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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-sept janvier

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«À la Sainte-Angèle, on se gèle.»

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«À la Saint-Julien, les choix sont cornéliens.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et avec la neige qui est tombée sur les reliefs, on n'a pas tellement envie d'aller travailler avec les routes glissantes et on serait tellement mieux sur des skis ou en snowboard, quoique, au travail on est au chaud et à l'abri... et puis on n'est qu'au deuxième jour de la semaine active de travail, alors les rêves ce sera pour plus tard...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -1° et neigeux dans la nuit, ce sera pour ce mardi, ciel nuageux et quelques averses de neige en début de journée, surtout sur les reliefs en région alpine, puis passage à un temps sec et développement d'éclaircies, parfois belles en région lémanique et en Valais central. Bise faible sur le Plateau, faible à modérée sur le bassin lémanique. Vent du nord modéré en moyenne montagne, modéréà fort en haute montagne. Températures prévues pour mardi: 0 à 1 degréà l'aube, 4 à 5 degrés l'après-midi, -3 puis 0 degré vers 1000m dans le Jura, -7 puis -6 degrés vers 2000m d'altitude.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, par trop perturbée, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, quelques pluies résiduelles sont encore présentes du Tarn aux Pyrénées, ainsi que dans le centre-est où la neige peut encore tomber à très basse altitude. Le temps est plus calme sur les autres régions mais avec parfois du brouillard ou des nuages bas brumeux. Mistral et tramontane dans le sud-est. Dans l’après-midi, la couverture nuageuse se morcelle et les éclaircies se développent du sud-ouest au nord-est, avec tout de même davantage de nuages du piémont pyrénéen au Jura et aux Alpes du Nord. Le ciel est plus ou moins voilé dans le sud-est, avec un temps plus mitigé du nord-ouest au bassin parisien. En soirée, temps sec sur une majorité de régions, malgré un faible risque d'un ou deux flocons sur le Massif central et les Alpes. Dans la nuit, quelques pluies arrosent les côtes de la Manche. Temps calme et sec partout ailleurs, avec du brouillard sur les régions centrales et du vent près de la Méditerranée… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30°-31°; ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°-32°; Polynésie française ciel couvert pluies éparses avec des températures de 29°; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 29°; neigeux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -3°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 08:05 et le coucher du soleil se fera à 17:28 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... : 

Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1983: Le mercure affichait des températures maximales de 9,7° degrés à Kleine Brogel et 10,2°à Middelkerke
En 1952: Des chutes de neige s'abattaient sur l'ouest et à Coxyde, le manteau blanc atteignait 28 cm.
En 1947: Il pleuvait en Gaume et le pluviomètre récoltait 74 litres de précipitations
En 1942: La température minimale descendait à -23,2° degrés en Campine et -24,3°à Bastogne
En 1927: De fortes chutes de neige étaient observées sur l'ouest du pays et l'épaisseur du manteau neigeux atteignait 45 cm à Bruges

Les journées mondiales et internationales

Le vingt-sept janvier c’est la Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité
http://www.journee-mondiale.com/143/journee-de-la-memoire-de-l-holocauste-et-de-la-prevention-des-crimes-contre-l-humanite.htm

  barbele

 

La France pittoresque

Caricature iconographique ou la naissance de la satire visuelle à l’aurore de la Renaissance
D’après «Histoire de la caricature sous la Réforme et la Ligue» , paru en 1880

Ce serait une profonde erreur que d’attribuer aux braises des Lumières ou au vent révolutionnaire la naissance du dessin caricatural, autorisé, encouragé et malmenant cependant les tenants du pouvoir tout en les servant paradoxalement. Et l’on pourrait même dire qu’historiquement la satire «professionnelle» par l’image commence en France à la fin du XVe siècle si une seule planche y tenait lieu d’une avant-garde de l’armée des burins turbulents de la Réforme. Relevant parfois de la plus virulente causticité, elle se gardait toutefois de confiner à l’outrancière insulte...

Les iconographes s’accordent pour placer en 1499 la gravure du Revers du jeu des Suisses qui traduisait sous une apparence intime la grave question de la conquête du royaume de Naples. C’est aux cartes que se joue l’importante partie ayant pour partenaires le roi de France Louis XII, Henri VII d’Angleterre, le pape Alexandre VI, le doge de Venise, l’infante Marguerite (Espagne) et les Suisses, les plus perplexes de l’issue du jeu. Soutenus par les Pays-Bas et l’Angleterre, les Suisses qui avaient annoncé l’intention de s’opposer à l’entreprise de Louis XII sur le royaume, n’opposèrent cependant aucun obstacle sérieux à l’expédition française.

Ce sont les intérêts divers de ces personnages que la gravure a représentés un peu froidement. Tout l’esprit est dans l’idée du jeu de cartes; à ce jeu de diplomates manquent l’astuce, la réserve, l’attention, la finesse de physionomies que l’art ne devait traduire que beaucoup plus tard. Il faut se contenter alors d’une parodie d’intention et Le Revers du jeu des Suisses est traité un peu solennellement, comme un carton de tapisserie. «Sous l’heureux règne de Louis le douzième, nouveau César, la nation tout entière se réjouit» : telle est la légende d’une médaille à l’effigie du Roi, offerte en 1499 par la ville de Lyon à Anne de Bretagne son épouse depuis le 8 janvier.

