«Au jour de Sainte-Gudule, le jour croît, mais le froid ne recule.»
«Temps de Saint-Lucien, temps de chien.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi, la semaine a basculé et le sourire revient peu à peu car en point de mire le week-end se voit pour demain en fin de journée... Bon, on est opérationnel à 100 pour 100 et la vitesse de croisière est atteinte dans la plupart des entreprise, tout le monde est content de cette reprise (pour le moment)... Les enfants parlent déjà des prochaines vacances de quelques jours vers le carnaval... c'est pour cela que nous adultes, devons garder une âme d'enfant!!!
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -3° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, quelques brouillards givrants en matinée sur le Plateau et le bassin lémanique. Sinon, temps encore assez ensoleillé en matinée malgré le passage de voiles d'altitude puis ciel se couvrant à partir du nord-ouest et quelques pluies arrivant en fin d'après-midi et en soirée. Sur le nord du Jura, nuageux dès le matin. Dégradation plus tardive en Valais. Températures de saison et neige dès 1200 à 1400m d'altitude. Vent du sud-ouest faible à modéré sur le Plateau et le Léman. D'ouest modéréà fort en moyenne montagne, du nord-ouest fort en haute montagne. Températures prévues pour jeudi: -4 à 1 degréà l'aube à basse altitude, 4 à 5 degrés l'après-midi. -2 puis 3 degrés vers 1000m dans le Jura et -2 puis 0 degré vers 2000m d'altitude.
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, en matinée, une perturbation active traverse le pays d'ouest en est avec des pluies et du vent qui se renforcent au fil des heures à proximité de la Manche. Dans l’après-midi, les rafales de vent sous le front approchent le seuil du coup de vent du bassin parisien à la Lorraine. Pluies fortes au passage du front et orages à l'arrière en Picardie et Nord/Pas-de-Calais. Soleil en Méditerranée. En soirée, les pluies et vent forts s'éloignent rapidement par l'est. A l'ouest, le temps redevient sec et plus calme. Il neige en montagne. Dans la nuit, le vent se renforce dans le sud-est. Le vent se renforce dans une moindre mesure au nord avec des nuages mais sans pluies…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; à la Martinique ensoleillé, voilé avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29°; ciel couvert, rares averses aux Marquises avec des températures de 26°; faibles neiges à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -6°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:17 et le coucher du Soleil se fera à 17:02 et le jour est plus long de 1 minute...
Valeurs remarquables de janvier en France
T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1985: A l'aube il faisait -22,8° degrés en province du Limbourg, -15,2°à la côte et -25,4°à Rochefort, la température maximale sous abri ne dépassait pas -10,1° degrés dans la région de Florennes
En 1940: Seul jour sans gel à Uccle
Et Hier, soudain ce fut l’horreur
Attentat contre "Charlie Hebdo" : la rédaction décimée, Le siège du journal a été la cible d'un attentat. Charb, Cabu, Wolinski et Tignous figurent, ainsi que le journaliste Bernard Maris, parmi les tués.
Les dessinateurs (de gauche à droite) Cabu (76 ans), Charb (47 ans), Tignous (57 ans) et Wolinski (80 ans), tous décédés dans la fusillade de "Charlie Hebdo". © DR
La fusillade à Charlie Hebdo a fait 12 morts, dont 2 policiers, et 8 blessés, dont 4 "en situation d'urgence absolue". Elle a été commise, selon la précision du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, par "trois criminels". Le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu, Wolinski et Tignous ont été tués. Le journaliste Bernard Maris, qui avait été un des fondateurs de l'hebdomadaire, est lui aussi décédé. Le grand reporter de Libération Philippe Lançon, qui y collaborait, serait blessé au visage, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Le journal a été touché le jour de sa conférence de rédaction hebdomadaire, qui réunit chaque mercredi matin l'ensemble des journalistes. Selon le porte-parole du syndicat UNSA Police Christophe Crépin, qui s'est exprimé encore sous le choc, l'attentat contre Charlie Hebdo est avant tout un assassinat de sang-froid. Les agresseurs, a-t-il indiqué, "ont d'abord tué un policier du service de protection des personnalités, abattu d'un coup de fusil automatique". Ce dernier, prénommé Franck, était affectéà la protection de Charb. Le second policier assassiné, rattaché au commissariat du 11e arrondissement, aurait été cueilli par les agresseurs alors qu'ils sortaient du bâtiment, au moment où il patrouillait à VTT. Âgé de 42 ans, il s'appelait Ahmed.
"On a vengé le Prophète"… Les agresseurs se seraient d'abord trompés d'immeuble et seraient entrés à la mauvaise adresse. Puis, vers 11 h 30, les hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquettes ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo. Le commando aurait commencéà tirer dans le hall, puis serait monté dans les étages. Une trentaine de coups de feu auraient été tirés. Jointe par téléphone par le journal L'Humanité, alors qu'elle était encore sur les lieux de la fusillade, en état de choc, la dessinatrice Corinne Rey dite "Coco" témoigne : "J'étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l'immeuble du journal, deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J'ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu... Ça a duré cinq minutes... Je m'étais réfugiée sous un bureau... Ils parlaient parfaitement le français... Se revendiquaient d'al-Qaïda."
