
En 1945: la température minimale descendait jusqu’à -14.1°à Rochefort et -17.7°à la Baraque Michel

 

Les journées mondiales et internationales

Le neuf décembre c’est la Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption
http://www.journee-mondiale.com/195/journee-mondiale-des-nations-unies-contre-la-corruption.htm

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La France pittoresque

5 décembre 1360: création du franc à cheval ou franc d’or
D’après «Etudes et recherches historiques sur les monnaies de France» (Tome 2), paru en 1853

5 décembre 1360: premier franc de l’histoire monétaire française, le franc à cheval est créé. Cette pièce d’or valant une livre tournois est frappée pendant la guerre de Cent Ans, au moment de la libération du roi Jean le Bon, qui avait été capturé par les Anglais en 1356 à la bataille de Poitiers.
Le franc d’or appelé aussi franc à cheval, fut la seule monnaie d’or de la création du roi Jean dont l’existence se prolongea sous les règnes postérieurs. Quant aux autres monnaies d’or elles ne furent que la reproduction de monnaies déjà connues.
On se rappelle que sous Philippe de Valois, Jean, son fils, n’étant alors que duc de Normandie, décréta, au camp devant Aiguillon, le 27 avril 1346, la fabrication sous le nom de florin saint Georges, d’une monnaie d’or qui n’eut qu’une existence éphémère. C’était cette même monnaie au type du cavalier armé, type qui rentrait dans les habitudes chevaleresques du roi, que ce prince reproduisit, en 1360, sous le nom de franc à cheval. Celte monnaie étant de bon aloi, établie dans de justes proportions, et n’ayant pas éprouvé pendant le reste du règne, les altérations de titre et de taille qui discréditèrent les autres monnaies, prit faveur non seulement en France, mais encore dans les Etats voisins.

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Premier franc. © Crédit photo: Philippe Pescatore

Presque tous les princes contemporains et les seigneurs de France qui avaient droit de frapper de la monnaie d’or, imitèrent ce type avec empressement, et le copièrent aussi exactement qu’il leur fut possible sans s’exposer aux peines de la contrefaçon du coin du roi. Dans toutes les contrées du nord de la France celle monnaie circulait sous le nom de ridder ou cavalier armé, que lui donnèrent les peuples de Flandres.
L’ordonnance de création du franc à cheval fut rendue à Compiègne, le 5 décembre 1360, à la suite d’une aide que le roi avait été autoriséà lever. «Et avons ordonné que le susdit aide soit levéà sols et à livres, et non pas à taxations de florins; parquoi nous voulons qu’il appère clèrement au peuple que nous avons entencion et propos ferme de tenir et garder la forte monnoye par la manière que s’en suit: c’est assavoir que nous avons ordonné et ordonnons que le le denier d’or fin que nous faisons faire à présent et entendons faire continuer, sera appelé franc d’or, et aura cours pour seize sols parisis la pièce.»

Ce franc d’or se fabriquait à 24 carats, à la taille de 63 au marc et devait avoir cours pour vingt sols tournois suivant autre ordonnance du même jour. Outre le franc d’or à la taille de 63 au marc, il en existait un autre au même type et au même titre, qu’on appelait le grand franc d’or, ayant cours pour trente sols tournois ou vingt-quatre sols parisis. Il se taillait de 42 au marc. Il ne peut y avoir confusion entre les deux monnaies, malgré la conformité de nom et de type, car les ordonnances sont précises. En effet, on lit dans l’ordonnance du 10 avril 1361:
«Pour ce est il que nous qui voulons que chascun saiche que nous qui avons très parfaite entention et bonne volonté de tout nostre povoir faire tout au plaisir du Dieu et au bien et prouffit commun de tout le peuple de nostre dit royaume, que iceulx puissent estre en bonne union et tranquillité, et que par le fait et mutacion de nostre dite monnoye, d’ores en avant, ne puisse estre grevé ni affaibli, mais puisse et doye le fait et gouvernement d’icelles demeurer et arrester en ung estat; par très grant et bonne délibération eüe par plusieurs fois avec plusieurs prélats, barons, bourgeois et aultres à ce cognoissants, en considérant tout ce qui est à considérer, avons volu et ordonné et par ces présentes volons et ordonnons, et à tous quels que ils soient, tant de nostre lignage comme d’autres, qu’ils ne soient tant osés ni si hardys, surtout ce en quoy ils se peuvent mesfaire envers nous, de prendre ou mettre en appert ou en couvert pour aucun prix, sinon au marc pour billon, depuis la publication de ces présentes, et pour le prix que nous leur avons donné et qui s’en suit ci-après: c’est assavoir les francs d’or que nous avons fait faire, faisons et ferons faire d’ores en avant, n’ayent cours et soient pris ou mis que pour seize sols parisis la pièce tant seulement, ainsi comme ordonné avons paravant; et aussi les autres grands francs d’or que nous avons ordonné estre faits des quels les deux sont et seront d’autelle valeur comme les trois francs de seize sols dessus dits, ne soient pris et mis que pour vingt-quatre sols parisis et non pour plus, etc.»

