«À la Saint-Julien, les choix sont cornéliens.»
«Quand il pleut à la Sainte-Alice, c'est souvent comme une vache qui pisse.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi, la semaine active se termine ce soir... la première de l'année est derrière; on dit que c'est la plus difficile car parfois la politique de l'entreprise a changé avec un nouveau directeur, un nouveau patron, un nouveau chef ou de nouveaux collègues... il y a aussi des rocades, des remplacements des collègues partis à la retraite; il faudra s'habituer, assimiler les changements... et, le week-end sera le bienvenu pour se ressourcer un peu...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et un ciel légèrement nuageux dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, encore quelques percées du soleil en matinée sous un ciel déjà nuageux. Premières gouttes possibles avant la fin de matinée, puis précipitations plus généralisées et très nuageux dans l'après-midi. Limite de la neige vers 1500 à 1700m, parfois plus basse à l'intérieur des Alpes. Vent du sud-ouest modéré sur le Plateau et le Léman, fort en Ajoie. D'ouest fort à tempétueux en montagne, du nord-ouest tempétueux en haute montagne. Températures prévues pour vendredi: 1 à 5 degrés à l'aube à basse altitude, 7 à 10 degrés l'après-midi. 1 puis 5 degrés vers 1000m dans le Jura, 1 puis 0 degré vers 2000m d'altitude.
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, une perturbation de faible activité apporte quelques pluies faibles au nord. Temps nuageux ou couvert mais sec sur les autres régions, simplement voilé en Méditerranée ou le mistral souffle. Les températures minimales sont élevées pour la saison. Dans l’après-midi, la perturbation s'étend sur tout le nord du pays et apporte généralement des bruines du centre-ouest au nord-est. Vent puissant en Manche. Ambiance plus lumineuse dans le sud-est mais avec également du vent. En soirée, la perturbation faiblement pluvieuse s'étire sur les deux tiers nord du pays avec généralement des bruines mais des pluies plus continues près des frontières du nord. Toujours couvert et brumeux à l'ouest tandis qu'en Méditerranée, le mistral souffle assez fort et permet au ciel de rester dégagé. Dans la nuit, les dernières pluies de la perturbation concernent le nord-est et l'ouest du Massif central. Ciel dégagé dans le sud-est à la faveur de forts mistral et tramontane…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française peu ciel couvert avec des températures de 28°; peu à nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 1°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:16 et le coucher du Soleil se fera à 17:03 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de janvier en France
T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1985: A l'aube il faisait -22,8° degrés en province du Limbourg, -15,2°à la côte et -25,4°à Rochefort, la température maximale sous abri ne dépassait pas -10,1° degrés dans la région de Florennes
En 1940: Seul jour sans gel à Uccle
Les journées mondiales et internationales
Le neuf janvier c’est la Journée mondiale de la Corse
http://www.journee-mondiale.com/196/journee-mondiale-de-la-corse.htm
La France pittoresque
Fromage de Roquefort: itinéraire d’un produit unique et protégé
D’après «Le Roquefort» (par Eugène Marre), paru en 1906
Si un document du XIe siècle semble indiquer que les Caves ce Roquefort étaient connues bien avant cette date, à l’origine les producteurs de fromage apportaient simplement en dépôt leurs produits aux caves pour les y faire saler et affiner, moyennant rétribution, et les reprenaient ensuite pour les consommer ou pour les vendre. Bientôt, la production augmentant, la consommation croît également avec la prospérité de ce commerce, et c’est au XVIe siècle que le privilège de la fabrication est accordé par le parlement de Toulouse au seul village de Roquefort.
Dans ses Mémoires pour servir à l’histoire du Rouergue (1797), l’historien Bosc dit que la «propriété des Caves de Roquefort est connue depuis bien longtemps, comme on peut s’en convaincre par un acte des archives de Conques par lequel Frotard de Cornus, donnant à ce monastère ses alleus des Enfruts, de las Menudes, de Malpoiol et de Nègra-Boissière, déclare, entre autres revenus dépendant de ces terres, deux fromages qui doivent lui être payés annuellement par chacune des Caves de Roquefort: et donat unaquaeque cabanna duos fromaticos», document datant du règne de Philippe Ier, vers l’an 1070.
