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Éphéméride du trois janvier

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«À la Sainte-Jennifer, on a une météo d'enfer.»

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«Sainte Geneviève ne sort point si saint Marceau ne la rejoint.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et déjà c'est le premier week-end de l'année... Le temps est au redoux avec de nouvelle précipitations de prévues; pour les vacanciers qui redescendent en plaine, prudence toujours et surtout patience s'il y a des bouchons et, comme d'habitude il y aura toujours la majorité qui voulant profiter au maximum de leur villégiature partiront au dernier moment et râleront sur les conditions de circulation...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 2° et une nébulosité variable dans la nuit, ce sera pour ce samedi, quelques éclaircies en début de matinée dans un ciel nuageux. Ciel se couvrant rapidement en cours de matinée depuis l'ouest et premières pluies attendues avant la mi-journée du Jura aux Préalpes. Perturbation plus active dans l'après-midi et surtout entre la soirée et la nuit suivante. Coup de vent à son passage. Limite pluie neige comprise entre 1500 et 1900 mètres d'altitude, localement plus bas sur le Haut-Valais.  Vent devenant modéréà fort de sud-ouest en fin de journée du Léman au Plateau. Vent d'ouest fort puis tempétueux en montagne. Températures prévues pour samedi: -3 à -1 degrés à l'aube à basse altitude, 5 à 8 degrés l'après-midi du Valais central au Léman. -1 puis 5 degrés vers 1000m dans le Jura, 0 puis 2 degrés vers 2000m d'altitude.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, une nouvelle perturbation traverse les deux tiers nord de la France accompagnée de vents forts, de pluies et d'une douceur déjà marquée sur la façade atlantique. Un temps plus sec s'impose sur l'extrême sud. Levée du mistral et de la tramontane. Dans l’après-midi, le temps reste perturbé sur de nombreuses régions avec beaucoup de vent au nord et des pluies plus marquées dans le nord-est. Un temps sec perdure dans le sud-est et au sud de la Garonne. Mistral et tramontane se renforcent. En soirée, quelques pluies faibles à modérées entre la Gironde et le centre-est et quelques averses entre le bassin parisien et l'Alsace. De la Bretagne au Dijonnais et au sud de la Garonne, elles seront plus dispersées. Enfin, mistral et tramontane soufflent entre 70 et 90 km/h. Dans la nuit, des pluies se produisent encore du sud-ouest au centre-est tandis qu'ailleurs le risque de précipitations est faible…

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert et pluies éparses avec des températures de 30°; ciel clair, très beau temps aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -5°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:20 et le coucher du Soleil se fera à 16:53 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...: 

Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1978: De violents orages parfois accompagnés de grêle s'abattaient sur le pays provoquant de nombreux dégâts.

 

La France pittoresque

Contes de Ma Mère l’Oie de Perrault: itinéraire d’un talentueux autodidacte.
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1928

Conteur, philosophe, avocat, architecte, académicien, Charles Perrault eut une existence bien remplie, écrivant de longs poèmes, polémiquant avec Boileau sur l’éternelle question des Anciens et des Modernes, conseillant Colbert, révolutionnant les mœurs de l’Académie, aidant son frère Claude dans l’édification de la merveilleuse colonnade du Louvre. Mais si son nom passa à la postérité, c’est grâce à huit petits contes naïfs destinés à amuser les petits enfants...

Ces Contes de Ma Mère l’Oie, qui bercèrent et charmèrent nos jeunes ans, ces contes dans lesquels tant de générations, depuis plus de trois siècles - Perrault les publia en 1697 - ont appris à lire, ces contes, les petits Français d’aujourd’hui les connaissent-ils encore?... Et si Perrault vit encore dans la mémoire populaire, c’est bien moins aux enfants qu’aux amis du folklore et des traditions qu’il le doit.

