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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix-huit décembre

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«À la Saint-Gatien, vilain, ramasse ton bois et endors-toi.» 

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«À la Saint-Gatien, le temps ne vaut rien.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi, la semaine a basculé et le temps est toujours à la grisaille, l'hiver s'en vient, les enfants sont à leurs derniers jours d'école et à partir de samedi, ce sera la belle vie des vacances d'hiver; pour les adultes, c'est une autre chanson; certains finiront leur travail annuel vendredi au soir et d'autres travailleront encore quelques jours de la semaine prochaine... On compte les jours Et les vacanciers sportifs n'attendent plus que la neige tombe...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 3° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, ciel très nuageux avec encore de fréquentes pluies en matinée puis faiblissant l'après-midi à partir de l'ouest. Douceur. Neige vers 1800 à 2000m d'altitude le matin, puis 2200m. Vents - Sud-ouest devenant modéré en plaine, ouest/sud-ouest frais à fort en montagne. - Températures prévues pour jeudi: 6 à 7 degrés à l'aube à basse altitude, 8 à 10 degrés l'après-midi, 5 puis 7 degrés vers 1000m dans le Jura, 1 puis 3 degrés vers 2000m d'altitude.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, gris au nord, à l'est et à l'ouest et soleil au sud... Avec pour ce jour: en matinée, une nouvelle perturbation traverse le pays et apporte pluies et vents du sud-ouest à l'est. Retour d'un temps plus sec au nord-ouest avec de timides éclaircies. Le soleil se maintient près de la Méditerranée avec une forte tramontane. Très doux partout. Dans l’après-midi, la perturbation poursuit sa progression, tout en perdant de son activité. Les pluies sont plus marquées sur les reliefs à l'est. Temps calme avec une potentielle belle poche d'éclaircies sur le nord-ouest. Les éclaircies sont en revanche assurées près de la Méditerranée. Grande douceur. En soirée, quelques pluies résiduelles affectent les régions près des frontières de l'est et aussi des Pyrénées. Douceur et vent souvent au programme. Dans la nuit, alors que la précédente perturbation quitte les régions de l'est, une nouvelle zone de pluies et vents forts arrive par la Manche…

 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé voilé et variable avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, et variable avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, quelques averses; beau temps, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 30°; faibles pluies et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:03 et le coucher du Soleil se fera à 16:51 et le jour est plus court de 0 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1950: il neigeait sur le pays, à Saint Trond la couche de neige atteignait 25 centimètres
En 1961: la température minimale sous abri plongeait jusqu'à -9,8°à Anvers
En 1986: la Belgique était traversée par une tempête et à Ostende, on relevait des rafales de 125 km/h

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix-huit décembre c’est la Journée mondiale pour la langue Arabe
http://www.journee-mondiale.com/287/journee-mondiale-pour-la-langue-arabe.htm

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Le dix-huit décembre c’est la Journée internationale des migrants
http://www.journee-mondiale.com/76/journee-internationale-des-migrants.htm

journee-internationale-migrants

 

Les fêtes nationales du Jour

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République du Niger
Le jour de la République au Niger commémore la création de la République et de la présidence de la république le 18 décembre 1958.

 

La France pittoresque

Un trésor automobile mis au jour dans l’ouest de la France
Source: France Info

Une soixantaine de voitures de collection dormait depuis près de 50 ans dans une propriété de la région de Niort. Parmi elles, une Ferrari 250 California produite à une trentaine d’exemplaires et estimée à 10 millions d’euros, le bolide avait appartenu à Alain Delon. La collection sera vendue aux enchères le 6 février lors du salon Rétromobile à Paris.
C’est une vente aux enchères événement qui aura lieu au salon Rétromobile à la Porte de Versailles le 6 février prochain. Une soixantaine de véhicules dont on avait perdu la trace sera exposée au public avant d’être proposée à la vente. Pour les passionnés d’automobile, les noms sont légendaires: Bugatti, Hispano-Suiza, Talbot-Lago, Panhard-Levassor, Delahaye, Maserati ou encore Ferrari... Et l’histoire de leur (re)découverte va sans doute rendre ces modèles encore plus mythiques.