En 1338, l’hôpital de Millau, pour faire saler son fromage à Roquefort, dépense 60 sous», rapporte l’abbé Rouquette dans ses Recherches historiques: «Item costero los fromagges da Roquefort da salar LX s.» En 1411, «dernier d’avril», des lettres patentes de Charles VI défendent de saisir les fromages qui sont dans les caves de Roquefort, pour cause de dettes, sauf à défaut d’autres biens meubles. Dans ces lettres, il est expliqué qu’à Roquefort il n’y a ni vin, ni blé, sauf du blé de mars, et qu’il y a des caves «moult froides en l’esté desquelles les gens du pais d’environ qui ont fromaiges les y aportent pour les illec conroyer [arranger] et mieulx assaisoner et prennent la peyne et diligence, moiennant certain argent o aultres proffits qu’ils ont et prennent de ceulx à qui sont les fromaiges, dont les dicts suppliants gaignent leur pain et soutiennenl leurs povres vies».
Les lettres patentes octroyées par Charles VI furent confirmées par François Ier, Henri II, François II et Louis XIII, les 6 février 1518, 8 septembre 1550, septembre 1560 et 10 décembre 1619. Une pièce de procédure datée de 1439 nous fait connaître que la communauté de Roquefort revendiquait le droit de percevoir chaque année, à la Saint-Luc, une forme de chaque personne apportant des fromages pour les préparer et les saler dans les caves, destinant le produit de ces prélèvements à la réparation des murs et fortifications et autres charges du dit lieu.
Mais ce genre de commerce, en raison de l’éloignement des vendeurs, de leurs relations peu étendues et des difficultés de communication, dût devenir pénible et difficile à un moment donné, surtout lorsque la production augmenta, et c’est sans doute sous l’influence de ces difficultés que les propriétaires de caves furent amenés progressivement, d’abord à vendre, pour le compte des cultivateurs, les fromages affinés, ensuite à acheter ferme pour lur propre compte, des fromages frais qu’ils revendirent mûrs. «Le négociant intéresséà la réputation de son fromage, dit Limousin-Lamothe dans son Mémoire sur Roquefort, le soigna mieux; la consommation augmenta; la prospérité de ce commerce ne fit que s’accroître et le pays tout entier dût sa fortune à ces caves dont peut-être le hasard seul avait fait connaître la propriété.»
En 1547, un arrentement de la dîme des fromages est consenti par la communauté de Roquefort à un nommé Fabre moyennant huit quintaux trois pèzes et demi de fromages (la pèze était un poids utilisé en plusieurs endroits du Rouergue, mais n’ayant pas partout la même valeur. Cette valeur semble avoir varié, d’après Affre (Dictionnaire des institutions, mœurs et coutumes du Rouergue), entre 20 et 25 livres): «per lo près et quantitat de huech quintals tres pèzas et miéza de fromatgés bons et marchans de aquels que se levaran deI comu: promet paguar lod. Fabre losd, fromatgés als dictz sendictz quant losd, sendictz et la communa n’aura nécessitat de jour en jour et tout en continuen.»
En 1550, les habitants de Roquefort sollicitent et obtiennent du parlement de Toulouse un arrêt qui leur assure le privilège de la fabrication des fromages et défend à tous individus, manants ou autres de s’occuper de cette fabrication en dehors du village de Roquefort, sous peine d’une amende de six livres par quintal.
Cette juridiction, jalouse de conserver au fromage de Roquefort sa juste réputation, défendit plusieurs fois de mettre en vente, sous son nom, des fromages d’origine différente, témoin l’arrêt suivant du parlement en date du 31 août 1666, «qui fait très expresses inhibitions et défenses à tous merchandz, voyturiers et autres personnes de quelle qualitté et condition qu’ils soient qui aurons prins et achepté du fromaige dans les cabanes et lieux du voysinage du dit Roquefort, de le vendre, bailler, ny débiter en gros ny en détail pour véritable fromaige de Roquefort à peine de mil livres d’amende et d’en estre enquis», rapporte Marcorelles dans son Mémoire sur le fromage de Roquefort. Le dernier acte du parlement de Toulouse date du 31 janvier 1785.
Un manuscrit de 1552 nous apprend qu’à la foire tenue annuellement dans la petite ville de Creissels, les transactions sur le roquefort seul laissaient cinq à six mille livres de profit. En 1554, le Juge Mage du Rouergue étant venu à Saint-Affrique à l’occasion d’un procès entre les consuls de cette ville et l’évêque de Vabres, on lui offrit des fromages de Roquefort «comme un présent digne d’un homme de son importance», pouvons-nous lire dans la Notice sur les caves et les fromages de Roquefort de Roques et Charton.
En 1664, fut établi le livre compoix des terres et du village de Roquefort relevant alors de la généralité de Montauban. Le compoix établissait la contenance, le bornage, la valeur de chaque parcelle de terrain et fixait la taille due au roi. Sur le compoix de Roquefort figurent quelques caves, entre autres la «cavane de l’abbaye de Nonenque» (Les grandes usines: Caves de Roquefort, Aveyron, de Turgan).