Enquête… La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la section antiterroriste (SAT) de la préfecture de Paris recherchent activement les auteurs de l'attentat en Seine-Saint-Denis. Les policiers auraient perdu leur trace porte de Pantin, à la sortie de Paris, où dans leur fuite ils auraient percuté un piéton. Les hommes armés, après avoir quitté le siège du journal en voiture, auraient changé de véhicule non loin de là, place du Colonel-Fabien, dans le 10e arrondissement. Un appel à témoins a été lancé par la police judiciaire et un numéro vert a été activé : 08.05.02.17.17.
Le président de la République François Hollande, qui s'est rapidement rendu sur place de même que le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a évoqué un "attentat terroriste". "Nous punirons les agresseurs", a déclaré le chef de l'État. Matignon a annoncé le relèvement du plan Vigipirate au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, dans toute l'Ile-de-France. Organes de presse, grands magasins, lieux de culte et transports ont été placés sous "protection renforcée". Les sorties scolaires à Paris et les activités en dehors des établissements sont suspendues jusqu'à nouvel ordre, a indiqué mercredi le rectorat. Le Premier ministre Manuel Valls a "activé" mercredi en début d'après-midi la cellule interministérielle de crise du gouvernement.
Je les aimais bien... une partie de ma jeunesse et de ma vie a disparu avec eux... RIP...
Extraits prélevé sur Le Point
La France pittoresque
Une rivière qui déserte en 1912: le Bief-Rouge, dans le Doubs
D’après «Le Figaro», paru en 1913
Fin 1912, et suite aux travaux de percement d’un tunnel du Mont-d’Or (Doubs), la stupeur frappe les habitants de la commune de Métabief: le Bief-Rouge, leur charmante petite rivière, a déserté pour aller couler en Suisse! Et en dépit d’un discours des autorités se voulant rassurant, l’hydrologue ayant prévu 10 ans plus tôt les désastreuses conséquences des travaux, persiste: penser dompter le cours d’eau est illusoire, et le Doubs lui-même est menacé...
Les habitants de Métabief (Doubs) ne sont pas contents, parce qu’ils ont perdu leur rivière, écrit, quelques jours après le «drame» et après une visite sur les lieux, l’écrivain et journaliste Louis Latzarus en janvier 1913. C’était une charmante petite rivière. Elle ne faisait pas d’embarras, ne roulait pas de gros cailloux, et n’avait jamais englouti personne.
Pour la connaître, il fallait être du pays. Elle sortait de terre à l’entrée du village, et aussitôt s’ingéniait à se rendre utile. Elle faisait donc tourner les quatre roues de quatre usines. Puis elle vagabondait un peu à travers la campagne, et allait se jeter dans le Doubs, comme une fillette lassée d’avoir trop couru, et qui vient se réfugier dans le giron maternel.
Elle s’appelait le Bief-Rouge. Il n’y a plus guère que les sculpteurs pour croire encore aux divinités des sources et des rivières. Si l’un d’eux avait voulu représenter la naïade du Bief-Rouge, il lui aurait, je pense, donné les traits et le costume d’une brave petite campagnarde, déjà bonne ménagère, et qui joue à cache-cache après qu’elle a fait cuire la soupe.
Or, un drame est survenu. La rivière, soudain, a jeté son bonnet, par-dessus les montagnes. Depuis fin décembre 1912, elle coule en Suisse. Vous pensez bien qu’elle n’a pas renoncé ainsi à toute une vie de labeur tranquille sans y avoir été fortement sollicitée. Encore ce mot est-il trop doux. Il a fallu employer les moyens les plus violents pour détourner cette honnête personne de ses devoirs. C’est un rapt. C’est un enlèvement.
On est en train de percer un tunnel, le tunnel de Frasne-Vallorbe, à travers le Mont-d’Or, la plus haute montagne du département. Or, au moment même où les habitants de Métabief constataient la disparition de leur rivière, les ouvriers du tunnel voyaient une énorme masse d’eau envahir leur chantier. Il faut en conclure qu’ils avaient, sans le savoir, crevé une poche d’eau et coupé ainsi un cours d’eau souterrain important. Par le trou qu’ils avaient percé, les eaux coulèrent dans le tunnel, et se précipitèrent, suivant la pente, en territoire suisse. A l’heure actuelle, les eaux du Bief-Rouge, au lieu d’aller grossir le Doubs français, vont grossir l’Orbe suisse.
