«À la Saint-Epaphrodite, le temps est vraiment affreux, dites!»
«Avec ses ciseaux à broder, sainte Léa patiemment taille ses althæas.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est le premier dimanche du printemps, la météo est en assez perturbée, ce qui est tout à fait normal au début du printemps où l'hiver fait des soubresauts... hier on a eu une des plus grandes marées du siècle avec un coefficient de 119, un beau spectacle pour certains... Et pour ce jour de grisaille repos et peut-être promenade de santé en pleine nature...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, temps nuageux et dernières gouttes à l'aube (flocons vers 1000 m). Développement d'éclaircies en cours de matinée, devenant belles l'après-midi surtout autour du bassin lémanique. Dans les Alpes, les Préalpes et en Valais, passage à un temps assez ensoleillé en seconde partie de journée. Températures à peine de saison et bise soutenue. Températures prévues pour dimanche: minimales 5 à 7°, maximales 9 à 12°, jusqu'à 15° en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: 1 puis 5°. En montagne: -5 puis 0°à 2000 m, -7 puis -4°à 3000 m. Bise modérée sur le Plateau, l'ouest du bassin lémanique et le Jura avec des rafales entre 40 et 50 km/h. En haute montagne, vent de secteur est modéré. Quelques bouffées de foehn en Valais...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de début de printemps... avec ses habituelles perturbations... AVEC UNE ALERTE ORANGE SUR UN DÉPARTEMENT...eh oui c'est souvent comme ça au début de la saison... avec pour ce jour: de faibles pluies persisteront en journée sur le sud de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées et le Languedoc, sous un ciel couvert. La limite pluie-neige s'abaissera vers 1200 m, mais les quantités seront modestes.
Des pluies temporairement modérées circuleront rapidement le matin du Roussillon à la côte d'Azur et la Corse, accompagnées par un vent d'est soutenu. L'après-midi, le temps sera plus sec sur le Sud-Est, quelques éclaircies apparaîtront.
Sur le reste du pays, le ciel sera variable, souvent très chargé le matin, plus lumineux l'après-midi avec de belles éclaircies au nord de la Loire. Un petit vent de nord-est maintiendra une relative fraîcheur, il sera sensible sur le littoral.
Les températures seront inférieures aux normales. Les minimales iront de 0 à 5 degrés sur la moitié nord, 6 à 11 au sud; les maximales iront de 9 à 14 degrés de la Manche à la Méditerranée...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et légèrement pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 30°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 29°à 30° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 33°; Polynésie française, ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 26°; ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 28° aux Marquises; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 3°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:33 et le coucher du soleil se fera à 18:48 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1990: à l'aube on relevait sous abri, 7,4 degrés au Mont-Rigi, 10 à Florennes et 11,2 à Zaventem
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-deux mars c’est la Journée Mondiale de l'eau
http://www.journee-mondiale.com/116/journee-mondiale-de-l-eau.htm
Les expressions françaises décortiquées
Pour une bouchée de pain
Pour un montant dérisoire
Origine
Pour une fois, point n'est besoin d'un long développement pour expliquer l'origine de cette expression qui nous vient, sous cette forme, du XVIIe siècle,
Par rapport au caviar almas (Lien externe), à la pomme de terre Bonnotte (Lien externe), au safran ou à la truffe blanche (Lien externe), le pain est une denrée pour l'instant très abordable (je dis «pour l'instant» car que vont devenir nos champs de blé avec les évolutions climatiques en cours?). Et quand, en plus, on n'en achète qu'une seule bouchée, la somme nécessaire est forcément très faible.
La métaphore est donc des plus simples à comprendre. Et si l'expression date effectivement du XVIIe siècle, au moins un siècle auparavant, on utilisait plutôt «pour une pièce de pain» avec le même sens, la pièce désignant simplement un «morceau».
Exemple
«Le gérant est Gaston, le garçon, qui espère racheter le Picratt's pour une bouchée de pain quand Élie s'apercevra de son mauvais placement financier.»
