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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du cinq janvier

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«Au 5 de janvier tu sauras le temps de tout le mois.»

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«À la Saint-Gerlac le temps froid et serein, l'année sera bonne et fertile, c'est certain.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi, le premier de l'année et tout le monde est en pleine forme pour cette journée de reprise, après deux semaines de congé plus ou moins bien employés... Les bonnes résolutions ont toujours cours et ce n'est pas le moment de flancher, les objectifs sont élevés et il faudra les atteindre qu'ont lancéà la cantonade les patrons... il faudra mieux travailler à l'école et être plus studieux ont lancéà leur tour les parents aux enfants... Enfin bref nous voilà tous embarqués dans la même galère pour passer l'année 2015 le mieux possible...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un  ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce lundi, brouillards ou bancs de grisaille sur l'ouest lémanique et le Plateau, se dissipant en bonne partie aux alentours de la mi-journée. Sinon, soleil radieux et excellente visibilité en montagne. Gel matinal généralisé avec des plaques de verglas par endroits sur les routes, prudence. Faible bise sur le Léman et tendance sur le Plateau. En moyenne montagne, vent du nord-est modéré et nord fort à tempétueux en haute montagne. Températures prévues pour lundi: -6 à 0 degrés à l'aube à basse altitude, 1 à 5 degrés l'après-midi de l'Ajoie au Léman. -8 puis 4 degrés vers 1000m dans le Jura, -6 puis 0 degrés vers 2000m d'altitude. 

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, nuages bas et brouillards tenaces des côtes de la Manche au centre et à l'Aquitaine. Temps ensoleillé dans le sud-est avec quelques nuages sur la côte d'azur. Températures douces à l'ouest, plus basses à l'est avec quelques gelées. Dans l’après-midi, les nuages bas font de la résistance dans l'ouest et le nord-ouest et les vallées du centre-Est à la plaine d'Alsace. Beau soleil dans le sud-est. Températures contrastées, agréable sous le soleil, fraîches sous les nuages bas. En soirée, encore pas mal de nuages dans le nord-ouest. Ailleurs, le ciel est plus dégagé avec des températures assez fraîches. Dans la nuit, ciel étoilé sur la plus grande partie du pays avec des gelées sur de nombreuses régions… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 29°; risque d'averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:17 et le coucher du Soleil se fera à 17:00 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...: 

Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1979: il faisait très froid à Florennes, les températures observés sous abri ne dépassaient pas -8,3°
En 1988: il faisait doux en ce début d'année sur le pays Gaumais, a Virton, il faisait 12,2° 

 

La France pittoresque

Argent dans le football, rigueur de l’entraînement, esprit d’équipe, respect de l’arbitre.
D’après «Le Ballon Rond», paru en 1920, 1921 et 1925

Au début du XXe siècle, le journal Le Ballon Rond aborde les questions d’argent dans le football, de rigueur de l’entraînement, d’esprit d’équipe et de camaraderie dans ce sport, et de respect de l’arbitre durant un match
Dans le numéro du 22 janvier 1921, Jean Ducasse s’exprime ainsi:
Il est vraiment pénible, pour un vieux footballeur comme moi, de constater la crise que le sport traverse actuellement. Où est-il cet heureux temps de jadis où seuls trois ou quatre clubs de football jouaient sur des terrains à peine tracés, où les poteaux étaient de simples piquets flanqués en terre. Comme il faut le regretter, puisque chacun jouait pour le plaisir de se distraire sainement, uniquement pour l’amour du sport, de son club. Il n’y avait pas de recette, pas de public, pas de professionnels. 

Le chroniqueur poursuit: tous étaient de vrais amateurs, des purs, comme il n’en existe plus, hélas! Aujourd’hui. Depuis, l’amateurisme marron est entré dans notre vie, dans nos mœurs, et on l’a accepté, autorisé, reconnu. C’est cette lèpre qui menace de tuer le sport, le ver qui ronge l’arbre par la racine, si nous n’arrivons à le tuer assez tôt... Le public, petit à petit, est venu aux matches. Il s’y est intéressé, il y assiste chaque jour davantage. Aussi, lorsque les clubs ont commencéà faire de l’argent, les joueurs se sont montrés plus exigeants. Il leur fallait des avantages, des satisfactions de plus en plus grandes. Les dirigeants qui tenaient à leurs joueurs ont cédé pour les garder; et pour «couvrir» ces nouveaux frais, on n’a plus pensé qu’à amener beaucoup de public pour que les recettes viennent contrebalancer les exigences de ces messieurs. 

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Match France / Luxembourg en 1913

Aussi, cet argent qui aurait pu être un grand bien si on l’avait employéà améliorer les terrains, les installations, faire que puisse se pratiquer le football avec le plus de régularité possible, afin que les joueurs prennent un réel plaisir au sport qui les intéresse, n’a été qu’une source d’ambition, de jalousies, de querelles, de dissentiments. Maintenant on ne joue plus que par intérêt. Intérêt pécuniaire ou satisfaction personnelle, c’est tout comme. On joue pour se faire voir, pour la galerie, et on délaisse l’esprit de club qui tend à s’effacer pour ne chercher uniquement que le triomphe de ses couleurs. La camaraderie qui faisait la force des équipes d’alors, n’existe plus. Chacun reproche au voisin de commettre des fautes, sans s’apercevoir des siennes. On crie, on se dispute, c’est lamentable. Aussi le jeu s’en ressent évidemment. Il est heurté, dur, frisant parfois la brutalité. On ne regarde que le résultat, sans essayer de faire des progrès en améliorant son jeu.

Un footballeur me disait dernièrement: «C’est curieux, moi qui prenais tant de plaisir à faire du football, maintenant, c’est devenu une corvée pour moi!». C’est vrai! C’est le mot. On appréhende de jouer dans la crainte de mauvais coup que l’on reçoit sciemment. C’est pourquoi les accidents se multiplient. Expulsion de joueurs, arrêts continuels, départ de toute l’équipe pour contestation d’une décision de l’arbitre. Bref, tout ce qui est contraire au vrai sport triomphe.
Il n’y a qu’un noyau qui n’est pas encore touché et sur qui repose notre avenir: ce sont les jeunes clubs et les équipes intérieures. Ceux-là seuls ne peuvent être taxés de jouer par intérêt et leur nombre qui grandit chaque jour est une raison pour nous de croire que la génération qui vient sera meilleure que celle d’aujourd’hui. Jeunes joueurs, jeunes espoirs, qui faites du football pour le plaisir qu’il vous procure, continuez à jouer pour le sport, aimez-le de tout votre cœur, aimez votre club, votre équipe, vos co-équipiers. N’enviez pas surtout les grands teams. Vous connaîtrez toujours assez tôt leurs déboires. Formez des onze où la camaraderie soit de première qualité, gardez les mêmes joueurs aux mêmes places et vous verrez les progrès accomplis! Vous avez en main l’avenir de notre sport, ne le faites pas sombrer!

