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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix février

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«À la Saint-Arnaud, on reste près du fourneau.»

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«À la Saint-Arnaud, les fourneaux à fond.»

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi, le temps est toujours au à la grisaille et au beau, il fait un peu plus chaud mais ce n'est pas la canicule... Les vacanciers ont de la chance avec la météo d'altitude, ils se refont une santé... cette semaine on s'affaire avec les dernières retouches pour les fêtes de carnaval... costumes, chars, dernières répétitions pour les Guggenmusik et les cliques carnavalesques pour qu'elles jouent faux avec justesse...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -5° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mardi, fréquents stratus entre Jura et Préalpes. Sommet vers 1200 à 1400m. Dissipation régionale, mais grisailles sans doute persistantes par endroits. Au-dessus, beau temps et air limpide, idéal pour les sports d'hiver. Frais à basse altitude, températures agréables en montagne. Températures prévues mardi à basse altitude: minimales -2 à -6°, maximales 1 à 5° selon l'ensoleillement. Dans les vallons jurassiens: minimales -5 à -10°, maximales 2 à 5°. En montagne: 2°à 2000m, -4°à 3000m. - Faible bise sur le bassin lémanique et le Plateau, parfois modérée la nuit prochaine. Nord-est faible à modéré sur les crêtes et en haute montagne, peu ou pas de vent dans les vallées alpines.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, grisaille au Nord, soleil au Sud...  eh oui c'est l'hiver... Avec pour ce jour: Malgré des conditions anticycloniques, la France sera à nouveau coupée en deux avec pas mal de plaques de grisailles au Nord et un soleil dominant au Sud.
Sur la moitié Nord, les nuages bas s'imposeront avec un peu de bruine au nord de la Seine et quelques flocons sur les Vosges en matinée. Dans l'après-midi, on pourra espérer de belles éclaircies, notamment entre la Vendée, le Poitou-Charentes, la région lyonnaise et la Franche-Comté. Plus au Sud, après la dissipation des quelques bancs de brouillards matinaux, le soleil s'imposera avec des températures en hausse. 
En vallée du Rhône, le mistral s'atténuera dans l'après-midi.
Le matin, les températures minimales iront de 0 à 5 degrés sur le Nord, le Nord-Ouest et les rivages méditerranéens. Ailleurs, les gelées entre -6 et -1 resteront fréquentes. L'après-midi, il fera 2 à 7 degrés sur la moitié Nord, 6 à 13 degrés au Sud, jusqu'à 14 à 15 degrés près de la Méditerranée...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28° - 31°; à l'île de la Réunion ce sera variable avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30°à 31° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31° - 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 30°; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 31°; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -9°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:46 et le coucher du soleil se fera à 17:48 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... : 

Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1958: Il faisait particulièrement doux en Gaume, le mercure montait jusqu'à 16,2°à Virton
En 1902: On observait une couche de neige de 35 cm à Bruxelles

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix février c’est la Journée mondiale pour un internet plus sûr
http://www.journee-mondiale.com/312/journee-mondiale-pour-un-internet-plus-sur.htm

Journée mondiale pour un internet plus sur

 

Les expressions françaises décortiquées

Sur le fil du rasoir
Dans une situation instable, dangereuse, critique, susceptible de mal se terminer ou de faire basculer d'un côté non souhaité

Origine
Oubliez le récent rasoir mécanique avec sa pile pour faire vibrer la tête à 5 lames, la première soulevant le poil, la deuxième le soulevant encore plus, la troisième tentant de récupérer le poil qui s'est rétractéà force d'être trop soulevé, la quatrième qui refait le travail de la deuxième et la cinquième qui n'en coupe finalement qu'un petit bout, obligeant ainsi à repasser trois fois et demie au même endroit. Vivement le rasoir à douze lames!
Non, pensez plutôt à ces rasoirs d'autrefois, pliants, à une seule grande lame aiguisée comme... un rasoir.

Si certains rasent les murs et d'autres rasent leur auditoire (ou leurs lecteurs, suivez mon regard!), notre rasoir, lui, entre les mains d'un barbier adroit, va vous faire, à vous mâle viril et velu, une joue de bébé grâce à la qualité de coupe de sa lame (alikoum).
Maintenant, prenez une lame extrêmement tranchante de ce type de rasoir, tenez-la à l'horizontale le tranchant au-dessus (pour rappel, c'est justement ce tranchant qu'en français on appelle le fil, depuis le milieu du XVIe siècle, mais le mot vient au XIIe du latin filum qui désignait déjà aussi bien un «fil» ou «filament» - une matière étirée en longueur - que le «tranchant d'une lame»).

