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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-cinq janvier

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«À la Saint-Paul, c'est pas le pôle en métropole.» 

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«Le jour de la Conversion passé, les nez ne seront plus gelés.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, il a neigé, même pas mal sur le pays, les skieurs et les amoureux des sports d'hiver sont heureux tout comme les gosses qui se font une joie de faire des bonshommes de neige; par contre, les concierges tirent une gueule pas possibles tout comme les préposés à la voirie et certains propriétaires qui doivent dégager la neige... Répondez tous à la pelle du vingt-cinq janvier!!! Et si vous devez circuler ce jour, attention à ne pas faire de la vitesse!

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et un ciel très nuageux dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, un temps changeant avec de nombreux bancs de nuages bas alternant avec des éclaircies. Encore nuageux le matin avec les derniers flocons de la Gruyère aux Alpes. Passage à un temps assez ensoleillé autour du Léman et en Valais. Températures froides, notamment en montagne. Vent tournant en bise faible à modérée dimanche sur le Plateau. Forte bise sur les crêtes du Jura et fort vent du nord en haute montagne. Températures prévues pour dimanche: -1 à 1 degréà l'aube, 2 à 4 degrés l'après-midi, -6 puis -3 degrés vers 1000m dans le Jura, -11 puis -10 degrés vers 2000m d'altitude.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, par trop perturbée, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, mistral et tramontane soufflent toujours violemment mais dégagent le ciel autour de la Méditerranée. Dans l'est, des averses de neige jusqu'en plaine sont possibles. Calme avec quelques éclaircies ailleurs. Attention aux brouillards givrants matinaux. Dans l’après-midi, quelques flocons de neige restent possibles de manière localisée du centre-est jusqu'au nord-est du pays. Belles éclaircies dans l'ouest et le sud du pays mais toujours au prix d'un fort mistral et d'une forte tramontane. En soirée, les premières averses se déclenchent près de la Manche, à l'avant d'une nouvelle dégradation. Quelques flocons sont toujours possibles dans l'est. Plus calme et sec ailleurs, le vent faiblit légèrement en Méditerranée mais reste fort. Dans la nuit, une perturbation apporte des précipitations sur la moitié nord, pluvieuses au nord-ouest mais potentiellement neigeuses dans le nord-est jusqu'en plaine. Temps sec au sud de la Loire avec le maintien du mistral et de la tramontane en Méditerranée… 

 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; ensoleillé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française ciel couvert avec des températures de 29°; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 31°; risques d'averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 4°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 08:05 et le coucher du soleil se fera à 17:25 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu ce jour: 

Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

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Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1990: Le mercure culminait à 14°à Zaventem et 13,6°à Anvers
En 1963: La température minimale sous abri chutait jusqu'à -15,4°à Saint-Hubert
En 1933: On observait des glaçons sur la Meuse et l'Escaut 

 

La France pittoresque 

Fronde contre la libération annuelle d’un meurtrier le jour de l’Ascension en vertu de la fierte
D’après «Histoire du privilège de Saint-Romain en vertu duquel le chapitre, etc.» (tome 1), paru en 1833

Naguère on accourait en foule de tous les points de la Normandie, et même de l’Angleterre, admirer chaque année à Rouen, le jour de l’Ascension, le spectacle d’un meurtrier arrachéà l’échafaud, traversant les rues, couronné de fleurs, heureux de sa liberté recouvrée en vertu d’un privilège unique en France: celui de la fierte. Mais à la fin du XVIe siècle, les abus ayant trait à la désignation de l’heureux privilégié par le chapitre, sont de nature à en irriter certains qui jurent sa perte
A la fin du XVIe siècle, publicistes, historiens, jurisconsultes, savants, attaquaient vivement le privilège en lui-même comme un empiétement, une usurpation sur les droits de la souveraineté. C’était alors que Bodin, dans sa République (livre premier, chapitre dernier), parlant du droit d’octroyer grâce aux condamnés, par-dessus les arrestz et contre la rigueur des lois, en faisait une prérogative essentielle et inséparable de la souveraineté, un attribut qui ne se pouvoit communiquer au suject, sans diminution de la majesté royale, ni estre quitté sans la couronne. Il qualifiait d’abus et d’entreprises ces privilèges que s’étaient arrogés des fonctionnaires ou des communautés, de donner grâce en certains cas.

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La Fierte ou Chapelle de Saint-Romain

«En l’estat d’une république bien ordonnée, disait-il, ceste puissance ne doit estre baillée ni par commission, ni en tiltre d’office.» Traitant ainsi cette question à fond, il n’avait garde d’oublier le privilège de saint Romain. «Le pis qu’il y a en ce privilège, ajoutait-il, c’est qu’on ne donne grâce que des crimes les plus exécrables qu’on peut trouver et desquels le roy n’a point accoustumé d’octroyer grâce.» C’était alors que le grave et judicieux De Thou se plaignait énergiquement dans son Histoire universelle de ce que «dans ces derniers temps on avoit fait servir le privilège de la fierte à une impunité détestable et sans bornes pour tous les malfaiteurs du royaume, pour tous les crimes les plus abominables.» 

