Quantcast
Channel: Éphémérides et humour
Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Éphéméride du dix-sept janvier

$
0
0

 

«Sur ses gerçures, sainte Roseline en douce étale de la vaseline.»

748a8792

«À la Sainte-Roseline, la pluie dégouline.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi, la semaine active est finie, c'est le début du week-end, un petit peu de grasse matinée et puis c'est la routine hebdomadaire des courses, des tâches ménagères, de la lessive et puis si le temps le permet une petite balade de santé, surtout qu'il ne fait pas froid pour la saison... Par chez nous la neige a refait son apparition, juste histoire d'emmerder son monde, d'user un peu le balai, dérouiller la pelle et surtout chauffer les muscles...

32ab23f9

Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 0° et de faibles neiges dans la nuit, ce sera pour ce samedi, très nuageux à couvert avec de fréquentes précipitations dans les Alpes, notamment jusqu'en milieu de matinée. Passage à un régime d'averses instable en cours de matinée, entrecoupé d'éclaircies. Giboulées se raréfiant l'après-midi et éclaircies un peu plus généreuses. Flocons dès 400 à 600 mètres d'altitude. Frais en plaine, froid en montagne. Vent du sud-ouest faible sur le Plateau et le bassin lémanique, d'ouest modéréà fort en montagne. Températures prévues pour samedi: 1 à 2 degrés à l'aube à basse altitude, puis 2 à 4 degrés l'après-midi. -1 degré vers 1000m dans le Jura et -7 puis -8 degrés vers 2000m d'altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

117

Pour l'Hexagone, une météo de saison, pas trop perturbée... c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, la perturbation de la veille quitte le pays par l'est en donnant de petites chutes de neige jusqu'en plaine. Éclaircies ailleurs avec brouillards fréquents et givrants au nord-ouest, avec du mistral et de la tramontane. Dans l’après-midi, des giboulées se déclenchent près de la Manche et de l'Atlantique. De faibles chutes de neige se produisent en montagne. Soleil et nuages alternent dans les autres régions avec un avantage pour le soleil du Centre à la Marne. En soirée, le temps s'assèche progressivement dans l'extrême est alors que les averses se maintiennent près de la Manche et près de l'Atlantique et les nuages progressent dans les terres. Ciel dégagé ailleurs avec du vent entre Corse et continent. Dans la nuit, temps instable près de la Manche et de l'Atlantique avec de fréquentes averses. Temps sec à l'est avec le retour des gelées. Temps sec également dans le Golfe du Lion et vents forts du Var à la Corse…

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, ensoleillé, variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 32°; beau temps ciel voilé aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -1°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:14 et le coucher du Soleil se fera à 17:13 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les...: 

Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1982: Le mercure grimpait jusqu'à 12,8°
En 1966: La température minimale sous abri dégringolait jusqu'à -18,9°à Coxyde, -7,2°à Ostende, - 9°à Bruxelles et -6,8°à Rochefort

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix-sept janvier c’est la Journée Internationale de la cuisine italienne
http://www.journee-mondiale.com/368/journee-internationale-de-la-cuisine-italienne.htm

pizza

 

La France pittoresque 

Tribunaux pour enfants: prémices de leur mise en œuvre en 1911.
Extrait du «Journal des débats politiques et littéraires», n° du 26 janvier 1911

En 1911, avant la discussion prochaine au Sénat d’une proposition d’établir des tribunaux pour enfants sur le modèle de ceux mis en œuvre aux Etats-Unis quelques années plus tôt, le Journal des Débats présente les nombreux avantages que comporte, selon lui, cette nouvelle façon d’éviter aux jeunes délinquants un passage destructeur par la case prison et de ne pas compromettre leur avenir. Cette structure judiciaire sera instituée par la loi du 22 juillet 1912

C’est en 1906 que M. Julhiet fit connaître à Paris l’institution américaine des tribunaux pour enfants; et voici que, dès 1911, le Sénat va discuter une proposition de M. Ferdinand Dreyfus, très sage, très bien étudiée, qui installe, dans notre pays, en l’accommodant à nos lois et à nos mœurs, l’invention dont les Etats-Unis tirèrent de si beaux résultats. Dans l’intervalle, il ne se sera écoulé que cinq ans. Cette promptitude est trop rare pour qu’on ne la signale pas. Et ce n’est pas tout. Avant même de recevoir la consécration législative, le tribunal pour enfants et la pratique qui l’accompagne, de la «liberté surveillée», existent déjà: au tribunal de la Seine, une des chambres correctionnelles, la huitième, réserve son audience du lundi aux enfants; et, de concert avec les Sociétés de patronage, elle fait mieux que de juger ses petits prévenus; elle choisit, d’après leur caractère, leurs antécédents et leur famille, la mesure qui pourra le mieux les sauvegarder. De toutes parts, l’idée du tribunal spécial a suscité le plus vif intérêt. La Société des Prisons l’a longuement discutée. M. Paul Deschanel, en 1909, proposait à la Chambre de l’ériger en loi.