Des documents recueillis par Affre dans les comptes consulaires de recettes et de dépenses de la communauté de Millau, indiquent que les consuls de cette ville faisaient des cadeaux de fromage de Roquefort aux hommes qu’ils avaient le désir de ménager ou d’intéresser à leurs affaires, tels que l’Intendant de la Généralité et ses secrétaires, les hommes d’affaires chargés de représenter Millau au Grand Conseil, au Parlement ou ailleurs:
«Et, pour ne pas être trompés sur la qualité du produit, un des consuls se rendait à Roquefort pour choisir ce qu’il y avait de mieux. Le 25 août 1683, 2 quintaux, 75 livres furent payés à raison de 28 livres le quintal et adressés à M. de Pégueirolles à Toulouse, avec le nom, l’adresse et la qualité des personnes auxquelles les fromages étaient destinés, pour les remercier des services rendus dans le procès de la communauté contre le prieur de la paroisse. En 1701, le 8 novembre, un achat de 4 quintaux, 14 livres fut fait à Mme Vernhet née Réfrégier, au prix, cette fois, de 36 livres le quintal.»
Cet usage de faire des présents aux tout-puissants du jour cessa en 1766, sur la demande de l’un d’eux, s’il faut en croire le document relevé par Jules Artières dans les Archives de Millau: «La communauté, dit-il dans les Annales de Millau, avait depuis bien longtemps l’habitude d’envoyer chaque année à l’Intendant de Montauban une charge de fromages de Roquefort; elle s’imposait à ce sujet de 300 livres.
«En 1766, M. de Gourgue estimant que c’était là un usage abusif et onéreux pour la ville, écrivit à l’Administration communale qu’il y aurait un bien meilleur usage à faire de ces fonds, notamment en l’employant au soulagement des pauvres de la ville et qu’en conséquence il lui saurait gré de ne plus lui faire à l’avenir pareil envoi». En 1704, le Dictionnaire universel de Trévoux dit que «le roquefort, le parmesan et le fromage de Sassenage en Dauphiné, sont des fromages fort estimés».
«Le 21 décembre 1724, rapporte encore Affre dans son Dictionnaire des institutions, on servit sur la table de son Eminence l’Archevêque de Paris un des deux superbes roqueforts à lui offerts par M. l’abbé de Glandières de Bussac, archidiacre dans la Cathédrale de Rodez, qui était dans l’usage de renouveler tous les ans ce cadeau. Le duc de Noailles qui dînait ce jour-làà l’Archevêché, fit le plus grand éloge du produit rouergat.»
Dans son Mémoire sur le fromage de Roquefort, Marcorelles nous apprend qu’en 1754 on comptait vingt-six grottes propres à recevoir les fromages fournis par cinquante mille brebis paissant sur les pâturages abondants de l’immense plateau du Larzaç. Il se faisait de ce fromage, qui voyageait à dos de mulet, une consommation importante, non seulement dans le Rouergue et le Languedoc, mais encore dans la Provence, le Dauphiné, le Roussillon, la Gascogne, à Lyon, à Bordeaux, à Paris. On en expédiait même en Italie, en Angleterre et en Hollande et dans les îles françaises. Marcorelles est le premier auteur sérieux qui traite avec détails de la préparation technique du roquefort. Son mémoire est reproduit, dans ses parties essentielles, par l’abbé Rozier, en 1786 (Cours complet d’Agriculture: mot Fromage).
«Les derniers fromages que vous nous avés envoyés se sont trouvés excellents, écrivait à la date du 13 février 1767, M. de Bertin, conseiller d’Etat et prieur de Coubisou, à M. Saltel notaire à Espalion et juge du dit Coubisou. Je voudrais fort faire parvenir à mon frère l’évesque de Vannes, avant le caresme prochain, un pareil envoy; mais aurés-vous la facilité de les lui adresser à Vannes en Bretagne. Vous pourriés les adresser par Toulouse, à M. Perceval greffier de la 2e chambre des enquestes, rue Sainte-Catherine à Bordeaux, avec prière de ma part de les faire passer, à la 1re occasion, à Vannes. Cela allant par eau sera long, mais moins coûteux», rapporte Affre.
