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Éphéméride du seize mars

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«À la Sainte-Eusébie, la pluie nous laisse estourbis, surtout quand on n'est pas amphibie.» 

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«Vent de mars, pluie d’avril, rosée de mai, dites-mois ce qui mieux vaudrait.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi, et c'est la dernière semaine de l'hiver qui commence avec encore un sursaut dont la fin est annoncée sous peu... et comme à l'accoutumée, le peuple travailleur s'en va, le cœur et en chantant vers une semaine de labeur en n'oubliant pas que le temps passe plus vite en s'occupant qu'en ne faisant rien, surtout que tout le monde est en forme après deux jours de pause...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 2° avec des nuages épars dans la nuit, ce sera pour ce lundi, atmosphère brumeuse dans les basses couches et toujours des bouffées nuageuses remontant depuis le sud, atténuant par moments l'ensoleillement. Conditions restant plus ensoleillées sur le nord de la Romandie. A contrario, ciel souvent bouché sur le sud des Alpes valaisannes avec quelques chutes de neige, plus fréquentes entre lundi soir et mardi matin. Redoux. Températures prévues pour lundi: minimales 0 à 5°, maximales 10 à 11°, jusqu'à 15° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: -6 puis 9°. En montagne: -1 puis 2°à 2000 m, -8 puis -7°à 3000 m. Faible bise tombant d'ici à la nuit prochaine. Peu ou pas de vent à basse altitude lundi. Foehn faible à modéré dans les vallées alpines. Vent du sud fort en haute montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... perturbée par endroit et de saison... eh oui il fait beau mais c'est encore l'hiver... avec pour ce jour: le temps sera encore instable entre la Corse et PACA.
Le matin, le temps sera pluvieux de la Corse et des régions méditerranéennes jusqu'au Massif-Central et Midi-Pyrénées avec de la neige à partir de 700/800 m sur les Pyrénées, 900 m sur les Cévennes et 400/500 m entre l'Aude et le Tarn. Dans l'après-midi, alors que les averses s'espaceront dans le Sud-Ouest, le temps restera perturbé sur le Sud-Est et la Corse, avec de forts cumuls de pluies sur l'est de l'île de beauté. Il neigera encore sur les Alpes frontalières à partir de 1500 m d'altitude.
Le vent d'est soufflera de 70 à 90 km/h en rafales entre la Côte-d'Azur et le nord de la Corse.
Sur le reste du pays, les bancs de brouillards matinaux et les plaques grisailles laisseront la place à ciel variable en journée avec une alternance d'éclaircies et de passages nuageux. Seules quelques gouttes seront possibles près de la Manche.
Le matin, les gelées entre 0 et -2 degrés seront fréquentes à l'intérieur de la moitié nord et dans les vallées de l'est et du Massif-Central. Ailleurs, les minimales iront de 1 à 8 degrés de l'intérieur vers les côtes. L'après-midi, les maximales seront généralement comprises entre 10 et 15 degrés...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°à 31° en Guadeloupe; variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; Polynésie française, nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 29°; beau temps, ciel voilé avec des températures de 30° aux Marquises; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -1°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:45 et le coucher du soleil se fera à 18:40 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…  

En 1956: À l'aube, on relevait une température minimale de -5,8°à Middelkerke
En 1964: La température maximale sous abri ne dépassait pas 1,4°à Virton
En 1958: La nuit s'avérait froide et au petit matin, on relevait un minimum de -5,8°à la côte
 

 

Les expressions françaises décortiquées

Une armée mexicaine
1. Une situation où les donneurs d’ordres sont plus nombreux que les exécutants

2. Une organisation complètement désorganisée

Origine
Nous sommes aux débuts du XXe siècle. L'armée révolutionnaire mexicaine, qui a pour but de défendre les aspirations sociales des paysans, est menée au sud par Émiliano Zapata et au nord par Pancho Villa. Les deux hommes sont des amis.
On dit cette armée composée de beaucoup trop d'officiers par rapport au nombre d'hommes à commander, principalement des paysans sans formation militaire, ce qui induit une certaine désorganisation, liée à l'incompétence des exécutants et aux ordres contradictoires arrivant des uns et des autres, donc une efficacité diminuée, pour ne pas dire un foutoir certain.
C'est tout simplement par comparaison avec cette situation qu'est née notre expression pour désigner d'abord une organisation où, comme dans l'armée mexicaine, il y a pléthore de dirigeants au regard du nombre d'exécutants et, par extension, puisqu'une telle situation provoque des dysfonctionnements, une organisation où règne un certain désordre.
Exemple
«Les effectifs de l'armée turque sont au total de 720.000 soit 4 fois l'armée britannique. C'est la deuxième armée de l'Otan, en nombre. Une véritable armée mexicaine avec 365 généraux (contre 41 aux Etats-Unis par exemple), même si une partie (10%) d'entre eux est aujourd'hui derrière les barreaux pour des tentatives présumées de complots