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Le Revers du jeu des Suisses (1499)

Au nombre des principes libéraux dont le peuple sut gréà son chef, il faut citer la politique du monarque vis-à-vis du pape. La France avait été mise en interdit par Jules II, d’où la formation en 1511 d’une coalition dite «la sainte Ligue» , dans laquelle entra Henri VIII, roi d’Angleterre ayant succédéà Henry VII. Klotzius appelle satirique une médaille que fit graver à ce sujet Louis XII en 1512; mais le burin de cette médaille est timide et manque de la liberté que le roi laissait aux «Enfants sans-soucis et aux autres confréries qui mêlaient au rire les choses morales et bonnes démonstrations.»

Le poète Pierre Gringore profitait des querelles entre le roi de France et le pape pour donner la première pièce aristophanesque en France: le Jeu de Mère sotte. L’Église, c’est la Mère Sotte, le pape, l’Homme Obstiné et un des personnages dit à l‘Église:
Vos Prelatz font ung tas de mynes
Ainsi que moynes regulliers;
Mais souvent, dessoubz les courtines
Ont créatures femynines,
En lieu d’heures et de psaultiers...
L’Église a de maulvais pilliers.

Les poètes sont tels un homme qui, mangeant un morceau de pain, en laisse tomber quelques miettes à terre; à l’instant même s’élancent, on ne sait d’où, des moineaux pour becqueter ces miettes. Que la moindre parcelle de liberté soit accordée, arrive un rimeur qui s’en empare. Louis XII, du reste, ne craignait pas les conséquences de cette liberté, dussent-elles tourner contre lui-même.

Pendant son règne, des comédiens représentèrent une comédie dans laquelle l’auteur raillait la parcimonie royale qui touchait à l’avarice. A ses conseillers qui parlaient de châtiments à exercer contre ces hardis comédiens, Louis XII répondit: «Ils peuvent nous apprendre des vérités utiles. Laissons-les se divertir, pourvu qu’ils respectent l’honneur des dames. Je ne suis pas fâché que l’on sache que, sous mon règne, on a pris cette liberté impunément.»

C’est donc au théâtre, dans les facéties, qu’il faut chercher une satire des mœurs du temps. La caricature est à l’état latent; toutefois le peuple la sent poindre en lui, comme on le verra plus tard par un fait touchant les mœurs de François Ier.
En attendant que des graveurs burinent un drame d’un trait, un grand caricaturiste, le plus bouffon et le plus profond qui ait existé, Rabelais la fait pressentir abondante, forte et hardie dans son roman, et grâce à la protection de François Ier à qui il avait été recommandé par les Du Bellay, la France fut dotée d’une de ces œuvres singulières que l’Europe nous envie. Ce n’est pas que Rabelais ménageât la royauté; le chapitre dans lequel Grandgousier raconte à Picrochole les horreurs de la guerre n’annonce pas un courtisan:

«Ces diables de rois, dit Panurge, ne sont que veaux et ne savent ni ne valent rien, sinon à faire des maux ès pauvres sujets, et à troubler tout le monde par guerre pour leur inique et détestable plaisir.»
Mais Rabelais ne faisait que continuer les hardiesses de Rutebœuf, d’Adam de la Halle, de Jean de Meung, d’Érasme. «Les rois n’écoutent que leurs flatteurs. Ils croient que, pour être véritablement rois, il ne faut que chasser, avoir de bons chevaux, faire argent des magistratures et des gouvernements, intenter de nouveaux moyens de pomper la substance du peuple, en alléguant des raisons spécieuses pour donner couleur de justice à la vexation, et en faisant dans le préambule quelque compliment au peuple pour l’amadouer.»

Ainsi disait l’auteur du livre de la Folie, ce qui n’empêchait pas François Ier de faire des propositions au savant de Bâle pour s’engager à professer les humanités au Collège Royal, dit des trois langues, fondé en 1517. Également Rabelais put livrer carrière à toutes ses facéties anti-monacales; il ne se montra réservé que vis-à-vis la Réforme. C’était là le point capital. Ceux qui voulaient vivre tranquilles ne devaient pas pactiser avec la Saxe non plus qu’avec Genève.
Malgré la hardiesse de ses allusions, Rabelais se prononça contre la Réforme, telle que l’entendait Calvin; aussi on se demande s’il n’y a pas là antipathie de tempérament contre ce réformateur, car Rabelais ne parle pas des Luthériens; c’est dans son roman qu’il accole ensemble «les moines putherbes, cafards, chattemites et les pistolets de Genève, les démoniacles Calvin.»

On appellerait aujourd’hui Rabelais opportuniste; mais sans cette concession de peu d’importance aurions-nous le Gargantua? Aurions-nous Tartuffe sans les deux vers que Molière adresse à Louis XIV, «ce prince, ennemi de la fraude?»
La part faite à la protection que François Ier accorda aux lettrés de son temps ne doit pas faire oublier son excessive galanterie qui poussait Tavannes àécrire dans ses Mémoires: «Alexandre voit les femmes quand il n’a point d’affaires, François voit les affaires quand il n’a plus de femmes.»

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La mort, la guerre la pauvreté, la femme (D’après un dessin du manuscrit de Catherine de Médicis)

De tout temps les peintres et les sculpteurs se sont plu à figurer, à l’exemple des anciens, des bacchanales au milieu desquelles la statue de Priape est portée en triomphe; mais les galeries historiques de Versailles manquent d’un tableau allégorique où seraient représentées les galanteries du roi-chevalier. Le peuple d’alors retraça ce tableau à sa façon, un peu crue et grossière; toutefois le vieux chroniqueur savoisien, François de Bonnivard, a cru devoir mentionner, entre 1530 et 1550, cette satire en action qui se déroulait en pleine rue:

«Luy mesme [François premier], il estoit libéral, magnanime, humain, et bref en touttes vertus accompli hormis qu’il étoit subiect à volupté, et en sa jeunesse fit maints excès à gentz particulierz dommageables, car il alloit de jour et de nuit en masque riblant çà et là, frappant et battant cestuy et l’autre; mais il se chastoia en aage vieilli, hormis des femmes, (car il y fut subject depuys le berceau jusques à la mort), auxquelles il donnoit tout ce qu’il avoit, en sorte que par ses dons excessifs du commencement de son royaume [règne], force lui fut de casser xijc [1200] hommes d’armes pource que l’on ne trouvoit de quoi les payer, sus quoy [ce dont] la bazouche de Paris fut esmeue de jouer une telle farce.