C’est ce dont gémissait aussi De Bras de Bourgueville, magistrat normand, qui voyait de plus près encore ces criants abus, et craignait qu’ils ne portassent enfin malheur à un privilège qu’il aimait. Il écrit dans Recherches et antiquités du duché de Normandie: «Ce privilège, disait-il, se doit donner en cas pitoyable, et non par authorité ou faveur de seigneurs, à gens qui ont commis tous crimes exécrables et indignes d’un tel pardon.» C’était en 1588 que De Bras parlait ainsi. Qu’eût-il dit après l’élection de D’Alègre, assassin de Montmorency du Hallot? Mais, dès lors, il regrettait «qu’il s’y commît le plus souvent des abus», et ajoutait «qu’il y avoit danger que messieurs les ecclésiastiques le perdissent, à cause de l’abus qu’ils en faisoient. Il croyoit, disait-il, devoir donner cest advertissement à messieurs du chapitre.» 

Dans le même temps, Étienne Pasquier disait, dans ses Lettres (livre 8), «qu’il ne se pouvoit bonnement résoudre comme il se pouvoit faire qu’un si homme de bien que sainct Romain produisît un effect contraire à sa saincteté, et que ceste saincteté fust comme une franchise des meurdres les plus détestables»; et dans ses Recherches de la France (livre 9, chapitre dernier), il faisait des vœux pour que le privilège «ne s’estendît qu’en faveur des délits qui, de leur nature, estoient rémissibles. C’estoit ainsy, disait-il, que l’on fermeroit la bouche à tous ceux qui mesdisoient du privilège». Le préambule de l’édit de Henri IV du 25 janvier 1597 stipule que «souvent les chanoines de Rouen avoient esté admonestés de procéder à l’eslection d’Un prisonnier, avec tout respect et considération, pour n’attirer l’ire de Dieu sur eux, par la délivrance de ceux qui avoient commis des actes inhumains et exécrables.» 

Mais le chapitre ne tenait aucun compte de tous ces avertissements. «Nous demeurons d’accord, disaient ces ecclésiastiques, en parlant de l’assassinat de Du Hallot par le marquis d’Alègre, nous demeurons d’accord que c’est un meschant acte, un assassinat, un guet-à-pens que l’on ne sçauroit assez blasmer. Mais aussy nostre privilège n’est point pour les fautes légères, pour les cas rémissibles, pour les délits communs...: c’est un remède extraordinaire, une grâce du ciel dont la grandeur n’esclate, sinon par l’opposition de l’énormité des crimes qui sont esteints et abolis par icelle. Lorsque, pour maintenir tousiours fresche et récente en la mémoire des hommes ceste délivrance esmerveillable du peuple désolé par la gargouille, nos roys octroyèrent ce privilège à l’esglise de Rouen, leur dessein fut de faire quelque chose dont la grandeur approchast au plus près de la grandeur de ce bienfaict, et qui apportast de l’estonnement au peuple, pour le faire humilier devant Dieu et luy faire considérer combien grand estoit ce miracle, puisque, pour en faire vivre la mémoire, l’on faisoit une chose si extraordinaire, en délivrant des criminels atteints et convaincus de crimes si énormes. C’est pourquoy le privilège ne porte exception quelconque; et est l’esglise de Rouen en possession de délivrer ceux qui ont commis des assassinats et meurtres de guet-à-pens. Il est notoire qu’entre les prisonniers l’on choisit tousiours ceux qui sont accusez des crimes les plus qualifiez», écrit Me Monstreuil au sein du Plaidoyer pour le privilège de la fierte.

Ainsi parlait le chapitre; il regardait cette réponse comme très péremptoire; et ces propres paroles que l’on vient d’entendre, il les faisait proférer, en son nom, par son avocat, à l’audience du grand conseil. Etienne Pasquier crut que les chanoines de Rouen, «tout mûrement calculé et considéré, devoient choisir le prisonnier qu’ils trouvoient chargé du crime le plus détestable, et qu’ilz estoient tenus de le faire ainsi, s’ilz ne voulaient contrevenir à leur privilège, ce qui leur eust esté un grand forfaict, voire une forme d’assassinat contre leur ancien institut.» Cette règle qu’imaginait Pasquier, elle n’existait pas; mais, pour peu que le chapitre eût été abandonné vingt ou trente ans encore à son libre arbitre, elle ne pouvait manquer de s’établir. De si monstrueux abus, confessés et préconisés avec tant de naïveté et de candeur, ne pouvaient être tolérés plus longtemps dans une nation où, après de longues et terribles secousses, l’ordre commençait à renaître.

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Jacques-Auguste de Thou

A la fin de l’année 1596, pendant la tenue de l’assemblée des notables, Henri IV étant à Rouen, il y eut comme un concert de murmures contre les abus de la fierte. Des familles qui n’avaient obtenu d’autre réparation de l’assassinat de leurs proches, que de se voir insolemment braver par les assassins, fiers de leur scandaleuse impunité, firent entendre au monarque des plaintes énergiques. On lui raconta, de nouveau, dans toute l’horreur de ses détails, l’assassinat de l’infortuné Montmorency du Hallot son serviteur fidèle; l’assassinat tout récent encore du sieur Du Boyssymon, dont, il y avait cinq mois à peine, les meurtriers avaient levé la fierte.

Dans une séance du conseil, tenue à Rouen, à laquelle assistait Claude Groulart de la Cour, premier président du parlement de Normandie, on parla fort au long de ce dernier fait, et le chancelier déclara «qu’il estoit nécessaire d’apporter des modifications au privilège de sainct Romain, et d’en revenir aux quatre modifications adoptées lors des lettres de Louis XII.» Disons, en passant, que ces dernières expressions étaient inexactes, et que les deux déclarations de Louis XII, spécialement relatives au privilège, ne l’avaient en rien modifié.