La source au fond du tunnel du Mont-d´Or
Il y eut une grande émotion. Le Conseil municipal de Métabief ne manqua pas de se réunir et de faire constater officiellement que les sources du Bief-Rouge étaient taries. En temps de crue, elles débitaient quatre à cinq mètres cubes d’eau à la seconde. Aux époques les plus sèches, un quart de mètre cube environ. De grandes pluies étant survenues, quelques gouttes d’eau revinrent dans le lit de la rivière. Et puis elles s’en allèrent. A l’heure où j’écris, les sources du Bief-Rouge ne sont plus représentées que par quelques cailloux polis. Je les ai vues le 8 janvier sans plaisir. Les quatre usines sont arrêtées, et l’un des usiniers, M de Lénoncour, ne fait pas placer une turbine qu’il venait d’acheter au moment où l’événement s’est produit.
Cependant, les ingénieurs du tunnel sont aussi ennuyés d’avoir de l’eau que les riverains du Bief-Rouge sont ennuyés d’en manquer. Et déjà ils prennent des mesures pour tenter de ramener en arrière la rivière séduite. Un homme prétend que leurs efforts seront probablement inutiles. Et on ne saurait négliger sa voix. M. Fournier est professeur de géologie à la Faculté des sciences de Besançon. Disciple de Martel, il explore depuis vingt ans le sous-sol du département, et en étudie l’hydrologie souterraine. En outre, il a prédit, voici dix ans, ce qui arrive aujourd’hui. En novembre 1903, il écrivait, une fois de plus: «Le percement du Mont-d’Or aura pour effet de faire tarir les sources qui alimentent les villages de Jougne, Saint-Antoine, Métabief et Les Hôpitaux.»
Alors, puisque l’événement lui donne raison en ce qui concerne Métabief, il n’est personne, dans le département du Doubs, qui ne conçoive des craintes pour Jougne et Saint-Antoine. Et les habitants des Hôpitaux ne sont pas rassurés. D’autant que M. Fournier n’hésite pas à proclamer aujourd’hui que le Doubs lui-même est menacé. «L’existence de la rivière le Doubs est en danger», écrit-il en lettres capitales dans le Pontissalien, qui est un journal de Pontarlier.
J’ai vu M. Fournier. Ce n’est pas un savant vêtu d’une sévère redingote, et qui professe cérémonieusement. Quand il descend de sa chaire, c’est pour aller ramper dans les grottes. Aussi portait-il un petit veston de velours jaune, et avait-il de fortes chaussures. Il me parla avec une clarté que je désespère d’égaler.
«- Le tunnel du Mont-d’Or, me dit-il, est un tunnel d’altitude. C’est-à-dire qu’il traverse la région des eaux souterraines. Par opposition, un tunnel de base est creusé au-dessous de cette région, à la base de la montagne, et ne peut amener aucun trouble hydrologique.
«Du moment où l’on décidait de percer un tunnel d’altitude, il était facile de prévoir ce qui surviendrait. Je l’ai prévu. Je n’y ai pas grand mérite. J’ai prévu que les perceurs rencontreraient des cours d’eau souterrains, et que plusieurs villages seraient ainsi privés de leurs sources. En effet, on connaît aujourd’hui les lois de la circulation des eaux dans les terrains calcaires, principalement dans ceux du Jura, à quoi appartient le Mont-d’Or.
«Il n’y a, dans ces terrains, ni lacs souterrains, ni nappes d’eau continues. Mais partout, il y a des fissures parfois très profondes, et remplies d’eau sous pression. On a recoupé une de ces fissures, située à 70 mètres au-dessous du niveau du Bief-Rouge. Il s’agit de savoir si cette fissure est simplement un trou vertical, ce que nous appelons diaclase, ou bien si elle affecte la forme d’un siphon renversé. Dans ce dernier cas, il y a un remède. Dans le premier cas, il n’y en a point, et le Bief-Rouge est perdu.
«- Cependant, dis-je, les ingénieurs du tunnel se flattent de ramener le Bief-Rouge dans son lit.
«- Ils s’en flattent, en effet, me répondit M. Fournier. Et voici quel programme ils ont établi. D’abord ils vont élever un barrage pour maintenir l’eau. La partie achevée du tunnel étant ainsi préservée de l’inondation, ils pourront établir une galerie latérale au tunnel. Cette galerie ira rejoindre la nappe d’eau, pour en assurer l’écoulement.
«Mais l’écoulement de quel côté? Du côté de la Suisse. Il ne s’agit pas en ce moment, pour les ingénieurs, de renvoyer le Bief-Rouge dans son lit. Il s’agit de se débarrasser de l’eau. Donc, on laisse l’eau s’écouler en Suisse. Et on continue le tunnel. Lorsqu’il sera achevé, on fermera la galerie d’écoulement des eaux, lesquelles, selon les ingénieurs, remonteront alors vers leur ancien écoulement.