Pendant 50 ans, ces voitures de collection sont restées à l’abri des regards dans une propriété de 3 hectares de la région de Niort. Elles appartenaient à un certain Roger Baillon, entrepreneur dans le secteur des transports et passionné d’automobiles. Ce dernier avait l’ambition d’ouvrir un musée et avait racheté près de 200 véhicules, les sauvant parfois de la casse. Mais lui et son fils, Jacques Baillon, ont fait faillite dans les années 70; la moitié de la collection a alors été vendue et le projet abandonné.

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A gauche, la Ferrari 250 California ayant appartenu à Alain Delon. © Artcurial

Les voitures restantes n’ont pas bougé, éparpillées dans les dépendances de la propriété familiale. Certaines ont mal vieilli, seulement protégées par des tôles ondulées tenues par des piquets. Ce n’est finalement que le 30 septembre dernier qu’elles ont été redécouvertes par la maison de vente aux enchères Artcurial. Mathieu Lamoure, directeur du département voiture de collections, a d’abord cru à une erreur ou à un canular quand il est entré en contact avec les héritiers de la famille Baillon. Ces derniers lui ont d’abord parlé d’une Ferrari 250 California garée dans une maison de l’ouest de la France: un bolide qui n’avait été fabriqué qu’à une trentaine d’exemplaires au tournant des années 50 et 60...

Mathieu Lamoure se souviendra longtemps de cette journée du 30 septembre où il s’est rendu dans la propriété des Baillon: «derrière la porte d’un garage, la voiture légendaire était bien là: une California ensevelie sous une pile de vieux journaux pliés et, garée juste à côté, une Maserati A6G Grand Sport de 1956; autre voiture mythique produite à quelques rares exemplaires». A peine remis de ses émotions, Mathieu Lamoure aurait aussi pu s’étouffer lors du déjeuner, les héritiers le prévenant qu’il n’avait encore rien vu: «en tout, une soixantaine de voitures de collection étaient réparties dans les dépendances, certaines construites en un seul exemplaire comme le Cabriolet ex-roi Farouk.»
Plus tard, en appelant un historien, Mathieu Lamoure apprendra que la Ferrari 250 California qu’il avait retrouvéétait celle exposée au salon de l’Automobile de Paris en 1961, vendu au comédien Gérard Blain et revendu 2 ans plus tard à Alain Delon. Lors des enchères le 6 février prochain, la mise à prix sera d’au moins 10 millions d’euros pour ce modèle. La valeur de l’ensemble de la collection est estimée à 16 millions.

Maxime Tellier, France Info

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Cruelle crue de la Seine en janvier 1677: les glaces à l’assaut de la capitale
D’après «Annales de géographie», paru en 1910

Si l’idée de crue exceptionnelle de la Seine à Paris est aujourd’hui associée à l’année 1910, un autre débordement faisant date dans l’histoire de ce fleuve et ayant inquiété le plus les Parisiens, sinon par l’abondance des eaux, du moins par l’importance du volume des glaces charriées et des dégâts qu’elles causèrent, fut celui de janvier 1677, qui entraîna des morts par suffocation, certaines victimes ayant étant écrasées par l’un de ces immenses glaçons faisant office de «rochers» fracassant les ponts
Belgrand ne dit mot de cette crue dans son ouvrage La Seine. Etudes hydrologiques (1872); Champion lui réserve une mention très discrète dans son livre Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu’à nos jours. Recherches et documents en 6 volumes: «Dans la seconde moitié du XVIIe siècle où les débordements ne furent pas aussi désastreux, où on négligea de les mettre par écrit, car nous ’en trouvons que quelques indications sommaires qui ne sont guère que des dates. (...) Au mois de janvier 1677, l’inondation mit les ponts en péril et l’eau alla jusqu’à Saint-Esprit en Grève»; De La Mare, dans son Traité de la Police, se contente de dire: «Les inondations des mois de janvier 1665 et 1677 mirent encore les ponts dans un péril évident»

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Pont Notre-Dame à Paris. Peinture de Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1756)