Cependant, avertis que l’on travaillait à une déclaration pour restreindre le privilège, les chanoines s’émurent, et le cardinal de Bourbon avec eux. Ils se hâtèrent d’adresser une supplique au roi, pour l’engager à ne point passer outre. Ils le prièrent de se souvenir «qu’en son joyeux advènement en sa ville de Rouen, il avoit promys, en parolle de roy», de les maintenir en tous leurs privilèges, et leur en donner toutes confirmations nécessaires. «Toutes foys, on vouloit aujourd’huy tellement retrancher et diminuer le privilège de sainct Romain par des modifications et restrinctions, que, à la fin, ce privilège n’auroit que le nom et demeureroit sans aulcun effect et valeur envers Dieu et le peuple.» Ils insistèrent sur le danger d’indisposer la population de Rouen, qui, «de tout temps, avoit eu très grande dévotion au privilège de saint Romain; ce qui pourroit apporter un grand scandalle, et mesmes préjudicier à l’honneur de Sa Majesté.» 

Ils le supplièrent de maintenir le privilège «sans aulcune restriction et modification, excepté le crime de lèzemajesté divine et humaine.» Mais leurs efforts furent inutiles. Le 25 janvier 1597, de l’avis des princes du sang, des membres du conseil, des principaux officiers des parlements et des autres cours souveraines réunies à Rouen pour l’assemblée des notables, le roi signa une déclaration qui modifiait beaucoup le privilège, et qui continua de le régir jusqu’au moment où il a cessé d’exister.

Dans le préambule de cet édit, le roi insistait sur la nécessité de «retrancher les grands abus et scandales qui se commettoient sous la faveur du dict privilège, de faire cesser les justes plaintes qui avoient esté cy devant faites et plusieurs foys réitérées aux chanoines de Rouen, avec exhortation de procéder à l’élection d’un prisonnier, avec tout respect et considération, pour n’attirer l’ire de Dieu sur eux, par la délivrance de ceux qui avoient commis des actes inhumains et exécrables.» 

Par cet édit, 1° tous ceux qui se trouveraient prévenus du crime de lèze-majesté, hérésie, fausse-monnoie, assassinat de guet-à-pens; violentent et forcement de filles, étaient déclarés indignes du privilège; 2° ceux qui voudraient jouir dudit privilège étaient tenus de se présenter eux-mêmes pour demander cette grâce, sans pouvoir se faire représenter par leurs serviteurs ou autres complices; 3° depuis l’insinuation annuelle du privilège jusqu’après la cérémonie de la fierte, le parlement devait continuer les procédures criminelles, comme informations, décrets, récolements, confrontations; seulement les jugements et exécutions devaient être différés jusqu’après la cérémonie; 4° pour être admis à lever la fierte, il fallait avoir été en prison lors et au jour de l’insinuation du privilège. L’édit en déclarait exclus ceux qui n’auraient été constitués prisonniers qu’après l’insinuation; il défendait au chapitre de les élire et au parlement de les délivrer.

Cette déclaration fut enregistrée le 23 avril suivant, par le parlement de Rouen. On trouve dans l’arrêt d’enregistrement deux ou trois clauses supplémentaires qui rentrent dans l’esprit de l’édit. Ainsi, 1° les complices d’un crime dont le principal auteur ne se présenterait pas, pourraient, en se constituant prisonniers, jouir du privilège, qui, alors, ne profiterait pas au principal auteur absent; 2° l’individu emprisonné après l’insinuation seulement, mais pour un crime commis depuis l’insinuation, pourrait, à raison de ce crime, solliciter et obtenir le privilège. Du reste, la règle était maintenue; et l’arrêt imposa à tous les concierges et geôliers de Rouen l’obligation de mettre, chaque année, le jour de l’insinuation, par devers la cour, des listes de tous les individus détenus ce jour-là dans les prisons.

La déclaration du roi fut signifiée au chapitre, avec l’arrêt d’enregistrement dont nous venons de reproduire les dispositions principales. Il y avait, dans l’édit, une clause évidemment fondée sur une erreur; elle n’échappa point au chapitre. Le roi, immédiatement avant de prononcer que les individus prévenus des crimes de lèze-majesté, d’hérésie, de fausse-monnaie, d’assassinat par guet-à-apens, et de viol, seraient exclus du privilège, disait qu’il l’ordonnait ainsi: «suivant et conformément à ce qui avoit jà esté ordonné sur ce par le feu roy Louis XII.» On reconnaît la méprise du chancelier, rédacteur de l’édit, méprise que nous avons déjà relevée. C’était, dans cet édit, une erreur grave; c’était l’énoncé d’un fait entièrement faux.