101
«- Je ne pourrai jamais me consoler de n’avoir pu vous éviter 3 jours de prison. «- Il y a des compensations cher Maître»

Toutes les personnes, et elles sont nombreuses, qui s’emploient à la tâche de sauver l’enfance coupable, ont reconnu qu’une voie de salut nouvelle et sage venait de s’ouvrir et qu’il fallait s’y engager aussitôt. C’est qu’en effet l’idée du tribunal pour enfants ne fait, en quelque manière, que résumer d’autres idées dont la justesse est incontestable: il importe moins de punir les enfants délinquants que de préserver leur avenir; il ne faut donc pas leur infliger de courtes peines qui les corrompraient pour toujours, mais leur appliquer avec choix les mesures de préservation; à cette fin, il est indispensable qu’ils soient séparés des adultes dès leur arrestation; ils ne doivent subir ni les promiscuités du poste de police, ni celles de l’audience; ils doivent comparaître seuls devant des magistrats qui, faisant œuvre de psychologues plutôt que de juges, s’appliqueront à gagner leur confiance et discerneront le meilleur moyen de les ramener au bien. A Chicago, au Massachussets,.à New-York, où elle commença de fonctionner, cette juridiction quasi-paternelle eut tout de suite des effets extraordinaires. En France, dans les conditions improvisées où M. le procureur de la République Meunier, M. le président Flory, Me Rollet et quelques autres la mirent en train, elle n’eut pas de conséquences moins heureuses. Elle a déjà fait ses preuves. Il est temps de lui donner la force, la régularité, l’extension qu’elle mérite.

La proposition de M. Deschanel satisfaisait largement à ces nécessités. La commission de la Chambre où elle fut renvoyée crut devoir y substituer des règles très différentes qui furent votées le 31 mars dernier. Cette proposition nouvelle présente de graves défauts; ainsi, elle n’établit le tribunal pour enfants qu’à Paris, tandis que M. Deschanel l’instituait dans toute la France; elle lui donne par contre la connaissance de tous les crimes et délits relatifs à l’enfance, ce qui dénature son but essentiel. M. Ferdinand Dreyfus a repris les idées principales de M. Paul Deschanel, en y ajoutant une partie originale, qui est la création de Conseils familiaux. Sa proposition comprend donc les Conseils familiaux, le tribunal spécial, la liberté surveillée.

Au-dessous de treize ans, l’enfant ne peut être considéré comme délinquant, ne peut pas être déféréà la juridiction répressive: il comparaîtra devant un Conseil familial composé de magistrats ou anciens magistrats, avocats, avoués et notaires, en exercice ou honoraires, membres de Sociétés de patronage. Ce Conseil s’entourera de tous les renseignements nécessaires; il entendra l’enfant, les parents, des témoins, et il remettra cet enfant soit à sa famille, soit chez une personne ou dans un établissement charitable, soit à l’Assistance publique. Un recours est donné devant le tribunal, civil contre ces décisions qui, d’ailleurs, peuvent toujours être modifiées par le Conseil lui-même. Ainsi à la première période de l’enfance, celle où le discernement ne peut pas être tenu pour certain, correspond une institution strictement familiale. A partir de treize ans, l’enfant qui commet crime ou délit, devient un délinquant; mais c’est alors, précisément, qu’il est plus délicat, plus difficile, et plus important aussi, puisque tout son avenir en dépend, de lui appliquer une mesure appropriée. Le tribunal pour enfants, qui sera chargé de cette mission, se composera du tribunal lui-même, tenant une audience spéciale là où il n’y a qu’une chambre et, quand il y en a plusieurs, d’une chambre spécialisée; les magistrats désignés pourront d’ailleurs faire partie d’autres chambres.

