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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du onze février

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«Ardeur à la Saint-Rodolphe, fureur à la Saint-Adolphe!» 

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«Tel temps à la Saint-Anselme, tel temps pendant une semaine.»

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi, le temps est toujours au beau, il fait un peu plus chaud mais ce n'est pas la canicule... Les vacanciers ont de la chance avec la météo d'altitude, ils se refont une santé... cette semaine on s'affaire avec les dernières retouches pour les fêtes de carnaval... costumes, chars, dernières répétitions pour les Guggenmusik et les cliques carnavalesques pour qu'elles jouent faux avec justesse... Ce soir la semaine aura basculé et à partir de demain la semaine active n'aura plus que deux jours et ce sera la fête...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, très belles conditions et soleil omniprésent dans un ciel le plus souvent sans nuages. Quelques bancs de brouillard ou de stratus possibles en matinée sur le Plateau. Excellentes conditions pour les sports d'hiver. Froid à l'aube puis redoux en journée et ambiance très douce en moyenne montagne. Températures prévues pour mercredi: minimales -1 à -5° sur le Plateau, jusqu'à -8° en Haut-Valais. Maximales 4 à 6°. Dans les vallons jurassiens: minimales -7 à -13°, maximales 5 à 9°. En montagne: 2 puis 4°à 2000m, -2°à 3000m. Vent faible et variable à basse altitude. Vent faible de secteur sud ou sud-est en moyenne et haute montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison...  eh oui c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, une chape de grisaille recouvre à nouveau une bonne moitié nord du pays jusqu'au Lyonnais. Elle se double parfois de brouillards denses et givrants sur le Centre et dans les vallées de l'est. Les hauteurs, le relief des Vosges et du Jura émergent de cette mer de nuages. Ensuite, des éclaircies se développent progressivement par le sud. De la Normandie et du bassin parisien à la frontière belge, les apparitions du soleil restent encore assez timides. Ailleurs, même si quelques poches de gris peuvent traîner ici et là, l'après-midi s'annonce plutôt ensoleillé. 
Sur les plages de la Côte d'Azur et sur le pourtour du Golfe du Lion jusqu'en vallée de l'Aude, le vent tourne à l'est ou au sud-est en restant très modéré. Il transporte avec lui quelques nuages bas, parfois doublés de brouillards côtiers le matin. 
Partout ailleurs au sud, le soleil s'impose souvent dès le lever. Il se voile légèrement par le sud-ouest dans l'après-midi.
Demain matin, les gelées seront généralisées dans les terres: faibles du nord-ouest au nord de la Seine, elles seront plus marquées sur le reste du pays, souvent comprises entre -2 et -4 degrés. L'après-midi, la hausse des températures se poursuit: il fera 6 à 9 degrés au nord de la Loire jusqu'au Nord-Est, 10 à 13 du centre du pays au Sud-ouest, 13 à 16 sur les régions méditerranéennes...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29° - 32°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 32° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31° - 32°; Polynésie française nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 30°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:43 et le coucher du soleil se fera à 17:51 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... : 

Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1956: les maxima n’excédaient pas - 7,7 degrés à Florennes et - 13,3 au Mont-Rigi 
En 1952: la couche de neige atteignait 1,05 mètre de neige à Botrange et elle allait se maintenir jusqu'à 50 cm durant tout le mois 

 

Les journées mondiales et internationales

Le onze février c’est la Journée européenne de l'épilepsie
http://www.journee-mondiale.com/317/journee-europeenne-de-l-epilepsie.htm

 

Le onze février c’est la Journée mondiale des malades
http://www.journee-mondiale.com/19/journee-mondiale-des-malades.htm

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Le onze février c’est la Journée européenne du 112
http://www.journee-mondiale.com/318/journee-europeenne-du-112.htm 

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Les Fêtes nationales du Jour 

Iran

République Islamique d'Iran
Qui commémore l’anniversaire de la révolution de 1979
 


 

Japon

Fête nationale du Japon
En 1872, l'empereur Meiji fait officiellement du 11 février l'anniversaire de la fondation de l'empire selon la tradition shintô. Abolie par les Américains en 1945, la fête nationale est rétablie en 1966.

 

 

La France pittoresque

Saint Valentin pourquoi fut-il décapité et à l’origine de festivités?

Décapité le 14 février 268 en représailles des conversions au christianisme qu’il suscita suite à la guérison d’une jeune fille aveugle, saint Valentin doit à son nom, qui signifie santé et vigueur, le fait que les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.
La vertu de saint Valentin, prêtre, était si éclatante, et sa réputation si grande dans la ville de Rome, qu’elle vint à la connaissance de l’empereur Claude II, qui le fit arrêter, et, après l’avoir tenu deux jours en prison, chargé de fers, le fit amener devant son tribunal pour l’interroger. D’abord il lui dit, d’un ton de voix assez obligeant: «Pourquoi, Valentin, ne veux-tu pas jouir de notre amitié, et pourquoi veux-tu être ami de nos ennemis?» Mais Valentin répondit généreusement: «Seigneur, si vous saviez le don de Dieu, vous seriez heureux et votre empire aussi; vous rejetteriez le culte que vous rendez aux esprits immondes et à leurs idoles que vous adorez, et vous sauriez qu’il n’y a qu’un Dieu, qui a créé le ciel et la terre, et que Jésus-Christ est son Fils unique».

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Saint Valentin

Un des juges, prenant la parole, demanda au Martyr ce qu’il pensait des dieux Jupiter et Mercure. «Qu’ils ont été des misérables» répliqua Valentin, «et qu’ils ont passé toute leur vie dans les voluptés et les plaisirs du corps». Là-dessus, celui qui l’avait interrogé s’écria que Valentin avait blasphémé contre les dieux et contre les gouverneurs de la république. Cependant le Saint entretenait l’empereur, qui l’écoutait volontiers et qui semblait avoir envie de se faire instruire de la vraie religion; et il l’exhortait à faire pénitence pour le sang des chrétiens qu’il avait répandu, lui disant de croire en Jésus-Christ et de se faire baptiser, parce que ce serait pour lui un moyen de se sauver, d’accroître son empire et d’obtenir de grandes victoires contre ses ennemis.
L’empereur, commençant déjàà se laisser persuader, dit à ceux qui l’entouraient: «Ecoutez la sainte doctrine que cet homme nous apprend». Mais le préfet de la ville, nommé Calpurnius, s’écria aussitôt: «Voyez-vous comment il séduit notre prince! Quitterons-nous la religion que nos pères nous ont enseignée?»

