«À la Sainte-Prisca, la bise est plutôt frisquette.»
«À pisser contre le vent de janvier, on mouille sa chemise.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, c'est le jour du repos et il faut profiter de ce repos, car en hiver, à part les sport de glisse ou les promenades si le temps le permet il n'y a pas grand-chose à faire; les jours ont toujours 24 heures mais il ne fait pas jour longtemps malgré que les jours rallongent peu à peu... Il y a quand-même des artistes qui osent se sortir du plumard dès potron minet, l'appareil photo dans le sac pour aller essayer de tirer le cliché rare d'un animal sauvage dans la neige ou celle loufoque d'un effet ou la vraie carte postale digne de figurer dans tous les kiosques ou tout simplement une photographie d'oiseaux se chamaillant pour la nourriture d'une mangeoire...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -3° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, brouillards ou grisailles matinales présentes régionalement sur le Plateau et le long des reliefs. Sinon, rapide arrivée de nuages de moyenne altitude, réduisant ou cachant le soleil dès la fin de matinée. En Valais, belle météo en matinée, puis également un ensoleillement réduit l'après-midi. Températures assez froides. Vent faible et variable en plaine, du sud-ouest faible à modéré en montagne. Températures prévues pour dimanche: -2 à 0 degrés à l'aube à basse altitude puis 1 à 4 degrés l'après-midi. -7 puis 0 degrés vers 1000m dans le Jura, -9 puis -5 degrés vers 2000m d'altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, pas trop perturbée... c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, temps pluvieux en Manche avec quelques flocons au nord de la Somme. Ailleurs plus calme et sec en général sauf brouillards mais souvent nuageux. Soleil dans le sud-est. Dans l’après-midi, la moitié nord du pays est soumise à un temps perturbé avec des pluies. Il peut localement s'agir de neige au nord de la Seine. Le soleil dans le quart sud-est du pays ne dure pas. En soirée, de petites pluies mêlées à de la neige voire de la neige seule succède à la pluie dans le nord-est. Des averses se déclenchent dans les régions méditerranéennes. Dans la nuit, avec la présence d'un minimum dépressionnaire à proximité du pays, le temps est instable et frais. Risque de neige en plaine du centre à l'est du pays…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert, averses fréquentes avec des températures de 27°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 31°; plutôt nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -2°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 08:11 et le coucher du soleil se fera à 17:16 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de janvier en France
T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1989: Dans un dense brouillard présent sur la région de Waregem, un carambolages, sans victime, impliquait 53 voitures
En 1986: On a relevé 53 litres de pluie par mètre carréà Butchenbach
En 1963: Au matin, le thermomètre de la station du Mont Rigi affichait -18,5 degrés et -18,5 à Florennes
La France pittoresque
Culture du citronnier en Provence
D’après un texte paru en 1905
Une des plus belles parures de la Côte d’Azur, c’est sans contredit celle des fruits d’or, oranges et citrons, qui font l’admiration de l’étranger et qui en toute saison resplendissent aux branches des vergers. L’olivier baigne toutes les côtes méditerranéennes; il s’avance fort loin dans les terres et s’élève jusqu’à des altitudes moyennes; il ne craint pas les gelées lorsqu’elles ne dépassent pas cinq degrés au-dessous de zéro.
Plus délicat, l’oranger est confiné au Nord sur une étroite bande de terre qui contourne le golfe de Gênes - avec quelques intermittences - depuis les monts des Maures jusqu’à la Spezia. Il ne reparaît que bien plus au Sud, dans la campagne de Naples. Mais, l’écran lointain des Alpes ne suffit pas au citronnier. Il lui faut une protection immédiate contre les vents du Nord, et il ne peut vivre que dans les endroits abrités. La moindre gelée lui est fatale.
Sur le littoral français, on le cultive dans la baie de Villefranche, à Beaulieu, à Roquebrune. Mais dans toutes ces localités, le terrain propice est très restreint. Au contraire, Menton est le grand centre de la culture du citronnier. Là aboutissent plusieurs torrents, qui descendent de hautes montagnes assez voisines de la mer. Leurs vallées étroites, très abritées, sont particulièrement propres à cette culture. Le climat de Menton est tempéré, sans excessives chaleurs l’été, sans froids l’hiver. Les gelées y sont exceptionnelles.
En passant sur le territoire italien, le citronnier se rencontre encore, jusqu’aux environs de San Remo, dans quelques vallées, surtout auprès de Bordighera. Tous les citrons sont envoyés à Menton, qui est le centre d’exportation de la région. Passé San Remo, il faut aller jusqu’en Sicile pour trouver un autre climat aussi favorable à cette culture. Le citronnier ne vient ni à Cannes, ni à Nice, ni à Gênes, ni à Pise, ni à Rome, ni même à Naples, régions plus exposées aux vents froids et aux gelées d’hiver. Encore la Sicile est-elle moins privilégiée que Menton, car le citronnier produit seulement pendant une saison qui commence en septembre et finit en mars. Pendant tout l’été, les arbres ne conservent que très peu de fruits, parce que la chaleur est trop forte.