Mais trois pièces du Département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale ont trait à la crue de 1677. Deux sont datés du 16 janvier 1677 et portent la signature du lieutenant de police de la Reynie; le troisième, plus étendu et plus précis, est du 18 janvier de la même année et est l’œuvre du sieur de Ryandt, qui était très probablement, à cette époque, Procureur du Roi au Châtelet. Ces trois documents se trouvent réunis dans le tome 174 des «Mélanges Colbert», depuis le folio 160 jusqu’au folio 1725, et semblent constituer une sorte de dossier dressé par le ministre de Louis XIV, sur un événement auquel le pouvoir royal ne resta pas indifférent.
Ainsi, la crue semble s’annoncer dans la journée du vendredi 15 janvier par le gonflement et la débâcle de la Bièvre. Cette modeste rivière, en effet, commença alors à déborder, avec une rapidité et une violence telles que, en dépit des mesures prises par les officiers de police, elle traversa sur sa rive gauche la «Vieille rue St-Jacques», s’avança «jusques aux portes de l’église St-Médard», abattit «un pan de muraille» de l’hôpital de la Pitié, sans épargner les maisons voisines, condamna enfin «quelques corps morts que l’on portait de l’Hôtel-Dieu»à rester en route «sans être inhumés». Cette inondation de la Bièvre n’était, elle-même, qu’une avant-coureuse d’une crue beaucoup plus forte et beaucoup plus grave, provoquée par une débâcle de la Seine supérieure et de la Marne. Les quelques glaçons charriés par la rivière des Gobelins étaient bien modestes en comparaison de ceux qui allaient les rejoindre et désoler les riverains de la Seine elle-même.

Dans la nuit du 15 au 16 janvier, l’arrivée des premières eaux de crue de la Seine et de la Marne est si rapide que, «dans un instant», vers quatre heures du matin, le niveau du fleuve se trouve augmenté«de six à sept pieds»; ses eaux charrient des glaçons qui, venant se briser contre les piles des ponts, provoquent un bruit semblable à celui du canon; un peu plus de deux heures après, «nombre de bateaux», entraînés par la violence du courant, renforcent l’action de la glace et contribuent à détruire «cinq palées» et «six travées» représentant la moitié du pont des Tuileries, dont la police venait à peine d’interdire l’accès.

A ce moment, la violence des eaux et le danger causé par les glaces s’annonçaient tels que «les plaines d’Ivry et autres endroits»étaient déjà inondés et couverts de glaçons «d’une grosseur prodigieuse». Cette inondation de la banlieue immédiate de Paris avait, du moins, pour effet d’atténuer un peu «le désordre» qui allait survenir dans la capitale.
En effet, les glaçons qui pénétraient dans Paris devinrent bien vite plus nombreux et plus importants; ils s’y accumulèrent en véritables «rochers». Plusieurs de ces blocs immenses s’élevèrent en quelques heures «jusqu’au second étage de la Tournelle», où l’on enfermait les galériens. Plusieurs arcades du pont voisin furent obstruées par ces amoncellements; deux arcades seules restèrent libres pour le passage des eaux et pour celui des glaçons restés mouvants. Pendant ce temps, les arches du pont Marie, qui unissait l’île Saint-Louis à la rive droite, comme le pont de la Tournelle la rattachait à la rive gauche, étaient fermées par «plusieurs bateaux et des glaçons d’une épaisseur de deux à trois pieds».
Cette masse énorme réussit pourtant à se faire ouverture, et, quelques instants après, on pouvait voir «quantité de bateaux», arrachés à leurs amarres, venir se briser «aux arches du pont Notre-Dame et du Pont-Neuf». A huit heures du soir, la plupart des arches des ponts qui traversaient Paris étaient bouchées «jusques au haut du ceintre», et la rivière coulait toujours avec violence sous les arches que la quantité des glaçons avait épargnées. Le lendemain 17, la crue n’avait encore rien perdu, semble-t-il, de sa violence et de son intensité.

Cette crue provoqua chez les habitants une grande frayeur et laissa après elle de graves dégâts. Tout d’abord, plusieurs ponts furent endommagés, et deux arrêts du Conseil d’État, l’un daté du 1er avril 1677 , l’autre du 17 avril de la même année, nous apprennent que, quelques semaines plus tard, le pont des Tuileries et le pont de bois qui conduisait de l’île Saint-Louis au cloître Notre-Dame étaient remplacés provisoirement par des services de bacs.
D’autre part, si les flots ne réussirent pas à emporter la Samaritaine, grâce aux précautions dont cet édifice fut l’objet, ils entraînèrent avec eux «trois moulins appartenant à l’Hôtel-Dieu» et à un conseiller de la Grand’Chambre. Une galerie, qu’un riverain avait fait construire pour passer de sa maison jusqu’à une pompe élevée sur le pont Notre-Dame, subissait le même sort. Enfin, tous les bateaux qui se trouvaient dans les ports étaient fracassés.

