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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix-sept décembre

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«Pour la Saint-Lazare, le froid est sur la montagne.»

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«A la Saint-Jean, quelques jours cléments.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi, le temps est toujours à la grisaille, l'hiver s'en vient, les enfants sont à leur dernière semaine d'école et à partir de samedi, ce sera la belle vie des vacances d'hiver; pour les adultes, c'est une autre chanson; certains finiront leur travail annuel vendredi au soir et d'autres travailleront encore quelques jours de la semaine prochaine... Et les vacanciers sportifs n'attendent plus que la neige tombe...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 2° et un ciel partiellement nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, encore quelques éclaircies en début de matinée dans les Alpes, sinon ciel rapidement couvert et arrivée de pluies en fin de matinée à partir du Jura, gagnant toutes les régions l'après-midi et persistant dans la nuit. Limite des chutes de neige entre 700 et 1000m au début, remontant vers 1200 à 1500m d'ici la soirée et 1700 à 2000m dans la nuit. Vent du sud-ouest devenant modéré en plaine, ouest/sud-ouest frais à fort en montagne. - Températures prévues pour mercredi: 0 à 4 degrés à l'aube à basse altitude, 4 à 6 degrés l'après-midi, 0 puis 3 degrés vers 1000m dans le Jura, -4 puis -1 degré vers 2000m d'altitude. 

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, gris du sud au nord et de l'est à l'ouest... Avec pour ce jour: en matinée, une nouvelle perturbation pluvieuse traverse la France et s'accompagne de vents forts au nord de la Seine. En revanche, un temps sec et plus lumineux prédomine sur tout le pourtour méditerranéen où mistral et tramontane atteignent 80 à 100 km/h. Douceur matinale. Dans l’après-midi, le temps reste maussade sur la majeure partie du pays, avec encore pas mal de vent au nord et surtout près de la Manche. Dans le sud-est, le ciel s'ennuage et quelques pluies peuvent déborder sur le Golfe du Lion. Mistral et tramontane soufflent un peu moins fort qu'en matinée. En soirée, ambiance humide dans le nord du pays, avec des pluies plus soutenues en direction de l'Alsace et beaucoup de vent. Très nuageux avec de rares gouttes possibles de l'Atlantique à Midi-Pyrénées. Sec près de la Méditerranée. Dans la nuit, peu d'évolution dans l'ensemble, avec la persistance d'un temps gris et humide sur les trois quarts du pays, les pluies les plus marquées se produisent entre le Massif Central et le nord-est… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé voilé et variable avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française peu nuageux, quelques averses; beau temps, ciel voilé aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux avec éclaircies à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 2°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:03 et le coucher du Soleil se fera à 16:51 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1957: la température minimale descendait jusqu'à -7,5 degrés à la côte 
En 1950: la couche de neige atteignait 18 cm à Uccle 

 

Les fêtes nationales du Jour  

Bhoutan

Royaume du Bhoutan
Le 17 décembre commémore la Prise du pouvoir par Ugyen Wangchuch premier roi héréditaire en 1907. 

 

La déprime du père Noël
Conte de Noël

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La déprime du père Noël

C’était un soir, au-delà du cercle polaire, un vieil homme à la barbe fleurie était assis devant un chocolat chaud et une assiette de biscuits secs; il pleurait sa misère d’aujourd’hui. Ses larmes mouillaient ses joues et gelaient au fur et à mesure. Il était malheureux parce que son renne de tête d’attelage était malade et que c’était la veille de la fête de Noël et, de ce fait, il ne pourrait pas livrer tous les cadeaux aux enfants sages de la terre à la date voulue.

Les enfants sages, parlons-en; il y a effectivement des enfants qui sont sages et gentils toute l’année, il y en a qui sont obéissants et gentils seulement à l’approche des fêtes et il y a surtout, ce qui est mesquin, les enfants qui sont hypocrites qui font semblant d’être aimables et serviables, alors qu’ils sont méchants et qu’ils trempent dans tous les tours pendables auxquels ils peuvent participer.

Ce qui désole le Père Noël, c’est que seulement les enfants dont les parents ont de l’argent qui recevront des cadeaux, tandis que la majorité des enfants du monde, qui sont peut-être plus sages et plus travailleurs, mais qui viennent d’autres pays défavorisés ou qui ont des parents sans travail et sans argent, n’auront pas leurs étrennes de Noël, alors qu’ils les mériteraient plus que les gosses des personnes argentées.

Le Père Noël qui était assis, le poing fermé appuyé contre son front, à la manière du Penseur de Rodin, comme la statue pensait; il se souvenait de l’époque à laquelle les enfants étaient moins exigeant et qu’ils se contentaient d’une orange, de quelques noix ou de cacahuètes et d’une branche de chocolat ou d’un habit chaud; il se rappelait des petits jouets en bois, des poupées en chiffon, des nounours en peluche ou tricotés, des bébés mouilleurs, des petits trains à clé et des jeux de construction en bois ou en métal, des voitures miniatures que tous les gamins partageaient avec leurs petits copains.

