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Éphéméride du quatorze décembre

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«À la Sainte-Odile, il ne fait pas bon sortir son petit crocodile du Nil.»

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«À la Saint-Florent, le courant est revigorant.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, le temps est à la grisaille, l'hiver s'en vient, les marchés de Noël fleurissent un peu partout, offrant aux chalands une multitude d'objets de décoration, de santons, de crèches, de produits du terroir, de gourmandises de Noël, biscômes, gâteaux, fleurant bon les épices avec en prime le thé au vin ou le vin chaud, boissons incontournables pour avoir de la chaleur en soi, tout comme les châtaignes grillées réchauffent les personnes frileuses...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu pour la Suisse romande avec 5° et un ciel partiellement nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: au nord des Alpes, souvent nuageux avec une augmentation de la nébulosité par l'ouest en cours de journée. Généralement sec le matin; arrivée des précipitations le long du Jura vers la mi-journée, s'étendant lentement aux autres régions au fil des heures. Dans les Alpes et les Préalpes, en partie ensoleillé le matin, très nuageux en seconde partie de journée mais restant généralement sec jusqu'au soir. Température en plaine: minimum 0°à 4° ; maximum 8°à 9°. Température à 2000 m: 0°. En montagne, vent du sud-ouest modéréà fort, soufflant parfois sur le Plateau. Encore une tendance au foehn en Valais...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison du sud au nord et de l'est à l'ouest... Avec pour ce jour: en matinée, dans la nuit, la perturbation de samedi apporte de la pluie près des frontières de l'est. Retour d'un temps sec mais attention aux brouillards givrants au nord-ouest. Ciel très nuageux des Pyrénées au Sud-est, avec des températures plus douces. En matinée, les nuages dominent partout. Quelques pluies éparses se produisent à l'est du Rhône et de la Saône. La douceur persiste au sud d'une ligne Bordeaux/Lyon. Plus frais en direction de la Manche. Dans l’après-midi, une nouvelle perturbation s'installe dans le nord-ouest avec des pluies et un vent modéré. Quelques averses persistent localement à proximité des Pyrénées, des Alpes et du Jura. En soirée, les pluies se renforcent dans le nord-ouest. Quelques averses persistent à l'opposé, des Pyrénées à la Méditerranée jusqu'au Centre-est. Entre les deux, le temps est calme et sec mais toujours très nuageux…

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert; ciel couvert et pluies éparses aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:00 et le coucher du Soleil se fera à 16:50 et le jour est plus court de 0 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1989: la température grimpait jusqu'à 14,4°à Kline-Brogel
En 1963: le mercure ne dépassait pas -7,1° au Mont-Rigi en pleine après-midi
En 1933: les températures maximales sous abri n'atteignaient que -3,2°à Ostende et -7,1°à Wardin près de Bastogne

 

La France pittoresque

Réforme postale en 1849 et billet de port payé, ancêtre du timbre-poste en 1653
D’après «La Poste anecdotique et pittoresque», paru en 1867

Si une tentative de mise en œuvre de la lettre à port payé eut lieu en France en 1653, elle resta cependant sans lendemain, et il faut attendre l’avènement de la Réforme postale en 1849, dans le sillage de celle menée en Angleterre, pour que l’acheminement de correspondances dont le prix est auparavant régléà l’arrivée et dépend de la distance parcourue, devienne uniforme et acquitté sous forme de timbres-poste lors de l’expédition du pli
Une instruction, datée du mois d’août de l’année 1653, porte les curieuses indications qui suivent. Cette instruction est adressée au public: «On fait sçavoir, y est-il dit, à tous ceux qui voudront escrire d’un quartier de Paris en un autre, que leurs lettres, billets ou mémoires seront fidellement portés et diligemment rendus à leur adresse, et qu’ils en auront promptement réponse, pourvu que, lorsqu’ils écriront, ils mettent avec leurs lettres, un billet qui portera port payé, parce que l’on ne prendra point d’argent, lequel billet sera attachéà ladite lettre ou mis autour de la lettre ou passé dans la lettre, ou en telle autre manière qu’ils trouveront à propos, de telle sorte néanmoins que le commis le puisse voir et oster aysément.