102
Palais du Sénat, salle des séances en 1908

Une question qui fut brièvement discutée est celle de la publicité de ces audiences; on reconnaît qu’elle est détestable pour les enfants, et toutefois elle représente, dans notre procédure criminelle, une garantie si précieuse, qu’on hésite à y porter atteinte. M. Ferdinand Dreyfus admet une publicité restreinte: l’accès de l’audience ne sera permis qu’aux parents et témoins, aux avocats et magistrats, aux représentants de la presse et de l’Assistance publique, aux membres des Sociétés de patronage; et le compte rendu des débats est absolument interdit. Enfin la proposition organise cette pratique ingénieuse qui s’appelle «la liberté surveillée», qui consiste, on le sait, à rendre l’enfant délinquant à sa famille, mais en le faisant surveiller par des délégués du tribunal: si l’enfant se conduit bien, la surveillance cesse; sinon, il est appréhendé et confié soit à l’Assistance publique, soit à un patronage. M. Ferdinand Dreyfus, ici, pour le choix des délégués, s’en est tenu avec raison à l’idée de M. Deschanel qui est l’idée américaine: le tribunal désignera comme délégués les personnes qui lui paraîtront le mieux qualifiées, et notamment celles qui s’occupent des œuvres de patronage.

Il n’est pas possible d’entrer plus avant dans le détail des règles proposées au Sénat. Aussi bien la discussion, qui est prochaine, fournira-t-elle l’occasion d’y revenir. Du moins était-il bon de montrer dès à présent à quels besoins sociaux l’institution du tribunal spécial et la pratique de la liberté surveillée répondent heureusement, et avec quelle justesse, et quelle précision M. Ferdinand Dreyfus leur fait à l’une et à l’autre la place qui leur convient.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Attentat manqué contre le président du Conseil, Aristide Briand, le 17 janvier 1911
Extraits du «Figaro» du 18 janvier 1911

Le 17 janvier 1911, Antoine Gizolmes, présenté comme un déséquilibré, tente d’assassiner en pleine séance de la chambre tenue au Palais-Bourbon, le président du Conseil, Aristide Briand. Le Figaro du lendemain se fait l’écho d’un attentat manqué qui relance la polémique autour du permis de port d’arme. 

Extraits.
Un fou a tiré hier, à la séance de la Chambre, deux coups de revolver. On verra qu’il n’a pas atteint M. Briand, qu’il visait. Mais M. Mirman a reçu une blessure assez sérieuse. Ainsi la question du revolver s’est posée de nouveau, dans la journée d’hier, et en pleine Chambre des députés! Peut-être, cette fois, nos législateurs vont-ils se décider à en chercher la solution. Ils ont vu de près l’inconvénient de tolérer, dans un Etat civilisé, la liberté des armes à feu. On appelle cela une leçon de choses. Ce fou, sorti de l’asile, ce fou, à qui le pharmacien de son quartier eût refusé de vendre le moindre poison, n’a eu qu’à entrer chez un armurier pour se procurer un revolver et des balles. Peut-être même lui a-t-on donné gratis, dans la boutique, la petite leçon de meurtre dont il avait besoin. C’est inouï. La blessure de M. Mirman n’aura pas de suites graves. Aussi pourrait-on dire qu’à quelque chose malheur est bon, si l’on était sûr que de cet émouvant incident dût sortir la réforme que réclament et attendent, en France, tous les honnêtes gens.

103
Aristide Briand

Voici les faits. M. le député Razimbaud était hier vers trois heures à la tribune de la Chambre et dénonçait «certains procédés administratifs». Une détonation interrompit brusquement son discours. Une balle partit de la tribune A, qui est située au-dessus des bancs de l’extrême gauche, et passa tout près de MM. Bougère et Villebois-Mareuil, assis à droite, près du banc des ministres. A ce moment on vit, dans la tribune A (la galerie, disent les familiers du Palais-Bourbon), un homme qui tenait son revolver braqué sur M. Briand. Une seconde balle partit, qui n’atteignit ni le président du Conseil, ni M. Guist’hau, placéà côté de lui, mais vint frapper à la cuisse M. Mirman, assis derrière eux. M. Mirman est directeur de l’Assistance publique au ministère de l’intérieur. C’est un fonctionnaire distingué, doué d’une grande puissance de travail.
(...)