Maintenant que presque tout est informatisé, les gosses ne désirent plus... ils veulent des consoles de jeux vidéo avec des scènes de violence, ils exigent des jouets bourrés d’électronique représentant des monstres, ils réclament des voitures télécommandées; les filles qui sont plus douces demandent la poupée dernier cris balbutiant ces mots comme un bébé ou parlant comme des adultes; finis les livres, finis les jeux de société, finies les poussettes, finis les petits berceaux, finies les dînettes pour servir le thé aux copines, finies les maisons de poupée et finis les petits magasins où elles jouaient à la vendeuse.

Ce qui attriste le Père Noël, c’est que les belles lettres que ces chères têtes blondes, aidées par leurs parents lui écrivaient; dans celles-ci pas ou peu de fautes d’orthographe; elles étaient longues car les enfants disaient par le menu ce qu’ils avaient fait dans l’année et, comme ils n’étaient pas égoïstes avec leurs proches ils demandaient aussi un cadeau pour les parents ou pour leurs amis. Maintenant, ce ne sont plus des lettres qu’ils lui envoient; ce sont des messages électroniques, des SMS, souvent des copies de lettres d’autres gosses, car jalousie oblige, ils veulent le même gadget que lui et, tout ce courrier est bourré de fautes d’orthographe, d’erreurs de syntaxes car, ne lisant plus, ils ne créent plus, ils ne composent plus, il n’y a plus d’imagination pour eux.

L’usine à jouets du Père Noël qui se trouve sous la terre, au-delà du cercle polaire, tourne à plein régime toute l’année; le seul jour de congé que le Père Noël, la Mère Noël et leurs ouvriers prennent, c’est tous les quatre ans, aux années bissextiles, jour de repos bien mérité pour eux. Dans cette entreprise, pas de chômage; au contraire, à tout moment il faut engager du monde pour qu’à la Noël tout soit prêt, afin de ne décevoir personne.

Tous ces cadeaux commençaient à peser lourd dans sa hotte et le traîneau qui a été allongéà plusieurs reprises devenait de plus en plus difficile à tirer par l’attelage des pauvres rennes qui avait passé de huit têtes au départ pour arriver à vingt maintenant, malgré l’augmentation de la poussière d’étoile semée devant lui pour qu’il puisse mieux glisser dans les cieux.

Le Père Noël se sentait vieux comme son renne de tête; il voudrait prendre sa retraite, mais il était encore en forme et ne sachant faire que ce métier, qui voudrait de lui, qui était le plus vieux des vieux à encore travailler? Pas d’activitéà lui proposer, lui qui est vieux depuis si longtemps et qui se porte comme un jeune homme de vingt ans, lui qui monte encore sur les toits et qui passe par les cheminées pas trop étroite pour distribuer les joujoux aux gamins de la terre.

Les joujoux distribués par lui un seul jour par année alors que ces gosses gâtés en recevaient tous les jour de l’an, que d’autres gamins malheureux crevant de faim jouaient avec un bout de bois ou une boîte de conserve, trouvant un animal de compagnie pour les gosses de chez nous, devenant une nourriture salvatrice pour eux, ces joujoux valant des fortunes pour eux, étant jetés trois jours après par ces enfants de riches, auraient pu leur donner un, voire deux mois de nourriture à eux et à leur famille.

Le Père Noël se mit à rêver d’aider ces enfants affamés et que ce soit pour eux tous les jours Noël; à boire l’eau, source de vie et à manger à leur faim, sans que pour cela ils volent, pillent, tuent, pour s’approprier la pitance de leurs voisins. Il contacterait les chefs d’Etat les mieux lotis, les plus riches et les mieux organisés pour qu’ils fassent un geste gratuit afin de secourir ces malheureux qui n’avaient pas demandéà venir au monde mais qui devaient y subire ses conséquences.

Le Père Noël s’endormit et se mit à rêver de faire reverdir les déserts, à réchauffer les pays froids et à donner un peu de fraîcheur aux pays brûlés autant par le feu du ciel que par le feu des humains; hommes pollueurs, prenant leurs semblables comme des êtres inférieurs parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau, pas la même couleur de cheveux ou d’yeux, hommes avides de fortune, hommes profiteurs, hommes mesquins, mais avec peut-être un cœur à la place de la pierre que beaucoup ont du côté gauche de leur poitrine.

Il rêvait aussi à un monde sans guerre, sans famine, sans être supérieur ou inférieur, un monde où tous les hommes seraient semblables et collaboreraient au bien-être et au bonheur de l’autre, un monde où les cris d’oiseaux et les rires d’enfants auraient remplacé les rafales de mitrailleuses et les coups de tonnerre des canons et des bombes, un monde serein où le passeport unique porterait la mention «Citoyen de la Terre» et où ses habitants pourraient y circuler sans rencontrer la haine, l’envie et la corruption, il rêvait à un monde qui serait semblable au jardin d’Eden, identique au paradis.

Dans son rêve il voyait un monde merveilleux et enchanté où tous les jours qui étaient donnés aux êtres vivants de la terre était un jour de fête, où chaque jour était plus beau que la veille et moins merveilleux que le lendemain; dans cette magnificence quotidienne les humains mangeraient à leur faim et dormiraient sous un toit et non dans la rue comme beaucoup de sans-abris d’aujourd’hui; ils dormiraient calmement sur leurs deux oreilles en sachant qu’au réveil le soleil brillera pour eux comme pour leurs semblables.