On l’a vu précédemment, les deux déclarations de Louis XII relatives à la fierte n’interdisaient le privilège qu’aux individus coupables du crime de lèze-majesté; il n’y était nullement question des autres crimes dénommés ci-dessus. Seulement, en 1512, l’échiquier de Rouen, voulant faire acte d’autorité, avait, dans l’arrêt d’enregistrement de l’édit de novembre, exclu, de son chef, la fausse-monnaie, l’hérésie, l’assassinat de guet-apens, et encore n’avait-il point parlé du viol qu’y ajouta l’édit de 1597. Le roi donc, ou le chancelier, rédacteur de l’édit de 1597, commirent une erreur grave, en donnant la disposition qui exclut ces crimes de la grâce du privilège, comme la reproduction d’une clause contenue dans l’édit de Louis XII, qui n’en parlait pas. Les autres dispositions de la déclaration nouvelle ne choquaient pas moins le chapitre, dont elle restreignait notablement le pouvoir. Mais elle fut préparée et rédigée «sans faire ouïr ny l’archevesque, ny le chapitre, mal voulu d’ailleurs, en ce temps-là, à cause de la ligue», nous apprend la Réfutation de la Responce de Denys Bouthillier.

Aussi, les abbés Péricard, Vigor, Cabart et Throsnel, chanoines de Notre-Dame, qui avaient séance au parlement, en qualité de conseillers-clercs, ne voulurent-ils point prendre part à la délibération de la cour sur cet édit, non plus qu’à l’arrêt qui en ordonnait l’enregistrement. Ils étaient toutefois au Palais, ce jour-là; mais, quand on vint à cette affaire, ils se retirèrent assez brusquement pour qu’il fût permis de croire que s’ils s’abstenaient de voter, c’était moins encore par scrupule et par convenance que par l’effet d’un vif mécontentement et d’un chagrin amer.

Le 28 avril, le chapitre «protesta à l’encontre des modifications mises au privilège de monsieur sainct Romain, lesquelles estoient fort préjudiciables au dict privilège tant excellent de toute antiquité, sy louablement confirmé des feulx roys, comme de chose nulle, l’arrest s’estant ensuivy sans avoir oy partye, ny le chapitre aucunement appele; le tout au grand préjudice des anciennes chartrès, lettres de confirmation des feuz roys, données pour la manutention du privilège; veu aussy que M. le chancellier ayant décretté les dictes lettres de modification, en avoit esté fort sollicité par les malveuiïlantz contre icelluy privilège, au préjudice de la compaignye.» 

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Henri IV

Le chapitre ressentait un extrême dépit de l’échec que venait de recevoir son privilège; et peut-être le choix qu’il fit en 1597, un mois environ après l’enregistrement de l’édit, ne fut-il pas étranger à ce sentiment. Du moins est-il certain que les prisonniers auxquels cette compagnie accorda ses suffrages étaient on ne peut plus désagréables au roi, aux princes, et aux membres du conseil, qui firent ce qu’ils purent pour les empêcher d’obtenir la fierte. Et, cependant, le fait à raison duquel ils la sollicitaient n’était pas indigne d’indulgence.

En mars 1596, vers la Mi-Carême, les sieurs De Boussel de Parfourru, Richard Du Vivier, Salomon De Benneville, De Tournay, De Belletot, De Beuvrigny, et d’autres seigneurs du diocèse de Bayeux, priés par le sieur De Ragny de se trouver «à la bienvenue de son espousée», fille du sieur De la Forêt, partirent tous à cheval du château de Ragny pour aller au-devant de la nouvelle mariée, qu’ils rencontrèrent à Montigny, accompagnée de la dame De la Forêt, sa mère, et de «plusieurs gentilshommes et damoiselles.»

Tous ces amis du mari saluèrent les deux dames, et reprirent avec elles le chemin du château de Ragny, où«la nouvelle espousée fut reçue à grand’feste et en grande joie. Les tables estant couvertes pour souper, arriva une troupe de masques, les quels jouèrent et dansèrent, puys sortirent. Aprèz soupper, sur les dix à unze heures du soir, vint une autre compaignie de masques, au nombre de sept à huict, vestus de linges blancs (c’est-à-dire, sans doute, déguisés en fantômes). Ils estoient suivis de plusieurs serviteurs qui avoient des manteaulx, soubz les quelz ilz portoient des espées et pistolles (pistolets). D’abord quatre des dictz masques dancèrent ung ballet; puis tous ensemble dancèrent des bransles et jouèrent à trois déz (c’était le jeu favori du temps, et il n’y avait point de bonne mascarade sans dés).

«Aprèz avoir joué et dancé, ilz s’assemblèrent tous ensemble comme pour se retirer. Mais l’un d’iceulx, qui avoit des sonnettes aux jambes, coudoya fort rudement, et en apparence avec dessein, le sieur Richard Du Vivier, qui s’écria; Voillà ung masque importun, et repoussa du pied cet homme masqué qu’il ne reconnoissoit pas. Alors, le dict masque, s’accouldant sur la table, feist quelques gestes de la teste, en murmurant; et, repassant pour s’en retourner, donna au sieur Du Vivier ung coup de poing dans l’estomac; et, comme ce dernier le poursuivoit, en lui en demandant raison, le masque meist l’espée à la main, et en donna ung estocade dans la gorge au sieur Du Vivier, au moment où il dégaînoit luy mesme son espée. Du Vivier, se sentant blessé et se voyant assailly par les autres masques, donna à son agresseur plusieurs coups dont il mourut sur la place.»