D’après le Dictionnaire universel de la Géographie commerciale de Peuchet, on faisait à Roquefort, à la fin du XVIIIe siècle, des fromages de lait de brebis très estimés et on en expédiait beaucoup à Paris. «Le fromage de Roquefort est sans contredit le premier fromage d’Europe»écrivent Diderot et d’Alembert dans l’Encyclopédie, en 1782. Desmarest (Fromages de Roquefort), en 1784, donne de nombreux détails techniques presque textuellement empruntés à Marcorelles; il nous apprend que «le fromage de Roquefort est, de tous ceux qui se font en France, celui qui a le plus de réputation par la délicatesse de son goût, la fermeté de sa pâte et le persillage qui se forme dans certaines parties de sa masse».
Il nous apprend aussi qu’il est produit par les brebis paissant sur le Larzac, sur le canton de Causse-Nègre dans le Gévaudan et dans quelques parties du diocèse de Lodève, depuis les premiers jours de mai jusqu’à la fin de septembre et que l’on compte à Roquefort vingt-six caves. «Les bonnes qualités du fromage de Roquefort, dit-il, sont d’être frais, d’un goût fin et délicat, bien persillé, c’est-à-dire parsemé dans l’intérieur de veines d’un vert bleuâtre.» On expédie surtout le fromage affinéà Nîmes, Montpellier, Toulouse, et à Bordeaux et Paris dès que les chaleurs sont passées; de ces centres commerciaux, le fromage se répand dans les provinces voisines et même à l’étranger.
Dans ses Mémoires pour servir à l’histoire du Rouergue, l’abbé Bosc considère le roquefort comme «le premier fromage de l’Europe» et nous apprend que les caves dans lesquelles on l’affine sont au nombre de vingt-six et sont connues «de toutes les parties de la France et des états voisins». Ces caves «ont été formées ou du moins ébauchées par la nature: on les a agrandies pour les rendre plus commodes. On voit, en différents endroits du rocher où les caves sont creusées et surtout près du pavé, des fentes ou de petits trous irréguliers, d’où sort un vent froid et assez fort pour éteindre une lumière qu’on approche de l’ouverture, mais qui perd sa force à trois pieds de sa sortie. C’est à la froideur de ce vent qu’on attribue celle qui règne dans les caves.»
Le transport des fromages se faisait autrefois à dos de mulet dans des caisses ouvertes portant la marque des fermes qui les avaient confectionnés. Il fallait 20 ou 24 jours, nous dit Affre, pour le transport des pièces à destination de Paris et cela coûtait 16 livres le quintal.
En 1802, l’historien Alexis Monteil signale dans sa Description du département de l’Aveyron l’importance déjà considérable de l’industrie du roquefort et donne, entre autres détails, les suivants: «Les fromages qu’on porte à Roquefort, viennent, la plupart, des Montagnes du Larzac. Les propriétaires des caves les achètent, depuis le commencement de floréal [fin avril / début mai] jusqu’à la fin de fructidor [fin août / début septembre]. Ils coûtent de 6 à 7 sous la livre et se vendent, à leur sortie des caves, environ 50 fr. le quintal, poids de marc.
Réclame pour le roquefort Société (1932)
«Les principaux débouchés sont Paris, Bordeaux et les grandes villes du Midi. On a tenté d’en faire des envois en Amérique; mais ce n’est qu’en les renfermant dans des boîtes de plomb qu’on parvient à les conserver pendant la traversée. En général, ce fromage ne peut être transporté que difficilement; ce n’est que par les plus grandes précautions qu’on peut l’empêcher de s’altérer.»
«On sait qu’ils viennent du Rouergue, dit encore Alexis Monteil en parlant des fromages de Roquefort dans son Histoire des Français des divers états. Le caillé qu’on emploie est fait de lait de brebis et d’un peu de lait de chèvre; il est brisé jusqu’aux plus petites parties. Lorsqu’il est retiré des formes, il est ceint d’une bande de toile, et c’est alors un fromage qui est porté au séchoir, puis aux caves où on lui donne le sel en l’en frottant sur les deux plats de sa surface. Ensuite, on racle, à plusieurs reprises, le duvet qui se forme sur la croûte, après quoi on le laisse mûrir sur des tablettes au milieu des courants d’air, qui se forment par les interstices des rochers où les caves sont creusées. Ce fromage délicat, fin, crémeux, marbré, piquant, vous tient toujours sur l’appétit, vous le donne ou vous le rend.»
Girou de Buzareingues (Mémoire sur les Caves de Roquefort), en 1830, parle de dix caves à fromage dont cinq seulement «ont des soupiraux à courant d’air extrêmement froid qui vous pénètre et vous glace, même en été»; Abel Hugo (La France pittoresque: Aveyron), en 1835, en signale une vingtaine, et Limousin-Lamothe (Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron), en 1841, en compte 34 dont 23 naturelles.