Une fois là, vous avez deux manières de comprendre notre métaphore.
Imaginez d'abord que vous vous tenez debout sur le fil de ce rasoir. Là où un funambule a déjà du mal à tenir en équilibre sur un câble qui est pourtant d'une largeur certaine, vous, debout sur le fil extrêmement fin de ce rasoir, vous allez à coup sûr être très vite déséquilibré et tomber d'un côté ou de l'autre.
Lorsque vous êtes sur le fil du rasoir, c'est donc figurément que ça va très probablement mal se terminer pour vous.

Ensuite, maintenez délicatement un kiwi posé sur le tranchant de la lame (prenez un hamster si vous n'avez pas de kiwi à portée de main; avec un tigre, ce sera plus compliqué, mais rien ne vous empêche également d'essayer si vous en avez un sous le coude, même si je vous le déconseille).
Vous constaterez alors qu'il vous suffit d'appuyer à peine un petit peu pour que la lame pénètre le kiwi (qui ne vous fera pas connaître sa réprobation, contrairement au hamster - et je ne vous parle pas du tigre, mais c'est tant pis pour vous si vous n'avez pas suivi mon conseil).

Autrement dit, lorsque vous êtes imaginairement debout sur le fil d'un très grand rasoir, vous risquez fort de vous faire couper en deux.
Bref, dans les deux cas, vous êtes figurément dans une situation très malsaine, instable, dangereuse et faibles sont vos chances d'échapper à la catastrophe qui s'annonce.
Cette expression semble n'exister en français que depuis le XIXe siècle.
Exemple
«On imagine le parti qu'aurait tiré un Balzac ou un Zola du demi-siècle écoulé, avec une guerre mondiale brassant militaires et civils comme jamais auparavant; la Résistance propulsant des modestes dans des destins pour eux inimaginables et les forçant à vivre sur le fil du rasoir, entre héroïsme et trahison; [...]»

Compléments
Cette expression peut aussi beaucoup plus rarement être utilisée avec le sens de «de justesse», par allusion à la très petite dimension (aussi fine qu'une lame de rasoir) de ce qui a permis d'aboutir à une situation plutôt qu'une autre. On évoquera par exemple une élection qui a été gagnée (ou perdue) sur le fil du rasoir.

La France pittoresque

Mariage en Vimeu: cérémonie et coutumes observées jadis
D’après «La Jeune Picardie», paru en 1901

Tout mariage dans le Vimeu – région naturelle arrosée par la Vimeuse et délimitée par les vallées de la Bresle et de la Somme –, s’il était synonyme de réjouissances gastronomiques midi et soir, observait en outre un cérémonial singulier, de la confection de la cholle couverte à la bénédiction du lit nuptial, en passant par le querroi des meubles du fiancéà la remise de treize pièces au prêtre chargé de l’office
Quand le fiancé n’est pas du pays, le dimanche qui précède la célébration du mariage, les jeunes gens du quartier se rassemblent et vont offrir aux fiancés qui les attendent au domicile de la jeune fille, un cadeau pour lequel le goût des fiancés a été consulté au préalable, et l’aîné des jeunes gens dit un compliment. Les fiancés donnent une gratification en argent, assez large pour rembourser la valeur du cadeau et permettre aux jeunes gens de «fêter».

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Femmes en costume picard traditionnel

Dans la semaine qui précède la cérémonie, les deux fiancés vont «aux alliances», c’est-à-dire qu’ils se rendent à la ville voisine pour faire les emplettes du futur ménage, ils achètent bijoux, lingerie, meubles et ustensiles. La confection de la couverture du lit nuptial donne lieu à une joyeuse réunion de jeunes filles. La fiancée invite à cet effet les sœurs ou les proches cousines de son futur, ainsi que ses propres cousines et ses amies intimes. Toutes ensembles travaillent à la confection de cholle couverte tout en s’amusant ferme. Le soir, un gai dîner réunit toutes ces jeunes filles et le fiancé vient y prendre place.