Dans cet instant, le masque de cet homme qui venait d’expirer se détacha de son visage, et on reconnut en lui le fils unique du sieur De la Rivière-Vernay; ce vieillard à cheveux blancs était là auprès du corps inanimé de son fils, et poussait des cris déchirants. Le jeune La Rivière-Vernay et les autres gentilshommes qui s’étaient masqués avec lui avaient tous fait partie du cortège qui était allé au-devant de la dame De Ragny; et, après le dîner, ils avaient, à l’insu de leurs autres amis, imaginé cette mascarade qui avait si mal fini. Il était impossible de soupçonner la plus légère préméditation de combat et de meurtre entre ces jeunes gentilshommes qui étaient unis par les liens de la plus étroite amitié. Ceux d’entre eux qui s’étaient masqués n’avaient pas été reconnus par les autres, qui avaient pris en mauvaise part leurs agaceries et leurs importunités un peu gênantes.

Quelques-uns même, voyant les valets de ces hommes masqués porter des armes sous leurs manteaux, avaient cru que c’était «quelque agression des ligueurs, à raison de la trefve de Bretaigne qui venoit d’expirer»; et il en était résulté, entre eux tous, une mêlée dans laquelle La Rivière-Vernay avait péri. Mais cette affaire faillit avoir des conséquences très funestes pour les meurtriers involontaires du sieur De La Rivière-Vernay. Ce jeune homme était page du comte de Soissons, qui seconda activement la famille dans les démarches qu’elle fit pour obtenir vengeance de ce meurtre déplorable. Vers la fin de 1596, quelques jours avant l’arrivée de Henri IV à Rouen, où il venait tenir l’assemblée des notables, les sieurs De Parfourru, Du Vivier et consorts étaient venus dans cette ville, espérant obtenir leur grâce à l’occasion de la joyeuse entrée. Car c’était un vieil usage, encore existant alors, que, lorsque les rois de France venaient pour la première fois dans une bonne ville de leur royaume, ils signalaient leur entrée par la délivrance de tous les individus détenus dans les prisons de cette ville.
Henri IV, prévenu contre les sieurs De Parfourru par le comte de Soissons, les déclara indignes de grâce, et défendit qu’on lui parlât d’eux. Déchus de ce moyen de salut, ils sollicitèrent le privilège de la fierte. Mais le comte de Soissons l’ayant su, se hâta d’écrire au chapitre «qu’ung si meschant acte que le meurtre commis par les sieurs Du Vivier et Parfourru ne debvoit demeurer sans punition. Désirant, disait-il, que la justice fust rendue et les malfaicteurs punis, il prioit affectueusement les chanoines de Rouen de ne vouloir faire qu’un tel crime, dont l’impunité tournoit à conséquence, demeurast aboly, et ne permettre que les coupables se pussent servir du dict privilège de la fierte.» Charles De Bourbon, coadjuteur de l’archevêque de Rouen, écrivit au chapitre dans le même sens.

Il en avait été prié par «Madame et par d’autres princes et seigneurs, qui n’affectionnoyent pas moins le jeune La Rivière-Vernay pour sa valeur et son mérite, que pour la détestation qu’ilz faisoient de l’énorme assassinat qui avoit esté commis en sa personne avec beaucoup d’injustice. De plus, il avoit esté meu à ceste prière par les larmes de ce povre viéliard, père du deffunct.» Averti que, malgré toutes ses démarches, les sieurs Du Vivier avaient des chances auprès du chapitre, le comte de Soissons obtînt et fit signifier au parlement de Rouen, le 11 avril, un arrêt du conseil portant injonction au concierge de cette cour, de remettre entre les mains d’un huissier, porteur de l’arrêt, les sieurs De Parfourru et leurs complices, pour être conduits dans les prisons du conseil, que le roi avait saisi du procès.

Ce même arrêt défendait très expressément au parlement et au chapitre «de rien attempter au préjudice du dict renvoy», c’est-à-dire aux chanoines d’élire les Parfourru, et au parlement de les leur délivrer. Mais il ne convenait point au parlement de devenir l’instrument docile d’une animosité si grande; et il défendit, de son côté, au concierge de ses prisons, de remettre les détenus à l’huissier du conseil. Pour le chapitre, il ordonna «que, sans avoir esgard à la dicte défence, ses commissaires procéderoient à l’examen de tous les prisonniers qui prétendroient au privilège de monsieur sainct Romain.» Les Du Vivier continuaient de briguer la fierte; et il était notoire qu’ils avaient au chapitre les plus grandes chances de succès.
«De toute antiquité, leurs ayeulx avoient desdyé ung de leurs enfantz à l’esglise; et, en exécution de ce vœu, un de leurs oncles estoit chanoine en la cathédrale de Bayeux»; le sieur Boussel de Parfourru était un religionnaire converti; c’étaient des titres aux yeux du chapitre. Dans cette extrémité, la famille de la Rivière-Vernay et le comte de Soissons, voulant tenter un dernier effort, sollicitèrent et obtinrent du conseil un nouvel arrêt qui défendait au concierge du parlement de délivrer ces prisonniers pour la fierte, et lui ordonnait expressément (sous peine de dix mille écus d’amende) de les remettre entre les mains d’un huissier porteur de l’arrêt.

