«L’hiver n’est pas bâtard, s’il ne vient tôt, il vient tard.»
«À la Saint-Armand, on a le droit d'être gourmand.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et c'est l'avant-veille de Noël; les gens sont de plus en plus excités, on regarde si on a rien oublié, autant au point de vue cadeaux qu'invités et aussi pour les achats de nourritures et boissons... Les mômes piaffent d'impatience avant l'arrivée du père Noël et de la distribution des cadeaux... Les commerçants se frottent les mains, les affaires sont bonnes et les employés sont aussi contents d'arriver au soir pour pouvoir se reposer après le marathon journalier...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 2° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mardi, persistance de conditions anticycloniques avec un temps bien ensoleillé en toutes régions. Rares brouillards aux premières heures du jour dans la Broye et le long des cours d'eau. Températures douces pour la saison voire très douces sur les hauteurs avec 12 à 15 degrés attendus vers 1000m d'altitude. Vents, tendance au sud-ouest sur le Plateau et le bassin lémanique, sud-ouest modéréà fort en moyenne montagne et ouest fort en haute montagne. Températures prévues pour ce mardi: -3 à 1 degrés à l'aube à basse altitude, 6 à 8 degrés l'après-midi. -2 puis 12 degrés vers 1000m dans le Jura, 3 puis 8 degrés vers 2000m d'altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, gris au nord et soleil au sud... Avec pour ce jour: en matinée, encore un ciel chargé sur une petite moitié nord du pays. Sur une large moitié sud, le soleil domine excepté près du littoral méditerranéen où le ciel est très nuageux par entrées maritimes. Des brouillards sont attendus dans les plaines et vallées entre le sud-ouest et le centre-est. Gelées matinales au sud. Dans l’après-midi, le soleil s'impose au sud d'une ligne La Rochelle-Strasbourg à l'exception des régions proches de la Méditerranée où les entrées maritimes persistent. Les températures restent douces pour la saison. En soirée, les nuages s'imposent sur un grand quart nord-ouest. Ciel assez bien dégagé des Pyrénées aux frontières de l'est. Ciel très nuageux près de la Méditerranée. Dans la nuit, quelques gouttes résiduelles dans l'extrême Nord. Un peu d'instabilité se met en place autour de la Méditerranée. Partout ailleurs, le temps est calme et sec…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 27°; beau temps peu nuageux aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:06 et le coucher du Soleil se fera à 16:53 et le jour est plus long de 1 minute...
Valeurs remarquables de décembre en France
TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu ce jour: Horaire des marées à Saint-Malo
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1954: en glissant en mer du Nord, une profonde dépression de tempête provoquait un surcroit de marée assez important que pour causer des inondations à la côte et dans le bassin de l'Escaut. A l'intérieur des terres, les rafales de vent atteignaient localement.
Les fêtes nationales du Jour
Fête Nationale du Japon
Anniversaire de l'Empereur Akihito né le 23 décembre 1933
C’est le jour du Tennō Tanjōbi ou Anniversaire de l'Empereur en place, Akihito.
La France pittoresque
Jouets d’autrefois qu’abritaient les boutiques à un sou
D’après «Musée universel», paru en 1872
A l’approche de la Noël 1872, le romancier et journaliste Paul Parfait, qui fut également secrétaire d’Alexandre Dumas père, vante les mérites et les bienfaits de l’existence des «boutiques à un sou», au sein desquelles pullulent les jouets intemporels et d’une légendaire simplicité, qui feront toujours le bonheur des enfants mais aussi celui des parents les moins argentés: sous sa plume nous poussons la porte de l’une d’elles afin d’apprendre ce que ces jouets d’antan recèlent et comment ils étaient confectionnés... «Ecoutons-le»
Ne méprisons aucune industrie. La plus humble a ses enseignements. Pourquoi, lorsque tant de somptueuses vitrines voudraient m’attirer, que les jouets provocants m’appellent derrière les glaces resplendissantes, m’arrêté-je de préférence devant ce modeste étalage éclairé par deux bougies dont la flamme vacille dans leur tulipe de verre?... C’est tout d’abord que je hais les joujoux riches.
Que peuvent apprendre à nos enfants, sinon le goût malsain du luxe et de l’ostentation, quelle idée peuvent leur suggérer, sinon celle de l’argent jeté follement à de ruineux caprices, ces polichinelles qui portent dans leurs bosses la nourriture de dix familles; ces élégants huit-ressorts qui ne roulent pas mieux qu’un simple chariot; ces jouets, savamment compliqués, qui laissent à la mécanique toute l’œuvre intelligente de leur direction; enfin, et surtout ces poupées vêtues de soie et de satin qui regardent insolemment les passants, la jupe retroussée et le binocle à l’œil. Combien de mères consentiraient à recevoir, si celles-ci avaient quelques pouces de plus, les poupées effrontées qu’elles n’hésitent pas à donner en sociétéà leurs filles?