Quand le fiancé n’est pas du pays de sa future et que celle-ci doit aller habiter chez lui, la veille du mariage, le futur vient au domicile de la jeune fille pour faire le querroi (transport) des meubles qui ont été apportés chez elle. Il arrive avec un chariot attelé de quatre chevaux (quelquefois deux, mais cela est moins bien); l’attelage est conduit par deux de ses amis. On charge les meubles, des personnes de service montent sur le chariot pour aller procéder à l’installation du futur ménage. Le chariot repart, bruyamment et en grande pompe, toujours conduit par les mêmes jeunes amis du fiancé. Derrière, les deux fiancés suivent en voilure, ils emportent avec eux le linge de leur ménage et les effets personnels de la mariée; quelques parents les accompagnent.

Quand le cortège traverse un village, il appelle l’attention de la population par des cris joyeux et des claquements de fouet; aux habitants qui accourent, les gens du chariot jettent des morceaux de gâteau. Arrivé au domicile du fiancé, le personnel, venu pour cela, procède au déchargement des meubles et des divers colis, en fait l’emménagement, aménage l’intérieur, range, pose les rideaux, etc. Quand tout est fini, les parents du fiancé offrent un petit repas et la jeune fille revient chez elle dans la voilure qui avait suivi le chariot, avec les parents et les personnes qui l’accompagnaient.
Ainsi s’est accompli gaiement, agrémentée de réjouissances, une opération plutôt ennuyeuse. Les fiançailles n’ont donné lieu à aucune autre remarque spéciale dans le domaine du folklore, mais le mariage lui-même est accompagné de coutumes et d’usages traditionnels assez variés.

Le jour du mariage venu, les fiancés se rendent à l’église, suivis d’un nombreux et joyeux cortège et le prêtre célèbre le sacrement. L’épousée gardera comme un talisman précieux, pour ne jamais manquer d’argent dans l’avenir, les trois pièces de monnaie que le prêtre lui rend, bénies, sur les treize à lui remises par l’époux au commencement de l’office. Vers la fin de la messe se place une coutume autrefois générale dans tout le Vimeu et qui subsiste encore dans quelques endroits. Les pères ou les plus proches parents masculins des deux époux tiennent une draperie au-dessus de leurs têtes, au bas de l’autel, pendant que le prêtre dit des oraisons.
La cérémonie est finie. Sous le porche même de l’église, on apporte aux époux et aux invités des fleurs pour orner les boutonnières et les corsages; le plus souvent, ce sont des fleurs artificielles, des boutons de rose ou de fleur d’oranger. Les invités paient ces petits présents en menue monnaie. Des gens du pays, mais surtout les jeunes gens qui, le dimanche précédent, ont offert le bouquet aux fiancés, font honneur en tirant des coups de fusil.

Ces fleurs et ces marques d’allégresse semblent annoncer aux nouveaux époux une existence toute de bonheur. Un emblème naïf et simple vient leur montrer que la vie est une succession de joies et de peines: devant l’église et dans les rues du village, sur le parcours du cortège, des jeunes gens tendent des cordes en travers du chemin; les largesses de l’époux peuvent seules faire tomber l’obstacle et rendre la voie libre.

Cependant, la noce est revenue au logis; la nouvelle mariée embrasse les parents de son époux, le mari embrasse les parents de l’épousée. Cet usage s’accomplissait autrefois à la sortie de l’église même; de nos jours, on attend la rentrée à la maison. Il n’en est pas moins touchant et semble le sceau confirmant à jamais l’union des deux familles. Le prêtre a béni l’union, mais ce n’est point toujours suffisant au gré des époux qui lui demandent encore de venir bénir le lit nuptial. Il vient donc au domicile des mariés et fait solennellement cette bénédiction, comme pour sanctifier la consommation du mariage.
Ensuite, le prêtre bénit un gâteau préparé sur la table de nuit, il le découpe lui-même et offre le premier morceau à la jeune fille présente qui, selon lui, devra se marier la première. Celle-ci se défend généralement et finit par accepter; alors, elle prend le gâteau et le présente à chaque invité, qui en prend un morceau, la demoiselle d’honneur fait de même avec un autre gâteau. Le prêtre débouche lui-même les bouteilles de vin, et l’on trinque.

