«Fuite de noyau à la Sainte-Louise, et on est dans la mouise.»
«Trop de pluie à la Sainte-Louise, jardinier barbote dans la mouise.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, le dernier de l'hiver et on est à la mi-mars; pour le temps de ce jour il sera bien perturbé par endroit, avec des sursauts de l'hiver qui se meurt... Alors quoi faire avec un temps pareil sinon la grasse matinée, flâner au lit et, pour les plus courageux, la balade du dimanche par n'importe quel temps, histoire de prendre un super bol d'air vivifiant... Les oiseaux gazouillent ou piaillent, la saison des amours s'approche et les habillements ont plus de couleur, le printemps se rapproche...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 0° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, atmosphère brumeuse et débordements nuageux assez étendus du Léman au Valais et sur le sud du Plateau, atténuant l'ensoleillement. Sur le nord de la Romandie, conditions plus ensoleillées. Le long des versants sud des Alpes valaisannes, ciel chargé et quelques flocons. Températures de saison. Températures prévues pour ce dimanche: minimales 1 à 4°, maximales 9 à 11°. Dans le Jura à 1000 m: -3 puis 6°. En montagne: -1 puis 1°à 2000 m, -9 puis -7°à 3000 m. Faible courant de bise du Plateau au bassin lémanique et sur le Jura. Dans les Alpes, bouffées de fœhn et vent de sud-est sensible à haute altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison... perturbée et de saison... eh oui il fait beau mais c'est encore l'hiver... avec pour ce jour: l'activité pluvieuse va se renforcer nettement sur les régions méditerranéennes. Dès le matin, les pluies les plus soutenues et orageuses intéresseront la Corse, le sud de PACA, mais de bonnes pluies déborderont également vers le Languedoc et le sud du Massif central, avant de s'étendre vers le Roussillon en fin de journée.
La limite pluie-neige se situera vers 800 à 1000 m sur le Massif central. Il neigera durant toute la journée sur les Alpes frontalières, à partir de 1500 m sur le sud, 1000 m sur le sud-est de la Savoie. Le vent d'est à nord-est se renforcera entre Corse et continent, il soufflera en rafales jusqu'à 80 à 100 km/h près des côtes, voire 110 km/h sur le littoral varois.
En bordure du mauvais temps méditerranéen, le ciel sera très encombré avec quelques pluies dès le matin entre le Massif central et les Pyrénées, des chutes de neige au-dessus de 700 m. Nuages et averses s'étendront vers le Limousin et l'Aquitaine l'après-midi.
De la Bretagne et des Pays de la Loire jusqu'au Nord-Pas-de-Calais et les Ardennes, la journée restera très grise avec quelques petites pluies éparses. Sur les autres régions, le temps restera calme avec quelques éclaircies après les brouillards matinaux.
Les températures minimales varieront entre 0 et +6 degrés des côtes de Manche et du Nord-Pas-de-Calais, au Poitou-Charentes et au piémont pyrénéen, de 4 à 10 sur le pourtour méditerranéen, elles s'abaisseront entre -2 et +2 degrés partout ailleurs. Les maximales iront de 6 à 10 degrés au nord de la Loire jusqu'à la frontière belge, elles atteindront 9 à 14 degrés plus au sud...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, variable, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°à 30° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française, ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 29°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29° aux Marquises; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -5°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:47 et le coucher du soleil se fera à 18:36 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1961: Il faisait doux sur le pays, les maxima atteignaient 16,0° au Mont-Rigi, 18,1°à Saint-Hubert, 21,0° en Campine, 21,4° dans la capitale et 21,4°à Zaventem.
Les journées mondiales et internationales
Le quinze mars c’est la Journée Internationale des droits des consommateurs
http://www.journee-mondiale.com/51/journee-internationale-des-droits-des-consommateurs.htm
Le quinze mars c’est la Journée internationale de lutte contre les violences policières
http://www.journee-mondiale.com/258/journee-internationale-de-lutte-contre-les-violences-policieres.htm
Les Fêtes nationales du Jour
République Hongroise
Le 15 mars c’est la fête du «Nemzeti ünnep»: commémoration de l'indépendance de la Hongrie en 1848.
Les expressions françaises décortiquées
S'en payer une (bonne) tranche
Beaucoup s'amuser, s'éclater
Origine
Vous tous qui êtes des «cochons de payeurs» (ou des «vaches à lait», si vous préférez un autre animal de la ferme), vous savez hélas parfaitement ce que payer veut dire. Quand le portefeuille n'est pas désespérément vide, cela se fait à crédit ou comptant, mais rarement content, sauf si vous vous payez quelque chose dont vous avez longuement rêvé; dans ce cas, se payer signifie également «s'offrir», et c'est bien dans ce sens qu'il faut le comprendre dans notre expression, car on y trouve là une notion de plaisir.
Mais pourquoi une «tranche»? Car ici, vu la signification de l'expression, il n'est nullement question de pain, de cake ou de coppa.
Pour comprendre, il faut se rappeler qu'une tranche n'est pas que matérielle, elle peut aussi être temporelle. Ne parle-t-on pas d'«une tranche de vie», par exemple, pour évoquer une période de la vie de quelqu'un, ou bien d'«une tranche horaire»?