 

La France pittoresque

Trésor de La Forêt-Auvray et grotte de Roche-d’Oître (Orne)
D’après «Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne», paru en 1909

Le château de La Forêt-Auvray, dans l’Orne, abritait prétendument un immense trésor que des gens du pays auraient tenté, en vain bien qu’usant de sorcellerie, de découvrir. Les récits attachés à ces lieux qui virent passer le régicide involontaire de Henri II, puis le roi Henri IV lui-même, ne doivent pas occulter ceux qui ont trait à la grotte de Roche-d’Oître, connue sous le nom de Chambre des Fées et à laquelle un gentilhomme honni dut la vie sauve durant la Révolution, ainsi que le général Frotté lors des guerres de Chouannerie.
Les traditions donnent à tout château ancien des souterrains se prolongeant à de grandes distances et un trésor caché. Celui de la Forêt-Auvray était, dit-on, une pipe - dans le Perche, la pipe contient environ 750 litres - pleine d’or, un grand coffre contenant des diamants, des pierres précieuses et une grande statue de la Sainte Vierge en argent massif. Ceci aurait été caché pendant les guerres de religion; une tour dite des Morts fut pillée et les tombes violées pendant la Révolution; ce doit être à la même époque que la famille de Costart perdit dans un incendie ses portraits et ses papiers de famille.

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Château de La Forêt-Auvray (Orne)

Dans les Esquisses du Bocage Normand, Tirard prétend que des gens du pays pénétrèrent la nuit dans la chapelle en brisant les portes pour trouver le trésor; «l’un d’eux, qui avait de grandes connaissances, s’était muni d’un trèfle à cinq feuilles et il accomplit des cérémonies mystérieuses.» Malgré toute cette sorcellerie, les recherches de ces bandits restèrent infructueuses.

Des vieillards racontaient que dans leur enfance on les berçait avec des histoires de fées qui venaient danser pendant la nuit de Noël autour des deux menhirs qui se trouvaient dans une prairie au bord de l’Orne, non loin du château. Après avoir soulevé les pierres pour s’assurer que le trésor existe encore elles s’envolent dans les airs en chantant.
Un récit nous ramènera vers la vallée de la Rouvre; c’est l’aventure d’un sire de la Forêt-Auvray qui s’éprit d’une des fées qui avaient élu domicile dans cette grotte de Roche-d’Oître, connue sous le nom de Chambre des Fées. Il l’épousa et ils furent très heureux, mais un jour que la fée s’était attardée à sa toilette, son mari lui dit quand elle descendit: «Belle dame, vous avez bien tardé et seriez bonne à quérir la mort.» Elle s’envola aussitôt et, en s’enfuyant pour toujours, elle laissa l’empreinte de sa main sur le bord de la fenêtre.
Vous remarquerez que cela ressemble presque complètement à la légende de la fée d’Argouges des environs de Bayeux. La seule différence c’est que la fée de la Forêt ne revient pas la nuit, vêtue de blanc, voltiger en criant: «La Mort! la Mort!» Si on a voulu attribuer cette tradition à cette région, c’est vraisemblablement parce que la famille d’Argouges a longtemps habité le château de Rânes.

Ne quittons pas La Forêt sans raconter deux anecdotes: la première, c’est le passage de Gabriel de Montgommery après son tournoi contre Henri II - Montgommery blessa mortellement le roi lors d’un tournoi en 1559 -, fuyant la colère de Catherine de Médicis; il se reposa dans ce château après s’être arrêtéà Aubry. Il s’empressait de gagner la côte pour passer en Angleterre et il ne dut son salut qu’à la merveilleuse rapidité de sa jument Ralphe.

