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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du quinze décembre

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«À la Sainte-Ninon, fini les champignons! On en est tout grognon!»

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«À la Sainte-Ninon, la rosée du matin fait l'âne cochon»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi, le temps est à la grisaille, l'hiver s'en vient, une nouvelle semaine commence, encore quelques jours de folies laborieuses avec les commandes à honorer avant la fin de l'année, avec la préparation des inventaires, un stress annuel en cette période d'avant-fêtes; vivement les congés d'hiver pour se reposer un peu et se changer les idées...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu pour la Suisse romande avec 6° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: temps très nuageux avec par moments des précipitations généralement faibles, mais un peu plus importantes le long du Jura. Limite pluie-neige proche de 1500 mètres. Accalmie en soirée. Température en plaine: minimum 5°, en Valais 2°, maximum 7°à 10°. Température à 2000 mètres: -1°. En montagne, vent de sud-ouest modéré...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison du sud au nord et de l'est à l'ouest... Avec pour ce jour: en matinée, la matinée s'annonce maussade avec quelques gouttes éparses. Pluies un peu plus soutenues en direction de la Méditerranée. Dans l’après-midi, une perturbation atténuée traverse la partie nord du pays en apportant des pluies faibles et éparses. Au sud, les nuages dominent mais les précipitations restent rares, sauf en Méditerranée où elles se renforcent. Températures fraîches au nord-est mais douces à l'ouest et au sud. En soirée, humide sur les 3/4 du pays. Pluies parfois fortes et orageuses en Provence côte d'Azur et en Corse. Dans la nuit, humide au nord avec des pluies intermittentes. Ailleurs, temps plus calme et sec mais un ciel souvent nuageux. Quelques orages éclatent encore en Corse… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française nuageux à très nuageux avec quelques éclaircies; ciel couvert aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 4°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:01 et le coucher du Soleil se fera à 16:50 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1963: la journée s'avérait particulièrement froide et le gel permanent en nombreux endroits du pays. A Florennes, la température maximale plafonnait à -5.6 degrés. 
En 1933: il gelait à pierre fendre, les températures plongeaient jusqu'à -10 en bord de mer et -20 à Houffalize 

 

Les journées mondiales et internationales

Le quinze décembre c’est la Journée [universelle] de l'esperanto
http://www.journee-mondiale.com/281/journee-universelle-de-l-esperanto.htm 

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La France pittoresque

Chauve-souris: animal entouré de superstitions et croyances
D’après «Revue du traditionnisme français et étranger», paru en 1906

Désignée dans le Bas Languedoc par le nom de rate-pennade, la chauve-souris, sur laquelle les enfants, inconscients de son singulier mode de vie, s’amusent à capturer, fait l’objet de plusieurs superstitions, dont celle de se prendre dans les cheveux sans qu’on puisse l’y déloger...
C’était un soir du mois d’août. Le soleil disparaissait à l’horizon; la vesprée s’annonçait délicieuse. Le seul des portes et le devant des maisons s’étaient rapidement garnis de jeunes et vieilles villageoises à qui il tardait de faire la causette, et surtout de prendre le frais après ure journée dont la chaleur avait été accablante.
On s’interpellait d’un bout de la rue à l’autre. Traînant leurs chaises de paille derrière elles, telle jeune fille rejoignait un groupe voisin où devaient être son amoureux ou ses amies, tette femme allait se joindre à d’autres femmes parmi lesquelles se trouvait celle qui savait le plus de nouvelles du jour et savait le mieux les raconter. 

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Les enfants, dont j’étais, explique Paul Redonnel - qui nous livre ce récit se déroulant dans le Bas-Languedoc -, plus séduits par le jeu et plus désireux de courir que d’écouter, s’amusaient aux «olivettes», à«l’enfer», au «loup», passant avec une rapidité excessive d’un jeu à un autre, par quoi s’explique ce besoin ardent de vivre.
Soudain l’un de nous se mit à crier: «Une rate-pennade! une rate-pennade!», nom occitan francisé de la chauve-souris.
Nous nous mîmes à crier comme lui: «Une rate-pennade! une rate-pennade!».
Des jeunes gens nous entendant piailler étaient vite entrés chez eux et en sortaient avec de grandes perches au haut desquelles ils avaient noué un chiffon quelconque. Postés à chaque extrémité de la rue comme s’ils échangeaient des signaux télégraphiques, ils se mirent à agiter dans le sens de la largeur, la perche perfide contre laquelle vint bientôt se heurter le pauvre animal nocturne.