Peu me chaut!
Peu m'importe!
Origine
Dans certains textes plus ou moins ironiques (comme certains des miens) ou pédants (comme d'autres que les miens), il arrive parfois que l'on rencontre la locution peu me chaut avec la signification indiquée.
Si l'on n'est pas trop fâché avec l'orthographe, on comprend immédiatement qu'elle n'a aucun lien avec une quelconque température élevée, ni avec ce produit apprécié par les meurtriers qui permet d'accélérer la décomposition d'un corps.
Alors qu'elle mériterait pourtant d'être commune, elle est devenue désuète suite à la disparition de notre langage courant du verbe chaloir dont «chaut» est, au présent de l'indicatif, la seule conjugaison retenue aujourd'hui par les dictionnaires. Ce verbe avait le sens de «importer» (d'où notre expression), mais il était issu du latin calere qui signifiait «s'échauffer pour» avec également le sens de «désirer» (quelque chose importe à celui qui la désire).
Il est intéressant de noter qu'au participe présent, une des formes du verbe (qui en a eu plusieurs) était «chalant» duquel est issu notre substantif chaland ainsi que le verbe achalander [1].
Et, pour compléter les informations étymologiques, nonchaloir, nom issu du verbe chaloir et tout aussi disparu, désignait la «nonchalance» de celui auquel peu de choses importent.
[1] Et j'ajoute que si, aujourd'hui, lorsqu'on parle d'un magasin bien achalandé, on comprend «qui a beaucoup de marchandises», le sens initial voulait dire «qui est fréquenté par la clientèle» (au XVIe siècle, chaland signifiait «Acheteur qui va de préférence chez un même marchand»). Le glissement sémantique a eu lieu parce qu'un magasin bien pourvu en marchandises attire généralement les clients.
Exemple
«L'infirmière cherche un endroit où mettre son autre sparadrap médicamenté pour me tuer à petit feu en m'enlevant cette douleur qui pourrait peut-être me précipiter vers l'au-delà. Peu me chaut d'avoir mal ou pas; l'état physique dans lequel je me trouve est une souffrance en soi.»
La France pittoresque
Projet d’application de l’anthropométrie aux conscrits en 1911 et protestations contre le fichage.
D’après «Le Petit Parisien», n° du 6 mars 1911
En 1911, la volonté de généraliser l’anthropométrie aux conscrits, c’est-à-dire l’établissement d’une fiche signalétique consignant les particularités dimensionnelles de chacun, se heurte à la réticence d’une population que le Dr Serda entend bien repousser dans un article du Petit Parisien, recourant à l’argument classique selon lequel les honnêtes citoyens, n’ayant par définition rien à se reprocher, ne sauraient voir un quelconque inconvénient àêtre ainsi fichés... Cent ans plus tard, l’argument pourrait bien être identique s’agissant des projets de puçage de l’être humain.
C’est dans un article du Petit Parisien du 6 mars 1911 que le docteur Jacques Serda, qui collaborera plus tard au magazine Science et Vie -fondé en 1913 sous le nom de La Science et la Vie par le directeur du même Petit Parisien Jean Dupuy -s’attache à défendre l’anthropométrie appliquée au conscrits, titrant: Bertillonage général [la technique criminologique reposant sur l’analyse biométrique avait été mise au point par Alphonse Bertillon en 1879]. Après les forains, qui protestent, les conscrits vont avoir leur fiche signalétique. Tout le monde a intérêt à se taire sérieusement identifier.
Ce voleur est certain de pouvoir échapper à ses poursuivants mais il compte sans Monsieur Bertillon
Nos lecteurs savent, commence Serda, que la corporation entière des forains se trouve sur le point de partir en guerre à l’occasion du vote récent, par la Chambre des députés, d’un projet de loi actuellement pendant devant le Sénat, projet de loi dont le but est de rendre obligatoire pour chacun d’entre eux l’établissement d’une fiche anthropométrique.