Il existe cependant une espèce de citronnier qui prospère sur un plus vaste territoire, et qu’on peut cultiver partout où vient l’oranger: c’est le citronnier sauvage, ou citronnier amer, nettement différent de l’arbre producteur de fruits qui est originairement greffé. Ce citronnier est cultivé pour sa fleur. On le rencontre en grande quantité dans les environs de Cannes et de Grasse, qui sont les principaux centres manufacturiers de la parfumerie. Plus à l’est, la culture de cet arbre diminue, car les prix de la fleur se sont fort avilis et sont descendus jusqu’à trente centimes le kilogramme, ce qui est à peine suffisant pour rémunérer des seuls frais de la cueillette.
Le citron amer ne ressemble nullement au citron. Il a plutôt l’aspect d’une orange de petite taille, et les étrangers qui viennent pour la première fois dans le Midi ne manquent pas de faire la confusion. Une des «brimades» favorites des habitants de Menton consiste à emmener le Parisien novice dans leur verger et à lui offrir de cueillir sur l’arbre de belles oranges. Nul ne résiste à la tentation. Mais lorsqu’il a cueilli et épluché le fruit, il est surpris de trouver à l’intérieur une pulpe ratatinée. Il y mord... par politesse, et se voit aussitôt obligé de cracher le fruit malencontreux. C’était un citron amer.
L’amertume de ce fruit est épouvantable. Auprès de lui, le citron ordinaire perd son acidité et paraît doux comme miel. Le citron amer ne sert qu’à faire de la liqueur, liqueur locale assez médiocre. Encore le rendement est-il faible, car ce fruit, sous l’apparence trompeuse d’une peau très ferme, renferme fort peu de chose à l’intérieur. Le feuillage de cet arbre est analogue à celui du citronnier greffé, plus pâle et plus étroit que celui de l’oranger, avec lequel le fruit seul offre quelque ressemblance.
Mais revenons aux citrons comestibles, qui constituent la principale richesse naturelle de la région mentonnaise. C’est un des plus jolis arbres de cette région privilégiée, car - fait presque unique dans le monde végétal - il porte en toute saison des feuilles, des fleurs et des fruits à divers états de leur maturité. Trois et quatre récoltes coexistent sur le même arbre: les fleurs, les «petits fruits» ou fruits verts, les citrons près de la maturité et ceux qui sont à point pour la cueillette. La taille de ces arbres est relativement aisée et se réduit à peu de chose. Presque toute la sève est absorbée par la nourriture des fruits: il n’en reste que bien peu pour donner naissance à des pousses folles. Un arbre bien conduit dès sa jeunesse est facile à diriger. Et les citronniers arrivent à un âge assez avancé, malgré la fatigue de l’arbre qui produit des fruits toute l’année.
Le citronnier vient en pleins champs à Menton, ce qui ne veut pas dire que la culture de ces précieux arbres ne soit entourée de nombreuses précautions. Ils sont placés dans des enclos fermés de murs et plantés très près les uns des autres. On agit ainsi dans un double but: pour préserver du froid les frileux citronniers, en empêchant le plus possible le vent de circuler entre eux; et ensuite afin de diminuer le refroidissement causé la nuit par le rayonnement du sol. Sans cette précaution, la terre s’échaufferait beaucoup dans la journée et se refroidirait très vite à la tombée de la nuit par une évaporation rapide qui pourrait être fatale aux arbres.
Le froid n’est pas le seul ennemi du citronnier. On se plaint vivement dans les Alpes-Maritimes d’un insecte qui lui fait beaucoup de mal, le coccus hesperidum, appelé par d’autres naturalistes lecanium hesperidum. Ce petit hémiptère couvre les feuilles de l’arbre d’un enduit provenant de la matière sucrée ou miellée qu’il exsude. Sur cette matière sucrée, qu’on dénomme miellat, se développe un champignon microscopique, qui, en se multipliant, ne tarde pas à faire périr la feuille et à menacer le fruit. La maladie, qui porte le nom de fumagine ou morfée, est commune à l’oranger et au citronnier. Elle paraît surtout régner dans les endroits un peu sombres et elle se développe de préférence sur les arbres trop serrés. On préserve les arbres à l’aide de diverses fumigations, dont l’efficacité n’est pas toujours parfaite.