Il paraît que la chauve-souris prend pour un oiseau le morceau de drap qu’on agite et qu’elle se précipite sur cette proie inespérée et meurtrière. A la vérité, maladroite dans son vol, elle vient s’empêtrer dans le chiffon, dont une secousse de la perche la fait choir sur le sol. «Ça y est! ça y est!» Crièrent tous les enfants en se précipitant sur la pauvre bête palpitante mais pour la regarder seulement, car aucun de nous n’aurait osé la saisir.
Un des jeunes gens, pour faire une farce, l’ayant prise, alla la déposer sur le cou d’une jeune fille que la peur fit s’évanouir, ce qui troubla un instant la joie de tout le monde. Heureusement, la syncope dura peu et la fin de la soirée se passa en plaisanteries de toutes sortes.

Ma grand-mère qui était une excellente conteuse et qui, malgré ses quatre-vingt huit ans sonnés, avait conservé son intelligence supérieure, sa lucidité d’esprit et un timbre de voix qui eût fait envie et bien des jeunes filles, m’avait appelé au milieu de tout ce brouhaha, poursuit notre narrateur.
On connaissait toutes les qualités de mon aïeule. En m’entendant appeler de la sorte, mes petits camarades, enfançons et enfançonnes, m’avaient suivi; et en outre, sentant qu’elles allaient apprendre une belle histoire, des femmes et des jeunes filles avaient fait comme les enfants. En une minute, ma grand-mère fut entourée d’un cercle d’auditeurs respectueux, sympathiques et silencieux.

- Vous venez de tuer une chauve-souris, dit ma grand-mère, et vous avez, mes enfants, battu des mains quand cette pauvre bote est tombée par terre. Savez-vous que c’est une vilaine action et que vous êtes de mauvais cœurs?

Nous ouvrions tout grands nos yeux et nous ne pouvions en croire nos oreilles.

- Comment, une rate-pennade n’était pas un animal qu’il fallait exterminer, comme la vipère, comme le serpent, comme le ver de terre?
- Elle sort le soir, voilà son grand crime, continua mon aïeule; or si elle sort le soir. c’est qu’elle nourrit ses petits et qu’elle ne trouve pas dans te réduit qui lui sort d’abri, une proie suffisante. On la hait parce qu’elle habite d’ordinaire les ruines. Qu’est-ce que vous voulez qu’elle vienne faire dans les maisons proprement tenues?
Elle n’aurait pas de quoi manger, ni ses petits! On la craint parce qu’on la croit coupable de boire le sang. Cela a peut-être lieu dans d’autres pays que le notre et où ces sortes de mammifères sont appelés des vampires: car, en notre France, les chauves-souris sont exclusivement insectivores; elles ne mandent que des insectes dont nous sommes heureux d’être débarrassés et qui sont nuisibles aux récoltes. A ce titre, la chauve-souris a droit à notre reconnaissance: il ne faut pas lui prouver notre gratitude en la tuant.

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D’ailleurs ce n’est pas le seul grief qu’on lui fasse. On l’accuse aussi de trahir. La Fontaine dont vous avez appris par cœur les fables, en a écrit une sur elle: elle y tient un rôle blâmable, malgré la comparaison que vous puissiez établir entre elle et le sage, mais ta Fontaine calomnie souvent les bêtes qu’il a entendues parler.

- Pauvre chauve-souris! poursuivit ma grand-mère en jetant un coup d’œil sur ses auditeurs étonnés et attentifs.
- Mais, madame. fit une petite fille moins timide que ses compagnes, on m’a dit que si la rate-pennade s’accrochait à ma tête, on ne pourrait lui faire lâcher prise qu’en coupant mes cheveux.
- Il faudrait, répondit mon aïeule, que ta mère fût bien maladroite pour ne pas dégager la chauve-souris plus ennuyée que toi de sa mésaventure. Ce serait pourtant plus facile que de débrouiller un écheveau de fil.
- Alors, si cela m’arrivait?
- Eh bien! si cela t’arrivait, tu n’aurais pas peur; tu ne perdrais pas ta belle chevelure et on rendrait la libertéà la chauve-souris. La tuer, comme vous avez fait ce soir, en outre d’un meurtre inutile et lâche, ajouta la conteuse en s’adressant particulièrement aux mères de famille, c’est agir contre vos intérêts; c’est, de plus, condamner à mort d’autres chauves-souris qui attendront inutilement leur mère dont l’aile les berçait tout à l’heure.

