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Éphéméride du vingt-deux décembre

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«En hiver, plus même qu'en été, il est incommode d'être pauvre.»

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«Si décembre fais le tendre, crois-moi l'hiver n'est pas loin, il est làà la Saint-Gratien.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi et ce jour est le premier jour de l'hiver; la neige n'est pas au rendez-vous et les températures sont encore assez douce... Depuis demain les jours vont s'allonger petit à petit pendant 6 mois. Mais durant trois mois ce sera l'hiver avec ses caprices et se sautes d'humeur... Pour beaucoup ce sont les vacances de fin d'année et ce sont encore les derniers préparatifs à peaufiner pour les fêtes... Je souhaite un bon courage pour ceux qui travaillent ces jours...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce lundi, belle journée bien ensoleillée sur l'ensemble de la région. Rares brouillards aux premières heures du jour dans la Broye et le long des cours d'eau. Frais à l'aube avec des gelées jusqu'en plaine puis températures douces en journée, notamment sur les hauteurs. Vent du sud-ouest faible sur le Plateau et le bassin lémanique, modéré en moyenne montagne. Nord-ouest modéréà fort en haute montagne. Températures prévues pour lundi: -2 à 2 degrés à l'aube à basse altitude, 7 à 8 degrés l'après-midi. -2 puis 11 degrés vers 1000m dans le Jura et 3 puis 6 degrés vers 2000m d'altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, gris au nord et soleil au sud... Avec pour ce jour: en matinée, le pays est coupé en deux avec un temps souvent gris au nord. De nombreux brouillards sont également à craindre. Dans le sud, le temps est plus ensoleillé, sauf dans la vallée de la Garonne. Quelques gouttes sont par ailleurs possibles dans l'extrême nord. Dans l’après-midi, Le ciel est bien gris au nord de la Loire, avec un faible risque de précipitations au nord de la Seine. Temps généralement ensoleillé dans la moitié sud ainsi qu'en montagne. En soirée, la situation évolue peu avec un temps couvert sur un large tiers nord et quelques gouttes au nord de la Seine. Ciel dégagé dans la moitié sud. Dans la nuit, les nuages l'emportent largement de la Bretagne au nord-est mais le temps devrait redevenir sec. Ciel étoilé au sud et assez fraîche… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française ciel couvert, pluies généralisées faibles à modérées avec des températures de 25°; ciel clair, beau temps peu nuageux aux Marquises avec des températures de 30°; ensoleilléà Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:05 et le coucher du Soleil se fera à 16:53 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu ce jour: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

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Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 2000: la température minimale est négative à Uccle avec -0,5°
En 1972: au matin, la température au niveau du gazon ne dépassait pas -14,8°à Kleine Brogel en Campine
En 1967: la température minimale sous abri chutait jusqu'à -13,4°à Virton

 

La France pittoresque

Gui, houx et sapin de Noël
D’après «Fêtes et coutumes populaires», paru en 1911

Le gui, que l’on vendait jadis pendant la semaine de Noël et du Jour de l’An, a un concurrent redoutable dans un autre végétal d’hiver, auquel on l’associe de plus en plus dans la décoration des frairies «noélesques»: le houx; sans compter l’incontournable sapin qui, suivant sa taille, tient dans un petit pot grand comme le pouce ou pourrait abriter toute une famille à son ombre
«Au gui nouveau! Au gui fleuri!» Voilà qu’il retentit une fois de plus à nos oreilles, l’appel des vendeurs ambulants de mistletoe. Pendues à un gros bâton de frêne ou de bouleau, les jolies touffes vertes du viscum album balancent au pas du marchand les fines opales de leurs baies, Noël est proche. C’est un peu de l’âme de la forêt, un peu aussi de l’âme du passé, qui revit dans ce naïf appel d’un petit détaillant.

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Récolte du gui du temps des Gaulois

Jadis, nos aïeux s’en allaient par les rues criant l’antique Aguilané, corruption probable d’Eguinaned (le blé germe) ou, suivant d’autres, d’Acquit l’an neuf, dont le sens est plus aiséà entendre. Le gui parisien nous arrive de Meudon, de Chaville, de Verrières: il appartient à qui veut le cueillir. Les errants du pavé le savent et, confiants dans la tolérance de l’administration domaniale, ils se font une ressource, décembre venu, de la cueillette du joli végétal.