Notre «tranche» (sous-entendu ici «de temps») désigne donc un laps de temps. Et lorsque ce moment est «bon» (le qualificatif souvent implicite), c'est qu'il est très plaisant. De làà considérer qu'il s'est écoulé en se marrant comme une baleine ou comme un bossu, ou bien en prenant un pied phénoménal, il n'y a qu'un pas qui a été vite franchi lorsque cette expression est apparue, vers la fin du XIXe siècle, semble-t-il.
La France pittoresque
Dame Blanche de la Dieuge: histoire tragique mais présage de bonheur
D’après «Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne», paru en 1887
C’est à Saint-Germain-de-Clairefeuille, en Normandie, à proximité de la Dieuge, ruisselet dont le cours est rompu par un ancien dolmen couché en travers de son lit, que les lavandières du XIXe siècle qui s’attardaient le soir prétendaient encore voir la dame Blanche, présage de bonheur que, loin de fuir, on cherchait à voir. Se pourrait-il qu’il s’agisse de Tiphaine de Sourure, morte de chagrin en 1570, après que son fiancé eût été brûlé vif sous ses yeux durant les guerres de religion?...
Il n’est point en Normandie de plus charmant village que Saint-Germain-de-Clairefeuille. Son nom seul présente à l’imagination un gracieux tableau que la réalité laisse loin derrière elle. Petite Suisse en miniature, son territoire renferme, dans un faible rayon, toute une variété de sites pittoresques. Quand, au printemps ou en été, on arrive du bourg de Nonant et que, près de la vieille église, on prend le chemin qui conduit à la Boutonnière, près de l’ancien manoir de la maison de Fréville, on se trouve dans une véritable charmille que les rayons du soleil ont peine à percer. Il y a là de délicieux effets de lumière que vainement chercherait à reproduire un décor d’opéra; les rayons du soleil pénétrant à travers le feuillage semblent autant de diamants couchés sur un écrin de velours vert.
Çà et là, comme enfouis dans la verdure, au milieu de gras pâturages, une ferme, un vieux manoir rappellent plus de souvenirs qu’un volumineux in-folio. Comme fond au tableau, les hauteurs des Orgeries et de Moutchauvel, au pied desquelles serpente sur un lit de blancs cailloux un ruisselet qui a nom la Dieuge. Le débris d’un antique dolmen, gisant au travers de son lit, vient rompre le cours de ses eaux. Leur clapotement semble une protestation vaine contre l’usurpation du géant.
L’église de Saint-Germain-de-Clairefeuille
De nos jours, les visites de la dame Blanche sont bien rares; plus d’un pourtant prétend l’avoir aperçue, laissant traîner sa longue robe blanche sur les flots cristallins, quand l’astre des nuits semble y baigner ses rayons. Forme transparente et lumineuse, elle glisse lentement au-dessus des eaux et, si elle rencontre, dans sa mélancolique promenade, quelque habitant du pays, elle arrête sur lui avec complaisance ses grands et beaux yeux dans lesquels plus d’un a vu, dit-on, briller des larmes. De préférence, elle apparaît à l’endroit où s’élevait le manoir de Sourure; là elle s’arrête, contemple cet espace vide et pour elle sans doute si plein de souvenirs, puis, peu à peu, elle semble se fondre dans le léger brouillard du matin.
Au commencement de mars 1563, on était bien inquiet à Saint-Germain-de-Clairefeuille. Les Huguenots venaient de s’emparer de la ville et du château d’Exmes et une de leurs bandes, disait-on, marchait sur la paroisse. Elle était déjàà une lieue de là, à Malnoyer, où elle avait mis à mort, sous le portail même de l’église, un pauvre religieux cordelier. En cette grave occurrence, le curé Messire Mathurin Hirot - nommé deux ans plus tôt à Saint-Germain-de-Clairefeuille - réunit le conseil des notables et envoya à la découverte le vieux Fabian Quinart, franc archer d’un courage dès longtemps éprouvé.
Grand était l’émoi dans tous les manoirs: à la Boutonnière, à Montchauvel, on se préparait à la résistance, on fourbissait avec ardeur les vieilles armures et les vieilles épées. On avait foi dans la bonne cause qui était la cause commune, car il n’y avait pas un Huguenot dans toute la population. Dans un manoir, le plus exposé de tous, à Sourure, on était sans crainte et on semblait ne pas songer aux graves périls du moment. Le vieux seigneur Richard de Sourure était sur le point de marier son fils Robert à la damoiselle de Clairefeuille et, tout entier aux préparatifs du grand jour, il n’avait pris d’autre précaution que de fermer ses portes, croyant n’avoir à redouter que quelques pillards.