- Que dites-vous là! fit remarquer respectueusement une auditrice cependant que notre jeune imagination voyait toute l’horreur du meurtre commis, et assistait au désespoir des petits abandonnés, demandant plaintivement leur mère aux échos des ruines.
- Il est vrai que vous ne savez pas que la chauve-souris agit, toute proportion gardée, envers sa progéniture, comme la meilleure des mamans envers ses enfants.
Oui, mes amis, reprit mon aïeule. La chauve-souris berce ses petits. Si vous me portiez la pauvre bête que tous avez tuée, je vous montrerais de quelle façon.
- Tenez, madame, la voilà, dit l’un de nous, que l’histoire de grand-mère avait guéri de sa répulsion pour la pauvre bête, et qui la lui tendit.
Alors grand-mère nous expliqua que, de ta petite griffe située à l’extrémité de la membrane qui lui sert d’aile, la rate-pennade s’accroche à l’interstice d’une corniche ou à la fente d’une poutre; dans l’autre membrane repliée, elle a mis ses petits, et elle se balance rythmiquement, en leur chantant dans la langue que les petits comprennent, une chanson pour les endormir.
Quelquefois, elle s’élance vers un autre point, lorsqu’elle pense que la place choisie n’est pas propice, et elle reprend sa chanson et son bercement jusqu’à ce que le sommeil les ait gagnés: alors, elle les dépose tout doucement dans leur trou, et elle va chasser les insectes crépuscules dont elle se nourrit. C’est le seul instant qu’elle ait de libre, car elle ne remue point de la journée qui est pour elle la nuit.
- Nous ne tuerons plus de chauve-souris, dit un des jeunes gens qui s’étaient approchés.
- Il ne faut plus en tuer, dit ma grand-mère; je ne vous demande pas de les aimer, si vous avez quelque répugnance pour elles; mais respectez leur existence.

Nous les rendons coupables d’un préjugé qui nous regarde; ne commettons plus l’infamie de les châtier d’une renommée qu’elles n’ont rien fait pour obtenir et guérissons-nous de nos superstitions, de toutes nos superstitions, conclut Paul Redonnel.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Saumur (Maine-et-Loire)
D’après un texte paru en 1902

Le charme et la quiétude de la vieille France semblent particulièrement condensés dans la riche vallée où la Loire traîne paresseusement ses ondes moirées, au long des rivages plantés de peupliers et d’aulnes. Entre toutes les villes coquettes qui se mirent dans ces flots calmes, il n’en existe guère de plus attrayante et de plus originale que Saumur. Les longues perspectives de ses quais et de ses ponts, la fierté féodale de sa citadelle massive, ses antiques clochers haussant leurs aiguilles au-dessus des jolis édifices modernes, les toits élevés et les tourelles de sa vieille Maison-de-Ville, les silhouettes fantasques des moulins à vent couronnant le coteau qui sillonne les faubourgs et sert de piédestal au château fort, les îles et les grèves éparses sur le large fleuve endormi forment un véritable tableau aux lignes harmonieusement groupées et aux détails pittoresques.

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Château fort de Saumur, d’après les Très riches heures du duc de Berry

Saumur doit plaire aux goûts les plus divers et séduire aussi bien l’archéologue que le commerçant, le touriste mondain que l’artiste, par l’intérêt qu’offre son passé; les vestiges remarquables qu’y ont laissés, d’âge en âge, les siècles écoulés; la gracieuse beauté de ses sites; ses curieuses et florissantes industries, et la gaietéélégante que jette dans ses rues le va-et-vient des uniformes, des fraîches toilettes et des luxueux équipages. Tout ce pays opulent, aux vignobles renommés et aux fertiles prairies, est animé de la vitalité la plus joyeuse et la plus active.
Et ainsi en était-il sans doute déjà aux temps écoulés dont on retrouve les traces si nombreuses dans cette contrée qui fut un centre important d’agglomération primitive. La population dut y être extrêmement dense, resserrée dans ces curieux coteaux de tuf criblés d’excavations que des troglodytes utilisent encore comme habitations, en dépit des effondrements qui s’y produisent quelquefois. C’est là que, durant ce Moyen Age qui fut une époque si troublée pour le Saumurois, le peuple cherchait un refuge pendant les pillages des Northmans, les querelles des comtes de Blois et d’Anjou, les agitations de la guerre de Cent Ans...