«Eh bien! Premièrement, le percement de la galerie d’écoulement est une entreprise dangereuse. Il y a des risques nombreux de rencontrer, là aussi, des cours d’eau souterrains ou des fissures, c’est-à-dire de provoquer de nouveaux écoulements. Au lieu de diminuer le mal, on l’aggrave.
Le torrent à la sortie du tunnel du Mont-d’Or
«En outre, il faudra huit mois au moins pour l’achèvement du tunnel. Croit-on que pendant ce long délai, les eaux n’emploieront pas leurs forces? S’imagine-t-on qu’elles sont enfermées dans des vases étanches? Comment! J’ai constaté parfois des pressions de 30 atmosphères dans les siphons naturels des eaux souterraines. Je suis descendu à 253 mètres de profondeur dans le lit d’une rivière souterraine dont l’eau remonte jusqu’à la surface, en temps de grandes eaux. Je sais que les rivières souterraines deviennent, à certaines époques, des torrents d’un débit colossal et d’une puissance dynamique considérable.
«Et l’on voudrait me faire admettre que toutes ces forces se laisseront annihiler par un barrage, qu’elles n’agiront point, qu’elles ne chercheront point une autre issue que celle de la galerie, qu’aucun drainage ne se produira, et enfin que les phénomènes de capture cesseront de jouer! On déplace le niveau d’équilibre de plusieurs cours d’eau. On modifie leur équilibre même. Et c’est pourquoi j’ai pu dire que le Doubs lui-même est en danger. Les ingénieurs jouent avec des forces qu’ils ignorent.
«Mais ce n’est pas tout. Les parois du tunnel pourront-elles résister aux pressions formidables des eaux qu’elles devront maintenir? C’est encore un problème. On annonce qu’elles seront renforcées. Tant mieux.
«- Alors, ai-je dit, à votre avis, le Bief-Rouge est définitivement perdu?
«- On ne pourra le savoir qu’après avoir exploré la fissure et reconnu si elle est une diaclase ou un siphon renversé. Ceux qui affirment, avant cette constatation, qu’ils ramèneront le Bief-Rouge dans son lit, n’entendent rien à l’hydrologie.
«- Et tous les cours d’eau voisins sont menacés?
«- Oui, si l’on ne prend pas des mesures immédiates. J’entends bien que les moyens que les ingénieurs veulent employer sont des palliatifs, et que, pendant quelques années, peut-être, certaines rivières reprendront ou garderont leur cours et leur débit normal. Mais nul ne sait ce qui arrivera après ce délai. On entreprend une œuvre dangereuse, et j’ai voulu la signaler. Ce serait méconnaître toutes les lois de l’hydrologie que de penser que les rivières céderont aux vœux des ingénieurs.
«- Alors, que faut-il faire?
«- Explorer la fissure. Et si l’on reconnaît qu’on ne peut faire revenir l’eau à son cours ancien, construire un aqueduc pour l’amener à Vallorbe, en Suisse. Le tunnel du Mont-d’Or est creusé - j’ai écrit cette phrase - à peu près à l’endroit que j’aurais choisi, si j’avais voulu amener à Vallorbe des eaux aussi abondantes que possible.»
J’allais quitter M. Fournier, reprend Louis Latzarus, quand on lui apporta une dépêche. Elle était signée du maire de Malbuisson, village sis à peu de distance de Métabief. Elle disait ceci: «Débit de deux sources diminué de moitié. Eau louche. Venez le plus tôt possible.»
Note: aujourd’hui, le Bief-Rouge coule toujours à Métabief
Article copié sur "La France pittoresque"
1790: interdiction des festivités du Carnaval sous la Révolution
D’après «Le Figaro: supplément littéraire», paru en 1911
A peine a-t-elle éclaté, que la Révolution abolit dès 1790 les festivités jadis légendaires se déroulant durant les trois semaines du Carnaval, prohibant tout port de masques et déguisements dans les rues pour lui préférer et encourager celui du bonnet rouge et des piques...
Dans le n°137 de ses Révolutions de Paris (du 18 au 25 février 1792), Prudhomme déclare solennellement que «la Révolution nous a mis du plomb dans la tête. Depuis trois ans nous ne sommes plus bouffons.»
Un jacobin brandissant le bonnet rouge en 1792
De fait, depuis et y compris 1790, le Carnaval a vécu. Pour la troisième fois à pareille époque, a été affichée, le 20 janvier, une ordonnance de police portant défenses expresses «à tous particuliers de paraître déguisés, masqués ou travestis de quelque manière que ce soit, dans les rues, places et jardins publics, sous peine d’être arrêtés, comme aussi de donner des bals masqués sans la permission expresse, de l’autorité.» Partout en France, mais surtout à Paris, les circonstances exigeaient impérieusement de pareilles précautions.