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Gabriel de Lorges, comte de Montgommery

La seconde anecdote est le séjour que fit Henri IV à La Forêt, et non loin de là on montre encore dans la cour de la ferme du Rey - corruption du mot roi - un vieux et magnifique chêne sous lequel le monarque a dû se reposer au cours d’une promenade.
A la fin du XIXe siècle, on racontait encore la tragique aventure d’un gentilhomme voisin, qui vint, pendant la Révolution, se réfugier dans la Chambre des Fées, à Roche-d’Oître. De la Sicotière reprit cette tradition et fixe même la date (14 juillet 1789), où, pour échapper à la mort, il vint se cacher dans ce lieu sauvage. D’après lui, c’est grâce au dévouement d’un fidèle serviteur (Joseph Robert) qu’il dut d’échapper à ses vassaux qui le poursuivaient. Au pied d’un arbre, au sommet de la muraille rocheuse qui domine la Rouvre, Robert attache une corde à nœuds où son maître, non sans danger, peut descendre et pénétrer dans cette grotte inaccessible. Bientôt le fidèle serviteur revient apportant à son maître des vivres et des couvertures qui le mettent à l’abri de la pluie et de la fraîcheur des nuits.

Ceci est fort dramatique et très embelli: la Chambre des Fées n’est pas d’un accès aussi difficile que les historiens ont bien voulu le dire; quant au dévouement du serviteur, il semble extraordinaire pour un maître qui était, affirme-ton, ni aimable, ni aimé. Ce gentilhomme n’était autre que Pierre-Alexandre Fouasse de Noirville, qui avait acheté le 14 mars 1733 le Marquisat de Ségrie-Fontaine; il fit raser l’ancien château et celui qu’il commença à construire, en 1758, ne fut jamais terminé. Gentilhomme de fraîche date„ de Ségrie tenait beaucoup à ses droits et paraît s’être fait détester dans le pays, contrairement à ce qu’affirme de son côté de la Sicotière, qui prétend qu’il fut traqué par ceux qu’il avait comblés de ses bienfaits.

D’après les traditions populaires, il se serait préparé par ses fautes les inimitiés de tout le pays. De lourdes corvées imposées à ses vassaux pour achever l’ancienne route du Pont-des-Vers à Ségrie, la rigueur la plus inintelligente dans la rentrée de ses droits féodaux, une hauteur maladroite, dont la date si récente de sa noblesse pourrait peut-être donner l’explication - l’Histoire du canton d’Athis, par le comte de la Ferrière-Percy, nous renseignant sur ce point -, voilà ce qui serait à l’origine de ces tristes scènes de violence qui n’ont été qu’une exception dans le Bocage Normand.
Enfin de Ségrie quitta Roche-d’Oître et alla se réfugier chez de Brossard, au château des Iles-Bardels; on découvrit sa retraite et il ne dut son salut qu’à l’intervention de son hôte, qui était très aimé dans le pays. Par acte, passé devant notaire, au château de la Fresnaye, le 22 juillet 1789, il lui fit abandonner ses droits féodaux.

Voici cet acte:
«Par devant Me Claude Bellencontre, notaire à Falaise, lut présent Messire Alexandre-Anne Fouasse de Noirville, seigneur et patron de Ségrie-Fontaine, la Lande-Saint-Siméon, Rouvrou, Mesnil-Hubert, Mesnil-Vilment, lequel par ces présentes a déclaré renoncer en faveur de ses vassaux des fiefs ci-dessus nommés tant pour eux que pour leur postéritéà tous les droits, servitudes et rentes seigneuriales à quoi lesdits vassaux sont et peuvent être tenus sous quelque dénomination que ce soit envers ledit seigneur de Ségrie déclarent ledit seigneur que lesdits droits consistent:
«Pour la paroisse de Ségrie en rentes seigneuriales de grain, argent, volailles et dans les servitudes suivantes: Faner et récolter les foins dans les prés de la Vigne et Morin. Ramasser les fruits et aider à faire les boissons. Service de sommage, à savoir: Service de chevaux et d’hommes par corvées. Banalité du four de Ségrie et de Bréel.
«Pour Rouvrou: Rentes seigneuriales en grain, argent et volailles, brebis de brebiage, porcs de porcage, servitude de curer les étables. Droit de Champart sur tous les blés croissants sur les terres dudit fief. Banalité du Moulin de Rouvrou.

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Le général Louis de Frotté

«Pour les autres communes, même renonciation et pour des droits identiques». Enfin ledit seigneur de Ségrie renonçait à percevoir aucun droit de relief et treizième pour raison de vente ou de mutation à quelque titre que ce fut. Il accordait également le droit de détruire les garennes et la liberté de chasse et de pêche. Une seule condition était imposée au ci-devants vassaux: c’est qu’ils respecteraient les possessions dudit seigneur et conserveraient son château e Ségrie.
Ses vassaux simulèrent une grande joie, mais leur haine n’était pas calmée et bientôt de Noirville dut se retirer à Falaise et, peu après, il partit avec toute sa famille pour l’émigration; il ne revint jamais en France.