Le passé s’impose constamment à l’esprit dans cette campagne semée de vestiges romains ou gaulois, et où se dresse, à la porte même de Saumur, un des plus beaux dolmens connus, la fameuse allée couverte de Bagneux. Un collège de druides exista à Nantilly; un temple païen s’éleva sur la colline des Ardilliers. Puis, à leur tour, les siècles de foi érigèrent, au voisinage du grand fleuve, les sanctuaires les plus vénérés, les abbayes les plus somptueuses.
On trouve ainsi, en partant du confluent de la Vienne pour descendre la Loire, Candes et son charmant et rare château de style Plantagenet, Fontevrault, l’opulent monastère qui fut un temps l’asile préféré des filles de sang royal; et au-delà de Saumur, les restes de l’abbaye de Saint-Florent, d’où sortit Suger, et la merveille de l’Anjou, l’église de Cunaud dont la nef est un chef-d’œuvre de perspective grandiose et qui, par sa splendeur de cathédrale, atteste l’importance du prieuré d’antan.

En même temps, la noblesse élevait des châteaux formidables, tels que Trèves et ce Montsoreau dont les ruines sombres parlent encore d’une époque violente et farouche, et des cas - tels plus intimes et plus modestes, comme cette gentilhommière de Dampierre qui vit l’agonie de la malheureuse reine d’Angleterre, l’indomptable Marguerite d’Anjou.
Et dans la ville même, que de monuments remarquables, annales de pierre évoquant les temps abolis et les figures disparues! C’est l’antique église-mère de Notre-Dame-de-Nantilly, qui resta la seule paroisse jusqu’à la Révolution, si curieuse avec son clocher roman, sa large nef à cinq travées voûtées en berceau, ses hautes colonnes capricieusement décorées de dragons, de chimères et de feuillages! Notre-Dame-de-Nantilly où Louis XI, pour témoigner de sa dévotion particulière à la Vierge, se fit construire un oratoire, charmant réduit à baie ogivale soutenue par une colonnette, éclairé par des fenêtres à meneaux flamboyants, délicatement ouvragés.

C’est encore la cathédrale, Saint-Pierre, bien digne d’attention, elle aussi, avec sa porte romane, son architecture intérieure de style Plantagenet et de style roman de transition, et surtout les admirables tapisseries du XVIe siècle, où sont dépeintes la Vie de saint Pierre et celle de saint Florent. Et la chapelle Saint-Jean qui existait déjà, dit-on, sous Charlemagne. Et le château fort, bâti sur le coteau oriental, vers les dernières années du XVe siècle, qui rappelle tant d’assauts subis, tant de vicissitudes éprouvées pendant les troubles des dissensions civiles, guerres de religion, querelles de la Fronde, luttes des royalistes et des bleus. La prise de Saumur fut, en effet, un des premiers succès vendéens. Ce fut dans cette ville que l’armée des insurgés s’organisa définitivement et élut le paysan Cathelineau pour généralissime. Le château fut affecté en 1810, par décret impérial, à l’usage de prison d’État. Et la Restauration y retrouva détenus, malgré l’acquittement prononcéà l’unanimité par le Conseil, la plupart des inculpés de l’affaire Mallet.

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Façade nord de l’Hôtel-de-Ville

C’est la basilique de Notre-Dame-des-Ardilliers, centre renommé de pèlerinages, à l’érection de laquelle Louis XIV voulut contribuer, et qui dresse sa coupole dans un site ravissant, au pied du coteau où s’étagent les terrasses de magnifiques jardins. C’est enfin, en revenant vers le centre de la cité, tout près du théâtre que beaucoup de chefs-lieux envieraient, l’Hôtel-de-Ville, sorte de maison-forte aux tourelles d’angle en encorbellement, un bijou de l’architecture civile de la fin du XVe siècle.
Et, au hasard de la promenade dans les ruelles pressées autour de la cathédrale ou du château, dans les pittoresques faubourgs de Fenet ou de la Visitation, que d’amusantes et suggestives découvertes: pignons bardés d’ardoises, ou décorés de croisillons de bois aux naïves sculptures, balcons ventrus, fenêtres à meneaux, boutiques basses et cintrées au seuil desquelles les chapelletières établissaient des ateliers en plein vent, et jacassaient, médisaient, ou raillaient les passants, tout en tenaillant activement les chaînons pour y fixer les grains d’ivoire ou de bois. Cette industrie saumuroise de la confection des chapelets remonte à la fin du XVIe siècle.