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Instruction de l’année 1653 relative aux billets de port payé

«Chacun estant averti que nulle lettre ni réponse ne sera portée, qu’il n’y aye avec icelle un billet de port payé, dont la date sera remplie du jour et du mois qu’il sera envoyé, à quoy il ne faudra manquer, si l’on veut que la lettre soit portée. Le commis général qui sera au palais, vendra de ces billets de port payéà ceux qui en voudront avoir, pour le prix d’un sol marqué, et non plus, à peine de concussion; et chacun est adverty d’en acheter pour sa nécessité, le nombre qu’il lui plaira, afin que lorsqu’on voudra escrire, l’on ne manque pas pour si peu de chose à faire ses affaires.»
Il ne faut pas chercher davantage. L’assimilation est facile àétablir entre ce moyen d’affranchissement et celui qui est aujourd’hui en usage dans toute l’Europe. Certes la forme en est encore incommode, l’usage en est restreint et limité, l’essai, en un mot, est timide et peu libéral; mais dans ce billet qui porte port payé, que l’on appose sur les lettres et qui les affranchit, il faut bien saluer l’embryon du timbre-poste moderne, dont il présente d’ailleurs les principaux caractères d’utilité publique.

Une lettre, dont la suscription a dûêtre revêtue de l’un de ces billets de port payé, est parvenue jusqu’à nous, et se trouve actuellement entre les mains de M. Feuillet de Conches. Cette lettre est adressée par Pellisson, à Mlle de Scudéri, et nous ferons remarquer, en passant, à titre de curiosité littéraire, les étranges jeux d’esprit auxquels se livrait la précieuse société qui se réunissait le samedi de chaque semaine chez la célèbre bas-bleu du dix-septième siècle. L’adresse d’abord: «Pour mademoiselle Sapho, demeurant en la rue au Pays des nouveaux Sansomales, à Paris.»
Puis, le contenu: «Mademoiselle, Mandez-moy si vous ne sçavez point quelque bon remède contre l’amour ou contre l’absence, et si vous n’en connoissez point, faites-moy le plaisir de vous en enquérir, et au cas que vous en trouverez, de l’envoyer à Votre très-humble et très-obéissant serviteur, Pisandre.»

On sent dans ces quelques lignes comme un souffle du pays de Tendre, et l’on se croirait transporté dans la région des petits soins, ou sur le bord du ruisseau des tendres soupirs, si l’on ne se trouvait ramenéà la réalité par la très prosaïque mention suivante: «Outre le billet de port payé, que l’on mettra sur cette lettre pour la faire partir, celuy qui escrira aura soing, s’il veut avoir réponse, d’envoyer un autre billet de port payé, enfermé dans sa lettre.» Voilà qui est explicite.
Que devint depuis cette invention? C’est ce que nous ne saurions dire avec précision. Elle fut vraisemblablement abandonnée peu de temps après l’année qui l’avait vue naître, et quand elle reparut en 1840, elle était complètement oubliée, et l’on put croire qu’elle n’avait jamais existé. La réapparition du timbre-poste coïncida avec l’adoption de la réforme postale, en d’autres termes, avec l’application de la taxe uniforme. Depuis longtemps déjà, le commerce et l’industrie réclamaient ajuste titre un abaissement de tarif. Le port des lettres était très élevé, et l’on pouvait citer, à cette époque, une maison de Paris, dont la correspondance taxée atteignait quotidiennement le chiffre énorme de douze cents francs.