Le conseil réitérait les défenses déjà faites au chapitre d’élire, et au parlement de délivrer les Parfourru. Un huissier, envoyé en toute hâte de Paris pour signifier cet arrêt, n’arriva à Rouen que le jour de l’Ascension, assez tard. Il se rendit vite au Palais; mais au moment où il entra dans la grand’chambre, le parlement venait de décider que les Du Vivier et leurs complices, élus par le chapitre, lui seraient délivrés, à la charge par ces prisonniers d’assister tous à l’acte de la cérémonie. L’huissier du conseil exhiba son arrêt, et, sans doute, il en espérait des merveilles. Mais voilà un de messieurs du parlement qui va s’apercevoir que l’exploit n’était point revêtu du pareatis de rigueur, tant au conseil on avait été pressé!
Grande fut l’indignation du parlement, en voyant cette omission de conséquence; et il passa, tout d’une voix, que l’huissier du conseil (il s’appelait Gigon) serait arrêté et constitué prisonnier; ce qui fut fait à l’heure même. Croyez que le malheureux Gigon aurait alors volontiers invoqué le privilège de la fierte, après avoir fait plus de trente lieues à cheval, tout d’une haleine, pour en empêcher l’effet. Pendant que les huissiers le conduisaient à la conciergerie, le parlement délivrait au chapitre les sieurs Du Vivier et leurs complices, qui, tous, figurèrent à la procession du jour, «sans chappeau, ayantz chacun ung bourlet sur la teste».

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Petit homme rouge des Tuileries (Le) : lutin annonçant des événements funestes
D’après « Revue des traditions populaires », paru en 1889

D’après une tradition ancienne, ce petit lutin se montrait chaque fois qu’une catastrophe menaçait le souverain : de Marie de Médicis à Napoléon, tous redoutaient le petit homme rouge
Lorsque les Tuileries eurent été construites par Catherine de Médicis, elle vint y demeurer ; mais presque aussitôt, elle prit ce séjour en horreur et le quitta pour toujours. Elle déclara qu’un petit monstre rouge s’était établi dans le palais, apparaissant et disparaissant au gré de son caprice ; que non seulement elle l’avait vu, mais qu’il lui avait, prédit qu’elle mourrait près de Saint-Germain.

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Bonaparte et le petit Homme Rouge

Les Tuileries étant trop près de Saint-Germain l’Auxerrois, elle quitta le palais pour aller demeurer à l’hôtel de Soissons ; elle ne voulut jamais aller à Saint-Germain-en-Laye, ni visiter l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Toutefois elle ne put éviter sa destinée. Ayant demandé au confesseur qui l’assistait à son lit de mort, quel était son nom, il répondit qu’il se nommait Laurent de Saint-Germain, elle poussa un cri et expira.

Le petit homme rouge se montra pendant la nuit du 14 mai 1610, lorsqu’Henri IV tomba sous le couteau de Ravaillac. Une nouvelle apparition présagea les troubles de la Fronde durant la minorité de Louis XIV ; le matin qui suivit le départ de Louis XVI pour Varennes, où il fut arrêté, on vit ce mystérieux petit lutin couché dans le lit du roi ; on le vit encore en 1793.
On dit qu’un soldat qui gardait les restes de Marat aux Tuileries mourut de peur en l’apercevant. On a aussi cru que Napoléon Ier recevait la visite d’un esprit familier, qui était, assure-t-on, identique au petit homme rouge. Il apparut pour la première fois, à ce qu’on dit, au petit caporal, au Caire, peu de jours après la bataille des Pyramides, et prédit au jeune général sa destinée future. M. de Segur, dans son Histoire de la campagne de Russie, dit que l’empereur reçut à minuit plusieurs avertissements mystérieux pendant l’hiver qui précéda la campagne de Russie.

Les Anecdotes de Napoléon et de sa cour rapportent que le mois de janvier de cette année, le petit homme rouge apparut à une sentinelle placée dans l’escalier du château et lui demanda s’il pouvait parler à l’empereur. Le soldat lui ayant répondu que non, le lutin le poussa, et le laissant incapable de se mouvoir, s’élança sur les marches, et personne ne l’arrêtant, arriva au salon de la Paix et demanda à un chambellan s’il pouvait voir l’empereur. M. d’A... répondit que personne ne pouvait entrer sans permission. « Je n’en ai pas, répondit l’esprit ; mais allez lui dire qu’un homme vêtu de rouge, qu’il a connu en Egypte, désire l’entretenir. »

Dès que Napoléon l’eut vu, il s’enferma avec lui dans son cabinet ; la conversation fut longue ; on en entendit quelques mots : l’empereur semblait demander quelque faveur qu’on lui refusait. Enfin la porte s’ouvrit, l’homme rouge sortit et passa rapidement dans les corridors et disparut dans le grand escalier, par lequel on ne le vit pas descendre. Celte histoire, vraie ou non, courut tout Paris, et plus d’une personne fut arrêtée par la police pour l’avoir répétée, ouvert pour sortir de son exil...

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Estampe satirique : « L’homme rouge arrête les derniers efforts du tyranet la mort lui montre le seul chemin ouvert pour sortir de son exil »

Sous la Restauration, l’homme rouge se montra plusieurs jours avant l’assassinat du duc de Berry, et il apparut à Louis XVIII sur son lit de mort. Nous ne savons si la chanson de Béranger a été inspirée par un bruit populaire, d’après lequel le petit homme rouge se serait montré vers la fin du règne de Charles X. Il serait aussi intéressant de savoir si en 1830, en 1848,1852,1870,1871, la rumeur populaire a mentionné de nouvelles apparitions.

Lorsque le célèbre ethnologue breton Paul Sébillot publia en 1885, dans l’Homme, une esquisse des Légendes de Paris, il adressa ce petit travail à de Ronchaud, alors directeur des Musées nationaux, en le priant de demander aux vieux gardiens du Louvre et des Tuileries, si quelque souvenir du petit homme rouge subsistait encore, s’il avait déménagé après l’incendie, et si le Louvre avait aussi son démon familier. De Ronchaud répondit à Sébillot qu’on n’avait pu lui donner aucun renseignement.