La poupée de la boutique à un sou est, j’en conviens, aussi peu vêtue qu’une naturelle des îles de l’Océanie; mais cette nudité n’a rien d’immoral: au contraire. Elle est seulement un éloquent appel à l’habileté précoce des doigts de la future «petite maman». Quelle supériorité au point de vue de l’éducation chez cette poupée-là! Et comme elle se met obligeamment à la portée de toutes les bourses!
- Voyez, s’égosille à crier le marchand à travers le froid et la bise, tout est à un sou la pièce, faites vot’ choix dans la vinte!
A côté de lui, une femme surveille les achats, reçoit et rend la monnaie, non sans jeter de temps à autre un coup d’œil au bambin qui donne déjà en fausset l’écho du cri paternel. De par ces humbles jouets, la famille aura le soir une somme rondelette dans sa maigre escarcelle. Est-ce que cette pensée ne vous la rend pas intéressante déjà, la boutique à un sou?
En vérité, devant la boutique à un sou, je me demande qui peut rester indifférent. En est-il une plus originale, une plus riche même dans sa simplicité? C’est la boutique encyclopédique; il n’est rien, remarquez-le, qui ne s’y trouve. L’agréable y est jeté pêle-mêle avec l’utile. Ici un alphabet ou une croix de plomb pour le studieux, là une bourse pour l’économe, un sifflet pour le tapageur, des cartes pour le joueur, une cigarette de camphre pour le malade, un étui pour l’ouvrière et un miroir pour la coquette.
Quant aux jouets, vous les connaissez; tous sont classiques. Les générations se sont transmis de l’une à l’autre, avec un singulier respect, leurs formes immuables. Tels ils ont été dans vos mains comme ils ont été dans les miennes, tels ils furent dans les mains de nos pères; et c’est une des raisons qui font que je les aime, car je retrouve en eux comme un parfum d’autrefois, et je me souviens des joies sans mélange qu’ils ont causées à si bon compte à mon enfance.
Voici la ferblanterie et la poterie en miniature, parmi lesquelles je retrouve le vase à rebords et à anses, qui a fait de tous temps les délices de la jeunesse gauloise. Voici le singe articulé, toujours prêt à faire la culbute au sommet de son bâton; voici l’ingénieux serpent de bois qui ondule avec tant de souplesse, et la grenouille à ressort qui saute si bien. Voici la crécelle bruyante et les maréchaux-ferrants dont les marteaux alternent si brillamment sur l’enclume, et le cavalier sans jambes, dont le cheval porte un sifflet si malhonnêtement placé.
Ces derniers joujoux sortent tous trois des fabriques de Liesse, la Liesse du pèlerinage, qui a encore la spécialité des moulins rouges et celle des baguettes de tambour à cinq francs le cent. Liesse, en vieux français, signifie joie: un nom prédestiné! Je ne sais rien de plus flambant que les couleurs liessoises. Où les artistes du pays vont-ils chercher les tons furieux dont ils illuminent leurs produits? Leur jaune rayonne, leur rouge flamboie, leur bleu éclate. On se persuade difficilement que le feu ne prend pas de temps à autre à leurs pinceaux.
Comprenez-vous ce bon pays qui passe son existence entière à exécuter des crécelles, des cavaliers de bois, des maréchaux-ferrants, des moulins et des baguettes de tambour! Il n’y a pas bien longtemps que les pauvres diables, livrés à cette industrie, étaient encore à la merci d’entrepreneurs qui les payaient en nature. Ils avaient un compte perpétuellement ouvert chez le patron, et celui-ci leur fournissait, aux taux qui lui plaisait, les matières premières: bois et couleurs, et jusqu’aux objets de consommation: pain, sucre, café, savon, etc. Au jour de l’an, un menu cadeau tenait souvent lieu de règlement de compte. Ce régime du bon plaisir est heureusement changé. Maintenant les ouvriers de Liesse travaillent pour des maisons parisiennes qui les payent en argent, et se contentent de leur fournir le bois de tilleul qu’elles achètent par coupes de deux ou trois mille arbres.
Le petit poupard de carton à un sou, sans bras ni jambes, avec la tête peinte, la bouche en cœur, trois cailloux clans le ventre, et les yeux bleus, est un produit des environs de Villers-Cotterêts. Cette pauvre petite industrie, acclimatée depuis vingt-cinq ans dans le pays, y a porté dans les classes nécessiteuses un certain bien-être. Les braves poupards! Cela ne vous les fait-il pas aimer un peu? Villers-Cotterêts ne nous les envoie pourtant que façonnés de colle et de papier gris; c’est à Paris qu’ils reçoivent leur séduisant coloris. Quel prix ce joujou peut-il être payéà ceux qui le fabriquent? Ce que je sais, c’est que le marchand en gros les revend à raison de six sous la douzaine aux petits détaillants. Jugez par-là de ce que l’ouvrier créateur doit recevoir.