Dans ce monde utopique les armes de chasse ou de guerre y seraient proscrites; les seules armes tolérées seraient l’amour, le charme et le rire et les seules larmes autorisées à couler sur les joues des humains seraient des larmes de joie et de bonheur et non des larmes de douleur à cause de la maladie, car la maladie et les épidémies, elles non plus n’existeraient plus sur cette bonne vieille terre.

Il se réveilla en sursaut, en maugréant ce sommeil qui arrivait au mauvais moment car il doit encore effectuer le chargement du traîneau et surtout penser à remplacer son renne de tête d’attelage par un plus jeune mais moins expérimenté. Combien de temps avait-il dormi? Combien de temps avait-il rêvé? Personne ne le sait, ni même lui, car dans la maison du Père Noël il n’y a qu’une seule horloge et elle n’égrène ni les minutes ni les heures; cette pendule qui n’avait pas d’âge ne donnait que la date des jours de l’année et l’unique aiguille arrivait gentiment sur la date du 24 décembre et le Père Noël devrait bientôt commencer sa tournée terrestre sur les 5 continents, pour distribuer les cadeaux commandés par les enfants dits sages.

Ce petit somme l’avait fait réfléchir; en effet il doit prendre conscience que même si le Père Noël n’a pas d’âge et qu’il est en pleine forme, il doit penser à sa succession, il lui faudra trouver quelqu’un de plus jeune, mais les jeunes n’ont pas la barbe blanche comme la neige et surtout il faudra lui apprendre à guider ce traîneau qui va quelquefois en zigzaguant, surtout en fin de tournée à cause des bols de vin chaud à la cannelle ou du petit coup de gnôle pris de-ci de-là pour le réchauffer.

Le vieil homme chaussa ses grosses bottes, réajusta ses bretelles en remontant son pantalon rouge, brossa sa douce barbe et ses cheveux bouclés, mit sa veste et son bonnet et serra sa grosse ceinture noire. En enfilant se gants blancs il se remémorait le parcours à effectuer, peut-être plus important que celui de l’an passé, parce qu’il avait une plus grosse commande à livrer et les jouets plus volumineux et plus lourds étaient une charge supplémentaire pour ses rennes.

Il ouvrit la porte; dehors il faisait déjà nuit et une lampe s’alluma; c’était la Mère Noël qui l’attendait comme chaque année à la même date pour l’embrasser et lui souhaiter un bon voyage autour du monde. Soudain, d’autres lampes s’allumèrent et le spectacle qui s’offrit devant ses yeux était magnifique.

Il y avait les elfes et les lutins qui se tenaient devant son traîneau chargéà ras-bord, à côté de sa place de conducteur il y avait le chef des rennes qui semblait guéri, mais trop faible pour conduire l’attelage. Il n’était pas au bout de ses surprises car derrière le traîneau se tenaient une multitude de luges, de troïkas, de motoneiges et d’attelages tous plus bizarres les uns que les autres et chacun de ceux-ci étaient conduits par des Pères Noël de tous les pays et de toutes ethnies; il y en avait des jaunes, des rouges, des noirs et même des blancs. Tous n’avaient pas la barbe fleurie et tous n’étaient pas aussi gros et aussi vieux que lui, mais tous comme lui voulaient le bonheur des enfants du monde entier.

Tous avaient une sagesse, tel ce Père Noël asiatique qui avait grâce aux plantes médicinales de son pays guéri le vieux renne ou ce Père Noël venant d’Afrique qui avait donnéà la Mère Noël une potion à mélanger au chocolat chaud pour qu’il puisse se reposer et rêver un peu avant sa distribution de cadeaux. La Mère Noël qui avait donnéà son mari son travail et son amour avait à son insu appelé et donné rendez-vous à tous les Pères Noël qui croyaient à la magie de Noël et qui voulaient apporter la joie dans le cœur des enfants.

Ceux qui n’avaient pas répondu à l’appel de cette brave femme étaient des Pères Noël de pacotille et n’étaient bons qu’à faire vendre et non à donner des cadeaux de fin d’année, obéissant à la loi du commerce et de l’argent.

Tous les équipages qui étaient partis à la même heure dans toutes les directions, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest étaient revenus le matin de Noël au point de départ; tous étaient heureux, même les chiens de traîneaux, les chameaux et les chevaux, les bœufs ou les lamas et les yaks d’avoir faits un voyage extraordinaire.

Le Père Noël qui avait un parcours écourté avait pu passer plus de temps avec les enfants visités, il leur avait longuement parlé de l’amour qui est le plus beau cadeau que l’on puisse donner à autrui et même à soi-même, il leur avait parlé de la tolérance et de l’amitié ainsi que de la sagesse qu’il leur faudrait avoir pour bien vivre leur vie d’enfant, d’adolescent, de parent et de grands-parents, et surtout, même en étant âgé de garder l’âme et l’innocence de l’enfant qu’ils ont été jadis.