Une autre légende est celle racontée par le comte de la Ferrière dans son Histoire du canton d’Athis. Il prétend que pendant les guerres de la Chouannerie, le général Louis de Frotté, chef de l’insurrection contre-révolutionnaire en Basse-Normandie, était venu, en 1795, chercher un asile dans la grotte de Roche-d’Oître. Il ajoute que bien des années après un neveu du général portant le même nom, voulut, avec lui, visiter cette Chambre des Fées, où son oncle avait défié les Bleus.
«Nous étions groupés, dit le comte de la Ferrière, sur une autre masse de rochers, nous le vîmes descendre assez facilement, mais quand il fallut remonter nous tremblâmes un instant pour lui; au-dessus de sa tête, la roche luisante et nue, au-dessous le vide. Il était là comme suspendu, ne pouvant ni avancer ni reculer. A la distance où nous étions, nous pûmes apercevoir à sa gauche une légère crevasse; nous le guidâmes de la voix, il s’y laissa glisser et, à l’aide de quelques arbrisseaux qui pliaient sous sa main, il regagna la plate-forme d’où il était parti.»

Ces deux légendes sont-elles vraies? Y en a-t-il une d’authentique? C’est ce qu’on ne peut affirmer. La renonciation de M. de Noirville à ses droits féodaux n’est nullement une preuve qu’il se soit cachéà Roche-d’Oître. La tradition du général de Frotté se réfugiant dans cette Chambre des Fées paraît toutefois plus probable; en effet, les gens de Saint-Philbert prétendent qu’avant d’aller dans les rochers il s’était retiré dans une cache du jardin de la ferme de Laisné des Haies. La visite de cette grotte par un autre M. de Frotté prouve que dans la famille il n’était pas douteux que son oncle y fût venu chercher un asile.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Voyage d’étudiants au temps des diligences
D’après un récit paru en 1871

Au temps des diligences, c’est-à-dire au temps où pour aller d’Orléans ou de Rouen à Paris on mettait quinze ou dix-huit heures, selon les saisons et selon l’état des chemins, quatre étudiants en droit partirent un beau soir d’une de ces deux villes pour la capitale.
Ils n’y devaient rester que quatre jours, le temps de prendre une inscription, et revenir vite étudier chez un vieil avocat de leur province. Ils avaient loué pour eux quatre la rotonde de la diligence. Difficilement, même à cette époque, vous eussiez trouvé quatre garçons plus singuliers, plus candides, plus foncièrement provinciaux.
Trois d’entre eux cependant étaient instruits autant qu’on peut l’être à vingt ans, et vraiment spirituels. Laissez-moi vous dire un mot de chacun d’eux. Baptiste et Augustin, quoique frères, étaient les deux antipodes en tout. Baptiste, l’aîné, gros garçon de bonne humeur, était pourtant troublé sans cesse par quelque inquiétude, quelque appréhension ou quelque peur. Le romantisme lui avait tourné légèrement la tête; il ne rêvait que brigands, attaques nocturnes, chausse-trapes et souterrains.

Au moment du voyage dont nous parlons, il s’occupait à réunir les matériaux d’une histoire des Brigands célèbres qu’il se proposait d’écrire, comptant bien inoculer ses terreurs à tout le genre humain. Son frère, au contraire, était un grand jeune homme réservé, froid, peu impressionnable, au moins en apparence, et qui ne partageait nullement les visions de monsieur son aîné.
Le troisième de nos voyageurs, bon enfant s’il en fut, mais bavard, mais braillard, avait étéélevé dans une famille de paysans: il en conservait des habitudes rustiques qui, chez un étudiant en droit, avaient je ne sais quoi d’inattendu et de divertissant; avec cela grand philosophe, grand bâtisseur de théories sociales; d’un trait d’éloquence, trait de plume, il bouleversait de fond en comble le genre humain, déplaçait les capitales, détrônait les monarques, établissait un ordre de choses dont jamais avant lui personne n’avait ouï parler, et dont à l’heure qu’il est les quatre amis rient encore, car leur bonne étoile a voulu que tant d’événements survenus depuis, aucun ne les ait empêché d’être toujours entre eux d’excellents camarades.