Une autre ordonnance du 14 avril 1361 porte: «Que l’en face faire et ouvrer francs d’or fin de 63 de poids au dit marc, autels comme nous avons fait et faisons faire à présent, qui auront cours pour vingt sols tournois la pièce, si comme nous leur avons ordonné par avant; et avec ce que l’en face faire et ouvrer francs d’or fin, plus grands les quels seront de quarante-deux pièces de poids au dit marc, et auront cours pour trente sols tournois la pièce, en y mettant différence, et en donnant en chacun marc d’or fin soixante livres tournois, etc.»
Chacun de ces grands francs d’or pesait 109 grains (un peu plus de 5 g).
Article copié sur "La France pittoresque"

 

La comète Schwassmann-Wachmann caresse la Terre en 1930: quid d’une éventuelle collision?
D’après «Lectures pour tous», paru en 1930

En 1930, la découverte d’une comète «caressant» la Terre tous les 16 ans et qui passait, cette année-là, à moins de 10 millions de kilomètres de notre planète - faible distance astronomique –, suscite quelque interrogation sur les conséquences d’une collision avec un tel bolide
Une bien petite comète, invisible à l’oeil nu, est passée non loin de la Terre à la fin du mois de mai [1930]. Le 30, elle s’est trouvée à 8 450 000 kilomètres seulement de nous, soit à vingt-deux fois la distance qui nous sépare de la Lune; peu de chose, vraiment, en astronomie. Elle s’appelle Schwassmann-Wachmann, du nom de ceux qui l’ont découverte le 2 mai [Arnold Schwassmann et Arno Arthur Wachmann, deux astronomes allemands].
Un tel rapprochement est très rare. Seules les comètes Lexell et Pons-Winnecke sont passées plus près de nous, la première à 2 400 000 kilomètres le 1er juillet 1770, et la seconde à 5 800 000 kilomètres le 27 juin 1927.

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La comète Schwassmann-Wachmann lors de son passage en 1995

Dans une modeste lunette, la nouvelle comète offrait l’aspect d’une petite nébulosité ovale, sans queue bien marquée. Dans la grande lunette de Meudon, elle ressemblait à un oiseau immatériel aux ailes largement étalées, glissant devant les étoiles avec une vitesse telle qu’on en suivait le déplacement à l’oeil. Ses dimensions transversales étaient un peu supérieures au diamètre terrestre.

Le noyau mystérieux
Nous savons aujourd’hui que les comètes sont de gigantesques masses gazeuses ultra-raréfiées, comprenant en particulier du cyanogène, de l’oxyde de carbone et de l’azote. Sous l’action des électrons et des radiations à courtes longueurs d’onde émises par le Soleil, ces gaz deviennent lumineux.

Nous voyons qu’ils émanent d’un mystérieux «noyau» situé au milieu de la tête de la comète. Mais comment? Pour répondre à cette difficile question, il faudrait savoir au juste ce qu’est le noyau. A l’heure actuelle, nous nous le représentons comme une masse solide généralement unique, susceptible de se désagréger en météorites, et contenant de grandes quantités de gaz occlus qu’il perd peu à peu sous l’action de la chaleur solaire.
Ses dimensions sont très mal connues à cause des gaz lumineux qui l’entourent et se confondent le plus souvent avec lui, et la plupart des ouvrages astronomiques lui attribuent encore des dizaines, centaines et même milliers de kilomètres. Aussi avons-nous mis à profit le rapprochement exceptionnel de cette comète pour en étudier le noyau avec la puissante lunette de Meudon et en déterminer la grandeur.
Or, nos observations ont prouvé qu’il ne devait pas avoir plus de 400 mètres environ de diamètre, et peut-être était-il plus petit (Acad. des Sciences, 11 juin 1930). Déjà, la comète Pons-Winnecke nous avait donné un résultat semblable, soit 400 à 500 mètres. Nous voilà donc loin des valeurs citées plus haut: ce n’est qu’une très grosse météorite. Et maintenant, qu’arriverait-il...

