«À la Sainte-Mélanie, c'est toujours la même litanie.»
«À la Saint-Sylvestre, les extra-terrestres se mettent à jouer dans l'orchestre.»
La peur de l’oubli
«Non, je n’oublierai pas !» Combien de fois n’a-t-on pas entendu cette phrase ? Combien de personnes ne l’ont jamais dite et combien de gens ont tenu cette promesse ?
Qu’est-ce que l’oubli ? Une maladie ou un accident ? C’est plutôt un accident, car quand on tombe, ça fait mal, surtout si l’on tombe dans l’oubli… dans l’anonymat…
Tel cet homme qui n’oubliait presque jamais car la crainte de l’oubli, pour lui était devenue une phobie, une obsession.
Pour le commun des mortels, l’oubli est naturel, on oublie par passion, par omission ou par accident et dans la plupart des cas, ces petits oublis ne sont pas mortels.
Pour lui, ce n’était pas le cas, parce qu’il avait étéélevé dans la peur de l’oubli et de l’appréhension de la correction qu’il recevrait, s’il avait par malheur oublié quelque chose. Sans cesse sa mère lui disait :«Tu n’oublieras pas de passer à l’épicerie, à la laiterie… Tu n’oublieras pas de réviser tes devoirs et de faire tes leçons… Tu n’oublieras pas l’anniversaire de l’oncle Alfred… Tu n’oublieras pas de souhaiter bonne fête à ton père…» Et depuis lors, la hantise de l’oubli ne l’a jamais quitté.
Maintes fois il avait perdu du temps car, par peur de s’excuser, il refaisait le trajet inverse de son domicile à son lieu de travail parce qu’il avait oublié une broutille et combien de fois il avait oublié de dormir à cause d’un oubli involontaire ?
L’époque de l’agenda électronique n’était pas encore née qu’il se baladait avec cinq ou six mouchoirs auxquels il faisait des nœuds et qu’il utilisait comme pense-bêtes et non pour se moucher.
Entre l’oubli et le souvenir, chez lui s’était tissé une toile indéchirable, si bien que parfois, il se souvenait d’avoir oublié quelque chose, mais il avait oublié ce que c’était.
Cette obsession le minait de jour en jour et quelquefois il lui arrivait de faire un excès pour oublier de ne pas oublier.
Les années elles, n’oubliaient pas de passer et, quand il fut arrivéà l’automne de sa vie, époque à laquelle il n’avait presque plus de contraintes, il avait commencéà réfléchir, à penser à son histoire, à sa vie passée.
Il avait découvert qu’à cause de sa crainte de l’oubli il avait oublié de faire son adolescence et sa jeunesse, il avait oublié de se marier et de fonder une famille, il avait oublié de prendre du bon temps en dégustant un bon repas accompagné d’un succulent nectar, en admirant un coucher de soleil, en se laissant bercer par le vent…
Il avait tout simplement oublié de vivre !
Amies, Amis, si parfois vous pensez que l’on vous oublie parce que vous ne recevez pas de nos nouvelles, détrompez-vous, car même si les distances sont plus ou moins importantes, nous avons souvent des pensées pour vous et nous ne vous oublions pas.
Bonnes fêtes et bonne année 2015. Que la santé, l’amour, l’amitié et le bonheur ne vous oublient pas. Nagez dans la félicité et dans la joie et surtout…
N’oubliez pas de vivre et de faire la Fête !
Mickey Werlen
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et c'est enfin le dernier jour de l'année... Tout le monde est presque prêt à passer le réveillon, sauf ceux qui s'y prennent au dernier moment pour les achats en pensant que les commerçants auront fait des stocks de temps de guerre... et qui se retrouveront comme des couillons en train de réveillonner à la fortune du pot, avec ce qu'il y a comme réserve à la maison...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce dernier jour de l'an, de nombreux bancs de stratus entre le Jura et les Préalpes jusque vers 1000 à 1200m se dissipant en bonne partie en cours de journée. Sinon et dans les autres régions, belles conditions bien ensoleillées. Froid moins marqué mais restant bien présent à toutes les altitudes. Soirée du Réveillon calme et sèche mais froide. Bise modérée sur le bassin lémanique et le Plateau. Vent du nord-est fort en montagne. Températures prévues pour ce mercredi: -9 à -3 degrés à basse altitude à l'aube, puis -1 à 1 degré, -9 puis -2 degrés vers 1000m dans le Jura et -7 puis -3 degrés vers 2000m d'altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, temps froid et gris de la vallée de la Garonne jusqu'aux frontières du nord, avec quelques flocons possibles du Limousin aux Vosges. Les brouillards seront parfois givrants dans le nord-ouest. Mistral et tramontane restent soutenus autour du golfe du Lion. Dans l’après-midi, un temps ensoleillé s'impose du Finistère au Boulonnais ainsi du pays basque au sud-est de la France. Partout ailleurs, la grisaille résiste avec toujours quelques flocons possibles entre l'Auvergne et la plaine d'Alsace. Mistral et tramontane soufflent un peu moins fort. En soirée, brumes et brouillards tendent à se former dans le nord-ouest ou encore entre la Normandie et le Calaisis. Ailleurs, au nord le ciel reste très nuageux à couvert, avec sinon quelques bruines verglaçantes ou flocons de neige du centre-est au nord-est. Dans la nuit, fin de nuit glaciale sur une large moitié est du pays, avec des températures de -15 à -10°C près des frontières. Ailleurs, s'il fait moins froid, les gelées sont généralisées…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française beau temps, peu nuageux avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:20 et le coucher du Soleil se fera à 16:50 et le jour est plus long de 1 minute...