Les voilà donc tous les quatre dans leur rotonde, emportés vers Paris à raison de huit à neuf kilomètres par heure. Les poches de la diligence avaient été, par l’ami Baptiste, bourrées de pistolets. Ledit Baptiste, à tout instant, interrompait les éclats de rire, les chants et les cris de ses trois camarades, persuadé qu’un signal venait d’être donné par des brigands d’attaquer la voiture. Nous n’avions, bien entendu, qu’une peur, c’était qu’en essayant de tirer sur ses visions il nous tuât nous-mêmes. J’ai dit nous sans y prendre garde; je n’effacerai pas ce mot, puisque après tout il indique que le quatrième étudiant était votre serviteur, qui n’était pas, tenez-le pour certain, le moins gai de la troupe.

Vous pensez que la nuit se passa à bien autre chose qu’à dormir. Les lamentables histoires racontées par Baptiste, critiquées et raillées par son frère Augustin, interprétées ou niées tout crûment par notre philosophe (vous ai-je dit qu’il s’appelait Eugène?); les chansons de Béranger, que par intermèdes on me faisait chanter: tout cela, je vous jure, faisait de nous quatre voyageurs les plus éveillés de France; et puis il y avait les relais, le souper en route, les temps d’arrêts dans les auberges, où chaque fois l’on croyait entrevoir tout un monde.

Il y avait les voyageurs du coupé, et ceux de l’intérieur, et ceux de l’impériale, qui ne manquaient pas de piquer grandement la curiosité. Mais on a dit tout cela cent fois. Arrivons vite aux incidents spéciaux de notre voyage. A neuf heures du matin, nous arrivons à Paris, harassés, morts de froid, - c’était en novembre. - Pour nous réchauffer, nous nous mîmes à courir, emportant nos bagages. Nous allions, enfilant les rues et les rues, lorsque l’un de nous s’avisa de demander où nous allions si vite.
- Eh! Parbleu! Nous allons à l’hôtel, répondit Eugène.
- A quel hôtel?
- Au premier hôtel que nous apercevrons.

Or, le premier hôtel que nous aperçûmes fut l’hôtel de Suède. Une bonne dame, qui le dirigeait, nous reçut avec affabilité, nous disant toutefois qu’elle ne pouvait mettre à notre disposition, ce jour-là, qu’une chambre et deux lits. Nous demandons à voir; ça nous parut superbe, et nous voici tout de suite installés. Un doigt de toilette, et puis nous nous envolons vers l’École de droit. Quelques amis furent ensuite visités; puis vint le dîner, à 2 francs par tête, passage du Saumon.
Après dîner, en jeunes gens bien appris, on alla passer la soirée à la Comédie française. Mlle Mars, ce soir-là, jouait le rôle d’Elmire et celui d’Araminte. Je ne dis rien de nos impressions. Je ne dis même pas comment, au sortir du théâtre, nous fîmes, en discutant le mérite de l’actrice, six fois plus de chemin qu’il ne fallait pour retrouver notre hôtel de Suède, car ce sont là des faits de tous les jours... Mais voici le moment où je ne dois plus omettre un seul détail, et où le lecteur doit lui-même redoubler d’attention.

Nous venons d’entendre sonner une heure du matin en rentrant à l’hôtel; l’ami Baptiste est inquiet, la maison lui paraît suspecte.
- On ne nous a pas, dit-il, demandé nos passeports; nous sommes dans un coupe-gorge.
Et le voilà, bougie à la main, inspectant les corridors, l’escalier, le palier, tous les entours de notre chambre. C’était, je l’ai dit, une vaste chambre à deux lits, ou plutôt c’était un salon au fond duquel se trouvaient deux cabinets alcôves. L’un de ces cabinets, dans lequel devaient coucher les deux frères Baptiste et Augustin, se trouvait précisément en face de la porte d’entrée; vis-à-vis de l’autre cabinet se trouvait une armoire...

Baptiste voulut partir, aller coucher ailleurs; nous ne pûmes le retenir qu’à la condition de charger et d’armer les pistolets; et pui il fallut encore les précautions suivantes:
Derrière la porte d’entrée on plaça un grand canapé, sur le canapé on mit une bergère, sur la bergère une chaise, et sur la chaise, les uns dans les autres, tout ce que nous avions de vases, de manière qu’on ne pût entrer sans produire un vacarme à réveiller les plus sourds.
Mais notez ce point que, succombant au sommeil après deux nuits blanches, votre serviteur s’était couché et endormi précisément dans le cabinet auquel faisait face la terrible armoire... J’ignorai donc la suite des dispositions...
On avait barricadé la porte de la chambre; mais il n’en pouvait être de même pour l’armoire: elle ouvrait du dedans en dehors, et n’avait pour toute fermeture qu’un léger verrou.