Ces dégâts matériels furent encore aggravés par des pertes humaines. On cite notamment le cas de plusieurs femmes qui, occupées à laver du linge sur des bateaux, furent surprises par le torrent. Sept d’entre elles furent assez heureuses pour être sauvées, grâce au dévouement d’un batelier; les autres, au nombre de huit ou neuf, périrent, «suffoquées par les eaux» ou «brisées par les glaces». On a noté aussi le sort réservéà quelques personnes qui, occupées dans les moulins emportés par le fleuve, périrent «pour n’avoir pas exécuté assez tôt les ordres qu’on leur avait donnés de se retirer».
N’oublions pas, enfin, que la plupart des ponts étaient alors occupés par des maisons de plusieurs étages, et que l’épouvante des habitants fut telle que, dès la nuit du 15 au 16, presque tous avaient abandonné leur domicile; les autres les imitèrent dans la journée du lendemain.

D’une manière générale, cette crue de janvier 1677 semble avoir frappé les contemporains à la fois par la violence exceptionnelle de ses eaux et l’épaisseur toute particulière de ses glaces. De Ryandt va jusqu’à dire qu’on n’avait pas souvenance d’en avoir vu de semblable depuis la crue de l’année 1608, celle du grand hiver, «dans laquelle, observe-t-il, Mathieu remarque qu’il s’était levé sur la rivière de grandes et hautes montagnes de glaces assez fortes pour ruiner non seulement des ponts mais des villes entières», Pierre Mathieu étant l’auteur en 1631 d’une Histoire de France de François Ier jusqu’à Louis XIII.
Voici la première pièce des Mélanges Colbert, vol. 174, folio 160:

«Ce 16 de janvier 1677.
Monsieur,
Bien que le dégel ait été extrêmement doux, la rivière ayant grossi, elle a fait beaucoup de désordre cette nuit à Paris par les glaces qu’elle a entraînées. Presque tous les bateaux qui se sont trouvés dans les ports ont été fracassés; le pont Rouge a été emporté ce matin à six heures par la seule glace qui était entre ce pont-là et le Pont Neuf et il y a encore présentement un très grand sujet de craindre pour tous les autres ponts de Paris et surtout pour les ponts de la Tournelle et petit Pont, pour le pont Marie et pour le pont au Change, parce qu’il s’y est arrêté des montagnes de glace que ces ponts auront peine à soutenir longtemps et ils seront infailliblement emportés s’il vient un surcroît d’eau capable de pousser avec impétuosité les glaces qui sont entassées à la tête et au milieu de la rivière d’une manière tellement extraordinaire que le peuple y accourt de tous côtés pour voir ces amas de glace dont l’épaisseur et la quantité ont quelque chose de prodigieux.
«C’est, Monsieur, sur les deux heures après minuit que le plus grand désordre est arrivé et le bruit a été si grand que ceux qui logent sur les ponts et sur les bords de la rivière ont été sur pied et en crainte tout le reste de la nuit. On a appréhendé que la Tournelle où sont les galériens ne fût emportée et il est vrai que la glace qui s’y est élevée jusques au premier étage par l’effort de celle qui est au-dessus pouvait donner quelque appréhension.
«La rivière des Gobelins a été aussi, Monseigneur, extrêmement débordée, mais comme la rivière de Seine ne l’a pas étéà proportion, ce torrent, qui a eu son cours et sa décharge par ce moyen, n’a fait d’autre désordre dans le faubourg où il a passé que celui d’abattre quelques murs à l’hôpital de la Miséricorde. Les officiers font ce qu’ils peuvent, Monsieur, pour le secours de tous ceux qui en ont besoin. Je suis, avec tout le respect que je vous dois,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur.
De la Reynie.»