On vend bien du gui, pendant la semaine de Noël et du Jour de l’An, au pavillon des Halles; mais ce n’est plus là du gui parisien. Importé par chemin de fer, il arrive de Normandie et de Bretagne; il n’a point poussé sur les peupliers, comme le gui parisien, mais sur les pommiers, dont il est pourtant un dangereux parasite. Vainement, nos professeurs d’agriculture mettent-ils en garde contre ses ravages les cultivateurs normands, et bretons: le gui s’obstine; et il est vrai que les bénéfices de sa cueillette compensent largement le mal qu’il fait aux arbres. Ce n’est pas seulement sur Paris qu’on l’expédie: l’Angleterre en fait une consommation prodigieuse. De Granville et de Saint-Malo partent chaque hiver, à destination de Southampton et de Londres, des chargements complets de gui.
Mais le gui a un concurrent redoutable dans un autre végétal d’hiver, auquel on l’associe de plus en plus dans la décoration des frairies noélesques: le houx. Cette iliacée n’a pas d’histoire; elle ne joue pas, comme le gui, un rôle important dans nos traditions nationales. Les druides ne la coupaient pas, avec une faucille d’or, la sixième nuit du solstice d’hiver, la nuit mère, et les eubages ne la recevaient pas dans un drap de lin d’une blancheur immaculée. Mais le houx, si son passé manque de lustre, n’en est pas moins un fort aimable arbrisseau, dont les feuilles d’un vert sombre, lisses et comme vernissées, surtout les baies d’un rouge vif, font un contraste à souhait pour les yeux avec le pâle feuillage et les baies laiteuses du gui.

C’est cette opposition, vraisemblablement, qui a déterminé sa vogue. Sur les 175 espèces de houx connues, une seule habite la France, l’ilex aquifolium, au tronc droit, chargé de feuilles épineuses et persistantes, qui s’accommode des terrains les plus ingrats. Il vit en liberté dans nos forêts, où il atteint quelquefois huit et dix mètres de haut; mais on le cultive aussi en buisson dans nos jardins. Ses applications sont fort variées: de sa seconde écorce, on tire la glu; l’ébénisterie recherche son bois, qui prend au polissage la teinte de l’ébène; avec ses jeunes rameaux, souples et résistants à la fois, on fabrique des manches de fouets et des houssines; enfin, avec ses feuilles, que l’ancienne médecine utilisait comme fébrifuge, on obtient des sparadraps très adhésifs.
C’est surtout comme une plante ornementale que le houx est apprécié. D’où vient celui qu’on vend dans nos rues aux alentours de la Saint-Sylvestre? Un peu de toutes les régions, des forêts du Morvan et de Bretagne, des boqueteaux normands, du Jura, des Vosges, même de la banlieue parisienne. Les Halles en reçoivent chaque matin de pleins chargements, que se disputent les petits détaillants du pavé.

Mais le gui, le houx, ne sont pas les seules plantes noélesques. Comment oublier encore le sapin? Il a toutes les dimensions, ce sapin de Noël: il est tantôt un géant et tantôt un nain; il tient dans un petit pot grand comme le pouce et, d’autres fois, il pourrait abriter toute une famille à son ombre. Mais, énorme ou minuscule, artificiel ou naturel, il porte toujours les mêmes fruits étranges: des joujoux, des sucreries, des oranges, des gâteaux, et il est tout illuminé par des cordons de lanternes vénitiennes.

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Houx de Noël

Encore est-il bon de remarquer que, pour répandue qu’elle soit aujourd’hui, cette coutume des arbres de Noël était à peu près ignorée chez nous (sauf dans le Berry) avant la guerre de 1870. C’est à l’Alsace que nous l’avons empruntée, et il y a quelque chose de touchant dans cette adoption par toute la France d’une coutume restée purement locale jusqu’alors. A l’arbre de Noël s’attache le souvenir du grand Klaus, bien connu, lui aussi, des anciennes familles alsaciennes.
«Toc! Toc! - Qui frappe à la porte? - C’est moi, le grand Klaus, patron des petits enfants sages, qui leur apporte un sapin tout chargé de bonbons et de jouets et qui réserve aux méchants une dégelée de coups de gaule...» Et l’huis bâillait tout large, et mein Herr Klaus entrait avec sa longue barbe de dieu polaire, ses sourcils embroussaillés, sa robe de futaine, sa hotte et son sapin. Klaus, en Alsace, est le petit nom d’amitié du vénérable évêque de Myre, saint Nicolas. Les enfants ouvraient de grands yeux, se serraient peureusement contre leurs mères, et la poignée de genêts que brandissait le bon saint leur communiquait un effroi salutaire.