Le repas de noce est, comme partout, joyeux et bruyant, il ne se signale par aucune particularité se rattachant à la tradition. Citons cependant cet usage disparu aujourd’hui: les nouveaux mariés servaient eux-mêmes leurs invités et ne mangeaient qu’après... et on ne manquait pas de leur faire cette plaisanterie de leur offrir les os et les reliefs du festin, soigneusement recueillis.
A l’occasion du mariage d’un fermier aisé, s’accomplissait naguère à Fressenneville une coutume extrêmement intéressante et curieuse:

A l’issue du repas de noce, avant de prendre le café, on reçoit à la maison l’instituteur, le charron, le maréchal, le marchand de grain et tous les cultivateurs du- pays, convoqués à l’avance. L’instituteur lit un contrat simulé d’achat de terre. Celle lecture faite, le charron s’avance avec une herse en mauvais état, il présente a la mariée une dent de herse qu’elle doit poser en frappant avec un marteau. Puis le maréchal, à son four, s’avance, tenant un cheval à la bride: la mariée doit prendre le pied du cheval et le tenir pendant que le maréchal frappe les clous de la ferrure. Pendant ce temps, des assistants fouettent ou piquent le cheval pour qu’il soit turbulent et que son pied échappe à la mariée.

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L’église de Fressenneville

L’un des cultivateurs prend, dans un tablier, du grain mélangé de menues pailles, le sème dans la cour, et, de temps en temps, pour rire, en jette au visage des assistants qui se sauvent. La mariée doit atteler le cheval à la herse puis prendre la bride et aller herser là où le grain a été semé. Pendant ce temps, le marié cherche à briser la herse avec un maillet, un marteau ou un autre objet quelconque. Les jeunes gens présents, munis de fouets, frappent le cheval pour le faire se cabrer ou s’échapper et retarder le plus possible le moment où la herse sera brisée entièrement parle mari. L’action cesse quand le marié est parvenu à casser la herse. Alors, les assistants rentrent dans la maison, on sert à boire et à manger aux nouveaux venus et le café est ensuite servi à fout le monde.
Celle curieuse cérémonie est tombée en désuétude depuis assez longtemps, et c’est dommage. N’était-elle pas la représentation symbolique de cet utile et pénible labeur de la terre auquel allaient se livrer les nouveaux époux? Cette coutume se serait accomplie pour la dernière fois, dans le Vimeu du moins, à Fressenneville le 5 février 1878, au mariage d’Alphonse Mabille et de Mlle Argentine Cassin.

Après le repas qui suit la cérémonie du mariage, si le marié n’est pas du pays, mais des environs, toute la noce part, en voitures au pays du marié, celui-ci offrant le repas du soir. On attelle les chevaux; tous les invités sont venus avec leurs plus beaux équipages, ils rivalisent à l’envi de chic et s’examinent les uns les autres avec force commentaires; aux manches des fouets, à la tête des chevaux, sont attachés des rubans et des fleurs; on part joyeusement. Quand la noce arrive dans le pays du mari, des habitants tendent dans les rues du village des cordes qui barrent la route; la noce étant arrêtée, ils disent un compliment aux mariés et offrent des petits verres de liqueur aux gens du cortège; en même temps, ils font une quête. Chaque invité donne son obole, et le produit de cette collecte est affectéà une petite fête.
Quand la noce traverse plusieurs villages, le même usage se répète à chacun, – si les habitants sont prévenus, naturellement. Le repas du soir, pas plus que celui qui a suivi la messe, n’offre rien de bien particulier en ce qui nous intéresse. C’est toujours le même entrain, le même plaisir à la bombance. Souvent, les gamins du village viennent devant la maison; rassemblés en foule compacte, ils crient à tue-tête: A croûtes! A croûtes! Jusqu’à ce qu’on leur donne, pour avoir la paix, non des croûtes mais des pâtisseries; le partage ne se fait pas sans querelles et sans échange de horions.

Dans les campagnes du Vimeu, il n’est guère d’usage, comme chez nos voisins les Normands, de déranger les mariés la nuit et de leur faire des farces; il n’est pas rare, cependant, qu’ils trouvent dans leur lit, en se couchant, du sel, des orties ou des poils coupés à l’hôte placide de la porcherie, ou bien encore les draps roulés ou cousus, le sommier agrémenté d’un grelot, etc. Ces plaisanteries ont été faites par les jeunes gens à la faveur des allées et venues du mouvement de la maison.
Le lendemain du mariage, on fait dire une messe pour les trépassés des deux familles; les mariés y assistent avec les invités qui sont restés; après la messe, on va au cimetière prier sur les tombes. L’après-midi, les mariés vont offrir du gâteau à leurs voisins et à leurs amis.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Premiers journaux et premières grandes figures de la presse
Extrait de «Le Petit Parisien», paru en 1911