Valeurs remarquables de décembre en France
TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1978: la température maximale observée sous abri ne dépassait pas -9,8°à Uccle
En 1970: le brouillard allait réduire la visibilité en dessous de 20 mètres en de nombreux endroits
En 1950: la température minimale sous abri dégringolait jusqu'à -23,1°à Rochefort
La France pittoresque
Un jugement pour l’exécution d’un cochon des Vosges
D’après «Le pays lorrain et le pays messin», paru en 1909
Le 3 janvier 1799 se plaide une affaire impliquant un marchand de Lamarche qui, ayant acheté un cochon dans une ville voisine, l’avait tué durant le trajet le jour du decadi – dixième et dernier jour de la décade dans le calendrier révolutionnaire, correspondant à notre dimanche – où le travail était proscrit par la loi du 4 août 1798, arguant que le transport de l’animal qui n’avait pas mangé depuis 24 heures lui était préjudiciable
L’histoire du cochon de Serécourt est empruntée au greffe du tribunal de Lamarche: «Ce jourd’hui, 1er Nivôse, an VII, (31 décembre 1798) est comparu par devant Louis Martin, juge de paix au tribunal de police judiciaire du canton de Lamarche, le citoyen Borderre, garde champêtre dudit lieu, déclarant que dans le cours de sa tournée, il a surpris François Devaux, marchand à Lamarche, occupéà tuer un porc, dans la grange de la citoyenne Aimée Michel, veuve Lhuillier, sa belle-mère, de cette commune; et la grange était ouverte, malgré la défense, portée par la loi du 17 thermidor an VI (4 août 1798), de travailler le jour du décadi. En foi de quoi il a dressé son procès-verbal...»
Cochon sortant de sa soue et fermier
L’affaire était grave, elle fut inscrite l’une des premières au rôle du tribunal, et se plaidait à l’audience du 14 nivôse suivant (3 janvier 1799). Le commissaire du directoire exécutif de Lamarche, qui faisait alors les fonctions de ministère public, rappelle brièvement les faits, et demande l’application impitoyable de la loi, et requiert que Devaux soit condamnéà trois jours de prison.
L’accusé, comparant en personne, présente lui-même sa justification: «Il expose qu’il a acheté un cochon à Serécourt, que le vendeur le lui a amené le jour du décadi, et que par le fait que ledit cochon n’avait pas mangé depuis 24 heures (on réserve toujours dans les marchés que le porc sera livréà jeun, surtout quand il est vendu au poids), que la fatigue de la voiture et les cahots du chemin auraient pu lui nuire, il s’est vu dans la nécessité de le tuer; mais qu’il a pris ses précautions, puisqu’il l’a tué dans une grange étrangère (pour ne pas le tuer devant sa maison, sur la voie publique), n’en ayant point chez lui. Il fait remarquer en outre qu’il n’est pas le seul en ce cas, sept autres cochons ayant été tués dans la commune; comment est-il le seul poursuivi!...»
Le Juge de Paix se retire pour en délibérer avec ses deux assesseurs Joseph Lexcellent et Nicolas Bécus. Voici le prononcé du jugement:
«Le Tribunal, considérant que la mise à mort faite par un citoyen de son cochon, pour sa nourriture, ne peut être classée parmi les travaux interdits les jours de décadi aux ouvriers et artisans, que ce fait revêt le caractère d’un délassement plutôt que d’une oeuvre servile;
«Considérant que le cochon est l’un des comestibles de première nécessité pour les gens de la campagne, composant leur nourriture ordinaire, journalière et presque unique;
«Considérant en troisième lieu que la loi du 17 thermidor, en ordonnant la clôture des boutiques et ateliers les jours de décadi, en excepte celles des vendeurs de comestibles; afin, dit le ministre de la police générale, dans sa lettre du 24 frimaire dernier, de ne pas interrompre le débit des choses indispensables à l’approvisionnement; et qu’il résulte de là que si le père de famille peut aller acheter et s’approvisionner dans les boutiques ouvertes pour le débit, à plus forte raison peut-il pourvoir à son approvisionnement en tuant chez lui son cochon ou son veau; «Considérant enfin que le cochon qui a donné lieu au rapport et à la poursuite était un cochon que ledit Devaux avait achetéà Serécourt, distant d’une grande lieue, que ce cochon n’avait pas mangé depuis 24 heures, qu’il lui avait été amené lié et garrotté sur une charrette, et qu’il n’avait ni grange ni écurie pour l’héberger, ni grain pour l’alimenter, qu’il avait été contraint, pour ne pas le laisser languir, de le tuer immédiatement.