Etait-ce ça le miracle de Noël? En tous cas, maintenant que tu verras un Père Noël devant une église, dans la rue, devant un grand magasin, qu’il soit seul ou accompagné par un chien de traîneau, d’un âne, d’un chameau ou d’un renne, qu’il soit d’une autre ethnie que toi, qu’il ait la barbe blanche, rousse ou noire ou encore qu’il soit imberbe, peut-être sera-ce un des lieutenants du Père Noël, Pères Noëls attitrés? Car la Mère Noël, à la fin de leur périple autour du monde, a de sa plus belle écriture élaboré et leur a donnéà tous un diplôme leur certifiant qu’ils étaient devenus Pères Noël officiels.

Croyez au Père Noël comme moi j’y crois; les soir d’hiver, en regardant la Voie lactée dans le ciel, je vois la poussière d’étoile qu’il sème pour que son traîneau glisse mieux et qu’il soit à l’heure pour déposer les joujoux au pied du sapin ou devant la cheminée; j’y crois bien après la Noël quand sur la neige givrée je vois la même poussière d’étoile; de même que toi qui te trouves devant l’océan, les mêmes étoiles se miroitent sur l’eau et ce du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest...

Demain c’est un autre jour, demain peut-être que le rêve du Père Noël se réalisera, car le jour où tous les enfants de la terre auront dans leur regard la belle lueur d’une étoile dans leurs yeux et qu’ils seront joyeux, en vivant sans mourir de faim et de froid, qu’ils seront heureux de vivre simplement sans animosité et dans la paix, ayant comme seul souci de savoir si Noël sera de retour demain et non dans une année, si demain sera encore un jour de fête et non un jour de disette.

Croyez au Père Noël comme moi j’y crois, car ce jour, tôt ou tard arrivera; et nous vivrons tous dans un paradis pour enfants car même si l’on a une année ou que l’on soit centenaire, nous sommes et restons tous des enfants…

Mickey

 

La France pittoresque

Une Bête étrange s’échouant en 1934 en Normandie évoque le mythique serpent de mer
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1934

Un étrange animal d’origine inconnue, venu s’échouer en 1934 sur la plage de Querqueville, à quelques kilomètres de Cherbourg et qui attira les curieux de toute la région, remit dans toutes les têtes la légende des monstres tapis au fond des mers, du kraken enlaçant les mâts au serpent de mer observé 162 fois entre 1522 et la fin du XIXe siècle, en passant par l’ichtyosaure qui serait un rescapé des temps préhistoriques
La bête de Querqueville avait huit mètres de long, un cou allongé comme celui d’une girafe, une tête pareille à celle d’une tortue; de fortes nageoires, dont une dorsale, toute couvertes de poils... Des savants l’examinèrent et y perdirent leur latin.
«C’est un cétacé», disait l’un. «Pas du tout, disait l’autre, c’est un poisson.» Un vieux marin, qui a bourlingué au temps des grands voiliers sur toutes les mers du monde, est venu à son tour. «C’est le vrai serpent de mer, a-t-il dit. Nous sommes plus d’un qui l’avons vu au cours de nos croisières. Mais celui-ci est un petit, a-t-il ajouté, il y en a qui ont jusqu’à quatre fois cette taille...»

La légende du serpent de mer
On a beaucoup plaisantéà propos du serpent de mer. C’est la faute d’un journal du temps de Louis-Philippe, le Constitutionnel, dont le directeur, le docteur Véron, était un personnage volontiers facétieux. Quand il manquait d’informations sensationnelles, il faisait venir un de ses rédacteurs: «Faites donc, lui disait-il, un article pour annoncer qu’on vient de rencontrer le grand serpent de mer entre Calais et Douvres.» La nouvelle secouait un instant l’apathie de l’opinion. Mais, comme elle se reproduisait trop souvent, on avait fini par en rire, et l’on ne croyait plus à l’existence du serpent de mer.

Pourtant, il est bien certain que le serpent de mer n’est pas un mythe. Sans doute, il faut faire, dans tout ce qui a été raconté sur cet animal fantastique, la part de la légende. Or, la légende du serpent de mer est vieille comme le monde. On la trouve particulièrement dans les traditions norvégiennes. Tout le monde, en Scandinavie, croyait au serpent de mer. Pontoppidan, évêque de Bergen, en 1752, affirme que, toutes les fois qu’il mettait en doute l’existence du serpent de mer, chacun souriait comme on aurait souri s’il avait eu l’idée de douter de l’existence de l’anguille ou du hareng.

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Bête de Querqueville

L’archevêque d’Upsal, Olaüs Magnus, décrit le serpent de mer qui sort la nuit des rochers aux environs de Bergen; il a, dit-il, une crinière, le corps couvert d’écailles, il se rue sur les navires, «happant et traînant à lui tout ce qu’il trouve». Les écrivains scandinaves parlent sans rire des six cents pieds de longueur du serpent de mer, de son épaisse cuirasse d’écailles. Sa tête, disent-ils, ressemble à celle du cheval. Tous lui attribuent «une épaisse crinière, phosphorescente dans la nuit».
Dans la relation du second voyage au Groenland de Paul Egède, on lit que les marins, un jour, aperçurent un monstre s’élevant haut au-dessus de la mer, si haut que sa tête atteignit l’élévation du mât. Cette tête était pointue et le serpent rejetait de l’eau par un évent dont l’orifice était placé au sommet de la tête. Il n’avait point de nageoires mais des immenses oreilles qu’il agitait comme des ailes pour maintenir hors de l’eau la partie supérieure du corps.