«Ils firent tailler un gros membre d’homme qu’ils corouèrent, mirent sus une charrette et alloient luy donnant du fouet par tous les quarrefourz et avoient aposté des gens qui leur disoient: - Mes amis, à qui est ce paouvre v... que allez ainsi fouettant, et en quoi a-t-il mesfaict? Ils répondirent: - C’est le v... du roy qui a bien mérité le fouet et pis. - Corne, disoient les autres, a-t-il chevauché sa cousine? - Il a bien faict pis, répondoient-ils [les clercs de la basoche]. - Coment, a-t-il chevauché sa sœur? - Pis. - Par aventure sa mère? - Encore pis. - Est-il par hasard bougre? - Encore pis. - Quel gros crime a-t-il donc commis? - Il a chevauché douze cents hommes d’armes, dit-on par conclusion.»

Cette anecdote ne tient-elle pas lieu des caricatures qui font défaut à l’époque? On trouve plus tard dans l’œuvre des graveurs allemands et français des représentations dont on a peine à démêler le sens confus, malgré les légendes. La pensée satirique n’a pas trouvé son laminoir; elle est à l’état de métal plein de scories. Nous n’en saurions donner un meilleur exemple que par le récit suivant de De Thou, qui témoigne des sentiments du peuple vis-à-vis de la royauté dans le règne qui suivit.

«Le roi François II, dit de Thou, étant sur le point de quitter Amboise, résolut par le conseil des Guises de faire son entrée à Tours. Il arriva une chose que les habitants disoient être l’effet du hasard, quoique je pense le contraire. Un boulanger équipa de cette manière son fils qui vouloit voir le Roi: il couvrit de la mante de sa femme un âne dont il se servoit pour aller au moulin; il mit dessus son fils, qui avoit un bandeau sur les yeux et un casque de bois sur la tête.

«On voyoit sur ce casque un petit oiseau assez semblable à un perroquet, qui avoit la tête rouge et qui becquetoit souvent l’aigrette du casque de l’enfant. Deux jeunes gens, qui représentoient des Ethiopiens, ayant des habits étranges et le visage barbouillé de noir, conduisoient l’âne, tenant chacun une des rênes de la bride. Tous disoient que cette représentation étoit une vive image de l’état du royaume, gouverné par un roi encore enfant, et qui avoit pour ministres des étrangers qui l’avoient rendu aveugle.»

Ne dirait-on pas un mystérieux détail de peinture de manuscrit, ou un de ces anciens tableaux fortement enluminés, qui défient l’esprit d’y accoler une interprétation sensée?
Une des premières estampes satiriques, la seule qui offre quelque clarté, est malheureusement inconnue. Après la mort du roi, une image fut répandue, représentant François II enfermé dans la bourse du cardinal de Lorraine. Sous le burin la légende: «Le feu roy François le deuxième, lequel le cardinal tenoit en sa bourse, le laissant quelquefois mettre dehors la teste ou les mains.» Cette pièce historique, mentionnée dans les Mémoires de Condé, a échappéà tous les chercheurs.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

1753: Fronde des magistrats contre le roi. Grève et exil de l’institution judiciaire
D’après «Chronique de la Régence et du règne de Louis XV (1718-1763) ou Journal de Barbier, avocat au parlement de Paris», paru en 1857)

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1753, le Parlement de Paris se met en grève du service judiciaire, en signe de protestation contre Louis XV, ce dernier n’ayant pas donné suite aux remontrances des magistrats hostiles au refus des sacrements. Des lettres de cachet sont expédiées, afin d’exiler tous les présidents et conseillers des chambres des Requêtes et des Enquêtes, les seuls membres de la Grand’Chambre étant épargnés. La contestation s’étendra bientôt aux parlements de province, le monarque se voyant contraint de créer des tribunaux de remplacement afin de contrer la grève.

Témoin de ces événements, le mémorialiste et avocat Barbier consigne ces troubles dans son Journal, qui porte à la date du vendredi 4 mai, que M. de Maupeou, premier président, qui avait présidéà l’assemblée de jeudi, quoique ne marchant qu’avec une canne, s’est rendu à Versailles, et MM. Molé et Rosambo, présidents à mortier. Le Roi leur a dit: «J’ai examiné avec attention dans mon Conseil l’arrêté du 25 janvier dernier, qui fixe les objets des remontrances. J’ai reconnu que, dans les différents points que vous vous proposez de traiter, il y en a plusieurs au sujet desquels je me suis déjà expliqué, d’autres sur lesquels je vous ai donné mes ordres, et d’autres enfin dont la discussion ne pourrait qu’apporter de nouveaux obstacles aux vues que j’ai toujours eues pour le rétablissement, le maintien de la paix et pour la tranquillité publique; ces motifs me déterminent à ne pas recevoir vos remontrances et à vous ordonner d’enregistrer sans différer mes lettres patentes du 22 février dernier.»