C’est l’Angleterre qui, la première, entra dans la voie de la réforme, en 1840, adoptant une taxe uniforme (two pence, dix centimes) pour les trois royaumes. En France, la réforme postale fut appliquée en 1849, et un avis au public diffusé par l’Administration des Postes expliquait les nouvelles dispositions relatives à l’envoi du courrier:
«Le public est averti qu’à dater du 1er janvier 1849, la taxe des lettres établie d’après la distance parcourue est supprimée et remplacée par une taxe fixe et uniforme de 20 centimes pour tout lettre circulant à l’intérieur, dont le poids n’excèdera pas 7 grammes et demi, et quelle que soit la distance à parcourue dans toute l’étendue de la France, de la Corse et de l’Algérie. Au-dessus du poids de 7 grammes et demi et jusqu’à 15 grammes, les lettres seront taxées 40 centimes. Au-dessus de 15 grammes et jusqu’à 100 grammes, la taxe est invariablement fixée à 1 franc. Les lettres ou paquets dont le poids dépassera 100 grammes supporteront un supplément de taxe de un franc pour chaque 100 grammes ou fractions de 100 grammes excédant.

«(...) Le public reste libre d’affranchir ou de ne pas affranchir ses lettres ordinaires; cependant, pour faciliter l’usage de l’affranchissement et pour éviter aux citoyens des déplacements auxquels le mode actuel de l’affranchissement les oblige, l’Administration fera vendre, au prix de 20 centimes, de 40 centimes et d’un franc, des timbres ou cachets dont l’apposition sur une lettre suffira pour en opérer l’affranchissement dans toute l’étendue de la République. Chaque citoyen pourra ainsi, au moyen de ces timbres-cachets, affranchir ses lettres sans être obligé d’en acquitter le port en argent dans les bureaux de poste.

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Premier timbre français le 1er janvier 1849: Cérès Noir, 20 centimes

«Ces timbres consistent dans une petite estampe représentant une tête de la Liberté, imprimée en encre rouge, bleue ou noire, sur un papier dont le revers est enduit d’une légère couche de gomme. Le prix de chaque timbre se distingue par la couleur de l’encre. Pour affranchir une lettre, il suffira donc d’humecter le côté du timbre qui est enduit de gomme, et de l’appliquer sur l’adresse de la lettre, que l’on peut ensuite jeter à la boîte en toute confiance et sans autre formalité. Si l’envoyeur place sur sa lettre le timbre représentant une taxe moindre que celle que comporte le poids de la lettre, l’Administration appliquera à la lettre mal affranchie un supplément de taxe qui devra être acquitté en argent par le destinataire.»

Seulement la mesure en avait été prise un peu hâtivement (décret du 24 août 1848 de l’Assemblée nationale, et circulaire d’application publiée le 28 septembre), et, quand il s’agit de la mettre à exécution, on s’aperçut qu’il restait à peine un délai de trois mois pour la fabrication des timbres-poste dont il était indispensable d’approvisionner préalablement tous les établissements de poste français. Dans cette situation, dont on ne pouvait se dissimuler les difficultés, on s’adressa à un ingénieur anglais, sir Perkins, et on lui demanda à quel prix il s’engagerait à fournir la quantité de figurines reconnue rigoureusement nécessaire. Sir Perkins demanda six mois pour livrer des timbres-poste à raison de 1 franc la feuille de 240 timbres. C’était un prix fort onéreux, et le terme demandé dépassait d’ailleurs de beaucoup le délai fixé pour la mise à exécution de la loi. La négociation fut donc rompue, et l’on se décida à s’adresser à l’industrie française.
C’était certainement ce que l’on pouvait faire de mieux. Il y avait alors, à la Monnaie de Paris, un graveur - un artiste - Hulot, qui venait tout récemment de donner la mesure de son talent et la preuve éclatante de son habileté. Après la révolution de Février, dans un moment où le numéraire était excessivement rare, le ministre des finances avait demandéà la Banque de France l’émission d’un grand nombre de petites coupures de billets de banque. Mais la Banque ne pouvait satisfaire à cette demande, n’ayant qu’un seul type pour l’impression des billets de 200 francs et n’en possédant aucun pour des coupures pi us petites. Or, il est bon de savoir, ajoute Louis Figuier, qu’une planche ou type de billet de Banque, qui revient à environ 25000 francs, demande ordinairement de dix-huit mois à deux ans de travail. Dans cette occurrence, on avait eu recours à Hulot, et en deux mois, à l’aide de ses procédés personnels de galvanoplastie, il avait pu graver et multiplier le billet de 100 francs.