Non sans quelque raison, ces intéressants et très estimables citoyens se plaignent que I’on veuille prendre à leur égard une mesure vexatoire et dolosive. C’est que, au temps présent, l’anthropométrie, bien à tort assurément, jouit d’une fort mauvaise réputation. N’ayant guère jusqu’ici jamais été utilisées que dans un but judiciaire et seulement pour des personnes accusées de délits ou de crimes, les pratiques anthropométriques sont par la foule considérées comme infamantes.
Au lieu de regarder les avantages pouvant résulter pour ceux qui en sont l’objet de l’établissement d’un dossier signalétique, on ne considère que les circonstances fâcheuses dans lesquelles ce dossier a, jusqu’à ce jour, été le plus communément établi.
Il y a là, sans aucun doute, une façon de voir regrettable et qui, du reste, ne repose que sur un malentendu! N’est-il pas, en réalité, tout à fait illogique de vouloir réserver aux seuls malfaiteurs ou réputés tels le bénéfice d’un procédé d’identification d’une exactitude et d’une sécurité merveilleuses? Dans la pratique courante de la vie, en effet, s’il est utile de pouvoir, sans erreur, étiqueter les filous, il est aussi fréquemment non moins indispensable d’être en mesure de reconnaître les braves gens.
A qui en douterait, nous ne pourrions mieux faire que de rappeler la mésaventure à la fois désolante et piquante survenue. voici quelque quinze ans, à certain commissaire de police de Paris.
La mésaventure du commissaire
Au cours de l’été, sur une plage sans prétention, en compagnie de sa femme et de ses filles, le magistrat en question était venu passer quelques jours de vacances. A la table d’hôte, au bord du rivage, le soir dans la salle du petit casino de l’endroit, la colonie des baigneurs fatalement se retrouvait. Mais, en cette intimité forcée, les liaisons se font vite, bien qu’à la légère. Et c’est ainsi que notre commissaire accueillit un jeune homme, fort distingué du reste -il était vicomte, le vicomte de Clercy -et qui n’avait d’yeux que pour la plus jeune des deux filles du confiant magistrat.
D’intentions honnêtes entre toutes, M. de Clercy n’avait pas tardéà s’ouvrir au père qui, ébloui par les belles allures du gentilhomme, n’avait rien eu de plus pressé que de s’écrier: «Dans mes bras. mon gendre!» Le mariage eut lieu et, peu après, le commissaire de police découvrait qu’il avait été dupé, que son noble gendre était un simple aventurier et un filou dont la vicomté et le nom n’avaient même jamais existé.
Et, à côté de ce cas quelque peu extraordinaire, quoique véridique cependant, tous les jours ne voit-on pas les journaux raconter que tel malfaiteur a réussi à se faire condamner sous un faux nom, gratifiant ainsi d’un casier judiciaire de fort honnêtes citoyens qui ne se doutent de rien, jusqu’au jour où, une circonstance accidentelle les appelant à comparaître devant un magistrat pour un acte quelconque de la vie civile, ils apprennent tout à coup qu’ils sont incapables, que leur casier judiciaire est souillé de condamnations infamantes et qu’ils ont mérité le bagne ou la prison.
Fiche signalétique de Jules Bonnot, meneur de «la bande à Bonnot» opérant en 1911 et 1912
Evidemment, quand de tels accidents surviennent, les intéressés parviennent à obtenir la justice qui leur est due. Mais encore doivent-ils, pour cela, faire des démarches, perdre du temps et de l’argent; il leur faut enfin, eux les innocents, démontrer péremptoirement qu’ils n’ont ni tué, ni volé, et qu’ils sont les victimes de lamentables erreurs.
L’anthropométrie et les braves gens
Avec la généralisation de l’anthropométrie, de semblables mœurs deviennent impossibles. La vérité vraie est donc que le passage à l’anthropométrie, bien loin de devoir être réservéà une infime et très peu recommandable catégorie de la population, devrait, au contraire, être étendu à tout le monde.