«Le Tribunal, toutes ces considérations; mûrement considérées, estime» qu’il n’y a pas lieu de le condamner à trois jours de prison. Et, après avoir pris l’avis de ses assesseurs, le juge de paix renvoie Devaux des fins de la plainte.
Mais dès le 25 nivôse (14 janvier) le commissaire du pouvoir exécutif près du tribunal de Police Judiciaire du canton de Lamarche, proteste contre cette sentence, et s’appuyant «tant sur l’article 441 que sur l’article 442», requiert la cassation dudit jugement. En conséquence on adresse à Paris l’ampliation de la sentence et de tout le dossier pour être soumis à la Section criminelle de cassation. Le 4 ventôse (22 février) l’affaire était plaidée en cassation, et le tribunal «séant au palais de justice» après avoir ouï le réquisitoire du procureur général, discutait longuement le pour et le contre. Mais nous ne donnerons que le prononcé du jugement:
«Considérant que là où il n’y a qu’un seul et unique fait, il ne peut y avoir lieu à récidive (sic); qu’ainsi, dans l’espèce, le nommé François Devaux n’ayant été prévenu que d’un seul fait, savoir celui d’avoir tué son cochon un jour de décadi, ce fait unique ne peut constituer une récidive. (resic!);
«Considérant que ledit François Devaux n’a point été poursuivi devant le tribunal de police pour le fait du voiturage de son cochon, que par conséquent il ne peut lui échoir de condamnation de ce chef (le commissaire avait voulu corser le premier chef d’accusation pour ce second grief. Mais le tribunal de cassation refuse de le suivre sur ce terrain);
«Considérant qu’il n’a point été constaté au procès que ledit François Devaux eût tué son cochon sur la voie publique ou en vue des lieux ou voies publics (on veut bien fermer les yeux sur le fait que la grange était ouverte. Il est vrai que cette ouverture donnait sur la place à fumier, un peu en retrait de la rue), circonstance qui seule pouvait rendre son travail illicite et punissable, d’après les dépositions de la loi du 17 thermidor an VI;
«Considérant enfin que la procédure a été régulièrement instruite, et que le jugement ne contient aucune contravention à la loi;
«Le tribunal rejette le pourvoi du commissaire près le tribunal de Lamarche» et maintient la chose jugée. Le 26 ventôse (15 mars) le ministre de la justice confirmait cette décision de son autorité suprême et le notifiait au tribunal de Lamarche, comme l’attestent les Archives départementales des Vosges, série L. Sauf le garde champêtre et le commissaire, qui sont sans pitié pour ce pauvre cochon, tous les autres auraient mérité d’être de la société protectrice des animaux en pleine Terreur.
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Le père Noël en Laponie? Une «incongruité» de taille
D’après «Histoire générale des Voyages», paru de 1746 à 1759
A lire l’abbé Prévost (1697-1763) dans son Histoire générale des Voyages, le Père Noël aurait été bien mal inspiré et téméraire d’élire domicile en Laponie
«Au mois de Décembre les Lapons pêcheurs offrent à leur "Iaoullo herra" de petites nacelles de bois de sapin. Elles ont une aune de longueur; on y fait des mâts, on y trace des croix on les arrose du sang des rennes que l’on tue à Noël. On les suspend à la cime des sapins également marqués de croix, et teints de sang; car la superstition est toujours sanguinaire.
«Dans le même temps, on attache à ces arbres des cylindres d’écorce de bouleau, où l’on met pour offrande un peu de tous les mets qu’on mange la veille et le jour de Noël. C’est du lait, du fromage, du poisson, de petits gâteaux de farine, grands comme un écu suédois. Ces présents sont offerts à"Rouotta" que les hommes ont intérêt à se rendre favorable de peur qu’il ne perce le ventre à leurs femmes»!
Voilà son seul moyen de locomotion bien malmenéà une période, pour lui, d’activité que l’on sait intense...
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Réchauffement ou refroidissement de la Terre?