La petite montre d’étain s’ouvrant, avec un verre bombé et les aiguilles mobiles, et qui passe trente-deux fois dans les mains de l’horloger pour rire, se vend des mêmes aux mêmes huit sous la douzaine. La montre de cuivre estampé, avec sa chaîne de coton jaune, mêlée de fils d’or, se donne encore à un sou meilleur marché. Les flambeaux de plomb ne valent pas plus de quatre sous la douzaine, et le sifflet pas plus de deux sous. Il se fabrique des mirlitons depuis trois sous la douzaine, toujours chez le marchand en gros, les devises comprises, qui s’achètent par feuilles chez les papetiers de la rue Saint-Jacques. Trois sous la douzaine, c’est encore le prix des «foi, espérance et charité» en acier, avec l’anneau qui les réunit, soit un liard pour les quatre objets ensemble.
Toutes ces petites merveilles du bon marché se font à Paris; et il y a beaucoup de gens qui en vivent. On l’assure, au moins. Il y en a peut-être beaucoup aussi qui en meurent. La plupart n’ont pour gîte que des taudis infects; vers les hauteurs de Romainville, il est de ces fabricants de plaisir qui remisent dans des huttes construites avec de la boue, De modestes employés cherchent encore dans la confection des joujoux à bas prix un petit supplément à leur maigre salaire. La tête dans les mains, ils poursuivent ardemment la recherche du joujou nouveau, le joujou d’actualité dont ils iront céder le droit d’exploitation à quelque marchand en renom; et tous les soirs, en s’endormant, rêvent qu’un jouet qu’ils ont découvert leur apporte la fortune.
Nos bimbelotiers fabriquent, toujours pour la boutique à un sou, de petits porte-monnaie en papier, àélastique, fort élégants, ma foi; des bracelets de perles, avec une médaille, de petits chandeliers ou bougeoirs en verre filé, des jeux de patience, découpés par bottes à la scie circulaire, des cartes, des cerfs-volants, des cigares ou des pipes à musique, que sais-je encore?
Rien n’arrête ces intrépides travailleurs. Ils se font ferblantiers pour tailler des pelles, des pincettes, des écumoirs, des plats, des boîtes à lait, des cafetières; fondeurs pour couler des médailles ou des timbales; tisseurs pour faire au métier ces bourses longues, en coton de couleur, qui sont ornées de deux glands et de deux coulants d’acier. Du plus fin acier? Je constate et ne garantis rien. Ils se font verriers et confiseurs en même temps, pour fabriquer à la lampe, avec des tubes de verre, ces petites bouteilles remplies d’anis, roses et blancs, qui ne sont souvent que du millet passé dans le sucre. Mais il y aurait mauvaise grâce à les chicaner là-dessus. Tout cela vaut huit sous la douzaine chez le marchand en gros, songeons-y bien!
Je n’aurai gardé d’oublier la boîte à dînette. Une boîte en carton, dont le couvercle est garni d’un verre; autour du verre, du papier doré; au fond de la boîte, un lit de ouate; et, sur cette ouate, quelques ustensiles de table en fer-blanc avec deux serviettes en papier dans leur rond. Huit sous la douzaine? Toujours! Les fouets d’enfants, à manche entouré d’une spirale de papier doré, sont exclusivement fabriqués à Paris par des Israélites. Pourquoi? Ah! Voilà, je n’en sais rien.
C’est un bien pénible ouvrage que la confection de l’animal en papier mâché. Mâché est ici une façon de parler. Le fait est que l’ouvrier prend de vieilles rognures de papier et les pétrit dans l’eau jusqu’à en faire une espèce de pâte, qu’il tamponne avec le pouce dans un moule informe en plâtre, dont il garnit ainsi la paroi. Le moule est en deux morceaux, un pour chaque face de la tête. Quand les deux faces sont faites, l’ouvrier les soude; puis il trempe le tout dans un pot de peinture blanche à la colle, et, quand cette couche préalable est sèche, il tatoue l’animal à sa fantaisie, ou lui recouvre le dos d’un tout petit carré de peau de mouton avec un cordonnet rouge au cou. Qu’en penses-tu, Florian? C’est d’un grotesque achevé. Moi, quand je les vois, ces pauvres petits moutons blancs, il me prend de terribles envies de rire - et de pleurer!
Huit sous la douzaine de seconde main? Parbleu! Au fait, n’est-ce pas le prix auquel nos marchands en gros livrent les menus joujoux allemands qui, eux encore, nécessitent des frais de transport? Les joujoux allemands de la boutique à un sou sont les pantins de bois peints, les mobiliers de bois, remarquables par leur ton d’un rouge violacé, des lits, des commodes à porte mobile et à tiroir, des chaises rembourrées couvertes d’étoffes à fleurs, et puis encore des soldats à cheval, ou des quilles, ou une modeste bergerie, ou un ménage dans leur petite boîte ovale. En Allemagne, ces. boîtes se vendent, non se donnent, au prix fabuleux de trois francs ou trois francs cinquante la grosse, soit vingt-cinq à trente centimes la douzaine.