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Louis XV, par Quentin de La Tour (1748)

Ces lettres patentes ordonnent qu’il sera sursis à toutes affaires concernant les refus de sacrements, sous peine de désobéissance, jusqu’à ce qu’autrement il en ait été ordonné par le Roi; et, par l’arrêt du Conseil du même jour, signifiéà M. Gilbert, greffier en chef, il est enjoint au Parlement d’enregistrer lesdites lettres. Cette réponse du Roi ne plaira pas sûrement au Parlement; le refus de recevoir ces remontrances qui sont annoncées au public et à l’Europe depuis le mois de janvier, qui ont coûté tant de peine à faire, et qui sont, dit-on, très curieuses et très belles, de manière que les puissances en demandent, à ce que l’on dit, ce refus piquera extrêmement le Parlement. On dit aussi que ces remontrances sont imprimées et toutes prêtes à paraître, mais apparemment qu’elles ne paraîtront pas encore sitôt.

Et Barbier de consigner ensuite dans son Journal: assemblée du Parlement, samedi 5, à huit heures du matin, pour délibérer sur la réponse: «La Cour, toutes les Chambres assemblées, en délibérant sur le récit fait par M. le président, attendu que, dans l’impossibilité où elle est de faire parvenir la vérité jusqu’au trône par les obstacles qu’opposent les gens malintentionnés, en continuant de surprendre la religion du Roi contre le bien de sou service, le maintien de l’ordre, la tranquillité publique, elle n’a plus d’autre ressource que dans sa vigilance et son activité continuelle,

«A arrêté que, pour vaquer à cette fonction indispensable, les Chambres demeureront assemblées, tout service cessant, jusqu’à ce qu’il ait plu audit seigneur Roi d’écouter favorablement, ainsi qu’il l’a bien voulu promettre par sa réponse du 17 avril 1752, les remontrances qui, dans tout leur contenu, ont pour objet le bien de la religion et la tranquillité publique.»
Barbier poursuit: l’assemblée était, dit-on, ce matin, de cent cinquante-huit magistrats. Ce parti de quitter toutes fonctions pour les affaires publiques a été consenti et adopté unanimement; de manière qu’à dix heures il est sorti quelques personnes de la Grand’Chambre pour annoncer dans la grande salle que le Palais était cessé, afin qu’on le fît savoir au Châtelet et dans les autres juridictions à l’effet de faire cesser les plaidoiries. Et sur-le-champ tout le monde, c’est-à-dire les conseillers qui en étaient sortis sont rentrés dans la Grand’Chambre, où ils ont continué leur assemblée jusqu’à plus de midi, et où ils ont rendu des jugements contre quelques curés de Sens et autres villes.

Cette conduite du Parlement paraîtra vive, ajoute le chroniqueur, parce que la désobéissance est entière, mais apparemment qu’en Cour on a prévu ce parti dont on était menacé depuis longtemps, pour remédier incessamment, parce que de pareilles aventures en plein Parlement font un grand tort à bien des particuliers; cependant il faut convenir que le remède est difficile dans les circonstances présentes.

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Palais de Justice de Paris

Plus loin, Barbier consigne: lundi 7, le Parlement s’est assembléà neuf heures. Le Roi a envoyéà son Parlement des lettres de jussion, qui portent injonction de reprendre ses fonctions et d’enregistrer les lettres-patentes du 2 février dernier: «La Cour, en persévérant dans son arrêté du 5 du présent mois, a arrêté qu’elle ne pourrait obtempérer aux dites lettres sans manquer à son devoir et trahir ses serments.» Les lettres de jussion étaient adressées pour première et dernière, parce que quelquefois on en envoie trois de suite, et elles portaient sous peine de désobéissance.

Mardi 8, le Parlement s’est assemblé jusqu’à onze heures et demie, et il a décrété un curé et un vicaire qui avaient repris leurs fonctions en vertu des ordres du Roi. Mais il y a du mouvement en Cour pour faire quelque coup d’éclat et d’autorité; le Roi est à Bellevue, chez madame de Pompadour, depuis dimanche au soir jusqu’à mercredi. Lundi, le chancelier était à Paris et devait s’en retourner à trois heures après midi à Versailles, pour un conseil où le Roi devait se rendre de Bellevue avec les ministres. On dit qu’il a duré jusqu’à neuf heures et demie du soir, qu’il y a eu trois avis et qu’il n’a été rien arrêté. Il faut pourtant que cela ne soit pas vrai, car on m’a dit mardi cet après-midi, que les commandants de toute la maison du Roi avaient eu ordre de se rendre le matin à Bellevue pour y recevoir des ordres. On parle de plusieurs lettres de cachet, ce qui n’en regarderait que les compagnies de mousquetaires. On pourrait présumer aussi que ce serait pour un lit de justice pour commander toute la maison du Roi. Un autre homme qui peut être au fait m’a dit aussi, ce soir, que les lettres de cachet étaient pour cette nuit.

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René-Charles de Maupeou, Premier président du parlement de Paris de 1743 à 1757

Exil du parlement, mercredi 9 mai. La nuit du mardi au mercredi, sur les trois heures du matin, les mousquetaires du Roi se sont promenés dans cette ville; ils étaient trois dans chaque carrosse, un ou deux chevaliers de Saint-Louis dans chaque, c’est-à-dire officiers ou anciens, et ils ont porté des lettres de cachet à tous les présidents et conseillers des cinq Chambres des Enquêtes et deux des Requêtes du Palais. Il est ordonnéà chacun, par ces lettres de cachet particulières, de sortir dans vingt-quatre heures de Paris, de se rendre dans la ville qui lui est indiqué pour exil; et les mousquetaires leur ont aussi montré un ordre particulier du Roi, portant à chacun défenses de sortir de leur maison jusqu’à leur départ, pour empêcher apparemment les conciliabules.