C’est là, du reste, une mesure qui pourrait bien ne pas tarder àêtre prise par le législateur. Déjà, on le sait, celui-ci se préoccupe de rendre les mensurations signalétiques obligatoires pour les forains et les nomades. Et ceux-ci ne seront même pas les premiers à bénéficier de cette formalité si importante pour l’état civil. Désormais, en effet, grâce à une prescription formulée par M. le général Brun, ministre de la Guerre, peu de temps avant sa mort, les conseils de révision devront prendre un signalement établi suivant la méthode anthropométrique, de tous les conscrits sans exception qui se présenteront devant eux.
La généralisation de l’anthropométrie
Voilà, n’est-il pas vrai, qui doit singulièrement consoler les forains. L’anthropométrie à la caserne, c’est, en effet, et bien réellement l’anthropométrie pour tous ou presque tous. Il ne saurait être douteux, en effet, que la plus belle moitié du genre humain, du tour où tous les hommes auront indistinctement leur dossier signalétique, ne voudra point se trouver vis-à-vis d’eux en état de réelle infériorité.
Et cette extension fatale de la méthode d’identification créée naguère par M. Bertillon, méthode qui n’oblige à aucune pratique vexatoire pour qui en est l’objet, ne pourra être que des plus avantageuses pour la collectivité. Grâce à l’anthropométrie généralisée, en effet, les malfaiteurs auront infiniment moins de chance que maintenant d’échapper aux poursuites de la justice en se créant une identité nouvelle.
C’est là une considération, on en conviendra sans peine, qui mérite justement d’attirer l’attention de tout le monde. Au lieu donc de protester contre l’anthropométrie, réclamons donc tous son extension. Personne d’entre nous assurément, n’aura lieu de s’en plaindre, conclut Jacques Serda.
Article copié sur "La France pittoresque"
Bientôt 90 ans d’Histoire naturelle au Muséum de Bourges
Source: France 3 Centre
Créé au début du siècle dernier, le Muséum d’Histoire naturelle de Bourges consacrait sa première exposition aux animaux naturalisés. C’était au Palais Jacques Cœur en 1926, il y a bientôt 90 ans!
Le 24 juin 1926 est inaugurée au Palais Jacques-Coeur à Bourges une exposition présentant notamment les animaux naturalisés ramenés d’Afrique et d’Inde de Guy-René Babault. Devant le succès de cette initiative, sous l’impulsion de Gabriel Foucher (1865-1949), chanoine titulaire de la cathédrale de Bourges et entomologiste, l’exposition est pérennisée: le tout nouveau musée d’Histoire naturelle de Bourges ouvre ses portes le 8 octobre 1927 dans un ancien gymnase municipal. C’est à cette période que Guy-René Babault fait don d’une partie de ses collections au muséum de Bourges.
Animaux naturalisés, au Muséum de Bourges
Après plusieurs années d’installations, d’aménagements, d’inaugurations, de transferts, et malgré la richesse des collections, à partir de 1949, c’est le début d’une longue période d’indifférence et de déclin pour le Muséum. Depuis sa réouverture en 1989, après un an de travaux de rénovation, il s’est spécialisé dans l’étude des chauves-souris et a créé un centre de documentation spécifique pour répondre aux attentes nationales. Bourges accueille également, tous les deux ans, les Rencontres nationales « chauves-souris » de la Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères.
Implanté au sein du Parc Saint-Paul sur 2.000m2 d’expositions permanentes dédiées aux sciences et à la nature, le museum propose au grand public, mais aussi aux scolaires, de découvrir plusieurs centaines d’espèces. Toutes les sciences de la nature y sont représentées...