Dans le Tyrol qui fournit les joujoux de bois blanc, c’est mieux encore, ou pis que cela, si vous voulez. La poupée articulée à tête peinte, la petite poupée classique de deux à quatre pouces s’y livre à raison de 1 franc 45 centimes la grosse, juste un centime la pièce. C’est à ne pas croire. A un tel taux, on comprend que les coups de couteau sont comptés: aussi suffit-il du plus petit détail, le nez saillant, par exemple, pour augmenter la valeur de l’objet.
Vous voyez que ceux qui font ces joujoux si gais n’ont pas lieu d’avoir le cœur bien joyeux; mais ces joujoux doivent du moins à leur excessif bon marché d’être à la portée des plus maigres bourses. Que les petits déshérités soient donc heureux de par la boutique à un sou! Allons, faites votre choix, braves parents, ne vous gênez pas! Si le bambin met bientôt en pièces les objets de son affection, la boutique n’est pas loin et vous pourrez les renouveler sans que l’équilibre de votre budget s’en trouve jamais fort dérangé.
Les enfants cherchent volontiers à connaître le secret de leurs joujoux; vous pourrez leur dire ce qu’il y a de tristesses et de misères au fond de l’objet qui les amuse. Ils comprendront par là qu’il n’y a pas ici-bas de petites choses, que l’argent est chose dure à gagner, mais que le travail et la persévérance triomphent de l’impossible.
Ah! C’est une grande moraliste que la boutique à un sou!
Article copié sur "La France pittoresque"
Bar-le-Duc (Meuse)
D’après un article paru en 1879
Bar-le-Duc ou Bar-sur-Ornain (Barrum, Barri-Villa, Barum Leucorum, Barum ducis, et aussi Barri-Dux) est une ville d’une antiquité fort respectable. D’après certaines opinions, elle aurait été fondée au dixième siècle par Frédéric Ier, duc de la Lorraine Mosellane. Ce duc commença par faire bâtir en ce lieu une forteresse qu’il nomma Barrum ou Barra, c’est-à-dire Barre, à cause de sa situation sur les frontières de France et de Lorraine, et aussi parce que cette forteresse servait de barrière aux Lorrains contre les Champenois.
Le pont Notre-Dame, à Bar-le-Duc Dessin d’Émile Laborne
D’autres opinions plus modernes et très fondées feraient remonter Bar jusqu’à l’époque où les invasions commencèrent à menacer du côté du Rhin. Peut-être était-ce un village; peut-être était-ce le camp romain établi sur les hauteurs de Fains, et dont on voit encore des restes? Ce camp servit plus d’une fois de refuge aux malheureux habitants de ce pays, qui se sauvaient devant les hordes dévastatrices des barbares, et qui lui donnèrent, en souvenir de la «barrière» opposée a leurs sauvages ennemis, le nom gaulois de Bar.
Selon d’autres opinions encore, la ville doit son nom de Bar à un poisson, le barbeau, très commun dans l’Ornain; et cette étymologie s’appuie au besoin sur la composition des armoiries de la ville; ses armes sont, comme disent les livres de blason, «d’azur semé de croix recroisetées, au pied fiché d’or; à deux bars adossés de même, dentés et allumés d’argent, brochant sur le semé.»
Quoi qu’il en soit de ces questions étymologiques, on trouve des détails relatifs à l’histoire de Bar dans des temps assez reculés. Childéric, fils de Mérovée, ayant été obligé, par la révolte des Francs, de se retirer en Thuringe, chargea son confident Véomade de le prévenir du moment où il serait bon de revenir. Lorsque au bout de quelque temps il reçut de Véomade un avis favorable et reprit le chemin de la Gaule, c’est à Bar que Véomade vint le recevoir. Les habitants de Bar firent si bon accueil à Childéric que, pour leur en témoigner sa reconnaissance, il les exempta d’impôts et les autorisa àétablir chez eux une sorte de municipalité; il est vrai que l’esprit romain n’avait guère pénétré chez les Leuks, et, par conséquent, le municipe ne fut point constitué.
On a dit aussi, mais sans preuve bien certaine, que Chlodwig, en 496, après la victoire remportée sur les Alamans à Tolbiac, passa par Bar en se rendant de Toul à Reims. La chose n’est peut-être pas bien démontrée, mais elle est fort probable, attendu qu’il n’y avait à cette époque, en Gaule, d’autres moyens de communications que les voies romaines, et qu’il en existait justement une dans la direction citée plus haut.