Ces messieurs ont été ainsi réveillés de grand matin; ils s’y attendaient d’une certaine façon. Ils n’ont pu faire autre chose que d’envoyer leurs domestiques les uns chez les autres, pour savoir la ville de leur exil ou pour s’arranger pour partir plusieurs ensemble et arranger leurs paquets. Suivant les lettres de cachet, ils ne sont pas absolument dispersés, ils se trouvent plusieurs dans la même ville, comme vingt-et-un à Poitiers, dix-sept ou dix-huit à Angoulême, treize à Châlons-sur-Marne, ainsi des autres à Bourges, à Clermont en Auvergne, etc.; mais il ne paraît pas qu’il y en ait d’envoyés dans les villes comme Tours, Troyes, Sens, Langres, etc., où il y a eu des curés décrétés, et qui ont eu ordre du Roi de reprendre leurs fonctions. Ces messieurs, au surplus partent gaiement et se trouvent honorés d’être ainsi exilés pour la cause commune.

Barbier ajoute que ce mercredi 9 mai, à neuf heures du matin, la Grand’Chambre s’est assemblée seule, bien instruite de ce qui empêchait leurs confrères de s’y trouver. Le premier président a fait un beau discours: «Messieurs, De quel œil pouvons-nous regarder l’exception qu’il a plu au Roi de faire de nous. Sa Majesté croirait-elle que nous serions moins fermes que nos confrères dans le serment de fidélité que nous lui avons voué? Pour moi, Messieurs, je ne la puis envisager que comme une injure faite à votre zèle, et je pense que votre intention, loin de vous en séparer, est au contraire de demeurer inviolablement unis, nous en tenant aux arrêtés faits par la Cour les 5 et 7 du présent mois, et si, dans ces circonstances, il me reste quelque douleur, la plus sensible et la plus vive est, Messieurs, de n’être pas à leur tête pour partager leurs peines.»

La Grand’Chambre a fait un arrêté: «Arrêté que la Cour, les Chambres assemblées, persiste dans l’arrêté du samedi et continuera de travailler aux affaires encommencées.» En conséquence, ils ont décrété deux curés ou vicaires de la ville d’Amboise, et ordonné aux gens du Roi de faire informer dans l’après-midi d’un refus de sacrement fait à l’Hôtel-Dieu de Paris. L’arrêté de la Grand’Chambre, qui a passé d’une voix unanime au commencement de l’assemblée, a été communiqué et rendu public dans la grande salle du Palais bien avant la séparation de Messieurs, qui ne sont sortis qu’à près de midi. La grande salle du Palais était remplie de monde àétouffer, de manière que quand MM. les présidents sont sortis, on a eu peine à faire une haie pour les laisser passer; alors tout le monde a claqué des mains, et on a crié: Vive le Parlement! Cela marque bien l’esprit de parti, l’on peut dire même de révolte.

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Palais de Justice de Paris

Voici comment Voltaire résume dans son Histoire du parlement de Paris toute l’affaire dont le Journal de Barbier s’occupe ici: «Les refus de sacrements, les querelles entre la juridiction civile et les prétentions ecclésiastiques, s’étant multipliés dans les diocèses de Paris, d’Amiens, d’Orléans, de Chartres, de Tours; les jésuites soufflant secrètement cet incendie; les jansénistes criant avec fureur; le schisme paraissant près d’éclater, le Parlement avait préparé de très amples remontrances, et il devait envoyer au Roi une grande députation. Le Roi ne voulut point la recevoir; il demanda préalablement à voir les articles sur lesquels ces représentations porteraient; on les lui envoya [30 avril 1753]: le Roi répondit qu’ayant examiné les objets de ces remontrances, il ne voulait point les entendre.

«Les Chambres s’assemblent aussitôt; elles déclarent qu’elles cessent toute espèce de service, excepté celui de maintenir la tranquillité publique contre les entreprises du clergé [5 mai 1753]. Le Roi leur ordonne, par des lettres de jussion, de reprendre leurs fonctions ordinaires, de rendre la justice à ses sujets, et de ne se plus mêler d’affaires qui ne les regardent pas. Le Parlement répond au Roi qu’il ne peut obtempérer. Ce mot obtempérer fit à la Cour un singulier effet. Toutes les femmes demandaient ce que ce mot voulait dire; et quand elles surent qu’il signifiait obéir, elles firent plus de bruit que les ministres et que les commis des ministres. Le Roi assemble un grand Conseil. On expédie des lettres de cachet pour tous les membres du Parlement, excepté ceux de la Grand’Chambre. Les mousquetaires du Roi courent dans toute la ville pendant la nuit du 8 au 9 mai, et font partir tous les présidents et les conseillers des Requêtes et des Enquêtes pour les lieux de leur exil.