Il est vraisemblable que d’autres palais ont eu aussi leur génie familier : peut-être le petit homme rouge venait-il du palais des Tournelles ou de l’hôtel Saint-Paul, après avoir précédemment été attaché au palais de la Cité et au palais des Thermes. Il ne serait pas impossible de rencontrer des mentions analogues dans les anciens historiens. Le Palais-Royal, le Luxembourg, l’Hôtel de Ville, d’autres demeures parisiennes détruites, ou encore debout, on put aussi avoir des génies familiers.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-cinq janvier 1979: Premier meurtre d'un homme par un robot. Lieu: une usine Ford du Michigan. Il faut dire que la victime, un ouvrier de 25 ans nommé Robert Williams, l'a bien cherché, en voulant piquer le boulot du brave robot.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Un jour, quand les robots seront les maîtres de la Terre, ils célébreront probablement la date du 25 janvier 1979 comme leur "14 juillet 1789". Le jour où le premier d'entre eux a osé se rebeller contre l'espèce humaine. Effectivement, ce jour-là, un robot programmé par l'usine Ford de Flat Rock (Michigan) pour collecter des pièces dans un entrepôt tue un de ses collègues humains. Robert Williams est la première victime d'une machine intelligente.

Pour être tout de même honnête, il faut dire que le meurtre n'est pas prémédité. C'est plutôt un accident. Williams, un ouvrier de 25 ans, regarde le robot travailler. Il s'impatiente devant sa lenteur qui rendrait dingue un escargot neurasthénique. Le jeune homme n'y tient plus, il se précipite pour attraper une pièce à la place de son "collègue". Tournant le dos au robot, il ne voit pas celui-ci tendre son bras métallique qui lui heurte l'occiput. La tête du malheureux Williams explose comme une pastèque trop mûre, comme celle d'un taliban recevant une volée de balles de la part du prince Harry. L'ouvrier s'effondre sur le sol, mort sur le coup. Insensible à la mort d'un homme, ce salaud de robot poursuit sa tâche. Après une demi-heure, les collègues de Williams, s'inquiétant de sa disparition, finissent par le découvrir, gisant sur le sol. L'assassin est aussitôt débranché. Mais il est trop tard. Le premier attentat d'un robot contre un homme a eu lieu.

Lois fondamentales… Les dirigeants de l'usine, eux, n'y voient qu'un accident industriel de plus. Pas de quoi s'alarmer. Tout juste s'ils grimacent quand un tribunal les condamne à verser dix millions de dollars à la famille de Robert Williams. Tout le monde oublie bien vite le drame, sauf quelques auteurs de science-fiction qui trouvent là la confirmation de l'un de leurs fantasmes préférés: la révolte des robots. Ils sont nombreux à imaginer une armée de machines prenant le pouvoir sur Terre après l'élimination de la race humaine. Le plus célèbre d'entre eux est certainement Isaac Asimov. Encore que dans la saga qu'il consacre aux androïdes ceux-ci ne peuvent pas se rebeller, car ils sont programmés pour respecter les trois lois fondamentales de la robotique:

Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.

3. Un robot doit protéger son existence, dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.

Ces règles de roman n'empêchèrent pas un deuxième meurtre de se dérouler, cette fois au Japon. Le 4 juillet 1981, un robot d'une usine Kawasaki tombe en panne. L'ingénieur de maintenance, Kenji Urada, 37 ans, se précipite pour ausculter le malade quand, sans crier gare, un bras hydraulique s'anime. Il pousse le malheureux ingénieur incapable de fuir vers une broyeuse mécanique qui, elle, fonctionne à merveille. En quelques minutes, le Japonais est transformé en sushis. Ceci fut le deuxième acte de révolte d'un robot. De nombreux autres ont suivi... 

25 janvier 1979. Dans une usine Ford du Michigan, le premier meurtre d'un homme par un robot
© Le Point - Publié le 25/01/2012 à 00:04 - Modifié le 25/01/2014 à 00:05

 

Pour l’éphéméride du vingt-cinq janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/25/29036600.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie, avec ce temps merdique que l'on a depuis quelque temps, d'accord... Il n'est pas au courant du réchauffement climatique et, avec la pollution atmosphérique, pas besoin de lance-flamme pour faire fondre la glace, sauf peut-être au Pôle emploi...

 

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Ben pour la zique de ce dimanche… on va se rajeunir de 35 balais en s’écoutant Dire Straits lors d’un enregistrement ou d’une émission ce TV… On aime ou on n’aime pas, c’est selon, mais ça a du rythme et ça se laisse écouter…Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du tout bon… avec quelques souvenirs musicaux qui reviennent parfois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=YwQ8nLnk7as

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Le Père Dupanloup venait de libérer ses ouailles à la fin de la messe ce dimanche, lorsque la Germaine vint le retrouver en pleurant...
- Allons, allons la Germaine, qu'est-ce qui ne va pas?
- Oh m'sieur l'curé, c'est terrible!
- Eh bien quoi?
- Mon mari... Il est mort la nuit dernière!
- Pas possible?! Et je n'ai pas pu lui donner l'extrême onction. N'a-t-il pas eu le temps de prononcer une dernière parole, un dernier souhait peut-être?
- Si m'sieur l'curé, il a dit: Germaine, arrête tes conneries maintenant et donne-moi ce fusil!