Robert de Sourure, lui, se rendait à Clairefeuille auprès de sa belle cousine et fiancée, Tiphaine. Il ne songeait certes pas aux Huguenots et avait bien autre chose à penser vraiment qu’aux bruits sinistres répandus dans le pays. On finissait par s’accoutumer à ces paniques et puis, fort et intrépide comme il l’était, il ne redoutait qu’une chose: c’est que le moindre mal n’arrivât à sa Tiphaine. Elle était si bonne, si jolie et il l’aimait tant sa fiancée! Le fait est qu’à dix lieues à la ronde, on n’eut pu trouver plus charmante damoiselle. Ses grands yeux mélancoliques et rêveurs illuminaient d’un rayon de haute intelligence ce front de dix-neuf ans que couronnaient les boucles soyeuses de ses cheveux bruns. Son visage s’éclaira d’un radieux sourire à la vue de Robert.- J’ai eu bien peur pour vous, cousin, fout à l’heure. Comment vous exposer au péril d’une rencontre fatale pour venir jusqu’à nous et prendre à travers les herbages encore?
- Tiphaine, il y avait de ci de là quelques fleurs nouvelles qui appellent le printemps; j’en voulais faire une gerbe et vous l’apporter. Du reste, je n’avais point peur et je n’ai qu’un regret, c’est que les Huguenots vous mettent au cœur une si grande crainte. Le mien n’a de place que pour mon affection pour vous.
A peine ces mois venaient-ils d’être échangés que l’archer Quinart, dépêché par le curé, entra dans la salle du manoir et demanda à parler à Robert: les Huguenots approchaient, il était urgent de rentrer en toute hâte à Sourure.
- Tiphaine, dit Robert, celte fois la chose n’est que trop vraie. Les Huguenots marchent sur Sourure. Je dois aller rejoindre mon père et, sans doute, combattre avec lui. Cousine, quoi qu’il arrive, gardez-moi votre amour et, si je meurs, que mon père remplace auprès de vous celui que vous avez perdu.
- Robert, ne laissez pas une pauvre orpheline comme moi abandonnée dans ce manoir, seule avec une vieille tante. Emmenez-nous, de grâce, avec vous, je serai fière et heureuse d’être protégée par votre bras et de partager vos dangers.
Voilà comment, deux heures plus tard, à Sourure, Tiphaine et sa tante, escortées par Robert, arrivaient en hâte.
Ouvrons ici une parenthèse et remontons deux années en arrière: Robert de Sourure et Tiphaine de Clairefeuille accompagnée par son père, cheminaient sur la route de la Corbette. Ce chemin qui conduisait de l’église de Saint-Germain au fief de la Corbette et de là aux Orgeries, à la Briquetière et à Exmes est très ancien. On l’appelait au XIVe siècle le chemin à aller au Moutier. Le fief de la Corbette appartenait en 1563 à Gilles Cavey, écuyer, garde du Corps du Roi. Robert avait alors vingt-six ans; il était homme d’armes d’une compagnie d’ordonnance et était sur le point de quitter le pays. Il était triste et, sans s’expliquer à lui-même la cause de cette mélancolie, de temps en temps il regardait sa cousine:
- Ah ça! Robert, lui dit le vieux seigneur de Clairefeuille, tu as quelque chose sur le cœur que tu voudrais bien dire à moi et... à ta cousine, peut-être, avant ton départ. Voyons, voyons, fais-nous un peu ta confession, viens ça beau sire!
Robert regarda sa cousine en riant et en rougissant à la fois; il avait compris ce qu’il ne demandait qu’à comprendre, mais surpris et charméà la fois de cette subite question, il considérait son oncle sans répondre.
- Ecoute, lui dit Clairefeuille, voilà longtemps que tu aimes ta cousine, elle t’aime. Avant ton départ nous passerons chez le curé qui vous fiancera et, à ton retour, si le cœur vous en dit, vous vous marierez et voilà.
Robert partit et revint deux ans plus lard apportant à sa cousine, devenue orpheline, son inaltérable affection et le brevet de Cornette dans la compagnie de cinquante hommes d’armes du maréchal de Fervaques. Le fait est que leur amour datait de longtemps, il n’était point le résultat égoïste de calculs intéressés et n’avait point été peséà la balance de la fortune. L’un et l’autre étaient riches surtout de leur attachement; dans ce temps-là, c’en était assez et le bonheur n’avait pas de louis d’or pour contrepoids.
Huit jours après les événements que nous venons de rapporter, Messire Mathurin Hirot, curé de Saint-Germain-de-Clairefeuille, ouvrait son grand registre d’inhumation relié en parchemin et écrivait: «Le Lundy, vingt et septiesme jour de Mars, l’an 1563, noble homme Robert de Sourure, escuyer, sieur du lieu, aagé de 27 ans, malemenl mis à mort par les Huguenots et ardé vif est allé de «vie à trépas. Son corps a esté par nous, curé de ce lieu, ensépulturé dans cette église, présence d’honnestes hommes Pierre des Douits et Guillaume Collet». Ces actes sont supposés, car les plus anciens registres paroissiaux de Saint-Germain ne remontent qu’au commencement du XVIIe siècle. Il en est de même du testament, calqué pourtant sur un testament de l’époque.