«Les conseillers de la Grand’Chambre s’assemblèrent. Ils étaient exceptés du châtiment général, parce que plusieurs ayant des pensions de la Cour, et leur âge devant les rendre plus flexibles, on avait espéré qu’ils seraient plus obéissants; mais quand ils furent assemblés, ils furent saisis du même esprit que les Enquêtes: ils dirent qu’ils voulaient subir le même exil que leurs confrères, et dans cette séance même ils décrétèrent plusieurs curés de prise de corps. Le Roi envoya la Grand’Chambre à Pontoise, comme le duc d’Orléans régent l’y avait déjà reléguée. Quand elle fut à Pontoise, elle ne s’occupa que des affaires du schisme.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-sept janvier 1671: Mais quel cochon que ce Jean de La Fontaine publiant des contes libertins classés X. Entre deux fables animalières, le poète se délasse en écrivant des contes licencieux: maître Strauss-Kahn, sur un pénis perché...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 27 janvier 1671, La Fontaine reçoit les premiers exemplaires de son troisième tome de contes libertins, dont son imprimeur a achevé l'impression. Chut! Ne le répétez pas aux enfants, mais dans le fabuliste sommeille un sacré cochon. Il ne se contente pas d'écrire des fables mettant en scène des animaux pour l'instruction du dauphin, il rédige également des contes licencieux sous prétexte de dénoncer l'hypocrisie de son siècle. Surtout celle des gens d'Église qui baisent allégrement malgré leurs vœux de chasteté. Comme à son habitude, il pioche son inspiration dans les auteurs anciens, Boccace et bien d'autres. Il pille à l'envi le licencieux recueil des Cent nouvelles (fabliaux du XVe siècle). Entre 1664 et 1666, il publie ses premiers Contes et nouvelles en vers libertins rassemblés en deux tomes. Puis il enchaîne en 1668 avec la publication de 128 fables animalières de la plus haute décence.

Avec ses contes libertins, ne vous attendez tout de même pas à lire du Georges Bataille avant l'heure. Le subtil La Fontaine manie sa plume avec légèreté, il trousse les vers avec délicatesse. Point de propos graveleux, point de pornographie. Rien qui pourrait effaroucher Frigide Barjot. Un lecteur non averti n'y verrait que du feu. Il faut "dire sans dire". C'est le prince de la métaphore pour contourner les mots condamnés par la bienséance. Pour évoquer le pénis, il fait appel au serpent. Et pour que son lecteur comprenne bien la métaphore, il ajoute l'adjectif "maudit", lui signifiant ainsi que le mot "serpent" est "mal dit". La Fontaine n'utilise pas la triviale expression "faire l'amour", mais "le diable en enfer". Le "diable" remplace "le sexe masculin", et "l'enfer", bien entendu, le "sexe féminin". Ainsi voile-t-il chaque mot trop explicite d'une gaze tantôt opaque, tantôt transparente.

Vente interdite… Les histoires de cocuage constituent son fonds de commerce. Ainsi, le conte de "La mandragore" met en scène Callimaque amoureux de Lucrèce, l'épouse du Florentin Nicia Calfucci. Pour mettre son diable en enfer, alors que la principale concernée veut rester fidèle à son mari, Callimaque élabore un stratagème machiavélique. Adroitement conseillé par Sarko, qui possède une grande expérience en matière de cocufiage (voir éphéméride du 10 août 1984), il fait croire au mari qu'il connaît un remède secret pour que sa femme lui donne enfin l'enfant espéré. Il faut lui faire boire du jus de mandragore. Mais le fourbe prévient: le premier homme qui caressera Lucrèce après l'absorption de la potion tombera raide mort. Le mari doit donc trouver une bonne âme pour essuyer les plâtres. La suite, on la devine: Callimaque se déguise en meunier pour se glisser dans le lit de la belle vertueuse avec la bénédiction du mari. Comme on le voit, il n'y a pas là de quoi fouetter une chatte, fût-elle celle de Clara Morgane.

En 1674, La Fontaine se lâche complètement. Il publie sa dernière série de contes, où les termes se font plus précis. Les métaphores volent au ras des "toisons", au point qu'une ordonnance du chef de la police Gabriel Nicolas de La Reynie en interdit la vente. Petit cadeau pour vous, voici une des oeuvres du grand La Fontaine intitulée "Aimons, foutons".

Aimons, foutons, ce sont des plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux cœurs
Naît un accord plein de douceurs
Que les dévots blâment sans cause.
Amaryllis, pensez-y bien:
Aimer sans foutre est peu de choses,
Foutre sans aimer, ce n'est rien.

En 1693, deux ans avant sa mort, La Fontaine renie ses contes licencieux. Devant une délégation de l'Académie, il promet de ne plus rédiger que des "ouvrages de piété". La pieuse et pudique Madame de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV, est passée par là.

Jean de La Fontaine.
Jean de La Fontaine. © DR
© Le Point.fr - Publié le 27/01/2012 à 00:04 - Modifié le 27/01/2014 à 00:00

 

Vingt-sept janvier 1984: Le jour où Michael Jackson a failli cramer sur scène. Le roi de la pop tourne à contrecœur une pub pour Pepsi quand une étincelle embrase ses tifs. Heureusement, le fils de Marlon Brando est là...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 27 janvier 1984, les frères Jackson tournent un film publicitaire pour Pepsi Cola au Shrine Auditorium de Los Angeles. Ils simulent un concert en présence de 3 000 fans conviés pour la circonstance. On est en train de filmer l'arrivée sur scène de Michael par un escalier au milieu d'un tas d'effets pyrotechniques, d'explosions et de flashes. C'est la sixième prise. Le réalisateur Bob Giraldi demande à Michael de stationner en haut des marches plus longtemps qu'à la prise précédente. Mauvaise idée: une bombe au magnésium explose alors que sa tête est encore à cinquante centimètres. Une étincelle frappe sa chevelure dégoulinante de gomina, qui s'embrase. C'est d'enfer. Les fans hurlent! Au moins ne se contente-t-il pas de hurler "Allumer le feu!" comme papy Johnny. Lui, il met le feu.