Une autre description d’un voyageur nous donne des détails sur le serpent de mer qui, comme il est advenu ces jours derniers à la bête étrange de Querqueville, alla naguère s’échouer mort sur une plage des îles Orcades. Celui-ci avait quatre-vingts pieds de long et quatorze de circonférence. Il portait une crinière longue et hérissée depuis le sommet de la tête jusqu’à la queue. Dans la nuit, cette crinière était lumineuse; elle ternissait au jour. Deux espèces de nageoires de cinq à six pieds de longueur, et dont la forme tenait à la fois des ailes et des oreilles velues, se détachaient des côtés latéraux de la tête... La véracité de cette description fut constatée par des procès-verbaux dressés devant les autorités locales.

Pieuvres géantes
Mais dans les traditions des peuples du Nord, le serpent de mer a un terrible concurrent dans la personne du Kraken ou Soe-Trolden (fléau de la mer), sorte de pieuvre géante qui, en enlaçant les mâts des navires avec ses longs bras garnis de ventouses, pouvait faire chavirer comme des coquilles de noix les vaisseaux les mieux assis sur leur quille. Quand le kraken venait à la surface, son corps couvrait l’espace d’un mille. De cette masse flottante sortaient des bras immenses qui se déployaient et se dressaient, semblables à des mâts. C’étaient les tentacules du kraken.

A ces épouvantables apparitions, les pêcheurs s’enfuyaient d’autant plus rapidement que, même hors de l’atteinte de la pieuvre géante, ils n’étaient pas à l’abri de tout danger. En effet, lorsque le monstre plongeait de nouveau après être resté quelque temps sur les flots, il déplaçait un tel volume d’eau qu’il occasionnait des tourbillons et des courants aussi redoutables que ceux du Maëlstrom, dans lesquels les navires étaient entraînés et disparaissaient à tout jamais...

Tout cela, évidemment, est de la légende. Mais qu’est-ce que la légende, sinon la vérité grossie et déformée par l’imagination populaire? Or, il n’est pas douteux que les navigateurs qui rapportèrent les récits d’où naquirent les fables sur le serpent de mer et sur le kraken n’avaient pas tous été victimes des divagations de leur cerveau.
Il est certain qu’il y a dans la mer des bêtes gigantesques qui vivent surtout dans les grands fonds ou dans certaines parties des océans peu fréquentées, et que peu de voyageurs ont rencontrées/ On a vu quelquefois des pieuvres dont les bras n’avaient pas moins de huit mètres de long. De là la légende du kraken. Dans le premier quart du XXe siècle, dans les parages du cap Horn, on a signaléà plusieurs reprises un animal formidable ayant la forme d’une raie géante. C’était un «diable de mer», une bête énorme dont un seul coup d’aileron pouvait retourner un bateau.

Ceux qui ont vu le serpent de mer
Quant au serpent de mer, ses apparitions, signalées par des personnes dignes de foi, ne se comptent pas. Oudemans, un savant hollandais qui s’est attachéà recueillir les informations touchant ce géant des mers, a relevé, dans les rapports des navigateurs, cent soixante-deux observations du serpent de mer depuis l’année 1522 jusqu’au XIXe siècle. Il est bien évident que sur les cent soixante-deux marins qui prétendirent avoir vu le monstre dans cette période de près de quatre cents ans, il y en eut au moins quelques-uns qui n’avaient pas la berlue.

Contentons-nous de citer quelques-uns des témoignages de la période couvrant la fin du XIXe siècle et le début du XXe. En 1888, deux officiers du navire américain Wisconsin virent le serpent de mer à trente milles à peu près de Saudy-Hook. Ils rapportèrent que son corps était verdâtre et qu’il avait au moins soixante pieds de long.

Dix ans plus tard, le lieutenant de vaisseau de la marine française Lagrésille, commandant l’Avalanche, rencontra le serpent de mer dans la baie d’Along. C’est dans la baie d’Along également que, le 25 février 1904, un autre officier français, le lieutenant l’Eost, commandant la canonnière Décidée, put observer le monstre. Les rapports très précis de ces deux officiers firent entrer la question du serpent de mer dans l’ordre scientifique.

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Le Kraken

Le célèbre physiologiste Alfred Giard en fit l’objet d’une communication sensationnelle à l’Académie des sciences. Il ressort de ce document que le monstre fut pris d’abord pour une tortue gigantesque, de la couleur des rochers de la côté, flottant à la surface des eaux. Bientôt, on vit l’animal se développer sur une longueur d’une trentaine de mètres, plonger à diverses reprises sous le navire pour reparaître du côté opposé, remonter à la surface et rejeter de la vapeur d’eau par une de ses extrémités, enfin disparaître avant qu’on ait pu le photographier.
L’équipage tout entier put cependant se rendre compte que sa longueur atteignait environ trente-cinq mètres sur un diamètre de trois à quatre mètres dans sa plus grande largeur. Sa peau était noire, semée de taches jaunâtres. Sa tête, de coloration grisâtre, recouverte d’écailles, rappelait vaguement celle d’une tortue. Les jets de vapeur d’eau semblaient émerger par des trous placés sur le sommet de la tête. Enfin, l’animal nageait en ondulant et plongeant avec une facilité et une vitesse extraordinaire.