Claude, craignant que ces paroles n’excitassent quelque trouble ou quelque sédition dans la ville, abandonna le Martyr au préfet, qui le mit à l’heure même entre les mains du juge Astérius, pour être examiné et châtié comme un sacrilège. Celui-ci fit d’abord conduire le prisonnier en sa maison. Lorsque Valentin y entra, il éleva son coeur au ciel, et pria Dieu qu’il lui plût d’éclairer ceux qui marchaient dans les ténèbres de la gentilité, en leur faisant connaître Jésus-Christ la vraie lumière du monde.
Astérius, qui entendait tout cela, dit à Valentin:

«- J’admire beaucoup ta prudence; mais comment peux-tu dire que Jésus-Christ est la vraie lumière?»
«- Il n’est pas seulement», dit Valentin, «la vraie lumière, mais l’unique lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde»
«- Si cela est ainsi, dit Astérius, j’en ferai bientôt l’épreuve: j’ai ici une petite fille adoptive qui est aveugle depuis deux ans; si tu peux la guérir et lui rendre la vue, je croirai que Jésus-Christ est la lumière et qu’il est Dieu, et je ferai tout ce que tu voudras». La jeune fille fut donc amenée au Martyr, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière: «Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante».

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu’ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance de Jésus-Christ, de leur dire ce qu’ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu’ils avaient, de jeûner trois jours, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les chrétiens qu’il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.

L’empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d’Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux; enfin, l’an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole.

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Saint Valentin

Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus. La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du saint Martyr. On garde la plus grande partie de ses reliques dans l’église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l’église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s’y trouvent plus aujourd’hui.
Saint Valentin est nommé, avec la qualité d’illustre Martyr, dans le Sacramentaire de saint Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers: les Anglais l’ont conservé dans le leur.

Saint Valentin a été représenté: 1° tenant une épée et une palme, symboles de son martyre; 2° guérissant la fille du juge Astérius. Cette circonstance de la guérison d’une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.
Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l’honneur de son sacrifice pour l’amour. La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia, fête païenne donné le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain. L’événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques: des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.

Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin. On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s’appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu’en d’autres pays plus froids ils s’apparient à la Saint-Joseph. Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse. Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés.
C’est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier: un soleil, parce qu’il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des Quatre-Temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l’Europe; un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Un bonnetier parisien accusé de tentative d’empoisonnement sur le duc de Bretagne en 1481
D’après «Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de la Loire-inférieure», paru en 1932

Sous le règne du roi Louis XI vivait à Paris, vers l’an 1450, un individu nommé Pierre le Tonnelier, exerçant la profession de bonnetier et ayant boutique en face le Palais de Justice. Son commerce était prospère, car il vendait non seulement en France, mais aussi dans les pays voisins et pour cela voyageait lui-même, laissant à sa femme la surveillance de la maison de commerce, pendant ses absences. Mais en 1481 et à l’occasion d’une commande réalisée pour le duc de Bretagne François II, il est incarcéré cependant qu’il séjourne à Nantes, suspecté d’avoir été le complice du roi Louis XI dans une tentative d’empoisonnement du duc par bonnets interposés...

Il visitait la Bretagne une ou deux fois par an, pour prendre des commandes et pour livrer les bonnets qu’il avait fabriqués pendant le reste de l’année. Il ne visitait point Nantes, mais s’arrêtait à Rennes, où il avait de bons clients, notamment un certain Michel le Doulx. Il apprit que plus tard celui-ci était devenu garde-robier du duc de Bretagne, François II; du moins il se faisait passer pour tel, en réalité, le véritable garde-robier du duc était le trésorier Pierre Landais; mais celui-ci, qui ne négligeait aucun profit, lui avait affermé pour vingt ans les fonctions pour lesquelles il était rémunéré lui-même.
Vers l’an 1475 ou 76, au cours d’un voyage qu’il fit à Rennes, le Doulx chargea le bonnetier d’une commande pour le duc François II. Il hésita beaucoup à s’en charger, mais le Doulx insista tellement qu’il accepta. «Je vais, dit celui-ci, vous donner le patron des bonnets que vous aurez à faire; car, ajouta-t-il, le duc a la tête si grosse que l’on rencontre peu de gens en ayant une semblable. Il les faut donc très grands et aussi très profonds.» Il en commanda quatre douzaines, et l’on tomba d’accord sur le prix de huit écus et vingt-quatre targes la douzaine.

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Le duc de Bretagne François II en prière (vitrail des Cordeliers de Nantes)

«Vous en ferez, lui dit le Doulx, trois douzaines de noirs et une douzaine de rouges; les bonnets noirs sont pour le jour, les bonnets rouges sont pour la nuit; mais n’oubliez pas de les faire très grands, car le duc a l’habitude de les retrousser de deux ou trois grands doigts. Ayez soin surtout que les bonnets pour la nuit soient plus profonds que les noirs, Monseigneur le duc de Bretagne, ajouta-t-il, a l’habitude de les mettre directement sur la tête, sans interposer aucun linge entre celle-ci et le bonnet.» Le Doulx lui commanda, en même temps, une livre de poudre de violette: «Car, dit-il, c’est le parfum préféré de Monseigneur le duc de Bretagne, qui en saupoudre ses bonnets; il veut que tout à l’entour de lui sente bon et bien fort.»
Tous les ans, chaque fois que le bonnetier venait à Rennes, le Doulx lui passait semblable commande pour le duc. Le bonnetier vint même jusqu’à Nantes, en l’an 1479, pour livrer les bonnets. L’année suivante, il revint pour son commerce, mais sans apporter de bonnets pour le duc de Bretagne, n’ayant reçu aucun ordre d’exécution de la part de le Doulx. Celui-ci fit cette fois une commande plus importante que d’habitude: il lui en demanda une demi-grosse, soit six douzaines, insistant surtout, pour qu’ils soient livrés le plus tôt possible.

Le bonnetier les fit donc confectionner par sa maison de Paris, d’où il repartit dès le mois de mai de l’année suivante (1481), à destination de Rennes, où il trouva le Doulx qui, après avoir vu les bonnets et les ayant trouvés de son goût, le pria d’aller les porter lui-même à Nantes. Il partit aussitôt, emportant les bonnets du duc de Bretagne et en même temps une demi-douzaine d’autres bonnets confectionnés pour le roi d’Espagne, qui lui avaient été commandés à son précédent voyage par un marchand espagnol, nommé Jehan de Ferrière, qui était établi à Nantes.
Il arriva dans cette ville la veille de la Pentecôte, et c’est seulement le lundi qu’il put voir le Doulx pour lui remettre les bonnets. Celui-ci lui dit qu’il n’avait point d’argent pour le payer, mais qu’il se proposait de vendre un collier d’or à un marchand de Paris, nommé Jehan Barbedor, lequel était aussi geôlier, qui le paierait sur le prix qu’il en retirerait. Le bonnetier accepta la proposition et attendit en vain toute la journée du lundi et celle du lendemain qu’on lui remit le collier.