C’est tout ce que voulait mein Herr: le rôle de croquemitaine lui convenait assez peu et il ne l’acceptait qu’à son corps défendant. Combien il préférait les cris de joie et les claquements de mains qui succédaient à l’émotion paralysante du premier moment, quand, de sa hotte vidée sur le parquet, sortaient, pendus aux branches du fatidique sapin, les beaux polichinelles, les sacs de pralines et les ménageries d’arches de Noé! En Lorraine, il reprenait son nom français et faisait sa tournée accompagné du père Fouettard, qui portait des verges de bruyère et prononçait des paroles sévères dont l’à-propos étonnait les esprits enfantins.
Saint Nicolas est un peu parent du bonhomme Noël: leurs physionomies du moins se ressemblent et leurs fêtes ne sont séparées que par un léger intervalle. Et, à mesure que l’année perdait de son caractère religieux, qu’on restreignait le nombre des fêtes chômées, il arrivait qu’on ne sentait plus la nécessité d’un dédoublement de cérémonies: c’est ainsi que le grand Klaus s’effaça peu à peu devant le vieux Noël. Mais, si saint Nicolas nous a brûlé la politesse, son sapin magique a survécu. Il est, avec le gui et le houx, l’élément décoratif par excellence des veillées de Noël. C’est rarement un arbre, le plus souvent une branche fichée dans une caisse en bois, avec un peu de mousse au pied. Et il se fait, chaque année, de ces branches de sapin, un trafic considérable.

Magnifique puissance de la tradition! Noël est vieux comme le monde: avant de devenir une fête chrétienne, il fut, chez les Celtes nos pères, la grande fête de la germination. Et le gui, le houx, les branches de sapin, qu’on vend par les rues de ce Paris sceptique et gouailleur, mais si candide au fond, attestent la persistance du sentiment ancestral. Le nom même de Noël vient du latin novellum, qui nous a donné novel, nouvel, nouveau. Sol novus, qu’on retrouve dans l’office de Noël, fut longtemps le nom du 25 décembre. Et les vieux cantiques consacrent à leur tour cette étymologie:
«Hâtons-nous de nous rendre
Près du soleil nouveau...»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Paris décrétée capitale de la saleté au début du XXe siècle!
D’après «La Gazette vosgienne»

Paris est sale, c’est le cri général. Ceux qui sont surtout chargés de le faire nettoyer, les élus du conseil municipal, commencent seulement à s’en apercevoir: c’est heureux. Existe-t-il au monde, il est vrai, une ville plus ignoblement dégoûtante que la capitale de notre belle France? Ce Paris, cette Ville-Lumière n’est plus actuellement que le pire des cloaques, fulmine en 1909 un chroniqueur de la Gazette vosgienne qui déplore un laxisme des élus municipaux.
Le paisible promeneur, le Parisien affairé qui vaque à ses occupations, l’élégante et gracieuse Parisienne, ne savent plus où mettre le pied. Les crottes de chien, les papiers, les ordures, les crachats, l’huile des autos, macèrent dans la boue pour former le plus innommable bourbier qui se puisse imaginer. Au sein de ce multiple mélange vivent paisiblement tous les microbes connus et inconnus, pour former la plus nombreuse et la plus complète flore bactérienne qui se puisse concevoir.

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On accuse tout et personne ne préconise un remède. Ce sont les travaux du métro, les prospectus mercantiles, les chiens, etc. moi je crois, comme M. de La Palisse, d’ailleurs, que toutes ces choses sales ont deux causes: ceux qui les font et ceux qui ne les enlèvent pas...
Ceux qui les font, ce sont les Parisiens. Oui, avouons-le, le Parisien est sale, il est sale chez lui, il est salue sur lui, il sale hors de chez lui. Pour l’extérieur, pour ce qui se voit, il est très méticuleux. C’est de la coquetterie mal placée. Le chapeau, la robe ou le veston sont propres, mais la chemise... on ne la voit pas... Pourtant, si vous entrez dans un wagon du métropolitain, le samedi à sept heures du soir, quand les trains sont bondés, on la sent, la chemise douteuse. Le bain, on semble l’ignorer totalement dans un certain monde.