D’après l’»Annuaire des longitudes» paru en 1834
En 1834, le célèbre Arago écrivait dans l’Annuaire des longitudes: «Si vous soutenez et voulez prouver à l’aide de texte pris dans les écrits d’anciens auteurs que le climat de l’Europe était plus froid autrefois qu’aujourd’hui, on vous objectera que si les fleuves d’Italie, des Gaules, gelaient autrefois, ces mêmes fleuves, des mers même, telles que le golfe de Venise, la Méditerranée ont gelé dans des temps très rapprochés de nos jours»
Et Arago de poursuivre: «En 860, le golfe Adriatique et le Rhône se gèlent par un froid de moins dix-huit à moins vingt degrés centigrades. En 1133, le Pô gela depuis Crémone jusqu’à la mer. Le vin se gela dans les caves par une température de moins dix-huit degrés. En 1234, des voitures chargées traversent la mer Adriatique sur la glace, en face de Venise. En 1305, toutes les rivières de France gèlent.
«En 1323, les voyageurs à pied et à cheval allaient sur la glace du Danemark à Lubeck et à Dantzig. En 1334, tous les fleuves d’Italie et de Provence se gèlent. En 1434, la gelée commença à Paris le dernier jour de décembre 1433, et continua pendant trois mois moins neuf jours. Elle recommença vers la fin de mars, et dura jusqu’au 17 avril. Cette même année il gela en Hollande pendant quarante jours de suite. En 1468, en Flandres, on coupe avec la hache la ration de vie des soldats.
«En 1544, en France, on coupe le vin dans les tonneaux avec des instruments tranchants. En 1594 la mer se gèle à Marseille et à Venise. En 1657-1658, gelée non interrompue à Paris depuis le 24 décembre 1657 jusqu’au 8 février 1658. La Seine fut entièrement prise; le froid dura jusqu’au 18 février. C’est en 1658 que Charles X, roi de Suède, traversa le petit Bell (détroit) sur la glace avec toute son armée, son artillerie, ses caissons, ses bagages, etc.
«En 1777, la Seine fut prise pendant trente-cinq jours consécutifs. En 1709, l’Adriatique, la Méditerranée à Marseille, à Gênes, sont gelées. En 1716, on établit à Londres, sur les glaces de la Tamise, un grand nombre de boutiques. Enfin la Seine est gelée dans toute sa largeur en 1742, 1744, 1746, 1767, 1776, 1788, 1829.
«Je doute que personne, après avoir pris connaissance de la table qui précède, puisse trouver, dans les phénomènes de la congélation des rivières cités par les anciens, la preuve que le climat de l’Europe se soit détérioré. Je remarque d’abord que la congélation exceptionnelle d’une rivière ne saurait caractériser un climat; que diverses circonstances atmosphériques peuvent accidentellement faire descendre, sur un point donné du globe, des couches très froides et très sèches situées dans les hautes régions; que le froid naturel de ces couches, que le froid résultant, de l’abondante évaporation à laquelle leur sécheresse donnerait naissance, ajoutés à celui qui proviendrait la nuit du rayonnement, si l’atmosphère était parfaitement sereine, paraissent suffisants pour occasionner la congélation des rivières dans toutes les régions du globe.
«Aussi a-t-on appris, il y a peu d’années, sinon sans surprise, du moins sans regarder le phénomène comme entièrement inexplicable, qu’en Afrique l’eau des outres du capitaine Clapperton s’était gelée une nuit, non loin de Mourzouk et dans une plaine peu élevée au dessus du niveau de la mer: aussi les météorologistes n’ont-ils pas rangé parmi les assertions indignes d’examen, ce que rapporte l’auteur arabe Abd-Allatif, qu’en 829, lorsque le patriarche jacobite d’Antioche, Denis de Telmahre, alla avec le calife Mamoun en Egypte, ils trouvèrent le Nil gelé.
«Strabon, liv. IV présente la ligne des Cévennes dans la Gaule narbonnaise, comme la limite septentrionale où le froid arrête les oliviers. Cette limite est aujourd’hui à la même place. Les grecs apportèrent le dattier de Perse dans leur patrie. Suivant Téophraste, il n’y donna point de fruit. Le célèbre botaniste ajoute cependant qu’à l’île de Chypre la datte, sans mûrir complètement, était mangeable. La petite quantité de chaleur dont ce fruit aurait aujourd’hui besoin, pour arriver dans la même île à une parfaite maturité, manquait donc aussi dans l’antiquité.
«Des documents agronomiques paraissent établir que, dans certaines régions de la France, les étés sont aujourd’hui moins chauds qu’ils ne l’étaient anciennement: on trouve dans les papiers conservés par plusieurs familles du Vivarais (Ardèche), datant du seizième siècle, qu’à cette époque il y avait un grand nombre de rentes foncières en vin; que le plus grand nombre de ces rentes devaient être payées en vin du premier trait de la cuve. Il était stipulé, pour d’autres, qu’elles seraient prises dans les tonneaux, au choix du seigneur.