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Pont de la Tournelle à Paris

La deuxième pièce, vol. 174, folio 162 est encore une lettre du lieutenant de police de La Reynie:

«Ce samedi au soir 16 de janvier 1677.
Monsieur,
La rivière étant crue de plusieurs pieds environ, sur les trois heures de cette après-dînée, les glaces qui étaient entassées dans le canal au-dessus de Paris ont été jetées en partie dans la plaine et le reste avec ce qui en était retenu par les ponts a été emporté et brisé d’une furie qui a épouvanté tous ceux qui l’ont vu. Quelques arches des ponts de la Tournelle, de celui de l’Hôtel-Dieu et de Petit-Pont ont été d’abord bouchées depuis le fond de l’eau jusques en haut du ceintre et elles sont encore au même état à huit heures du soir; mais le péril ne semble pas avec cela, Monsieur, être tel à présent qu’il paraissait être tout ce matin parce que les ponts ont souffert les plus rudes chocs qu’ils pussent avoir et parce que la rivière coule toujours cependant sous les arches qui sont libres, quoique ce soit avec plus de rapidité.
«Les habitants des maisons qui sont sur le pont Marie avaient commencé, dès cette nuit à se retirer et ils ont quitté entièrement. Ceux de Petit-Pont les ont imités ce matin et tout ce qui restait sur tous les autres ponts habités a été si effrayé du bruit et du fracas de cette après-dînée qu’il n’y est resté personne. J’en ai donné avis à Mr le chevalier du guet et à Mr Blondot afin qu’ils prennent des précautions pour cette nuit dans ces quartiers-là et afin, Monsieur, qu’elles se puissent étendre, s’il y a moyen, jusques à la pointe du jour.
«Quelques moulins et le reste des bateaux ont été emportés. On prétend qu’il y a eu jusques à vingt-cinq ou trente personnes qui se sont laissées surprendre et qui ont péri; mais le nombre n’en est pas bien assuré. Je suis, avec tout le respect que je vous dois, Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
De la Reynie.»

Enfin, la troisième pièce est extraite du vol. 174, folios 168-172:
«Le vendredi 15 de ce mois, la rivière des Gobelins commença à se déborder avec beaucoup d’impétuosité et, sans les soins que les officiers de police y ont apportés, elle aurait fait un bien plus grand dégât. Il y a eu un pan de muraille de la Pitié et des maisons voisines qui ont été abattues par son débordement qui fut tel que quelques corps morts que l’on portait de l’Hôtel-Dieu y demeurèrent sans être inhumés, ce qui donna beaucoup de crainte aux habitants des faubourgs de Saint-Marcel et Saint-Victor.
Mais la grande crue des eaux des rivières de Seine et de Marne n’étant pas encore arrivée, cela donna plus de facilitéà l’écoulement des eaux, ce qui garantit ces faubourgs du déluge dont ils étaient menacés, l’eau ayant déjàété jusques aux portes de l’église de Saint-Médard. Ce torrent ayant détaché quantité de glaces et la crue des eaux des rivières de Seine et de Marne étant survenue emporta nombre de bateaux qui, allant donner contre les arches du pont des Tuileries avec les débâcles de bateaux de bois et grande hauteur de glace, ont entraîné cinq palées et, par même moyen, six travées dudit pont qui en font la moitié.

«Samedi 16, six heures du matin, quelque temps auparavant la chute, Mr de Vendôme y avait passé, quelque soin que Mr le lieutenant de police eût pris pour empêcher que l’on ne passât sur ce pont. Personne ne périt dans ce rencontre, quoique l’on ait fait courir le bruit qu’un garçon boucher conduisant de la viande était tombé dans la rivière. Et, sur ce que nous vîmes plusieurs personnes sur les lices du reste du pont pour voir les glaces, nous les fîmes retirer et fermer la porte qui restait du côté des Tuileries avec ordre à des archers d’en empêcher l’entrée. Le bruit que fit la rupture des glaces fut si grand qu’il semblait que ce fût autant de coups de canon et la crue des eaux fut si violente sur les quatre heures que, dans un instant, elle se trouva augmentée de six à sept pieds.
«Le désordre aurait été bien plus grand si les eaux ne se fussent point débordées dans les plaines d’Ivry et autres endroits où elles ont jeté des glaces d’une grosseur prodigieuse. C’était chose affreuse de voir la quantité de ces glaces qui s’étaient amassées en rochers. Il y en eut qui allèrent jusques au second étage de la Tournelle où l’on met les galériens et qui, s’élevant au-dessus les unes des autres, barrèrent plusieurs arcades dudit pont, de telle sort qu’il n’en resta que deux de libres pour le passage de l’eau, ce qui donna appréhension pour les ponts de l’Hôtel-Dieu et de Notre-Dame et pour le maisons voisines. Mais ce qui augmentait la frayeur était que plusieurs bateaux et des glaçons d’une épaisseur de deux à trois pieds avaient fermé les arches du pont Marie, qui en empêchèrent le cours pendant un très long temps et qui, se faisant ensuite ouverture, emportèrent quantité de bateaux qui s’allèrent briser aux arches du pont Notre-Dame et du Pont-Neuf.
«Sans le soin que l’on a pris de la Samaritaine, elle aurait pu être emportée par la force des flots qui entraînèrent après eux trois moulins appartenant à l’Hôtel-Dieu et à Mr Lecocq, conseiller de la Grand’Chambre et trois bateaux, dans lesquels il se trouva quelques femmes qui lavaient du linge. Il y en eut sept qui furent assez heureuses de se sauver du naufrage par le prompt secours qu’un batelier apporta dans le dessein qu’il eut sauvé sa belle-mère qui périt avec huit ou neuf femmes dont les uns furent suffoquées par les eaux, les autres brisées par les glaces, mais d’une différente manière, l’une ayant eu la tête coupée par un glaçon et une autre les deux cuisses.
«Il y a eu quelques personnes dans lesdits moulins qui ont péri pour n’avoir pas exécuté assez tôt les ordres qu’on leur avait donnés de se retirer et le débris des bateaux, la violence des eaux: et des glaces emportèrent, sur les cinq heures du soir, deux arches du pont des Tuileries de six qui restaient. L’épouvante a été si grande que la plupart des habitants qui logeaient sur les ponts au Change, Notre-Dame et pont Marie ont emporté tous leurs meubles et l’on donne tous les ordres nécessaires pour empêcher les carrosses et les charrettes d’y passer.