Nos lecteurs ont compris cet acte éloquent dans son laconisme. Les Huguenots s’étaient emparés du castel de Sourure, avaient pris Robert et l’avaient brûlé vif sous les yeux de sa fiancée. Tiphaine tint la parole qu’elle avait donnée à Robert de Sourure d’être une fille pour son père et, le 26 juillet 1565, le vieillard dictait dans les ternies suivants ses dernières volontés au tabellion de Nonant:
«Ce 26 juillet de l’année 1565, au village de Sourure. Paroisse de Saint-Germain-de-Clairefeuille, nous nous sommes transportés en la maison de noble Richard de Sourure, escuyer, sieur du lieu, pour recueillir sa volonté dernière, où estant, avons trouvé le dict fort débile, attendu son antiquité et impuissance de pouvoir se gouverner sans aide et assistance, mais, toutefois, sain d’esprit et de corps, lequel nous a dit estre sa volonté et estre agréable - attendu la reconnaissance qu’il a des services et assistance à lui rendus par sa bien amée fille damoiselle Tiphaine de Clairefeuille, fille de défunt Richard, en son vivant escuyer, sieur du lieu et fiancée de son fils - de lui laisser tous ses biens. - A charge de faire célébrer à l’intantion de son dict fils et de lui 10 messes chacung an, à la feste de la Toussaint et faire prier Dieu suivant sa possibilité et puissance.»
Le vieillard mourut cette année même et, peu de temps après, le successeur de messire Hirot ouvrait de nouveau son registre et écrivait:
«Le huistiesme jour de juin, l’an 1570, fut inhumée dans l’église de ce lieu, damoiselle Tiphaine de Clairefeuille, tuée de grande douleur; elle fut la fiancée de Robert de Sourure dont Dieu ait l’âme».
Telle est l’histoire de la dame Blanche de la Dieuge. Poétisée par ses malheurs et par son amour, son souvenir est resté vivace chez les habitants de Saint-Germain-de-Clairefeuille. Son ombre, croient-ils encore, aime à venir errer sur les flots de cette Dieuge qui coule non loin de Sourure et de Clairefeuille; pour eux l’apparition de cette image si pure doit être un présage de bonheur.
Précisons que la dame Blanche de la Dieuge n’est pas, comme on le pourrait croire, une œuvre de pure imagination. Cette nouvelle repose sur une tradition et sur une légende. Une tradition très ancienne à Saint-Germain-de-Clairefeuille, mais malheureusement vague comme tout ce que les générations se transmettent de bouche en bouche rapporte qu’un sieur de Sourure, catholique fervent, après une résistance désespérée, fut pris par les Huguenots et brûlé vif dans son four. De semblables atrocités étaient trop communes dans la seconde moitié du XVIe siècle pour qu’on puisse considérer ce fait comme invraisemblable. Les protestants, nous l’indiquons, avaient, dans une paroisse voisine, à Malnoyer (ancienne paroisse depuis réunie à Courmesnil), pendu un religieux qu’une de leurs bandes avait rencontré.
Malnoyer appartint au moins pendant cinq cents ans aux seigneurs de la Boutonnière. D’une note insérée par le curé de Malnoyer dans un registre de baptêmes, mariages et inhumations, il résulte que le 27 mars 1563, les Huguenots partirent d’Exmes dont ils s’étaient évidemment emparés. Ils marchèrent sur Courmesnil et Malnoyer et rencontrèrent dans cette dernière localité un religieux cordelier qu’ils pendirent «au porche de la tour de l’église.» Il est fort probable qu’excités par cet exploit, ils attaquèrent le manoir de Sourure, situéà une très faible distance de Malnoyer et que cette même journée vit le martyre de son malheureux seigneur.
Sourure est quant à elle une terre située au Nord de Saint-Germain, en contrebas de la rivière d’Ure, d’où l’on a fait Sous-Ure, puis Sourure pour l’euphonie. Cette terre était au XVIIe siècle une vavassorerie relevant en foi et hommage du fief très important de la Boutonnière; peut-être avait-elle eu, les gens du pays le disent, à une époque antérieure une importance féodale plus considérable. Le manoir du sieur de Sourure dont on voit l’emplacement très facile à reconnaître à des ondulations de terrain, à des restes de fossés, était situé dans l’herbage de la Liette.
A quelle famille appartenait le sieur de Sourure dont la fin fut si tragique? Une famille fort ancienne dans le pays habita et posséda Sourure: la famille du Hamel. On la rencontre à Saint-Germain dès le commencement du XVe siècle, représentée par un Guillot (Guyon) du Hamel. Ses membres prenaient au XVIIe siècle la qualification de sieurs de Sourure que portèrent Bonaventure et Henry du Hamel. Nous trouvons pour la dernière fois en 1701, la trace de Louis du Hamel, sieur de Sourure et de damoiselle Marie du Hamel, sa sœur, qui épousa un membre de l’antique famille de Guerpel. Les de Guerpel étaient originaires de Saint-Germain et remontaient à Guillaume Guerpel, sénéchal du fief de la Boutonnière en 1418. Ils acquirent vers 1450 le fief de Montchauvel que Guillaume de Guerpel vendit le 6 septembre 1617.
La famille du Hamel avait pour chef au XVIIe siècle Jacques du Hamel, écuyer, sieur de Corbonnais qui épousa Marguerite du Mesnil, fille de Léon, seigneur du lieu et d’Argentelles en partie. La terre de Clairefeuille dont nous avons donné le nom à la fiancée de Robert de Sourure appartenait en 1587, à noble homme Robert. Leleu, sieur de Clairefeuille, archer du bailli d’Alençon.