La Seine gelée à Paris en février 1895
Le terme de ce paiement était fixé au 8 octobre. Les actes en question prouvent donc que, le 8 octobre, le vin était dans les tonneaux, ou du moins dans la cuve, au point d’être tiré; or, le minimum du temps qu’on laisse le vin dans la cuve avant de le tirer, c’est huit jours: au seizième siècle la vendange devait donc être finie en Vivarais dans les derniers jours de septembre: maintenant c’est du 8 au 29 octobre qu’on la fait.
«On lit dans l’histoire de Mâcon, qu’en 1553, les Huguenots se retirèrent à Lancré (village situé tout près de cette ville), et qu’ils y burent le vin muscat du pays. Le raisin muscat ne mûrit pas assez maintenant dans le Mâconnais pour qu’on puisse en faire du vin. L’empereur Julien, résidant à Paris, faisait servir sur sa table du vin de Suresnes. Dieu sait la réputation dont jouit aujourd’hui le vin de ce cru.
«Il existe sous les bâtiments de l’observatoire de Paris, des souterrains de quatre-vingt-six pieds de profondeur; la température de ces lieux doit être constante, puisque la chaleur du soleil n’y pénètre jamais. Depuis un siècle et demi on y observe la marche du thermomètre: le résultat de ces observations est que la température des souterrains de l’observatoire était il y a cinquante ans ce qu’elle est aujourd’hui.»
Article copié sur "La France pittoresque"
31 décembre 192: Parano, mégalo et cruel, l'empereur Commode est étranglé par son esclave Narcisse. Le fils de Marc-Aurèle tombe dans la folie, il se prend pour Hercule, décime son entourage. Il est temps de l'expédier ailleurs...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 31 décembre 192, tout Rome attend de célébrer la nouvelle année. L'empereur Commode n'est pas au mieux de sa forme. Il vient de rendre tripes et boyaux et un marteau-piqueur lui défonce le crâne. Il se sent mal, très mal. Que lui arrive-t-il ? A-t-on cherchéà l'empoisonner ? Le poison se trouvait peut-être dans le verre de vin servi quelques minutes plus tôt par sa concubine favorite Marcia... Demain, il la fera égorger. Elle et plusieurs autres sénateurs qui ont refusé de faire la quenelle sur son passage....
Étranglement… Ses sympathiques pensées sont brutalement interrompues par une poigne de fer qui lui serre le cou. Il ouvre les yeux pour découvrir Narcisse en train de l'étrangler. Lui, son assassin ? Lui en qui il a toute confiance. Un "ami" de 30 ans. L'empereur se débat, essaie d'échapper à la prise mortelle, mais son agresseur, champion de lutte, est bien trop fort. Commode suffoque. Commode meurt. Dans la bagarre, Narcisse se retrouve assis sur son maître. Patrick Sébastien, qui assiste à la scène dans un coin de la pièce, s'esclaffe grassement : "D'où l'expression mon cul sur le Commode." Ainsi périt, à 30 ans, l'un des plus sanguinaires empereurs romains, de la lignée des Néron et des Caligula. Il a fait disparaître des centaines de supposés comploteurs. Pire, aux yeux de BB : il a exterminé des centaines de lions, d'éléphants, de rhinocéros, d'autruches et même de girafes dans les arènes de Rome.
Commode devient empereur à 18 ans, en l'an 180, lorsque son père Marc-Aurèle décède de maladie à Vienne où il est venu combattre les barbares menaçant les frontières de l'empire. Normalement, dans la dynastie des Antonins, le fils ne succède pas au père. Avant de mourir, les empereurs désignent l'homme le plus digne de diriger l'empire. Mais voilà, Marc-Aurèle veut briser cette tradition. Il croit être capable de façonner un homme d'État avec la chair de sa chair.
Vie de luxe… Marc-Aurèle donne à son fils les précepteurs les plus renommés de l'époque. Avant de s'éteindre, il recommande une dernière fois son fiston à ses fidèles conseillers. Au cours de ses premiers mois de règne, le jeune Commode fait profil bas. Même s'il n'est pas néà Neuilly, il sait se tenir. Respectant le protocole habituel, il fait incinérer papa avant de le faire déifier. Maintenant, que doit-il faire ? Poursuivre le combat contre les barbares et vivre à la dure parmi ses légions ? Ou bien regagner Rome par n'importe quel chemin pour y profiter du luxe, des femmes et de la bonne chère avec Beigbeder ? Vivre à la spartiate ou vivre en débauché ? Doté d'un faible caractère, le jeune empereur suit les conseils de ses compagnons de beuverie de retourner à Rome pour organiser des soirées bunga-bunga.