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Charles Perrault

Au surplus, notre conteur n’eut pas un seul instant l’idée que ces bluettes, qu’il écrivit en se jouant, le mèneraient à l’immortalité. Il avait maintes raisons d’espérer une gloire fondée sur de plus nobles travaux. Néà Paris le 12 janvier 1628, il fit de bonnes études au collège de Beauvais.
Tout jeune, il se sentit piqué de la tarentule littéraire. Le burlesque, en ce temps-là, faisait fureur. Cyrano de Bergerac était l’auteur à la mode. On annonçait la publication prochaine d’un Enéide travesti, par Scarron, dont la première partie parut en effet en 1648. Charles Perrault, délibérément, se lança dans le burlesque et, s’étant mis en tête de distancer Scarron, il parodia le plus beau chant de l’Enéide.
C’est dans cette traduction burlesque de Perrault que se trouvent ces vers qui enchantèrent Cyrano, et que Voltaire et Marmontel attribuèrent à tort à Scarron, les déclarant les meilleurs de son Virgile travesti:

J’aperçus l’ombre d’un cocher
Qui, tenant l’ombre d’une brosse,
Nettoyait l’ombre d’un carrosse.
Mais, tout en se livrant à ces fantaisies poétiques, Perrault n’en poursuivait pas moins des études d’un ordre plus sévère. Il faisait son droit. Bientôt il fut reçu avocat. Cependant il ne plaida guère. «Ennuyé, suivant sa propre expression, de traîner une robe dans le palais», il quitta le barreau pour l’administration. Son frère aîné, receveur général des Finances de Paris, le prit comme commis. Cette place lui laissait des loisirs. Il en profita pour se livrer tout entier à son goût pour la poésie. Quelques pièces galantes le signalèrent à l’attention des amateurs. Un Dialogue de l’Amour et de l’Amitié eut l’heur de plaire au surintendant Fouquet, qui le fit transcrire sur vélin et adorner de magnifiques illustrations.

Perrault n’était pas moins bon courtisan que bon poète. Deux odes, l’une sur la Paix des Pyrénées, l’autre sur le Mariage du Roi, éveillèrent l’intérêt de Colbert, qui s’attacha l’auteur et le nomma premier commis de la surintendance des bâtiments. Dans cette fonction, Perrault rendit de grands services aux artistes et s’assura de précieuses amitiés.
Colbert ayant décidé de créer une petite académie chargée de fournir des devises latines pour les bâtiments royaux, il inscrivit d’abord le nom de Perrault. On voit que cette compagnie fut l’embryon d’où sortit plus tard l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Le grand ministre tenait en si haute estime son commis qu’il ne faisait rien sans le consulter.
Sait-on, par exemple, que c’est à Perrault que les Parisiens d’alors durent de pouvoir aller se promener librement aux Tuileries? Colbert, ayant fait replanter le jardin, voulait le fermer au public. «Cette résolution, dit Perrault, me parut bien rude et bien fâcheuse pour tout Paris». Et le brave homme plaida la cause des Parisiens: il représenta au ministre que les femmes et les enfants qui venaient là respectaient les plantes et les fleurs, et que les égrotants n’avaient nul autre endroit pour respirer un air balsamique... Tant et si bien que Colbert changea d’avis, et que les portes des Tuileries demeurèrent ouvertes aux Parisiens.

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Frontispice de l’édition originale des Contes de Perrault

Elu membre de l’Académie française en 1671, Perrault ne tarda pas à suggérer quelques réformes importantes dans le règlement de l’illustre compagnie. Avant lui, les discours académiques n’avaient d’autres auditeurs que les académiciens eux-mêmes. La Compagnie ne recherchait par les suffrages de la foule. C’est après son admission que les séances devinrent publiques.
«Le jour de ma réception, écrit Perrault dans ses Mémoires, je fis une harangue dont la Compagnie témoigna être satisfaite, et j’eus lieu de croire que ses louanges étaient sincères. Je leur dis alors que mon discours leur ayant fait plaisir, il aurait fait plaisir à toute la terre si elle avait pu m’entendre; qu’il me semblait qu’il ne serait pas mal à propos que l’Académie ouvrît ses portes aux jours de réception. Ce que je dis parut raisonnable».
Et l’Académie adopta le vœu de Perrault. Désormais le public fut convié aux réceptions: le «beau monde» s’y pressa. L’Académie, peu connue jusqu’alors, devint célèbre, et, suivant le mot du bon Perrault, «fit le sujet des conversations».