Il y a un siècle, Jean Frollo, du journal Le Petit Parisien, évoquait les premières grandes figures d’une presse ayant su se rendre indispensable aux hommes en répondant à leur curiosité universelle, et gouvernant désormais, selon lui, l’opinion
Nous ne nous imaginons pas facilement une époque où les gens pouvaient vivre sans journaux, sans trouver à leur réveil la feuille quotidienne racontant les événements de la veille, le crime, la catastrophe, la belle action, le procès scandaleux, la pièce nouvelle. Le besoin de tout savoir est devenu de plus en plus impérieux chez nous, et si nous n’arrêtons pas les passants, au coin des chemins, à l’exemple de nos ancêtres les Gaulois, c’est que la presse est là, qui remplace avantageusement tous les passants du monde.

Dans les grandes villes, et particulièrement à Paris, rien n’est plus curieux que le spectacle de ceux qui, dès la première heure, s’en vont en lisant leur journal. On sent un désir de se renseigner l’emportant, à ce moment-là, sur tout autre souci. La curiosité est universelle, et il n’y a guère que la pluie qui soit capable d’obliger les gens à suivre leur chemin sans parcourir la gazette qu’ils préfèrent. Encore une fois, devant cette passion générale pour la feuille imprimée, on se demande comment pouvaient faire les Français, au temps où les journaux n’existaient pas, et où, cependant, l’appétit du nouveau n’était pas moins vif qu’aujourd’hui.

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Théophraste Renaudot, fondateur de la Gazette de France, le plus ancien des journaux publiés en France

On s’en passait, voilà tout! La presse n’apparut qu’assez tard dans notre pays. La Gazette de France date de 1631. Trente-quatre ans plus tard naquit le Journal des Savants, qui eut pendant longtemps une vie particulière et indépendante, jusqu’au jour où le chancelier de Pontchartrain – c’était en 1701 – lui donna une rédaction officielle, composée d’hommes compétents, capables d’exposer, en connaissance de cause, les diverses matières traitées dans cet organe, aujourd’hui encore si curieux à consulter. Mais la Gazette de France et le Journal des Savants ne convenaient pas à tout le monde. Leur langage était trop sérieux et trop grave. Il fallait offrir autre chose au public. Ce fut alors que Donneau de Visé, habile faiseur, créa, en 1672, le Mercure Galant: c’est à la fois le prototype de nos magazines et de ce que nous appelons la petite presse. On sait comment La Bruyère le jugeait: «Le Mercure Galant, écrivait-il, est immédiatement au-dessous de rien».

Sévérité vraiment excessive; dans la collection du Mercure, les chercheurs aujourd’hui peuvent trouver à glaner. D’ailleurs, les contemporains ne partageaient pas l’opinion du moraliste, et le journal de Donneau de Visé possédait une grande quantité de fidèles lecteurs, et n’avait point vu décroître sa faveur, lorsque le célèbre Desfontaines, tant honni par Voltaire, créa en 1730 le Nouvelliste du Parnasse, de compagnie avec l’abbé Granet.
«A ce journal, dit M. Pellisson, ce n’est pas la fadeur qu’on saurait reprocher. Auteurs et éditeurs de ce temps-là le jugeaient au contraire trop agressif et firent si bien qu’ils en obtinrent la suppression au bout de deux années. Plus piquant, plus intéressant que ses devanciers, Desfontaines n’a pourtant pas été un journaliste supérieur. Passons condamnation sur ses mœurs fangeuses, sur sa cynique vénalité; reconnaissons qu’il ne fut pas l’affreux cuistre que Voltaire a caricaturé.»

Enfin, un an après la mort du Nouvelliste du Parnasse, parut un autre journal, qui s’appelait le Pour et le Contre. Il n’aurait maintenant aucun succès, car nous sommes dans un temps où, sur toutes les questions, il faut être pour ou contre, mais alors on l’accueillit de la meilleure façon, et il aurait probablement fait une brillante carrière, si son fondateur n’avait pas été un homme trop occupé.
Ce fondateur n’était autre que le célèbre abbé Prévost. On ne saurait faire le compte des écrits de cet homme de lettres, qui ne fut battu, sous le rapport de la fécondité, que par l’auteur de Monsieur Nicolas, l’étonnant Restif de la Bretonne. Plus de cent volumes, y compris d’immenses traductions, sont sortis de la plume de l’abbé Prévost, à commencer par une colossale Histoire générale des voyages, dont j’aime à regarder parfois les cartes naïves.