Commode bâcle un accord de paix avec les barbares avant de filer dans la capitale de l'empire où il se fait adouber par le peuple enthousiaste. Au cours de ses premières années de règne, Commode se montre commode et raisonnable, respectant les conseils des amis de son père. Il se préoccupe davantage de ses plaisirs que de gouverner l'empire. Son sérail comprend 300 jeunes femmes et quasiment autant de beaux jeunes hommes, dit-on.
Le goût du sang… La vie est magnifique jusqu'au jour où Commode échappe à une tentative d'assassinat montée par sa sœur Lucilla (jalouse de l'impératrice régnante) et certains sénateurs. Dès lors, le jeune empereur développe une haine implacable pour le Sénat, basculant dans la plus noire paranoïa. Il laisse le commandant de la garde prétorienne Pérennius exécuter sa sœur et ses complices. Il emploie une armée de délateurs chargés de dénoncer les sénateurs pour des crimes imaginaires. Prenant goût au sang, Commode envoie à la mort tous ceux qu'il soupçonne de trahison. Simultanément, de nombreux soldats désertent pour former des bandes de brigands. L'un d'entre eux, du nom de Maternus, ose même marcher sur Rome pour s'emparer du trône impérial. Il est dénoncé avant d'y parvenir, mais cette nouvelle tentative renforce Commodore dans sa parano.
L'empereur se présente comme le nouveau Romulus. Il rebaptise les institutions, renomme les mois de l'année. Rome devient Colonia Lucia Annia Commodiana. Il affirme bientôt être Hercule, fils de Jupiter, s'habille d'une peau de lion et s'arme d'une massue. Pour se concilier le peuple, il lui offre des jeux de cirque démentiels dans lesquels il massacre des centaines d'animaux sauvages qu'il fait venir d'Afrique, mais aussi d'Inde. Il serait ainsi à l'origine de la disparition du lion de l'Atlas en Afrique du Nord.
Il n'hésite pas, non plus, à descendre dans l'arène pour combattre comme gladiateur, une profession pourtant réputée infâme. Aux yeux des Romains, c'est aussi scandaleux que si François Hollande participait à Koh-Lanta ! Totalement insensé, Commode fait ériger des statues colossales de lui. Les Romains commencent à se lasser de ses excès.
Provocation suprême… Commode précipite sa fin lors de la fête des saturnales de novembre 192. Il promet un spectacle de cirque extraordinaire aux Romains, qui accourent des quatre coins de l'empire pour y assister. Depuis une plateforme surélevée ceinturant l'arène, il commence par abattre à l'arc et à la javeline des centaines de lions, d'ours, de léopards, de cerfs, de gazelles et d'autruches. Mais aussi un tigre, un hippopotame et un éléphant.
Chaque jour, il descend dans l'arène pour combattre une flopée de gladiateurs qui se laissent vaincre, et même tuer, sans moufter. Fin décembre, provocation suprême, il annonce vouloir inaugurer la nouvelle année non pas revêtu du costume pourpre traditionnel dans son palais, mais déguisé en gladiateur dans le gymnase de ces derniers. Sa concubine préférée Marcia le supplie à genoux de renoncer à sa folie pour ne pas déshonorer Rome. Furieux, il ne l'écoute pas. Au contraire, il convoque l'intendant du palais Eclectus et le préfet du prétoire Laetus pour leur demander de lui installer un appartement dans le gymnase des gladiateurs. À leur tour, les deux hommes tentent de lui faire abandonner ce projet iconoclaste. Rien à faire.
Pris à son propre piège… Rendu enragé par ces avis contraires, l'empereur rentre dans sa chambre, saisit une tablette taillée dans de l'écorce déliée de tilleul pour y inscrire le nom de ceux qu'il compte faire exécuter la nuit suivante. En tête de liste, il inscrit Marcia, Eclectus et Laetus, suivis des noms de plusieurs autres sénateurs. Il pose la tablette pour prendre un bain coquin avec quelques-unes de ses favorites. Sans qu'il y prenne garde, un des garçonnets préposés à ses petits plaisirs pédérastiques s'empare innocemment de la tablette pour jouer avec.
Marcia, qui passe par là, la lui confisque. En y jetant un coup d'oeil, elle découvre avec effarement sa condamnation à mort. "Courage, Commode, se dit-elle, voilà récompense que tu prépares à mon amour, à ma tendresse, à la résignation avec laquelle, pendant de si longues années, j'ai supporté tes brutalités et tes débauches ! Mais un homme toujours plongé dans l'ivresse ne triomphera pas d'une femme sobre."