C’est à cette époque que se place la grande querelle des Anciens et des Modernes, qui divisa longtemps Perrault et Boileau. Le premier, dans un poème intitulé Le siècle de Louis le Grand, s’était laissé aller, pour mieux exalter son temps, à traiter de façon fort irrespectueuse l’antiquité. Boileau protesta. Perrault s’obstina et écrivit un Parallèle des Anciens et des Modernes, dans lequel il témoignait pour les grands écrivains de la Grèce et de Rome, le même dédain que deux siècles plus tard les romantiques devaient manifester pour nos auteurs classiques.
Eternel sujet de dispute que celui-là. Mais la querelle, cette fois, prit un tour singulièrement violent. Boileau morigéna de la belle façon le sacrilège qui osait insulter à la gloire des Anciens. Il ne fallut pas moins que l’entremise du grand Arnauld, de Racine et même de Bossuet pour clore le différend et amener les deux adversaires à se réconcilier.

Il semble que cette épreuve ait épuisé la nature combative de notre homme. Il évita dès lors toute matière à discussion et se consacra à des travaux de tout repos: quelques éloges des hommes illustres de son siècle et la rédaction de ses Mémoires, lesquels, en dépit de quelques longueurs, sont infiniment précieux pour l’étude des mœurs du temps.
On ne sait trop pour quelle raison, à cette époque, la faveur du roi l’abandonna. Le courtisan déçu fit place au philosophe. Dans une confortable maison du faubourg Saint-Jacques, que sa femme lui avait apportée en dot, Perrault se retira et se consacra à l’éducation de ses enfants. C’est pour eux qu’il écrivit ces délicieux Contes de Ma Mère l’Oie, qui devaient assurer à son nom l’immortalité.
Oh!... il ne les inventa pas... Sainte-Beuve observe fort justement que les contes de Perrault «ne sont pas de ceux qui sentent l’œuvre individuelle». Et il ajoute: «Perrault n’a été que le secrétaire. Mais il n’a pas été un secrétaire comme tout autre l’eût été. Dans sa rédaction juste et sobre, encore naïve et ingénue, il a atteint à la perfection du conte pour la race française... La vérité, avec lui, se continue même dans le merveilleux». Il y a, en effet, dans les contes de Perrault, une ingénuité qui met au niveau le conteur et l’enfant qui l’écoute. Tous ces récits existaient avant Perrault: il les a recueillis et parés du merveilleux coloris de son style naïf et pur.

Ses personnages sont habillés à la mode du jour. Quand les sœurs aînées de Cendrillon se présentent pour aller au bal, elles mettent leur habit de velours rouge et leur garniture de dentelle d’Angleterre; elles envoient quérir la bonne coiffeuse pour dresser leur cornette à deux rangs et font acheter des mouches. Des deux frères qui délivrent la femme de Barbe-Bleue, l’un des dragon et l’autre mousquetaire. Quand l’ogresse de la Belle au Bois Dormant veut manger ses petits-fils, elle songe à les accommoder à la sauce Robert. Et la sauce Robert venait d’être tout récemment inventée.
Que de détails du même genre ne pourrait-on pas citer où l’on verrait le rusé conteur s’inspirer habilement des faits d’actualité! Où prit-il son bien?... Mais partout, dans les contes bleus qui nous venaient des traditions les plus diverses et les plus lointaines.
L’histoire de Peau d’Ane, par exemple, savez-vous qu’elle existe dans le Pantcha-Tantra, un recueil de contes de l’Inde ancienne? Quand La Fontaine écrivit:
Si Peau d’Ane m’était conté,
J’y prendrais un plaisir extrême.
ce n’était pas du conte de Perrault qu’il parlait, puisque le conte de Perrault n’était pas encore écrit.