Pendant son séjour à Nantes, il logeait sur la Fosse, dans l’hôtel d’un bourgeois de cette ville, nommé Lucas de Richebourg. Le mercredi suivant, dans la matinée, il était encore couché dans la chambre qu’il occupait avec son jeune serviteur, Raymond Dupuis, lorsqu’on frappa à sa porte. Quel ne fut pas son étonnement de voir six archers, qu’accompagnait le Prévôt des Maréchaux! On s’empara du jeune Dupuis et on le laissa lui-même enfermé pendant toute la journée, sous la garde de deux archers. Il demanda à ses gardes pourquoi on l’arrêtait, mais ceux-ci lui répondirent qu’ils n’en savaient rien.
Ce fut seulement lorsque la nuit fut venue, pour ne pas éveiller l’attention du peuple, qu’on vint le chercher. Huit archers le conduisirent dans une tour de la ville, située près la porte Saint-Nicolas, et qui servait de prison. Aussitôt on lui mit les fers et on le plaça sous la surveillance de deux archers, qui ne le quittèrent ni jour ni nuit. Ses gardiens l’avertirent que les fers qu’on lui mettait étaient solides, car «ils sont faits, dirent-ils, comme carcans et qui y mettrait lime ou ferrement, le feu y prendrait.»

Il resta ainsi pendant plus d’un mois sans qu’il put savoir pourquoi il était maintenu prisonnier, lorsque le 29 juin, qui était jour de la Saint-Pierre, plusieurs personnes entrèrent dans sa prison pour lui faire subir un premier interrogatoire. C’était le Prévôt des Maréchaux de Nantes et les Sénéchaux de Vannes et de Ploërmel, assistés d’un secrétaire. Ils lui demandèrent où avaient été confectionnés les bonnets qu’il avait livrés à le Doulx. Il répondit qu’il les avait faits et fait faire dans sa maison de Paris, où ils avaient été teints en même temps que tous ceux qu’il avait vendus partout ailleurs. On lui demanda de donner le nom des teinturiers, il répondit qu’ils étaient deux: l’un nommé Henri Langlois, l’autre Séverin Canaye. L’interrogatoire, cette fois, ne fut pas poussé plus loin, mais les jours suivants le Prévôt revint le voir et lui fit savoir qu’il était accusé d’une chose très grave, sans préciser toutefois de quoi il s’agissait; il l’avisa néanmoins qu’il était de son intérêt de ne rien cacher de la vérité. Le bonnetier resta ainsi dans la même situation et dans la même incertitude pendant trois mois, sans avoir pu savoir ce que l’on avait fait de son jeune serviteur.

Au bout de ce temps, il fut à nouveau interrogé par le Prévôt et les mêmes sénéchaux que la première fois, accompagnés toujours de leur secrétaire et aussi d’un homme grand, maigre et brun, qu’on lui dit être le Procureur Général. On lui fit alors savoir qu’il était accusé d’avoir voulu empoisonner le duc de Bretagne, au moyen des bonnets qu’il lui avait livrés, en y mettant de mauvaise poudre; ils l’engagèrent, dans son intérêt, à tout avouer, l’avertissant que s’il ne disait pas la vérité, on userait à son égard de toute la rigueur que comportait la situation. Le bonnetier, qui n’avait rien à se reprocher, leur dit que puisqu’ils avaient les bonnets en leur possession, il leur était loisible de les faire visiter aussi bien que la poudre de violette et qu’il leur serait facile de se convaincre que le tout était normal; qu’il consentait, d’ailleurs, àêtre puni s’il en était autrement.

Le Procureur Général lui dit que le duc était bien informé et qu’il n’ignorait pas que les bonnets étaient empoisonnés; il savait qu’il avait agi ainsi sur les ordres du roi de France. Il l’engagea à en faire l’aveu, s’il ne voulait pas être mis à la question, ajoutant que s’il confessait librement ce qu’il en était, le duc lui pardonnerait tout et lui donnerait même de l’argent, tant et «tellement que lui ni les siens n’auraient jamais pauvreté.» Le bonnetier répondit qu’il ne pouvait avouer ce qui n’était pas, puisqu’il n’avait jamais parlé au roi ni à aucune personne venant de sa part. On le menaça de le faire jeter à la rivière s’il n’avouait pas; il persista à répondre qu’il ne pouvait se déclarer coupable d’un crime dont il était innocent et ajouta même qu’il renonçait à toutes grâces et pardons qu’on pourrait lui faire, ainsi qu’au bénéfice de sa cléricature (car il était clerc en même temps que marchand).
Au cours de l’interrogatoire, l’un des sénéchaux (celui de Ploërmel) lui dit qu’il était possible que le roi ne lui ait pas parlé lui-même, mais qu’il l’ait fait faire par le sieur de Lude, ce que le bonnetier nia comme il avait toujours fait. Avant la fin de l’interrogatoire, on lui demanda s’il voulait faire le serment sur le «Corpus Domini» et sur les reliques de Saint-Hervé, qu’il n’avait rien mis ni fait mettre dans lesdits bonnets et qu’il ne lui avait jamais été ordonné de les empoisonner; on lui demanda aussi s’il consentait à les essayer. Il répondit qu’il était prêt à faire le serment qu’on lui demandait aussi bien qu’à essayer les bonnets. Ce fut cette dernière mesure qui fut prise.

Le lendemain, on lui amena un barbier qui lui rasa complètement la tête, puis, quelques instants après, un sergent apporta un des bonnets pour l’en coiffer; mais comme ce bonnet était tout décousu, fripé et en mauvais état, il craignit que ses juges ne l’aient eux-mêmes empoisonné. Il pria donc le sergent de dire au Prévôt qu’il voulait lui parler avant de coiffer le bonnet. Celui-ci s’étant présenté, il lui fit part de ses craintes, disant qu’il ne consentirait à le mettre que si on lui affirmait qu’on y avait fait aucun mal.
Ayant eu l’assurance du Prévôt que les bonnets qu’on lui mettrait seraient tels qu’il les avait envoyés, il consentit à les mettre. Auparavant, le Prévôt lui amena un chapelain pour le confesser, lui disant que s’il mourait en essayant les bonnets, il ferait porter son corps au Bouffay et lui ferait trancher la tête comme à un criminel. Le pauvre bonnetier fut donc coiffé d’un premier bonnet qu’il garda pendant un jour et demi, tant nuit que jour. On lui en fit essayer ainsi vingt-neuf, ne retirant l’un que pour le coiffer d’un autre, toujours étroitement surveillé, nuit et jour, et ainsi pendant plus d’un mois. Durant cette épreuve, le Prévôt, les Sénéchaux ou le Procureur Général vinrent le visiter souvent, lui faisant toujours des promesses ou des menaces, suivant qu’il reconnaîtrait ou nierait avoir voulu empoisonner le duc par ordre de Louis XI.