Le dimanche 17, l’impétuosité de l’eau emporta une galerie que le sieur Dange a fait construire pour passer de sa maison à la pompe qui est sur le pont Notre-Dame. La violence des eaux a été si grande et l’épaisseur des glaces si forte que l’on n’avait point entendu parler de semblable depuis l’année 1608 qui est celle du grand hiver, dans laquelle Mathieu remarque qu’il s’était élevé sur la rivière de grandes et hautes montagnes de glaces assez fortes pour ruiner non seulement des ponts, mais des villes entières. Il remarque que l’on appréhendait si fort pour le pont de Lyon que, pour le fortifier, on le chargea de pierres de sépultures antiques et de pièces de fer.
«Je prends la liberté de vous envoyer l’extrait comme il se trouve dans son histoire et vous supplie, Monseigneur, d’être persuadé que personne au monde n’est avec plus de respect et de passion,
Votre très humble, très obéissant et très obligé serviteur,
De Ryandt.
Le pont de bois qui va de l’île à Notre-Dame a beaucoup souffert. Je crois néanmoins qu’il se pourra garantir. Nous n’avons pas laissé de faire fermer les portes pour empêcher le monde d’y passer...
Ce lundi 18 janvier 1677.»

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

18 décembre 1838: Sept Australiens sont pendus pour avoir exterminé des "Aborigènes nuisibles".C'est la première et dernière fois que la justice australienne pend des Blancs pour avoir assassinés des aborigènes.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 18 décembre 1838, sept éleveurs blancs emprisonnés à Darlinghurst (Sydney) sont tirés de leur cellule pour être pendus. Charles Kilmeister, James Oates, Edward Foley, John Russel, John Johnstone, William Hawkins et James Parry ne comprennent pas ce qu'on leur reproche: ils n'ont fait que massacrer des animaux nuisibles qui tuaient leur bétail. À leurs yeux, les Aborigènes ne valent guère mieux qu'un loup ou tout autre prédateur. Ils ne méritent que la mort s'ils s'en prennent à leur bétail. Les flics américains ne tirent-ils leurs Noirs comme des lapins? Dans toute l'Australie, cette pendaison fait l'effet d'un coup de tonnerre!

Le massacre des Aborigène s'est déroulé dans une région reculée de la Nouvelle-Galles du Sud où les colons anglais - souvent d'anciens bagnards - se sont taillé d'immenses propriétés en exterminant les tribus aborigènes avec la même délicatesse que l'État islamiste massacrant leurs ennemis. Volés de leurs terrains de chasse et de cueillette, les premiers occupants de l'Australie n'ont pas eu d'autre choix que de se faire vacher ou... voleur.
Le 10 juin 1838, un groupe de onze éleveurs à cheval déboulent à la station (propriété) de Myall Creek, conduits par un certain John Fleming. Ils sont accueillis par le gardien du ranch, George Anderson, et par un employé chargé du bétail, Charles Kilmeister.