Dans le numéro du 2 mai 1925, le même Jean Ducasse écrit:
Il est plaisant de constater qu’après chacune de nos défaites internationales, nos maîtres ès football se croient obligés d’indiquer une nouvelle méthode qui doit nous permettre de faire meilleure figure à l’avenir dans les compétitions à l’étranger. A les en croire, ils transformeraient en un tournemain ce qu’ils reconnaissent être notre médiocrité en football en une technique supérieure aux autres nations. Le malheur est qu’on a déjà essayé bien des méthodes et que toutes ont abouti au même résultat: notre infériorité manifeste. Après notre désastre de Milan, on nous disait: Prenez modèle sur les Italiens. Ils ont été surclassés il y a quelques années par les Autrichiens, et depuis ils se sont mis à l’ouvrage et à l’heure actuelle ils battent ceux qui les écrasaient avant.

C’est vrai. Mais il leur a fallu véritablement ce qu’il nous manque à nous: vouloir! Ils ont su se plier à un entraînement, à une discipline, à un travail soutenu, qui leur a permis de développer leurs qualités naturelles. En France, demandez à une équipe de s’astreindre pendant une saison à un régime sévère pour obtenir même un titre très envié. Ce sera en vain. C’est tout juste si beaucoup de grandes équipes réunissent sur le terrain les onze joueurs que leurs dirigeants avaient prévu. Mais parlez-leur de sacrifier un plaisir funeste, une joie malsaine ou une distraction douteuse, ils menaceront aussitôt de démissionner! Etonnez-vous après que nous obtenions des résultats irréguliers: nous ne savons même pas à coup sûr dans quelles conditions se présenteront nos équipes.

Et puis, il faut le dire, le joueur français s’en fiche. Il ne saura pas attendre plusieurs années pour avoir un résultat parfait; non, il voudra obtenir de suite un résultat quelconque; il forcera certains de ses organes au détriment d’autres, qui en auraient pourtant plus besoin; il ne travaillera pas son point faible, s’occupant exclusivement de celui dont il se sert avec le plus de facilité. Il ne s’inquiétera pas de savoir si son état physique lui permet de pratiquer le sport qu’il a choisi. C’est pour cela que nous avons si jeunes des joueurs claqués, dont les débuts étaient souvent bien prometteurs...

C’est une réorganisation complète qu’il faudrait, un remaniement profond et surtout un état d’esprit nouveau. Certes, dans un pays comme le nôtre qui compte plus de 100 000 footballeurs, il serait puéril de dire que nous allons recommencer à leur apprendre le football. Non, laissons pour aujourd’hui ceux qui savent, ou qui croient savoir... Et portons tous nos efforts sur ceux qui demain doivent représenter l’élément robuste et sain du pays. Nous recevrons encore pas mal de défaites pendant quelques années. Qu’importe si nous pouvons affirmer à coup sûr: la génération qui vient nous relèvera de tous nos échecs.

Ce qu’il faut surtout c’est inculquer à nos athlètes en herbe cet amour du football, ce plaisir qu’il y a à le pratiquer sainement; ce désir de jouer, mais surtout de bien jouer. Il faut leur enseigner toute la force morale que possède une équipe d’amis qui jouent pour faire triompher les couleurs de leur club, après avoir peiné, souffert, pour lui. C’est grâce à cet esprit de soutien, d’union qui fait donner le meilleur de soi-même et peut réaliser de si grandes choses. Comment veut-on qu’actuellement un joueur puisse s’attacher à un club, puisque certains de ceux contre qui il va lutter de toutes ses forces seront demain peut-être avec lui... Il faut dire aux jeunes qu’on ne brûle pas les échelons de la gloire, et que parce qu’on a quelques qualités et que l’on va dans un club puissant on sera aussitôt une étoile. Il faut leur apprendre à gravir ces échelons un à un, et que pour acquérir cette gloire il faut toujours la mériter.

Créons aussi une définition claire du joueur de football, qui ne soit pas une équivoque perpétuelle. Comment veut-on qu’un équipier sache s’il est amateur puisque les termes varient constamment. Cherchons une formule qui ne laisse rien dans l’ombre, qui soit équitable, juste et sévère, s’il le faut, mais que lorsqu’on possède la licence demandée on ne puisse plus faire de réclamation contre vous. Cherchons-la longtemps, s’il le faut, cette formule, mais lorsque nous l’aurons trouvée, adoptons-la définitivement et n’en changeons plus. Il n’y a rien de plus décevant que de ne pas savoir à quoi s’en tenir, et si avant un match un équipier doit se dire: est-ce que je suis en faute, peut-on faire des réserves sur moi? Est-ce qu’en jouant je ne ferai pas perdre mon club sur le tapis vert? Comment peut-on penser que cet acteur déploiera tous ses moyens?

Beaucoup de ceux qui ont voyagé en Italie, en Espagne, ont été frappés de voir avec quelle ardeur les jeunes bambins s’exercent à taper sur une balle quelconque dans l’attente fébrile de pratiquer plus tard pour tout de bon. Ici, tellement de joueurs ont été déçus, dégoûtés, écœurés, que dès la 20e année, ils se sont détournés de leur sport favori. Oui, quand nous aurons incarné cet amour du football dans les jeunes générations, nous aurons plus travaillé pour le succès de notre pays que tous les Congrès nationaux réunis.

Dans le numéro du 11 décembre 1920, Max-G. Lagardère, brossait un «portrait animalier» haut en couleur de l’arbitre:
L’arbitre est un bipède osseux à sang chaud, mais qui doit aussi posséder du sang-froid pour les grandes occasions dont la classification, dans l’un des cinq grands ordres vertébrés est encore très discutée: tandis que certaines compétences, considérant qu’il évolue souvent parmi les herbes marécageuses, le classent parmi les Batraciens, sous la dénomination d’amphibie, d’autres le situent parmi les mammifères ruminants, avec le qualificatif de «vache», de «veau», ou de «chameau». Quelques originaux, enfin, le désignent surtout par des noms d’oiseaux tels que: hibou (âgé), chouette, fripouille et «feignant»! C’est un animal migrateur qui se terre, l’été durant, dans de sûres cachettes, dont il ne sort qu’aux ides d’octobre. Pendant ces mois de retraite, il travaille sa voix, qui est généralement brève et aiguë, afin de l’assouplir à la pratique d’un instrument minuscule, à roulettes chez les mâles, appelé sifflet.