Anne Lepais, France 3 Centre
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Combat médiéval: entre amour de l’histoire et ivresse de la bagarre
Source: La Montagne
Du fracas des épées aux hommes roulant sur le sol, le «combat médiéval» pousse loin le réalisme et attire de plus en plus d’adeptes, qui conjuguent goût de l’histoire et joies simples de la bagarre
«J’ai toujours aimé l’idée de la baston - quel petit garçon ne veut pas frapper quelqu’un d’autre avec une épée?», confie à l’AFP Luke Woods, participant anglais de 28 ans à l’Ascension des Chevaliers dans un hangar de Bernau, près de Berlin. Antichambre du championnat du monde organisé fin avril près de Gdansk, en Pologne, le tournoi allemand est passé d’une poignée d’équipes engagées pour sa première édition, en 2013, à une trentaine cette année.
Venus de toute l’Europe, les groupes de cinq concurrents s’y défient vêtus d’armures de 25 kilos, maniant épées, haches et masses, et peuvent librement multiplier coups de pied, coups de poing et croche-pieds. «Pour moi, cela combine tout ce que j’aime dans le rugby, le combat et l’histoire», poursuit Luke Woods, ancien rugbyman qui enseigne désormais le tir à l’arc. Malgré ses 20 pages de réglementation et la présence de plusieurs arbitres, couvant l’arène close d’un œil vigilant, le combat médiéval n’a rien à voir avec les simulations chorégraphiées où personne ne se fait mal.
Un brouillard rouge vous envahit
«On a envoyé un gars à l’hôpital avec une coupure à l’œil, pas mal de bleus, un bras et une jambe cassés», explique Adam Nawrot, vice-président de la Fédération internationale de combat médiéval (IMCF). Pour peu que les casques soient mal ajustés, les commotions ne sont pas rares, ajoute Luke Woods, de même que les genoux ou les épaules déboîtées. Un assaut «représente pas mal de poids sur une articulation», dit-il avec un certain sens de l’euphémisme.
Des chevaliers de l’équipe allemande et suisse se combattent le 31 janvier 2015 dans un tournoi médiéval
«Parfois un brouillard rouge vous envahit», complète Pawel Kurzak, 36 ans, membre des Battle Heritage Lions, vainqueurs anglo-gallois du tournoi en 2014, défaits cette année en finale par l’équipe polonaise. A la différence des mœurs du Moyen Age, triompher n’implique pas de tuer son adversaire. Il suffit de le mettre à terre, et la victoire se décide au meilleur des trois rounds. Frapper au cou, au pied, à l’arrière des genoux, à l’entrejambe ou à la gorge est strictement interdit, et rouer de coups un adversaire au sol vous vaudra un carton jaune.
«Les combats ressemblent à une énorme pagaille, mais c’est très organisé», assure Julien Roumaud, charpentier de 33 ans, qui a fait 18 heures de route depuis l’Auvergne pour rejoindre l’équipe française. Ainsi le tranchant des armes doit-il être «émoussé afin qu’il ne soit pas coupant», selon le règlement de l’IMCF, tandis que chaque armure - dont la valeur avoisine les 1200 euros - doit provenir d’une période historique précise.
Une bonne peur
Pour Julien Roumaud, «c’est un sport complet. Vous devez être en parfaite condition pour courir tout en supportant une lourde armure - c’est pour ça que j’ai arrêté de boire».
«Je m’entraîne environ huit heures par semaine - technique et stratégie, plus beaucoup de travail cardio comme de la boxe», raconte-t-il, décrivant «l’adrénaline» en plein combat. «Bien sûr que vous avez peur, mais c’est une bonne peur, qui aiguise l’esprit». Pour Pawel Kurzak, qui rêve de rejoindre la sélection anglaise aux championnats du monde, la discipline rassemble «toutes sortes» d’adeptes, «des informaticiens geeks aux banquiers et aux avocats - il y a même un spécialiste des fusées dans l’équipe d’Allemagne».
«La culture occidentale a évolué de telle sorte que plus personne ne veut blesser ni offenser personne. Mais ici, vous avez deux équipes qui acceptent les dangers et le défi», estime-t-il. «Nous sommes amis en dehors de l’arène, mais à l’intérieur c’est une histoire très, très différente», ajoute cet ancien rugbyman, responsable de sécuritéà temps partiel, séduit dès son premier contact avec le combat médiéval.