Le souvenir encore récent de cette opération accomplie avec autant de célérité que de succès, engagea le gouvernement à charger Hulot de la fabrication des timbres-poste, et bien qu’on eût perdu déjà un temps précieux en négociations demeurées stériles, et que l’on pût craindre des retards imprévus, huit jours avant le 1er janvier 1849, époque à laquelle la loi était exécutoire, tous les bureaux de poste de France étaient pourvus de timbres-poste, et il en restait entre les mains du garde-magasin de l’administration centrale un approvisionnement considérable de 8 à 10 millions. Une lettre de Hulot renferme d’intéressants détails sur les procédés qui ont servi non seulement àétablir les clichés des timbres-poste, mais encore à prévenir la contrefaçon. Elle est datée du 25 septembre 1851:
«Les procédés dont je dispose, dit-il, se prêtaient également à la multiplication de tout genre de gravure en taille-douce comme en taille de relief. J’avais le choix entre l’impression en taille-douce et l’impression typographique. Je me décidai pour cette dernière. Le coin type fut gravé en cinq semaines. Dans un temps égal, les ateliers de fabrication furent créés, et les planches portant 300 timbres exécutées. Enfin quelques jours de tirage avec des presses à bras ordinaires, à raison de 1 200 000 timbres-poste par jour, me suffirent pour approvisionner tous les bureaux de poste de France.

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Centenaire du timbre-poste français

«Les timbres-poste, aujourd’hui de cinq valeurs différentes [ceci était écrit en 1851], sont imprimés en couleurs distinctes, sur des papiers teintés en diminutif de la couleur de l’impression. L’impression noire est abandonnée dans un intérêt de service (le noir étant réservé pour l’annulation). Le gommage des feuilles, qui s’opère d’une manière très simple, n’a rien de malsain ni de repoussant comme celui des postage stamps anglais. Il ne rend pas la gravure indistincte en la noircissant, par la transparence du papier, comme cela arrive le plus souvent aux timbres-poste anglais, à ceux de l’Union américaine et d’ailleurs. Il adhère facilement aux lettres, en conservant toujours beaucoup de flexibilité. L’oblitération ou annulation, qui se pratique dans les bureaux de poste à l’aide d’une encre typographique noire très commune, est complète et entièrement à l’abri du lavage; des expériences multipliées et très décisives l’ont prouvé. Un des caractères particuliers du timbre-poste typographique, qui le ferait distinguer au premier coup d’œil de toute imitation, c’est la fermeté des tailles et du trait, et la netteté de l’impression. Ce caractère manque tout à fait aux timbres dans le système Perkins.»

Un auteur anglais explique que, «comme l’on pouvait s’y attendre», la mode des collections de timbres-poste est née en France, et l’on a pu voir longtemps au jardin des Tuileries ou autour du palais du Luxembourg une foule avide s’assembler le dimanche et y donner le spectacle d’un marché aussi animé que celui de la Bourse. Un tel mouvement devait donner l’éveil à la spéculation. Cela n’a pas manqué. Il est rare que les fripons s’abstiennent en pareil cas; et, cette fois encore, nous les retrouvons ici exploitant la crédulité publique avec autant d’audace que d’adresse.
Vers 1860, une annonce, insérée dans les grands journaux de Paris, s’exprimait ainsi: «Pour une affaire très lucrative, on demande des correspondants à l’étranger. Sur demande affranchie, on enverra franco des échantillons et de plus amples détails. S’adresser à M. A. B..., poste restante, à Paris.» L’affaire lucrative de M. A. B. consistait simplement à solliciter de tous les pays du monde connu des lettres revêtues de timbres-poste qui, détachés de l’enveloppe, devaient servir à enrichir sa collection.