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Williams, arbitre de football en 1909

Très sociable, et avide de compagnie, l’arbitre, qui affectionne les vertes prairies, ne siffle guère qu’autant qu’il se trouve au milieu des humains, et plus les caquetages de son entourage sont animés et bruyants, plus il devient siffleur et remuant; il court bientôt en tous sens, sans but déterminé, roucoulant à qui mieux mieux de stridentes roulades, en gambadant autour des hommes qui l’entourent: on dit alors que l’arbitre-erre, mais c’est... arbitrairement que certaines gens le croient devenu «dingo». L’arbitre, en effet, loin d’être dingo, cultive les sciences: il se targue d’être pathologiste averti et ce n’est pas lui qui confondrait un but-bon avec un... mauvais but-falot! Et la cosmographie, comment ça le connaît: sans boussole, il ne perd jamais le Nord, même au cours des plus grandes crises!
Une opinion communément répandue le représente encore comme ayant la vue faible; aussi lui offre-t-on fréquemment des lunettes, et même des longues-vues, procédé qui a le don de l’irriter. Dans ces occasions, il répond généralement entre deux sifflades, à ces «opticiens» de rencontre: «Des z’hauts-p’tits-chiens de ma chienne, je vous garde!» Indiquons enfin que des médisants quelque peu audacieux lui reprochent souvent d’être «incompétent». Ces méchants se rendent coupables d’odieuse calomnie car la généralité des arbitres fait montre de la plus grande correction et s’abstiennent de toute émission de gaz même en plein air!

Quelque peu cénobites, ils se nourrissent modestement de peu, et digèrent plus particulièrement les injures, les quolibets, les méchancetés dont on les abreuve, nourriture d’idéalistes vraiment convaincus. Et ce n’est que lorsqu’ils se sentent bien trop affaiblis qu’ils consomment de la viande, dont ils affectionnent surtout un morceau de choix: le sifflet, qu’ils aiment à voir épais et consistant. On peut remarquer à cet égard quand ils ont faim, qu’ils rôdent sur les terrains, autour des «bois»; c’est pour s’assurer que le «filet» est confortable et n’a point de trous!
Cet animal curieux se raréfie tous les jours, aussi rapidement que la monnaie divisionnaire, et tend à disparaître peu à peu. Chahuté, discuté, ballotté, ébouriffé, engueulé, amoché même parfois, il se soucie peu de reproduire; aussi ne voit-on point de petits arbitraillons s’égailler par les champs; mais l’on peut prévoir l’époque peu éloignée, où leur race aura totalement disparu des régions tempérées. Alors s’accomplira la parole du Prophète: «Et les soccers se boufferont entre eux! Et la belle ronde, aussi dégonflée que les créatures, désertera les filets détendus sur les bois en pourriture! Et sur les grounds étonnés la désolation, l’affliction, le morne désespoir, marqueront l’irrémédiable disparition du dernier des animaux arbitre».

A moins que d’ici là, ces pauvres bêtes soient admises au bénéfice de la loi de Grammont et immunisées, par vaccination, contre les dangers de la «clubile suraiguë», terrible maladie sévissant sur les terrains; et que, par arrêté superfédéral, la chasse aux arbitres soit interdite sous peine de mort violente! C’est la grâce que je souhaite à ces malheureuses bêtes méconnues, apôtres et martyres.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Longévité humaine: des records tenant à une hygiène de vie particulière?
D’après «Le Pirate. Revue hebdomadaire de la littérature et des journaux», paru en 1829

Les recherches qui se rattachent à la détermination de l’âge auquel l’homme peut parvenir, en supposant que sa constitution réunisse les conditions les plus favorables, intéressent généralement, chacun se demandant jusqu’où il peut, sans folie, espérer de pousser sa carrière, et le dénominateur commun entre ceux qui auraient vécu le temps d’un siècle et demi sont l’accoutumance aux travaux du corps, au grand air, ainsi qu’une vie simple et frugale
Quelques médecins ont fourni, sur la solution de cette question, des données capables de satisfaire les plus ambitieux. Hufeland, dans son ouvrage intitulé l’Art de prolonger la vie de l’homme, traduit en français par Jourdan, après avoir cité des exemples nombreux de longévité extraordinaire, discutant les faits qu’il a passés en revue, arrive à celte conséquence que l’homme naît avec une organisation qui lui permet de prolonger sa vie pendant deux siècles. Pour donner du poids à cette proposition, il ne se borne pas à rappeler les faits curieux qu’il a cités, il fait encore remarquer qu’elle s’accorde, d’une manière parfaite, avec le rapport qui existe généralement entre la durée de l’accroissement et celle de la vie chez les êtres organisés.

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On peut poser en principe qu’un animal vit huit fois autant de temps qu’il en met à croître dans tous les sens: or l’homme, dans les cas ordinaires, quand l’art ne hâte pas chez lui la marche de la nature, a besoin de vingt-cinq ans pour arriver au dernier terme de sa perfection physique; ce qui lui assigne réellement une durée de 200 ans.Une pareille considération, fondée sur des aperçus dont les applications aux cas particuliers offrent peu de certitude, est réellement peu propre à faire impression sur les esprits droits; mais ce qui peut sembler plus concluant aux amateurs de longue vie, ce sont les exemples assez nombreux et très authentiques de gens qui ont prolongé leur existence jusqu’à un siècle et demi et au-delà. Citons-en quelques-uns.

En 1670, mourut, dans le comté d’York, en Angleterre, Henri Jenkins, âgé de cent soixante-neuf ans. On ne peut élever aucun doute sur la vérité de ce fait. Jenkins prouva qu’il s’était trouvéà la bataille de Flowderfield, et qu’il était alors âgé de douze ans. Les registres des chancelleries et des divers tribunaux faisaient foi, d’un autre côté, qu’il avait paru en justice et prêté serment, à deux reprises, à cent quarante ans d’intervalle. Sa dernière profession fut celle de pêcheur; et, à l’âge de plus de cent ans, il avait encore assez de force pour nager dans les courants les plus forts.

La Pologne a présenté, au début du XIXe siècle, un exemple de longévité encore plus extraordinaire. Jean Bovin y est mort, en 1815, à l’âge de cent soixante-quinze ans. Ce qui rend le fait plus remarquable encore, c’est que la femme de cet étonnant vieillard atteignit elle-même l’âge de cent dix ans. On annonçait dans le numéro de la Gazette de santé, où ce fait a été recueilli, que parmi ses enfants il s’en trouvait un plus que centenaire.

En 1797, mourut, au mois de septembre, en Norvège, dans un petit bourg près de Berghen, Joseph Surrington, âgé de cent soixante ans. Il conserva jusqu’au dernier moment, et sans la moindre altération, l’usage de ses sens et de sa raison. La veille de sa mort il réunit autour de lui sa famille à laquelle il partagea ce qu’il possédait. Il avait été marié plusieurs fois, et il laissa en mourant une jeune veuve avec plusieurs enfants. Son fils aînéétait âgé de cent cinq ans, et le plus jeune de neuf.