Des enfants sont hachés menu… John Fleming explique que ses compagnons et lui ont décidé de faire un exemple parmi les Aborigènes, car trop de bétail a disparu ces derniers temps. Cette vermine a besoin d'être punie. Ils viennent donc chercher le groupe de la tribu Wirrayaraay installéà Dangar. Peu importe leur responsabilité dans les récents vols. Un bon petit massacre devrait faire réfléchir les autres. Les Aborigènes en question, qui ont vu la troupe approcher, se sont planqués dans l'habitation. il s'agit essentiellement des femmes, des enfants et des vieillards, car les hommes sont partis travailler dans la région. Anderson barre le passage à la troupe armée leur demandant leurs intentions. John Russel lui répond: "Nous allons les emmener derrière la colline pour leur faire peur." Qui croit à ce mensonge? Mais Anderson n'est pas de taille à les affronter, surtout que son compagnon Kilmeister semble donner raison aux éleveurs.
Aussitôt, Russel et ses compagnons s'emparent des femmes et des enfants qui hurlent de terreur, les entravent avant de les obliger à les suivre. Vingt-huit personnes au total. Seuls une femme et un enfant sont laissés sur place. Pourquoi cette amabilité? Parce qu'elle "présente bien". Veulent-ils s'amuser avec elle ultérieurement? Deux autres jeunes garçons parviennent également à s'échapper en se cachant dans une rivière asséchée. Charles Kilmeister prend un revolver, enfourche son cheval pour suivre les autres. Lui aussi veut participer à la fête.

Arrivés derrière la colline, les douze hommes font donc "peur"à ces sauvages... Plusieurs femmes sont violées. Puis les douze hommes se mettent en ligne le long d'une vieille balustrade d'un parc à bétail en brandissant leurs sabres. Ils forcent chaque prisonnier à remonter la file. C'est un massacre. Des femmes, des enfants sont hachés menu. Ils tombent morts avant d'aller bien loin. Les bourreaux poursuivent leurs réjouissances en décapitant les bébés. Les survivants sont torturés, démembrés. C'est presque aussi bien qu'un jeu sur Playstation ou Nintendo 3DS. Comment peut-on être aussi cruel? Très classique: il suffit de considérer sa victime comme un animal, le dépouiller de sa nature humaine. Dès lors une tuerie ressemble à une partie de chasse.

Les meilleurs avocats de la ville… Le lendemain de la tuerie, John Fleming et ses comparses partent à la recherche des hommes de la tribu pour achever le boulot. Faute de les trouver, ils retournent à Myall Creek où ils passent la nuit avec Anderson. Le lendemain matin, les hommes collectent du bois de chauffage avant de retourner sur le lieu de leur crime pour incinérer leurs victimes.
Quelques jours plus tard, de retour de voyage, le régisseur de la station, William Hobbs, découvre les ossements calcinés. C'est en comptant les crânes qu'il parvient au nombre de 28 victimes. Horrifié, il parcourt 400 kilomètres dans le bush pour prévenir le gouverneur George Gipps, à Sydney. Lequel ouvre une enquête. Elle débouche rapidement sur l'arrestation de seulement onze hommes, car John Fleming est parvenu à prendre la fuite. Leur procès s'ouvre le 15 novembre. Les accusés bénéficient des meilleurs avocats de la ville, payés par le syndicat des propriétaires et des éleveurs du coin.
Deux procès… L'avocat général de l'État précise bien aux jurés que la mort d'un Aborigène doit être appréciée exactement comme celle d'un Européen. Un rappel à l'ordre qui ne sert strictement à rien puisque, après seulement quinze minutes de délibération, le jury estime les onze hommes non coupables, déclenchant des cris de joie dans le public. Quelques jours plus tard, un des jurés répondant à un journaliste s'explique: "Je considère les Noirs comme une bande de singes, et plus vite ils auront été exterminés de la surface de la terre, mieux ça sera. Je savais que les hommes étaient coupables de meurtre, mais jamais je n'aimerais voir un homme blanc pendu pour avoir tué un Noir."