Bien qu’en toute saison il y ait des citrons mûrs sur les arbres, la récolte s’opère àépoque fixe. Suivant le moment où il arrive à maturité le citron - le limon, comme on dit à Menton - porte un nom différent et n’a pas les mêmes qualités. Les meilleurs sont les verdami, ou citrons d’été. Viennent ensuite les primi-fiori et les segundi-fiori qu’on cueille au commencement et à la fin de l’hiver (janvier et mars), et les graneti ou citrons de printemps. La qualité la plus inférieure est formée par les autunni, qu’on récolte au mois de novembre: ils correspondent à la dernière poussée de la sève et sont à peu près sacrifiés. Seuls les verdami sont destinés à l’exportation: leurs qualités leur permettent d’affronter sans crainte les longs voyages. Les autres sont réservés à la consommation régionale. Il est à remarquer que les autres pays producteurs de citrons, notamment la Sicile, font en hiver la récolte des fruits destinés à l’exportation. L’été, Menton a dans la Méditerranée le monopole de ce commerce.
La cueillette des citrons est très intéressante. Des femmes - les limoneuses - sont chargées de ce travail qui demande beaucoup de soin. Au fur et à mesure qu’ils sont cueillis, les fruits sont placés dans de grandes corbeilles, que les limoneuses transportent sur leur tête depuis les vergers, souvent fort éloignés dans les terres, jusqu’aux magasins spéciaux installés dans le voisinage du port. A voir leur démarche assurée, on ne se douterait pas de la lourde charge qu’elles transportent à travers les chemins pierreux et raboteux.
Dans les magasins, les citrons sont d’abord triés par d’autres limoneuses: seuls les fruits intacts et de grosseur suffisante passent au service de l’emballage. Là on les compte soigneusement et on les place en rangs serrés dans des caisses. Chaque caisse doit contenir un nombre déterminé de citrons à deux ou trois unités près. Il y en a de trois sortes, suivant le pays auquel elles sont destinées: les caisses «lyonnaises», de 490 citrons, vont en France; les «flandrines», de 420 citrons, sont expédiées dans le Nord de l’Europe, Angleterre, Allemagne, Russie; enfin, les «messinoises», de 360 citrons, sont réservées à l’Amérique. Ce sont là de vieux usages assez curieux auxquels les producteurs restent fidèles.
Les envois pour la France et le reste de l’Europe s’opèrent par chemin de fer au fur et à mesure de la cueillette. Les Américains envoient des bateaux àépoque fixe pour prendre leurs citrons, qu’on a soin de leur préparer d’avance. C’est un pittoresque coup d’œil lorsque, à la fin du mois de mai, on voit apparaître soudain tous ces navires en rade de Menton. Ils ne stationnent guère. Les barques se hâtent de leur apporter les fruits, et ils repartent aussitôt avec leur cargaison, qui s’élève en moyenne à trente mille caisses messinoises, ce qui représente un peu plus de dix millions de citrons. Ce sont les meilleurs clients.
Les communes de Menton et de Roquebrune récoltent à elles seules de trente à quarante millions de citrons par an. Ces chiffres sont considérables si l’on songe à l’exiguïté des terrains consacrés à cette productive culture. Les habitants de Menton ajoutent que leurs citrons sont plus fins et se conservent mieux que ceux de Sicile et de Corse.
Article copié sur "La France pittoresque"
Sentences contre des pourceaux et lettres de grâce à eux accordées.
D’après «Curiosités historiques et judiciaires du Moyen Age. Procès» contre les animaux» paru en 1858 et «Le Magasin pittoresque» paru en 1875
Au Moyen Age, les porcs et les truies couraient en liberté dans les rues des villages, et il arrivait souvent qu’ils dévoraient des enfants; alors on procédait directement contre ces animaux par voie criminelle. Voici quelle était la marche que suivait la procédure: on incarcérait l’animal, c’est-à-dire le délinquant, dans la prison du siège de la justice criminelle où devait être instruit le procès.
Le procureur ou promoteur des causes d’office, c’est-à-dire l’officier qui exerçait les fonctions du ministère public auprès de la justice seigneuriale, requérait la mise en accusation du coupable. Après l’audition des témoins et vu leurs dépositions affirmatives concernant le fait imputéà l’accusé, le promoteur faisait ses réquisitions, sur lesquelles le juge du lieu rendait une sentence déclarant l’animal coupable d’homicide, et le condamnait définitivement àêtre étranglé et pendu par les deux pieds de derrière à un chêne ou aux fourches patibulaires, suivant la coutume du pays.
Le cochon
Du treizième au seizième siècle, les fastes de la jurisprudence et de l’histoire fournissent de nombreux exemples sur l’usage de cette procédure suivie contre des pourceaux et des truies qui avaient dévoré des enfants, et qui, pour ce fait, étaient condamnés àêtre pendus. Nous mentionnerons à ce sujet les sentences et exécutions suivantes:
Année 1266. Pourceau brûléà Fontenay-aux-Roses, près de Paris, pour avoir dévoré un enfant.
