«S'il fait beau à la Saint-Victorien, surtout, on ne fait rien.»
«S’il gèle à la Saint-Victorien, en pêches, en abricots, il n’y a rien.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est le premier jour de la semaine et comme souvent la météo est assez bonne, histoire d'avoir le cœur léger et le pas alerte, la pleine forme quoi pour vaquer à ses occupations hebdomadaires... Les jours filent et le mois de mars va se terminer dans un peu plus d'une semaine... et puis après ce sera Pâques... Profitons de la clarté matinale avant le changement d'heure dimanche prochain...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 3° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce lundi, conditions agréables et ensoleillées. Quelques bancs nuages bas sur le Plateau se dissipant en cours de matinée et formations nuageuses en montagne l'après-midi. Températures fraîches à l'aube avec quelques gelées jusqu'en plaine puis ambiance douce en journée. Températures prévues pour lundi: minimales -1 à 2°, maximales 13 à 15°, jusqu'à 17° en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: -2 puis 10°. En montagne: 0 puis 2°à 2000 m, -6 puis -4°à 3000 m. Régime de brises à basse altitude et dans les vallées. En montagne, vent faible, tournant au sud-ouest...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... avec de belles embellies... eh oui c'est souvent comme ça au début de la saison... avec pour ce jour: un temps plus ensoleillé et doux va revenir, hormis sur l'ouest du Languedoc-Roussillon et au sud de la Garonne où le ciel restera très encombré, avec de la pluie pendant une bonne partie de la journée, en particulier vers le Roussillon.
Sinon le temps va s'améliorer et redevenir plus sec sur la moitié sud du pays, le ciel parfois très nuageux en matinée, deviendra plus lumineux, et le risque d'averses isolées sera réservé au relief des Alpes et du Massif central l'après-midi. Le vent d'est sera modéré, mais l'autan soufflera jusqu'à 70 à 90 km/h sur le sud-est de Midi-Pyrénées.
Au nord, après la fraîcheur matinale et la dissipation de quelques brouillards, la journée sera ensoleillée et assez agréable, des nuages gagneront par le sud et par l'Océan au cours de l'après-midi.
Au petit matin les gelées seront à nouveau fréquentes sur une bonne moitié nord, les températures minimales s'abaisseront entre -2 et +3 degrés.
Au sud, de l'Aquitaine au pourtour méditerranéen, elles varieront de 3 à 10 degrés. En revanche il fera plus doux l'après-midi sur tout le pays, les maximales, en hausse, s'échelonneront entre 10 et 15 degrés au nord de la Loire et sur le sud de l'Aquitaine, entre 14 et 18 ailleurs...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et légèrement pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 31° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 34°; Polynésie française, ciel clair très beau temps avec des températures de 30°; beau temps, peu nuageux avec des températures de 30° aux Marquises; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:33 et le coucher du soleil se fera à 18:48 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1945: Les maxima étaient dignes d’un mois d’été dans le centre. Ils atteignaient 23,5°à Uccle.
En 1968: Il est tombé en 24h, 83,6 litres d'eau par mètre carréà Chièvres
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-trois mars c’est la Journée Mondiale de la Météorologie
http://www.journee-mondiale.com/121/journee-mondiale-de-la-meteorologie.htm
Les Fêtes nationales du Jour
Fête Nationale de la République Islamique du Pakistan
Le 23 mars on commémore l'adoption de la première constitution et donc l'instauration de la République au Pakistan en 1956.
Les expressions françaises décortiquées
Porter sur les fonts baptismaux
Lancer, mettre en œuvre, faire connaître quelque chose qui existait déjà mais était inconnu du grand public
Origine
Si, poussé par une saine curiosité, vous feuilletez des dictionnaires français récents, vous ne trouverez rien à font (mot qui vient du latin fons pour «fontaine» ou «source»).
Et, très bizarrement, vous trouverez l'entrée fonts qui, étant toujours associée à baptismaux, indique bien un syntagme au pluriel pour lequel vous aurez une définition au singulier du genre «cuve qui sert à recevoir l'eau du baptême». Voilà qui est fort singulier, non?
C'est au IIe siècle que Quintus Septimus Florens Tertullianus, dit Tertullien, a écrit: «On ne naît pas chrétien, on le devient».
Et, effectivement, ce n'est qu'après avoir été présenté aux fonts baptismaux, donc après avoir été baptisé, pour les confessions qui pratiquent le baptême par aspersion et non par immersion, qu'un individu devient officiellement chrétien, à un âge variable selon l'église (pour les catholiques, c'est généralement le jeune enfant qui est baptisé, mais dans d'autres confessions, le baptême doit être volontaire, décidé par la personne; il intervient donc beaucoup plus tard).
Si la version avec son sens propre existe depuis le début du XIXe siècle (le parrain ou la marraine porte son filleul sur les fonts baptismaux pour le faire baptiser), c'est cette «naissance chrétienne» d'une personne pourtant déjà bel et bien née depuis un moment qui, au figuré, a donné notre expression avec le sens indiqué qui s'applique à la naissance publique de quelque chose qui a été préparé dans l'ombre ou qui existait déjà, mais n'était pas largement connu.