Au commencement de décembre, vers l’époque de la Saint-Nicolas d’hiver, alors qu’il avait essayé déjà dix-neuf bonnets, il fut extrait de la prison où il était détenu depuis son arrestation et conduit, pendant la nuit, au logis du Prévôt, où il fut de nouveau enferré. Là, il fut constamment surveillé par le Prévôt lui-même, qui ne cessait de le contraindre d’avouer, bien qu’en mesure de se rendre compte, par l’épreuve qu’il lui faisait subir, qu’il n’y avait aucun poison dans les bonnets. Le bonnetier fit même remarquer à ses juges qu’ils devaient savoir à quoi s’en tenir sur l’innocuité des bonnets, parce qu’ils s’en étaient servis eux-mêmes, ainsi que leur secrétaire, qu’il avait vu coiffé d’un bonnet noir.
On ne lui répondait rien. Cependant, depuis qu’il était détenu à l’hôtel du Prévôt, celui-ci lui proposa à trois ou quatre reprises de le délivrer, s’il voulait lui donner cinq cents écus; il refusa, disant que l’argent qu’il possédait lui était nécessaire pour son commerce, qu’au surplus, il demandait seulement qu’on lui rendît justice.

Le dimanche d’avant Noël, le Prévôt vint le trouver pour lui annoncer cette fois qu’il serait délivré, mais à la condition qu’il jurerait sur les évangiles de ne jamais parler au roi, ni à qui que ce soit de ce qui lui avait été dit et fait. Il en fit le serment comme il lui était demandé, sous la réserve toutefois qu’il n’en fut pas contraint par «gehynne», c’est-à-dire sous la menace des moyens qu’on employait à cette époque pour obtenir des aveux.
Le Prévôt fit ensuite venir la femme du bonnetier, qui s’était rendue à Nantes, quand elle avait connu la situation critique de son mari, et il lui fit prêter le même serment qu’à celui-ci. Il en fit autant pour le jeune serviteur, Raymond Dupuis, auquel il dit que s’il dévoilait quoi que ce soit de ce qu’il avait vu, il lui ferait trancher la tête. II fit ensuite enfermer dans une chambre de son hôtel, le bonnetier et sa femme jusqu’au lundi matin, où il les fit mettre dehors et conduire au-delà des faubourgs de la ville.

Toutefois, avant de les mettre en liberté, ses juges s’étant rappelé qu’il était clerc, voulurent le déférer à l’Official, pour se décharger de lui et aussi parce que son arrestation et sa détention avaient eu lieu sans forme de justice, mais il leur dit qu’il ne voulait pas invoquer son privilège de clerc et qu’il renonçait à user de son droit d’être jugé par l’Official, parce qu’il était complètement innocent des faits qu’on lui reprochait et qu’il avait hâte de retourner à ses affaires. On se décida donc à le mettre dehors, mais le Prévôt garda, tant pour lui que pour les sénéchaux, une partie des bonnets qu’il’ avait apportés et ne lui rendit que ceux qui étaient sales ou en mauvais état.
Sa détention avait duré plus de cinq mois et demi. Quand il fut hors de la ville avec sa femme et son serviteur, ils prirent le chemin du retour, se promettant bien de ne jamais remettre les pieds en Bretagne, avant que cette province ne fut entre l’es mains du roi. Arrivéà Angers, se sentant plus en sûreté sur le sol français que sur le sol breton, le bonnetier s’empressa d’aller trouver les échevins de cette ville pour leur conter sa mésaventure. Il estimait que le serment qu’il avait fait de ne rien dévoiler, lui ayant été arraché par contrainte, il pouvait, sans forfaire à l’honneur, porter appel contre le duc de Bretagne et ses officiers, à raison des actes injustes dont il avait été victime.

Il déclara donc son appellation devant le maire et les échevins d’Angers, qui le firent comparaître devant eux le 28 décembre 1481. Or, à cette époque, tous les historiens l’ont proclamé, François II était «dénué de son entendement», suivant l’expression dont ils se servaient. Il vivait retiré dans une chambre du château de la Tour Neuve, sans voir personne sinon son trésorier, Pierre Landais, qui était le maître de la Bretagne. Il ne faut pas oublier, non plus, que le Doulx, qui joua l’un des principaux rôles dans cette affaire, était le représentant de Landais dans les fonctions de garde-robier qui lui avaient été attribuées avec celles de trésorier.

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Louis XI

Le bonnetier nous apprend ainsi que le jour de la Conception de Notre-Dame, c’est-à-dire le 8 décembre 1481, alors qu’il était prisonnier à l’hôtel du Prévôt des Maréchaux, à l’issue de la messe qu’il entendit en même temps que le barbier du Chancelier de Bretagne et du curé de «Saint-Lezaire» - c’est sans doute de Saint-Nazaire dont il veut parler, le greffier ayant probablement mal compris lorsque le bonnetier faisait sa déposition -, celui-ci lui dit qu’il avait très grand peur d’être ramené en Basse-Bretagne, car il avait déjàété longtemps détenu prisonnier au château d’Auray, dont le trésorier Pierre Landais était capitaine. Il savait que deux marchands de Normandie y étaient retenus prisonniers, par ordre de celui-ci, depuis cinq ans, sans que personne sache où ils étaient.
On sait, en effet, que c’est dans ce château que Landais fit conduire sa victime, le Chancelier Chauvin, avant de l’envoyer mourir des suites de ses mauvais traitements, dans un cachot du château de l’Ermine, à Vannes. Le bonnetier nous apprend que le curé de Saint-Lezaire parvint à s’échapper et put se réfugier dans la Cathédrale de Nantes, qui était un lieu inviolable; il connut ce détail par un de ses gardiens.