Eh bien, rien ou presque rien n’est resté de cette gigantesque production, rien, sauf un petit livre, qui demeurera immortel, qu’on lit depuis bientôt deux cents ans, et qu’on lira encore dans dix siècles, comme nous lisons toujours Daphnis et Chloé. C’est l’Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux, le plus joli des romans vrais. Qui sait le nom du journal de l’abbé Prévost? Qui s’avisera jamais d’aller chercher le Pour et le Contre dans la poussière des bibliothèques?
Le Pour et le Contre, négligé par son directeur, n’eut qu’une vie éphémère, au contraire de la Gazette et du Mercure, qui furent de fructueuses entreprises. Renaudot déclarait au cardinal Fleury que la Gazette de France lui avait valu, pendant vingt ans, 12000 livres de rente, toutes les années. Ce chiffre, il est vrai, baissa dans la suite; mais le directeur de la Gazette ne cessa pas d’avoir un émolument fort convenable. A la date du 19 février 1749, voici ce qu’écrit le duc de Luynes: «J’appris hier par M. de Verneuil qu’il a vendu ces jours-ci le privilège de la Gazette de France; il m’a dit que cela valait 8000 livres de rentes; il l’a vendu 100 000 livres à M. le président Orillon.»

Le Mercure donnait des résultats encore plus élevés, et vraiment remarquables, si l’on tient compte de la différence dans la valeur de l’argent. «M. Davoust, écrit Collé en 1754, m’a assuré que tous frais faits, le produit net montait à 21 000 ou 22 000 livres»; et M. Davoust le sait bien, puisque depuis deux ou trois ans c’est lui qui a eu la bonté de conduire cette affaire pour La Bruyère. La Harpe affirme que pendant un temps assez long, l’Année littéraire rapporta à Fréron plus de 20 000 livres par an. Au dire de Brissot, Linguet gagna au moins 100 000 francs avec ses Annales.

Il y eut la Gazette littéraire, puis le Journal encyclopédique, auquel collabora Voltaire, le journalisme fait homme, comme l’a dit M. Lanson, cité par M. Pellisson: «Il a toutes les qualités, avec beaucoup des défauts du journaliste: par-dessus tout la voix qui porte, qui fixe l’attention au travers de la clameur confuse de la vie. Ce n’est pas assez de dire que Voltaire est un journaliste; il est, à lui seul, un journal, un grand journal. Il fait tout, articles sérieux, reportage, échos, variétés, calembours; il brasse et mêle tout cela dans ses petits écrits. Toutes les fonctions de vulgarisation, de propagande, de polémique et d’information sont rassemblées indivises entre ses mains.» On n’est donc pas surpris d’apprendre qu’il eut un moment l’intention d’avoir, lui aussi, son journal. Que d’esprit il y eût dépensé!
Enfin, à mesure que les années s’écoulaient, la presse se développait, grandissait, se multipliait, et brusquement, avec la Révolution, descendant des hauteurs, cessant d’être une sorte de délicat divertissement pour les savants, les lettrés et les gens riches, elle se fit populaire et vint trouver la foule chez elle, dans la rue, à l’atelier, au logis, souvent violente, injuste, cruelle, transportant toujours avec elle une petite lueur de vérité, qui éclairait le chemin et guidait les consciences. Maintenant, c’est la grande force publique, contre laquelle aucun attentat n’est plus possible. Elle domine le monde et gouverne l’opinion. Mais ceci ne doit point la rendre oublieuse du passé, et il est bon qu’elle accorde un souvenir respectueux à ceux qui furent ses créateurs.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Dix février 1996: Kasparov, le champion du monde d'échecs, est battu par un ordinateur. C'est la première partie perdue en match officiel par le grand maître russe contre une machine. Un échec personnel. Il y en aura d'autres...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 10 février 1996, Garry Kasparov, 33 ans, arrive avec sa morgue habituelle sur le lieu du tournoi. N'est-il pas le plus grand champion d'échecs de tous les temps? N'est-il pas le premier grand maître à avoir franchi la barre mythique des 2 800 points sur l'échelle Elo qui sert à classer les joueurs? Ce n'est pas un tas de ferraille et de silicium qui pourrait le vaincre dans une partie ordinaire. Ce Deep Blue d'IBM ne vaut pas mieux que les machines qu'il a déjà affrontées par le passé. En 1989, n'a-t-il pas déjàécrasé son prédécesseur Deep Thought? À la veille de son match avec Deep Blue, Kasparov se sent dans la peau d'un Sarko avant les présidentielles de 2012... Dans la peau d'un vainqueur! Aussi bâcle-t-il sa préparation d'avant le match. Il ne consacre que dix jours à son entraînement.
Garry va payer très cher son péché d'orgueil. Le tournoi est organisé pour le 50e anniversaire de l'ACM (Association for Computing Machinery). Il oppose Garry Kasparov, champion du monde, à Deep Blue. C'est la première fois qu'un match officiel en six parties oppose l'homme à la machine, des neurones à des puces électroniques. Le style agressif du Russe face à la froideur électronique. Le vainqueur repartira avec 400 000 dollars. Sous les applaudissements de l'assistance, qui lui est totalement acquise, Kasparov monte sur la scène pour s'asseoir devant l'échiquier. En face de lui, un homme prend place, c'est lui qui est chargé de jouer les coups affichés par Deep Blue sur un écran. Le public, nombreux, suit la partie sur un écran géant accroché au-dessus des têtes.