C’est donc en 1789, malgré les préoccupations de la Révolution naissante, que le Carnaval a, pour la dernière fois, joui sous l’ancien régime de tout son éclat. Déjà il avait, de ci de là, dans l’histoire, subi mainte et mainte éclipse. La dernière et la plus longue avait eu lieu durant les dernières années du règne de Louis XV, dont la tristesse avait mis fin chez le peuple à toute manifestation joyeuse. Seule la police, en soudoyant quelques gens sans aveu, avait pu à grand’ peine marquer la date des jours gras par quelques mascarades, excitant le dégoût bien plutôt que le rire.
Dès que Louis XVI monte sur le trône, le peuple, renaissant à l’espérance et impatient de se dédommager d’une longue période de deuils et de douleurs, n’a rien de plus pressé que de rendre au Carnaval son ancienne splendeur. On se ferait difficilement aujourd’hui une idée des fêtes organisées à cette occasion. Le Carnaval dure alors trois semaines. Le mardi précédant la Septuagésime, il s’ouvre solennellement en même temps que la saison des spectacles à la foire Saint-Germain.
Chacune de ces trois semaines, il y a bal à l’Opéra, à minuit, le jeudi et le dimanche. Les deux jours les plus animés sont, comme bien on pense, le Lundi et le Mardi Gras, terminés également l’un et l’autre par un bal à l’Opéra. Ces deux jours-là, de midi à cinq heures, depuis le faubourg du Roule jusqu’à la place du Trône, ça n’est qu’une indescriptible et éblouissante cohue de masques, remplissant, soit à pied, soit en carrosse, le faubourg et la rue Saint-Honoré, la rue et le faubourg Saint-Antoine. Les plus grands seigneurs de la Cour, des princes, même des princes du sang, tiennent à honneur de s’y faire remarquer dans des équipages et des voitures magnifiques, des chars nouveaux et bizarres.
L’ordre le mieux établi prévient les excès et les malheurs, trop ordinaires à de semblables fêtes. Le guet, répandu depuis la rue Royale jusqu’au Trône, prescrit aux voitures leur marche et empêche toute confusion, ce qui, disent les Mémoires Secrets, en rend le coup d’œil encore plus enchanteur. Le mardi, dans la soirée, presque tous les masques, au retour, se rendent aux Porcherons, au Grand Salon. C’est là, et finalement à l’Opéra, que se clôture le Carnaval.
Donc, en ce commencement de 1792, trois ans déjà nous séparent de ces temps d’allégresse, et c’est sous les plus sombres auspices que l’année a commencé. Le 1er janvier, grâce a une délicate attention de Guadet, l’Assemblée Nationale a comme étrennes, donné aux révolutionnaires la mise en accusation des princes français Louis-Stanislas-Xavier, Charles-Philippe et Louis-Joseph, ci-devant Condé, auxquels elle a adjoint Galonné et Riquetti cadet, frère de Mirabeau.
L’agitation, causée par la formation d’une Haute-Cour, n’est rien auprès de celle que produisent les bruits chaque jour plus précis, d’une guerre imminente avec l’Autriche. Et cet état de nervosité inquiète, pousse au paroxysme l’exaspération des classes pauvres devant la cherté invraisemblable des vivres croissant en raison inverse de la valeur des assignats. Le 21 janvier, des magasins et boutiques d’épiciers ont été pillés par le peuple; le 23, de même. Entre temps, des faux assignats ont été mis en circulation et, depuis la fin du mois, on s’en prend maintenant aux boulangers.
Dès les premiers jours de février, si le Carnaval des jours heureux n’est plus qu’un souvenir, il s’en manifeste un, d’un genre nouveau, bien «analogue aux circonstances», comme on disait alors. Non seulement les hommes, mais les femmes même, ne paraissent plus dans les rues qu’une pique à la main. La pique remplace dans la main des «citoyennes», l’ombrelle et l’éventail, «tout comme elle se substitua au parapluie dans la main du timide bourgeois.»
Cette épidémie est telle que, peu de temps avant les jours gras, le samedi 11 février «an IV de la Liberté», la Municipalité se voit dans l’obligation de prendre un arrêté pour réglementer et refréner le port de la pique. Cet arrêté est même assez mal accueilli. Les agités, ou plutôt les agitateurs, répandent le bruit d’une nouvelle évasion du roi, qui, deux jours après, le 13, est obligé de protester, par lettre au Corps Municipal, de «son inviolable dévouement au bonheur de la Nation».
Si les sans-culottes éprouvent quelques difficultés pour se montrer partout, la pique à là main, il leur est en revanche loisible de se distinguer du commun des mortels par le bonnet rouge, dit «bonnet de la liberté». On ne voit plus partout que des bonnets rouges. On se promène en bonnet rouge, on va au café en bonnet rouge, on assiste en bonnet rouge aux séances des clubs et aux représentations théâtrales.