Marcia prévient aussitôt Eclectus et Laetus et, ensemble, ils décident d'assassiner l'empereur le jour même. C'est une question de vie ou de mort pour eux. Comment procéder ? Marcia a l'habitude de lui présenter une coupe de vin à la sortie de son bain. Cette fois, elle y glissera du poison. Aussitôt, elle passe à l'action. Sans se méfier, Commode boit le vin et s'endort sur son lit. Bientôt de violents maux d'estomac le réveillent. Il est pris de vomissements. Les trois conjurés s'inquiètent : si Commode rejette le poison, il vivra et eux mourront. Ils n'ont qu'une solution, convaincre l'esclave Narcisse de tuer son maître. Celui-ci accepte contre une forte récompense. Il se dirige vers le lit de Commode, qu'il saisit au cou pour l'étrangler... Ainsi périt l'empereur romain qui se prenait pour Hercule.
L'empereur romain Commode. © DR
© Le Point - Publié le 31/12/2012 à 00:00 - Modifié le 31/12/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du trente-et-un décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/31/28806809.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service s'il veut manger des belles huîtres digestes, sentant bon la marée et le iode doit comme tout amateur de fruits de mer, les acheter au bon moment et non aux soldes d'été pour les manger à Nouvel-An ...
Ben pour la zique de ce dernier jour de l’an, vu qu’on est encore dans .les antiquités qu’on aime… on va s’écouter la compilation Mojo Blues Band Boogie Mix… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=2G8OtAxmhT0
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le génie de la chance
Un gars se balade dans les rues de Londres et tombe sur une lampe magique placée sur un tas de sacs poubelles.
Il la prend en main, la frotte un peu sans trop y croire, et HOP, un génie surgit de la lampe qui lui dit:
- Je t'accorde un souhait, un seul (c'est la crise aussi chez les génies) pour m'avoir libéré. Que désires-tu? Le gars lui répond:
- J'ai toujours voulu être chanceux!
Alors le génie lui répond "Accordé" et il disparaît dans un nuage de fumée.
Le gars poursuit son chemin, pensant avoir rêvé la scène; jusqu'à ce qu'il repère un billet de £10 par terre. Il ramasse alors le billet, et traverse la rue pour aller directement au Ladbroke (PMU) du coin pour parier sur un cheval.
Dans la boutique des paris, il compulse la liste des courses et des chevaux. Il repère dans la troisième un cheval qui s'appelle Lucky avec une côte de 100 contre un dans la quatrième courses à Ascot. Il place alors ses £10 sur Lucky.
Dans l'après-midi, les résultats de la quatrième course tombent: Lucky gagnant dans la quatrième!!!
Complètement euphorique, le gars se dit qu'il est temps de passer aux choses sérieuses:
La soirée étant déjà là, il décide d'aller miser ses sous dans un tripot clandestin. Il se place à la table de la roulette et mise ses 1010£ sur le 7... La roue tourne... tourne encore... et BANG, le 7 sorts!
Le gars est vraiment sur un nuage.... Quelle meilleure manière de fêter ça sinon que d'aller au bordel local?
Le gars entre donc dans la maison close, dit bonjour à la mère maquerelle qui l'accueille en le prenant dans ses bras et en lui disant:
- Félicitations mon loup! Tu es notre 10 000ème client, et comme cadeau, tu as le droit de choisir une de mes jeunes filles et de passer toute la nuit avec elle sans que ça te coûte quoi que ce soit!
Le gars, tout heureux, lui répond qu'il a toujours fantasmé sur les jeunes indiennes et que ça serait bien si elle avait ça en magasin.
- Mais bien sûr que j'ai ce que tu cherches mon loup. SURINDRAH! Viens un peu voir ici!
Et lorsque la fille arrive, notre gars peut contempler une superbe jeune fille indienne portant le sari et maquillée juste comme il faut... Tout à fait comme son fantasme!
Alors ils montent à l'étage et décident d'attaquer les positions des pages 1 à 255 du Kama Sutra. C'est carrément l'extase. Le gars lui dit:
- Tu es à plus belle femme que j'ai jamais vu et en plus tu fais l'amour mieux que n'importe quelle autre femme. Je ne parviens pas à croire la chance que j'ai... Mais cependant, il y a une question que je me suis toujours posée à propos des femmes indiennes: Pourquoi vous mettez-vous ce point rouge sur le front? J'ai toujours trouvé cette pratique bizarre et peu esthétique?
La jeune fille lui répond:
- Je suis ici pour satisfaire à toutes vos envies. Si le point rouge ne vous plaît pas, enlevez-le.
Alors le gars approche son index du front de la jeune fille et entreprend de lui enlever le point rouge...
Et puis soudain, il recule et se met à rire
La fille lui demande:
- Qu'est-ce qui se passe?