L’exemple qui se rapproche peut-être le plus de ceux-là est celui de Thomas Parre. Celui-ci ne vécut, il est vrai, que cent cinquante-deux ans et neuf mois, mais il ne mourut pas de vieillesse; c’était un pauvre paysan obligé de vivre du travail de ses mains. Jusqu’à cent trente ans il ne s’était reposé sur personne du soin de tous ses travaux, sans excepter même celui de battre le blé. Ce ne fut que quelques années avant de mourir que sa mémoire et sa vue commencèrent à s’affaiblir; mais il conserva jusqu’à la fin la faculté d’entendre et l’usage de la raison; il avait cent cinquante-deux ans, lorsque, pour son malheur, le roi ayant entendu parler de lui, voulut le voir et le fit venir à Londres.
Là, le genre de vie tout nouveau pour lui auquel il fut soumis, une nourriture trop succulente pour un homme habituéà vivre très sobrement, produisirent un état de pléthore qui le conduisit au tombeau: telle fut du moins l’opinion du célèbre Harvey, qui, ayant fait l’ouverture de son corps, trouva tous les viscères parfaitement sains; les cartilages de ses côtes n’étaient pas même ossifiés, comme ils le sont chez les vieillards. Thomas Parre avait épousé en secondes noces, à l’âge de cent vingt ans, une veuve qui en vécut douze avec lui, et assura ne s’être jamais aperçu de son âge. La petite-fille de ce même Parre vécut jusqu’à cent trois ans.

Le Danois Drakenberg, après avoir passé quinze ans en esclavage chez les Turcs, avoir servi quatre-vingt-onze ans en qualité de matelot, mourut, en 1772, sur la flotte royale, dans la cent quarante-sixième année de son âge. II s’était mariéà cent onze ans pour la première fois, et avait épousé une femme de soixante ans, à laquelle il survécut. A l’âge de cent trente ans, il devint amoureux d’une jeune paysanne, qui ne voulut pas de lui pour mari. Pour se consoler, il fit des propositions de mariage à plusieurs autres femmes; mais voyant qu’on le rebutait partout, il se décida à rester dans le veuvage, où il vécut encore seize ans. En 1767, Jean Essingham mourut, à Cornouailles, âgé de cent quarante-quatre ans.

Nous ne donnerons point la liste très nombreuse des centenaires qui ont poussé leur carrière jusqu’à cent dix, cent vingt, cent trente et cent quarante ans; les exemples de ces derniers ne peuvent plus offrir autant d’intérêt après ceux que nous venons de rapporter; ceux-ci, revêtus de toute l’authenticité qu’on peut désirer, prouvent, sans réplique, que l’homme peut vivre plus d’un siècle et demi. On pourrait remarquer que les hommes qui nous les ont fournis étaient accoutumés aux travaux du corps et au grand air, menant une vie simple et frugale.

Ces exemples extraordinaires de longévité rendent croyables ceux que fournit l’histoire des Juifs, au moins depuis le temps d’Abraham; ce patriarche, en effet, atteignit l’âge de cent soixante-quinze ans; c’est justement l’âge de Jean Bovin; son fils Isaac en vécut cent quatre-vingts; Jacob, cent quarante-sept; Ismaël, cent trente-sept; enfin, Joseph, cent dix. Moïse mourut à cent vingt ans, malgré ses fatigues et ses soucis; mais ce grand législateur se plaint de ce que la vie de l’homme ne durait, de son temps, que soixante-dix ou quatre-vingts ans, ce qui prouve qu’alors les choses se passaient déjà comme au temps où nous vivons.

Quant aux patriarches qui ont précédé Abraham, la durée de leur vie sortirait de tout ce qu’on pourrait imaginer de vraisemblable sur celle de la vie humaine, si on n’adoptait pas l’opinion des savants qui ont supposé que l’année des ancêtres d’Abraham se composait de trois mois seulement; qu’elle en eut huit après ce patriarche, et que ce ne fut que pendant leur séjour en Egypte, c’est-à-dire après Joseph, que les Hébreux eurent des années de douze mois. En adoptant ces idées très vraisemblables, tout pourrait se comprendre, puisque les neuf cents ans de Mathusalem, celui des patriarches qui a vécu le plus longtemps, se réduiraient à deux cent vingt-cinq ans.

Mais, pour ne parler que d’Abraham et de ses descendants, si leur année n’était que de huit mois, leur longévité n’offre plus rien qui doive surprendre, leur frugalité, leurs mœurs simples et leur vie nomade ayant dû leur permettre d’atteindre à un âge très-avancé. Peut-être aujourd’hui ne serait-il pas impossible de trouver sur la terre quelque famille qui présentât une suite de générations semblable à ce qu’a offert la leur, surtout en supposant que leurs années n’étaient que de huit mois.

Il est naturel de se demander quels sont les pays dont le climat se prête le mieux à la prolongation de la vie de l’homme. Nous ne pouvons répondre à cette question que pour l’Europe; mais là les faits se groupent en foule pour nous montrer que ces pays sont la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Angleterre, et plusieurs contrées de la Russie.

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Quant à la France, les exemples de très grande longévité y sont extrêmement rares. L’homme qui paraît y avoir vécu le plus longtemps est cet invalide qui mourut au début du XIXe siècle à Paris, à l’âge de 125 ans. Il avait vécu sous Louis XIV, et assista à l’inauguration de la statue de ce roi sur la place des Victoires. Un almanach universel de l’année 1825 décrit en outre la longévité remarquable d’un certain Étienne Baqué, néà Angoumer, en Ariège, le 16 janvier 1700, et mort le 22 août 1824 à Estadens, en Haute-Garonne, âgé de 124 ans. En 1757, un homme mourut aussi dans notre pays, âgé de 121 ans. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, toutes les contrées de l’Allemagne, la Suisse elle-même, sont, sous ce rapport, comme la France, très peu favorisées.

Le genre de vie qu’on adopte, la nature des occupations auxquelles on se livre, ont certainement une grande influence sur la prolongation de la vie. Au premier rang des conditions favorables, sous ce rapport, on doit placer l’habitation à la campagne, l’habitude des exercices du corps, une vie frugale surtout exempte de soucis et de chagrins. Les plus étonnants de nos centenaires étaient tous d’une humeur gaie, assez insouciants par caractère, ou remplaçant cette insouciance par leur résignation aux décrets de la providence. Il est vrai que cette gaieté, cette tranquillité d’âme est plutôt le résultat que la cause d’une organisation saine.

L’état de mariage paraît avoir une influence très heureuse sur la longueur de la vie; tous les hommes qui sont parvenus à un grand âge avaient été mariés; presque tous l’avaient été plusieurs fois, et avaient contracté leur dernier engagement dans une vieillesse très avancée. L’exemple le plus frappant, sous ce rapport, est celui d’un Français appelé Longueville, qui vécut cent dix ans; il avait épousé dix femmes, la dernière à quatre-vingt-dix ans. Celle-là lui donna encore un fils dans sa cent-et-unième année.