Frustration… Deep Blue est l'œuvre des étudiants du laboratoire de l'université Carnegie Mellon qui ne cessent de le perfectionner depuis 1985. Sous son premier nom de Deep Thought, il remporte à plusieurs reprises le championnat du monde d'échecs des ordinateurs. À titre de comparaison, le classement Elo de Deep Thought 2 était estimé en 1994 à 2 551, ce qui faisait de lui un grand maître international. Le Deep Blue qu'affronte Kasparov est un supercalculateur IBM composé de 32 processeurs dédiés aux échecs. Il est capable d'évaluer 100 millions de combinaisons et sa mémoire est bourrée de milliers de parties déjà jouées par les humains. Chaque joueur à 2 heures pour effectuer les 40 premiers coups, 2 heures encore pour les 20 suivants et enfin une heure pour enlever le match. Kasparov part favori.
Deep Blue a hérité des blancs, c'est donc à lui d'ouvrir le feu. Il s'engage dans une défense sicilienne. Les premiers coups de l'ordinateur suivent un schéma préétabli, puis il se met à les calculer. Au 17e mouvement, la position de Kasparov commence à se dégrader. Au 23e coup, il prépare une contre-attaque en roquant. Mais l'ordinateur, contrairement à la plupart des adversaires humains du champion russe, ne se laisse pas impressionner. Il répond coup pour coup. Coup 32: Kasparov attaque de nouveau, mais une fois de plus Deep Blue estime qu'il s'agit plus d'un bluff que d'une réelle menace. C'est lui qui prend l'avantage au 35e coup, obligeant Kasparov à abandonner au 40e. La partie a duré deux heures. Immense frustration du grand maître russe, qui quitte la salle avec colère. La honte.

Fureur… Le lendemain, il revient avec la rage au ventre pour gagner la deuxième partie. Mais Deep Blue, insensible aux états d'âme de son adversaire, continue à lui donner du fil à retordre. Les troisième et quatrième parties s'achèvent sur un nul. Kasparov remporte la cinquième et la sixième, le 17 février. Score final: 4 à 2. L'honneur du grand maître est sauf, et son compte en banque est plus riche de 400 000 dollars.
Une fois de plus, l'homme a vaincu, mais son règne est sur le point de s'achever. L'année suivante, lors du match de revanche, c'est cette fois Deep Blue qui l'emporte haut la main. Il faut dire que Garry Kasparov joue comme un... pied. Il commet des erreurs monumentales. Rendu furieux par cette défaite, il ne trouve rien de mieux que d'insulter les créateurs de Deep Blue en les accusant de triche. Il va même jusqu'à prétendre qu'Anatoli Karpov, son grand rival, jouait pour la machine. Dégoûtés par cette mauvaise foi, les promoteurs de Deep Blue jetteront l'éponge. Il n'y aura jamais de belle.

10 février 1996. Kasparov, le champion du monde d'échecs, est battu par un ordinateur
© Le Point.fr - Publié le 10/02/2012 à 00:05 - Modifié le 10/02/2014 à 00:05 

 

Pour l’éphéméride du dix février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/10/29163554.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en bon jardinier se prend un râteau et comme beaucoup d'entre nous, il s'en prend tout au long de l'année, même aux fêtes dont les prénoms ne se terminent pas en "O"...