Hier, il suivait les débats en qualité de commissaire du gouvernement. On le vit s’affaisser, et une émotion agita tous les spectateurs. Cependant, M. le président Brisson, s’étant coiffé de son chapeau, quittait la salle des séances et les huissiers firent aussitôt évacuer les tribunes. On releva M. Mirman et on le transporta à la questure. La balle avait traversé la cuisse droite de part en part et, sortie, avait frappé le mollet gauche, qui lut seulement contusionné. M. le député Augagneur s’étant rappelé ses connaissances chirurgicales, examina la blessure. Aucun gros vaisseau n’avait été atteint par le projectile. M. Mirman fut ramené immédiatement chez lui. Son état n’inspire aucune inquiétude.

Le meurtrier, au moment où il avait tiré, se trouvait dans la tribune A, tout contre la balustrade qui sépare cette tribune A de la tribune B. De l’autre côté de cette balustrade étaient M. Duverger, avocat du barreau de Marseille, conseiller général des Bouches-du-Rhône, et son ami M. Mouton, chef de division à la préfecture de Marseille. Celui-ci voulut se jeter sur l’homme. Mais M. Duverger l’avertit de son imprudence.
- Faites attention, lui dit-il, il va vous mettre une balle dans la tête.
Derrière le meurtrier se trouvait un garçon-boucher, nommé Chalamet. Il saisit fortement le bras qui tenait le revolver, et mit une main sur l’ouverture du canon. Au reste, déjà des agents de la sûreté accouraient. L’homme ne leur opposa aucune résistance. Il est de taille moyenne. Il a des yeux bleu pâle et froids, et porte une forte moustache rousse. On dit qu’au moment où il fut arrêté, ses yeux étaient hagards et son visage convulsé. Je l’ai vu quelques instants après; il m’a paru l’homme le plus calme du monde, et rien ne le distinguait du commun des hommes.
(...)

C’est un nommé Antoine Gizolmes, néà Andelat, près de Saint-Flour, le 25 avril 1872. Il habitait 40, rue des Ecoles, chez son frère, sous-chef adjoint du cabinet de M. Lafferre, et précédemment attaché au cabinet de M. Viviani. Ce frère assistait justement, hier, à la séance de la Chambre, ainsi que son poste l’y oblige. Antoine Gizolmes a été greffier de la justice de paix de Bayonne. Mais on le contraignit à vendre cette charge, parce qu’il avait donné des preuves de déséquilibre mental. C’était en 1908. Quelque temps après, à Saint-Sébastien, il menaça d’un revolver le consul de France. Il fut interné en Espagne, et, étant revenu en France, fut enferméà l’asile de Ville-Evrard. Il en sortit, voici quinze mois environ, et vint habiter chez son frère. M. Boucard essaya de l’interroger, mais il répondit qu’il ne dirait rien, et qu’au surplus il ne voulait pas d’avocat. «- Vous ne comprendriez pas les choses importantes que je pourrais déclarer, dit-il au juge. J’ai agi sous la suggestion de voix intérieures. - Je suis juge, dit M. Boucard. Vous avez été greffier, vous devez donc être un auxiliaire de la justice.» Cette phrase sembla frapper le fou, qui déclara qu’il avait voulu tirer sur un homme politique important, et que M. Briand s’étant trouvé là, il l’avait visé. Il ajouta qu’il regrettait d’avoir atteint M. Mirman, qui n’est ni ministre, ni député. Et puis il tient quelques propos déraisonnables, et on le conduisit à la prison de la Santé. Il avait pénétré au Palais-Bourbon à l’aide d’une carte que lui avait donnée M. Garat, député de Bayonne.

104
Le Palais-Bourbon

Pendant la suspension de séance qui a suivi l’incident dont on vient de lire les détails, les députés se sont en grand nombre répandus dans les couloirs. On n’était encore pas très exactement fixé sur l’auteur de l’attentat; les commentaires allaient leur train. C’est un phénomène inexplicable, mais il y a bien cent députés qui affirment avoir entendu siffler la balle à leur oreille. L’un d’eux déclare avec de grands gestes: - Elle a passé si près de ma tête qu’en élevant la main j’aurais pu la saisir au passage. Or la balle partie de la galerie A a traversé la Chambre en diagonale, et c’est à peine si deux ou trois députés ont pu en percevoir le sifflement. D’autres déclarent qu’il est temps d’examiner d’urgence les propositions relatives au port du revolver. C’est même l’objet principal des conversations, et l’on peut espérer que, comme après la bombe de Vaillant, on prit des mesures pour assurer la sécurité au Palais-Bourbon, la Chambre se décidera à réprimer un délit qui a déjà causé la mort de beaucoup de citoyens inoffensifs. Ce fou aura plus fait que cent articles pour une campagne pleine de sagesse.
(...)