Exemple
«L'épopée de Jeanne a ainsi contribué non seulement à"bouter" les Anglais hors de France, mais aussi à faire naître la toute jeune nation française et à la porter sur les fonts baptismaux de l'Histoire.»
La France pittoresque
Souveraineté prétendue du peuple ou le mensonge d’Etat éhonté
Extrait de «Le Gaulois» du 14 novembre 1908
C’est le prétendu gouvernement du peuple par le peuple qu’entend en 1908 dénoncer dans un pamphlet paru au sein du Gaulois, le fraîchement élu sénateur d’Ille-et-Vilaine Léon Jénouvrier: égrenant sans concession les abus et tromperies émaillant actes et discours des responsables politiques de notre pays, s’insurgeant notamment contre le mensonge d’une souveraineté prétendument populaire, celui des économies publiques, ou encore de l’indépendance du Parlement...
Ceux qui sont au pouvoir, écrit en novembre 1908 le sénateur Jénouvrier - petit-fils d’un juge de paix, fils d’un notaire, et qui fit une carrière d’avocat au barreau de Rennes, conservant ses fonctions de sénateur jusqu’à son décès en 1932 - ne cessent d’affirmer que leur gouvernement est un gouvernement de lumière et de clarté; un gouvernement de «place publique», selon l’expression de celui dont l’éminente personnalité se cache ici sous le pseudonyme de Desmoulins, en même temps que de tolérance et de liberté.
Ils assurent que rien n’est caché au Pays, qui en réalité gouverne, en dehors de ce que les intérêts de la défense nationale commandent de taire, et dans leurs discours hebdomadaires, au cours des vacances qui viennent de finir, les ministres ont répétéà l’envi qu’on ne peut conduire un grand parti, diriger une démocratie, qu’avec une politique de clarté, de bienveillance et de courage, et que cette politique fut est toujours la leur.
C’est là un mensonge grossier à l’excès, et puisqu’on ne se lasse pas de le répéter, il ne faut pas se lasser de le dénoncer et d’aborder la tâche trop facile de le réfuter. C’est en effet le contraire qui est vrai. Jamais la direction des affaires publiques ne fut plus obscure, plus savamment dissimulée à ceux qui ont le droit de la connaître; ou plutôt jamais la réalité me fut mieux et plus habilement travestie et ne répondit moins aux apparences qu’on veut lui donner.
Quand l’historien recherchera, pour les mettre en relief, les caractères distinctifs de notre vie politique depuis trente ans, il n’aura que l’embarras du choix, et ceux qui se présenteront à son esprit n’augmenteront guère notre orgueil national. Mais j’imagine que le principal, celui qui dominera tous les autres sans contredit, parce qu’il sera universel, sera la passion du mensonge, de la dissimulation de la vérité. En tout et partout, en politique intérieure et en politique extérieure, aujourd’hui comme hier, la vérité est cachée, maquillée, travestie, et jamais, à aucune époque de notre histoire moderne, ce souverain prétendu qu’on nomme le Pays ne fut, non seulement moins consulté, mais plus trompé.
On nous dit que nous avons le gouvernement du Peuple par le Peuple, que c’est le Peuple qui fait les lois, qu’il est le maître denses destinées, et qu’il doit être obéi quand il commande. Or, il est de notoriété publique que le Peuple français est gouverné, on pourrait dire mené, par un syndicat qui ne comprend pas plus de trois cents membres, dont plus de cent n’ont pas eu des Français pour pères. Ceux que le Peuple est censé choisir pour mandataires et qu’il envoie le représenter au Sénat ou à la Chambre, lui sont le plus souvent imposés par la candidature officielle la plus éhontée qui ait jamais existé, et dont l’Empire, à ses plus mauvais jour, ne connut jamais les dégradants excès.
Mensonge que la souveraineté prétendue du peuple!
Et celle du Parlement? On peut la chercher, l’insuccès est certain. Les lois de tout ordre lui sont imposées ou par le gouvernement qui l’a ait élire, ou par des comités dont les origines et la composition sont savamment et efficacement cachées. La liberté de ses membres est violentée par des promesses ou des menaces également irrésistibles à tel point qu’un ancien président du Conseil, l’un des hommes les plus considérables du parti républicain, dans lequel il a su garder son indépendance, ce qui explique peut-être son éloignement du pouvoir, a pu dire naguère à ses collègues: «Si vous votez cela, il n’y aura plus de Sénat!» Et ils l’ont voté!
Mensonge donc que la souveraineté prétendue du Parlement!
Non seulement le gouvernement républicain devait habiter une maison de verre, mais il devait être aussi et surtout le plus honnête; n’accorder de faveurs à personne et les fonctions publiques qu’aux plus dignes. Or, jamais tant de scandales n’ont éclaté dans toutes les administrations, témoignant d’une décomposition et d’une corruption universelles; et innombrables sont les gens haut placés que l’opinion publique, pourtant bien indulgente, a marqués à l’épaule d’un mépris trop justifié.