Le moyen était d’une probité douteuse; mais voici un autre fait où l’audace est poussée bien plus loin encore. Vers 1853, un industriel de Londres faisait insérer dans le Times les lignes suivantes: «Pour 20 centimes (two pence), magnifique portrait de Napoléon III, gravé par Barre, graveur de la Couronne.» L’annonce était alléchante: on se laissait aller facilement à envoyer ses 20 centimes, et l’on recevait en échange un timbre-poste de 10 centimes, représentant l’Empereur, et gravé en effet par Barre.
Il faut attendre les années 1870 pour voir apparaître en France les entiers-postaux, supports sur lesquels est pré-imprimé un timbre-poste, et avant l’avènement de l’enveloppe pré-timbrée, notre pays pouvait observer que la pratique était répandue en Chine depuis longtemps. Il y existait en effet:

1° Une enveloppe verte, portant des caractères rouges dont voici la traduction: «Dix sapèques étant données, cette lettre ira par-delà toutes les mers et toutes les grandes montagnes.» Cette enveloppe était destinée aux correspondances qui sortaient de l’Empire.
2° Une enveloppe blanche, portant des caractères roses: «Moyennant trois sapèques cette lettre ira par-delà toutes les provinces de la Chine, et s’arrêtera vers les bords de la mer.» Affranchissement pour l’intérieur.
3° Une enveloppe rose, portant des caractères rouge vif: «Que le ciel accorde noblesse et richesse à toutes les générations.» Celte formule, qui ressemblait beaucoup à notre «A tous ceux qui les présentes verront, etc.»était réservée exclusivement à la correspondance officielle des ministres avec les gouverneurs de province.
Les Chinois avaient, depuis des siècles, des enveloppes affranchies d’avance, de divers formats, de diverses nuances, suivant le prix de l’affranchissement, et le progrès qu’on s’apprêtait à mettre en œuvre en France et qui nous semblait une nouveauté, était là-bas, aux antipodes, une coutume usuelle.
Voici, enfin, les différentes dates de création des timbres français, les premières années après que la Réforme postale ait été mise en œuvre:

20 centimes Noir: 1er janvier 1849
1 franc Vermillon: 1er janvier 1849
1 franc Carmin pâle: août 1849
40 centimes Orange: décembre 1849
1 franc Carmin foncé: décembre 1849
25 centimes Bleu (1er juillet 1850
15 centimes Vert: 23 juillet 1850
10 centimes Bistre: 12 septembre 1850
25 centimes Bleu: août 1852
10 centimes Bistre: septembre 1852
10 centimes Bistre: août 1853
1 franc Carmin: 17 août 1853
40 centimes Orange: 8 septembre 1853
25 centimes Bleu: 3 novembre 1853
20 centimes Bleu: 1er juillet 1854
80 centimes Carmin: 1er décembre 1854
5 centimes Vert: 14 novembre 1854
80 centimes Rose: octobre 1860
1 centime Vert olive: 1er novembre 1860
5 centimes Vert lumière: mars 1861
2 centimes Brun Wan Dyck: 25 décembre 1862
4 centimes Lilas: 5 septembre 1863 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Protection du travail (hygiène, repos...) dans les corporations de l’Ancien Régime
D’après «Le Petit Parisien», paru en 1908

En 1908, Jean Frollo, chroniqueur du journal Le Petit Parisien, rend justice aux corporations de l’Ancien Régime, expliquant et montrant combien il serait erroné de la part des hommes du XXe siècle de supposer que la protection du travail est une conception nouvelle, et de croire que les questions d’hygiène, de repos, etc., ne furent jamais l’objet des préoccupations de nos pères
Loin de là! lance notre chroniqueur. Il est même curieux de constater avec quelle sollicitude on réglementait la vie ouvrière, à commencer par celle de l’apprenti, cet humble élève tant négligé maintenant et qu’il faudrait, au contraire, entourer de soins éclairés, afin de préparer le travailleur modèle. J’ai sous les yeux un travail récemment publié par la Normandie Médicale. Son auteur, M. Duquesne, y cite de multiples extraits des statuts des vieilles corporations, où sont inscrites des prescriptions qui n’ont pas toujours été respectées en des heures plus modernes.