L'amusant, c'est que Michael ne s'aperçoit de rien, continuant à descendre tranquillement les marches. Sa tête le brûle bien, mais il attribue cette chaleur aux spots. Arrivé en bas de l'escalier, il esquisse même un petit pas de danse, un tour, deux tours, avant de finir sur la pointe des pieds. C'est alors qu'il se rend compte qu'il flambe. Il appelle à l'aide son frère: "Tito! Tito!", avant de vouloir retirer sa veste pour s'en couvrir la tête. Finalement, c'est son ami Miko Brando (le fils de Marlon), employé comme assistant, qui est le premier à lui sauter dessus pour éteindre la mèche à s'en brûler les doigts. Aussitôt, Michael Jackson s'effondre au milieu des gardes du corps, des techniciens et de ses frères qui s'évertuent àétouffer les flammes. Heureusement pour lui, il ne porte pas encore les cheveux longs de Bad en 1987. Dans la salle, Obispo se marre: ce n'est pas à moi que ça arriverait...

"Une des choses que j'avais toujours désirées"… Le comble, c'est que Michael n'avait aucune envie d'apparaître dans cette pub aux côtés de ses frères, et encore moins de participer à la tournée "Victory" des Jackson, dont Pepsi est le sponsor. C'est que depuis quelque temps, Peter Pan désire voler de ses propres ailes, il refuse d'être plus longtemps dans l'ombre de ses frères qui le jalousent. Sa carrière solo a décollé comme une fusée après la sortie de son album Off the Wall et de Thriller surtout en 1982. S'il a finalement accepté cette dernière corvée familiale, c'est pour faire plaisir à sa mère Katherine, qui est venue le supplier, envoyée par son requin de père. Petite anecdote: lors du tournage, Michael est tellement distrait et énervé, qu'il trouve le moyen de laisser tomber son gant blanc à sequins dans le trou des toilettes en urinant. Il a fallu le repêcher et le sécher au sèche-cheveux.

Le voyant s'effondrer sur scène, son frère Jermaine pense qu'on lui a tiré dessus. Le public crie de peur, c'est le chaos. Personne ne comprend, on croit à un attentat! On a essayé de tuer leur idole! Quelqu'un a trouvé une poche de glace pour la poser sur la tête de la star à terre, un autre lui applique un tee-shirt en guise de compresse en attendant l'arrivée de l'équipe médicale. Après un rapide examen, le docteur House fait transporter d'urgence Michael au Cedars-Sinai Medical Center. Durant son évacuation sur une civière, le génial cabotin ne trouve rien de mieux à faire que de réclamer son emblématique gant rescapé des chiottes pour saluer la troupe de reporters et de fans! Il flambe dans tous les sens du terme! La tête bandée, il agite la main oubliant sa douleur. "Je me souviens que le voyage en ambulance jusqu'à l'hôpital m'a amuséà cause du bruit des sirènes. C'était une des choses que j'avais toujours désirées quand j'étais petit: rouler dans une ambulance", écrira-t-il quelques années après.

Accro aux antalgiques… Clin d'œil du destin, Peter Pan est transféré au Brotman Medical Center de Culver City, où il avait visité des grands brûlés un mois auparavant pour le nouvel an. Finalement, sa brûlure sur le crâne n'est pas plus grande que la paume d'une main. D'entrée, il refuse les antalgiques, car il est opposéà la prise de médicaments. Ce n'est pas une blague! Mais très vite, face à la douleur, il cède. Il accepte les cachets et ne pourra plus jamais s'en passer, selon ses fans. On sait où cela le mènera en 2009...

Les fans de Michael prennent d'assaut l'hôpital. Dans sa chambre 3 307, il reçoit l'appel de Diana Ross, de Liza Minnelli, entre autres. Tous les salariés de l'hôpital trouvent une excuse pour se rendre à son étage. Le docteur Delajoux donne une conférence de presse pour expliquer qu'il fera un procès à tous les journalistes qui le tiendront pour responsable des complications à venir de la star... Le P-DG de Pepsi se ronge les ongles. Ça va lui coûter un max, cette affaire, il s'attend déjàà avoir le procès le plus important du show-business aux fesses. Le PDG de Coca-Cola, lui, est plié de rire.

1,5 million de dollars de dommages et intérêts… Dès sa sortie de l'hôpital, le lendemain de l'accident, avec son chapeau Fedora noir vissé sur la tête et après avoir posé pour des photos avec tout le personnel de l'hôpital - et signé autant d'autographes -, Michael Jackson se la joue diva. Il en veut à mort à Pepsi, d'autant plus qu'il a vu la vidéo! Rendez-vous compte, ça tient du miracle s'il est encore en vie! Bad, bad, bad, Pepsi qu'il est décidéà plumer. Mais ses proches le calment vite et sa rage retombe. Après tout, c'est quand même grâce à Pepsi qu'il a pu exaucer son voeu de gamin de rouler en ambulance... Il se contente d'un modeste chèque de 1,5 million de dollars en guise de dommages et intérêts. L'affaire Pepsi fait pschitt... Michael a l'élégance de reverser cette somme au service des grands brûlés de Los Angeles, qui crée en son honneur le Michael Jackson Burn Center. Un service qui, soit dit en passant, fera long feu en fermant trois ans plus tard, faute de moyens.

La gravité de la brûlure ne permet pas à Michael d'échapper à la tournée avec ses frangins qui commence en juin. Il profite de la chirurgie reconstructrice de son cuir chevelu pour effectuer sa troisième rhinoplastie. Michael Jackson reste l'égérie de Pepsi Cola pour les années suivantes, et même après son décès. Pour les 25 ans de l'album Bad en 2012, Pepsi sort une cannette distribuée en édition limitée à un million d'exemplaires à l'effigie du King of pop. À quand des cannettes en forme de cercueil?

 VIDÉO. 27 janvier 1984. Le jour où Michael Jackson a failli cramer sur scène.