Ajoutons ce détail, que Gizolmes collaborait, dit-on, à un journal socialiste des Landes; le Défi. L’émotion assez vive s’est, du reste, assez vite calmée, lorsqu’on a su que Gizolmes était un aliéné, et surtout lorsque l’on eut la certitude que M. Mirman n’était pas dangereusement blessé. On affecta même une grande sérénité et un peu d’ironie. On fit des mots sur Gizolmes: «C’est un partisan de la réduction du nombre des députés, dit M. Ch. Benoist.» Au Sénat, l’émotion a été fort vive lorsqu’on apprit l’incident. Il y arriva démesurément grossi. On crut à un attentat politique contre le président du Conseil. Cette émotion fut traduite en ces termes par le président, M. Antonin Dubost: «J’ai reçu de M. Julien Goujon, la motion suivante: Le Sénat indigné de l’attentat dirigé contre M. le président du Conseil et dont M. Mirman a été victime, leur adresse à tous deux l’expression de sa vive sympathie. (Approbation unanime) Aucun terme n’est assez fort pour exprimer l’indignation que ne manqueront pas d’éprouver tous les honnêtes gens et l’horreur que leur inspire de pareils crimes. (Applaudissements.) Le Sénat me permettra, je pense, de l’associer tout entier à la motion de notre honorable collègue M. Goujon. (Vifs applaudissements)» Et l’on en revint à la loi sur la réglementation des débits de boisson.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

À la découverte du whisky corse, l’un des meilleurs du monde
Source : France Télévisions

L’Écosse est le premier pays producteur mondial de whisky avec un demi-milliard de bouteilles produites par an. La France en est le deuxième consommateur au monde avec 200 millions de bouteilles vendues chaque année. La Corse produit aussi du whisky. Il est classé parmi les meilleurs.

Cette année, un grand dégustateur le classe cinquième meilleur whisky du monde. Le whisky corse est mieux noté que ceux venant d’Irlande, des États-Unis ou même d’Écosse. La distillation a lieu seulement quelques semaines par an.

105

Des notes d’agrumes
Le whisky corse se caractérise par ses arômes d’agrumes. Avant d’être vendu, il est vieilli dans des fûts de chêne français rachetés à des amis vignerons. Ces tonneaux qui ont contenu du vin blanc ou du muscat, apportent une touche particulière à ce whisky corse. Les Corses n’ont pas la même expérience que les Écossais, mais ils ont la passion qui ne s’éteint jamais.

France Télévisions
Article copié sur "La France pittoresque"

 

17 janvier 1966: Francisco Simó, en train de pêcher la crevette, reçoit une bombe H sur la tête. Lors d'un ravitaillement en vol, un bombardier US se désintègre au-dessus de l'Espagne, larguant ses quatre bombes H sur le pays!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 17 janvier 1966, comme chaque matin, Francisco, 38 ans, s'en va pêcher la crevette rouge au large de Palomares, petit port méditerranéen d'Andalousie. C'est une pêche tranquille où rien ne peut arriver. Seul dans sa barque au milieu de la mer, Francisco sifflote, heureux comme Depardieu en Russie. Le malheureux ignore qu'un sombre drame se joue à 10 000 mètres au-dessus de sa tête. Il ne sait pas qu'il sera dans quelques minutes le troisième objectif nucléaire des Américains après Nagasaki et Hiroshima.

Il pêche tranquillement quand son regard est attiré par quelque chose de bizarre là-haut, très haut dans l'azur. En plissant les yeux, il finit par distinguer de minuscules éclairs provoqués par la collision de deux appareils US. Après quelques minutes, il aperçoit un parachute descendant droit sur lui qui porte une masse sombre et immobile. Francisco se rue sur les rames pour échapper de justesse au bombardement. L'étrange colis est aussitôt avalé par les flots. "Madre de Dios, se dit-il, es la más grande crevette volante que j'ai jamais visto!" En fait, ce que Francisco a failli prendre sur le coin de la gueule, c'est une bombe H, capable de détruire la moitié de l'Espagne!