Septembre 1394. Porc pendu à Mortaing, pour avoir tué un enfant de la paroisse de Roumaigne.
Année 1404. Trois porcs suppliciés à Rouvres, en Bourgogne, pour avoir tué un enfant dans son berceau.
17 juillet 1408. Porc pendu à Vaudreuil pour un fait de même nature, conformément à la sentence du bailli de Rouen et des consuls, prononcée aux assises de Pont-de-l’Arche tenues le 13 du même mois.
24 décembre 1414. Petit pourceau traîné et pendu par les jambes de derrière, pour meurtre d’un enfant, suivant sentence du mayeur et des échevins d’Abbeville.
14 février 1418. Autre pourceau coupable du même fait et pendu de la même manière, en vertu d’une sentence du mayeur et des échevins d’Abbeville.
Vers 1456. Porc pendu en Bourgogne pour une cause semblable.
10 janvier 1457. Truie pendue à Savigny pour meurtre d’un enfant âgé de cinq ans.
Année 1473. Pourceau pendu à Beaune par jugement du prévôt de cette ville, pour avoir mangé un enfant dans son berceau.
10 avril 1490. Pourceau pendu pour avoir meurdri (tué) ung enffans en son bers (berceau). Le Livre rouge d’Abbeville, qui mentionne ce fait, ajoute que la sentence du maire d’Abbeville fut prononcée par ce magistrat sur les plombs de l’eschevinage, au son des cloches, le 10eme jour d’avril 1490.
14 juin 1494. Sentence du grand mayeur de Saint-Martin de Laon qui condamne un pourceau àêtre pendu pour avoir defacié et étranglé un jeune enfant dans son berceau.
Année 1497. Truie condamnée àêtre assommée pour avoir mangé le menton d’un enfant du village de Charonne. La sentence ordonna en outre que les chairs de cette truie seraient coupées et jetées aux chiens; que le propriétaire et sa femme feraient le pèlerinage de Notre-Dame de Pontoise, oùétant le jour de la Pentecôte, ils crieraient: Merci! De quoi ils rapportèrent un certificat.
18 avril 1499. Sentence qui condamne un porc àêtre pendu, à Sèves, près de Chartres, pour avoir donné la mort à un jeune enfant.
Année 1540. Pourceau pendu à Brochon, en Bourgogne, pour un fait semblable, suivant sentence rendue en la justice des chartreux de Dijon.
20 mai 1572. Sentence du maire et ces échevins de Nancy qui condamne un porc àêtre étranglé et pendu pour avoir dévoré un enfant à Moyen-Moutier.
Les jugements et arrêts en cette matière étaient mûrement délibérés et gravement prononcés; voyez ce passage d’une sentence rendue par le juge de Savigny, le 10 janvier
1457; il s’agit d’une truie:
«C’est assavoir que pour la partie dudit demandeur, avons cité, requis instamment en cette cause, en présence dudit défendeur présent et non contredisant, pourquoi nous, juge, avons dit, savoir faisons à tous que nous avons procédé et donné notre sentence définitive en la manière qui suit; c’est assavoir que veu le cas est tel comme a esté proposé pour la partie du dit demandeur et duquel appert à suffisance, tant par tesmoing que autrement dehuement hue. Aussi conseil avec saiges et praticiens et aussi concidérer en ce cas l’usage et couslume du païs de Bourgoigne, aiant Dieu devant les yeulx, nous disons et prononçons pour notre sentence définitive et à droit et à icelle notre dicte sentence, déclarons la truie de Jean Bailli, alias Valot, pour raison du multre et homicide par icelle truie commis... estre pendue par les pieds du derrière à un arbre esproné, etc.»
L’exécution était publique et solennelle; quelquefois l’animal paraissait babillé en homme. En 1386 une sentence du juge de Falaise condamna une truie àêtre mutilée à la jambe et à la tête, et successivement pendue pour avoir déchiré au visage et au bras et tué un enfant. On voulut infliger à l’animal la peine du talion. Cette truie fut exécutée sur la place de la ville, en habit d’homme; l’exécution coûta dix sous dix deniers tournois, plus un gant neuf à l’exécuteur des hautes œuvres. L’auteur de l’Histoire du duché de Valois, qui rapporte le même fait, ajoute que ce gant est porté sur la note des frais et dépens pour une somme de six sous tournois, et que dans la quittance donnée au comte de Falaise par le bourreau, ce dernier y déclare qu’il s’y tient pour «content et qu’il en quitte le roi notre sire et ledit vicomte». Voilà une truie condamnée bien juridiquement!