Si nous rencontrions une comète?
Deux cas sont à distinguer: ou nous passerions seulement dans les gaz nocifs ou nous rencontrerions le noyau. Dans le premier cas, qui s’est déjà présenté du reste à plusieurs reprises, on ne s’apercevrait, et on ne s’est aperçu effectivement de rien, tant ces gaz sont ultra-raréfiés. Les faibles traces d’oxyde de carbone qui pourraient pénétrer dans la très haute atmosphère, sont infiniment plus diluées et bien moins dangereuses pour nous que celles émises par les autos dans les rues de Paris en une journée.

Dans le deuxième cas, nous aurions affaire à un bolide dense, de plusieurs hectomètres de diamètre, nous arrivant avec une vitesse qui peut varier entre 12 et 72 kilomètres à la seconde. Il aurait une puissance destructive considérable s’étendant à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, comme on l’a vu pour la grande météorite sibérienne de 1908; mais il n’entraînerait pas de dramatique «fin du monde».
Quoique la probabilité d’un tel choc soit des plus faibles, elle n’est pas rigoureusement nulle et le fait paraît même s’être déjà produit. Dans une région désertique du nord-est de l’Arizona, près du Canyon Diablo, il existe un vaste entonnoir circulaire, de 1200 mètres de diamètre et 180 mètres de profondeur, entouré sur 8 kilomètres de milliers de météorites ferreuses qui, à n’en pas douter, a une telle origine. Aussi est-il connu sous le nom de «Meteor Crater».

La petite comète s’éloigne maintenant de nous, mais comme elle tourne autour du Soleil en cinq ans et demi, nous la reverrons probablement à la fin de 1935.
Note: En 1930 cette comète (désignée par la référence 73P/Schwassmann-Wachmann ou Schwassmann-Wachmann 3), dont la période orbitale est de 5,3 ans et qui passe près de la Terre tous les 16 ans, généra une pluie d’étoiles filantes, avec un pic de 100 météores par minute. En 1995, on constata un début de fragmentation (8 fragments observés lors de son dernier passage en 2006). Le prochain passage des fragments, dont la trajectoire est désormais difficile àétablir, aura lieu en 2022.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Le clocher qui danse, à Moustiers-Sainte-Marie.
D’après «Annales des Basses-Alpes», paru en 1936

Dans toute l’ancienne Provence, le clocher de Moustiers était légendaire; il branlait au son des cloches. C’était le clocher qui danse.
Le clocher, joli et doré qui, dans le paysage d’automne, paraît comme végétal a sa légende (quel monument, quelle source, quel rocher et peut-être quel homme n’a sa légende à Moustiers?)
Au Moyen Age, le clocher de Moustiers était en effet connu pour vibrer aux sons des cloches; on venait, l’oreille sur la pierre, entendre gémir la haute mitre jaune. Puis on regardait la tour comme secouée d’un frisson. Polydor Virgile, dans son recueil Des inventeurs des choses (1528), cite comme merveille ce clocher oscillant.

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Clocher de Moustiers-Sainte-Marie (Alpes-de-Haute-Provence)

Gaffarel qui avait lu ce Virgile fut émerveillé par cette particularité et fit le voyage de Moustiers pour le constater. Il. écrivit après sa visite dans son livre Des curiosités des choses (1650):
«Quelques fois on nomme des choses qu’on estime ridicules et incroyables et qui pourtant ne le sont pas, s’en étant trouvé dans les siècles passés et l’on en voit encore de nos jours; ainsi cette tour de pierre ou admirable clocher que Virgile avait fait avec un si merveilleux artifice, que la tour se mouvait au branle de la cloche, n’est pas sans pareille, car à Moustiers, ville de Provence, le clocher dont les pierres sont enclavées à presque un même branle que la cloche avec tant de prodiges que ceux qui sont autrefois montés dessus sans le savoir, quand ils ont vu branler les cloches, ils n’ont pas été exempts de frayeur comme il m’est arrivéà moi-même.»