Baptiste avait proposé que tour à tour on y montât la garde: mais Eugène notre philosophe eut un trait de génie: il tira de sa poche une longue ficelle, l’attacha d’un bout au verrou de l’armoire; puis, s’étant couché près de moi doucement, s’attacha au poignet l’autre bout de la ficelle. L’armoire ne pouvait donc être ouverte sans qu’aussitôt il en fût averti... Les choses ainsi disposées, on ne tarda pas à dormir.
Mais voilà que deux heures plus tard, m’éveillant tout à coup, je sautai du lit. Je rencontrai la ficelle... Vous figurez-vous les cris, l’épouvante et tout le brouhaha?... On courait à la porte; notre pyramide s’écroula sur notre philosophe meurtri; Baptiste tira dans le plafond un coup de pistolet... et chacun se crut mort. Eugène enfin alluma la bougie. Tout alors s’expliqua. Nous vîmes le beau ménage que nous venions de faire, et nous fûmes pris d’un fou rire, auquel succéda bientôt une nouvelle inquiétude: n’allait-on pas nous prendre nous-mêmes pour des malfaiteurs ou des fous furieux?

Nous eûmes le bon esprit de tout avouer à l’hôtesse, qui rit beaucoup de l’aventure, et nous nous empressâmes de payer la casse. Je dois ajouter que nous fûmes, les nuits suivantes, des modèles de sagesse.
Mais jamais nous n’avons revu l’hôtel de Suède sans un tressaillement, non pas de terreur, mais de franche gaieté; et nous en sommes, je crois, restés de belle humeur pour tout le reste de nos jours.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Seize mars 1955. Un amour qui se refuse pousse le peintre Nicolas de Staël à se suicider. Gâchis. Repoussé par une femme aimée, effrayé par le succès, le peintre russe saute dans le vide depuis sa terrasse d'Antibes.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Une passante remonte la minuscule rue du Revely, derrière le port d'Antibes. Elle distingue une masse sombre sur le trottoir. En s'approchant, elle découvre avec horreur le cadavre d'un homme vêtu d'une chemise, d'une veste et d'un pantalon bleu. Aux pieds, il porte une paire d'espadrilles. Elle s'affole, appelle à l'aide. Il semble avoir été la victime d'une chute. On lève la tête. On aperçoit une terrasse. Il a dû sauter de là. Cet homme doit être le peintre qui s'est installé dans la maison en octobre dernier. Effectivement, cet homme mort, c'est Nicolas de Staël, 41 ans.

Le peintre a choisi de mourir parce qu'une femme désirée se refuse à lui, parce qu'une gloire non désirée s'offre à lui. On l'aura compris, le père Nicolas n'est pas le plus simple des hommes. Orphelin et exilé, le prince russe possède une âme tourmentée, dépressive. Il peint avec frénésie. Il détruit avec frénésie. Depuis deux ans, il connaît enfin le succès. Les collectionneurs s'arrachent ses toiles. Mais cela ne l'enthousiasme guère. Pourquoi l'aime-t-on seulement maintenant, et pas avant? Ne recherche-t-on pas ses œuvres d'abord par esprit de spéculation, sans les apprécier?

Depuis deux ans, Nicolas de Staël est éperdument amoureux d'une jeune femme nommée Jeanne Mathieu. Il la rencontre durant l'été 1953 lorsqu'il passe ses vacances en famille dans une magnanerie (ancienne ferme qui pratiquait l'élevage de vers à soie) louée à la famille Mathieu, près d'Apt. C'est son ami le poète René Char qui lui a donné l'adresse. Les Mathieu, c'est une grande famille composée des parents et de quatre enfants, dont Jeanne, mariée et mère elle-même de deux enfants. Brune, mais solaire, elle rayonne. Elle n'est pas farouche non plus, car René Char a probablement eu une rapide aventure avec elle. Dès qu'il la voit, de Staël, lui, est foudroyé. Jeanne lui rappelle Jeanine, sa première femme adorée, morte quelques années auparavant.

"Vous avez gagné"… Il écrit à Char: "Jeanne est venue vers nous avec des qualités d'harmonie d'une telle vigueur que nous en sommes encore tout éblouis. Quelle fille, la terre en tremble d'émoi! Quelle cadence unique dans l'ordre souverain... Quel lieu, quelle fille!" Cette rencontre déclenche une tempête dans le crâne de l'artiste. Elle l'obsède. Au moment de partir pour l'Italie avec son épouse Françoise et ses deux enfants afin d'y poursuivre ses vacances, il ne peut se résoudre à quitter Jeanne. Alors, il la convainc de les accompagner dans la camionnette familiale. Une mauvaise idée: l'épopée tourne au cauchemar. La proximité de la jeune femme le rend fou. Quand ils reviennent à Lou Roucas, de Staël renvoie brutalement sa famille à Paris pour rester seul avec Jeanne. Il la peint, il lui fait l'amour. Il lui offre le mariage, car un prince russe est respectable. Elle a peur de cet amour trop fort. Elle se lasse. Elle le lui fait savoir. Il souffre. Il se désespère. Il injecte sa colère dans ses tableaux. Il pense au suicide.