Dans la rue, on crache, on jette des papiers, des ordures; il n’est pas rare, dans certains quartiers excentriques où l’on passe par une belle après-midi de dimanche de recevoir un os, un noyau de fruit, un papier gras, et plus fréquemment un crachat sur la tête. Toute cette théorie de jolies choses sont impunément projetées des nombreuses fenêtres ouvertes. Cela gêne dans l’appartement trop étroit, on le lance dehors et les règlements de police sont impuissants à modifier quoi que ce soit à cet état de choses.
Du reste, comment savoir d’où provient le corps du délit? Dans beaucoup de cas, c’est impossible. Puis, les règlements, on ne les applique pas. Je me suis laissé dire qu’il existait une ordonnance qui interdit d’étendre du linge aux fenêtres. L’été, dans les rues très fréquentées des XIe, XIXe et XXe arrondissements, des draps de lit maculés sèchent toute la journée aux fenêtres. La rue, personne ne la respecte, on s’y croit chez soi, libre de tout y faire, libre de tout y dire.

La police ne la fera jamais respecter, car c’est une question de tempérament, d’éducation. C’est à l’école qu’on pourrait peut-être modifier la façon d’être des Parisiens et on ne le fait pas; on a bien d’autres choses à y enseigner, les programmes sont surchargés et l’éducation, la morale et l’hygiène y comptent trop peu. On parle de décorer l’école, d’y mettre des fleurs et des peintures, c’est très bien, mais avant il faudrait la laver, y lessiver les murailles plus souvent. Surveiller la propreté de l’école et de ceux qui la fréquentent, voilà un point important.
Enfin, puisqu’on salit Paris, pourquoi ne le nettoie-t-on pas? La municipalité trouve bien de l’argent pour donner des fêtes, pour acheter des œuvres d’art, pour subventionner des spectacles; elle devrait en réserver un peu pour rendre Paris plus propre.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

La guerre du feu aura-t-elle lieu en Ile-de-France?
Source: La Dépêche

Adieu les confidences au coin du feu, adieu la bûche tournée et retournée avec des pinces, adieu les flammes qui se reflétaient dans les yeux. Les feux de cheminée seront dès le 1er janvier interdits en Ile-de-France.
Cette interdiction, concernant Paris et 435 communes de la région capitale, écrite noir sur blanc dans un arrêté du préfet d’Ile-de-France dans le cadre du plan de protection de l’atmosphère (PPA), passe mal.
«L’invention du feu est primordiale dans l’histoire de l’homme. Fixer ainsi la date de la fin du feu alors que l’on ne connaît pas précisément celle du premier feu est présomptueux, comme s’il s’agissait d’une volonté de s’inscrire dans l’histoire de l’homme», analyse pour l’AFP Pierre Patrolin, auteur d’un roman La montée des cendres (éditions POL) dans lequel il narre l’épopée au cœur de Paris d’un homme qui entretient coûte que coûte une flamme dans sa cheminée en l’alimentant avec le bois qu’il trouve dans les rues. Près de 200 pages pour décrire cette flamme.

La symbolique de cette interdiction est forte: «Le premier usage du feu a été pour se protéger des bêtes sauvages», souligne Pierre Patrolin. Le feu utilitaire, pour cuisiner, se chauffer... Le feu que l’on protège, pour lequel on se bat, le feu comme source de vie, décrit dans le film de Jean-Jacques Annaud, La guerre du feu.
Le romancier voit dans l’interdiction des feux de cheminée «une peur informelle et mal exprimée de la fumée, du nuage, l’idée qu’il faut purifier à tout prix au détriment de ce qui nous constitue».

«Du bien à l’âme»
«Regarder le feu dans une cheminée fait du bien à l’âme», confie Gérard, un sexagénaire qui goûte ce petit plaisir que peu de parisiens s’offrent en définitive. «Sur les 135.000 cheminées à foyer ouvert à Paris, 10% sont utilisées, et encore, souligne auprès de l’AFP Thierry Pujo, des Ramoneurs de Paris, elles ne servent que 6 à 7 fois par an». «Ce sont des feux d’agrément. On ne se chauffe pas avec à Paris. Les belles flambées sont réservées aux fêtes de famille, à Noël, aux réunions entre amis, ou aux rendez-vous romantiques».