D’après les indications données par les deux officiers, Alfred Giard estimait que la bête fantastique qu’ils avaient rencontrée dans la baie d’Along devait appartenir à un groupe d’animaux que nous considérons comme disparus, tels que les mosasaures ou les ichtyosaures. Et le savant concluait: «On a retrouvé dans le centre de l’Afrique certains animaux terriens que l’on croyait depuis longtemps disparus. Pourquoi ne pourrait-on retrouver aussi le mosasaure ou l’ichtyosaure qui, s’ils existent encore, ne peuvent vivre qu’à de très grandes profondeurs dans la mer et n’apparaître à la surface que très rarement et comme par accident?»
Depuis lors, la bête fantastique est apparue encore plus d’une fois. L’Armadale Castle, capitaine Robinson, la rencontra dans l’Atlantique. Le célèbre écrivain anglais Rudyard Kipling était à bord et eut tout loisir d’observer l’animal. Quelques années plus tard, le comte Crawford, croisant au large du Brésil avec son yacht Walballa, le vit également. Il était, déclara-t-il, «d’une couleur vert foncé»; son corps, long d’environ dix mètres, émergeait d’une soixantaine de centimètres hors de l’eau. Son cou, long de deux mètres cinquante, était surmonté d’une énorme tête de tortue.

Des observations furent faites par un pêcheur de la Colombie Britannique, et par deux officiers du paquebot Mauretania qui, le 13 février 1934, aperçurent dans la mer des Caraïbes un immense reptile marin dont le corps, déclarèrent-ils, paraissait large de six pieds et s’étirait sur quarante-cinq pieds de long en surface visible. Et, toujours, les descriptions du monstre concordent d’une façon à peu près générale avec celles qu furent faites à toutes les époques antérieures.

Après l’ichtyosaure, le plésiosaure
Mais, comme si l’énigme du serpent de mer ne suffisait pas pour exciter les curiosités de la foule, on vit dans les années 1930 toute la Grande-Bretagne et même le reste de l’Europe se passionner à propos d’une bête fantastique qu’on aurait rencontrée dans le Loch Ness, au nord de l’Ecosse. A cette nouvelle, les foules affluèrent dans la région; les hôtels d’Inverness, la ville la plus proche du lac, regorgeaient de voyageurs. Sur les rives, d’innombrables opérateurs de cinéma avaient braqué leurs appareils, attendant l’apparition du monstre; et les détails sur cet animal d’apocalypse emplissaient la presse du monde entier.

Un émule de Barnum avait même promis la forte prime à qui lui amènerait vivante cette bête fabuleuse oubliée par le déluge. Mais ce monstre du Loch Ness n’était pas le premier «serpent de lac» qui eût occupé l’opinion. Il semble, d’ailleurs, en l’occurrence, que c’était plutôt d’un saurien que d’un serpent qu’il s’agissait. L’animal, en effet, devait être amphibie, puisqu’on avait relevé, sur les rives, les traces énormes de ses pattes.
Or, en 1922, en Patagonie, des chasseurs suivirent la piste d’un animal fantastique, formidable saurien au long col, qui leur échappa en plongeant dans d’immenses marécages, et qui n’était autre, dit-on, que le «plésiosaure». Y aurait-il donc encore, de par le vaste monde, des animaux gigantesques que le déluge aurait oubliés?

Article copié sur "La France pittoresque"

 

17 décembre 1498: Pour répudier son épouse, Louis XII invoque sont incapacité"à recevoir la semence virile". L'annulation de son mariage permet au roi de France d'épouser Anne de Bretagne, la veuve de son prédécesseur.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, à la une du Point.fr

Le 17 décembre 1498, un tribunal ecclésiastique déclare comme nul et non avenu le mariage de Louis XII avec Jeanne de France. Après 22 ans de vie conjugale, le voilà enfin débarrassé de son épouse bossue et stérile, fille de Louis XI. Il est désormais libre d'épouser Anne de Bretagne, la veuve de ce maladroit de Charles VIII qui s'est tué quelques mois plus tôt en se cognant la tête contre un chambranle de porte (voir éphéméride du 7 avril). Non seulement Anne est canon, mais cette union permet de conserver le duché de Bretagne dans le giron de la France.
Pour convaincre Rome de lui accorder la dissolution de son mariage, Louis XII affirme qu'après 22 ans de mariage, il ne l'a toujours pas consommé pour la bonne raison que Jeanne est "viciée de corps", ce qui la rend inapte à"recevoir la semence virile". Conciliant avec le nouveau roi de France, le pape Alexandre VI accepte de constituer un tribunal ecclésiastique dont tous les juges sont des proches de Louis XII. L'annulation ne devrait être qu'une formalité, mais Jeanne refuse d'être jetée comme une vieille chaussette. Pas question de finir comme Alexandra Lamy. Malgré sa grande innocence, elle sait que le machin qu'elle a senti frétiller en elle n'était pas un gadget acheté sur Internet. Ils ont fait l'amour. Elle peut en jurer.