Il nous rapporte aussi, qu’au cours d’une conversation qu’il eut avec le barbier du Chancelier Chauvin, celui-ci lui raconta que Pierre Landais faisait détenir prisonnier le Chancelier et lui faisait endurer tous les maux qu’il pouvait; il ajouta, en parlant de Pierre Landais, qu’il était «le plus mauvais homme du monde, qu’il était sorcier et innovateur et usait de mauvais art, qu’il avait fait empoisonner feu Philippe des Essarts et que les gens aie bien le disaient ainsi en secret, mais que personne n’en osait parler en publie, ajoutant que si le trésorier ne pouvait faire mourir le Chancelier par justice, il le ferait empoisonner.»
Le bonnetier ajouta au cours de sa déposition, que si le duc ou ses gens savaient que le curé de Saint-Lezaire et le barbier du Chancelier lui avaient révélé ces choses, il était certain qu’ils les feraient mourir. Il dit aussi que pendant qu’il fut enfermé dans la Tour Saint-Nicolas, on y emprisonna le sieur de la Musse, fils aîné du Chancelier Chauvin. Lorsqu’il était détenu à l’hôtel du Prévôt, il ne se passait pas de jour qu’on amenât à celui-ci des prisonniers, qui, pour la plupart, étaient des gens d’église. On attendait toujours la nuit pour les conduire, et cela, dans le but d’éviter d’attirer l’attention de la population, Tous ces prisonniers disaient que c’était le trésorier Landais qui les faisait arrêter.
Un des archers qui étaient chargés de garder le bonnetier, lui dit un jour que Pierre Landais était détesté de tout le peuple de Bretagne parce que «tous les maux qui s’y faisaient, c’était lui, qui les faisait faire». Il apprit aussi que le duc de Bretagne défendait formellement à ses sujets (du moins l’ordre était donné en son nom) de prendre à leur service un sujet français, sous peine d’en répondre sur leur vie.

Un des gardes du bonnetier, nommé Jehan le Moyne, qui avait été auparavant au service de l’Amiral Coëtivi, lui dit que le clerc de le Doulx lui avait commandé de mettre dans le vin qu’on lui versait une poudre qu’il disait être de la poudre de violette. Cet archer s’étant refusé de le faire, lui fut retiré; d’ailleurs, on lui changea ses gardes lorsqu’il fut transféréà l’hôtel du Prévôt.
Il ajouta qu’il soupçonnait fort qu’à partir de ce moment, Pierre Landais et Michel le Doulx, voyant que le procès ne tournait pas à leur avantage, essayèrent de le faire empoisonner, en faisant mettre dans la nourriture qu’on lui servait un produit malfaisant, car depuis qu’il était en liberté, il éprouvait des indispositions qu’il se ressentait jamais auparavant.

L’aventure du malheureux bonnetier n’avait pas été sans intéresser vivement Louis XI, car elle pouvait être pour lui une occasion de représailles contre le souverain de cette Bretagne qu’il avait hâte d’annexer au royaume de France. Aussi, non content de la seule déposition du bonnetier, recueillie par les échevins d’Angers, il ordonna à celui-ci de se présenter devant son grand Conseil, pour être entendu à nouveau sur les faits qu’il avait rapportés.
Il se présenta donc à Chinon, porteur d’une lettre signée par le roi fui-même, laquelle était ainsi libellée: «Monsieur le Chancelier, je vous envoye ce porteur qui a été longtemps détenu prisonnier pour moi en Bretagne, qui vous porte sa déposition qu’il a faite devant ceulx d’Angiers. Et pour ce, voyez ladite déposition devant tout mon Conseil, et le faite oyr derechief et advisez ce qui est à faire en ceste matière; et adieu. Escript à Thouars le second jour de février. Et le despeschez le plustôt que faire se pourra; car il n’a pas besoin de demourer longuement, veu la maladie de ses jambes, ainsi que le verrez. Ainsi signé: Loys. Et dessous: Robineau.»

Notre bonnetier fut donc entendu à nouveau par tous les Conseillers, sous la présidence du Chancelier de France à Chinon, le 5 février 1482. Il serait intéressant de savoir quelle suite fut donnée à cette affaire, car il ne semble pas que le rusé Louis XI ait laissé sans sanction un acte de son «beau neveu» le duc de Bretagne ou de son fidèle trésorier Pierre Landais, à l’égard desquels il nourrissait des sentiments peu amicaux.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Onze février 1858: Marie fait une sale blague à Bernadette Soubirous dans une grotte de Lourdes. En ramassant du bois, la jeune fille aperçoit une dame blanche qui lui fait un signe. Miracle, la fortune de Lourdes est faite!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 11 février 1858, la petite Bernadeta Sobirós, 14 ans, part avec sa jeune sœur Marie, dite Toinette, et une amie, Jeanne, ramasser du bois. Qui alors pourrait se douter qu'elle a été choisie entre toutes pour fonder l'un des commerces les plus lucratifs de la chrétienté? Le pèlerinage de Lourdes! Ce jour-là, la Vierge, qui en a marre de se taper toutes les séries débiles de TF1, se dit: "J'irais bien me dégourdir les jambes sur Terre et apparaître à la petite Bernadette." Pendant ce temps, les trois jeunes pauvresses explorent la rive gauche du gave à la recherche de bois mort et d'os. Toinette et Jeanne franchissent l'eau glaciale du canal du Moulin et invitent Bernadette à les suivre. Mais elle hésite, ne voudrait pas de nouveau attraper mal. C'est que sa santé est fragile.

Un bruit soudain lui fait lever la tête. "Coumo u cop de bén", dira-t-elle ("comme un coup de vent", Bernadette connaît mal le français, elle utilise l'occitan gascon). Surprise, Bernadette regarde vers la grotte de Massabielle qui se trouve au-dessus d'elle et aperçoit une lumière douce qui nimbe une jeune fille vêtue de blanc et souriante. "J'aperçus une dame vêtue de blanc: elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied." Très kitsch. Il n'est pas encore question de Vierge. La mystérieuse apparition esquisse un signe de croix avant d'indiquer à Bernadette d'approcher. Tout en récitant son chapelet, celle-ci reste bouche bée, figée sur place. Ses deux compagnes sont trop loin pour apercevoir l'apparition, laquelle finit par s'évaporer dans le silence.

La jeune fille se frotte les yeux. A-t-elle rêvé? Elle cherche la caméra de Juste pour rire. Mais, non, ce n'est pas une blague terrestre, la jeune Pyrénéenne a eu la première des dix-huit visions qui la visiteront jusqu'à l'été 1858. Dès qu'elle reprend ses esprits, elle court rejoindre sa sœur Toinette à qui elle raconte son expérience extraordinaire en lui faisant promettre de tenir sa langue. Bien entendu, celle-ci s'empresse de cafter à leur mère qui accueille la merveilleuse nouvelle en faisant voler le bâton pour punir les deux sœurs à l'imagination trop fertile. Mais Bernadette n'en démord pas. Elle a bien vu une jeune dame en blanc et tanne sa mère pour retourner à la grotte.