La magistrature, qui jadis avait une réputation méritée d’intégrité, ne cherche plus les saluts que trop souvent les honnêtes gens ont le droit et le devoir de lui refuser, et si naguère un premier président de la cour de cassation, dont on disait aussi qu’il était une conscience, fut obligé de se démettre de ses hautes fonctions sous la pression de l’opinion publique, on voit aujourd’hui le chef de la cour suprême garder le silence devant les accusations les plus nettes,,es plus déshonorantes, négliger de traduire leurs auteurs devant les juges et jusqu’à la majesté de l’audience solennelle qui est troublée par des protestations et des outrages, dont, fait sans exemple et sans précédent, on n’ose poursuivre la répression.
Mensonge que l’intégrité prétendue du pouvoir!
Et la simplicité du régime? Non seulement le Président de la République réclame et reçoit des honneurs égaux à ceux qu’obtenaient les empereurs et les rois, mais qu’un ministre se déplace et les troupes sont mobilisées pour lui faire cortège. Naguère, l’un d’eux ne se contentait pas de l’imposante garnison d’un chef-lieu de corps d’armée, mais faisait venir de loin une brigade de cavalerie et une brigade d’infanterie pour faire la haie sur son passage, et ce au grand détriment de l’instruction de la troupe et des finances des contribuables.
Mensonge que la simplicité prétendue du régime!
Ils promettaient qu’ils seraient, et ils affirment qu’ils sont économes des finances publiques. Or, nous assistons à un gaspillage d’année en année plus effréné, à une ruée de plus en plus sauvage sur ce qu’on a si bien nommé l’assiette au beurre, à tel point que les augmentations incessantes des impôts n’y peuvent suffire et qu’elles sont impuissantes à empêcher le déficit des budgets.
Mensonge que l’économie prétendue!
Et il en serait de même si on passait en revue les lois principales votées dans ce dernier quart de siècle: le but réel est toujours savamment dissimulé sous des apparences mensongères. La loi de 1886 sur la neutralité de l’école devait être, au dire de ses auteurs, respectueuse de la conscience de l’enfant, et aux affirmations prophétiques de Jules Simon, disant dans la séance du Sénat du 19 mars: «Je répète qu’une école neutre est une école déshonorée, qu’il n’y a pas d’école véritablement neutre»; ils répondaient: ce n’est pas vrai, nous respecterons les croyances des enfants et les volontés des parents.
Or, nous savons aujourd’hui à quoi nous en tenir. Et la loi sur les congrégations? Pour la faire accepter par le Pays, on assurait qu’elle n’avait d’autre objet que de donner un état civil à celles qui existaient de fait, et qu’on entendait supprimer seulement celles qui faisaient plus de Politique que de Religion.
Et ils ont tout supprimé, sans même prendre la peine d’un examen quelconque, et les ruines matérielles et morales couvrent le sol de la France: chaque jour, les meilleurs d’entre nous quittent la patrie inhospitalière, et à cette pensée, je prie le Dieu dans lequel je crois, de ne pas venger trop justement l’atroce douleur de ceux dont les enfants sont allés porter en exil le parfum et l’exemple de leurs vertus.
Mensonge, toujours le mensonge!
Or, un peuple a besoin de la vérité. Il ne vit pas seulement de commerce, d’industrie et d’agriculture. Sa prospérité matérielle serait impuissante seule à conjurer sa ruine. Il lui faut la justice, la vérité. Et si ceux qui sont ses chefs et doivent les lui procurer trahissent leur rôle, l’abusent et le conduisent dans les voies du mensonge, il se détourne d’eux. Il donne sa confiance aux rhéteurs, à tous ceux qui lui montrent des nouveautés comme des moyens de rédemption: l’impôt progressif, la guerre au capital et au patronat, l’abolition au moins partielle de l’héritage, à ceux qui posent des problèmes qu’ils sont incapables de résoudre, excitent des passions qu’ils ne peuvent calmer et des espérances qu’ils ne peuvent satisfaire.
Aussi est-il permis de trouver dans cette habitude de tromperie et de dissimulation une des causes d’un état social qui inquiète tous les citoyens, sans en excepter ceux qui l’ont créé et qui en vivent, et peut-être surtout ceux-là.
Dans un de ses derniers discours, dans ses pérégrinations du Midi, M. Clemenceau disait qu’il ne voulait avoir d’ennemis ni à droite, ni à gauche. Pensée et parole graves, si elles sont sincères, et dont nous ne voudrions pas douter. Elles ont été sans doute inspirées à l’homme d’Etat par la vue de toutes les ruines accumulées depuis quelques années. Jetant un regard sur ce passé si douloureux, il se sera posé cette question angoissante pour qui aime la France: Quel bien la patrie en a-t-elle retiré? Sa grandeur en fut-elle augmentée? Son attitude sera-t-elle plus imposante, sa voix plus autorisée et plus écoutée dans les conflits qui s’annoncent? Ou au contraire... Et il n’aura pu esquiver la réponse.