Cette année-là, la période du Carnaval eût dû s’ouvrir le mardi 31 janvier. Le dimanche gras, 19 février, les dames de la Halle viennent demander à l’Assemblée Nationale sa protection pour une caisse nouvelle d’échange d’assignats; mais celle-ci, craignant que les pétitionnaires n’aient été incitées à cette démarche par des financiers intéressés à l’entreprise, refuse de se prononcer.
Le soir, pour se consoler de leur déconvenue, ces dames se rendent a la maison du sieur Ruggieri, rue Saint-Lazare, faubourg Montmartre, lequel, dimanche, lundi et mardi gras, ouvre ses portes à six heures. Il n’en coûte qu’une livre dix sols par personne. «Le public est averti que l’on dansera une contredanse, ensuite la course alternativement»... et elles s’en donnent jusqu’au petit jour.
Le lendemain, lundi 20, la reine, tenant fièrement tête à l’orage, se fait conduire au Théâtre Italien, tout neuf encore, puisque bâti en 1783, sur l’emplacement de l’hôtel de Choiseul. Au même endroit et dans les mêmes dispositions que plus tard l’Opéra-Comique. On doit y jouer les Evénements imprévus, comédie en trois actes, mêlée d’ariettes, par d’Hèle, musique de Grétrv. Cette pièce, la meilleure et la dernière de d’Hèle, a été représentée pour la première fois le 15 novembre 1779, un an avant sa mort, survenue le 27 décembre 1780.
C’est, avec la musique de Grétry, une des pièces les plus prisées du répertoire, dans laquelle aucune allusion n’est à craindre aux questions irritantes du moment, et c’est pourquoi la reine s’est crue fondée à la choisir. Les bons Français savent de quelles amertumes est déjà empoisonnée la vie de leur souveraine, quelles odieuses calomnies sont répandues à son endroit et de quels révoltants outrages elle est, chaque jour, un peu partout l’objet. Aussi, à son arrivée dans sa loge, la grande majorité des spectateurs se lève-t-elle, l’acclamant plus chaleureusement que jamais.
La pièce commence. A un certain moment, un duo débute ainsi entre un valet et une femme de chambre:
- J’aime mon maître tendrement.
- Ah! Combien j’aime ma maîtresse.
L’actrice Dugazon, en chantant ce dernier vers, s’est tournée vers la reine. Aussitôt, comme pour justifier le titre de la pièce, un violent tumulte éclate d’ans la salle. Soulignant et approuvant le jeu de l’actrice, tous les royalistes se lèvent de nouveau, acclamant la reine. «Pas de maître! Pas de maîtresse! Vive la Liberté» hurlent une trentaine de jacobins, répartis dans le parterre. Des injures, des coups même sont échangés et ce n’est qu’à grand’ peine que la pièce peut s’achever dans un calme relatif. A la fin, l’immense majorité applaudit et répète, en le modifiant un peu, le refrain: «Vive à jamais notre bonne maîtresse!»
Marie-Antoinette, écrit en 1829 de Bourniseaux, essuie des pleurs de joie qui baignent ses paupières; «c’était le dernier beau jour de sa vie.» C’était, en tout cas, la dernière fois qu’elle se rendait au théâtre et, de ce jour peut-être, commença pour elle cet effroyable calvaire, qui, dépassant tout ce que l’imagination peut concevoir de plus tragique et de plus lancinant, ne prendra fin que vingt mois plus tard, le 16 octobre 1793, sur la plate-forme de l’échafaud.
Si, en 1792, la Révolution a, depuis trois ans, aboli le carnaval, dès lors et pendant huit ans encore, passant des orgies rouges de la Terreur aux immondes débordements du Directoire, est-elle autre chose elle-même qu’un fantastique carnaval, dont le Dix-Huit Brumaire sera le mercredi des cendres?
Article copié sur "La France pittoresque"
8 janvier 1247: Déguisé en moine, le Génois Grimaldi s'empare du château de Monaco. Avant d'épouser des actrices de Hollywood ou des nageuses sud-africaines, les proprios du Rocher étaient des hommes, des vrais...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
À voir Albert de Monaco si urbain, si rondouillard, on imagine difficilement qu'il puisse avoir comme ancêtre un seigneur de guerre, un reître, féroce et rusé : le sieur François Grimaldi, dit Malizia (la malice) ! C'est un Génois du parti guelfe fidèle au pape. Vers 1246, sa famille est une nouvelle fois chassée de Gênes par les Gibelins alliés au Saint Empire germanique. Devenu SDF, François cherche un pied-à-terre pas trop éloigné de sa cité natale. Avec son cousin Rainier, il projette de squatter une sombre forteresse dominant la Méditerranée, le château de Monaco. C'est un site très ancien. Les archéologues y ont déterré une roulette datant de 300 000 ans. Plus récemment, au VIe siècle avant notre ère, des Phocéens venant de Marseille y ont établi la colonie de Monoïkos. César s'y arrête en se rendant en Grèce. Le poète Virgile mentionne Monaco dans L'Énéide. Les Sarrasins et les Barbares occupent successivement le rocher.