Au début du mois de mars 1955, le peintre est à Antibes dans l'appartement qu'il loue pour peindre seul, sans sa famille. Le 5, il décide de monter à Paris en voiture pour assister à plusieurs concerts au théâtre Marigny. Il en profite pour rendre visite à Jean-François Jaeger, le directeur de la galerie Jeanne-Bucher qui l'a sous contrat. Il lui confie: "Je suis perdu... Peut-être ai-je assez peint." Il repart pour Antibes. Le 14 mars, il brûle de nombreux documents personnels, sauf les lettres de Jeanne. Il saute dans sa voiture pour aller les lui remettre. Comme elle refuse de lui ouvrir la porte, il les donne au mari présent en lui murmurant: "Vous avez gagné." Désespéré, il retourne à Antibes où il passe sa rage sur une toile de quatre mètres sur six. Durant trois jours, il se bat avec le rouge, le noir. Il peint un piano noir et massif faisant face à une contrebasse lumineuse, sur un fond rouge. C'est violent, c'est tragique. Le soir du troisième jour, c'est-à-dire le 16 mars 1955, il monte sur la terrasse, prêt à en finir. Quelques minutes plus tard, Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein s'est débarrassé de sa "carcasse d'homme".

16 mars 1955. Un amour qui se refuse pousse le peintre Nicolas de Staël à se suicider. Gâchis.
© Le Point.fr - Publié le 16/03/2012 à 00:00 - Modifié le 16/03/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du seize mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/16/29445329.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service est comme nous tous, il ne sait plus à quel saint se vouer et heureusement pour lui et pour beaucoup que l'on ne soit plus au temps de l'Inquisition car beaucoup en perdraient la tête... 

 

dicton0316

 

Ben pour la zique de ce début de semaine… on va s’écouter The Rolling Stones et leur verve dans leurs œuvres… Alors écoutons religieusement car on les entend de moins en moins les papys du rock… Je vous souhaite une bonne écoute!!! 

https://www.youtube.com/watch?v=HtLFMGY6e98

 

Et pour mon amie Zaza dont le blogue se trouve sur:

http://zizitop.eklablog.net/

Quelques airs proposés pour la Saint-Patrick...

Musique irlandaise Faolan-Nuit St Patrick 2011-Rennes avec Ronan Le Bars et des danseurs irlandais.

https://www.youtube.com/watch?v=aFBpX3c-CJs

 

St Patricks Day 2011 - Riverdance Flashmob (Central Station, Sydney, Australia)

https://www.youtube.com/watch?v=7auErQnU6fU

 

St. Patrick's Parade Belfast 2011

https://www.youtube.com/watch?v=CvggewbU10E

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Encore une liste de comparaison sur les hommes…

1. Les hommes sont comme les vacances. 
Ça ne dure pas longtemps 

2. Les hommes sont comme les bananes 
Plus ça vieillit et moins c’est dur.

3. Les hommes sont comme le temps 
Tu ne peux rien faire pour le changer.

4. Les hommes sont comme les nuages 
Quand ils s’en vont, on peut espérer une bonne journée.

5. Les hommes sont comme le café. 
Les meilleurs sont chauds, forts et te maintiennent réveillée toute la nuit. Les autres te tapent sur les nerfs.

6. Les hommes sont comme les ordinateurs.
Dur à comprendre et constamment sans mémoire. 

7. Les hommes sont comme la publicité. 
Ne jamais croire un mot de ce qui est dit.

8. Les hommes sont comme les comptes en banque. 
Sans argent, ils ne génèrent aucun intérêt. 

9. Les hommes sont comme les brosses à dents
Sans le manche, ils ne servent à rien.

10. Les hommes sont comme les tempêtes de neige. 
On ne sait jamais quand ça arrive, combien de centimètres ils donneront et combien de temps ça durera.

11. Les hommes sont comme les photocopieurs. 
Ils servent que pour la reproduction.

12. Les hommes sont comme les places de stationnement.
Toutes les bonnes places sont déjà prises, les seules disponibles sont celles des handicapés.