Nous trouvons aussi dans un compte du 15 mars 1403 les détails suivants sur la dépense faite à l’occasion du supplice d’une truie, qui fut condamnée àêtre pendue à Meulan pour avoir dévoré un enfant. Un compte de 1479, de la municipalité d’Abbeville, nous apprend qu’un pourceau également condamné pour meurtre d’un enfant fut conduit au supplice dans une charrette; que les sergents à masse l’escortèrent jusqu’à la potence, et que le bourreau reçut soixante sous pour sa peine. Pour une semblable exécution faite en 1435 à Tronchères, village de Bourgogne, le carnacier (le bourreau) reçut également une somme de soixante sous. Les formalités étaient si bien observées dans ces sortes de procédures, que l’on trouve au dossier de l’affaire du 18 avril 1499, ci-dessus mentionnée, jusqu’au procès-verbal de la signification faite au pourceau dans la prison où l’on déposait les condamnés avant d’être conduits au lieu d’exécution.
On trouve assez fréquemment dans les archives de Bourgogne la mention de procès criminels intentés, en vertu de la loi de Moïse, à des animaux accusés de meurtre, de maléfices, etc. Beaucoup de ces faits, cités par Courtépée, rappellent l’exécution des pourceaux coupables, par exemple, d’avoir mangé des enfants au berceau. Le même fait, au rapport de Lacroix, se produisit à Mâcon; on l’a trouvé signalé dans les archives de la petite ville d’Is-sur-Tille. On peut rappeler aussi une question soumise par la mairie de Montbard à celle de Dijon, au sujet du mode de procédure à suivre contre un cheval qui avait tué un homme, ainsi que l’excommunication prononcée. au seizième siècle, à la requête de la ville de Dijon, contre les insectes destructeurs de la vigne.
Mais on n’exécutait pas toujours les animaux ainsi judiciairement condamnés: on leur accordait quelquefois des lettres de grâce ou de rémission. Un document de ce genre fut mis au jour dans une série de pièces produites en 1444 aux assises de Jussey, devant le bailli «d’Amont, au comté de Bourgogne», par le procureur du duc, qui en requérait une copie authentique pour le maintien de certains droits du souverain. Voici dans quelles circonstances ces lettres de grâce furent rendues:
Le 5 septembre 1379, comme Perrinot Muet, fils de Jean Muet, dit Hochebet, porcher commun de la petite ville de Jussey, aidait son père à remplir son office dans les pâturages de la commune, trois truies accourues au cri d’un pourceau se jetèrent sur lui, le renversèrent et le mordirent avec tant de fureur, que quand son père et le porcher du prieur, qui gardait son troupeau non loin de là, accoururent à la rescousse, il ne put que balbutier quelques paroles et expira tout aussitôt. Au bruit de l’événement, le prieur de Saint-Marcel-lez-Jussey, Humbert de Poutiers, seigneur haut justicier, ne voulut point laisser aux officiers du duc la connaissance de l’affaire; il prescrivit au maire d’emprisonner les coupables, sans même en excepter son propre troupeau, qui, dans la bagarre, s’était mêléà l’autre, et de commencer aussitôt leur procès.
Mais quand les deux troupeaux furent en fourrière, et qu’on eut ainsi donné cette première satisfaction à la vindicte publique, le prieur et la commune comprirent bientôt que leurs intérêts allaient se trouver singulièrement compromis, si, comme cela était à peu près certain, le procès aboutissait à une exécution capitale. En effet, tout animal suppliciéétait considéré comme impur, et par conséquent indigne de servir à l’alimentation publique: aussi, quand on ne le brûlait pas, devait-il être immédiatement enfoui. Le pauvre porcher avait bien désigné en mourant les trois truies comme ses meurtrières; mais la justice ducale, toujours prompte à intervenir dans les affaires des juridictions inférieures, admettrait-elle ce suprême témoignage, et ne considérerait-elle pas les deux troupeaux comme complices?
Le cas était douteux. Or, comme il n’y avait point un instant à perdre, Humbert de Poitiers courut à Montbard, où le duc Philippe le Hardi se trouvait alors; il parvint jusqu’au prince, auquel il exposa que s’il avait cru devoir faire incarcérer les deux troupeaux, il n’y avait de réellement coupables que les trois truies; que quant au sien propre, on ne pouvait que lui reprocher de s’être mêléà celui de la commune. Le duc «oye sa supplication», et inclinant à sa requête, voulut bien y acquiescer. En conséquence, il manda aussitôt au bailli du comté de Bourgogne que, moyennant l’exécution des trois truies et d’un des pourceaux du prieur, il consentait «à la mise du demeurant des troupeaux en délivre, nonobstant qu’ils eussent estéà la mort du porcher».