Il ne va pourtant pas tarder à voir ce spectacle, cet aimable Australien, car aussitôt après le scandaleux verdict, le gouverneur fait arrêter sept des onze meurtriers pour une nouvelle accusation: celle du meurtre des seuls enfants aborigènes. Au cours de ce second procès se déroulant les 29 et 30 novembre, George Anderson déballe tout ce dont il a été témoin, en soulignant qu'il ne veut aucune récompense pour son témoignage, seulement la protection de la police. Ce deuxième procès se conclut par la condamnation à la pendaison des sept hommes. Le 18 décembre 1838, ils se balancent tous au bout d'une corde. C'est la première et la dernière fois que des hommes blancs sont pendus pour le meurtre d'Aborigènes. Jusqu'au début du XXe siècle, ces derniers continueront, dans certains coins d'Australie, àêtre poursuivis comme du gibier.

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© Le Point - Publié le 18/12/2012 à 00:00 - Modifié le 18/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du dix-huit décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/18/28685746.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service s'en prend aux Chrétiens, il doit aimer les étouffe-chrétiens*... On ne le sait pourquoi; pourtant les Chrétiens aiment bien les chiens, les chinois aiment aussi les chiens, mais dans leurs assiettes...

*étouffe-chrétien: d'une consistance épaisse, étouffante.

 

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Ben pour la zique de ce mercredi, vu qu’on est encore dans le blues… on va continuer àécouter du blues… avec la compil Classic Blues & Rock N' Blues & Harp Mix première partie… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=8JWB06hmOkg

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Avec l’approches des fêtes de fin d’année, un petit rappel des 5 stades de la cuite

Stade 1: INTELLIGENT.
Vous devenez subitement expert dans tous les domaines du monde connu. Vous SAVEZ que vous savez tout et vous voulez enseigner votre savoir à toutes personnes voulant bien vous écouter. A ce stade vous avez TOUJOURS raison. Et bien sûr, la personne à qui vous parlez est totalement dans le faux. L'argumentation devient d'autant plus intéressante quand les 2 parties sont INTELLIGENTES.

Stade 2: BEAU.
Vous réalisez soudainement que vous êtes la personne la plus attirante de tout le bar et que les autres personnes vous envient et/ou vous désirent. Vous pouvez parler à n'importe qui sachant que ce dernier(e) vous envie/désire et veux en fait parler avec vous. Gardez à l'esprit que vous êtes toujours INTELLIGENT et que vous pouvez discuter de n'importe quel sujet.

Stade 3: RICHE.
Vous devenez la personne la plus riche du monde. Vous pouvez payer des tournées à tout le bar car vous avez un fourgon blindé rempli à ras bord d'argent, garé derrière le bar. A ce stade vous pouvez parier sur n'importe quoi car vous êtes comme toujours INTELLIGENT et que tout naturellement vous allez gagner tous vos paris. Et puis les montants des paris importent peu car vous êtes RICHE. Vous n'oubliez pas de payer des coups aux personnes qui vous désirent car vous êtes, on le rappellera jamais assez, le plus BEAU.

Stade 4: INVULNERABLE.
Vous êtes maintenant prêt à vous battre avec n'importe qui, spécialement avec ceux avec qui vous avez parié et discuté. Rien ne peut vous atteindre. A ce stade vous pouvez aussi aller provoquer le partenaire des personnes qui vous désirent. Vous n'avez aucune crainte parce qu'après tout vous êtes INTELLIGENT, RICHE et plus BEAU qu'eux!!!

Stade 5: INVISIBLE.
C'est le stade final de l'ivresse. A ce moment vous pouvez faire tout ce qui vous passe par la tête car PERSONNE NE PEUT VOUS VOIR! Vous pouvez danser sur une table pour impressionner les personnes qui vous désirent car les autres personnes du bar ne peuvent pas vous voir. Vous pouvez aussi peloter qui vous voulez. Vous êtes aussi invisible aux personnes qui veulent se battre avec vous et rien ne vous empêche de sortir et beugler dans la rue puisque personne ne vous voit et ne vous entend.

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C'est jeudi... la semaine a basculé, pour beaucoup c'est l'avant dernier jour de la semaine, voire de l'année à se lever de bonne heure avant les congés de fin d'année... Au travail, c'est le branle-bas de combat pour les dernières livraisons ou pour le remplissage des stocks qui se videront durant les congés, grâce à l'équipe de de présence dans les entreprises... Dans certaines boîtes, les inventaires ont commencés, partout c'est la fièvre des derniers jours de travail de l'année... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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