13. Les hommes sont comme les élastiques. 
Ils s’étirent et ils pètent.

14. Les hommes sont comme le mascara. 
Ils se barrent à la moindre émotion.

15. Les hommes sont comme l’horoscope. 
Ils vous disent toujours quoi faire, et habituellement ils se trompent.

16. Les hommes sont comme le téléphone. 
Ils ont toujours occupés.

17. Les hommes sont comme un caramel.
C’est bon mais collant.

18. Les hommes sont comme de l’essence. 
Des pieds à la ceinture, c’est du super ; de la ceinture aux épaules, c’est de l’ordinaire; et des épaules à la tête, c'est du sans plomb.

19 Les hommes sont comme la tondeuse à gazon 
Ils démarrent difficilement, émettent des odeurs nauséabondes et sont en panne la moitié du temps.

20. Les hommes sont comme le magnétoscope. 
Avance, recule, avance, recule, stop, éject.

21. Les hommes sont comme le ciment 
Après avoir étéétendu, ils prennent parfois beaucoup de temps à durcir.

22. Les hommes sont comme les allumettes. 
Dès que tu les chauffes, ils perdent la tête.

23. Les hommes sont comme les avions.
C’est la queue qui les dirige.

24. Les hommes sont comme les chats.
Tous les deux ont peur de l'aspirateur. 

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Douze prêtres étaient sur le point d'être ordonnés.
Leur ultime épreuve était de s'aligner entièrement nus dans le jardin du couvent tandis qu'une belle fille très sexy, dotée d'une poitrine avantageuse, danserait complètement dévêtue devant chacun d'eux.
Chaque futur prêtre avait une clochette fixée à son sexe et il était prévu que quiconque ferait tinter sa clochette pendant qu'elle dansait ne serait pas ordonné parce qu'il n'avait pas atteint un état de pureté spirituelle.
La fille a commencéà danser devant le premier. Aucune réaction
Elle procéda ainsi le long de la rangée des candidats prêtres avec la même absence totale de réaction de tous jusqu'au dernier: Carlos
Pauvre Carlos ! Alors que la fille s'avançait vers lui en dansant, sa cloche sonna si fort qu'elle se détacha et tomba dans le jardin loin devant lui. 
Confus et honteux, Carlos s'avança rapidement vers la clochette et se baissa pour la récupérer.
C'est à ce moment que toutes les autres clochettes se mirent à carillonner !!!

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Ça se passe dans un couvent, à la campagne. Mère Supérieure agonise. Depuis trois jours, les jeunes religieuses s'affairent autour d'elle. Sœur Marguerite lui donne un peu de thé. La moribonde y trempe ses lèvres et n'en veut plus.
Sœur Marguerite se rend à la cuisine. Elle se souvient que sœur Monique garde une bouteille de cognac depuis plusieurs années. Elle verse le cognac dans un verre de lait frais, beaucoup de cognac, et elle retourne à la chambre de Mère Supérieure.
- Tenez, je vous apporte un peu de bon lait. Goûtez.
La malade y trempe les lèvres. Une fois, deux fois, trois fois et elle boit tout.
- Maintenant, je sens, mes sœurs, que je vais mourir dit-elle, le sourire à la bouche.
- Mère, mère, avant de nous quitter, avez-vous un dernier conseil à nous donner.
- Oui....
Les deux jeunes religieuses se penchent vers la Mère Supérieure, pour mieux entendre...
- Oui, ne vendez jamais cette vache-là.

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La vérité sort de la bouche des enfants…
Une très jeune fille rentre chez elle en courant et demande à sa mère:
- Maman, maman, c'est vrai ce que Dorothée elle m'a dit? Que les bébés ils sortaient par le même endroit que le zizi des garçons il rentre?
La mère, un peu abasourdie répond:
- Heu... oui. Et sa fille lui répond:
- Oh là là! Alors, quand je vais avoir un bébé, on va être obligé de m'arracher les dents?

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C'est lundi... le réveille-matin est de nouveau au boulot pour toute la semaine et c'est rageant... sitôt sa sonnerie entendue que c'est déjà le stress, tout en prenant son petit déjeuner on pense déjàà la journée à venir, sur le parcours jusqu'au lieu de travail, on pense à ce qui va nous arriver pour ce jour, les pessimistes verront le pire que les optimistes n'imagineront pas et, enfin l'arrivée à la mine avec la joie de revoir ses collègues et, pour un moment, de raconter et à comparer son week-end pour les administratifs alors que pour les actifs, sitôt l'heure, sitôt les machines de production sont en route... Malgré le redoux, en ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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