Par ci, par-là, entre des maisons plus récentes, la surprise d’une tour ou d’un pan de mur fruste, derniers débris des anciens remparts, ou d’un vieux logis Renaissance, approprié aux exigences commerciales ou industrielles. Dans le quartier de la Visitation, on trouve ainsi une façade délicieuse, trouée d’une porte, d’une fenêtre et d’une niche, ornées de ciselures exquisément ouvragées. Le populaire nomme cette habitation le Logis de la bonne reine Cécile. Sous cette appellation corrompue, on doit reconnaître la dame Jeanne de Laval, seconde femme de René, duchesse d’Anjou et reine de Sicile.
La proximité des grandes abbayes de Fontevrault et de Saint-Florent attirait des visiteurs considérables qui s’éprenaient d’affection pour ce pays souriant et le comblaient de leurs faveurs. A l’imitation de Henri II Plantagenet qui choisissait le cadre charmant de la jolie ville pour «grandes festes tenir», Louis IX vint célébrer à Saumur l’investiture de son frère Alphonse qui fut sacré chevalier dans les Grandes Halles. Le roi René y donna les réjouissances de l’Emprise de la Joyeuse Garde avec tout l’éclat et la pompe qui lui étaient coutumiers. Duguesclin, Charles VII, Yolande d’Aragon, Louis XI, Henri IV qui institua la ville place de guerre et lui donna l’illustre Duplessis-Mornay pour gouverneur; Louis XIII, Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Mazarin et Louis XIV traversèrent Saumur ou y séjournèrent.

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Logis de la reine de Sicile à Saumur

En 1777, l’empereur Joseph, d’Autriche, passa la revue des carabiniers sur la prairie du Breuil où s’exerçaient les cavaliers de l’École d’application. En 1788, ce fut aux ambassadeurs de Tippo-Sahib qu’on offrit un grand gala. Le passage de Napoléon, en 1810, fut salué par des acclamations exaltées, et quatre ans plus tard, le duc d’Angoulême ne fut pas fêté avec moins d’enthousiasme que ne l’avait été l’empereur, dans ce pays de gaie hospitalité, ami de la joie.
Mais une date chère entre toutes au cœur saumurois doit être celle de 1828. En cette année, la duchesse de Berry honora la ville de sa gracieuse présence, et les fringants cavaliers de l’École lui donnèrent le divertissement galant et guerrier d’un carrousel à la mode d’autrefois. Cette fête équestre réussit pleinement. Et chaque année, la solennité en fut renouvelée, à la grande jubilation des habitants du pays. De tous les points de la contrée, on accourt au Carrousel, et en considérant la foule immense et variée qui se presse devant les grilles, bien avant l’heure de l’ouverture, on peut se convaincre que ce spectacle d’élégance martiale constitue réellement une réjouissance populaire.

Les vins mousseux de Saumur propagèrent d’excellente façon la réputation de la jolie ville. Cette industrie, introduite en Anjou par M. Ackermann vers 1820, ne tarda pas à acquérir une prospérité surprenante. Elle trouvait un milieu éminemment propice dans cette région de vignobles, dont les collines de tuffeau, creusées depuis tant de siècles pour les besoins de la construction, offraient des caves merveilleuses, de températures variées et d’immense étendue. Une promenade à Saumur serait incomplète sans une excursion à Saint-Hilaire Saint-Florent, localité toute voisine, presque une banlieue de la ville, et sans une visite aux installations des grandes maisons de champagnisation.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

15 décembre 1809. Napoléon fait dissoudre son mariage avec Joséphine faute d'héritier. Le vainqueur d'Austerlitz n'a pas pu empêcher les larmes de couler en annonçant sa volonté de séparation à l'impératrice.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 15 décembre 1809, les époux Bonaparte demandent la dissolution de leur mariage après plus de treize ans de vie commune. Mais après tout, ils n'ont pas à rougir. Ils sont quand même restés ensemble bien plus longtemps que François et Valoche... Attention, il s'agit bien d'une dissolution de mariage et pas d'un divorce ! En effet, si le Code civil de Napoléon autorise le divorce, il l'interdit aux princes et princesses de la famille impériale. D'où la nécessité d'une dissolution. L'empereur en est réduit à cette extrémité car sa vieille épouse est incapable de lui donner un héritier pour assurer sa dynastie. La cérémonie se déroule dans le grand cabinet de l'empereur, au château des Tuileries. Il est 21 heures. Toute la smala corse est présente : Louis (roi de Hollande), Jérôme (roi de Westphalie), Caroline (reine de Naples), Pauline (princesse Borghèse). Les deux enfants de Joséphine, Eugène et Hortense sont également présents pour soutenir leur mère. Dans un coin de la pièce, le groupe I Muvrini assure le fond musical. La cérémonie, purement civile, est menée par le prince archichancelier Cambacérès.