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Le Petit Poucet

De même, rappelez-vous la scène du Malade Imaginaire, dans laquelle Argan interroge la petite Louison sur la conduite de sa grande sœur Angélique. «Dites-moi tout ce que vous savez», fait-il d’un ton sévère. Et la fillette lui répond avec une malicieuse candeur: «Je vous dirai, si vous voulez, le conte de Peau d’Ane, qu’on m’a appris depuis peu.»
Or, quand Molière écrivait ce dialogue, Perrault n’avait pas encore commencé son livre. Louison, pourtant, connaissait déjà le conte de Peau d’Ane: elle le connaissait sans doute par le récit de sa gouvernante. Au surplus, vingt ans plus tard, Perrault, dans sa préface, nous dira que, tous les jours, grands-mères et gouvernantes en amusaient les enfants.
Il en est de tous les autres contes comme celui de Peau d’Ane. Ils se retrouvent, avec plus ou moins de variantes, dans les traditions de tous les peuples. On a découvert naguère un certain Pentamerone, recueil de contes écrits dans la première moitié du XVIIe siècle, en patois napolitain, pour l’amusement des petits enfants de la Campanie.

On y lut, non sans surprise, la Belle au Bois Dormant, le Chat Botté, Cendrillon... «Voilà, s’écria-t-on, le nid d’où Perrault a tiré de si jolis oiseaux!» Eh bien non! Il est peu probable que Perrault ait connu ce Pentamerone. Il n’avait pas besoin de cela pour que ces contes fussent venus jusqu’à lui. A l’époque où il les écrivit, ces récits de bonne vieille, ces Contes de Ma Mère l’Oie - car on les appelait ainsi et ce n’est pas Perrault qui inventa ce titre - attiraient l’attention de la haute société. C’était un jeu de salon.
On n’imagine pas l’attrait que la littérature féerique eut alors sur les esprits. On se passait de main en main les contes de Perrault; on les lisait dans les salons. Les personnages les plus graves y prenaient goût. Fénelon, pour instruire le petit-fils d’un roi, ne dédaignait pas d’appeler les fées à son aide.
«O l’heureux temps que celui de ces fables!» disait plus tard Voltaire, qui préférait les jolies histoires naïves de Riquet à la Houppe, du Petit Poucet, de la Belle au Bois Dormant ou du Petit Chaperon Rouge, aux prétentieuses élucubrations des conteurs moralistes de son époque.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Bénédiction du cierge pascal, millésime de l’année.
D’après «Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons» paru en 1885

Sous une rubrique spéciale placée au jour du Samedi saint dans le Rituel de Nivelon, RITUALE SEU MANDATUM INSIGNIS ECCLESIAE SUESSIONENSIS, nous lisons deux prescriptions particulières dont l’explication ne paraît pas dénuée d’intérêt: «Thesaurarius de Cereo provideat; Custodes autem paeparent illum in medio presbyterii ante sacrosanctum altare», et «Cantor de Anno Incarnationis Dominicae provideat et de illis qui die istâ debent in opus tanti mysterii convocari; kiosque faciat scribi in tabulâ», ce qui signifie «Que le trésorier pourvoie à la fourniture du cierge et que les gardiens de l’église le disposent au milieu du chœur en face de l’Autel majeur» et «Que le chanoine grand-chantre pourvoie d’autre part à ce qui concerne l’année de l’Incarnation; qu’il convoque ceux qui doivent prendre part à la solennité, et qu’il inscrive leurs nom sur la tablette».

La première: Thesaurarius de Cereo provideat, s’explique très facilement. Dans les églises paroissiales, la dépense nécessitée par l’achat du Cierge pascal était anciennement couverte par les aumônes des fidèles, et des quêteurs choisis par les marguilliers ou fabriciens allaient à domicile les solliciter et les recueillir; mais la Cathédrale Saint-Gervais de Soissons n’étant point paroissiale, bien que cependant elle renfermât une petite cure, dite cure des fonts, ayant pour paroissiens les serviteurs de l’église et les domestiques do l’Hôtel-Dieu, c’est au Chapitre lui-même qu’incombait la dite dépense, comme le rappelle le Rituel; et il ne faut pas croire qu’elle fût sans importance.

Le Cierge pascal devait être de cire pure, et d’un poids considérable puisque les auteurs le désignent ordinairement sous le nom de colonne, colonna; de plus, il était couvert de dessins et de peintures dont la richesse était mise en harmonie avec sa destination symbolique. Le piédestal lui-même qui le supportait, était un véritable monument artistique, d’architecture très variée et très délicate, dont les motifs étaient rehaussés par une grande profusion de métaux précieux finement travaillés.