Viviers, Bar, en France, Bristol, en Angleterre, avaient aussi un clocher qui branlait au son des cloches. Dans la Gueuse Parfumée, éditée en 1845, le marquis de Gallifet consacre la tradition. Il écrit du clocher à sa fille, la marquise de Barbentane: «On assure que le branle des cloches lui imprimait jadis un léger balancement».
Mais déjà le clocher ne balançait plus. Ou presque plus... Le prieur de Moustiers, Jean de Bertet (1614-1670) l’avait fait affermir par des poutres en dedans et par de bonnes clefs de fer en dehors. Malgré tout en 1849 le bon curé des Sièyes, J.-M. Féraud, ne voulait avouer que le clocher était tout à fait immobile. Il écrivait dans sa Géographie des Basses-Alpes. «Le mouvement n’est presque plus sensible». Retenons ce presque qui n’est pas si vieux.

Au dire des positifs, le bon clocher roman qui depuis huit siècles veille sur Moustiers, ne boulègue plus. N’en croyez rien. Aux soirs de paix, près du vallon cascadeur, prêtez l’oreille. La pierre fidèle s’animera, vous dira une voix secrète, une chanson discrète, quelques légendes, la plainte d’un passé qui veut revivre sa tradition pour l’honneur de Moustiers. Non, le clocher n’est pas figé ni muet. Regardez-le; il remue et dit la complainte secrète du vieux pays.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

9 décembre 1600: Lors de leur nuit de Noce à Lyon, Henri IV saute sur la timide Marie de Médicis. Pas de pitié pour la vierge italienne qu'il retrouve deux mois après leur mariage célébré par procuration à Florence.

Le 9 décembre 1600, le roi Henri IV encaisse enfin son dû. À Lyon, il initie sa deuxième épouse aux plaisirs du sceptre royal. Prostate ou pas, celui-ci est toujours aussi efficace. Dieu sait pourtant si Henri l'a usé en de multiples occasions avec des catins comme avec des duchesses. Le brave homme n'est pas bégueule pour un sou. Il est de la race des DSK... Mieux, Marie de Médicis lui rapporte une dot de 600 000 écus d'or. C'est bien la première fois qu'il se fait payer pour dépuceler une vierge... Mais le Vert Galant n'a pas attendu sa vierge florentine pour jouir: sa jeune maîtresse du moment, la marquise de Verneuil, se débrouille fort bien en la matière. S'il a répudié sa première épouse, la reine Margot, c'est qu'elle a été incapable de lui donner un héritier. Dans un premier temps, il avait voulu épouser la merveilleuse Gabrielle d'Estrée qui lui avait déjà donné trois enfants, mais celle-ci est morte subitement le 10 avril 1599 (cliquez ici pour notre éphéméride du 10 avril).

Mariage par procuration… Le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis est célébré le 5 octobre 1600 à Florence en l'absence du roi représenté par le grand écuyer, messire Roger de Bellegarde. En effet, le protocole de la cour de France interdit qu'un souverain se rende à l'étranger pour épouser sa promise. Sitôt la cérémonie achevée, la nouvelle épouse se met en route pour retrouver son chéri. Accompagnée par une suite de deux mille personnes, elle débarque en bateau à Marseille, où, à sa grande fureur, elle constate que son époux royal lui a posé un lapin. Il n'est pas venu l'attendre sur le quai, pas plus qu'il ne lui a fait parvenir un bouquet de fleurs par Interflora... Il prétexte qu'il est retenu par la guerre qu'il mène en Savoie. En fait, la marquise de Verneuil a débarquéà Grenoble, où son amant royal loge, pour lui faire une scène effroyable à cause de son mariage avec la "banquière italienne", comme elle surnomme Marie de Médicis. La petite garce de 21 ans sait y faire avec les vieux de 47 ans. Briefée par Karine Le Marchand, elle l'injurie, lui hurle dessus, devient complètement hystérique, puis se donne. Elle se fait "tour à tour voluptueuse, mutine et brûlante comme l'enfer, elle le tenait par la barbichette". Henri n'est pas de taille à résister. Pour la calmer, il est prêt à tout lui donner. C'est ce qu'elle voulait.