"J'ai perdu l'espérance"… L'un après l'autre, les deux époux lisent une déclaration qui justifie leur séparation par consentement mutuel. Chacun fait l'éloge de l'autre. C'est beau comme de l'antique. Napoléon est le premier à parler : "L'intérêt et le besoin de mes peuples, qui ont constamment guidé toutes mes actions, veulent qu'après moi je laisse à des enfants, héritiers de mon amour pour mes peuples, ce trône où la Providence m'a placé. Cependant, depuis plusieurs années, j'ai perdu l'espérance d'avoir des enfants de mon mariage avec ma bien-aimée épouse l'impératrice Joséphine ; c'est ce qui me porte à sacrifier les plus douces affections de mon coeur, à n'écouter que le bien de l'État et à vouloir la dissolution de notre mariage." Et il en rajoute : "Dieu sait combien une pareille résolution a coûtéà mon coeur, mais il n'est aucun sacrifice qui soit au-dessus de mon courage." Il rend un vibrant hommage à son épouse : "Je n'ai jamais eu qu'à me louer de l'attachement et de la tendresse de ma bien-aimée épouse : elle a embelli quinze ans de ma vie ; le souvenir en restera toujours gravé dans mon coeur. Elle a été couronnée de ma main ; je veux qu'elle conserve le rang et le titre d'impératrice, mais surtout qu'elle ne doute jamais de mes sentiments et qu'elle me tienne toujours pour son meilleur et son plus cher ami."

C'est au tour de Marie-Josèphe-Rose de prendre la parole : "Avec la permission de notre auguste et cher époux, je dois déclarer que, ne conservant aucun espoir d'avoir des enfants qui puissent satisfaire les besoins de sa politique et l'intérêt de la France, je me plais à lui donner la plus grande preuve d'attachement et de dévouement qui ait jamais été donnée sur la terre. Mais la dissolution de mon mariage ne changera rien aux sentiments de mon cœur : l'empereur aura toujours en moi sa meilleure amie. Je sais combien cet acte commandé par la politique et par de si grands intérêts a froissé son cœur ; mais, l'un et l'autre, nous sommes glorieux du sacrifice que nous faisons au bien de la patrie." Après de si belles paroles, l'empereur et l'impératrice signent le registre, en écrasant une larme. C'était une époque où les épouses de chefs d'état savaient être congédiées sans courir chez un éditeur pour se faire un paquet de fric...
Waterloo morne plaine… En 1809, Napoléon et Joséphine sont mariés depuis treize ans. Leur passion mutuelle s'est muée en Waterloo morne plaine depuis longtemps. Durant les premières années de leur mariage, le jeune général est fou amoureux de sa créole. Elle a beau accuser six ans de plus, il est le loup de Tex Avery, hurlant de désir à la lune. Elle, c'est autre chose. Barras, qui veut s'en débarrasser, la présente à Bonaparte. Ce n'est pas qu'il lui plaît, mais il semble promis à une grande destinée, alors elle prend. C'était lui ou Montebourg... Dès que son époux tourne le dos pour batailler en Italie, elle le trompe allégrement. Lui ne commencera vraiment à se consoler dans d'autres bras qu'une fois consul, puis empereur. Au début, elle s'en fiche, puis curieusement elle devient jalouse.