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Cierge pascal

Quel est le sens de la prescription Cantor de Anno Incarnationis Dominicae provideat, et quel est le soin particulier qu’elle entendait mettre à la charge du chanoine grand-chantre, l’un des dignitaires de l’église cathédrale? Pour le comprendre, il faut nous rappeler d’abord que l’année n’a point toujours commencéà la même date dans les diverses provinces de France, et que c’est seulement un édit de Charles IX, l’édit de Roussillon, de l’année 1563, qui ordonna que le 1er janvier fût pris désormais pour le premier jour de l’année dans tous les actes publics, sur toute l’étendue du royaume.

Les Gaulois, pour parler de nos premiers ancêtres, réglaient leurs années, non sur le cours du soleil, mais sur celui de la lune, et ils les commençaient à la sixième nuit de la nouvelle lune qui suivait le solstice d’hiver. C’est au cours de cette nuit, appelée nuit-mère, que le chef du collège des Druides, armé d’une faucille d’or, détachait du tronc de l’arbre sur lequel on avait réussi à le trouver, le gui de chêne dont les rameaux étaient recueillis par les autres prêtres sur une large saie blanche, au milieu des transports de tout le peuple qu’on avait convoquéà cette solennité par le cri mille fois répété: Au gui l’an neuf! A la suite de la conquête, les Romains apportèrent leurs usages dans notre pays, et l’année Julienne dont le commencement était fixé au 1er janvier, devint, avec le temps, l’année des Gallo-Romains.

Mais, quand au VIe siècle, les savants travaux de Denys-le-Petit eurent introduit la coutume de dater les années à partir de l’Incarnation de Jésus-Christ, l’on vit en même temps des usages différents se former chez les divers peuples des Gaules quant au commencement de l’année elle-même. Les uns continuèrent de le fixer au 1er janvier; les autres, au contraire, le fixèrent soit à Noël, le 25 décembre, soit à l’Annonciation, le 25 mars, soit encore à la fête de Pâques; et chez ces derniers, le commencement de l’année devint mobile comme la fête qui en était le premier jour, et les années, en se suivant, n’avaient point toutes la même longueur.

Il est bon de remarquer que dans les provinces qui prirent Pâques pour le commencement de leur année, le point initial fut l’instant qui suivait la bénédiction du cierge pascal; de telle sorte que, quand au Xe siècle cette cérémonie qu’on avait faite antérieurement dans la nuit de Pâques, fut avancée au matin du samedi, le commencement de l’année fut lui-même avancé d’autant. C’est ainsi que l’Art de vérifier les dates cite deux chartes du roi Jean, toutes deux datées de Villeneuve, près Avignon, et données à un jour de distance; la première est du vendredi saint, 31 mars de l’année 1362, et la seconde du samedi saint de Pâques, après la bénédiction du cierge, 1er avril de l’année 1363.

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Bénédiction du cierge pascal

Mais à quelle date l’année commençait-elle à Soissons au XIIIe siècle? A ne consulter que le texte de notre rituel: Cantor provideat de Anna Incarnationis Dominicae, il semble que nous devrions dire qu’elle commençait à Pâques, ou bien la veille, après la bénédiction du cierge, et qu’il appartenait au chanoine grand-chantre de faire connaître le changement d’année. Il n’en est rien cependant. Une charte de l’évêque Joslein de Vierzy, de l’année 1135, nous apprend positivement qu’à Soissons l’année commençait à Noël. Cette charte, en effet, porte la suscription suivante: «Actum est kalendis martii anno domini MCXXXV a proxime praeterito natali inchoante et proximo pascha declarando». (Fait aux calendes de mars de l’année 1135 laquelle a commencéà Noël dernier et sera publiée à Pâques prochain). Mais, d’après cette même charte, l’année qui avait commencéà Noël, devait être annoncée et proclamée en la fête de Pâques. Or, comment se faisait cette annonce et quel était le mode de cette proclamation? Le texte du rituel que nous examinons n’y aurait-il point trait?