Article copié sur "La France pittoresque"
18 janvier 1574. Le loup-garou Gilles Garnier est brûlé vif pour avoir dévoré quatre enfants. Affamé, vivant comme un ermite dans un bois près de Dole, Gilles Garnier est arrêté en train de déchiqueter sa quatrième victime.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Ne ricanez pas derrière votre ordi ou votre iPhone, les loups-garous, ça existe réellement! Vous savez, ces hommes, encore appelés lycanthropes, qui prennent l'apparence du loup pour dévorer leurs victimes. Témoin, l'arrêt du 18 janvier 1574 du parlement de Dole condamnant Gilles Garnier àêtre brûlé vif pour "avoir en forme de loup-garou dévoré plusieurs enfants et commis autres crimes"... À remarquer, le plus abominable dans cette affaire, pour les juges, c'est que ledit loup-garou ait mangé de la "viande" un Vendredi saint. Oui, un vendredi, jour du poisson!
Ce Gilles Garnier est qualifié d'ermite, non pas en raison d'une vocation religieuse, mais parce qu'il vit retiré dans une forêt, celle de la Serre, au nord de la cité de Dole. Du reste, il vient de prendre femme, une certaine Apolline. Cet hiver-là, une effroyable famine règne en Franche-Comté. Rien à manger, surtout pour un ermite ne possédant ni terre ni bétail. Et aucun Resto du coeur à cent kilomètres à la ronde. Le pauvre hère bat la campagne jour et nuit à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent et sous celle de son épouse. Les paysans le voient passer, la mine maladive, courbée en avant. Tout à fait Bernard Arnault les jours où il se rend chez son percepteur...
Ultérieurement, le doyen de l'église de Sens, commentant le procès, écrira: "Il prit l'habitude ainsi qu'il arrive souvent à des êtres rudes, méfiants et désespérés, de parcourir les bois et les lieux sauvages. C'est là qu'il fit un jour la rencontre d'un fantôme à forme humaine qui lui dit pouvoir faire des miracles. Il prétendit qu'il pouvait lui enseigner l'art de se métamorphoser à son gré en loup, en lion, en léopard, et le loup étant l'animal le plus commun dans ces contrées, Garnier choisit le loup."
Chair humaine… C'est à l'automne 1573 que le loup-garou Gilles prend son premier repas de chair humaine. Dans la vigne de Chastenoy, près du bois de la Serre, il rencontre une petite fille de 10 à 12 ans, seule. Il a tellement faim et elle semble tellement appétissante... Il l'attrape, l'étrangle, la dépouille de ses maigres hardes et, oubliant toutes les bonnes manières enseignées par Nadine de Rothschild, il arrache des lambeaux de chair aux bras et aux cuisses pour s'en repaître goulûment. Une fois rassasié, il n'oublie pas de confectionner un doggy bag pour nourrir sa compagne. A-t-il pris, à ce moment-là, l'apparence du loup? Aucun témoin n'est là pour l'affirmer, mais son comportement relève de la bête féroce et affamée.
"Piques, hallebardes, arquebuses et bâtons"… À la Toussaint, l'ermite remet le couvert avec encore une petite fille se promenant près de la Ruppe, sur le territoire d'Authume. Il n'est pas encore midi. Il la course en hurlant comme un loup, l'attrape. Elle se débat, elle appelle au secours. Garnier est méconnaissable, un rictus le défigure. Sans attendre, il mord à pleines dents dans la chair fraîche encore palpitante. Entendant les hurlements, trois paysans se précipitent. Ils aperçoivent - diront-ils plus tard - une créature monstrueuse en train de déchiqueter l'enfant. Celle-ci s'enfuit, laissant sa proie qui saigne par cinq blessures. La fillette mourra quelques jours plus tard. Certains paysans prétendent avoir vu un loup, d'autres pensent avoir reconnu l'ermite.
Le parlement de Dole publie un arrêt autorisant la chasse audit loup-garou au moyen de "piques, hallebardes, arquebuses et bâtons", quitte à le tuer "sans encourir la moindre peine ou sanction". Cela n'empêche pas Garnier de rapidement récidiver. Cette fois, il s'attaque à un garçonnet de 10 ans, encore une fois dans une vigne, entre Gredisans et Menotey. Il l'étrangle, avant d'apaiser sa faim en lui arrachant des morceaux de chair des cuisses, jambes et du ventre. Il détache une jambe pour l'apporter à son domicile, pensant à sa petite femme.
Aveux… Pendant ce temps, les parents signalent la disparition de leur enfant. Manuel Valls autorise le déclenchement du dispositif Alerte enlèvement. Bernard de La Villardière, sentant le sujet bien nauséabond, rallie Dole à toute pompe pour Enquête exclusive. Pour autant, l'ermite loup-garou s'empare, quelque temps plus tard, d'un garçon de 12 à 13 ans, assis sous un poirier près du village de Férouse. Il lui saute dessus, l'immobilise et le traîne dans un bois pour l'étrangler à l'aise. Il n'a pas le temps de se mettre à table que des passants, qui avaient vu la scène de loin, surgissent et s'emparent de Garnier. Horreur, il a voulu manger de la viande un Vendredi saint!