Carnavalades… Celle-ci finit par céder, et c'est ainsi que trois jours plus tard, le dimanche 14 février, Bernadette prend de nouveau le chemin de la grotte miraculeuse accompagnée par une douzaine d'amies, toutes curieuses de l'apparition. À peine Bernadette se met-elle à réciter son chapelet que sa nouvelle copine lui apparaît. Mais à elle seule. Ses amies ne voient rien. Alors, elle prend peur. Et si c'était le diable qui lui jouait un tour? Elle jette devant elle de l'eau bénite, faisant simplement sourire la créature qui disparaît quand la petite Soubirous achève son chapelet. Ses compagnes s'interrogent. Leur amie délire-t-elle? Ou bien a-t-elle réellement eu une vision? Mais qui est cette dame en blanc?

Le lendemain, la supérieure de l'école, mère Ursule, vient la trouver en pleine classe: "Tu as fini tes carnavalades?" Assis à ses côtés, le petit Jacques Chirac en rajoute une couche: "C'est abracadabrantesque!" Les enfants se moquent d'elle. Une maîtresse la gifle: "Drôle! Drôle! Si tu retournes encore à la grotte, tu seras enfermée." La jeune fille ne se laisse pas démonter pour autant. Bientôt, elle se rend chaque jour au rendez-vous de sa dame blanche. Lors de sa troisième visite à la grotte, elle est accompagnée par la fille d'un huissier qui lui fait demander à l'apparition: "Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit." Celle-ci rigole un bon coup et répond à Bernadette, qui est toujours la seule à la voir et à l'entendre: "Ce n'est pas nécessaire." Avant de demander à la jeune fille de la visiter chaque jour durant les quinze jours à venir.

Les visites s'enchaînent donc. Pendant ce temps, toute la cité spécule sur l'identité de la demoiselle blanche. Est-ce une revenante? Est-ce encore Christine Boutin ou, carrément, la Sainte Vierge? Lors de la sixième apparition, une centaine de personnes accompagnent la jeune fille, dont un commissaire de police, qui insiste pour savoir si son apparition est bien la Vierge. Bernadette n'en sait strictement rien. Sa copine virtuelle n'a toujours pas dévoilé son identité. Elle ne possède même pas de compte Facebook! Elle se contente de désigner son apparition sous le nom d'"Aqueró" ("Cela").

Miracle… Les autorités civiles commencent à s'inquiéter du remue-ménage. Les autorités religieuses, elles, se demandent si c'est du lard ou du cochon... À la neuvième apparition, trois cents curieux accompagnent Bernadette. Ils la voient marcher à genoux, baiser la terre, puis se mettre à creuser frénétiquement le sol boueux au fond de la grotte. Elle dégage une source. On la voit tendre l'oreille vers un interlocuteur invisible, puis boire l'eau boueuse qu'elle écope avec la main, avant de se barbouiller la figure avec. La plaisanterie a assez duré! Mais, non, sur ordre de sa vision, Bernadette mâchouille quelques brins d'herbe qui poussent sur le sol. Quelqu'un lui jette: "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles?" Elle n'en a cure. Derrière elle, des visiteurs crédules dégagent la source pour y remplir des bouteilles.

Au cours des jours suivants, les apparitions se renouvellent en présence d'une foule toujours plus dense. Une fois, on traîne Bernadette devant le juge local, le commissaire s'énerve: "Tu fais courir tout le monde, tu veux devenir une petite pute?" Il poursuit en la traitant d'ivrognasse, de couquino, de putarotto... Quelques jours plus tard, le juge la menace de prison si elle continue de se rendre à la grotte. Peine perdue. Lors de sa douzième visite, cette fois, c'est un cortège de 1500 personnes qui la suit. Et c'est le premier miracle! Une amie de Bernadette, Catherine Latapie, retrouve la mobilité de deux doigts paralysés en les trempant dans la source. Formidable! Stupéfiant! Le jour suivant, on voit Johnny plonger, nu, dans la source et en ressortir rajeuni de trente ans. Ça, c'est un étonnant miracle!

Hystérie… Lors de la treizième apparition, la dame, qui trouve sa plaisanterie de plus en plus hilarante, exige une procession et la construction d'une chapelle. Le curé de Lourdes qui soupçonne encore Soubirous d'affabuler réclame que la dame donne son nom et fasse fleurir l'églantier de la grotte en plein l'hiver. Durant les deux apparitions suivantes, la dame reste silencieuse, refusant de se nommer. C'est qu'elle est timide. N'y a-t-il pas 8000 personnes devant la grotte? Ce n'est qu'à la seizième apparition, le jeudi 25 mars, que la mystérieuse femme confie enfin à Bernadette, qui le répète à tous: "Que soy era Immaculada Councepciou" ["Je suis l'Immaculée Conception"]." Quant à l'églantier toujours pas touché par la grâce, il refuse de fleurir pour faire plaisir à un curé.

Le préfet, qui commence à en avoir marre de ce cirque, ordonne à trois médecins d'examiner Bernadette dans l'espoir de la faire interner comme malade mentale. L'examen dure quatre jours au bout desquels les médecins embarrassés concluent avec diplomatie qu'elle est malade sans l'être, tout en repoussant l'idée d'un internement. Lors de la dix-septième apparition, Bernadette touche longuement la flamme d'un cierge sans présenter de brûlure. À Lourdes, les partisans et les adversaires de Bernadette s'affrontent. D'autres femmes prétendent avoir elles aussi des visions. L'hystérie est à son comble. Épuisée physiquement, Bernadette part se reposer quelques jours aux bains de Cauterets. Enfin, le 16 juillet, c'est la dix-huitième et ultime apparition de la dame, non pas dans la grotte qui a été fermée par une palissade sur ordre du préfet de Tarbes, mais sur l'autre rive du gave.

Business… Bernadette est désormais une célébrité nationale. Les journaux lui consacrent des articles. L'évêque de Tarbes nomme une commission pour enquêter. Après quatre ans, elle se prononcera en faveur des apparitions. Le business peut commencer. La grotte est aménagée, une basilique est érigée. Les auberges, les marchands de souvenirs, les curés bénéficient du miracle du tiroir-caisse. Bientôt, les pèlerins affluent par dizaines de milliers. Tous ont quelque chose à réclamer à la bonne Vierge. Voici DSK priant pour être guéri de son priapisme, Hollande pour être délivré de Valérie, Rachida pour trouver un père à son enfant, Giscard pour ressusciter Diana, monseigneur Vingt-Trois pour amener à la guérison tous les gays de France...
Pendant ce temps, la petite Bernadette n'en peut plus d'être la proie des curieux et des journalistes. À 20 ans, elle se retire chez les sœurs de la Charité, puis s'éloignera encore un peu plus en entrant au couvent Saint-Gildard à Nevers, où elle mène la vie d'une religieuse ordinaire durant 13 ans. De santé précaire, elle meurt à 35 ans, le 16 avril 1879. Y'a pas de miracle pour elle. C'était bien la peine d'avoir vu l'Immaculée Conception...