Disons-le de suite: le millésime de l’année était gravé dans la cire du cierge pascal et c’est au chanoine grand chantre qu’il appartenait d’en faire faire l’inscription. Au rapport de Bède, écrivain du VIIIe siècle, l’annonce de la nouvelle année se faisait à Rome, non seulement en la fête de Pâques, mais aussi en celle de Noël. «Nos Frères, dit ce religieux, sont allés à Rome en l’année 701, et ils ont lu, gravée sur les cierges de l’autel de l’Eglise Sainte-Marie (majeure?), l’inscription suivante: A passione Domini Nostri Jesus-Christi anni sunt DCLXVIII [Depuis la Passion de Jésus-Christ, 668e année]» et c’est, ajoute-t-il, parce que chez les Romains, l’année commençait à Noël qu’on la publiait en cette fête, et sa publication était ensuite renouvelée en la solennité de Pâques.

Il ne paraît pas qu’en France, même dans les provinces où l’année commençait à Noël, on ait suivi l’usage de Rome, et c’est seulement au samedi saint que l’on gravait sur la cire du cierge pascal le millésime de l’année qui était alors en cours. Le cierge pascal étant l’emblème du Christ ressuscité, ne peut-on pas dire que le Sauveur annonçait ainsi lui-même le nombre des années écoulées depuis son incarnation? La publication du millésime de l’année était donc faite à Soissons au XIIIe siècle en la fête de Pâques ou plutôt dès le samedi saint et c’est à cette publication que fait allusion le texte du rituel Cantor de anno Incarnationis dominicae provideat, que l’on peut ainsi traduire: Le chanoine grand-chantre aura à assurer la publication du millésime de l’année, selon l’ère chrétienne.

Avec le temps, l’usage s’était introduit en plusieurs églises de joindre au millésime de l’année d’autres indications intéressant le calendrier ecclésiastique, ainsi que les noms des principaux dignitaires de l’Eglise et c’est de cet usage qu’en certains chapitres, la première dignité a tiré son nom de primicier, primus in cerâ. Mais lorsque l’inscription à faire sur le cierge pascal eût pris ces développements, on la fit, non plus sur le cierge même, mais sur une tablette de cire appendue au cierge. «On doit fixer au cierge pascal, dit Du Cange en son Glossaire, d’après les coutumes de Cluny, un titre dit tablette paschale sur laquelle le chanoine grand chantre fait graver l’année de l’incarnation, l’indiction, etc.».

Les lignes qui terminent le texte du Rituel de Nivelon que nous avons cité, nous apprennent qu’à Soissons, comme du reste en d’autres églises cathédrales ou abbatiale, on faisait usage de la tablette paschale et que l’on y gravait aussi les noms des dignitaires du chapitre, s’il faut du moins en croire les derniers mots de notre citation.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

3 janvier 1813: La mine est interdite aux enfants de moins de dix ans. Ils n'ont qu'à aller en Chine... Ils étaient heureux, les mômes de l'époque: travailler au lieu d'aller à l'école. Le duc de Cadore tente d'y mettre fin. En vain...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Ce jour-là, Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, comte de l'Empire, duc de Cadore, grand chancelier de l'ordre de la Réunion, futur pair héréditaire des Cent-Jours, ministre et secrétaire d'État du gouvernement de Napoléon Ier, signe un décret sur le travail à la mine excluant l'embauche des enfants de moins de dix ans. À l'époque, les mômes n'étaient pas les petits fainéants d'aujourd'hui à squatter chez leurs parents jusqu'à l'âge de 25 ans et plus. Au début du XIXe siècle, ils sont mis au turbin dès qu'ils peuvent marcher et gagner leur croûte. Autant d'empoché par des parents qui ne peuvent pas compter sur les allocs.

En pays minier, les très jeunes enfants sont recherchés, car leur petite taille leur permet de se livrer à de nombreuses activités dans les galeries étroites. Ils se glissent partout, tirent les wagonnets douze heures par jour. Braves gosses qui aident leurs parents! Cette main-d’œuvre enfantine est vraiment du pain bénit: pas chère, docile, facilement renouvelable.