Quant à la légende, les vieillards de Saint-Germain racontent que, par les beaux soirs d’été, une dame blanche d’une beauté merveilleuse apparaît sur les bords de la Dieuge. Cette fable gracieuse est bien placée dans un village situéà peu de distance d’Avenelles qui a donné, dit-on, son nom à la famille anglo-normande dans laquelle Walter Scott a pris le héros de «la dame Blanche».
Article copié sur "La France pittoresque"
Tombe princière celte (Une) exceptionnelle découverte dans l’Aube
Source: Le Monde
La découverte, rendue publique mercredi 4 mars 2015, est qualifiée d’« exceptionnelle » par les archéologues, tant par les dimensions du site que par la qualité du matériel mis au jour. Et le caveau, dont la fouille n’est pas encore achevée, recèle sans doute de nouvelles surprises.
L’endroit ne paie pas vraiment de mine, en bordure d’un rond-point, à un jet de pierre des tristes préfabriqués de la zone d’activité commerciale de Lavau (Aube). C’est pourtant là, en prévision de nouvelles constructions commerciales, que les chercheurs de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) fouillent, depuis l’automne, une tombe princière du Ve siècle avant notre ère, qui s’annonce comme l’une des plus remarquables de la culture celte de la période dite du Hallstatt (entre 800 et 450 avant J.-C.).
Objets de prestige
L’équipe de fouilleurs a déjà mis au jour des objets de prestige qui font de la tombe de Lavau un analogue de celles de Hochdorf (Allemagne) ou de la célèbre tombe de Vix, découverte en 1953. Un vaste chaudron de bronze, d’environ un mètre de diamètre, finement ouvragé et dont les quatre anses sont ornées de têtes cornues du dieu grec Acheloos, forme la pièce principale du matériel exhumé. « Nous pensons que ce chaudron est de facture probablement étrusque, ou peut-être grecque », dit l’archéologue Emilie Millet, responsable du mobilier.
Sur le chaudron mis au jour à Lavau (Aube), une anse est décorée d’une tête du dieu grec Achéloos. © Denis Gliksman / Inrap
D’autres objets de prestige, la plupart en provenance du monde méditerranéen, témoignent du pouvoir économique et politique du seigneur celte inhumé là voilà quelque vingt-cinq siècles. En particulier, un vase à boire de fabrication grecque – une oenochoe – retrouvé dans le chaudron est une pièce sans équivalent. Ce vase de céramique noire, utilisé pour prélever le vin dans le chaudron au cours du banquet, est rehaussé, à son pied et à sa lèvre, d’une tôle d’or.
« Même dans les riches tombes grecques on ne retrouve pas de tels objets », note l’archéologue Dominique Garcia, professeur à l’université d’Aix-Marseille et président de l’Inrap, pour qui les artisans grecs ont peut-être adapté leur production aux caprices du prince barbare. L’origine de l’objet ne fait cependant aucun doute. Dionysos y est représenté dans une scène de banquet caractéristique du monde grec, allongé sous une vigne face à un personnage féminin. D’autres éléments de vaisselle liés à la consommation de vin et à la pratique grecque du banquet – le symposium – ont également été retrouvés. Notamment, une cuiller d’argent et d’or permettait de filtrer le vin des aromates avec lesquels il était, à l’époque, mélangé.
Monument d’environ 7000 mètres carrés
Le sexe du défunt n’est pas encore connu avec certitude – certains de ses ossements affleurent dans le caveau, mais n’ont pas encore été dégagés – mais la présence d’un poignard de bronze plaide pour un prince et non, comme dans la tombe de Vix, pour une princesse. Mais, que le défunt de Lavau soit un homme ou une femme, le mobilier funéraire suggère à nouveau l’acculturation des élites celtes de cette période aux pratiques culturelles du monde méditerranéen.
Sur le même site, d’autres sépultures plus anciennes ont été mises au jour. Une vingtaine d’urnes funéraires contenant des esquilles et des cendres sont bien plus anciennes et remontent à l’âge du bronze, jusqu’à 1 400 avant J.-C. Toutes ces sépultures ont été réunies dans un même monument au Ve siècle, un vaste tumulus d’une emprise d’environ 7000 mètres carrés, ceinturé par un fossé et une palissade, érigé au-dessus de la sépulture princière hallstattienne. Un monument de plusieurs mètres d’élévation qui devait, à l’époque, fortement marquer le paysage. Aussi fortement que les préfabriqués aujourd’hui construits sur la ZAC, mais sans doute d’une manière quelque peu différente...
Stéphane Foucart, Le Monde
Article copié sur "La France pittoresque"
Quinze mars 1849: Le sergent Bertrand n'éventrera ni ne violera plus jamais de cadavres à Montparnasse. Un piège à feu posé sur le mur du cimetière du Montparnasse stoppe la carrière du plus horrible nécrophile de tous les temps.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 15 mars 1849, après avoir salué son pote Francis Heaulme, le sergent François Bertrand s'engage dans la rue Froidevaux qui longe le cimetière du Montparnasse. C'est un jeune soldat de 25 ans, bien noté par ses supérieurs, aimable, obéissant et même licencié en philosophie. Qui, parmi ses camarades, pourrait se douter de son curieux hobby? Le sergent Bertrand prend son pied à déterrer les cadavres, à les éventrer avec fureur tout en se masturbant. Ces derniers temps, il prend même un petit plaisir à violer les jeunes filles mortes dans la fleur de l'âge. C'est un romantique, le sergent Bertrand!