L’histoire de Bar ne commence d’une manière suivie qu’à partir de l’époque où Frédéric Ier fit bâtir la forteresse dont on voit encore les débris. Autour de cette forteresse se forma ce qu’on appelle aujourd’hui la ville haute, qui est, par conséquent, moins ancienne que la ville basse. Le même Frédéric échangea les domaines de sa femme contre des terres qui entouraient le château, et prit le nom de duc de Bar.
Le Vieux Collège, à Bar-le-Duc
L’histoire de la ville est celle de toutes les villes au Moyen Age: fondations religieuses, guerres avec les voisins, mariages. Au onzième siècle, un duc de Bar, Frédéric II, ne laissa que deux filles, Sophie et Béatrix. Béatrix, mariée à Boniface, marquis de Montferrat, fut la mère de Mathilde, comtesse de Toscane, la grande comtesse Mathilde, qui joua un si grand rôle en Italie pendant les démêlés des papes et des empereurs d’Allemagne, et dont l’héritage fut pendant deux siècles l’objet d’une lutte ardente entre le saint siège et l’empire.
Quant à Sophie, elle épousa Louis de Montbelliard, comte de Mousson, homme de noblesse inférieure et de faible caractère, qui n’osa prendre le titre de duc, et qui abandonna toute l’autoritéà sa femme, princesse remarquable d’ailleurs par son intelligence et sa fermeté.
Les seigneurs de Bar ne se qualifièrent plus dès lors que du titre de comtes, jusqu’à Robert, gendre du roi Jean, qui se fit duc. Les réclamations ultérieures de la France sur le Barrois mouvant, c’est-à-dire dépendant, d’après les lois féodales, n’ont pas eu d’autre origine. L’empire eut plus tard, lui aussi, des prétentions à la suzeraineté du Barrois, et voici sur quoi les historiens allemands fondent ces prétentions. Un arrière-petit-fils de la comtesse Sophie, Renaud Ier, qui fit la guerre au comte de Luxembourg, à l’évêque de Verdun et à l’empereur lui-même, fut assiégé par ce dernier dans son château, fait prisonnier et emmené en cette qualité.
On retrouve des seigneurs de Bar aux croisades, et ils s’y font même remarquer par leur bravoure. Sous Thibaut II, personnage habile et guerrier à la fois, le Barrois se consolide et exerce une véritable influence dans les affaires de la Lorraine et de la Champagne. Henri III, comte de Bar et gendre d’Édouard Ier, roi d’Angleterre, ayant pris parti contre Philippe le Bel, ravagea la Champagne et brûla l’abbaye de Beaulieu, mais fut vaincu et fait prisonnier par Gaucher de Précy, connétable de Champagne. On le conduisit à Bruges; il ne sortit de captivité qu’au bout de deux ans, et encore ce fut pour signer un traité désastreux (1301).
Il s’obligeait, pour lui et ses héritiers, à faire hommage lige au roi de France et à ses successeurs, de sa ville et châtellenie de Bar, et de tout ce qu’il tenait en franc-aleu en deçà de la Meuse; à réparer, dans un très bref délai, les ravages faits par lui et ses gens à l’abbaye de Beaulieu; à faire la guerre en Chypre, et à y résider jusqu’à ce qu’il plût au roi de le rappeler. La noblesse du Barrois eut beau protester contre cette aliénation d’une souveraineté qui avait été indépendante de tout temps, la France passa outre et l’indépendance du duché de Bar fut ébranlée par le traité de 1301; quant au duc Henri, il mourut en allant à l’île de Chypre.
Des démembrements, des donations, des fondations religieuses, les ravages des grandes compagnies, des guerres continuelles avec la Lorraine, continuent l’affaiblissement et l’appauvrissement du pays pendant le quatorzième siècle. Edouard III, duc de Bar, périt à Azincourt en 1415. Un de ses frères, Louis de Bar, évêque de Verdun et cardinal, profita de cette mort pour s’emparer du Barrois. Mais l’héritage ne tarda pas à lui être disputé par sa soeur aînée Marie, femme du duc de Mont, attendu que la loi salique n’était pas reconnue dans le Barrois. Comme le duc de Mont avait des forces respectables, le cardinal de Bar, pour sortir d’embarras sans céder à son rival, se démit du duché, à Saint-Mihiel, en faveur de René d’Anjou, comte de Guise, son petit-neveu.
Pour consolider la situation de son favori, le cardinal lui fit en outre épouser la fille de Charles II, Isabelle de Lorraine, unique héritière de ce duché. Le duc de Mont continua la lutte, encouragé d’ailleurs par les sentiments des gens du Barrois, qui voyaient bien que c’en était fait de leur indépendance, et qu’ils seraient absorbés par la Lorraine. Le duc de Mont eut d’abord des succès, mais il fut ensuite battu et pris par le duc Charles. On ne lui rendit sa liberté que lorsqu’il «quitta son droit, qu’il disoit avoir au duché de Bar.» A partir de ce moment, le Barrois fut considéré et traité par la Lorraine comme pays annexé, et sa population ainsi que son commerce ne firent plus que décroître.