«De 1670 jusqu’en 1789, rapporte une notice de Turgan publiée en 1867 (Les grandes usines), cette industrie ne prit pas un grand développement: il ne devait pas se produire alors plus de 2000 quintaux de 50 kil. de fromage; le pays était privé de toute bonne voie de communication; le fromage frais était portéà Roquefort à dos de mulet et, une fois mûr, il était expédié par le même procédé; c’est tout au plus si ces produits pouvaient arriver à Toulouse, Montpellier, Le Vigan.
«Le commerce était, en 1790, réuni presque entièrement entre les mains de trois rivaux: la plus ancienne maison était celle de Delmas frères; venaient après, celle de Laumière aine et celle d’Antoine Arlabosse. D’après les livres de cette époque, il devait se produire environ 5 000 quintaux de fromage. De 1800 à 1815, ce fut une période de prospérité qui créa de grandes fortunes relativement à celles de cette époque; la production augmenta de cinq mille à dix mille quintaux. De 1815 à 1830, ce fut, au contraire, une période fatale, causant de nombreuses déconfitures et des ruines rapides occasionnées par la concurrence acharnée que se firent les négociants.
«Le fromage frais s’achetait à 50 fr. les 100 kg, prix moyen; il tomba tout à coup à 40 fr. et les usines de Roquefort passèrent dans de nouvelles mains étrangères au pays. Durant quinze ans, la production resta stationnaire, le commerce n’offrant plus à l’agriculture des prix rémunérateurs. En 1840, vint à Roquefort une maison de Montpellier, Rigal et Cie, tenter le monopole de l’exploitation. Toutes les caves furent affermées. Mais ce monopole ne dura guère que deux années, 1840, 1841; on chercha, on trouva de nouveaux emplacements de caves; il fallut lutter et c’est de cette lutte qu’est sorti le Roquefort de ce jour (1850), quatre fois plus important, rebâti presque à neuf: l’importance et la capacité des caves fut quadruplée, la manipulation fut perfectionnée, les relations commerciales s’étendirent et le personnel fut mieux organisé.»
Article copié sur "La France pittoresque"
Rayonnement des universités françaises à l’étranger il y a un siècle.
D’après «Le Petit Parisien», n° du 15 janvier 1910
En 1910, un chroniqueur du Petit Parisien, observant l’affluence en France d’étudiants venus de tous les points du monde, y voit une reconnaissance de l’excellence des universités françaises qui renouent ainsi avec le temps glorieux où elles constituaient de souveraines dépositaires des trésors de la science, et se plaît à rappeler le rôle essentiel de notre pays dans la propagation de l’instruction en Orient
On ne saurait attacher trop d’importance, dans l’évolution des idées contemporaines, au rayonnement croissant qu’exercent sur le monde les universités françaises et d’abord l’Université de Paris. La loi de 1896 qui a donné aux universités l’existence juridique et l’indépendance a été pour elles le signal d’une renaissance dont, après quatorze ans, on commence à apercevoir les résultats. Ces résultats sont si honorables pour notre pays, ils peuvent être pour l’avenir d’une telle portée, qu’il n’est pas inutile d’en préciser la nature et l’étendue.
Recteur de l’Université de Paris en 1586
Le premier point qui doit être mis en lumière, c’est l’attraction qu’exerce l’Université de Paris sur les étudiants de tous pays. Dans une excellente étude qu’un de nos compatriotes, professeur en Egypte, M. Chilot, vient de publier dans la Revue, je relève les chiffres suivants: sur 17 303 étudiants inscrits aux registres de l’Université de Paris pendant l’année scolaire 1907-1908, il n’y a pas moins de 3 361 étrangers ou étrangères, 926 pour le droit, 520 pour la médecine, 773 pour les sciences, 1 062 pour les lettres.
A l’intention de ces jeunes hôtes de la France, l’Université a créé des diplômes purement scientifiques, qui, naturellement, ne confèrent pas les mêmes droits pratiques, notamment l’accès aux carrières que les diplômes réservés aux Français, mais qui sont le témoignage solennel des efforts accomplis et du travail fourni. C’est le cas du doctorat d’universitéà la Faculté de médecine, du certificat d’études françaises à la Faculté des lettres, du diplôme de pharmacie à l’Ecole de pharmacie.