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Couvreur

Le repos hebdomadaire, par exemple, est absolu, et il vient s’y joindre huit jours de vacances à Pâques, et autant à Noël; il est interdit aux cordiers, ainsi qu’à d’autres maîtres, de faire veiller les apprentis, sous peine d’amende; les cordonniers ne peuvent faire travailler les gens ailleurs que dans des boutiques ouvertes, afin d’éviter les abus qui pourraient se commettre dans des chambres fermées, où la durée des journées serait trop prolongée.
Voici un maître-horloger de la rue Saint-André-des-Arts qui, prenant un apprenti, s’engage «à le coucher, le nourrir, blanchir, loger, et le traiter doucement et humainement comme il appartient». Et ce n’est pas là un verbiage sans valeur. Les patrons qui manquent à leurs engagements risquent gros. Le règlement des ébénistes de Rouen dit textuellement: «Et si d’aucuns maîtres commissent aucunes violences ou excès auxdits apprentis, ou n’eussent de quoi fournir à leur nourriture, lesdits apprentis seront repourvus sous un autre maître, pour achever les dites quatre années aux frais et dépens du premier maître.»

Il est vrai qu’en retour l’apprenti était contraint à une conduite exemplaire, et ne pouvait ni s’absenter ni découcher sans autorisation, sous peine de s’exposer à des punitions fixées par les règlements de la corporation. Pourtant, ce n’était pas l’esclavage, car ces jeunes gens pouvaient librement donner congé, sous l’unique obligation de terminer r œuvre commencée. A leur tour, les maîtres devaient prévenir l’apprenti un mois d’avance, précaution qui a été oubliée depuis. Tel était l’usage notamment chez les bonnetiers et teinturiers de Paris.
Tout cela c’est de la bonne protection du travailleur. Mais il ne suffit pas de prescrire il faut encore assurer le respect des règlements. Nous avons l’inspection du travail, et nous en tirons vanité. Il n’y a pas de quoi! Colbert l’avait créée dans les manufactures. Auparavant, les inspecteurs ou gardes des corporations intervenaient, frappant les mauvais maîtres d’amende ou de prison. Les apprentis et les compagnons avaient le droit de se plaindre quand il le jugeaient à propos, en toute liberté et sans avoir à redouter des représailles. Dans certains métiers, les «gardes» se réunissaient tous les mois pour entendre les plaignants.

Détail non moins intéressant, le placement gratuit, que nous tenons pour une heureuse innovation contemporaine, existait jadis, et des documents officiels en font foi. Un règlement de 1719 concernant les barbiers, mentionne un bureau de placement où aucune redevance n’était payée par les ouvriers, et il dit: «Sera tenu le buraliste de montrer à tous les garçons la liste des maîtres qui en auront besoin, pour que lesdits garçons puissent choisir les boutiques qui leur conviendront, et ce, sous peine de cinquante livres d’amende.»

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Marchand de vinaigre

Le vieux système des métiers n’était donc pas aussi imparfait et despotique qu’on a tendance à le croire. Evidemment, il a fait son temps et ne conviendrait pas à notre sociétééconomique, mais il faut convenir de ses mérites et ne pas craindre de les signaler. Nous poussons très loin le souci de l’hygiène dans les ateliers, et jamais nous ne ferons trop sous ce rapport. Mais ici encore ce serait une faute de prétendre qu’on n’en avait cure autrefois.
Les statuts de la manufacture de Saint-Maur sont significatifs à cet égard. Ils prescrivent la plus rigoureuse propreté au personnel; des seaux remplis d’eau et des essuie-mains blancs sont mis tous les jours à sa disposition; les «boutiques» sont soigneusement balayées par les valets, qui doivent assurer le nettoyage méticuleux des «lieux communs»; on ne doit pas manger dans les salles où l’on travaille, etc.