Mais il ne suffit pas de prononcer un mot au cours d’une campagne électorale. Pour prouver la sincérité de sa parole et démontrer que ce n’est pas un nouveau mensonge politique, M. Clemenceau doit apaiser les guerres fratricides, supprimer les agitations stériles qui divisent les citoyens. Il doit mettre fin aux abus du parti victorieux, criant à ceux qu’il a vaincus et qui sont cependant des Français, le sauvage Vae victis! On assure qu’il en a le pouvoir; qu’il veuille en avoir le mérite, pour le plus grand bien de sa patrie et son bon renom dans l’histoire.
Que s’il en était autrement, si, malgré tous les dangers extérieurs, la politique de division et de haine était maintenue si pour combattre ceux qui ne trouvent pas que tout est digne d’admiration dans la manière actuelle de gouverner, on continuait à employer contre eux tous les moyens, même et surtout les moins avouables, la parole du président du Conseil ne serait qu’une contre-vérité nouvelle, continuant la politique déshonorante du mensonge, qui provoque et excuse toutes les formes de protestation.
Article copié sur "La France pittoresque"
Cannes (Alpes-Maritimes): lumière sur une histoire tumultueuse
D’après un texte paru au XIXe siècle
Jusqu’au commencement du XIXe siècle, Cannes était restée une humble petite bourgade, simple village de pêcheurs. Son industrie et son commerce étaient insignifiants. Sa population était restreinte, et rien ne faisait pressentir un changement prochain à son obscure situation.
Mais en 1831, un célèbre étranger qui, après une vie livrée à toutes les agitations de la politique, cherchait le repos, découvrit, nouveau Christophe Colomb, ce coin ignoré de la terre française. Il s’y établit, et, dès lors la fortune de Cannes fut assurée.
Boulevard près de la côte, d’après une photographie du début du XXe siècle
Lord Brougham fut un véritable bienfaiteur pour la ville. L’éclat de son nom y attira une foule de visiteurs. Et puis, l’exemple est contagieux. D’autres propriétés s’élevèrent. Avec la population, les revenus s’accrurent et permirent des améliorations qui rendirent le séjour plus agréable. En 1865, Cannes était un chef-lieu de canton comptant près de 10 000 habitants. A la fin du XIXe siècle, la petite bourgade était devenue une belle et bonne ville tenant une place honorable parmi les cités de France.
L’histoire nous enseigne qu’à partir du XVIe siècle, la Provence fût le théâtre de guerres au milieu desquelles Cannes ne fut pas épargnée. C’est d’abord, en 1524, le connétable de Bourbon qui vient sur les bords du Var à la tête des troupes espagnoles. Le malheureux, que ses talents militaires eussent couvert de gloire si sa trahison ne l’avait couvert de honte, faillit être tué là d’un coup de canon qui renversa son cheval. En 1536, Charles-Quint en personne envahit la Provence et vient loger à Cannes dans une maison qui n’a été détruite qu’en 1875. Cette seconde invasion fut plus terrible que la première et donna lieu à des scènes épouvantables. Laissons parler l’auteur lui-même:
«De Cannes, l’empereur se porta sur Grasse. Il n’y trouva que des ruines. Le comte de Tende, gouverneur de la Provence, avait fait démanteler et brûler cette ville. Charles-Quint se rendit alors à Fréjus. La marche du reste de l’armée se fit sur ce point par la route ordinaire, à travers les montagnes de l’Esterel. Embusqués dans les parages les plus dangereux de ces montagnes, les paysans de notre contrée, auxquels le désespoir avait fait prendre les armes, firent subir une grande perte d’hommes à l’ennemi. Celui-ci, rendu furieux par cette guerre de partisans, massacrait, non seulement les hommes pris les armes à la main, mais aussi les gens inoffensifs. Un grand nombre d’habitants du pays s’étaient réfugiés, avec leurs femmes et leurs enfants, au sommet d’une montagne de l’Esterel; un détachement d’ennemi les entoura, mit le feu au bois et tua sans pitié ou repoussa dans les flammes tous ceux de ces malheureux qui tentèrent de s’échapper.»
Mais les choses changèrent bientôt de face. On connaît le détail de cette terrible campagne de 1536. La Provence, ravagée par les Français eux-mêmes, n’offrit plus à l’ennemi qu’un vaste désert. Les moissons étaient brûlées, les puits comblés, les sources gâtées. Toutes les villes, sauf Arles, Marseille et Tarascon furent détruites. L’empereur, ne pouvant atteindre un ennemi insaisissable, harcelé sans cesse par des corps de cavalerie qui enlevaient ses traînards, et voyant son armée fondre pour ainsi dire par la disette et les maladies, dut abandonner un pays qui préférait la ruine à la domination étrangère. Il battit en retraite et arriva presque en fugitif à Cannes où il était entré une première fois en vainqueur. C’est là qu’il se serait embarqué pour Nice, dans un frêle bateau de pêche. La France était sauvée.
Après la guerre étrangère vinrent les guerres de religion puis la peste. En 1580, vingt mille personnes périrent à Marseille. C’est de Cannes qu’était parti le fléau. Un navire venant du Levant avait déposé dans cette bourgade une femme atteinte du mal.