Cette affluence d’étudiants venus de tous les points du monde suffit à prouver en quelle estime est tenue notre université parisienne. Elle a repris l’éminente situation qu’elle possédait autrefois, au temps où l’on disait d’elle qu’elle était «la souveraine dépositaire des trésors de la science». Tout récemment, plus de cent étudiants turcs sont venus prendre place sur ses bancs, et, à cette occasion, un des plus importants journaux de Constantinople écrivait: «Avant tout, nous devons reconnaître que c’est la France qui a le plus fait pour la propagation de l’instruction en Orient et que les jeunes étudiants qui ont été envoyés en France, en sont revenus non seulement en retirant de leurs études un profit matériel, mais aussi et surtout un profit moral. Ce n’est donc pas seulement une simple inclination que nous éprouvons pour la France, mais un profond sentiment de reconnaissance.»
Comment oublier, d’ailleurs, ce que M. Liard, recteur actuel de notre Université de Paris, disait il y a quelques mois en recevant M. Carnegie? Dans les quelques centaines de mètres carrés où se dressent la Sorbonne et le Collège de France, l’esprit humain a réalisé quelques-unes de ses plus magnifiques conquêtes. C’est là qu’Ampère a fait les découvertes sans lesquelles ni la télégraphie, avec ou sans fil, ni le téléphone, ni l’électricité industrielle n’existeraient. C’est là que Pasteur a renouvelé la chimie et les sciences biologiques. C’est là que Berthelot a, pour la première fois, donnéà l’homme le pouvoir créateur dans les applications de la synthèse. C’est là que Lippmann a inventé la photographie des couleurs, Moissan le four électrique, Curie étudié les propriétés du radium.
On comprend donc le prestige qu’exerce au dehors un tel foyer de science et l’on éprouve d’autant plus de fiertéà constater cette attraction, qu’on la reconnaît mieux justifiée. Au surplus, depuis quelques années, l’Université de Paris ne s’est pas bornée à recevoir chez elle ceux qui venaient frapper à sa porte et à les recevoir de son mieux. Elle a aussi pris soin d’entrer en relations directes avec les pays étrangers et de porter au loin la science dont elle est dépositaire.
Un grand nombre de comités, nés sous son patronage, ont établi des relations suivies entre elle et les pays étrangers. C’est le cas, par exemple, du comité de patronage des étudiants étrangers, fondé en 1891, du comité franco-américain, fondé en 1893, de l’Association franco-écossaise, fondée en 1896, du bureau des renseignements, créé en 1904, de l’Association franco-scandinave, qui date de la même année, du comité de patronage des étudiants ottomans, institué il y a quelques mois.
Carte d’immatriculation de l’Université de Paris 1905-1906
D’autre part, des maîtres français visitent de plus en plus les universités étrangères. Depuis des années déjà, la grande université Harvard, à Boston, reçoit, chaque année, des maîtres français, grâce à la fondation Hyde. M. Boutroux, le plus illustre de nos philosophes contemporains, y représente, en ce moment même, la science française. Un autre groupement s’est formé pour l’Amérique latine et déjà MM. Dumas, professeur à la Sorbonne; Richet, professeur à la Faculté de médecine; Egli, agrégé de l’Université, ont commencé là-bas des cours qui ont obtenu le meilleur succès.
Faut-il parler de l’Orient, où, comme on sait, les écoles françaises, soit religieuses, soit laïques, ont toujours occupé une situation éminente? De l’Egypte, notamment, où toute la jeunesse indigène est restée fidèle avec ferveur à l’enseignement français? Faut-il parler aussi de l’accueil chaleureux reçu à Prague par les représentants de notre Université? Et il serait injuste d’oublier d’autres créations, œuvres des universités de province: l’Union des étudiants français en Espagne, œuvre de l’Université de Toulouse; l’Ecole des hautes études hispaniques de Madrid, œuvre de l’Université de Bordeaux; l’Institut français de Florence, œuvre de l’Université de Grenoble.
A constater ces résultats obtenus en si peu de temps, on est amenéà penser, comme l’écrivait récemment un de nos recteurs, que l’action des universités françaises à l’étranger, quoiqu’elle n’ait pas été parmi les effets annoncés de la loi qui leur conféra l’autonomie, n’est pas, cependant, un des moins heureux. Ces succès sont d’autant plus agréables à rappeler qu’ils sont l’œuvre de la collaboration constante et cordiale du corps enseignant et du corps enseigné.
L’Association générale des étudiants, qui a maintenant sa maison et qui, en un quart de siècle, a réalisé de si beaux progrès, n’a cessé, par sa participation active à toutes les manifestations des universités étrangères, de vivifier le nom de la France et de réchauffer les sympathies dont nous étions déjà l’objet. On a donc toute raison de dire, en étudiant ce magnifique foyer intellectuel et moral, que jamais le rayonnement de la France n’a été plus grand et, pour être pacifique, ce rayonnement n’est ni moins beau ni moins fécond qu’il ne fut à d’autres époques.