L’histoire des ermites et des religieux qui, assujettis à un régime sévère, étaient dégagés, autant qu’il est possible à l’homme, du joug des passions, et menaient une vie contemplative, offrent des exemples remarquables de longévité: l’ermite saint Paul vécut 113 ans; saint Antoine atteignit le même âge; saint Athanase et saint Jérôme devinrent tous deux plus qu’octogénaires; et ce qu’on sait de plus positif sur la mort de l’apôtre saint Jean nous prouve qu’il poussa sa carrière jusqu’à 93 ans.

Les philosophes aussi ont de tout temps atteint un âge avancé. Parmi les anciens, les stoïciens et les pythagoriciens peuvent surtout être cités: la différence qu’on remarque à leur avantage, sous ce rapport, paraît tenir au genre de vie plus sévère qui résultait de l’application de leurs principes, surtout au soin avec lequel ils s’attachaient à dompter leurs passions. Xénophile, pythagoricien, vécut 106 ans; et le philosophe Démonax parvint au même âge. Epiménide de Crète atteignit, dit-on, l’âge de 157 ans. Giorgias de Léontium mourut à 108 ans. Démocrite, si savant et si gai, à 109 ans. Zénon, fondateur du courant stoïcien, mourut à 100 ans; Isocrate à 98; le sale et frugal Diogène à 90. Protagoras d’Abdère vécut le même âge. Sophocle, Pindare, le jojreux Anacréon, vécurent chacun 80 ans.

Dans les temps modernes, Kepler, Bacon, Newton, Euler, Kant, ont tous vécu de 80 à 90 ans; le spirituel et indifférent Fontenelle mourut à 98 ans. Voltaire, Young, Haller, Métastase, sont tous devenus plus qu’octogénaires. Pour les rois, les princes, les personnages appartenant au haut clergé, il est très rare de les voir arriver à une grande vieillesse. Les rois de France de la maison Bourbon paraissent seuls faire exception à ce sujet.

On peut remarquer que les femmes, bien qu’elles arrivent, même plus souvent que les hommes, à une vieillesse avancée, ne figurent point dans le tableau des exemples de longévité les plus merveilleux. Beaucoup d’entre elles vivent jusqu’à 80 ans et au-delà; très peu passent 100 ans.

L’histoire romaine fournit pourtant quelques exemples de femmes qui ont atteint un âge extrêmement avancé. Nous en avons vu une de 132 ans figurer dans le tableau de Pline; peut-être le genre de vie qu’elles menaient avait-il quelque influence sur ce résultat. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que les actrices fournissent plusieurs exemples d’une longévité extrême. Luceia, qui débuta fort jeune sur les théâtres de Rome, joua pendant un siècle entier, et parut encore sur la scène à l’âge de 112 ans. Galeria Capiala, actrice et danseuse à la fois, remonta sur le théâtre quatre-vingts ans après son début, pour complimenter Pompée. Elle vécut encore plusieurs années, car on la vit de nouveau reparaître sur le théâtre au couronnement d’Auguste.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

5 janvier 1757. Le ch'ti Damiens poignarde le pédophile Louis XV avec un canif. Bien qu'il n'ait réussi à blesser que légèrement le roi, le Parlement le condamnera àêtre écartelé. Quatre heures de supplice!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Pour avoir égratigné avec un canif Louis XV, le 5 janvier 1757, sans véritable volonté de donner la mort, Robert-François Damiens est écartelé vif. C'est une ignominie que le roi n'avait pas voulue, mais le Parlement de Paris ne s'est pas laissé attendrir. Pourquoi tant de haine! Qui est ce fameux Damiens présenté comme un dément par Voltaire! Est-il effectivement un fou de Dieu ou bien le père d'une fillette violée par le roi amateur de petites filles! C'est la thèse de l'historienne-romancière Marion Sigaut. Le débat est ouvert.

Né en 1715, près d'Arras, Damiens a 42 ans. Fils d'un paysan ruiné, il s'engage comme domestique à Paris chez de nombreux patrons, dont plusieurs magistrats du Parlement de Paris. Il se marie avec une cuisinière nommée Élisabeth dont il a une fille, Marie, 18 ans à l'époque de l'attentat. On le décrit comme instruit et généreux, mais aussi violent, emporté et impatient. Dans la querelle opposant les jansénistes à l'Église, il prend parti pour les premiers, très critiques envers le roi. Au cours de l'été 1756, il vole les économies de son dernier maître, un négociant en vins, avant de s'enfuir dans le Nord où il demande refuge à son frère et à sa sœur. Finalement, bien que la police le recherche, il revient à Paris le 31 décembre 1756 voir son épouse et sa fille. Après quelques jours, il se rend à Versailles où il débarque le 4 janvier à 3 heures du matin en chaise à porteurs. Le lendemain, vers 16 heures, il rôde dans les cours du château de Versailles. Il n'est pas le seul, car le palais est un lieu ouvert au public et, chaque jour, des centaines de solliciteurs se pressent, espérant rencontrer le roi. Il gèle à pierre fendre.

"Qu'on ne lui fasse point de mal"… Damiens apprend que Louis XV est venu rendre visite à l'une de ses filles tombée malade, mais qu'il doit bientôt repartir pour le Trianon où la marquise de Pompadour l'attend. Le ch'ti se met en embuscade dans un recoin situé au pied de l'escalier menant à la sortie du palais. Le roi apparaît à six heures moins le quart, suivi de son fils, le dauphin, de ses gardes du corps et de divers seigneurs. Au moment où ce dernier s'apprête à monter dans le carrosse qui l'attend, Damiens jaillit, bouscule tout le monde pour frapper le roi par-derrière, à la hauteur de la cinquième côte, du côté droit. L'arme qu'il utilise est loin d'être un poignard, ou même un couteau dangereux. C'est un canif à deux lames. Il se sert de la plus petite des deux qui est normalement destinée à tailler des plumes d'oie. Elle fait à peine 8 centimètres de long, mais comme le roi est enveloppé dans d'épaisses fourrures pour le protéger du froid, elle ne pénètre que de un à deux centimètres dans la chair. Son coup porté, Damiens essuie la lame, la replie et place le canif dans sa poche.

Sentant quelque chose d'anormal, Louis XV se retourne, étonné: "On m'a donné un furieux coup de poing." Il passe alors sa main sous sa veste et la retire ensanglantée. "Je suis blessé!" s'exclame-t-il. Levant les yeux, il voit devant lui Damiens, son chapeau sur la tête. "C'est cet homme-là qui m'a frappé, qu'on l'arrête et qu'on ne lui fasse point de mal!" Puis il retourne dans ses appartements, enlève ses fourrures pour découvrir beaucoup de sang. Le petit bichon s'évanouit sous le choc. Quand il reprend connaissance, il s'imagine déjà mort, réclame son confesseur, confie le royaume à son dauphin, demande à la Marie (Leszczynska), son épouse, d'excuser la peine qu'il a pu lui causer.