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Alors pour le ramoneur, la décision est tout simplement «idiote». «C’est de l’écologie à 2 balles. Il vaudrait mieux interdire le diesel». Le président de la filière bois, France Bois forêt, Laurent Denormandie, relève, auprès de l’AFP, que «les gens font l’autruche». «Ils sont très peu au courant de l’interdiction. Ils la jugent invraisemblable», poursuit-il.

Bataille de chiffres
M. Denormandie critique la décision d’interdiction, prise à l’initiative des «élus écologistes de la région». Il conteste les taux d’émission de particules fines attribués à la combustion du bois dans les foyers ouverts par les services régionaux de l’environnement et de l’énergie (DRIEE). Pour lui, cette combustion représente 5% des émissions de particules fines, quand la circulation automobile en est responsable de 40%. Faux, se défend Julien Assoun, chef du service énergie climat véhicules de la DRIEE. En Ile-de-France, il y a «100.000 cheminées (à foyer ouvert), responsables de 25% des émissions de particules fines, soit autant que les voitures», assure M. Assoun.

Selon lui, «l’émission en particules fines d’un feu de cheminée durant quelques heures équivaut à celle d’une voiture classique roulant pendant plusieurs milliers de kilomètres».
L’association de consommateurs Que Choisir s’est jointe aux critiques en jugeant que «la DRIEE s’est lourdement trompée». L’association s’appuie sur des études de Airparif (station installée en bord de périphérique et ne concernant donc pas toute la région IDF) selon lesquelles «39% des émissions de particules fines proviennent de la circulation automobile et 4% du chauffage au bois».

Argument sanitaire
«On est en train de dire que le bois est dangereux et dans le même temps Ségolène Royal (ministre de l’Ecologie) veut développer la biomasse bois. Comprenne qui pourra», ajoute M. Denormandie. Il insiste sur le fait que l’on n’a pas, selon lui, «fait de bilan énergétique» de la consommation de bois, énergie renouvelable, qui avec les forêts évite le rejet de «milliers de tonnes de CO2».

La production forestière en Ile-de-France représente, selon France Bois Forêt, un «chiffre d’affaires d’environ 60 millions d’euros», «1500 emplois directs» et «3000 emplois indirects». Le volume consommé en Ile-de-France de bûches de bois atteint quelque 2 millions de m3 sur une récolte totale nationale de près de 7 millions de m3 en 2013. M. Denormandie fait valoir que beaucoup d’artisans auront des difficultés à se reconvertir. Il craint aussi que cela «remette en cause l’avenir du peuplement des forêts» d’IDF.

A la DRIEE, on défend la mesure d’un point de vue «sanitaire»: «Il s’agit d’inciter les gens à s’équiper d’inserts performants qui réduiraient de 90% les émissions de particules fines, avec un même confort, et un rendement en chaleur plus élevé». Certes, mais sans la magie et l’esthétique d’un âtre ouvert. Quand on rétorque qu’un insert est cher (3 à 6.000 euros), la DRIEE répond: «incitation fiscale, crédit d’impôt développement durable».
Reste une interrogation: que risquent les contrevenants? «On privilégie la pédagogie», répond M. Assoun, mais, ajoute-t-il «on ne s’interdit pas de verbaliser quand on constatera une infraction, qui sera passible d’une amende de plusieurs centaines d’euros».

Comme il n’est pas prévu de police des cheminées pour l’instant, certains professionnels craignent que la verbalisation se fasse sur la base de la délation. Une certitude, à partir du 1er janvier, gare aux conduits de cheminées mal entretenus, à la braise fatale, car alors les compagnies d’assurance ne prendront plus en charge des incendies qui en seraient la conséquence. «Résistance!», clame le romancier, qui s’amuse d’une interdiction des bûches «juste au moment où tous coupent la bûche de Noël».
AFP


La guerre du feu aura-t-elle lieu en Ile-de...par ladepechefr
Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-deux décembre 1956: Naissance de Colo au zoo de Columbus, le premier gorille né en captivité. Toujours vivante, Colo a fêté ses 58 ans, ce qui fait d'elle la doyenne de son espèce.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Pour les propriétaires de zoo, les années cinquante, c'est encore le bon temps. Pas de protecteurs de l'environnement pour leur dire que c'est mal d'enfermer des animaux arrachés à leur milieu naturel. Pas de militants de la cause animale pour protester contre les conditions de vie dans les cages. Veut-on acquérir un éléphant, un tigre ou un Depardieu? Il suffit de passer commande à un chasseur spécialisé, qui, généralement, massacre une ribambelle d'individus avant de pouvoir en capturer un vivant. La reproduction en captivité est bien trop compliquée, surtout pour des espèces comme le gorille, pudique et romantique. La naissance d'une petite fille gorille au zoo de Columbus (Ohio), le 22 décembre 1956, est donc un événement exceptionnel, aussi improbable que la naissance d'un petit Grimaldi engendré par un comique juif marocain. Et pourtant...