Cette petite plaisanterie découle d'un ravitaillement en vol raté. Nous sommes alors en pleine guerre froide, les généraux de Washington, qui s'emmerdent à jouer à la PlayStation, décident de ficher la frousse aux "cocos" en baladant une bombe H sous leur nez. L'ordre est donnéà un bombardier B-52, armé de quatre bombes à hydrogène, de frôler l'espace aérien de l'URSS. Mais quand on veut jouer aux gros bras, il ne faut pas se prendre les pieds dans le tapis. Or, c'est exactement ce qui se passe lors du ravitaillement en vol du bombardier qui se déroule au-dessus de l'Espagne.

"Rompez, rompez, rompez"… C'est vrai que l'exercice est extrêmement délicat. Davantage encore que le ravitaillement en vol d'une stagiaire dans le bureau ovale de la Maison-Blanche. Le pilote du B-52, Larry Messinger, entame la manœuvre. Il amène le bombardier juste derrière l'avion ravitailleur, un KC-135, pour accrocher la perche rigide. Mais cette fois-ci, une erreur est commise. "Nous nous rapprochions de l'avion ravitailleur par l'arrière, nous volions un peu trop vite. Nous avons commencéà le dépasser légèrement. Il existe une procédure quand l'homme chargé de la perche pense que vous vous rapprochez trop et qu'il y a danger. Il crie: Rompez, rompez, rompez. Il n'y a pas eu d'appel pour rompre, aussi nous n'avons rien vu de dangereux dans la situation. Mais, subitement, l'enfer s'est déclenché." Le bombardier nucléaire heurte le fuselage de l'avion ravitailleur. L'explosion tue quatre membres de l'équipage du KC-135 et trois des sept hommes à bord du bombardier. Larry Messinger et les deux autres survivants parviennent à sauter en parachute.

Les quatre bombes H de 1,45 mégatonne, non armées, se détachent pour chuter vers le sol au bout de leur parachute. L'une d'elles prend Francisco comme cible, tandis que les trois autres atterrissent aux environs de Palomares. Si l'Espagne est toujours là aujourd'hui, c'est parce que leurs charges atomiques n'ont pas explosé. En revanche, la mise à feu conventionnelle détone, disséminant du plutonium radioactif sur plus de deux kilomètres carrés.

Quant à Paco-la-bombe, ainsi qu'on l'appelle désormais, il est engagé par la marine US pour retrouver la bombe au fond de l'eau. Cette quête prend 81 jours. On finit par retrouver "Robert" - surnom donnéà la bombe - par 869 mètres de fond, intacte. Elle est repêchée et rapatriée aux États-Unis. Paco est indemnisé pour son aide, mais un avocat lui souffle qu'il peut obtenir davantage. Voilà donc notre pêcheur de crevettes à Washington pour réclamer l'application d'une coutume du droit maritime octroyant au découvreur d'une épave 1 % de sa valeur. Or, le Pentagone avait estimé le coût de la bombe à deux milliards de dollars! Avec 200 millions de dollars pour lui, Paco espérait vraiment faire la bombe, à son retour au pays. Mais sa plainte fait long feu, il doit retourner au pays les poches vides. Les crevettes l'attendent avec impatience, mais sa barque est inutilisable. Un journal espagnol lance à son profit une collecte qui lui permet d'en acheter une neuve.

Le bombardier US.
Le bombardier US. © Wikimedia / CC
© Le Point.fr - Publié le 17/01/2012 à 00:04 - Modifié le 17/01/2015 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du dix-sept janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/17/28967276.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service soit il est en avance pour le carnaval ou soit il est en train de se muer en travelo... Bon pour les Roseline c'est joli les crinolines...

 

dicton0117

 

Ben pour la zique de ce samedi… on va se réécouter un groupe de chanteurs en concert… Eric Clapton, Jeff Beck, Jimmy Page, Ron Wood, Bill Wyman, Jan Hammer, Charlie Watts… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon… avec quelques souvenirs musicaux car ça ne s’entend pas tous les jours… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=lcEW2dj6Dfk