Embrouille… Sitôt après son forfait, Damiens est empoigné par un des valets de pied du roi qui le remet aux gardes de Versailles. Ceux-ci le traînent manu militari dans leur salle, le fouillent, le brutalisent, lui demandent des explications. Damiens ne parvient qu'à dire plusieurs fois: "Qu'on prenne garde à Monsieur le Dauphin; que Monsieur le Dauphin ne sorte pas de la journée!" Pourquoi! Il ne s'explique pas. Les gardes veulent savoir s'il a des complices. Pour le faire avouer plus vite ils ont leur méthode: lui tenailler les chevilles et les pieds avec des pinces rougies. Mais voici bientôt le prévôt de l'hôtel qui les interrompt pour se faire remettre le prisonnier. Car lui seul exerce la justice à Versailles. Pendant ce temps, le médecin du roi, M. de La Martinière, appelé d'urgence, constate que la blessure est superficielle. Jugeant probablement que le roi n'a pas assez saigné, il le saigne encore... Soulagé, le souverain est prêt à pardonner à son agresseur, mais désormais celui-ci échappe à son pouvoir. Le prévôt ordonne l'arrestation de toute sa famille (père, épouse, fille, frères, sœurs, oncles, tantes...) et de ses proches, à Paris et dans le Nord.

Jusqu'au 14 janvier, Damiens est détenu à Versailles. C'est donc au prévôt d'organiser l'instruction du procès. Mais il y a embrouille. Le roi décide de faire transférer Damiens au Parlement de Paris qui le réclame à hue et à dia. Rappelons qu'à l'époque la justice royale à Paris est du ressort du Parlement. Mais le crime a eu lieu à Versailles! Pourquoi diable les parlementaires parisiens réclament-ils le régicide! Et, surtout, pourquoi Louis XV accède-t-il à leur demande alors qu'il est en pleine guerre avec le Parlement!

L'hypothèse pédophile… Voici l'explication fournie par Marion Sigaut. Attachez vos ceintures! Damiens a été le domestique de plusieurs parlementaires et connaît donc tous leurs secrets. Notamment, le pire d'entre eux, celui de couvrir un trafic de milliers d'enfants à but sexuel (garçons et filles) au sein de l'hôpital général de Paris placé sous le contrôle du Parlement. L'accusation est grave. Mais elle semble bien réelle et, du reste, le roi a demandéà l'archevêque de Paris de reprendre en main l'hôpital général. Le Parlement aurait donc souhaité récupérer Damiens pour l'empêcher de déballer la vérité lors de son procès.

Et si le roi accède à sa demande, c'est que lui aussi traîne derrière lui une sacrée casserole: celle dans laquelle il fait passer des petites filles... Il faut savoir que la fringale sexuelle de Louis XV équivaut à celles de Berlusconi, DSK et Johnny réunis. C'est même sa favorite, Madame de Pompadour, aussi frigide qu'un hamburger de chez Picard, qui l'alimente en petites filles afin de le tenir. Bref, le roi est pédophile. Attendez, ce n'est pas fini: en 1750, la fille de Damiens aurait pu être enlevée pour assouvir les besoins du roi lorsqu'elle n'avait que 11 ans! Voilà pourquoi celui-ci, choqué de la dérive sexuelle de Louis XV, aurait essayé de le remettre dans le droit chemin en se livrant à cette vraie fausse tentative d'assassinat. Faut-il croire à tout cela ou simplement suivre Voltaire qui affirme que Damiens n'a agi que par folie!
"Il faut ici de la force"

Pour en revenir au sort de ce pauvre Damiens, il est donc transféré de Versailles à la Conciergerie de Paris dans la nuit du 17 au 18 janvier, escorté des centaines de soldats. Il est même fait interdiction aux Parisiens d'apparaître aux fenêtres "sous peine de vie". Il est placé dans la tour Montgomery sous une surveillance renforcée. Des dizaines de gardes le surveillent comme s'il était à la tête d'un complot national. Délirant. Comme Damiens souffre encore horriblement de ses pieds brûlés par les gardes de Versailles, il est sanglé sur un matelas placé sur une estrade. Pour le transporter, il est ficelé dans une sorte de hamac porté par des gardes.

Les quatre commissaires nommés par les parlementaires pour instruire le procès l'interrogent à de multiples reprises, mais lui ne cesse de répéter qu'il n'a jamais voulu tuer le roi, "seulement l'avertir" en le blessant pour "le faire rentrer en lui-même et le rappeler à ses devoirs". S'il porte d'autres accusations contre le roi ou le Parlement, elles ne sont pas notées dans le dossier d'instruction que Marion Sigaut accuse d'avoir été truqué. Quoi qu'il en soit, Robert-François Damiens est condamné le 28 janvier àêtre écartelé pour crime de lèse-majesté. Aussitôt la peine prononcée, Damiens est soumis à la question, c'est-à-dire à la torture.

Petite précision qui s'impose: sous l'Ancien Régime, la torture n'intervient qu'après le jugement. Son objet n'est pas de faire avouer son crime à l'accusé (sous la douleur, il avouerait tout et n'importe quoi), mais de lui faire nommer ses éventuels complices. Damiens est donc soumis au supplice des brodequins. Au fur et à mesure que les cadres en bois compriment ses jambes, il jette de grands cris. On lui donne de l'eau à boire, il réclame qu'on y mêle du vin: "Il faut ici de la force", murmure-t-il. Damiens se remet à hurler et finit par lâcher deux noms de supposés complices qui se révéleront, par la suite, innocents. Au bout d'une heure et demie, les médecins mettent un terme à la question. Il ne faudrait pas que le condamné tombe dans les pommes, ou même meure, au risque de gâcher le clou du spectacle: l'écartèlement. Damien est alors remis sur son matelas et transporté dans la chapelle pour se trouver du réconfort auprès de prêtres et se confesser.

Le bourreau: un gamin!... Vers trois heures, on vient le chercher pour le mener sur le lieu de son exécution. Un petit détour pour faire amende honorable à Notre-Dame, nu sous une chemise blanche et une torche de cire ardente à la main. Puis il est mené en tombereau jusqu'à l'hôtel de ville, au milieu d'une foule qui a envahi les rues. Là, il répète que sa femme et sa fille sont innocentes et qu'il a agi sans complice. Il se fait déjà tard, bientôt la nuit, il faut commencer sans tarder le dernier acte. Des milliers de curieux entourent l'échafaud. Toutes les fenêtres ont été louées à prix d'or. Il y a même Casanova à l'une d'elles. Dans ses Mémoires, il narre une scène incroyable. Le voilà avec son ami italien Tireta et deux dames de la meilleure société, penchés à la fenêtre. Aussi inconcevable que cela paraisse, ce Tireta se colle derrière la plus vieille des dames pendant toute l'exécution, lui soulève la robe et l'embroche par-derrière... La vieille dame indignée, mais ravie, accepte l'hommage tout en continuant à regarder l'horrible spectacle comme si de rien n'était...