 

dicton0210

 

Ben pour la zique de ce mardi… On va se faire un plaisir en continuant d’écouter ce groupe de l’époque qui a duré et plus que duré… The Bee Gees pour ne pas les nommer… Et maintenant on s’en souvient d’eux et ça ne nous rajeunit pas… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=OCio9Il1d1A

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Plume_102005

Un très gros donateur potentiel pour l'Appel unifié juif vient d'arriver en Israël.
Le ministre du Tourisme lui délègue un excellent guide en lui recommandant de montrer à cette prometteuse personne tout ce qu'elle désire voir. Durant une semaine, le guide conduit le visiteur partout dans le pays.
Ce dernier exprime le souhait de voir conduit à la tombe du soldat inconnu.
Cela n'existe pas en Israël, aussi en improvisait-on une rapidement dans un cimetière militaire.
On y conduit le riche touriste, qui s'aperçoit immédiatement que sur le côté de la pierre tombale, est gravée inscription Natanaël Castro, 1915-1948.
Il se tourne vers le guide:
- Est-ce là la tombe du soldat inconnu?
- Oui, c'est bien cela…
- Mais il y a son nom sur la pierre…
- Oui, comme boulanger il était très connu, mais comme soldat il était inconnu.

 allumettes

Un touriste américain visite Beer-Cheva un jour de grande chaleur.
Il est prêt à succomber, lorsqu'il arrive devant une charmante petite maison à la porte de laquelle est assis un homme âgé, pionnier bien conservé.
- Hello, pourriez-vous avoir la gentillesse de me donner à boire
- Bien sûr, entrez, je vous en prie L'Américain entre, se désaltère, puis examine les lieux d'un œil bienveillant
- C'est mignon, chez vous.
Et vous avez combien de terrain?
- Oh, environ un quart d'hectare devant la maison et un, hectare derrière.
- Moi, je suis du Texas, vous connaissez? Quand je prends ma voiture le matin pour faire le tour de mes terres, je n'ai pas terminé le soir même.
Alors le pionnier, malicieux:
- Oui, moi aussi, j'ai déjà eu une voiture comme celle-là…

 enlevement_092005

Une femme va chez un médecin et lui dit:
- Docteur j'ai une déchirure à l'épaule gauche.
- Très bien, nous allons voir ça, déshabillez-vous.
La femme enlève le haut puis le médecin lui dit:
- Non déshabillez-vous entièrement!
- Mais enfin docteur j'ai une déchirure à l'épaule.
- Écoutez c'est moi le médecin. Déshabillez-vous complètement, et montrez-moi votre dos!
La femme s'exécute puis le médecin baisse son pantalon et lui fait pénétrer violemment par derrière son gros saucisson de 25 cm dur comme du bois.
La femme hurle de douleur et le médecin lui répond:
- Voilà, ça c'est une déchirure! Ce que vous avez à l'épaule c'est une entorse!

 Gaffe_102005

A un congrès d'émancipation de la femme, la première femme à prendre la parole est allemande:
- Gut Morgen, mon nom est Ilsa, et j'ai dit à mon mari: Helmut, prépare le dîner.
- Le premier jour, je n'ai rien vu. Le second non plus, mais à partir du troisième jour,
- Helmut a préparé les repas. Applaudissements et ovation générale.
C'est au tour d'une italienne:
- Bongiorno, je m'appelle Isabella et j'ai dit à mon mari: Giovanni, à partir de domain, tou nettoies toi-même la maison, capito!
- Le premier jour, je n'ai rien vu. Le second non plus, mais à partir du troisième jour,
- Luigi a passé l'aspirateur. Applaudissements et ovation générale.
C'est au tour d'une maghrébine:
- Bijour, mon nom c'y Aicha et ji dit à mon mari: Ahmed, ripasse le linge, s'pice de féignasse.
-Le premier jour, ji rien vu di tout, le deuxième, ji rien vu non plus, mais li troisième... Ji recommence à rivoir un piti peu de l’œil gauche!

 sondage_fumeur_102005

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C'est mardi... le réveille-matin répète sa rengaine matinale pour nous faire sortir du lit avec succès... Je me souviens qu'à l'époque je le mettais par terre à un mètre du lit pour que je ne puisse pas arrêter la sonnerie sans me lever, le seul moyen de ne pas me rendormir après son arrêt... et comme toujours, la course jusqu'à la gare en prenant un journal pour le trajet dans le transport public ou l'entrée dans la circulation matinale déjà bouchonnée... Premier travail du matin, se tirer un café pour bien se réveiller et être en pleine forme pour le restant de la journée... En ces jours de neige et de froidure intense, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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