Et le gars dit:
- Tu ne vas jamais me croire... je viens juste de gagner 10.000 francs…
Ça se passe à l'époque du rideau de fer.
Un Polonais est en train de pêcher. Il sort un poisson ENORME, et se dit: "Je ne peux pas le garder. Si on m'attrape, on va croire que c'est un poisson qui vient de l'Ouest. Je ne vais avoir que des emmerdes." Il le refout à l'eau.
Et là, pouf le poisson! Il se transforme en bon génie qui dit au Polonais:
- Tu m'as laissé la vie sauve. Je t'accorde trois vœux. Quel est ton premier vœu?"
Le Polonais réfléchit et dit:
- Je voudrais que les Chinois attaquent la Pologne.
Ce qui fut dit fut fait, et les Chinois vinrent, détruisirent, massacrèrent et s'en allèrent.
- Quel est ton second vœu?
- Je voudrais que les Chinois attaquent la Pologne
Revoilà les Chinois, qui massacrent ce qu'ils n'avaient pas massacré, détruisent ce qu'ils n'avaient pas détruit et retourne à leurs pénates.
- Quel est ton troisième et ultime vœu?
- Je voudrais que les Chinois attaquent la Pologne -?!?!?
Les Chinois font leur désormais classique aller-retour. A leur départ, il ne reste plus, en Pologne, un seul caillou pose sur un autre, pas plus qu'un seul être vivant (mis à part notre Polonais) Le Génie:
- Avant de disparaître à tout jamais, je voudrais savoir pourquoi tu as voulu que les Chinois envahissent trois fois la Pologne.
Le Polonais:
- Car ils sont passés six fois par l'URSS.
C'est Tonto, un jeune indien, qui va quitter sa réserve pour la première fois dans le but de se faire dépuceler.
On lui a indiqué une maison des plaisirs dans la ville d'à côté, et il a décidé de s'y rendre.
A la porte de la maison, la mère maquerelle lui demande:
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi, bel indien?
- Tonto veut femme
- Ah ah... Et as-tu déjà connu une femme auparavant? Tu m'as l'air bien jeune...
- Non. Tonto encore jamais connu femme. Mais Tonto venir ici pour connaître. Maintenant!
- Oh je suis désolé Tonto. Mais tu sais, ici, je n'ai que des jeunes filles très pures et très fragiles et tu ne manquerais pas de les mettre en morceaux ou pire encore si je te laissais monter avec l'une d'entre elles. Il te faudra revenir me voir lorsque tu seras un peu plus expérimenté.
- Mais Tonto être venu ici pour avoir première expérience!... Comment va faire Tonto alors?
- Je vais te le dire mon bel indien: Tu vas retourner dans ta réserve, et tu vas chercher un arbre possédant un beau trou bien rond dans le tronc. Quand tu l'auras trouvé, tu mettras ton sexe dedans et tu commenceras à le faire entrer et sortir. C'est comme cela que tu pourras t'entraîner. Tu feras cela pendant une semaine, et ensuite tu pourras revenir me voir.
Une semaine plus tard, Tonto revient voir la maquerelle et lui dit en arrivant:
- Tonto vouloir femme, Tonto être prêt maintenant, Tonto s'être beaucoup entraîné.
Alors la maquerelle l'emmène dans la chambre d'une de ses protégées.
- Tonto, je te présente Tabatha. Amusez-vous bien tous les deux.
Et elle laisse les deux tourtereaux ensemble. Mais deux minutes plus tard, elle entend des hurlements qui proviennent de la chambre de Tonto. Elle se précipite, et ce qu'elle voit en ouvrant la porte, c'est Tonto qui est en train d'enfoncer le manche d'un balai dans le sexe de Tabatha...
- Mais enfin ça ne va pas dans ta tête Tonto? Je pensais que tu savais ce que tu faisais quand je t'ai laissé avec Tabatha?!
- Tonto sait ce qu'il fait! Tonto vérifie s'il n'y a pas d'abeille!
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C'est mercredi... et depuis tant qu'on l'attendait qu'il est arrivé le dernier jour de l'année, année qui ce soir va mourir de sa belle mort dans les agapes du réveillon... Les vacanciers sont aux anges avec la neige, les citadins piétons le sont moins car avec les trottoirs glacés c'est plutôt casse-gueule, un vrai parcours du combattant où il faut avoir les yeux fixés sur le sol et aussi devant soi pour ne pas rentrer contre un candélabre ou une personne... Les gens prévenants qui ont tout acheté ce qu'il fallait pour bien fêter ce passage de l'an restent tout bonnement chez eux... En ce jour de nouvel an, une pensée particulière va aux solitaires, aux démunis, aux sans-abris qui viennent de perdre plusieurs des leurs à cause du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, de bonnes vacances, et surtout une bonne nouvelle année en vous disant à la revoyure...