Le Grand Hôtel, d’après une photographie du début du XXe siècle
L’auteur raconte un fait qui montre à quels excès peuvent conduire l’ignorance et la peur: «Un pauvre ermite nommé frère Valéry, dit-il, allait, soignant les malades partout où sévissait le fléau. Le peuple vénéra d’abord pet homme comme un saint, mais ensuite l’accusa de porter méchamment la peste avec lui et d’en prolonger la durée, bien loin de la guérir. Le Parlement d’Aix condamna l’ermite comme sorcier et espion du roi d’Espagne, et le malheureux fut brûlé vif.»
Pendant les guerres de la Ligue, Cannes se vit de nouveau livrée à l’invasion étrangère. Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, après avoir saccagé Antibes, prit d’assaut le château de Cannes d’où ses troupes furent d’ailleurs chassées, peu de temps après, par d’Epernon. Après le duc de Savoie, les Espagnols. Le 13 septembre 1635, une flotte espagnole s’empara des îles de Lérins. Une misérable rivalité entre le comte d’Harcourt et le maréchal de Vitry retarda de d’eux années la reprise de ces îles. Puis ce sont les Piémontais. En 1707, le prince Eugène de Savoie passa le Var, marchant sur Toulon. La vive canonnade des îles vint le retarder dans sa marche. Toulon ne put être pris, et les Piémontais poursuivis perdirent beaucoup de monde au passage de l’Estérel.
Trente-neuf ans plus tard, c’étaient les Allemands qui entraient à Cannes en conquérants. Le 30 novembre 1746, le général Brown, à la tête des troupes autrichiennes, envahit le pays. Cette occupation eut tous les caractères d’un pillage en règle. Là, comme toujours, les Allemands procédèrent par intimidation. Le quartier général de l’armée ennemie, établi d’abord à Vence, fut transféré peu de temps après à Biot, que les habitants avaient abandonné. Les Allemands enfoncèrent les maisons, pillèrent tous les objets qu’on n’avait pu emporter, et se servirent, pour alimenter le feu, des meubles, des portes et des fenêtres. Les caves et les jarreries étaient livrées à la discrétion du soldat.
Ils ne se contentaient pas de piller. Ils imposaient partout de lourdes contributions, ne quittant un canton que lorsqu’il était entièrement épuisé. A Grasse, on répondit aux notables qui se permettaient quelques réclamations: «Vous avez raison, sans doute, mais nous avons pour nous le droit canon.» De toutes les occupations étrangères que la ville de Cannes eut malheureusement à subir, l’occupation allemande fut, de beaucoup, la plus insupportable. Vint la Révolution. Cannes n’eut que peu à souffrir de la tourmente. Pas une goutte de sang n’y fut versée. Heureuse ville!
Boulevard de mer, d’après une photographie du début du XXe siècle
Sous le Premier Empire, Cannes resta dans l’obscurité. Les sentiments royalistes de sa population ne lui permettaient guère d’espérer la bienveillance du pouvoir central. Pendant la première restauration ces sentiments se firent jour, mais l’essor en fut tout à coup arrêté. Le 1er mars 1815, Napoléon débarquait au golfe Juan et passait la nuit à Cannes. Ce séjour donna lieu à un incident qui, s’il avait abouti, aurait bien changé la face des choses. Un Cannois tenta d’assassiner Napoléon. Il s’était glissé derrière un mur et essayait de viser l’Empereur avec une carabine. On le désarma.
L’accueil fait à Napoléon avait été plus que froid. La Restauration s’en souvint et sa bienveillance fut acquise à la petite bourgade. Une bienveillance qui, conjuguée à l’impulsion donnée par Lord Brougham, conféra à Cannes sa prospérité et lui permit de s’agrandir.
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt-trois mars 1801: À demi-dément, le tsar Paul Ier est étranglé par ses officiers. Quatre ans après son accession au trône, le fils de Catherine II est assassiné par son entourage qui ne supporte plus ses lubies.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 23 mars 1801, à minuit, les deux généraux Léonce Bennigsen et Yashvil, à la tête d'une douzaine d'officiers, pénètrent dans le palais Saint-Michel du tsar Paul Ier. Ils ont bu beaucoup de champagne. Ils sont à moitié ivres, comme tout bon Russe, mais pleinement décidés. Ils se faufilent dans les couloirs sombres du palais endormi jusqu'à la porte de la chambre à coucher du tsar. Le garde posté devant n'a pas le temps de s'étonner de leur présence à cette heure tardive que le comte Nicolas Zoubov l'étend à terre d'un coup d'épée à la tête. Le hussard qui ouvre la porte de l'antichambre subit aussitôt le même sort. Depardieu qui passe par là, recherchant Poutine, s'enfuit à toutes jambes...
Ces hommes sont venus assassiner le tsar Paul Ier! Ils se regardent une dernière fois. L'alcool les rend téméraires. Oui, ils sont bien d'accord pour se débarrasser de ce pingouin qui mène la Russie à la catastrophe. L'un des conjurés, un habitué du palais, s'adresse à travers la porte de la chambre au valet du tsar pour lui demander d'ouvrir. Le malheureux obtempère. Le remue-ménage alerte le tsar, qui tente de s'échapper par une trappe secrète menant aux appartements de son épouse. Pas de chance: elle est verrouillée. Paniqué, il se cache derrière un rideau.