La justice était rendue dans le Barrois d’après des coutumes locales; et l’on y trouve, entre autres, cet usage singulier, consacré du reste par l’Établissement de saint Louis, d’accorder de la responsabilité morale aux animaux et de les châtier comme de vrais coupables d’après les lois en vigueur. Ainsi, on voit à Bar, en 1467, «maître Didier, sergent et exécuteur de la haute justice, pendre à la potence des Preys un chat qui avait étranglé un enfant de quatorze mois, au lieu de Longeville, en la maison de Clément le bachelier dudit lieu.» Les ducs et comtes de Bar faisaient frapper de la monnaie dans quatre villes de leur principauté. Bar était une de ces quatre villes. Les ateliers de fabrication furent fermés à l’avènement du duc René an trône de Lorraine.
En 1474, le roi de France Louis XI, craignant ou plutôt prétextant la crainte que Charles le Téméraire ne fît passer son armée par le Barrois pour pénétrer en Champagne, se rendit maître de Bar, et en fit réparer les murs et fortifier les portes, sur lesquelles on mit les armes de France. A la mort du roi, la régente Anne de Beaujeu rendit le Barrois au duc René. Mais l’occupation avait duré onze années, et pendant ce temps l’esprit français avait pénétré dans le pays: la preuve en est que le peuple, qui s’était accoutuméà appeler des sentences de la justice de Bar aux présidiaux de Vitry, de Sens, de Châlons et de Chaumont, quelquefois même au Châtelet de Paris, ne perdit pas cette habitude, même après la restitution du Barrois, et préféra la juridiction des tribunaux du roi à celle des Grands-Jours de Saint-Mihiel.
En 1589, au moment de l’assassinat de Henri III, roi de France, Bar fut pris et maltraité par les bandes protestantes du prince palatin Casimir, qui venait au secours de Henri IV. Le duc Charles IV, dès le début de son règne, essaya de se soustraire à l’influence française, et fit quelques tentatives et manoeuvres qui fournirent à Richelieu un prétexte pour envahir ses Etats. Louis XIII prit en personne la ville de Bar, qui reçut garnison française. Les ducs de Lorraine y rentrèrent rarement pendant cette occupation; elle eut, du reste, pour bon résultat de préserver la ville des ravages dont la Lorraine fut affligée pendant le long règne de Charles IV, prince brouillon et remuant, que rien ne pouvait corriger de sa légèreté et de son irréflexion.
Pendant les premières années du règne de Louis XIV, la malheureuse ville fut prise et reprise par les uns et par les autres. Le roi de France s’en empara définitivement en 1670, et fit démolir les dix-sept tours des remparts de la ville; on ne conserva que la tour de l’horloge pour servir de beffroi. Le traité de Ryswick restitua Bar au duc Léopold, second successeur de Charles IV, et ce fut dans la ville de Bar que ce prince, en 1698, épousa Mlle de Chartres, fille du duc d’Orléans. Sous le règne heureux et tranquille de Léopold, Bar put réparer une partie de ses désastres. En 1735, le traité de Vienne donna la Lorraine et par conséquent le Barrois a Stanislas, roi de Pologne. A la mort de Stanislas, Bar devait revenir à la France avec tout le Barrois.
Bar est aujourd’hui une ville industrielle et commerçante. On y trouve, entre autres, des manufactures où l’on travaille le coton sous plusieurs formes, des tanneries, des teintureries en rouge d’Andrinople, des brosseries. Les vins du Barrois ont de la réputation, et les gourmets ont une prédilection particulière pour les confitures de groseilles connues sous le nom de «confitures de Bar».
La ville renferme plusieurs édifices qui méritent la visite des archéologues. L’église Saint-Pierre possède le squelette en marbre blanc, statue réaliste et célèbre du grand sculpteur Ligier Richier, dont malheureusement les oeuvres sont peu nombreuses. Le pont Notre-Dame avec sa petite chapelle, les berges couvertes d’herbes qui maintiennent la rivière des deux côtés et qui sont garnies ou de peupliers ou de maisons d’aspects variés, font un ensemble pittoresque, suffisamment ville et suffisamment campagne pour arrêter quelques instants l’artiste en quête de paysages verdoyants et d’une gaieté tranquille.
Article copié sur "La France pittoresque"
23 décembre 1888. Lors d'une dispute, Gauguin tranche l'oreille de Van Gogh d'un coup de sabre. Pour couvrir son ami, Van Gogh aurait inventé l'épisode de l'automutilation. L'oreille est restée muette...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Au sujet de l'oreille tranchée de Van Gogh, il existe deux versions. L'officielle, celle de l'automutilation pratiquée avec un rasoir. Et puis une récente hypothèse évoquant un coup de sabre porté par Gauguin lors d'une dispute. Allez savoir laquelle est la bonne... D'autant que, pour compliquer l'affaire, Mike Tyson prétend maintenant l'avoir bouffée lors d'un pugilat....