Interdit de travailler avant... l'âge de 8 ans… Vers la fin du XVIIIe siècle, quelques âmes charitables s'inquiètent du sort de cette jeune main-d’œuvre corvéable à merci et réclament une réglementation pour la protéger. Napoléon se laisse attendrir. D'où la rédaction d'un décret impérial signé par le duc de Cadore. Le texte précise qu'il "est défendu de laisser descendre ou travailler dans les mines et minières les enfants au-dessous de dix ans". Ce décret reste lettre morte, car Napoléon disparaît rapidement de la scène politique. Tim Cook respire de soulagement.... Et ce ne sont pas les frères de Louis XVI qui vont s'inquiéter du sort des mioches.

Il faut attendre 1841 pour une nouvelle avancée en faveur de la fainéantise infantile. Vraiment timide: l'âge minimum de travail est alors porté... à 8 ans! Mais, une fois de plus, la loi ne change rien à la pratique. Les petits morveux continuent à aller au charbon. En 1874, nouvelle tentative: une nouvelle loi interdit l'embauche avant l'âge de 12 ans. Encore raté.

Enfin, le 28 mars 1882, la loi Ferry impose l'école obligatoire entre 6 et 13 ans. C'est depuis ce jour-là que nous avons commencéà devenir esclaves de nos enfants...

3 janvier 1813. La mine est interdite aux enfants de moins de dix ans. Ils n'ont qu'à aller en Chine...
© Le Point - Publié le 03/01/2012 à 00:03 - Modifié le 03/01/2015 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du trois janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/03/28837515.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo du troisième jour de l'an, le Charlie de service a pris de l'avance pour être le roi avec une longueur d'avance; je crois me souvenir que les Rois se fêtent le six; bon pour Charlie, on ne sait pas de quoi il est le roi... Mais ce qui est certain, il risque de se convertir en vendeur de chaussure...

 

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Ben pour la zique de ce jour, on va s’écouter ZZ Top - Greatest Hits… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est même du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et envie de taper du pied même avec la gueule de bois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=-2V6qGX7VRs

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Pourquoi le concombre est le meilleur ami de la femme

1- Un concombre moyen a 18 de long.
2- Un concombre garde sa rigidité une semaine.
3- Un concombre n'est pas complexé par sa grosseur.
4- Vous palpez un concombre pour vérifier sa fermetéà l'épicerie avant de l'apporter à la maison.
5- Un concombre respecte votre sommeil le matin.
6- Vous pouvez aller au cinéma avec un concombre et voir le film.
7- Au ciné-parc, vous pouvez l'asseoir sur la banquette avant ou bien laisser votre concombre à la maison.
8- Un concombre ne demande pas s'il est le premier.
9- Un concombre ne vous demande pas de porter des vêtements de nuit sexés et des talons hauts avant d'aller au lit.
10- Un concombre ne dit pas aux autres que vous n'êtes plus vierge.
11- Vous pouvez vous permettre le nombre de concombre que vous voulez.
12- Vous mangez le concombre quand ça vous tente.
13- Un concombre n'est pas jaloux de votre gynécologue ni de votre coiffeur.
14- Un concombre ne fera jamais de colère parce qu'il y a d'autres concombres dans le réfrigérateur.
15- Peu importe votre âge, vous pouvez vous permettre un concombre frais.
16- Vous n'avez jamais d'excuse à donner à votre concombre.
17- Un concombre est disponible peu importe la période du mois.
18- Un concombre ne fera jamais de cercle humide dans votre lit.
19- Avec un concombre, le siège de la toilette reste à la position où vous l'avez laissé.
20- Un concombre ne laisse pas traîner ses bas ni ses vêtements.
21- Un concombre ne vous laisse pas pour un autre concombre.
22- Vous ne découvrirez pas que votre concombre est marié.
23- Les concombres n'exigent pas que vous ayez d'autres petits concombres.
24- C'est facile de se débarrasser d'un concombre.
25- Il n'y a pas de raison de s'inquiéter si on dépasse les 28 jours.