Le bourreau qui officie ce jour-là, c'est Charles-Henri, celui-là même qui, plus de trente ans plus tard, exécutera Louis XVI, Danton, Robespierre et des milliers d'autres victimes de la Révolution. En 1757, il n'a que 18 ans, c'est encore un gamin mal aguerri qui vient de prendre la succession de son père. Ce Damiens, c'est un cadeau empoisonné. Il est tétanisé par ce premier écartèlement en France depuis celui de Ravaillac en 1610. Il envoie un texto à son père parti à la retraite deux ans plus tôt, mais celui-ci ne peut pas venir le secourir. Finalement, tonton Gabriel, bourreau à Reims, vient l'aider. Cependant, comme aucun des deux ne veut faire le plus sale boulot, ils engagent un consultant en torture, un certain Soubise. Lequel est tellement soûl le jour dit qu'il en oublie d'acheter la cire, le plomb, l'huile et le plomb nécessaires. Il faut envoyer d'urgence deux aides à l'épicerie du coin acheter ce qui manque. Mais la foule qui a pris fait et cause pour le malheureux Damiens les empêche de faire leurs emplettes. Il faut employer les soldats.

Oubli fâcheux… Enfin, le spectacle peut commencer. D'abord une grillade du chef: celle de la main droite de Damiens qui a porté le coup. Gabriel Sanson la plaque de force dans un brasier de soufre. Hurlements de souffrance. Un aide enchaîne avec une pince rougie au feu qu'il utilise pour tenailler les cuisses, les bras et les mamelles du condamné. De nouveau, des hurlements. Maintenant, on lui verse de la poix chaude, de l'huile bouillante et du plomb fondu sur les plaies. La foule a du mal à supporter la douleur du régicide. Et devinez quoi! Des hurlements! Il est temps de passer au feu d'artifice final: l'écartèlement. Le roi avait supplié de faire étrangler Damiens pour lui éviter trop de souffrances, mais les juges n'ont pas retenu la suggestion.

Le jeune Sanson fait approcher les quatre jeunes chevaux qu'il a achetés pour l'occasion. Pendant ce temps, ses aides enroulent des cordes autour de chacun des quatre membres meurtris de Damiens reliés aux chevaux. À ce moment de la recette, le chef Thierry Marx de Top chef préconise de sectionner discrètement les tendons des articulations du condamné pour faciliter l'arrachement des membres. Ce que les deux Sanson oublient de faire! Conséquence: les chevaux ont beau être fouettés, ils ne parviennent pas à arracher les quatre membres qui s'allongent, mais ne rompent pas. Le patient hurle à glacer le sang. Le manège dure une bonne heure. La foule n'en peut plus. Le spectacle est trop horrible.

Exil… C'est alors que les médecins assistant au supplice interviennent en conseillant de fragiliser les articulations à la hache. Ce qui est aussitôt fait. Les bourrins se remettent au turf. Au premier essai, ils parviennent à arracher un bras et une jambe. Damiens continue de hurler. Cela en devient fatigant... Au deuxième essai, les canassons s'emparent de la deuxième jambe. Damiens respire toujours. C'est à la séparation du dernier bras qu'il expire enfin. On s'approche du tronc pour vérifier qu'il ne respire plus avant de le jeter avec les quatre membres dans un grand feu. Il n'y a que les amateurs de corrida pour regretter la fin des festivités...
Ainsi périt d'une mort effroyable celui qui a voulu donner un avertissement au roi supposé pédophile. Le père, l'épouse et la fille sont exilés à vie. Le premier se réfugie en Belgique tandis que les deux femmes s'établissent en Allemagne. Les frères et les sœurs doivent changer de nom. La maison natale de Damiens est rasée. Et Louis XV continue sa vie sexuelle comme si de rien n'était...

5 janvier 1757. Le ch'ti Damiens poignarde le pédophile Louis XV avec un canif.
© Le Point - Publié le 05/01/2013 à 00:00 - Modifié le 05/01/2015 à 00:00 

 

5 janvier 1463. François Villon est banni de Paris. Qu'il aille se faire pendre... Voleur, assassin et amateur de prostitués, le poète ne pouvait que mal finir. S'il évite la corde, ce n'est que partie remise.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Déjà, à l'époque de la guerre de Cent Ans, les étudiants mettaient le foutoir au Quartier latin. Pauvres comme Job, ils n'hésitent pas à commettre des larcins, et même des meurtres, pour survivre. François Villon fait partie de ces traîne-misère mi-étudiants, mi-détrousseurs.

Petits plaisirs de la nuit… En 1463, à 32 ans, le clerc-poète est déjà un multirécidiviste. C'est qu'il aime la bouteille et les putes, le bougre. En 1455, il tue un prêtre dans une rixe, mais celui-ci l'a bien cherché. Aussi Villon bénéficie-t-il d'une rémission (terme consacré pour signifier une remise de peine). L'année suivante, il est accusé d'avoir participéà un vol au collège de Navarre, le voilà donc en fuite. De retour à Paris six ans plus tard, il est arrêté, fin 1462, pour un petit larcin. Son passé le rattrape, mais le juge préfère le remettre en liberté pour qu'il puisse rembourser son vol du collège de Navarre.
L'homme n'est pas du genre à renoncer aux petits plaisirs de la nuit. Un soir, vers la fin du mois de novembre 1462, il remonte la rue Saint-Jacques avec quatre compagnons bien éméchés. Ils gueulent dans la nuit, roulent des mécaniques devant les passants apeurés. Arrivant à la hauteur de l'auvent de l'écritoire d'un notaire nommé Ferrebouc, un des compagnons de Villon - un clerc au caractère querelleur - s'arrête pour se gausser des scribes toujours au travail malgré l'heure tardive. Il s'ensuit un échange d'insultes et de crachats. Les scribes insultés sortent avec le notaire Ferrebouc. Les coups pleuvent. Mêlée générale. Au cours de la rixe, le notaire est blessé légèrement par un coup de dague. Villon et ses compagnons s'enfuient dans la nuit. Mais on les a reconnus.

La ballade des pendus… Le lendemain, le poète est arrêté et incarcéré au Châtelet, même s'il semble ne pas avoir participé directement à l'altercation. Sa réputation est alors tellement mauvaise que la prévôté saisit cette occasion pour le condamner définitivement. Le bourreau le soumet sur-le-champ à la question en lui faisant ingurgiter quelques litres d'eau. Le malheureux, qui n'a jamais bu autant d'eau de toute sa vie, fait tous les aveux qui lui sont demandés. Et aussitôt, le voilà condamnéàêtre "étranglé et pendu au gibet de Paris".