Dans son livre de souvenir (Avant, après) publié en 1903, Paul Gauguin explique qu'à l'automne 1888 son ami Vincent Van Gogh l'invite à Arles pour qu'ils peignent ensemble. Les deux hommes ont fait connaissance deux ans auparavant à Paris. Le peintre hollandais rêve de fonder une colonie d'artistes dans la Maison jaune louée depuis le 1er mai précédent. En attendant la réponse de son ami, Vincent peint à tour de bras, volant les couleurs des fleurs, des arbres, des paysages. Il réalise sa célèbre série Les tournesols. Finalement, le 23 octobre, Gauguin débarque chez Van Gogh, en provenance de Pont-Aven. Durant les premières semaines, l'entente est merveilleuse entre les deux artistes. Ils travaillent de concert sur une série de tableaux dont l'un est consacré aux Alyscamps, la nécropole romaine d'Arles. Mais des divergences artistiques se font progressivement jour entre les deux hommes. L'alcool et leur exaltation naturelle ne calment pas le jeu. Ils alternent périodes d'excitation et de déprime. Ils s'engueulent, s'empoignent, se détestent et se réconcilient.
Le voilà bientôt seul, abandonné… Le soir du 23 décembre 1888, une altercation plus violente que les précédentes oppose les deux amis à propos de la manière de peindre. Gauguin affirme que seule la fantaisie doit guider le pinceau ; Van Gogh ne jure que par la nature. Comme on le voit, c'est une querelle sérieuse. Pas une de ces embrouilles concernant l'inversion ou non de la courbe du chômage... Les deux amis rentrent chez eux en continuant à s'invectiver. L'alcool n'aide certainement pas les deux artistes à conserver leur calme... Gauguin menace de repartir pour Paris. Pris de démence, Van Gogh saisit un couteau pour saigner cette pourriture de Français qui ne comprend vraiment rien à l'art. Effrayé, Gauguin s'enfuit de la Maison jaune, préférant coucher cette nuit-làà l'hôtel.
Resté seul, le Hollandais retrouve ses esprits. Il s'en veut, mais il s'en veut ! Il est désespéré, son ami va l'abandonner, repartir. Pour se punir, il saisit un rasoir avec lequel il se tranche le lobe de l'oreille gauche. Le sang gicle. Il enroule un chiffon autour de sa tête ensanglantée. Il ramasse le lobe pour l'envelopper dans du papier journal et court l'offrir à une certaine Rachel, prostituée dans un bordel voisin. Pourquoi elle ? Il semblerait que cette jeune femme fasse l'objet d'une rivalité entre les deux hommes. En découvrant son cadeau, cette gourde tombe dans les pommes.
Le peintre hollandais regagne alors la Maison jaune, puis s'écroule dans son lit. Le lendemain, les policiers, avertis par le bordel ou par les voisins inquiets, trouvent Van Gogh à demi inconscient. Ils l'emmènent à l'hôpital où il raconte s'être tranché le lobe dans une crise de folie. Gauguin, interrogé par Louis de Funès, confirme la scène. Son témoignage achevé, il saute immédiatement dans un train pour fuir ce dingue de Hollandais. Le rêve de colonie d'artistes caressé par Van Gogh s'effondre.
Gauguin, l'escrimeur… Mais voilà cinq ans, deux universitaires allemands, Hans Kaufmann et Rita Wildegans, offrent une version différente de l'incident. Se référant aux rapports de police de l'époque et à des phrases sibyllines extraites des lettres des deux peintres, ils imaginent que, lors de la dispute du 23 décembre, ce n'est pas Van Gogh qui se mutile, mais Gauguin qui lui porte un coup de sabre. Excellent escrimeur, le peintre français a apporté son arme pour s'entraîner dans une salle d'armes locale. Pour écarter son ami devenu dément, Gauguin aurait voulu lui faire peur en le menaçant de son sabre. C'est alors que la lame aurait tranché le lobe.
Les deux universitaires expliquent les accès de folie de Van Gogh par une intoxication au plomb, à l'arsenic et au cadmium présents dans les couleurs manipulées par le peintre. Gauguin aurait jeté son arme dans le Rhône avant que les deux hommes ne passent un pacte de silence, inventant l'épisode de l'automutilation. En ne dénonçant pas son camarade, Van Gogh garde l'espoir de le voir revenir à la Maison jaune. Espoir vain, car Gauguin s'enfuit bientôt à Tahiti. Quant à Van Gogh, il rentre dans une maison de repos à Saint-Rémy-de-Provence pour un an.
Autoportraits de Gaugin et Van Gogh autour de la Maison jaune. © DR
© Le Point - Publié le 23/12/2012 à 00:00 - Modifié le 23/12/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du vingt-trois décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/23/28723822.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service nous fait savoir ses tendances sexuelles qui sont hétérosexuelles, uniquement pour ne pas faire de jaloux autant chez les femmes que chez les hommes...