En découvrant le lit vide, les conspirateurs se disent que l'oiseau s'est envolé du nid. Mais en constatant la tiédeur des draps, le général Bennigsen ordonne de fouiller la pièce. Il aperçoit les pieds du tsar dépasser sous le rideau. "Il est là!" s'exclame-t-il. On le traîne sans ménagement devant une table où le général Zoubov lui demande de signer la renonciation au trône qu'il sort de son habit. Apeuré, le tsar a pourtant la force de refuser. "Non, non je ne signe pas." Les conjurés insistent. Il persiste. Il faut faire vite, car des bruits se font entendre dans le reste du palais. Son épée à la main, Bennigsen s'adresse une nouvelle fois au tsar: "Sire, vous êtes mon prisonnier, votre règne s'achève. Signez immédiatement l'acte d'abdication en faveur du grand-duc Alexandre."
Paul Ier est dingue… Si cette poignée d'hommes osent défier le fils de Catherine II de Russie, c'est parce qu'ils ont une excellente raison. C'est bien simple: Paul Ier est dingue! Pas au point de se prendre pour Poutine, mais c'est tout comme... Dès son accession au trône, en 1797, il manifeste d'étranges lubies. Haïssant sa mère qui avait tenté de le court-circuiter en faisant d'Alexandre son héritier, il s'entête à détruire tout ce qu'elle a construit durant son règne. Il décide de mettre au pas la noblesse, qu'il juge dépravée et corrompue. Ainsi, après avoir vu Danse avec les stars sur TF1, il interdit la valse, la jugeant trop osée. Il prohibe les pantalons courts, les bottes à revers et les chapeaux ronds. Bretons ou pas. Ayant une sainte horreur du désordre de la Révolution française, il interdit de prononcer certains mots comme citoyen, club, société et révolution. Il renvoie des ministres hypercompétents sans aucune justification. Il ordonne aux cosaques envahir l'Inde. Son compter une vanité démesurée, de brusques accès de rage et une paranoïa qui horripile son entourage. On lui prête la phrase suivante: "N'est grand en Russie que celui à qui je parle, et uniquement pendant que je lui parle." Il ne lui manque plus de prendre Carla comme épouse. Bref, après quatre ans d'un règne délirant, l'aristocratie russe veut se débarrasser de ce fou.
Le comte Pierre Alexandre Pahlen, gouverneur de Saint-Pétersbourg, le général Bennigsen, originaire du Hanovre, et les deux frères Zoubov, de retour d'exil, fomentent un complot auquel adhèrent une cinquantaine d'officiers et d'aristocrates. Mais rien ne peut être tenté sans l'assentiment du tsarévitch Alexandre. Comme celui-ci tergiverse, le rusé Pahlen lui jure, la main sur le coeur, qu'il n'est pas question de tuer son père, mais seulement de l'obliger à abdiquer. Le prince accepte du bout des lèvres. Le coup d'État est programmé pour le 23 mars 1801. Ce soir-là, Palhen réunit les comploteurs pour un dîner dans son palais. Pour se donner du courage, on boit beaucoup de champagne.
Trop tard pour reculer… Le tsar Paul 1er saisit l'acte d'abdication que lui tend Bennigsen, mais au lieu de le signer, il le froisse avant de le jeter à terre. Voyant cela, le prince Platon Zoubov se met à hurler: "Vous n'êtes plus le tsar, c'est Alexandre notre souverain." Furieux de se faire engueuler, le tsar ne peut s'empêcher de frapper Zoubov. Stupeur parmi les insurgés. Il faut agir. Le bruit des armes se rapproche de plus en plus de la chambre. Certains veulent s'enfuir, mais Bennigsen les retient. "Désormais, il est trop tard pour reculer!" Le général Yashvil s'en mêle: "Prince (Zoubov), assez parlé. Maintenant, il va signer ce que vous voulez et demain nos têtes rouleront sur l'échafaud."
Il faut aller jusqu'au bout. Assassiner le tsar. Celui-ci n'est pas d'accord. Il plaide sa cause, parle de plus en plus fort. Il supplie d'être épargné. Le comte Nicolas Zoubov, frère de l'autre, tape sur la main du tsar en lui demandant pourquoi il crie tant. Une mêlée s'ensuit. Finalement, Zoubov empoigne une tabatière en or massif pour frapper Paul à la tempe gauche. Le coup est si brutal que la victime tombe inconsciente sur le plancher. Panique! Certains insurgés se précipitent sur Zoubov pour lui arracher l'épée qu'il a déjà empoignée, tandis que d'autres jettent Paul Ier inconscient sur le lit. C'est un garde nommé Yakov Skaryatin qui l'étrangle avec un foulard. Plus tard, Bennigsen prétendra être sorti de la chambre durant l'assassinat pour aller chercher un flambeau, celui de la chambre ayant étééteint par mégarde.