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Une dame de 75 vient d'épouser un homme de 85 ans.
Après 6 mois de vie commune, la dame ressent des symptômes étranges.
Elle va consulter son médecin qui après examens et tests lui dit:
Mes félicitations Madame.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, vous allez être maman.
Allons Docteur, soyez sérieux, j'ai 75 ans Je sais bien dit le docteur, ce matin, je vous aurais bien dit que c'était impossible, mais maintenant, vous pouvez être sûre d'être un miracle médical.
La dame est très énervée par cette révélation, et elle décide d'appeler immédiatement son mari par téléphone:
- Allo, espèce de sale fils de pute, je suis enceinte par ta faute!
À l'autre bout du fil, il y a d'abord un silence, puis le mari répond:
- Mais qui est à l'appareil?

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C'est le jour de la rentrée à l'internat du Lycée mixte André Malraux.
Le directeur de l'établissement, puis le principal, y vont de leur speech d'accueil, et surtout de leurs recommandations:
- Le dortoir des filles est DÉFENDU pour tous les garçons, et de la même manière, le dortoir des garçons est DÉFENDU pour les filles.
Quiconque sera surpris en train d'enfreindre cette règle pour la première fois devra payer une amende de 200 francs.
À la deuxième infraction, l'amende est de 600 francs et la troisième fois, l'amende sera de 1200 francs.
Y A-T-IL DES QUESTIONS?
Et à ce moment-là, un jeune homme s'avance et demande timidement:
- C'est combien si on veut un laisser-passer pour l'année?

 Toronto-canadien-ivre-conduite

La maîtresse demande à ses élèves au cours de religion:
- D’après vous, quelle partie du corps arrive au paradis en premier?"
La petite Julie lève le doigt et répond:
- Les mains, Madame!
- Ah bon, Julie? Peux-tu nous expliquer?
- Eh bien Madame, quand on prie, on joint les deux mains vers le ciel.
Le petit Alfred répond à son tour:
- Les pieds, Madame
- Explique-nous, Alfred, nous t'écoutons
- Eh bien, cette nuit, j'étais malade et je suis allé dans la chambre de mes parents. Ils ne dormaient pas. Heureusement que papa était sur maman, sinon je crois qu'on l'aurait perdue, car maman, qui avait les pieds en l'air, criait: Oh mon Dieu! Je viens! Je viens!...
PS: m'en vais de ce pas réciter 3 pater et 4 ave...

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Les anthropologues de la Seine-St-Denis ont pu identifier de nouveaux spécimens d’une variante de l’être humain connue sous le nom scientifique "homos-erectus-cul bas".
Ces spécimens sont le résultat de la dérive génétique due à une position et à des gestes saccadés des extrémités supérieures.
De nouvelles recherches ont montré un raccourcissement des jambes et un endurcissement du crâne ainsi qu’une diminution du système nerveux et du volume du cerveau (1/10 du volume en comparaison avec l’être humain normal).
Ceci explique pourquoi leurs casquettes sont trop grandes et reposent sur les oreilles. C’est aussi la raison pour laquelle ils portent la visière derrière, sinon ils ne verraient rien.
Avoir les jambes courtes et le corps à proximité du sol produit une hypertrophie des organes génitaux.
Cela pourrait expliquer leurs difficultés àétablir une communication verbale intelligente, déjà très pénalisée par le rétrécissement inéluctable du cerveau.
Au niveau social, on note un manque de langage verbal et les quelques expressions que les scientifiques ont observées sont inarticulées et inintelligibles.
L'incapacitéà une marche normale est permanente de sorte qu’ils se déplacent avec des mouvements désordonnés des pieds et des mains.
Les premiers exemplaires ont été trouvés pour la première fois en Amérique mais ils ont rapidement colonisé les autres continents et notre pays. Ils sont actuellement très répandus dans la faune urbaine de nos villes.
Un de leurs problèmes est qu’ils ne peuvent plus se gratter le derrière, car ils sont badukus.
Pour uriner c’est la même chose, leurs bras sont trop courts.
Comme ils sont fainéants, leurs bras commencent à s'atrophier et leurs pieds à se palmer, d'où une façon de marcher qui s’apparente à celle des pingouins. Mais pour des raisons que l’on ignore ils n'aiment pas l'eau...
Ils ont d'énormes problèmes sexuels. Ils parlent sans cesse de vouloir niquer car ils n’y parviennent pas puisque leurs attributs traînent par terre et qu’ils ne peuvent s’aider manuellement.
Cette race est vraiment à part. Ils ne peuvent copuler qu'entre eux, entre badukus, ce qui en rajoute à leurs problèmes physiques et intellectuels de par leur consanguinitéà haute dose.
Mathématiquement ils devraient donc être condamnés à disparaître à terme (enfin on espère!)

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C'est dimanche... le réveille-matin est encore en pause pour ce jour et c'est le moment pour faire la grasse matinée pour ceux qui le veulent ou qui le peuvent, en laissant neiger... Pour les autres qui ont la chance d'avoir des champs de neige à proximité, il faut profiter d'amortir le prix des skis ou du snowboard... Quant aux piétons, attention de ne pas glisser, car les risques sont grands, surtout que les routes sont mieux dégagées que les trottoirs... En ces jours de neige et de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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