Le château fort guigné par les deux cousins date du XIe, il a étéérigé par les Génois pour assurer la défense de l'Empire chrétien contre les Sarrasins. Son aspect n'a rien à voir avec le palais princier en sucre d'orge d'aujourd'hui. Avec ses quatre tours et ses hautes murailles, il en impose. Impossible de s'en emparer par la force. Aussi les deux cousins Grimaldi choisissent-ils d'opérer par la ruse. Le 8 janvier 1247, ils se présentent à la porte de la forteresse déguisés en moines franciscains demandant l'asile pour la nuit. Sans méfiance, l'homme de garde entrouvre la porte. L'erreur est fatale, car les deux moines s'empressent de l'occire avant de pénétrer dans la cour du château à la tête d'une bande d'énergumènes armés. En moins de temps que ne se déroule une partie de polo, les Grimaldi deviennent maîtres de la forteresse. Ce haut fait d'armes est illustré sur le blason des Grimaldi par la présence de deux moines armés.
Principauté du bonheur… Au cours des siècles suivants, les Grimaldi perdent et regagnent à plusieurs reprises Monaco. Les princes de Monaco sont évincés de leur cité après la nuit du 4 août 1789. Et à partir de 1793 elle devient entièrement française sous le nom de Fort-Hercule. Monaco retrouve son indépendance en 1814, après la première chute de Napoléon. Les Cent-Jours passant par-là, la cité est placée sous la férule du royaume de Sardaigne. Mais il faut savoir qu'à cette époque les communes de Roquebrune-Cap-Martin et de Menton appartenaient à la principauté. Ce n'est que lors de la révolution de 1848 que ces deux dernières se déclarèrent villes libres sous la protection de la Sardaigne. Finalement, en 1860 - comme Nice - ces deux communes votent pour le rattachement à la France. Et le rocher de Monaco se retrouve totalement indépendant, échappant à la fois à la France et à l'Italie. Bien joué, les Grimaldi.Loin de ce passé tumultueux, Monaco est aujourd'hui devenue la principauté du bonheur où l'argent coule à flots. Plus de soudards, mais des princes, qui épousent des bergères de père en fils. Plus de fracas des armes, mais des bagnoles de luxe déversant des joueurs de tennis désireux d'échapper au fisc. Plus de barques puant le poisson, mais des yachts aux effluves d'Arabie. Oui, une principauté d'opérette, sur laquelle règne Albert II, 29e prince souverain de Monaco, duc de Valentinois, marquis des Baux, comte de Carladès, baron de Calvinet et du Buis, seigneur de Saint-Rémy, sire de Matignon, comte de Torigni, baron de Saint-Lô, de la Luthumière et de Hambye, duc de Mazarin, duc de Mayenne, prince de Château-Porcien, baron de Massy, comte de Ferrette, de Belfort, de Thann et de Rosemont, baron d'Altkirch, seigneur d'Issenheim, marquis de Chilly, comte de Longjumeau et marquis de Guiscard.
© Le Point - Publié le 08/01/2012 à 00:05 - Modifié le 08/01/2015 à 00:00
Pour l’éphéméride du huit janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/08/28894627.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie étant resté un peu enfant embrasse toutes les grenouilles et les crapauds qui n'hibernent pas pour qu'ils ou elles se transforment en prince ou en princesse; bof, pourquoi pas...
Ben pour la zique de ce jour, on va s’écouter Chicago Blues volume 5… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est même du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et envie de taper du pied même avec la gueule de bois… je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=FohAFARjKvI
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Ce sont des religieuses qui font un pèlerinage à Lourdes. Elles se déplacent en minibus.
Au détour d'un départementale, voilà-t-y pas qu'un des pneus du minibus est à plat. Les nonnes sortent et pensent changer le pneu, mais aucune d'elle ne sait comment faire. Heureusement, un routier qui passait par là s'arrête, et voyant leur détresse, offre ses services.
Les religieuses acceptent de bon cœur.
Alors que le routier est en train de soulever le minibus avec le cric, celui-ci glisse, laissant le bus retomber par terre.
Alors le routier rugit un:
- NOM DE DIEU!!!
La mère supérieure le reprend tout de suite et lui dit:
- Ce ne sont pas des manières de parler ainsi. Vous devriez vous surveiller un peu!
Le routier s'excuse:
- Je suis désolé ma mère Et il se remet à la tâche.
Mais 30 secondes plus tard, rebelote, le cric glisse à nouveau! et le routier vocifère:
- BORDEL DE DIEU DE COUILLE D'OURS!!!
La mère supérieure intervient:
- Si changer la roue de notre minibus vous oblige à proférer de telles vulgarités, nous préférons nous débrouiller seules! Le routier s'excuse encore:
- Oh ma mère, je suis réellement désolé. Mais je suis un peu énervé par ce cric qui ne veut pas resté fixé sur le sol.