La Montagne
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Vingt-deux mars 1959. Delon et Romy se fiancent, un ex-charcutier et la fille d'une maîtresse d’Hitler. Les parents de Romy Schneider se méfiant du jeune comédien Alain Delon, à la réputation sulfureuse, ils imposent des fiançailles officielles.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Vaut-il mieux coucher avec Alain Delon ou Adolf Hitler? Avec Gérard Depardieu ou Jean-Marie Le Pen? La question n'est pas si incongrue que cela quand on sait que Magda Schneider, la mère de Romy, soupçonnée d'avoir entretenu une brève liaison avec le Führer, dont elle fréquentait assidûment le "Nid d'aigle", condamne la liaison de sa fille avec Delon. Il faut dire que le jeune acteur, ex-apprenti charcutier et ancien fusilier marin, est précédé par une réputation sulfureuse. En 1959, Romy est déjà une star en Allemagne grâce à Sissi l'impératrice. Sa mère craint qu'en s'affichant avec un aventurier français Romy ne casse la machine à rapporter du pognon. Un pognon dont profitent surtout Magda et son deuxième époux, Hans Herbert Blatzheim. Comme Sissi refuse d'abandonner Delon, Magda impose un simulacre de fiançailles pour sauver les apparences.
Cela fait presque un an que Romy vit à Paris chez Alain Delon, qu'elle a rencontré sur le tournage de Christine. Elle adore la bohème parisienne, très loin de la prison prussienne... Avec Alain, elle découvre la liberté, les boîtes de jazz, les copains, les voitures décapotables, l'anticonformisme. Sur ses conseils, elle commence à refuser de tourner toute cette guimauve allemande, qui fait davantage la fortune de ses parents que la sienne. Hans et Magda ont beau lui répéter que Delon n'en veut qu'à son argent et à sa notoriété, elle les renvoie gentiment à leurs bretzels. Ach! Durant la Grande Allemagne, ça ne se serait pas passé comme cela...
Alors, ils prennent le taureau par les cornes. Le 21 mars 1959, quand Romy vient rendre visite à sa mère et à son beau-père dans la villa Maro qu'ils possèdent près de Lugano - et payée par ses cachets -, elle s'entend dire par Hans: "Demain auront lieu vos fiançailles, j'ai averti la presse. Alain sera présent aussi." Surprise totale de la jeune fille. Comment ses parents ont-ils pu convaincre Delon de se prêter à cette mascarade? Elle peine à le croire. Lui, l'anticonformiste français, participer à une comédie burlesque allemande? Jusqu'à la dernière minute, la jeune actrice est persuadée que son Alain leur fera faux bond. Elle s'en réjouit même en secret.
Fleur bleue… Mais stupéfaction: le lendemain, Alain se présente tout sourire, à l'heure dite. Plus charmeur que jamais. La cérémonie l'amuse. Sont également présents le frère de Sissi, Wolfgang Dieter Albach, et quelques proches de la famille, comme la jeune comédienne Françoise Arnoul et Jean-Claude Brialy, inséparable de Delon. Les nombreux reporters qui ont répondu à l'invitation sont introduits dans la villa, où la famille les accueille avec bonne humeur. Le frère offre un bouquet de fleurs à sa sœur. Alain passe au doigt de Romy une bague de pacotille. Les flashes crépitent. Magda improvise un petit discours: "De mariage, il n'est provisoirement pas question. Les petits doivent d'abord faire plus ample connaissance." Mais comment donc? Comme s'ils avaient passé leur temps à jouer au Scrabble à Paris, depuis un an...