Ben pour la zique de mardi, vu qu’on est encore dans le blues… on va s’écouter une compilation de plus de deux heures d’antiquité avec une compilation qui se nomme Delta Blues… Allez les amis, faites-vous plaisir… ça c’était le blues d’origine… et je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=bTMTNjiiMng
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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C'est le Père Noël qui arrive en Ethiopie pour distribuer des cadeaux aux p'tits n'enfants.
Au moment où il plonge la main dans le sac avec les jouets il remarque une chose curieuse et leur demande:
- Dites les enfants, pourquoi vous avez tous le ventre gonflé?
- Parce que nous ne mangeons rien, répondent les enfants en chœur.
- Ah, c'est pas gentil ça! Vous n'aurez pas vos cadeaux cette année...
Le matin de Noël, Sophie 6 ans, se précipite vers son père:
- Papa, tu as été formidable, hier soir!
Très ennuyé mais gardant un visage impassible, le père se dit intérieurement:
- Aïe, je savais bien que mon déguisement de père Noël était un peu léger, mais je ne m'attendais pas à cette réaction...
Puis à voix haute:
- Et en quoi ai-je été formidable, ma chérie?
- J'ai bien vu que tu avais prêté ton pull au père Noël pour qu'il ne prenne pas froid, c'est super!
Dans un grand magasin, à l'approche des fêtes, un employé lit les lettres au père Noël qu'ont déposées les enfants.
- Tiens, dit-il à un collègue, celle-ci est de notre père Noël attitré pour exprimer, lui aussi, son vœu. Il dit en substance, qu'il en a assez d'être aux prises, depuis vingt ans, avec d'affreux moutards qui grimpent sur ses genoux pour lui tirer la barbe et lui lancent des coups de pied. Il aimerait s'acheminer doucement vers la retraite en étant transféré au rayon lingerie pour dames.
Le 25 Décembre, un exhibitionniste se promène et croise une fillette qui fait du tricycle sur le trottoir
- Bonjour ma petite
- Bonjour monsieur
- Il est beau ton vélo, c'est le Père-Noël qui te l'as apporté?
- Ben oui; j'ai mis mes chaussures dans la cheminée avant de me coucher, et le matin y avait un vélo.
L'exhibitionniste ouvre son manteau
- Moi, pour Noël, j'ai eu une grosse bite!
- C'est bien fait! T'avais qu’à pas mettre ton cul dans la cheminée
Un homme annonce à sa femme:
- Chérie, cette année, pour Noël, j'ai réservé des vacances en pension complète! Petit déjeuner, déjeuner et dîner compris. Bien entendu, une femme de ménage fait le lit et la chambre, mais il y a aussi quelqu'un pour laver et repasser le linge.
- Comme c'est gentil, mon amour! s'émerveille l'épouse, enchantée par tant d'attention de la part de son mari.
- Oui, ça va être génial, dit ce dernier, cette année, je n'ai même pas besoin de t'emmener!
Ce sont deux vieux, devenus clochards, et c'est le soir de Noël.
Ils sont côte à côte assis sur un banc, il fait froid et histoire de se réchauffer la vieille retrouve ses ardeurs passées et demande à son mari:
- Chéri, ça fait des années que tu ne m'as plus touchée, ce soir c'est Noël... fais moi l'amour!
Le vieux répond en ces termes :
- Oh tu me fais chier, je lis mon journal.
- Mais chéri, t'as vu comment tu me parles pour une fois que je te demande quelque chose tu pourrais t'exécuter...
- Mais tu me fais chier, j'te dis que je lis mon journal, et en plus j'ai sommeil!
- T'es vraiment pas sympa, moi j'ai envie, fais-moi l'amour je t'en supplie...
- Non, c'est non, y'a pas de Noël qui tienne, moi je lis mon journal!
- Alors là t'es vraiment vache, il fait froid, en plus on se serait réchauffé!
- Mais bordel puisque je te dis non !!!!
Alors la vieille espérant réveiller les fantasmes et l'ardeur de son mari, lui farfouille dans le pantalon...
Et d'un coup sentant quelque chose de chaud qui lui montait dans la main, elle dit à son mari:
- Mais chéri tu bandes!
Et celui-ci de répondre:
- Non, je chie!!!
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C'est mardi... les vacanciers profitent de rester dans les plumes le matin, les enfants s'occupent comme ils peuvent, car la neige n'est pas au rendez-vous, sauf pour les petits vernis qui sont en altitude... Et pour un tiers des gens qui ne sont pas en vacances, ils travaillent parfois doublement et qu'ils en soient remerciés... l'hiver est là, qui commence comme un mouton, il fait encore doux avec quelques gelées blanches au matin, espérons qu'il ne se termine pas comme un lion avec neige et froid au menu à la fin mars... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, de bonnes vacances en vous disant à la revoyure...