Article copié sur "La France pittoresque"
9 janvier 1768: Philip Astley invente le cirque moderne en faisant galoper un cheval en rond. Cet ancien militaire est le premier à pratiquer des acrobaties en galopant autour d'une piste. Son spectacle conquiert l'Europe.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le jour où l'écuyer acrobate anglais Philip Astley oblige son cheval à galoper en rond pour présenter son numéro, le cirque est né. Jusque-là, tout comme ses confrères, il faisait faire des allers et retours à sa monture, devant le public. Le 9 janvier 1768, la piste circulaire est ainsi inventée.
Rien ne prédestinait pourtant Astley au cirque. Il est néà Newcastle d'un père ébéniste. Mais il refuse de prendre la succession familiale. Lui, ce qu'il aime, ce sont des meubles à quatre pattes qui galopent et hennissent: les chevaux! À 17 ans, il s'engage chez les dragons et file en Amérique pour faire la guerre, d'abord aux Français et aux Espagnols, puis aux colons américains. C'est un cavalier émérite. S'il ne parle pas encore à l'oreille des chevaux comme Robert Redford, il sait s'en faire obéir au doigt et à l'œil. Mais bientôt le métier des armes l'ennuie, aussi quitte-t-il l'armée pour retourner à Londres. Il a 26 ans. Il décide d'ouvrir un manège pour enseigner son art équestre.
Entre deux cours d'équitation, il fait quelques démonstrations d'acrobatie. La foule accourt pour le voir chevaucher, debout, couché. Il saute, virevolte, tire au pistolet, feint la mort. Les hommes admirent son adresse. Les belles ladies rêvent de lui servir de monture. Il n'y a que les chevaux pour s'emmerder, car ils ne pensent qu'à retourner à leur écurie. Comme tous les écuyers acrobates de l'époque, Astley fait galoper sa monture en ligne droite, ce qui oblige à de perpétuels allers et retours. Le 9 janvier 1768, dit-on, Astley a ce trait de génie de tracer un cercle sur le sol pour que son cheval le suive. Cercle, circus, cirque. Le cirque était né. Alléluia!
Numéros… Cette chevauchée circulaire a deux énormes avantages: le public disposé autour de la piste peut mieux suivre des yeux les évolutions du cavalier ; quant à ce dernier, la force centrifuge l'aide à garder son équilibre. Voilà pour la piste circulaire, mais un cirque, ce n'est pas qu'un bourrin qui tourne en rond avec un bonhomme faisant le malin sur son dos. On s'en lasse vite. Astley le comprend rapidement, bientôt il engage un clown pour amuser le public entre deux numéros. Par la suite, il enrichit son spectacle avec d'autres numéros. Il fait appel à des cavaliers supplémentaires, à des musiciens, à des jongleurs. La foule accourt, au trot, au galop. En 1773, il ajoute des sièges et un toit à son anneau. Le cirque moderne est né.
Londres ne suffit plus à Astley, qui se produit dans plusieurs capitales européennes. En 1782, il s'installe à Paris, où il fait bâtir, à l'entrée du Faubourg-du-Temple, une salle ronde, comportant deux rangées de loges éclairées par 2 000 bougies. C'est l'Amphithéâtre anglais. On y voit le cheval qui danse le menuet, le cheval qui s'assoit, le cheval qui rapporte, mais aussi un équilibriste sur fil ou encore une petite fille de trois ans jouer du piano. Astley enregistre un succès monstre avec le numéro de Copé et Fillon incarnant les clowns Pipo et Mario.
En 1814, à l'âge de 76 ans, Philip Astley met pied à terre une dernière fois. Il meurt et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
© Le Point - Publié le 09/01/2012 à 00:05 - Modifié le 09/01/2015 à 00:01
Pour l’éphéméride du neuf janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/09/28904546.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service toujours aussi bagarreur cherche par tous les moyens à se rendre intéressant en montrant son cœur d'artichaut en cul de bouteille d'une main et de l'autre un surin pas fait pour éplucher les pommes de terre...
Ben pour la zique de ce vendredi, pourquoi ne pas s’écouter du Génius, avec un concert de Ray Charles de 1981… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est même du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et envie de taper du pied… je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=40BpaypwA7o
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Une femme attend son amant.
Quand il arrive, il lui apporte un plat de spaghettis dans un plat. Ils vont tous les deux au lit. Soudain on entend frapper à la porte. La femme dit à son amant:
- Mon mari! Cache-toi vite! L'amant se cache.