Le mariage? Il n'y en aura jamais. Romy, un peu fleur bleue, l'espère un peu, mais Delon n'est pas prêt à se ranger. Sa carrière ne fait que commencer. Pour faire patienter sa fiancée, il prétend qu'il lui passera l'anneau au doigt un peu plus tard, quand il sera sûr de la solidité de leur couple. Mais le sournois sait qu'il peut compter sur les sautes d'humeur de Romy pour repousser éternellement le mariage. Leur état de fiancés se prolonge d'année en année. La carrière d'Alain s'épanouit, il tourne Plein Soleil, puis Rocco et ses frères, tandis que la carrière de sa fiancée s'étiole. Les fiançailles s'achèvent un jour de 1963, quand, de retour d'Hollywood, Romy Schneider trouve dans l'appartement vide un bouquet de roses accompagné d'un billet: "Je suis parti à Mexico avec Nathalie. Mille choses. Alain."
Romy Schneider et Alain Delon dans les années 60. © DR
© Le Point.fr - Publié le 22/03/2012 à 00:01 - Modifié le 22/03/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du vingt-deux c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/22/29492466.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en bon ami des animaux veut s'occuper d'animaux des antipodes avec des températures presque polaires pour eux, il faut qu'il se fasse soigner... ou qu'il s'en aille en Australie!
Ben pour la zique de ce dimanche… on va s’écouter un inconnu pour moi, il a une bonne voix et du rythme… Alors écoutons Peter Frampton et son groupe car il y a du mouvement et nous en avons bien besoin pour nous remettre de l’hiver passé… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=vOr6vrIF4D8
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Histoire du lavoir.
Dans un village, le vieux curé, ne voulait plus entendre les femmes lui dire qu'elles avaient trompé leurs maris.
Si bien que lorsqu'elles trompaient leurs maris, il fallait dire:
- Monsieur le curé, je suis tombée dans le lavoir.
Un jour, le vieux curé, voit arriver son remplaçant, un jeune abbé.
Il le met au courant de la vie dans le village, le présente aux notoriétés et arrive le jour de confesse. Une phrase revenait souvent:
- Monsieur le curé, je suis tombée dans le lavoir.
Au bout de quelques semaines, le jeune abbé, va voir le maire, pour faire de suite des travaux au lavoir, pour arrêter tous ces accidents récurrents.
Le maire étant au courant de la fameuse phrase lui tape sur l'épaule et le rassure en lui disant que ce n'est pas bien grave et qu'il n'y a jamais eu de blessées.
Le jeune curé, lui répond:
- A votre place, je ferais rapidement les travaux car votre femme est tombée trois fois dedans la semaine dernière.
- Je suis très ennuyée, dit une dame à son époux.
Je viens de me rappeler que j'avais oublié d'affranchir la lettre urgente que je t'ai donnée à poster la semaine dernière.
- Ce n'est pas grave, répond le mari, en fouillant dans sa poche. Parce que moi, de mon côté, j'ai complètement oublié de la mettre à la boîte, ta lettre urgente.
L'inspecteur du ministère de l'éducation demande à un postulant qui désire devenir maître d'école:
- Pouvez-vous me donner trois raisons qui vous motivent à devenir instituteur?
Le candidat répond:
- Décembre, juillet et août.
Deux femmes bavardent:
- Comment fais-tu pour avoir les mains toujours si douces?
- Simple, j'utilise Bruno pour la vaisselle.
- C'est un nouveau produit?
- Non, c'est mon mari.
CHIMIE
Lors d’un examen de chimie la question suivante est posée:
" Quelle est la différence entre une solution et une dissolution?"
Le professeur reçut la réponse suivante:
" Prenez un bac d’acide et plongez-y quelques ministres: c'est une dissolution.
Si maintenant vous les y plongez tous, c'est la solution."
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C'est dimanche... le réveille-matin est encore en repos et on devrait profiter de le noyer dans une grande marée... Aujourd'hui, pas de stress, une petite grasse matinée, avec le temps pluvieux ou nuageux, pas trop envie de sortie, mais pour les plus courageux, si le temps le permet, une petite balade de santé... Malgré le redoux, en ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...