Donc, cette nuit-là, longeant le mur du cimetière, notre homme cède, une nouvelle fois, à son péché mignon qui lui fait escalader le mur. En fait, il est incapable de résister à une pulsion nécrophile. Pourtant, il sait que les gardiens veillent car ce n'est pas la première fois qu'il s'introduit dans le cimetière du Montparnasse, laissant un champ d'horreurs derrière lui. Sur le sommet du mur, une terrible explosion le cueille à froid et une douleur fulgurante traverse son corps. Il tombe à la renverse pour se retrouver poisseux de sang sur le trottoir. Il comprend avoir été la victime d'un piège à feu. Il parvient à s'enfuir avant que des guetteurs placés autour du cimetière ne mettent la main sur lui. Salement amoché, il file à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour faire soigner ses blessures avant de rejoindre son régiment. Son état intrigue. Les officiers l'interrogent. Il se tait, puis, devant leur insistance, il avoue. Oui, le vampire de Montparnasse, c'est lui! Il est finalement mis aux arrêts en juin 1849.
Confession horrible… Il se met à table, déballe tout. Sa confession est horrible à entendre. Aux médecins qui l'écoutent, il raconte que, dès sa petite enfance, il se masturbe en permanence. À 9 ans, il commence àêtre attiré par les filles. À 13 ans, ses branlettes sont accompagnées de fantasmes où il maltraite ses partenaires. A 14 ans, on le surnomme DSK... Bientôt, son imagination lui fait malmener des cadavres tout en continuant à jouir à jet continu. L'étape suivante consiste à repêcher dans le canal qui passe derrière chez lui des cadavres de chiens et de chats pour en tirer un plaisir décuplé. D'une main, il flatte Popaul, tandis que, de l'autre, il éventre le cadavre, arrache les entrailles. Quel pied!
Vers 16 ans, Bertrand franchit une nouvelle étape. Il se met lui-même à tuer les chiens qu'il utilise pour ses jeux érotiques. C'est vers l'âge de 22 ans que l'envie d'utiliser des cadavres humains le prend. Sincèrement, il veut résister à cette pulsion, mais en février 1847, il craque. Se promenant dans un cimetière de la ville de Bléré en Touraine, il tombe sur une fosse que les fossoyeurs n'ont pas fini de combler, surpris par la pluie. Cette vue lui déclenche de violents maux de tête. Il est alors pris d'un besoin irrépressible de creuser pour s'emparer du cadavre. Malgré la présence d'ouvriers dans une vigne proche, il déterre le défunt, le frappe avec rage et l'éventre avec la pelle, faute de posséder un instrument plus tranchant. Il doit s'enfuir parce qu'un homme, attiré par le bruit, approche. Deux jours plus tard, il revient durant la nuit pour creuser la même fosse à mains nues, faute d'outils. C'est couvert de sang qu'il déterre le même cadavre, dont il ne trouve que la partie inférieure.
"Je le couvris de baisers"… Au cours des deux années suivantes, au gré de ses pérégrinations militaires, il visite plusieurs cimetières. Son rituel reste le même: d'un coup de sabre, ou de couteau, il fend l'abdomen du cadavre, arrache les entrailles toujours en se masturbant, en proie à une excitation sexuelle incontrôlable. Homme ou femme, peut lui chaut. Ses besoins assouvis, il enterre de nouveau son partenaire d'une nuit.
En mars ou en juillet 1848, âgé de 24 ans, son régiment stationne à Douai. Impossible de résister, il se rue dans le cimetière local, creuse une tombe et exhume une jeune fille d'environ 16 ans. Elle est tellement belle! L'envie lui prend de faire l'amour à ce cadavre: "Je le couvris de baisers et le pressai comme un enragé contre mon cœur. Toute la jouissance qu'on peut éprouver avec une femme vivante n'est rien en comparaison du plaisir que j'éprouvais. Après en avoir joui environ 15 minutes, je dépeçai, comme d'habitude, le cadavre et en arrachai les entrailles. Ensuite, je l'enterrai de nouveau." Au médecin l'interrogeant après son arrestation, il avoue que le coït n'est que la cerise sur le gâteau. Ce qu'il aime d'abord, c'est le dépècement. Comme on le comprend...
"Monomanie destructive"… Désormais, il préfère les jeunes filles. Les Lilloises ont le privilège de ses premières visites, puis les défuntes de Doullens, dans la Somme. Enfin, en juillet 1848, son régiment est mutéà Ivry, en banlieue parisienne. Il s'empresse de visiter le Père-Lachaise, l'hypermarché de la mort. Mais c'est le cimetière du Montparnasse qu'il préfère. Il en fait son terrain de drague favori. Certains matins, les gardiens trouvent une dizaine de corps d'hommes exhumés, dont plusieurs mutilés. Après son procès, le sergent s'expliquera dans une lettre: "J'avoue franchement que mon but en déterrant tant de corps était d'en trouver un de femme. Si j'ai mutilé un cadavre d'homme, la rage seule de ne pouvoir en trouver un de femme m'y a poussé car, je l'ai déjà dit, au lieu d'éprouver de la satisfaction, j'éprouvais une grande répugnance... j'éprouvais autant, je puis dire plus, de plaisir en mutilant le cadavre après l'avoir violé qu'en me livrant sur celui-ci à toutes sortes de profanations. Oui! La monomanie destructive a toujours été plus forte en moi que la monomanie érotique."