Mais de royal époux, point… Pendant que son époux subit les assauts de sa maîtresse, la "banquière" remonte la France pour atteindre Lyon, où Henri lui a donné rendez-vous. Elle est toujours furieuse; à Avignon, elle menace même de faire demi-tour. Finalement, le dimanche 3 décembre, elle arrive à Lyon, la ville la plus italienne du royaume. Les habitants lui font une réception fastueuse. Tous les corps et les ordres de la cité l'accueillent triomphalement à l'entrée de la ville. Même les joueurs de l'OL lui font une haie d'honneur... Mais de royal époux, point. Il n'est pas encore arrivé. Elle se désole, elle s'impatiente. Henri, pour l'amadouer, lui fait parvenir un magnifique collier de diamants valant 150 000 écus. À peine si elle l'accepte.

Pierre Matthieu, historiographe d'Henri IV, note: "Elle attend le roi huit jours, avec l'impatience que lui pouvait donner ce louable défi de voir celui qu'elle avait aimé sans le voir, à qui elle s'était donnée sans le connaître, et avait juré fidélité conjugale à Florence, tandis qu'il était en Savoie." Le samedi 9 décembre, vers 15 heures, on lui apprend que son époux a embarqué sur le Rhône. Il devait être à Lyon le soir même. Quand elle soupe, un gentilhomme vient la prévenir que le roi n'est plus qu'à une lieue de la cité. Elle en perd l'appétit, devient pensive. Enfin, elle va connaître son époux. Il est un peu vieux, mais qu'importe l'âge, il a fait d'elle la souveraine d'un des plus grands royaumes d'Europe. Il paraît qu'il est un peu porté sur la chose, mais elle accomplira son devoir.

Froide comme la glace… En fait, ce rusé d'Henri est déjà dans la place avec son ami Rosny. Il a pénétré incognito dans l'archevêché où elle loge afin de l'observer sans qu'elle le voie. Il la trouve à son goût, mais ne se dévoile toujours pas. Il attend qu'elle se retire dans sa chambre avec sa fidèle Léonora Dori (la fameuse Galigaï) pour la rejoindre. La reine se jette dans une profonde révérence, lui baise la main. Le roi "l'enlève de terre", lui adresse quelques mots de bienvenue avec son haleine aillée, l'embrasse à plusieurs reprises. Devant la cheminée, il lui raconte son voyage, décrit ses récentes batailles, mais elle entend mal le français et lui n'est pas meilleur en italien. Il finit par se retirer pour souper.

Après s'être restauré, Henri se présente à nouveau à la chambre de son épouse pour lui annoncer qu'il compte profiter de sa nuit de noces le soir même. La jeune femme a un mouvement de recul. Déjà? Est-elle vraiment sa femme devant Dieu? Le mariage n'a eu lieu que par procuration. D'une voix timide, elle demande s'il ne vaudrait pas mieux attendre le légat du pape chargé de leur donner sa bénédiction avant de consommer leur mariage. Henri, qui a tout prévu, lui tend alors un mot signé par le pape attestant que le mariage est entièrement valide depuis la cérémonie de Florence. La bénédiction du légat n'étant qu'une formalité facultative. La reine, écrit un observateur italien, devient "froide comme la glace". Elle se met à trembler, semble terrorisée! Le bon Henri s'en trouve émoustillé. Il pense à son ami René le Québécois lui narrant sa nuit de noces avec la petite Céline...

Tous deux ravis de leur nuit… Les servantes de Marie l'entourent, veulent la réchauffer, la voyant si tremblante. Le roi les écarte, leur faisant signe de sortir. Les valets referment les portes. Le roi et la reine restent seuls, l'une tremblante de peur, l'autre de plaisir. Par la fenêtre, il lui montre le Rhône: "Ce petit flot est rempli de loutres", lui dit-il pour tenter de l'apaiser. Ce qui se passe cette nuit-là demeure un mystère. En tout cas, le Vert Galant a sûrement fait honneur à son surnom, car, le lendemain matin, tous deux paraissent ravis de leur nuit. Elle comme lui. Le 17 décembre, le légat, enfin arrivé, donne sa bénédiction. Les fêtes du mariage se poursuivent durant un mois. Chaque soir, Henri chevauche sa poulinière italienne. Hardi, mon gaillard! Il ne tarde pas à la mettre enceinte, puisque le futur Louis XIII naît le 27 septembre suivant, ce qui place sa date de conception autour du 27 décembre. Dès le 15 janvier, le roi répand la nouvelle, fier comme un coq d'avoir mis la poule au pot.