Un soir de 1803, alors qu'il rentre dans la nuit d'une prétendue réunion avec Talleyrand, elle lui tombe sur le râble : "Au moins est-elle jolie ?" Surpris, il finit par se fâcher : "Puisque vous le prenez ainsi, madame, couchez chez vous et moi dans ma chambre." De ce jour, l'impératrice met sa jalousie en veilleuse, car elle se sent sur un siège éjectable. Elle sait que le petit Corse désire par-dessus tout un héritier pour lui transmettre son empire. Or, elle en est physiologiquement incapable. Du coup, pour se l'attacher, elle n'hésite pas à jouer la mère maquerelle, comme la comtesse du Barry avec Louis XV. En 1808, elle pousse Virginie Guilbaud, sa lectrice, dans le lit de l'empereur. Pas dupe, celui-ci s'en trouve même dégoûté. Il s'en souviendra à Sainte-Hélène : "En me donnant une maîtresse, Joséphine espérait me retenir, et par là empêcher le divorce. Franchement, je ne fus pas content de cette conduite."
Napoléon veut faire dissoudre son mariage, mais il ne sait pas comment l'annoncer à Joséphine. Empereur ou pas, il est comme la plupart des hommes, lâches sur le terrain de l'amour. Fouché, croyant bien faire, prend l'initiative en novembre 1807 d'inviter l'impératrice à demander elle-même le divorce. Elle l'envoie paître. Cependant, elle demande conseil à son fils Eugène, qui l'incite à jouer sur le sentimentalisme de son époux. Peut-être qu'en tenant le rôle de l'épouse obéissante elle parviendra à suffisamment l'attendrir pour qu'il renonce à son projet. Alors, Joséphine va trouver l'empereur : "Quand vous m'ordonnerez de quitter les Tuileries, j'obéirai à l'instant. Je suis votre femme, j'ai été couronnée par vous en présence du pape ; de tels honneurs valent bien qu'on ne les quitte pas volontairement. Si vous divorcez, la France entière saura que c'est vous qui me chassez, et elle n'ignorera ni mon obéissance ni ma profonde douleur." Pas mal joué.
Napoléon ne parvient toujours pas à trancher dans le vif. Un soir d'avril 1808, il craque même. Avant de se mettre au lit avec son épouse, il la presse sur sa poitrine en sanglotant : "Ma pauvre Joséphine, je ne pourrai point te quitter !" C'est elle qui doit le consoler et ramener à un comportement plus digne le vainqueur d'Austerlitz. Ségolène lui a appris que, dans une telle situation, il faut passer au vouvoiement : "Sire, sachez ce que vous voulez, et finissons de telles scènes !"

"La France entière veut le divorce"… Joséphine prend soin, dorénavant, d'adopter un comportement irréprochable. Elle ne sort plus, elle ne s'amuse plus, elle ne s'affiche plus avec Villepin, qui ne cesse de la poursuivre... Elle écrit : "Le cœur de l'empereur est tout pour moi. Si je dois le perdre, j'ai peu de regret à tout le reste. Voilà ma seule ambition, et mon coeur tel qu'il est. Je sais bien que ce n'est pas avec cette franchise qu'on réussit, et si je pouvais, comme beaucoup d'autres, n'être qu'adroite je m'en trouverais beaucoup mieux, mais je préfère conserver mon caractère. J'ai du moins l'estime de moi-même..."À la cour, dans tout le pays, on prend fait et cause pour l'impératrice.
Napoléon tergiverse à n'en plus finir. Il téléphone au prince Charles pour savoir comment il s'y est pris pour jeter Lady Di avant de rejoindre Camilla. Un meurtre ? Non, merci... S'il hésite à dissoudre son mariage, c'est qu'il a un gros doute sur sa fertilité. Et si c'était lui qui n'était pas capable d'avoir des enfants ? Joséphine le lui a laissé entendre plusieurs fois. À quoi bon divorcer et se remarier dans ce cas-là ? Il commence à se rassurer quand, en 1806, sa maîtresse, la très jeune Éléonore Denuelle de La Plaigne, lui donne un enfant, le futur comte Léon. Mais la jeune fille, très volage, a d'autres amants... Le doute n'est pas entièrement levé.

À l'automne 1809, la comtesse Marie Walewska lui annonce qu'elle est enceinte. Comme il sait être le seul coupable possible, il en conclut ne pas être stérile. Son sperme est parfaitement efficace. Youpi ! Voilà qui le rassure et lui donne suffisamment de courage pour quitter Joséphine. Il faut le lui dire, maintenant. Le 30 novembre 1809, il fait son annonce au cours du dîner. Elle se doute de quelque chose, l'atmosphère est tendue. Sans grande délicatesse, l'empereur délivre le boulet dévastateur. Elle répond par une crise nerveuse dont elle a le secret, avant de tomber évanouie. Le lendemain, Napoléon confie à sa belle-fille : "Mon parti est pris. Il est irrévocable. La France entière veut le divorce ; elle le demande hautement. Je ne puis résister à ses voeux. Aussi, rien ne me fera revenir, ni larmes ni prières." Hortense baisse les yeux avant de répondre : "Ma mère se soumettra, j'en ai la conviction, et nous nous en irons tous, emportant le souvenir de vos bontés."
Ce "Nous nous en irons tous" est sa dernière arme. Elle sait que l'empereur est très attachéà elle et à son frère. Napoléon balbutie : "Quoi ! Vous me quitterez tous, vous m'abandonnerez ! Vous ne m'aimerez donc plus ?" Et de s'effondrer en larmes. Lui, le vainqueur d'Eylau, de Friedland, d'Iéna et de Rivoli, chiale comme une gonzesse... Mais malgré ses pleurs, il ne reviendra pas sur sa décision.