L'histoire de Mlle Colo commence en 1950 avec la capture de ses parents au Cameroun, alors colonie française. Un Américain se faisant appeler Gorilla Bill - l'imbécile! - décide de capturer plusieurs jeunes gorilles pour les revendre à des zoos. Il monte son expédition, décime plusieurs familles de gorilles avant de récupérer trois jeunes animaux. Deux mâles de 5 et 2 ans, qu'il nomme Baron Macombo et Christopher, et une femelle de 2 ans, baptisée Millie. Il les embarque à bord d'un navire en partance pour New York. Les trois orphelins sont forcément ravis de connaître le pays de la liberté et des hamburgers sans avoir à passer par Lampedusa... Le 22 décembre 1950, Gorilla Bill et ses trois invités arrivent à New York au milieu d'une tempête de neige. Baron Macombo s'exclame: "Claude Allègre avait donc raison, le climat ne se réchauffe pas."

Mais quand accouchera donc Millie?... En attendant de trouver des acheteurs pour ses trois orphelins, Gorilla Bill les confie à son ami Earl Davis, directeur du zoo de Columbus (Ohio). Ravi, celui-ci saisit l'aubaine en achetant les trois animaux pour 10 000 dollars. S'il garde pour lui Macombo et Millie, en revanche, il échange Christopher contre deux rhinocéros et deux guépards. À l'époque, aucun zoo ne se préoccupe vraiment de connaître le véritable mode de vie du gorille dans la nature. Davis improvise. Il sépare le couple dans deux cages différentes, croyant Macombo agressif. Alors qu'il n'y a rien de plus famille-famille que le gorille. Sinon Jean-Pierre Castaldi... De même, il les nourrit de viande, alors que le gorille est purement végétarien. Et ainsi de suite.

Comment, isolés dans deux cages différentes, les parents de Colo ont-ils pu faire crac-crac? Comment le jeune Macombo a-t-il réussi à glisser son minuscule pénis dans l'orifice idoine? Ouvrons une parenthèse éthologique: le gorille est équipé, n'en déplaise à Stéphane Bern, d'un phallus miniature, comparéà celui de l'homme. Si le gorille possède un zizi miniature, c'est que madame gorille est très fidèle. Aussi, monsieur n'a pas besoin d'un gros pour impressionner ses rivaux sous la douche. Un petit, ça rend les mêmes services. Pour en revenir à nos deux amoureux du zoo de Columbus, ils ont réussi à rallier à leur cause un jeune vétérinaire stagiaire de 25 ans nommé Warren Thomas. Au cours du printemps 1956, Warren observe qu'une fois par mois le comportement des deux pensionnaires change. Millie est complètement excitée tandis que Macombo roule des yeux enamourés. Le jeune homme prend l'initiative de les réunir durant la nuit, malgré les ordres formels du directeur de ne pas les mettre dans une même cage. Personne n'est au courant.

Inutile de dire que le jeune couple en profite. Toutes les nuits, Macombo et Millie jouent à papa-maman, au docteur et à l'infirmière, à DSK et Diallo. Une nuit, Macombo oublie de mettre un préservatif. Millie tombe enceinte. Personne ne s'en aperçoit, sinon Warren à l'automne 1956. La queue basse, il s'en va avertir le directeur Earl Davis, qui, au lieu de l'enguirlander, hurle: "Mazel tov!" Il est heureux comme un pape en apprenant qu'un bébé gorille pourrait bientôt naître dans son zoo. Mais quand accouchera donc Millie? Ni lui ni Warren n'en ont la moindre idée. Peut-être début janvier, si le temps de gestation d'une gorille est similaire à celui de la femme.