11 février 1858. Marie fait une sale blague à Bernadette Soubirous dans une grotte de Lourdes.
© Le Point.fr - Publié le 11/02/2013 à 00:00 - Modifié le 11/02/2014 à 00:00

 

Onze février 1869: Henry Russel vainc le plus haut sommet des Pyrénées françaises en redingote. Aventurier extraordinaire, alpiniste hors pair, ce Franco-Irlandais inspire le personnage de Michel Strogoff à Jules Verne.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Jusqu'à ce jour, nul homme n'a osé défier un sommet en plein hiver. Voilà qui suffit à Henry Russell, 35 ans, pour se jeter dans cette folle aventure. Il a choisi le mont Vignemale, le sommet des Pyrénées qu'il préfère. Il entraîne avec lui deux guides paysans de la vallée: Hippolyte Passet et son neveu Henri. De père irlandais, Henry Russell a hérité d'un magot familial suffisamment solide pour lui faire croire que le monde est une immense cour de récréation. Tout au long de sa vie, il joue au gentleman aventurier, et avec une certaine classe, il faut l'avouer. Ainsi ne s'est-il jamais vanté d'avoir séduit Adeline Blondieau...
L'Amérique est son premier terrain de jeu. À 23 ans, Russel s'embarque pour le Nouveau Monde, qu'il sillonne de long en large. À peine revenu, deux ans plus tard, encouragé par Depardieu, il prend la route de Moscou, poursuit sur Irkoutsk et Pékin. Il se perd dans le désert de Gobi, descend le fleuve Amour, aborde en Australie, revient séjourner en Inde, découvre Le Caire et Constantinople. Un périple de 65 000 kilomètres. À son retour, il couche dans un livre ses aventures qui inspireront à Jules Verne celles de Michel Strogoff.

En 1861, de retour à Pau, Russell tombe complètement sous le charme des Pyrénées qu'il décide d'explorer de fond en comble. Finalement, pourquoi se casser le cul à courir le monde alors qu'il a sous la main une des plus belles merveilles de notre planète: le massif pyrénéen? Durant une trentaine d'années, les bergers le verront escalader un à un tous les sommets, vêtu comme un milord, emportant un sac de couchage cousu dans des peaux de chèvre. Doué d'une résistance hors du commun, Russell réalise une trentaine de premières. Un jour qu'il se perd dans la montagne, il tombe sur une grotte occupée par un ermite qui l'accueille avec joie: "Je m'appelle François Bayrou. Est-ce qu'on m'a oublié en bas dans la vallée?"

"Il faisait calme et assez doux"… Le 10 février 1869, Russell arrive à Gavarnie avec deux compagnons pour entamer l'ascension hivernale du Vignemale. Il est complètement dingue! Grimper à 3 290 mètres, en hiver, c'est un suicide à son époque. Personne avant lui n'a osé affronter un sommet européen durant l'hiver. En tout cas, le spectacle de la montagne gelée est féérique. "Le cirque, couvert de glace du haut en bas, luisait comme une cuirasse: toutes les cascades étaient gelées, on n'y entendait pas un son, et au-dessus de ses assises funèbres et bleues, se déployait l'azur mélancolique d'un ciel polaire... D'ailleurs, il faisait calme, et assez doux", écrit-il dans ses mémoires.

Le lendemain, les trois hommes sont debout avant six heures pour se mettre en route. Ils s'éclairent à la lanterne, car "il faisait encore nuit close". Au XIXe siècle, l'équipement des premiers alpinistes, très rudimentaire, se borne à un bâton de berger à embout ferré. Russell a longtemps refusé d'utiliser un piolet. Ce matin, il a revêtu son habituelle redingote complétée par un chapeau. Il ne veut pas s'encorder, ignore l'usage des crampons, de la broche à glace, de l'échelle et de toute cette quincaillerie qui forme l'équipement des alpinistes modernes. Les trois hommes emportent de quoi manger frugalement et de l'eau-de-vie.

Quittant le village, ils marchent d'un pas allègre dans la bise glaciale, "mais vivifiante". Ils prennent quelques minutes pour admirer le rougeoiement du grand glacier du Mont-Ferrant caressé par les premiers rayons du soleil. L'ascension se poursuit sous un ciel sans nuages. Le lever du jour les trouve à 1 800 mètres où ils rencontrent enfin la neige. Ils parviennent à la cascade des Oulettes qu'ils entendent gronder sous la neige. Délaissant une rive couverte de neige poudreuse et molle prête à glisser dans l'abîme, ils préfèrent escalader une paroi presque à pic sous l'œil intéressé de plusieurs isards qui font des paris pour savoir lequel se cassera le premier la figure. Mais ils doivent déchanter, les trois humains continuent leur progression.

"Un silence étrange, universel et absolu"… Bien que n'ayant pas encore goûtéà son eau-de-vie, Henry Russell est déjà ivre. L'effort, le paysage, l'air cristallin, tout concourt à l'emporter dans un tourbillon de bonheur. Russel est un mystique qui considère la montagne comme un temple réceptacle des forces telluriques. Il adore les courses solitaires qui l'amènent à affronter tempêtes, brouillards et abîmes. Doté d'une résistance exceptionnelle, il est capable de marcher 48 heures d'affilée. "Rochers, ravins, moraines, cascades, tout dormait sous la neige comme au fond d'un sépulcre, et dans ce blanc illimité, qui foudroyait nos yeux, nous seuls faisions trois taches errantes. Nous avancions sans bruit comme des fantômes, dans un silence étrange, universel et absolu: car rien au monde n'est aussi muet qu'une solitude de neige." On croirait entendre du Frédéric Mitterrand...

À trois heures de l'après-midi, après neuf heures d'ascension, les trois hommes atteignent enfin le sommet du Vignemale. "Jamais, je n'oublierai les courtes mais mémorables minutes que nous passâmes là-haut dans le coeur de l'hiver, avec la certitude qu'aucun homme en Europe ne respirait à notre niveau: orgueil puéril, mais pardonnable... Du haut de cette espèce de cathédrale céleste, je voyais sous mes pieds la chaîne des Pyrénées gelée d'un bout à l'autre. J'étais au centre d'un paradis de neige!... Mon enthousiasme touchait à la folie..."
Mais il ne faut pas s'attarder, bientôt le soleil va disparaître. Dans la neige amollie où ils s'enfoncent jusqu'à la taille, les trois hommes tracent péniblement leur chemin. La nuit tombe alors qu'ils ne sont qu'à mi-chemin sur le retour de Gavarnie. Il faut rallumer la lanterne. Finalement, ils sont de retour au village après 16 heures de marche forcée, épuisés. Quand ils se lèvent, le lendemain, la neige tombe à gros flocons. "Mais elle tomba trop tard pour nous punir d'avoir violé ses temples pendant l'hiver, et elle ne put qu'y effacer nos traces."