Le règlement, protecteur de l’épargne, ajoute que tout nouveau venu ne devra pas être contraint de payer son entrée, sous peine de trois livres d’amende. On protège aussi le public. Dès l’an 1500, les «gardes» doivent veiller à ce que les maîtres-bouchers ne vendent que de la chair bonne à mettre dans le corps humain»; aux boulangers, on ordonne de ne livrer que du pain de bon blé, de bonne blancheur et de bonne cuiture, et ils devront montrer leurs poids à toute réquisition des «gardes»; pour les uns et pour les autres, la première contravention vaut l’amende, la seconde provoque l’amende et la prison, la troisième entraîne l’amende, la prison et la privation du métier.
Cette surveillance s’étendait à toutes les professions, et il existe des statuts, de 1508, fixant les devoirs des apothicaires, qui paraîtraient draconiens à certains pharmaciens du vingtième siècle. Peut-être en parlerai-je un jour, mais il me suffit, pour l’instant, d’avoir mis en lumière quelques détails peu connus sur les vieilles corporations françaises.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Pour l’éphéméride du quatorze décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/14/28655873.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service a une très bonne idée, quoique, de vivre en solitaire sur un petit lopin de terre, ça doit être pénible même s'il y a un cocotier pour se soulager...

 

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Ben pour la zique de ce dimanche, vu qu’on est dans le blues… on va continuer àécouter du blues… avec la compilation This Is The Blues - Volume 4… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=3AeDtuYe0EY

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Des vérités vraies sur le mariage

Beaucoup d'hommes doivent leur succès à leur première épouse, et leur deuxième épouse à leur succès. (Jim Backus)

J'ai lu récemment que tout dans l'amour était une affaire de chimie. Ça doit être pour ça que ma femme me traite comme un déchet toxique. (David Bissonette)

J'ai souvent penséà me marier. Et puis j'ai réfléchi. (Noel Coward,1956)

Un homme n'est pas complet tant qu'il n'est pas marié. Alors il est finit. (Zsa Zsa Gabor)

Je suis une excellente gardienne de maison. Chaque fois que je divorce, c'est moi qui garde la maison. (Zsa Zsa Gabor)

Le mariage, c'est un peu comme le nombre pi: Naturel, irrationnel, et très important. (Lisa Hoffman)

80% des hommes mariés trompent leur femme aux États-Unis. Le reste la trompe en Europe. (Jackie Mason)

Le mariage est comme une volière; on voit les oiseaux à l'extérieur qui voudraient bien entrer, et ceux à l'intérieur qui voudraient bien sortir. (Montaigne)

Après le mariage, mari et femme sont comme les deux faces d'une pièce de monnaie: Ils ne peuvent pas se voir mais ils restent ensemble. (Hemant Joshi)

C'est une très jolie personne. Elle mérite un bon mari. Marie-toi avec elle avant qu'elle n'en trouve un. (Oscar Levant à Harpo Marx lors de la présentation de la fiancée d'Harpo.)

De toute façon, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux, et si c'est une mauvaise, vous deviendrez philosophe...ce qui est bon pour l'homme. (Socrate)

Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)

Le mariage, c'est le triomphe de l'imagination sur l'intelligence. Le second mariage est le triomphe de l'espoir sur l'expérience.

Le mariage, c'est quand l'homme et la femme décident de ne faire plus qu'un. Les problèmes commencent quand ils décident de choisir lequel.

Le mariage est une création divine. Comme le tonnerre et l'éclair.

Si vous voulez que votre épouse vous écoute et retienne mot pour mot ce que vous lui dites, parlez pendant votre sommeil. 

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C'est dimanche... c'est le jour du repos dominical, qui est bien mérité pour beaucoup; la grisaille ne prête pas tant à la balade, sauf pour les gens des villes qui aiment faire du lèche-vitrine, par endroit il y a des fêtes foraines avec des manèges variés, c'est la fête avant l'heure, les marchés de Noël, petits ou grands étalent l'artisanat des régions, allant de la confiture aux gourmandises et aux petits objets de décoration de Noël... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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