Un aiglon qui ne règne que quelques jours… Le 15 décembre, la dissolution du mariage est donc prononcée aux Tuileries. Le lendemain, à 11 heures du matin, le Sénat adopte le sénatus-consulte signé par les deux époux. Le même jour, Joséphine déménage avec Hortense à Malmaison.
Reste à régler l'aspect religieux de l'annulation du mariage. C'est Cambacérès qui s'en charge. Il fait sa petite enquête auprès de l'empereur. Certes, Napoléon et Joséphine se sont mariés civilement en 1796, mais en 1804, pour autoriser le sacre, le pape avait exigé un deuxième mariage religieux. Napoléon s'était bien exécuté, mais en organisant une cérémonie bâclée, célébrée par son oncle le cardinal Fesch en l'absence de témoin. Le pape s'en était contenté, mais, le 12 janvier 1810, une commission réunie par l'Église conclut à la nullité du mariage religieux entre l'empereur et l'impératrice.
Le 11 mars 1810, Napoléon Ier peut donc épouser l'archiduchesse Marie-Louise. Comme le mariage est effectué par procuration, l'empereur ne profite de sa nuit de noces que le 27 mars. Elle lui donne effectivement un héritier, le 20 mars 1811, mais le malheureux aiglon ne régna pas bien longtemps : une première fois trois jours, du 4 au 6 avril 1814, et une deuxième fois du 22 juin au 7 juillet 1815. Cela valait-il la peine de divorcer pour cela ?

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© Le Point - Publié le 15/12/2012 à 00:00 - Modifié le 15/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du quinze décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/15/28662560.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, à force de faire le gorille, plus une fille veut sortir avec lui; donc pour ce jour, seulement la guenon accepte et s'impose ...

 

dicton1215[1]

 

Ben pour la zique de ce début de semaine, vu qu’on est dans le blues… on va continuer àécouter du blues… avec la compilation This Is The Blues - Volume 3… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=368T-xnS-RY

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Nouveau dictionnaire

Etre au bout du rouleau: Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.
Oui- Oui: Fils illégitime de Sissi.
GPS: Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.
Autobus: Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.
Taser: Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
Mozart: Célèbre compositeur que l'on écoute le plus souvent dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.
Sudoku: Qui a le nord en face.
Porte-clefs: Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup au lieu de les perdre une par une.
Etat: Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
Cravate: Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l'homme.
Maison Blanche: Actuellement Barack noire.
Le coiffeur: Seul endroit où les Bleus peuvent espérer une coupe.
Voiture: Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
Titeuf: Ce qui sort de la TitePoule.
Orteil: Appendice servant à détecter les coins de portes.
Egalité des sexes: Nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.
Monter un meuble Ikea: Expression moderne signifiant "passer un week-end de merde".
Suppositoire: Invention qui restera dans les annales.
Je me suis fait un bleu :Expression couramment utilisée par Zahia.
"Oui chérie": Gain de temps.
Les ex: C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon
Où est donc mon Ricard: Conjonction de coordination
La beauté intérieure: Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.
Péniche: C'est oune zizi portugaiche.
Pruneau: Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier.
Aides internationales: Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.
68km/h: Limite de vitesse pour faire l'amour. Et oui à 69 on part en tête à queue.
Pharmacie: Confiserie pour vieux
Jardiland: Seul endroit ou si tu prends trois râteaux tu as une pelle offerte.
Blonde: Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
Un meurtre de sang froid: Un ice crime
Sentiments partagés: Quand votre belle-mère est en train de reculer dans le ravin avec votre voiture toute neuve.
Archipel: Outil pour creuser des archi trous
Cellulite: Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.
Les ciseaux à bois: Les chiens aussi.
Femme: C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve
Carte bleue: Viagra féminin.
Masochisme: Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer
L'amour: C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.
Le Gospel: C'est quand ton gamin a pris un coup de soleil
Femme facile: Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme
Homme riche: Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense
Grand amour: Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.

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C'est lundi... c'est le jour le moins aimé de la semaine avec la mise en route de la machine laborieuse qu'est le corps humain... Extension, bâillements, gymnastiques des paupières, grimaces devant le miroir pour réveiller les muscles du visage et essayer de sourire un peu... le café, la tartine, petit inventaire avant le départ et hop!!! Au boulot, avec le trajet souvent perturbé par les grèves à répétition, les bouchons, les recherches de places de parking, l'ascenseur en panne et j'en passe... Après ce parcours du combattant, tout content d'arriver à sa place de travail pour avoir le temps de souffler un peu...  Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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