Michael Jackson "sa tête prend feu!" accident...par net_scoop
© Le Point.fr - Publié le 27/01/2013 à 00:01 - Modifié le 27/01/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-sept janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/27/29052543.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo le maso de ce jour, si il y en a qui se les gèlent, lui il se flagelle; il a peut-être raison, la flagellation ça réchauffe...

 

dicton0127

 

Ben pour la zique de ce mardi… on va se mettre en forme avec le groupe un peu déjanté des Guns N' Roses en concert au Ritz en1988 … Ça change un peu… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du tout bon… avec quelques souvenirs musicaux qui reviennent parfois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=eoSFhHAh-vw

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Aveugle-conduite-route-espagnol

Il était une fois un homme qui bégayait, cet homme dit à son ami:
- Bon... bon... bonjour...
Son ami lui dit:
- Tu bégaies encore toi? Et il lui dit: bon on va faire quelque chose si vendredi tu vas au bureau de tabac et que tu arrives à dire: "bonjour madame je voudrai un paquet de gitanes s.v.p. ", je te donne ma paye!
Alors ce monsieur qui bégayait, commence à s'entraîner sérieusement jour et nuit pour gagner son pari, vient ce fameux vendredi, il rentre dans le bureau de tabac et il demande avec beaucoup d'application et de concentration:
- Bonjour madame je voudrais un paquet de gitanes s.v.p.!
La femme lui répond alors:
- Filtre ou sans filtre?
Et l'homme lui dit:
- Sa... sa... sa... sa... salope... 

 Friseur-coiffeur-sperme-taureau 

Un vieux monsieur, veuf, avait envie de prendre quelques jours de repos dans un petit hôtel de la France profonde.
Il voulait ainsi échapper pendant quelques jours à la solitude qu’il partageait avec son chien.
Il écrivit en substance: «Je souhaiterais amener mon chien, qui est adorable, soigné, bien dressé et très propre. Pourra-t-il partager ma chambre et y dormir?»
Il reçut la réponse suivante: «Monsieur, je suis dans ce métier depuis de longues années. Je n’ai jamais vu un chien quitter un hôtel en emportant des serviettes, des draps, des peignoirs de bains ou autres cendriers et tableaux décoratifs. Je n’ai jamais eu à renvoyer «manu militari» un chien qui était ivre et faisait du tapage nocturne, au préjudice des honnêtes gens qui habitaient mon hôtel.
Je n’ai jamais dû discuter avec un chien pendant de longues heures autour d’une addition incomprise et jugée scandaleuse, voire, malhonnête. Pour ces raisons - la liste n’étant pas exhaustive - OUI, votre chien est le bienvenu dans mon hôtel.
Si votre chien peut, par retour de courrier, se porter garant de vous-même, vous serez également le bienvenu.  

Fumer-fumeur-cigarette-clope 

Mail reçu par une amie…
Le Papy Boom Boom!
A mes amis retraités,
Vous êtes un aîné et le gouvernement a décidé que les retraites ne suivront pas l'augmentation du coût de la vie et qu'il y aura moins de soins de santé pour vous. Que faire?
Ne désespérez pas, voici la solution Papy Boom Boom. Soins de santé pour les aînés!
Notre offre «Papy Boom Boom» donne, à toute personne âgée de plus de 60 ans, un fusil et 2 cartouches. Vous obtenez ainsi le droit de "descendre" 2 sénateurs ou 2 députés. Bien sûr, cela signifie que vous irez en prison!
Mais une fois incarcéré, vous recevrez 3 repas par jour, un toit sur votre tête, blanchi, éclairé, choyé, dorloté et tous les soins de santé dont vous avez besoin!
Plus de factures, d'eau, d'électricité, de gaz, de loyer, de garage, de P.V, etc.
Vous revendez de suite votre véhicule et augmentez votre pécule, donc plus de frais d'assurance, d'entretiens, de contrôles techniques, de garage, etc.
Vous avez besoin de Nouveaux dentiers? Pas de problèmes!
Remplacer vos lunettes tous les ans? C'est parfait!
Nouvelles hanches, nouveaux genoux, reins, poumons, cœur.
Une nouvelle chaise roulante.
Tous ces soins sont gratuits et tout est couvert!
Vous percevrez toujours votre retraite, dont vous pourrez mettre le montant sur un compte épargne.
Et qui va payer pour tous ces soins?
Les autres contribuables de français... et ce gouvernement qui affirme que vous êtes trop vieux pour bénéficier des soins de santé et que votre retraite ne suivra pas l'inflation.
P.S.: La demande actuelle ayant été sous-estimée, soyez patient. Les livraisons de cartouches reprendront dès que les stocks seront refaits. 

 Margot-agneau 

Une femme va voir son gynéco, lors de l'examen il se rend compte qu'elle a à l'intérieur de chaque cuisse un tatouage!
L’un représente Michalak et l'autre Ellissalde!
Elle avoue être fan de rugby. Fan de rugby lui aussi le gynéco demande à la patiente si il peut faire un petit bisou sur chacun afin de porter chance aux Bleus!
Elle accepte.
Après s'être exécuté le médecin se relève et la patiente s'écrie:
"Et à Chabal on lui fait pas un bisou???? " 

 referendum-portugal-avortement 

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C'est mardi... le réveille-matin tout content d'emmerder son monde fait son boulot journalier pour pouvoir se reposer seul le restant de la journée en nous éjectant du plumard au petit matin alors que la nuit n'est pas terminée... Après le dodo et le petit déjeuner sur le pouce, c'est le métro ou la voiture pour se rendre au boulot où, comme à l'accoutumée, une partie des travailleurs est à la mine pendant que l'autre partie discute de la façon dont elle a parcouru la distance de la maison au travail avec le verglas et les bouchons... En ces jours de neige et de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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