Révolté par une telle "tricherie", il fait appel devant le Parlement de Paris. C'est probablement durant l'attente de la sentence qu'il compose, dans un cul-de-basse-fosse du Châtelet, La ballade des pendus. Enfin, le 5 janvier, à la surprise générale, le Parlement casse le jugement de condamnation à la pendaison. Cependant, il est banni de Paris pour dix ans, "eu égard à la mauvaise vie dudit Villon". Soulagement du poète criminel qui adresse aux magistrats le dernier texte qu'on lui connaisse: Louenge et requestre à la court, avant de disparaître pour toujours.

5 janvier 1463. François Villon est banni de Paris. Qu'il aille se faire pendre...
 Le Point.fr - Publié le 05/01/2012 à 00:05 - Modifié le 04/01/2014 à 18:26

 

Pour l’éphéméride du cinq janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/05/28856388.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie s'inquiète de sa ligne; mais il faut bien qu'il se rende compte que dans le cochon tout est bon et que le lard il faut le manger avec art et il ne faut pas oublier que le gras protège du froid, surtout en hiver...

 

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Ben pour la zique de ce jour, on va s’écouter Chicago Blues volume 2… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est même du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et envie de taper du pied même avec la gueule de bois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=BgZ4pPnGgdQ

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Un richissime Américain vient s'encanailler à Paris, ville dont un de ses potes a (discrètement) vanté les charmes sulfureux lors du dernier congrès conservateur.
Il débarque à Orly, il saute dans un taxi:
- Haille, monsieuw, voudrwiez-vo condouiwre moi à Pigalle, please?
Le chauffeur acquiesce et hop. Arrivé, il écarquille et finalement choisit. Blonde, mignonne, bien roulée, pas trop vulgaire, mais on sent l'efficacité. Un bon choix, quoi.
- Haille! C'est combwien?
- Trois cents, pour toi, mon chou.
- O.K.! Let's go!
A peine arrivé dans la chambre borgne, suivant la fille, il ferme vigoureusement la porte, donne un tour de clef, et extirpe un gigantesque 44 Magnum chargé jusqu'à la gueule (la fille pâlit méchamment):
- Well! A pwoil, maintenant! Elle se dessape fissa.
- All right, retouwrne yourself! Elle s'exécute.
- Penche-toi en avant (bend over!)! Il lui colle alors le canon de l'arme derrière l'oreille, et d'un coup, crac, sodomise la pauvrette apeurée (elle est au bord de la syncope).
Après avoir fait sa petite affaire, il remballe sérieusement son attirail, range le flingue, sort 300 dollars de sa poche, les donne à la fille, ouvre la porte et s'en va tranquillement. Martine, se remettant de ses émotions et ne comprenant plus rien, lui court après:
- Eh! Monsieur! J'ai droit à une explication, non? Dites-moi, peut-être que cela ne se fait pas chez vous, mais ici, par derrière, c'est courant.
Pourquoi avoir sorti le revolver?
Il s'arrête, la regarde gentiment, sourit et lui répond:
- Well. Tou say, si je avais pas sowrti le wrevolvewr, ton twrou, il auwrait été gwros comme ça! (avec un geste mimant une assiette).

 GALETTE-DES-ROIS-HUMOUR

Ça se passe du temps de la perestroïka. Mikhaïl Gorbatchev est en visite au Royaume-Uni.
C'est Maggie, la dame de fer qui lui fait visiter une usine. Il est 9 heures du matin et les ouvriers commencent tout juste à entrer dans le bâtiment.
- Que font ces gens? Demande Gorby
- Eh bien ils commencent à travailler!
- AAAARRggghhh! Mais chez nous, en URSS, on commence le travail à 5 heures du matin!
Puis ils continuent la visite de l'usine. Vers 10 h 30, une sonnerie retentit et les ouvriers quittent leur poste de travail.
- Où vont-ils? Demande Gorby
- Oh, c'est la pause du matin. Ils ont une pause de 20 minutes.
- AAAArrrggghhhh! Chez nous en URSS, il n'y a pas de pause le matin.
A midi, Maggie et Gorby qui sont encore dans l'usine entendent à nouveau la sirène de l'usine, et les ouvriers quittent à nouveau leur poste de travail.
- Et où vont-ils maintenant?
- Eh bien, ils vont déjeuner. Ils ont une heure de pause-déjeuner.
- AAAArrrggghhhh! Une heure! En URSS,il n'y a que 15 minutes pour ça!
A 14 h 15 précises la sirène résonne à nouveau, et les employés quittent leurs postes encore une fois.
- AAAArrrggghhhh! C'est pas vrai, pas encore une pause?
- Eh oui... Ils ont 20 minutes de pause l'après-midi!
A 16 h 30, la sirène siffle encore et tout s'arrête dans l'usine.
- AAAArrrggghhhh! C'est pas vrai, pas encore une pause
- Non, cette fois-ci c'est pour signaler la fin du travail
- En URSS, le travail commence à 5 heures du matin, aucune pause, 10 minutes pour manger, aucune pause. Pourquoi ne les faites-vous pas travailler plus?
- Oh, mais on ne peut pas faire ça!
- Et pourquoi pas?
- Mais parce qu'ils sont tous communistes!

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Les risques des malentendus...
Un homme rentre à la maison après le travail, avec un œil au beurre noir. Sa femme lui demande ce qui est arrivé.
- Une femme m'a frappé par surprise.
- Comment ça une femme? Et que lui as-tu fais pour qu'elle te frappe!
- Rien! J'ai fait absolument rien pour ça, c'est une folle, je n'ai rien compris moi-même...
Écoute bien ce qui est arrivé: Le boss m'a envoyé porter un voyage de terre dans la cour arrière d'un client. Lorsque je suis arrivé là-bas, je ne pouvais pas passer avec mon camion parce que la dame avait mis sa lingerie fine sur la corde à linge et, comme ça avait l'air plutôt dispendieux comme bobettes, ben j'ai pas pris de chance de les accrocher ou de les salir au passage, alors je suis allé sonner à sa porte.
Quand la dame a répondu, je lui ai demandé bien gentiment d’enlever ses bobettes* pour que je décharge...
Et comme une folle, elle m'a frappé!!! C'est à ne rien comprendre
* Bobette, slip en québécois…

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C'est lundi, la reprise... le réveille-matin a repris son boulot de bourreau qui consiste à vous assourdir dès le réveil pour vous lever au plus vite... La première résolution de ne plus pester au lever du lit est déjà bannie; la salle de bain est comme l'année précédente occupée, les commodités aussi; en cuisine, il faut enclencher la machine à café, sortir le pain, le beurre et la confiture et aussitôt la tartine beurrée qu'elle est prise... de guerre lasse, la toilette et hop au boulot! Mais pour y aller, il y a le trajet, avec les bouchons, peut-être le verglas et ensuite l'engueulée du chef pour les cinq minutes de retard... Vivement ce soir qu'on se couche... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, et une bonne reprise en vous disant à la revoyure... 

 

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