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

------------------------------

burqa

Ça se passe à Moscou du temps du communisme, c'est l'hiver, et à Moscou, l'hiver est rude. On est au petit matin, et devant la boucherie, il y a déjà une grande queue. Tous attendent que la boucherie ouvre pour avoir sa ration de viande. Une grand-mère qui était là depuis 4 heures du matin arrive enfin vers 10 h devant le boucher:
- Bonjour M le Boucher!
- Bonjour mère-grand!
- Auriez-vous des escalopes de veau?
- Ma pauvre, ça fait une éternité que nous n'en avons plus.
- Alors est-ce que vous auriez des côtes de porc?
- Ma pauvre, ça fait une éternité que nous n'en avons plus.
- Ah, et de la bavette, vous en avez?
- Ma pauvre, ça fait une éternité que nous n'en avons plus. Enfin la grand-mère sort, son panier vide au bras, et le boucher, se retournant vers son apprenti lui dit:
- Igor, tu diras ce que tu voudras, mais ces vieux, quand même, quelle mémoire...

 crucifix2

Trois jeunes filles meurent et se retrouvent aux Portes du Paradis. Saint Pierre les accueille comme il se doit, et demande aux filles:
- Avant que je ne vous laisse entrer, vous devez répondre à une petite question concernant votre moralité sur terre. Et s'adressant à la première, il demande:
- Avez-vous mené une vie de bonne moralité?
- Oh oui: J'étais vierge avant de me marier, et je n'ai jamais trompé mon mari, c'est vous dire!
- Très bien. Gabriel, tu donneras à cette jeune fille la clé en or!
Puis s'adressant à la deuxième jeune fille:
- Et vous, avez-vous mené une vie de bonne moralité?
- Oui Saint Pierre, moi aussi j'étais encore vierge avant de me marier, mais j'ai trompé mon mari une fois depuis.
- Très bien. Gabriel, tu donneras à cette jeune fille la clé d'argent!
Enfin s'adressant à la troisième jeune fille:
- Et vous?
- Oh moi, franchement Saint Pierre, on ne peut pas dire que j'étais très 'morale'. J'ai couché avec les garçons alors que je n'étais encore qu'une gamine. Souvent même, on était plus que deux (si vous voyez ce que je veux dire) et il y avait des filles aussi. Et puis ça a continué une fois que je me suis mariée. Mais le pire, c'est que je n'ai aucun remords…
- Très bien. Gabriel, tu donneras à cette jeune fille la clé... de ma chambre…

 printemps2

Un golfeur est en train de faire son 7ème trou quand il trébuche contre une bouteille. Au moment où il touche la bouteille, un génie apparaît et lui donne à choisir entre deux possibilités:
- Ou bien il choisit d'être le meilleur golfeur au monde - Ou bien il choisit d'être le meilleur amant au monde... Le golfeur opte pour le meilleur golfeur
Alors aussitôt dit, aussitôt fait, et voilà notre gars qui parvient à faire des prodiges sur le trou suivant. Le golfeur est super content, forcément.
Alors le génie qui est encore là lui demande:
- Ce n'est pas vraiment mes affaires mais... pourquoi avez-vous préféré le golf au sexe? Le golfeur répond:
- Je me débrouille plutôt bien avec les dames, alors que j'ai toujours été nul au golf. le génie poursuit:
- Juste pour savoir, vous faites l'amour très souvent? Le golfeur répond:
- Oh, une ou deux fois par mois je pense…
Alors le génie est étonné et lui dit:
Je ne trouve pas cela formidable... Le golfeur répond:
Peut-être pas, mais ce n'est pas si mal que ça pour un prêtre dans un village de 500 habitants.

 ryanair

L'état de santé de l'arrière-grand-mère est alarmant.
La famille appelle le médecin, qui ausculte la malade devant, derrière, lui palpe le ventre, lui prend sa température, rédige son ordonnance et s'en va.
Voyant sa fille se préparer à sortir, la vieille lui demande:
- Où vas-tu, ma fille?
- Chercher des médicaments.
- Ah! C’était un docteur! Je le trouvais bien hardi pour un curé...

 neuf-cube-danger

------------------------------ 

097

 

 

C'est samedi... le réveille-matin est au repos et nous laisse dans nos rêves matinaux pour nous réveiller frais et dispos à l'heure indue du casse-croûte du milieu de la matinée... on a le temps et on n'est pas pressé... on flâne, on se prélasse... et on se souvient qu'il faut alimenter le réfrigérateur et le congélateur, qu'il n'y a plus de légume dans le panier, alors on se sort les pouces du postérieur et c'est au pas de course qu'on fait les courses... avec les embouteillages... à la caisse cette fois!... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

 89359113_p

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>