Elle ouvre la porte, entre le deuxième amant qui lui apporte une assiette de chocolats. Ils vont se mettre au lit quand on frappe à la porte. La femme lui dit:
- Cache-toi vite! C'est mon mari! Le deuxième amant se cache.
Entre le troisième amant, les mains vides. Ils se mettent au lit et on entend du bruit à la porte. La femme dit:
- Va vite te cacher! Mon mari est à la porte!
Elle ouvre la porte et le mari entre.
Le mari s'assoit sur le canapé et se dit à lui-même: "Si seulement il y avait quelque chose à manger."
Le premier amant sort alors avec le plat de pâtes.
Le mari lui demande qui il est et ce qu'il fait là. Il répond:
- Dieu a entendu ta demande et m'a envoyé avec les pâtes. Il pose le plat et se sauve à toutes jambes.
Quand le mari a fini le plat, il se dit a lui-même "Maintenant je mangerais bien quelque chose de sucré."
Le deuxième amant sort de sa cachette avec l'assiette de chocolats.
- Que faîtes-vous ici? demande le mari.
Il lui répond que Dieu a entendu sa demande et l'a envoyé lui apporter les chocolats, puis se sauve à toute vitesse.
Le troisième amant se demande comment faire pour sortir de la maison. Il sort de sa cachette et va vers le mari. Le mari lui dit:
- Que faites-vous ici? Et il lui répond:
- Dieu m'a envoyé reprendre les assiettes.
Bill Clinton se promène le long de la plage et il trébuche soudainement sur une lampe magique.
Il la ramasse, la frotte, et voilà qu'un vrai génie apparaît. Bill, émerveillé, lui demande s'il a droit à trois souhaits. Le génie lui répond:
- Non, ces jours-ci, je donne seulement un souhait à cause de l'inflation. Alors... qu'est-ce que ça sera?
Bill n'hésite pas. Il dit:
- Je veux la paix au le Moyen-Orient. Tu vois cette carte? Je veux que ces pays cessent de se battre entre eux.
Le génie regarde la carte et s'exclame:
- Fiou, bonhomme! Ces pays sont en guerre depuis des milliers d'années. Je suis bon mais pas à ce point! Je ne crois pas que cela puisse être fait. Alors, demande-moi autre chose.
Bill pense une minute et dit finalement:
- Tu sais, les gens n'aiment réellement pas ma femme. Ils pensent que c'est une vraie chipie et qu'elle est laide comme un pou.
Je souhaite qu'elle soit la femme la plus belle sur terre et que tout le monde l'aime. C'est ce que je veux.
Le génie reste songeur une minute, puis dit:
- Remontre-moi donc cette carte.
Haroun Tazieff arrive devant St Pierre qui le regarde d'un air embêté:
- Mon cher Haroun, je te connais bien et je sais que tu mérites le Paradis. Seulement voilà, j'ai bien peur que ça ne te plaise pas trop, c'est un peu calme!
Alors, à titre exceptionnel et parce que c'est toi, je te propose la chose suivante:
tu vas d'abord faire une visite au Paradis puis une autre en Enfer et ensuite tu viendras me dire ce que tu en penses!
Haroun va donc au Paradis:
en effet c'est bien calme, température douce, paysage légèrement vallonné, du vert partout, l'agneau endormi entre les pattes du lion, bref, il faut bien le dire, pour un type comme Haroun c'est plutôt rasoir... Il descend ensuite faire un tour en Enfer:
alors là, génial! De la lave brûlante partout, des geysers de flammes, un vent qui lui décape le visage, une odeur de soufre épouvantable, des crevasses vertigineuses, une chaleur infernale... Bref, Haroun trouve ça super!
Il retourne vers St Pierre.
- Alors? lui demande St Pierre, un peu anxieux de sa réponse.
- Eh bien, je ne sais pas qui a eu l'idée de mettre le Paradis juste au-dessus de l'Enfer, mais croyez-en mon expérience, avec ce que j'ai vu en bas, avant 2 ou 3 éternités tout va péter!
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C'est vendredi... pour la dernière fois de la semaine le réveille-matin fait son terrible boulot... au saut du lit on est ronchon et autant durant la toilette qu'au petit déjeuner que durant tout le trajet, l'esprit de l'humain est déjà au travail, préparant le corps aux gestes routiniers et précis... souvent l'esprit est éveillé alors que le corps est encore légèrement endormi, sans compter que cet esprit faisant plusieurs chose à la fois arrive à vous conduire sans encombre sur le lieu du travail... Allez, c'est le dernier jour de la semaine active et demain l'esprit pourra se reposer... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, et une bonne reprise en vous disant à la revoyure...