Apprenant les macabres découvertes des gardiens, la presse publie des manchettes sur le vampire de Montparnasse. La terreur règne dans Paris. Les gardiens se mettent en embuscade pour surprendre le profanateur. À plusieurs reprises, ils sont sur le point de l'arrêter, mais le sergent parvient toujours à disparaître. Jusqu'au 15 mars 1849, où il est victime d'un piège en franchissant le mur du cimetière du Montparnasse. Au cours de l'été, Bertrand comparaît devant la cour martiale avec un dossier médical le présentant comme "monomane destructeur et érotique". Il n'est condamné qu'à un an de prison pour violation de sépultures. L'inculpation de viol ne peut pas tenir car, dans ce cas, il faudrait que la victime se soit défendue, qu'elle ait exprimé son non-consentement. On ne peut pas en demander autant à un cadavre. Quelques semaines après sa libération, le sergent Bertrand se suicide.
© Le Point.fr - Publié le 15/03/2013 à 00:00 - Modifié le 15/03/2014 à 00:02
Quinze mars 1995: Mystification ou miracle? La madone de Civitavecchia pleure du sang... d'homme! Les analyses confirment que le liquide suintant de la statuette appartenant à un modeste électricien est réellement du sang.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 15 mars 1995, une madone en plâtre se met ainsi à sangloter des larmes de sang devant monseigneur Girolamo Grillo, évêque de Civitavecchia, une petite ville à proximité de Rome. Le pauvre homme, pris de court par ce miracle, croit défaillir. Jésus serait venu lui taper sur l'épaule, un joint au coin de la bouche, qu'il n'aurait pas été plus surpris. Quelques jours auparavant, un de ses paroissiens était venu lui confier la statuette en prétendant qu'elle laissait échapper des larmes de sang, mais il n'y avait absolument pas cru. Encore une de ces mystifications populaires! Mais voir de ses propres yeux ceux de la madone embués de larmes de sang le convainc du miracle. "Il était 8 h 15, la statue se trouvait dans un panier. Elle a commencéà pleurer alors que nous récitions le Salve Regina. Ma soeur a touché la statue et du sang s'est répandu sur son doigt; moi, je n'en ai pas eu le courage, mais j'ai vu une larme descendre tout doucement et couler sur le cou de la statuette", confiera-t-il quelques jours plus tard à la radio.
Cette madone lui avait été apportée quelques jours plus tôt par Fabio Gregori, modeste électricien de Patano, un faubourg de Civitavecchia. C'est un pèlerin revenant de Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine, qui lui en avait fait cadeau. Il l'avait installée dans une niche du mur clôturant le jardin de sa maisonnette. Le 2 février 1995, il s'apprête à se rendre à la messe avec sa femme et ses enfants. Sa cadette, Jessica, 5 ans, s'attarde dans le jardin. Soudain, elle l'appelle frénétiquement: "Papa, viens voir, la madone pleure du sang." Toute la famille accourt pour assister au miracle. Effectivement, un liquide rouge coule sur le visage de la statuette.
Cohue… Stupeur puis incrédulité. Fabio tend un doigt craintif vers la joue, c'est bien mouillé. Ce n'est pas une hallucination. Maria, la mère de Vanessa, fait le signe de croix. Ça ne mange pas de pain... bénit. Les voisins s'approchent, attirés par les cris. Fabio demande à l'un d'eux de courir chercher le curé. C'est lui l'expert, après tout. Le voilà bientôt, la soutane volant derrière lui. Il se précipite dans le jardin, aperçoit les pleurs et tombe à genoux pour prier. La nouvelle fait vite le tour du quartier. Bientôt, ils sont plusieurs dizaines à piétiner le jardin pour assister au miracle. La famille Gregori peut dire au revoir à sa tranquillité. Merci, Sainte Vierge, d'avoir mis en ébullition un quartier paisible. Embouteillages, cris, manifestations hystériques, visions, c'est une telle cohue que la police doit intervenir.
Les jours suivants, la statuette pleure à plusieurs reprises. Mais qu'est-ce qui lui cause un tel chagrin? La misère du monde? Une catastrophe à venir? Julie Lescaut qui entre en politique? La madone sait pleurer, mais est incapable de parler. Elle ne se foutrait pas de notre gueule? À moins qu'il ne s'agisse que d'une mystification de la famille Gregori pour abuser de la crédulité populaire. La région est connue pour ce type de crapulerie. Plusieurs autres cas de madones sanglantes ont été répertoriés dans les environs. Mais il semble que cela ne soit pas le cas cette fois-là. De multiples expertises confirment l'absence de toute cavité dans la statuette pouvant abriter un mécanisme. L'analyse du sang renforce le mystère, puisqu'il se révèle être de type masculin. La Sainte Vierge serait-elle un homme? De nouvelles analyses scientifiques confirment les premières. Une commission théologique certifie de nouveau que le phénomène ne peut avoir d'explication scientifique. Monseigneur Grillo rend les armes, il y a bien un miracle. Alléluia! Il en convainc même Jean-Paul II. Le 17 juin 1995, il installe la statuette miraculeuse dans l'église de Saint-Augustin de Pantano, avec la bénédiction du pape. Et depuis, chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins viennent se recueillir devant la madone qui pleure des larmes de sang. Plusieurs cas de guérison non expliquée se sont même produits. Bon sang...