Le crime commis, les comploteurs sortent de la chambre en annonçant que le tsar est mort subitement d'apoplexie. Nicolas Zoubov court avertir Alexandre dans sa chambre qu'il est désormais le nouveau tsar. "Il est temps de grandir. Gouvernez!" Celui-ci s'empresse d'aller avertir sa mère, qui s'évanouit en apprenant la nouvelle. Quand elle reprend ses esprits, elle refuse de se soumettre à son fils, voulant succéder à son époux. Mais il lui faut céder. Alexandre se rend alors dans la chambre de son père, où il soulève le chapeau qui lui cache la figure. Il découvre la blessure à la tempe. Stupeur silencieuse. Sa mère se tourne vers lui avec une profonde tristesse sur le visage en lui disant: "Félicitation, ce jour, vous êtes le nouveau tsar."À ces mots, Alexandre s'effondre, inconscient, sur le sol.
© Le Point.fr - Publié le 23/03/2013 à 00:00 - Modifié le 23/03/2014 à 00:02
Vingt-trois mars 1961: Le 1er cosmonaute aurait pu être l'Ukrainien Bondarenko s'il n'avait pas brûlé vif. Trois semaines avant le premier vol spatial, l'apprenti cosmonaute meurt dans l'incendie de son caisson d'entraînement.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Alors qu'il caressait l'espoir d'être désigné pour effectuer le premier vol dans l'espace, Valentin Bondarenko a la mauvaise idée de flamber comme un bonze tibétain. Sur le moment, les Russes ne se sont pas vantés de l'accident. Le malheureux cosmonaute compte parmi ces nombreuses victimes cachées de la conquête spatiale. En mars 1961, Bondarenko fait partie, avec Youri Gagarine, des six derniers cosmonautes sélectionnés pour effectuer le premier vol en orbite autour de la Terre, à bord de la capsule Vostok. Ce sont les six derniers à avoir résisté au test suprême: l'écoute des œuvres intégrales de Mireille Mathieu... À 24 ans, ce pilote ukrainien est le plus jeune de la bande, c'est aussi un grand gaillard volontaire au caractère aimable qui le fait ressembler à Gagarine.
Le 13 mars 1961, il entame un test d'endurance de quinze jours dans une chambre pressurisée simulant l'atmosphère d'un vaisseau spatial. Pour compenser la faible pression atmosphérique, la teneur en oxygène est portée à 50 %. Ce qui oblige à prendre de nombreuses précautions, car une seule étincelle peut déclencher un incendie. Mais Bondarenko est en principe fiable. Aucun Corse parmi ses ancêtres... Jour après jour, le jeune homme subit de multiples tests médicaux. Le 23 mars dans l'après-midi, après en avoir fini avec les docteurs, il enlève ses capteurs biologiques, puis entreprend de se nettoyer la peau avec un coton imbibé d'alcool. C'est alors qu'il commet le geste fatal en jetant d'un geste négligent le coton souillé en direction de la poubelle. Celui-ci rate sa cible pour atterrir sur la plaque électrique encore chaude où il vient de faire chauffer l'eau de son thé. Une flamme jaillit.
Disparu des documents officiels… Sans réfléchir, Bondarenko se précipite pour l'éteindre avec la manche en laine de sa combinaison. Elle prend feu! L'imbécile a oublié que, dans une atmosphère saturée en oxygène, tout tissu ne demande qu'à devenir combustible. Le feu se propage à toute la combinaison sans qu'il puisse faire quoi que ce soit pour l'étouffer. Il a beau s'agiter dans tous les sens, en quelques secondes, il est transformé en braise humaine. À l'extérieur de la chambre, s'apercevant du drame, le médecin se jette sur la porte du compartiment pour la déverrouiller. Impossible de l'ouvrir, en effet, la faible pression régnant à l'intérieur crée un effet ventouse. Il s'acharne, appelle à l'aide. Raymond et Huguette de Scènes de ménages, qui passent par-là, prennent des photos pour leur album de souvenirs... Finalement, il faut une demi-heure pour ouvrir la porte et, enfin, porter secours au cosmonaute qui se consume sur le sol.
Le feu éteint, Bondarenko est transportéà l'hôpital où les médecins constatent qu'il est brûlé au troisième degré sur tout le corps. Il faut le transfuser, mais où fixer la transfusion? Les veines sont dans un trop sale état. Le docteur House désigne les plantes des pieds qui ont été protégées par la semelle des bottes. Gagarine accourt au chevet de son ami. Après seize heures d'agonie, le valeureux Bondarenko lâche la rampe, à quelques semaines de son rêve spatial. Il croyait quitter la Terre, il se retrouve six pieds dessous... Une mort que le monde entier ignore durant plusieurs décennies. Le nom et le portrait de Valentin Bondarenko disparaissent de tous les documents officiels. L'injustice est, aujourd'hui, réparée.
© Le Point.fr - Publié le 23/03/2012 à 00:00 - Modifié le 23/03/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du vingt-trois mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/23/29499065.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en bon mélomane, veut montrer sa culture musicale en hurlant comme les Walkyries et en meuglant comme la Vache qui rit...
Ben pour la zique de ce début de semaine… on va s’écouter les Rolling Stones dans leur album Some Girls et il y a du mouvement et nous en avons bien besoin pour nous réchauffer en ce début de printemps… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=tBBV-0sU1PA
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le mari, en colère, appelle la réception de l'hôtel.