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Vacances à Rome

Un gars va chez son coiffeur Jean-Pierre pour se faire couper les cheveux. Comme tous les coiffeurs, Jean-Pierre demande pour lancer la discussion:
- Alors... Comment ça va? Et le gars commence alors à raconter qu'il est content car il va partir en vacances en Italie, à Rome.
Jean-Pierre le coiffeur bondit:
- ROME? Pourquoi voulez-vous aller là-bas? La ville est sale, polluée, pleine d'Italiens. Faut être un peu fou, non, pour aller à Rome? Et comment allez-vous y aller?
- J'ai pris Air Liberté
- Air Liberté? Ah ben on peut dire que vous n'avez pas peur. Des vieux avions, un service inexistant, sans compter les retards... Et ou allez-vous descendre à Rome?
- On a réservéà l'hôtel Marriot.
- Ce TAUDIS! C'est le pire hôtel de la ville! Les chambres sont petites, le service est indécent et d'une lenteur effrayante. Et pour les prix, c'est carrément du vol. Au fait, pourquoi avez-vous choisi d'aller à Rome?
- On voulait voir le Vatican, et si possible le Pape...
- HA! C'est la meilleure! Vous serez des milliers sur la Place Saint Pierre, en train de vous écarquiller les yeux pour tâcher de voir une silhouette de la taille d'une fourmi... Ah oui, vraiment, bonne chance pour vos vacances, vous allez en avoir besoin!

Un mois plus tard, le gars revient voir son coiffeur pour sa coupe de cheveux mensuelle. Jean-Pierre lui demande:
- Alors, comment s'est passé le voyage à Rome? Je parie que le vol sur Air Liberté a été le pire de toute votre vie!
- Oh non, ce serait plutôt l'inverse. On a eu droit à un bel Airbus tout neuf, on est parti à l'heure, arrive à l'heure. En plus ils avaient surbooké les places normales, alors ils nous ont placé en classe affaire pour le même prix. Les hôtesses étaient très serviables et aux petits soins pour nous.
- Hmmm, et à Rome, ça a dûêtre l'enfer à l'hôtel Marriot?...
- Au contraire! Ils venaient tout juste de terminer des travaux de réfection et maintenant, il est considéré comme le meilleur hôtel romain. En plus, eux aussi avaient surbooké leurs chambres, ce qui fait qu'on a eu la suite présidentielle pour le même prix!
- Ah... Mais au moins je SUIS SÛR d'une chose, vous n'avez pas pu voir le Pape!
- Ben, en fait, alors qu'on visitait le Vatican, a un moment, un garde suisse m'a abordé pour me dire que de temps en temps, le Pape appréciait de rencontrer personnellement quelques visiteurs et il a ajouté que si je le désirais, je pouvais avoir une audience dans un salon particulier. Naturellement, j'étais d'accord et le garde nous a conduits dans un salon. Apres 10 minutes d'attente, le Pape est entré, il m'a serré la main, et je me suis mis à genou devant lui pendant qu'il me disait quelques mots...
- Qu'est-ce qu'il vous a dit?
- Oh pas grand-chose en fait. Il a dit "Mais qui vous a fait une coupe de cheveux pareille?"

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- Durant la guerre j'ai caché une jeune femme recherchée par la Gestapo dans le grenier de ma maison afin d'éviter que les soldats allemands la transportent dans un camp de concentration. Le curé répond:
- Mais c'est un beau geste vous n'avez pas à le confesser, vous avez sauvé la vie de cette jeune femme.". Le vieux français lui dit:
- Je dois vous avouer qu'en échange elle me faisait des fellations
- Je vois. Votre geste est moins beau, mais le Seigneur vous pardonne et je suis certain que cette jeune femme est reconnaissante envers vous malgré tout…
Et le vieux français demande au curé:
- Croyez-vous que je devrais lui dire que la guerre est finie?

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C'est samedi... les fêtes de l'an sont derrière et on va profiter du week-end pour bien se reposer et être en forme pour la reprise du lundi... En ce jour, après les agapes du nouvel an, il faut aussi songer à remplir le réfrigérateur et aussi les armoires; d'accord, bien des gens sont encore au régime pour soigner leur estomac barbouillé et reposer leur foie qui a bien souffert... Deux semaines de congé c'est vite passé et souvent celles de fin d'année sont très fatigantes... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, de bonnes vacances, et surtout une bonne nouvelle année en vous disant à la revoyure... 

 

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