La mère supérieure lui propose alors:
- Si ce cric glisse à nouveau, retenez-vous de proférer des vulgarités, et dites plutôt quelque chose comme Mon Dieu, aidez-moi…
Et le routier réessaye de soulever le minibus, et le cric glisse à nouveau et il commence à dire:
- NOM DE... mais il se corrige et dit OH MON DIEU AIDEZ-MOI!
Et à ce moment-là, le minibus se soulève tout seul dans les airs
Et les nonnes regardent leur minibus et crient:
- NOM DE DIEU!!!
Un type sort d'un casino. Il a une mine défaite, il a tout perdu, il est ruiné. Il va au parking C'est un gars qui invite son ami à une partie de golf sur son 18 trous habituel. Les voilà au premier tee, prêts à démarrer dès 7 heures du matin lorsqu'ils sont témoins d'une scène extraordinaire: une superbe jeune fille nue traverse le green en courant!
Au moment où elle disparaît dans les bois, l'invité demande à l'habitué:
- Hé, tu as vu ça?! Ça arrive souvent ici?
L'hôte répond:
- Ne t'inquiète pas de ça et joue plutôt.
Le nouveau se place en position pour son drive, et à ce moment-là, il remarque quatre gars en blouses blanches qui courent sur le green, et se dirigent dans la même direction que la jeune fille. Toujours aussi surpris, il interroge:
- M'enfin, qu'est-ce que ça veut dire?!
- Je t'ai dit de ne pas te soucier de ça. Vas-y joue, on n'a pas toute la journée devant nous, répond l'autre en réprimant un petit rire
Avec circonspection, l'invité se remet en position de driver, mais pour la troisième fois, il est coupé dans son élan: un autre gars en blouse blanche court sur le green en suivant le même chemin que les autres, mais lui, il porte deux seaux remplis de sable. Alors le golfeur invité s'arrête et dit en croisant les bras:
- Bon, maintenant, ça va bien: je ne jouerai pas tant que tu ne m'auras pas expliqué ce qui se passe ici!
- D'accord. Il faut d'abord savoir que là-bas derrière le bosquet, c'est l'hôpital psychiatrique. La jeune femme nue que tu as vu courir tout à l'heure, est une patiente qui s'échappe et se met à courir sur le terrain de golf de temps en temps. Et les gars en blouse blanche sont les infirmiers qui essaient de la rattraper.
- Hmmm OK, répond le gars, mais le dernier gars en blouse blanche avec ses deux seaux?
- Lui, c'est le gars qui l'a attrapée la dernière fois. Les deux seaux de sable, c'est son handicap.
Lucie et Germaine sont deux vieilles qui vivent dans une résidence pour personnes âgées. Elles sont veuves toutes les deux mais Germaine aimerait tellement retrouver l'âme sœur...
Un jour, la rumeur d'un nouvel arrivant de sexe masculin vient à leurs oreilles. Comme la rumeur dit aussi que le vieux monsieur est encore très bien conservé et qu'il a de bonnes manières, nos deux vieilles sont toutes excitées et décident d'en savoir un peu plus!
Germaine dit:
- Lucie, tu sais combien je suis timide. Tu ne voudrais pas aller discuter un peu avec lui pour connaître ses intentions?
Lucie qui n'a peur de rien est tout à fait d'accord.
Aussi, au repas suivant, elle se place à la table du nouvel arrivant et essaie de lui tirer les vers du nez:
- Alors comme ça, vous êtes nouveau ici? Mon amie Germaine et moi, nous nous demandions pourquoi un homme si bien de sa personne comme vous, et si jeune, venait dans une résidence comme la nôtre sans compagnie...
L'homme répond alors:
- Je sors de prison... J'y ai passé 20 ans!
- Non, c'est pas vrai? Vous plaisantez? Et pour quelle raison?
- J'ai tué ma troisième femme. Je l'ai étranglée...
- Et qu'est-il arrivéà votre deuxième femme?
- Je l'ai tuée aussi. Avec mon revolver.
- Heu, et votre première femme alors?
- Elle est tombée par le balcon de l'immeuble où l'on habitait au cours d'une dispute.
Alors Lucie se tourne sur sa chaise, et regardant Germaine à la table d'à côté elle cache sa bouche avec sa main et chuchote très fort:
- Tout va bien Germaine, il est veuf!
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C'est jeudi... le réveille-matin qui ne chôme pas continue de réveiller son petit monde avec des sonneries à répétition... pour l'avant dernière fois de la semaine le supplice du déplacement pour aller au travail touche presque tout le monde, on se bouscule, on s'entrechoque, on bouchonne, on grommelle, on peste... pour enfin arriver après cette course d'obstacle sur le lieu de travail où une autre course commence... plus plaisante celle-là... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, et une bonne reprise en vous disant à la revoyure...