- S'il vous plait, pouvez-vous venir rapidement, je viens d'avoir une discussion avec ma femme, elle dit qu'elle va sauter par la fenêtre.
- Désolé Monsieur, mais c'est un problème personnel.
- Oui! Mais cette foutue fenêtre ne s'ouvre pas et ça c'est un problème de maintenance!
Dis Papy, c'est quoi un Adjudant-Chef?
La masse musculaire de l’Adjudant-Chef est supérieure à son poids total.
Si la lumière va plus vite que l’Adjudant-Chef, c’est qu’elle a peur de lui.
Quand l’Adjudant-Chef dit qu’il va «jeter un œil», il ne parle pas du sien!
Un jour le père Noël a frappéà la porte de l’Adjudant-Chef, depuis il passe par la cheminée.
L’Adjudant-Chef ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe.
L’Adjudant-Chef n’essaie pas. Il réussit!
Le pitbull de l’Adjudant-Chef a mis une pancarte devant sa maison avec écrit dessus: «ATTENTION, ADJUDANT-CHEF»
Quand l’Adjudant-Chef scrute l’horizon, il voit son dos.
Quand l’Adjudant-Chef dit «Hein?», personne ne dit 2…
Quand l’Adjudant-Chef va au restaurant, c’est le serveur qui laisse un pourboire.
Depuis que l’Adjudant-Chef joue, l’important c’est de participer.
L’Adjudant-Chef joue à la pétanque tout seul. On ne touche pas aux boules de l’Adjudant-Chef.
Quand l’Adjudant-Chef s’est mis au judo, David Douillet s’est mis aux pièces jaunes.
L’Adjudant-Chef est le seul homme à posséder une Bible dédicacée.
L’Adjudant-Chef peut encercler ses ennemis. Tout seul.
L’Adjudant-Chef pisse face au vent, le vent change de direction.
L’Adjudant-Chef peut claquer une porte fermée… Il peut aussi enfoncer une porte ouverte!
L’Adjudant-Chef a déjà compté jusqu’à l’infini. Deux fois.
Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama d’Adjudant-Chef.
L’Adjudant-Chef ne porte pas de montre. Il décide de l’heure qu’il est.
L’Adjudant-Chef peut diviser par zéro.
Dieu a dit: «que la lumière soit!» et l’Adjudant-Chef répondit «on dit s’il vous plaît»
La seule chose qui arrive à la cheville d’un Adjudant-Chef … c’est sa chaussette.
Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à l’Adjudant-Chef.
L’Adjudant-Chef fait pleurer les oignons…
Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit. Chez l’Adjudant-Chef, chaque testicule est plus large que l’autre.
L’Adjudant-Chef sait parler le braille.
Il n’y a pas de théorie de l’évolution. Juste une liste d’espèces que l’Adjudant-Chef autorise à survivre.
L'Adjudant-Chef et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par-dessus son pantalon.
Un jour, au restaurant, l’Adjudant-Chef a commandé un steak. Et le steak a obéi.
L’Adjudant-Chef a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
L’Adjudant-Chef mesure son pouls sur l’échelle de Richter.
L’Adjudant-Chef connaît la dernière décimale de Pi.
L’Adjudant-Chef peut taguer le mur du son.
Quand la tartine de l’Adjudant-Chef tombe, la confiture change de côté.
Dieu voulait créer l’univers en 10 jours. L’Adjudant-Chef lui en a donné 4.
L’Adjudant-Chef est capable de laisser un message avant le bip sonore.
Une larme de l’Adjudant-Chef peut guérir du cancer, malheureusement, l’Adjudant-Chef ne pleure pas.
Si l’Adjudant-Chef dort avec une lampe allumée, ce n’est pas parce qu’il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui.
Le calendrier de l’Adjudant-Chef passe du 31 mars au 2 avril…
Quand l’Adjudant-Chef entre au Vatican, le Saint-Père se met au garde-à-vous.
Si l’Adjudant-Chef n’existait pas, il faudrait immédiatement l’inventer!!!
SURTOUT, N'osez même pas sourire en lisant ce texte, car: Personne ne fait de blague à l’Adjudant-Chef.
Et dire qu'aujourd'hui nos jeunes ne connaissent même plus l'Adjudant-Chef...! Quel gâchis!!!
Une dame qui, après 30 ans de vie commune, a empoisonné son mari en mettant de
l'arsenic dans son café est interrogée par le procureur lors de son procès:
- Mais enfin madame, lorsque vous avez commis votre crime, vous n'avez à aucun
moment éprouvé une quelconque pitié pour votre mari?
L'accusée lui répond:
- En fait, si. Quand il m'a demandé de lui resservir une tasse.
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C'est lundi... le réveille-matin a repris son service d'emmerdeur professionnel et matinal... Sitôt debout que c'est déjà la course quotidienne pour aller gagner sa croûte, le stress de la circulation automobile, les bouchons aux aurores et de même le soir... Enfin ce matin, on est bien reposé et en pleine forme pour faire de bonnes performances et pour contenter tout le monde... Malgré le redoux, en ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...