La star du zoo… Le 22 décembre 1956, date anniversaire de leur arrivée à New York, Millie accouche seule, en pleine nuit. Du reste, n'ayant pas pu bénéficier des conseils de sa mère, elle ne comprend absolument pas ce qui lui arrive. Quand elle perd une masse sanguinolente, elle n'y fait pas attention. Par miracle, celle-ci est rapidement découverte par Warren, qui reconnaît une poche amniotique contenant un nouveau-né gorille. Celui-ci ne bouge pas. Vit-il encore? Le jeune vétérinaire l'extrait avec délicatesse, coupe le cordon, l'éponge avec amour, le masse, lui pratique le bouche-à-bouche. Finalement, la petite chose se met à respirer. Le divin enfant est vivant! Alléluia, c'est une petite fille qui pèse moins de deux kilos. La nouvelle fait la une de tous les journaux. Elle devient une star, le premier gorille jamais né en captivité. Il faut lui donner un nom. Un concours est lancé. Le zoo offre une récompense de 25 dollars, Clark Gable ajoute 100 dollars, car l'acteur est tombé en amour avec les gorilles depuis qu'il a tourné dans Mogambo. Finalement, le nom Colo est choisi, une combinaison de "Columbus" et "Ohio". Earl Davis se garde bien de la confier à sa mère qui est désemparée devant sa fille. Colo passe ses premiers jours à ronfler dans une boîte en carton, enveloppée dans des chiffons, près du radiateur. Plusieurs mamans humaines se relaient pour élever la petite Colo, qui devient vite une enfant pourrie, gâtée.

Elle se balade habillée, équipée de couches. Colo devient la star du zoo, un million de visiteurs se précipitent pour l'admirer la première année. À deux ans, on lui donne un compagnon de jeu de 19 mois, qui, lui, a été capturé dans la jungle. Il s'agit de Bongo. Dix ans plus tard, le 1er février 1968, Colo donne naissance à Emmy. Deux autres bébés suivront. Le couple tient 25 ans, puis monsieur commence à se lasser de madame. Il lui en faut de plus jeunes à ce macho. Il entreprend la tournée de plusieurs autres zoos. Colo ne s'embête pas non plus et s'offre quelques aventures hors mariage. En 1983, Diane Fossey lui rend visite. Effarée par ses conditions de vie, elle fait la leçon au nouveau directeur du zoo. Elle suggère de les faire vivre tous ensemble dans une même cage, les parents, les ados et les enfants, de leur donner du foin pour se confectionner des nids, de laisser pousser de grandes herbes dans leur enclos, de leur offrir une diète végétarienne, de laisser les mères élever leurs enfants, d'installer des jeux et des cordes pour les stimuler.

Aujourd'hui, Colo est toujours vivante, elle est la "matriarche" d'une grande famille s'étendant sur cinq générations. Même si beaucoup de ses descendants sont morts de maladie, elle a encore dix-huit enfants et petits-enfants. À 57 ans, elle est devenue le plus vieux gorille en captivité, et probablement du monde.

La petite Colo, première gorille née en captivité.
La petite Colo, première gorille née en captivité. © DR



© Le Point - Publié le 22/12/2012 à 00:00 - Modifié le 22/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-deux décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/22/28716308.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, à force d'aller aux poules, aurait dûécouter Madame Bachelot et puiser dans les vaccins contre la grippe à bière...

 

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Ben pour la zique de ce début de semaine, vu qu’on est encore dans le blues… on va s’écouter une compilation d’une demi-heure de blues… Allez les amis, faites-vous plaisir… ça c’était du swing… et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=h4_Z9uZIdAY

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Le commandant du plus grand transatlantique du monde dit à un de ses subordonnés:
- Pour la soirée de Noël, j'ai l'intention de servir du punch à tous nos passagers.
Voici ce que vous allez faire.
Versez dans la piscine des premières classes vingt tonneaux de rhum et, à mon signal, faites flamber.

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- Ce que je déteste, dit un homme qui joue les pères Noël, dans un grand magasin, ce sont les enfants qui se mettent à pleurnicher, quand je les prends sur mes genoux. Et, plus encore, leurs mères qui, pour les calmer, attrapent ma fausse barbe et la désignent à leur sale moutard, en lui disant:
«Il est très gentil ce père Noël. Tu n'as pas de raison de pleurer. Allez, mouche-toi un bon coup!»