Mauvaise configuration sexuelle… Le procès s'ouvre le 10 août 1498, à l'église Saint-Gatien de Tours. Pour demander l'annulation du mariage, les avocats du roi invoquent finalement quatre arguments. Un, le défaut d'âge lors du mariage (elle a 11 ans et lui, 13). Deux, la contrainte: Louis XI a imposé le mariage malgré l'opposition du jeune marié et de sa mère, effrayés par la difformité physique de la petite fille. Trois, la parenté spirituelle et la consanguinité: les deux prétendants ont de nombreux ancêtres communs. Quatre, l'impuissance sexuelle de la princesse. Ce dernier argument étant le plus important. Mais, attention, à l'époque, la stérilité ne suffit pas pour décréter l'annulation d'un mariage. Il faut que la mariée ait été ensorcelée ou alors qu'une mauvaise configuration sexuelle interdise l'acte.
Les trois avocats commis d'office pour défendre Jeanne se récusent les uns après les autres, car ils ont trop peur d'affronter la volonté du roi. Pour en trouver d'autres, il faut user de la menace. L'interrogatoire de Jeanne commence le 13 septembre. Puis les témoins prennent la parole. Plusieurs dizaines, à la solde du roi, affirment que le mariage a eu lieu sous la contrainte. Les rares témoins appelés à la barre par Jeanne se retournent contre elle. De plus en plus, le procès semble être manipulé. C'est tellement évident et scandaleux que l'opinion publique prend fait et cause pour la reine. Les avocats du roi évoquent alors un sortilège qui aurait noué les "aiguillettes du roi", l'empêchant de procréer. Elle jure que le mariage a été consommé. Son avocat fournit des détails croustillants, mais en latin pour que le vulgaire ne comprenne pas. Il parle de nuits chaudes quand "seul à seule, nus tous les deux, afin de rendre le devoir conjugal par union charnelle... avec rires, baisers, étreintes et autres signes de désir". L'avocat rappelle que Louis a déclaré devant témoin: "J'ai bien gagnéà boire, parce que j'ai chevauché ma femme cette nuit trois ou quatre fois."

Courroux de Dieu… En difficulté, le roi témoigne sous serment que, s'il a partagé la couche de sa femme, il ne l'a jamais touchée. Mais il donne l'impression d'hésiter. Qui croire? C'est parole contre parole. Il y aurait bien une façon de dénouer la situation: que Jeanne se laisse examiner par des matrones pour vérifier sa virginité. Mais elle refuse à deux reprises. Par peur d'être prise en défaut? Ou bien craint-elle un faux témoignage de ces femmes à la solde du roi? Le procès tourne en longueur. Une épidémie de peste l'oblige à déménager à Amboise. Le 10 novembre, une lettre prétendument écrite par Louis XI apparaît opportunément pour apporter de l'eau au moulin de Louis XII. L'ancien roi y confirme que Louis aurait risqué la mort en refusant d'épouser Jeanne. Cette lettre indique encore que Louis XI savait sa fille stérile et qu'en la mariant à son cousin, il éteindrait la postérité de la branche d'Orléans! La lettre est-elle authentique? Tous les anciens serviteurs jurent que oui, mais leur empressement paraît suspect.
Dans la foulée, Louis XII jure sur l'Évangile que jamais il ne fut avec elle comme avec sa femme, "ni ne s'efforça en icelle connaître par affection maritale". Il ajoute encore qu'il "croyai[t] bien ne l'avoir jamais connue realement... et ne coucha avec elle jamais nu à nu". Les juges n'attendaient que cela. La proclamation officielle de l'annulation du mariage entre Louis XII et Jeanne de France intervient le 17 décembre 1498 à l'église Saint-Denis d'Amboise. Une foule hostile au roi de France entoure l'édifice. Un orage inhabituel en cette saison est interprété comme la manifestation du courroux de Dieu. Le lendemain, César Borgia, le fils du pape, débarque à point nommé avec les bulles de dispense papales pour le mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne. En guise de remerciement, il reçoit le Valentinois érigé en duché.
Le mariage royal se déroule le 8 janvier 1499, à Nantes. Alan Stivell et Nolwenn Leroy entonnent la Suite sud-armoricaine:

Barzh ar park vras hon eus kousket
Ur verol bras am eus paket
D'an ospital on bet kaset
War an daol vras on bet lakaet
Ha ma lost bras 'zo bet troc'het
Dre ar prenestr eo bet kaset

Traduction:

Dans un grand champ, nous avons couché
La grande vérole, j'ai attrapée
À l'hôpital, j'ai été envoyé
Sur une grande table, j'ai été placé
Et ma grosse queue a été coupée
Par la fenêtre, a été jetée

Louis XII prend certainement davantage son pied avec Anne de Bretagne qu'avec Jeanne, mais celle-ci ne lui donne pas de dauphin, seulement deux filles. Claude de France, qui épousera le cousin François Ier. Et Renée de France, qui épousera Hercule II d'Este, duc de Ferrare. Finalement, après le décès d'Anne de Bretagne, Louis XII se remarie une troisième fois avec Mary Tudor, fille du roi d'Angleterre. Une petite jeunette qui l'épuise et même, dit-on, le tue au lit. Trois mois plus tard, il meurt sans avoir eu le temps de la mettre enceinte. C'est son cousin et gendre François qui monte sur le trône.
Quant à Jeanne, après l'annulation de son mariage, elle trouve réconfort auprès de Dieu. Elle fonde à Bourges l'ordre monastique de l'Annonciade avant de mourir, six ans plus tard, à seulement 40 ans. Elle est béatifiée en 1745, puis canonisée en 1950.