11 février 1869. Henry Russel vainc le plus haut sommet des Pyrénées françaises en redingote.
© Le Point.fr - Publié le 11/02/2012 à 08:00 - Modifié le 10/02/2014 à 23:58

 

Pour l’éphéméride du onze février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/11/29178141.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en bon compagnon va sortir avec une personne mal entendante, non pour l'accompagner, mais mesquin comme il est c'est pour mieux gueuler dessus pour se faire entendre...

 

dicton0211

 

Ben pour la zique de ce mercredi… On va se faire un plaisir en changeant un peu de rythme avec le groupe de Dire Straits dans les Sultans du Swing… Il est où ce temps lointain où on s’éclatait dans les bastringues de fin de semaine…Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=8h2M4eQygBs

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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frites_092005

Toto arrive en classe un matin et se fait tout de suite rabrouer par la maîtresse:
- Dis-moi Toto, pourquoi n'es-tu pas venu à l'école hier?
- C'est parce que mon grand-père a été brûlé
- Oh excuse-moi Toto. J'espère que ses brûlures ne sont pas trop graves?
- Oh si madame. C'est que ça ne rigole pas au crématorium.

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Ce sont deux associés, patrons d'un magasin de prêt-à-porter du Sentier, Abraham et David, qui sont à deux doigts de déposer le bilan.
La seule chose qui pourrait les tirer de là serait d'obtenir un prêt de la banque.
Alors ils passent remplir un dossier de demande de prêt et leur ami, le «conseiller financier» leur dit:
- Si vous n'obtenez pas de courrier avant la fin de la semaine, ça voudra dire que le prêt vous est accordé.
Les dernières nuits jusqu'à samedi, Abraham et David n'arrivent plus à dormir.
Ils n'ont plus d'appétit.
Toute la matinée, ils guettent l'arrivée du facteur.
Le samedi matin enfin, le facteur arrive enfin. Il porte une enveloppe à la main. Abraham, le plus solide moralement s'avance vers le facteur, prend l'enveloppe, pressentant le pire, il l'ouvre avec les larmes aux yeux, puis il lit la lettre...
Et un immense sourire illumine alors son visage alors qu'il dit à David:
- Bonne nouvelle. C'est juste ton frère qui est mort.

 Sacs_092005

Un type se rend chez son docteur pour un problème particulier.
- Docteur, je crois que j'ai un souci, regardez, un de mes testicules est devenu tout bleu!
Le docteur l'examine, regarde dans un de ses nombreux livres, consulte internet et explique au patient:
- Bon, c'est la première fois que je vois ça, c'est très rare, Il va falloir vous opérer. On doit vous enlever ce testicule rapidement!
- Vous plaisantez ou quoi? Je ne vais pas me faire arracher une couille quand même!
- Ecoutez, vous voulez mourir ou quoi? Vous souffrez d'une affection très rare et très grave, il n'est pas question de rigolade, il faut aller vite!
Finalement, le patient est obligé de se ranger derrière l'avis du médecin, et dès le lendemain, l'opération a lieu.
Quinze jours plus tard, le patient est de retour en consultation chez le médecin:
- Docteur, j'ai vraiment pas d'bol, regardez, je crois bien que le testicule qui me reste est en train de virer au bleu comme l'autre.
Une fois encore, le médecin conseille l'ablation du testicule.
Le patient est vraiment réticent mais sous les conseils et les précisions médicales de son docteur, il se laisse encore convaincre.
Dès le lendemain, la castration a lieu.
Mais Quinze jours plus tard, il faut bien se résoudre à l'évidence: il y a encore un souci.
Chez le médecin, le type anxieux bredouille les larmes aux yeux:
- Docteur... je n'ai pas le moral. Cette fois-ci c'est mon pénis qui devient tout bleu...
L'examen du médecin ausculte le pauvre gars et la triste nouvelle tombe, il va falloir procéder à son amputation:
- Non! Mais enfin docteur, ce n'est pas possible! Comment vais-je faire l'amour à ma femme? Comment vais-je faire pour faire pipi?
- Pour faire l'amour ça va être compliqué… mais c'est une question de vie ou de mort donc… Et vous savez, pour uriner, ce n'est pas si grave que ça en a l'air: on va vous greffer un tuyau de plastique dans l'urètre, et voilà!
En pleure, le patient accepte et est émasculé dès le lendemain.
Le patient reste cette fois-ci deux semaines à l'hôpital pour les soins postopératoires.
Après ces quinze jours, le patient, bien que déprimé, est en bonne santé et le médecin l'autorise à quitter l'hôpital.
Il n'a plus de trace bleue, il est sauvé. Le pauvre type remercie chaleureusement son brillant médecin de l'avoir sauvé et retourne chez lui.
Un mois plus tard, il revient chez son docteur en larmes:
- Docteur, y'a un gros problème, le tuyau de plastique devient bleu!
- Quoi?
- Je vous dis qu'il bleuit! Qu'est-ce que j'ai Docteur?
Le médecin annule tous ses rendez-vous de la journée, il fait déshabiller le gars et commence une auscultation approfondie.
Le docteur observe à la loupe le tuyau, puis analyse un prélèvement au microscope et s'adresse au patient:
- Hummm, j'ai un doute mais je crois avoir trouvé... Serait-il possible que ce soient vos jeans qui déteignent?

 Villepin_fils_092005

Dans une réunion des Alcooliques Anonymes, un homme témoigne:
- Je me souviens de la première fois où j'ai utilisé l'alcool comme produit de substitution aux femmes…
- Oui, et alors, que s'est-il passé?, demandent les autres
- Eh bien, je me suis retrouvé avec ma bite coincée dans le goulot de la bouteille…

 elvis_082005

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C'est mercredi... le réveille-matin à fait son boulot, on est en pétard, le saut du lit est parfois douloureux car mal dormi... le petit déjeuner pris sur le pouce et sitôt levé que le retard s'est déjà installé et le stress aussi... Les routes sont bonnes mais peut-être glissantes par endroit, les bouchons se forment toujours aux mêmes endroits et, miracle, l'arrivée au travail à l'heure pile... encore un exploit qui ne sera pas relatéà la Une des journaux; tant pis... En ces jours de neige et de froidure intense, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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