Le procès est vite expédié. L'ermite reconnaît tout. Le 18 janvier 1574, la cour du parlement de Dole émet un arrêt condamnant Garnier "àêtre aujourd'hui conduit et traînéà l'envers sur une claie par le maître exécuteur de la haute justice depuis ladite conciergerie jusqu'au tertre de ce lieu: et là par ledit exécuteur être brûlé tout vif, et son corps réduit en cendres, le condamnant en outre aux dépens et frais de justice". C'est ainsi que périt le loup-garou de Franche-Comté, victime de sa boulimie.
© Le Point.fr - Publié le 17/01/2013 à 23:59 - Modifié le 18/01/2014 à 09:57
18 janvier 1911: Premier appontage d'un avion sur un navire par le casse-cou Eugene Ely. Ce merveilleux fou volant ne survit pas longtemps à son exploit. Neuf mois plus tard, il est déjà mort. À 24 ans.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
À 24 ans, Eugene est une tête brûlée. Il n'a pas décroché son brevet de pilote depuis trois mois qu'il tente déjà un pari insensé : apponter sur un navire avec son biplan. D'autant que cela fait à peine sept ans que les frères Wright ont effectué le premier vol ! La brève et intense vie d'Ely est typique de celle des "fous volants". Fasciné par les voitures de course, il lui arrive d'en piloter pour le plaisir et d'en vendre pour gagner sa vie. Un jour, son patron commande à Glenn Hammond Curtiss un biplan, mais n'ose pas le piloter. Eugene, lui, n'hésite pas ; après tout, se dit-il, cela ne doit pas être plus difficile que de conduire une voiture. Il s'installe aux commandes, met les gaz, tire sur le manche et... s'écrase. Mais quel petit con ! Indemne et piteux, il rachète l'épave à son patron.
Après plusieurs semaines d'efforts, il parvient à remettre le biplan en état de vol. Cette fois, il apprivoise la bête avec davantage de douceur. Il se fait aider par un autre pilote. Finalement, il s'envole et prend tellement goût à risquer sa vie dans les airs qu'il multiplie les meetings aériens dans tout le pays. Le constructeur Curtiss le remarque et l'engage comme pilote. À condition, toutefois, qu'il en passe le brevet tout nouvellement créé. C'est ce qu'il fait le 5 octobre 1910, devenant le 17e pilote des États-Unis.
Un orage menace… Un jour, Curtiss et Ely rencontrent le capitaine Chambers, de la Navy, chargé par sa hiérarchie d'étudier l'intérêt de ces machines volantes. Avec la bénédiction de son patron, Eugene lui affirme être capable d'apponter sur un navire, et propose d'en faire la démonstration. Une première tentative a lieu le 14 novembre 1910, sur le pont d'un croiseur léger, le USS Birmingham. Une plate-forme en bois de 28 mètres a été installée à l'avant du navire. Le jeune pilote enfile un casque de footballeur, enroule une chambre à air de roue de vélo autour de son buste en guise de bouée, puis s'installe aux commandes. Il est prévu qu'il attende que le navire se mette en route pour bénéficier d'un bonus de vitesse.
Mais un orage menace. La tentative risque d'être remise. Alors, sans attendre, la tête brûlée Ely lâche les gaz. L'avion accélère, atteint le bout de la piste et... plonge vers l'eau. Tous les spectateurs croient à l'accident, mais ce diable d'Ely parvient à redresser sa machine, alors que le train d'atterrissage et l'hélice touchent déjà les vagues. Craignant des dégâts matériels et n'y voyant plus à travers ses lunettes mouillées, le pilote renonce à atterrir sur le croiseur, comme prévu, pour se poser à terre.
"Ce fut assez facile"… Mais pas question de rester en plan avec son biplan : deux mois plus tard, le 18 janvier 1911 très exactement, Eugene réussit un appontage sur le croiseur cuirassé USS Pennsylvania ancré dans la baie de San Francisco. Pour stopper le biplan, dépourvu de frein, un de ses amis, également pilote chez Curtiss, installe des cordes en travers de la plate-forme d'atterrissage et dote le biplan d'un crochet. C'est le premier crochet d'appontage. Commentaire du héros : "Ce fut assez facile. Je pense que le truc pourrait être réussi neuf fois sur dix."
La funeste dixième fois finit par se présenter quelques mois plus tard. Le fou volant de 24 ans se tue lors d'une exhibition à Macon, en Géorgie, d'une manière assez ridicule du reste, car il se rompt le cou en sautant de son biplan qui avait heurté le sol. Paix à l'âme de l'ancêtre de Maverick, le héros de Top Gun.
© Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 00:04 - Modifié le 17/01/2013 à 17:55
Pour l’éphéméride du dix-huit janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/18/28974237.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie il est heureux d'arriver au vendredi et il se prend pour Fred Astaire; entre nous soit dit, il a l'air d'adorer les fourmis; après leur écrasement à la Saint-Rémi, l'acide formique aujourd'hui; c'est très malsain...
Ben pour la zique de ce dimanche… on va se s’écouter un peu de Dire Straits, histoire de se rappeler de ce qui se passait il a 30 ans… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon… avec quelques souvenirs musicaux car ça ne s’entend pas tous les jours… je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=vC3FCS-NtAI
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
------------------------------
Trois supporters, un Marseillais, un Lensois, et un Parisien, sont dans le même bus, et soudain, le chauffeur du bus aperçoit une voiture à l’envers sur le bas-côté. Tout le monde descend, et les trois supporters se retrouvent face à une superbe jeune femme allongée, apparemment évanouie, et complètement nue.
Comme ce sont néanmoins des gentlemen, le supporter marseillais pose son bonnet de l’Om sur le sein gauche de la fille, puis le supporter lensois protège le sein droit, et enfin le supporter parisien lui pose son bonnet sur le sexe.
Quelques minutes plus tard, le SAMU arrive, et un médecin commence à examiner la jeune fille.
Il enlève une fois le bonnet lensois, puis le repose, fait de même avec le bonnet marseillais, puis le remet à sa place. Enfin, il soulève le bonnet du PSG, et le repose mais, juste après, il le resoulève, le repose, et cela quatre fois de suite...
Le Supporter Parisien, irrité, lui lance:
- Hé mais ça va pas? T’es quoi toi? Un pervers ou quoi?
Le médecin le regarde alors et lui répond:
- Non, c’est pas ça, mais je comprends pas, d’habitude sous ce genre de bonnet, il y a toujours un trou du cul...
Deux amis vont boire un verre dans une discothèque.
Mais comme l’un deux est plutôt timide, l’autre drague une fille pour lui, la ramène à leur table, et après l’avoir bien chauffée, il s’éclipse en glissant à l’oreille de son copain d’emmener la demoiselle faire un tour au bois pour conclure.
Le lendemain il vient aux nouvelles:
- Alors ça a marché hier soir?
- Pas terrible…
- Tu l’as emmené au bois comme je t’ai dit?
- Oui. J’ai arrêté la voiture dans une allée tranquille, j’ai pris la fille dans mes bras, ça démarrait bien. Et puis elle m’a dit qu’avec une nuit pareille elle avait envie de voir les étoiles et elle a voulu que j’ouvre le toit avant d’aller plus loin. Alors je l’ai fait. Mais quand j’ai eu fini, le jour était levé, elle dormait à moitié, et elle m’a demandé de la raccompagner parce qu’il fallait qu’elle aille à son travail.
- Mais qu’est-ce que tu as fabriqué? Moi, mon toit, je l’ouvre en trente seconde!
- Oui, mais toi tu as une décapotable…
L'interview d'un centenaire:
- Quel est le secret de votre longue vie?
- Ben j'chais pas moi p'tit gars.
- La nourriture?
- La bouffe? Beaucoup de légumes et pas de graisse!
- Et côté femmes?
- J'ai toujours eu une seule femme dans ma vie.
Malheureusement, elle est morte y a 20 ans..
- Les cigarettes?
- Jamais une cigarette
- L'alcool? Etes-vous sobre?
- Ah ça, jamais touché. Pas une goutte de ma vie!
- Voilà donc votre secret: Une hygiène de vie irréprochable. Je vais de ce pas rédiger ma chronique.
À ce moment, un grand bruit de meubles bousculés dans la cuisine.
- Vous-inquiétez pas, dit le centenaire, c'est papa qui rentre de son gueuleton en ville encore bourré.
C'est un retraité de 75 ans, qui fait son marché et qui s'arrête devant un l'étal d'un petit fermier qui vend des œufs:
- Y sont-y frais vos œufs?
Qu'y demande le retraité Le fermier lui répond:
- Ah ben ça pour sûr qu'y sont frais. En tout cas, y sont toujours plus frais qu'les votres! (Et il part d'un grand éclat de rire)
Alors le retraité reprend la balle au bond et dit:
- Ça m'étonnerait, parce que les miens étaient encore au cul d'une poule y a pas une heure!
------------------------------
C'est dimanche... le réveille-matin est encore au repos pour ce matin et nous laisse dans nos rêves matinaux pour nous réveiller frais et dispos à l'heure indue du casse-croûte du milieu de la matinée... on a le temps et on n'est pas pressé... on flâne, on se prélasse... on regarde par la fenêtre le temps qu'il fait et l'envie de sortir s'efface, ce sera après-midi télé ou vidéo ou encore lecture... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...