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A l’époque d’avant l’Euro…

Toto a un besoin immodéré d'un billet de 500 FF pour s'acheter une planche à roulettes comme son pote Gaston. Alors il prie, prie encore (c'est un Toto catholique), mais deux semaines plus tard, toujours pas de billet de 500 FF à l'horizon.
Alors Toto a une idée: Il prend un stylo, du papier un timbre et une enveloppe, et il écrit à Dieu pour lui dire de lui envoyer 500 FF.
La poste intercepte le courrier. Mais ici, il n'est pas question de Père Noël alors que faire de cette lettre? Finalement, les postiers choisissent de faire suivre la lettre à l'Elysée. Chirac lit la lettre de Toto et il est touché. Il décide de faire un geste. Il demande à son secrétaire d'envoyer 50 FF au petit Toto en se disant que c'est la crise pour tout le monde, et que Toto comprendrait.
Alors quelques jours plus tard, Toto reçoit la lettre contenant les 50 FF. Il est tout heureux d'avoir eu sa réponse et décide d'écrire une lettre à Dieu pour le remercier:
"Cher Dieu, Merci beaucoup pour m'avoir envoyé l'argent, pourtant, j'ai remarqué que la lettre a été postée à l'Elysée et, comme d'habitude, ces brailleurs m'ont volé 450 FF..."

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C'est un Haïtien qui entre dans un piano-bar à Saint-Etienne pendant l'époque de Noël. Il s'accoude au comptoir:
- Ga'çon! (avec l'accent)
Une blonde arrive:
- Monsieur désire?
- Je vroud'ai un ouiski.
La blonde:
- Voilà monsieur.
- Dites-moi, il joue t'es bien ce pianiste, là-bas dis donc.
La blonde:
- Allez le voir de ma part, il se fera un plaisir de jouer votre air favori.
Le Haïtien s'approche du piano et dit au musicien:
- Je viens de la pa’de la ba'maid. J'aime'ai entend'e "Mambo"!
Le pianiste surpris:
- Mambo? Je ne connais pas cette chanson, mais si vous me fredonnez les premières notes, cela me dira peut-être quelque
chose.
Et le Haïtien chante:
- Mambo sapin, 'oi des fo'êts...

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L'autre jour, alors qu'on prenait une Seize ensemble, une copine à moi me dit:
- J'ai un problème avec mon petit ami: il ne veut pas me dire qu'il m'aime, sauf pendant qu'on fait l'amour!
- C'est normal, "que je lui réponds," au beau milieu de l'action, un mec normalement constitué dirait n'importe quoi.
Tiens, je suis sûr qu'une fois bien lancé, si tu lui dis: 'Dis-moi que tu es le Père-Noël', il te dira 'Je suis le Père-Noël'!... Fais l'expérience, tu vas voir!
Quelques jours plus tard, je la revois et elle me raconte qu'elle a tenté l'expérience:
- Le soir du jour où on s'est vus, on a fait l'amour.
Alors je lui ai d'abord dit 'Dis-moi que tu m'aimes.', et il m'a aussitôt répondu 'Je t'aime'.
Ensuite je lui ai dit 'Dis-moi que tu es le Père-Noël', et là, il a eu une seconde d'hésitation avant de me répondre 'Je suis le Père-Noël'...
- Ha! Tu vois je te l'avais bien dit!
Et ensuite, il ne t'a pas demandé pourquoi tu lui avais posé cette question?"
- Non, il a juste voulu savoir pourquoi je l'avais giflé...

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C'est la nuit de Noël, une chambre à deux lits. Dans les deux lits, deux petits enfants dorment ou font semblant. Une porte s'ouvre. Apparaît une silhouette visiblement chargée de nombreux objets. L'ombre s'avance lentement vers la cheminée, se prend les pieds dans une chaise et s'écroule avec fracas. De l'un des deux lits, s'élève une petite voix:
- T'as vu papa? Ça c'est la bûche de Noël.

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C'est lundi... l'hiver est là, qui commence comme un mouton, il fait encore doux avec quelques gelées blanches au matin, espérons qu'il ne se termine pas comme un lion avec neige et froid au menu... En ces jours les vacanciers sont en vacances et les travailleurs au travail... car il faut aussi des travailleurs quand le monde est en vacances pour le faire tourner, sinon pas de services publics ni de restauration ou de loisirs... Surtout que le bon peuple devient de plus en plus exigeant et de moins en moins philosophe, donc râleur à souhait... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, de bonnes vacances en vous disant à la revoyure... 

 

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