Ce qui n'empêche pas Henri de retourner vite auprès de la marquise et d'autres maîtresses. Son épouse, très dévote, indolente, nonchalante et surtout très jalouse, perd rapidement de ses charmes à ses yeux. Il écrit à Sully: "Je ne trouve ni agréable compagnie, ni réjouissance, ni satisfaction chez ma femme..." Le roi précise encore: "Je suis contraint de dépit de la quitter là et de m'en aller chercher quelque récréation ailleurs."

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© Le Point - Publié le 09/12/2012 à 00:00 - Modifié le 09/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du neuf décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/09/28618541.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, ce sacré Charlie il est vraiment drôlement fait vu la longueur des racines de ses canines; à croire que pour lui enlever ses attributs masculins, il suffit de lui arracher les deux canines de la mâchoire inférieure...

 

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Ben pour la zique de ce mardi, on va un peu changer de genre en s’écoutant la compilation de l’American Folk Blues Festivals 1963-1966: The British Tours… D’autres rythmes et une musique plaisante… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=BZMoikK3ct8

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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- Bravo pour ton job, comment tu l'as eu?
- Comme la Vierge Marie a eu Jésus.
- Un miracle?
- Non j'ai couché, mais je peux pas en parler. 

386

Un écolier fait ses comptes:
- Je dois 20 F. à David qui me les a prêtés pour acheter des bonbons,
40 F. à Fabrice qui me les a avancés pour entrer au cinéma, mercredi dernier,
et un bon coup de poing dans le nez à Ludovic qui, lui, malgré toutes mes demandes, n'a jamais voulu me prêter un centime.

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L'histoire se passe dans une tribu en Afrique. Dans cette tribu, il y un caïd, le meilleur baiseur du groupe, frimeur et tout. Cette bête sexuelle a un jeune fils à qui il veut apprendre les meilleures techniques.
Il lui dit:
- Mon fils, je suis le meilleur baiseur de tous les temps. Je vais t'apprendre à faire jouir les nanas. Alors on va dans une cahute avec une meuf, je te montre comment on baise et toi pendant ce temps, tu éventes avec une grande feuille. Apres tu essaieras.
Alors voilà le caïd qui commence à s'escrimer pendant une demi-heure sans aucun résultat. Il abandonne et dit à son fils de prendre sa place pendant que lui évente.
En mois d'une minute, c'est le panard total pour la gonzesse, le pied géant avec les cris et tout.
Le caïd dit alors à son fils, d'un ton supérieur:
- Alors fiston, tu vois comment on évente?

 434

Un type dans un bistrot est pris d'une envie TRÈS pressante de soulager ses intestins. Il descend l'escalier qui mène aux gogues, et là, malheur! Le verrou de l'unique porte indique "Occupé". Il se dandine, serre les fesses tant qu'il peut, mais le temps passe et toujours pas de signe de vie dans les chiottes... notre gugusse est toujours en train de serrer les fesses, jusqu'au moment où il sent qu'il n'en peut plus, et qu'il va refaire le crépis des toilettes. Il tambourine contre la porte:
- Mais DÉPÊCHEZ-VOUS! J'ai la chiasse! Et il entend une voix essoufflée: - Gnnnh!... T'as... d'la... chaaaaaance!!!"

 490

Le patron convoque un de ses employés par téléphone:
- Passez à mon bureau. Je voudrais vous dire un mot à propos de votre demande d'augmentation. L'employé, tout content, se précipite.
La secrétaire l'introduit chez le patron qui fait:
- NON!

 501

- A la veille de mon mariage, demande une jeune fille à sa mère, quel est le meilleur conseil que tu puisses me donner?
- Oh! Il tient en peu de mots.
Quand tu viendras de te disputer avec ton mari et qu'il t'aura dit ce qu'il pense de toi et de ta famille, renonce à la tentation de saisir le téléphone pour tout me raconter:
- Pourquoi cela?
- Parce que, le lendemain, toi, tu lui auras pardonné, mais pas moi.

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C'est mardi... on est tellement bien au plumard que ce bourreau qu'est le réveille-matin prend un malin plaisir à nous torturer pour nous sortir du lit, histoire que lui se repose jusqu'au lendemain... Il fait frais et la froidure finit de nous réveiller et c'est en pleine forme qu'on arrivera au boulot, enfin faut le dire vite pour certains... Allez les amis courage! Encore une quinzaine de jours avant les vacances de fin d'année... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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