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© Le Point - Publié le 16/12/2012 à 23:59 - Modifié le 17/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du dix-sept décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/17/28679120.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service se prend pour le Maçon masqué, le vengeur des banlieues, le tueur des tondeurs de gazon, ces assassins en herbe, même aux scribouilleurs de murs de Face de Bouc... 

 

dicton1217[1]

 

Ben pour la zique de ce mercredi, vu qu’on est toujours dans le blues… on va continuer à s'écouter du blues… avec la compilation This Is The Blues - Volume 1… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=f_9zy9ZYEkA

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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515

Comment savoir si vous êtes marié, si vous êtes amoureux, ou si c'est juste pour la baise?

AMOUR quand vos regards se croisent à travers la foule
LUXURE quand vos langues se croisent à travers la foule
MARIAGE quand un bout de votre ceinture n'arrive pas à croiser l'autre bout, et que vous n'en avez rien à faire

AMOUR quand la baise s'appelle "faire l'amour"
LUXURE quand la baise s'appelle "la baise"
MARIAGE quelle baise?

AMOUR quand le sujet de dispute est le nombre d'enfants que le couple aura
LUXURE quand le sujet de dispute est "qui fait quoi à l'autre"
MARIAGE quand le sujet de dispute est l'argent

AMOUR quand vous partagez tout ce que vous possédez
LUXURE quand vous y regardez à deux fois avant de prêter de l'argent à votre partenaire
MARIAGE quand c'est la banque qui possède tout

AMOUR quand "ce n'est pas grave si tu ne parviens pas à l'orgasme"
LUXURE quand si vous n'êtes pas parvenus à l'orgasme, c'est que vous voulez rompre
MARIAGE qu'est-ce qu'un orgasme

AMOUR quand vous vous téléphonez pour vous souhaiter une bonne journée
LUXURE quand vous vous téléphonez pour fixer l'heure de la partie de jambes-en-l'air
MARIAGE quand vous vous téléphonez pour savoir qui va rechercher le fils à l'école

AMOUR quand vous écrivez des poèmes à votre partenaire
LUXURE quand tout ce que vous écrivez, c'est des numéros de téléphone
MARIAGE quand tout ce que vous écrivez, c'est des chèques

AMOUR quand vous vous inquiétez des sentiments de votre partenaire
LUXURE quand vous n'en avez rien à foutre de quoi que ce soit
MARIAGE quand tout ce dont vous vous inquiétez, c'est ce qu'il y a ce soir à la télé

AMOUR quand votre phrase d'adieu c'est "je t'aime chérie"
LUXURE quand votre phrase d'adieu c'est "alors, même jour, même heure la semaine prochaine?"
MARIAGE quand votre phrase d'adieu c'est... rien

AMOUR quand vous êtes fier d'être vu en public avec votre partenaire
LUXURE quand vous ne pouvez être vus ensemble que dans une chambre
MARIAGE quand vous ne voyez jamais l'autre une fois réveillé

AMOUR quand votre cœur bat plus fort à chaque fois que vous voyez votre partenaire
LUXURE quand votre entrejambe se manifeste à chaque fois que vous voyez votre partenaire
MARIAGE quand votre portefeuille se vide à chaque fois que vous voyez votre partenaire

AMOUR quand personne d'autre n'a d'intérêt pour vous
LUXURE quand personne d'autre ne le sait
MARIAGE quand toutes les autres vous intéressent, et vous vous en foutez si ça se voit

AMOUR quand toutes les chansons à la radio décrivent *exactement* votre état d'esprit
LUXURE quand toutes les chansons à la radio sont toujours les mêmes niaiseries
MARIAGE quand vous n'écoutez plus que les infos

AMOUR quand vous ne pouvez même pas imaginer une rupture
LUXURE quand vous ne pouvez même pas imaginer vivre ensemble
MARIAGE quand tout ce que vous pouvez imaginer, c'est de finir la journée

AMOUR quand tout ce que fait votre partenaire vous intéresse
LUXURE quand une seule chose vous intéresse
MARIAGE quand vous êtes principalement intéressé par le classement de votre club de foot

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C'est mercredi... c'est le milieu de la semaine, encore quelques jours à se lever de bonne heure avant les congés de fin d'année... Au travail, on devise un peu avec les collègues sur les activités durant les vacances... que certains n'aiment pas du tout à cause des souvenirs anciens ou parce que la durée des jours est très courte alors que d'autres pestant sur les embouteillages et les bouchons de la circulation quand il vont au travail vont aussi bouchonner sur les pistes de ski... Bon, mais il y a encore quelques jours de travail à effectuer, courage...  Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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