© Le Point.fr - Publié le 15/03/2012 à 00:01 - Modifié le 12/03/2014 à 15:02
Pour l’éphéméride du quinze mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/15/29437184.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie est un peu comme nous tous, fauché, vidéà cause de la sève qui monte, fatigué parfois de ne rien faire, c'est le changement de saison, c'est le moment choisi pour se donner des coups de pieds au derrière pour se remonter le moral...
Ben pour la zique de ce dimanche… on va s’écouter Tom Petty et son groupe dans leurs œuvres… Alors écoutons religieusement car je ne me souviens pas de tout… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=AlKvccTSkgs
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Un homme se promène en ville à Strasbourg quand soudain il remarque une annonce sous la plaque d'un cabinet médical:
- Nous engageons un assistant-gynécologue.
Intéressé, il entre et demande à la réceptionniste les conditions de l'emploi. La réceptionniste sort un dossier et commence à lire:
- L'emploi consiste à préparer les patientes à leur consultation avec le gynécologue c'est-à-dire que vous devez les aider à enlever leurs sous-vêtements, les faire étendre et délicatement laver leurs parties intimes; ensuite, vous devez les raser gentiment et appliquer une huile adoucissante et, finalement, vous assurer qu'elles sont relaxées pour la visite du gynécologue. Le salaire annuel est 50 000 Euros, et si vous êtes intéressé vous devez vous rendre à Metz
- Ah! Mon Dieu! C'est là qu'est le "boulot"? demande le gars.
- Non Monsieur, l'emploi est à Strasbourg, ici même... mais la queue des candidats est à Metz à l'heure où je vous parle...
Les hommes vus par certaines femmes aimantes…
Les hommes sont comme... le café.
Les meilleurs sont riches, chauds et peuvent te tenir
éveillée toute la nuit.
Les hommes sont comme... le ciment.
Une fois étendus, ils peuvent prendre beaucoup de
temps à durcir.
Les hommes sont comme... les lampes magiques.
Ils ont l'air brillant, mais il faut les frotter pour
en faire sortir le génie.
Les hommes sont comme... le pop-corn.
On a du mal à résister,
mais on est vite écœuré.
Les hommes sont comme... l'horoscope.
Ils vous disent toujours quoi faire et habituellement
ils se trompent.
Les hommes sont comme... le mascara.
Ils disparaissent au moindre signe d'émotion.
Les hommes sont comme... une tempête de neige.
Vous ne savez jamais quand ils vont venir, à combien
de centimètres vous aurez affaire et combien de temps ça va durer.
Les hommes sont comme... les places de stationnement.
Les meilleurs sont déjà pris et les autres sont trop petits ou handicapés
Et finalement !
Les hommes sont comme... les pruneaux.
Tu les suces le matin et ils te font chier toute la journée.
Il était une fois
Un prince qui demanda à une princesse
Voulez-vous m’épouser ?
La princesse répondit NON !!!
Et il vécut heureux
Il acheta une moto et baisa plein de filles minces et jolies
Il fréquenta des bars à striptease, sortit avec des femmes moitié plus jeunes que lui
Et il but de la Vodka, du Jack Daniel’s et de la bière
Il mordit dans la vie à pleines dents
Et jamais personne ne lui cassa les couilles
Il alla beaucoup en boîte de nuit et à des concerts rock
Il garda son appartement, son jean favori et ne fut jamais cocu
Pour son entourage, il fut le mec le plus cool de la terre
Il et toujours plein de pognon
Et laissa toujours la lunette des WC ouverte
Fin de l’histoire
Deux newfies veulent entrer leur camping-car dans un garage pour l'hiver.
Étant donné qu'il manque 3 pouces pour qu'il entre, ils décident de couper le toit.
Leur voisin les aperçoit et leur dit:
- Pourquoi vous coupez le toit, s'il est trop haut, dégonflez les pneus.
Un des newfie regarde l'autre et lui dit:
- Y é plus innocent que nous s’tostie-là, le 3 pouce, c'est en haut qu'il manque…
- C'est pas en bas ça...
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C'est dimanche... le réveille-matin est en pause et c'est très bien... Pas de stress aujourd'hui, un peu de grasse matinée, ça fait du bien de flâner au plumard, pas de route encombrée, pas de wagon-boîte-de-conserve, pas de pas de course jusqu'à la mine... Heureux enfin... pour ce jour et pour les amoureux des balades, il faudra faire avec les caprices de la météos dans certaines régions car l'hiver n'est pas encore fini... Malgré le redoux, en ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...