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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-huit mars

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«S'il fait beau àla Saint-Gontran, on se promène en folâtrant.»

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«À la Saint-Gontran, si la température est belle, arrivent les premières hirondelles.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et la météo est encore maussade et perturbée; le dernier week-end de mars commence et demain ce sera le dimanche des Rameaux qui va nous emmener tout de suite à la semaine pascale... Après les occupations hebdomadaires du samedi, il ne faudra surtout pas oublier d'avancer les horloges et autres montres, pour ne pas se trouver avec une mine de vainqueur lundi au travail avec une heure de retard...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 2° et  un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce samedi, matinée bien ensoleillée (rares nuages bas à l'aube sur le Plateau et dans les Alpes), puis augmentation de la couverture nuageuse à partir de l'ouest dans l'après-midi et devenant nuageux en fin de journée. Dans les Alpes, restant ensoleillé jusqu'en milieu d'après-midi. Quelques gelées jusqu'à basse altitude à l'aube puis températures de saison en journée. Quelques averses éparses en soirée et la nuit suivante. Températures prévues pour samedi: minimales -1 à 3°, maximales 12 à 16°. Dans le Jura à 1000 m: -8 à -3 puis 8 à 9°. En montagne: -3 puis -1°à 2000 m, -6 puis -4°à 3000 m. Vent faible et variable sur le Plateau et le bassin lémanique. Vent d'ouest à nord-ouest modéréà fort en montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de  printemps... perturbée et un peu plus douce...  eh oui c'est souvent comme ça au début de la saison... avec pour ce jour: en matinée, du Roussillon à la Provence et en Corse, le ciel sera dégagé avec tout au plus quelques nuages d'altitude. Mistral et tramontane seront encore virulents et souffleront jusqu'à 70/80 km/h.
Sur le reste du pays, les éclaircies seront en revanche bien rares, limitées aux Pyrénées l'après-midi. Sous un ciel généralement couvert, poussées par un vent d'ouest modéré de petites pluies circuleront par moment, essentiellement du Limousin au Tarn le matin, près de la Manche et dans le Centre-Est l'après-midi. 
Dans ce flux océanique, les températures seront relativement douces. Les minimales iront de 5 à 10 degrés sur la moitié ouest et la Provence, 0 à 5 à l'est. Les maximales atteindront 10 à 16 degrés en général, 17 à 21 sur les régions méditerranéennes...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, brumeux et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 34°à 37° en Guadeloupe; nuageux et brumeux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française, ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 31°; ciel clair, très beau temps avec des températures de 28° aux Marquises; pluie et neige à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 1°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:22 et le coucher du soleil se fera à 18:56 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…  

En 1983: La couche de neige atteignait encore 26 centimètres à Botrange.
En 1980: Le mercure ne dépassait pas 10°à Beitem.
En 1968: La température maximale sous abri culminait à 21,7°à Middelkerke et 23,8°à Anvers.

 

Les expressions françaises décortiquées

Une voix de stentor
Une voix puissante, très forte

Origine
Si l'expression elle-même ne semble dater que du XVIe siècle, il nous faut remonter loin dans le temps, à l'époque d'Homère, au VIIIe siècle avant J.-C., pour savoir d'où elle nous vient [1].
Vous n'êtes pas sans savoir que cet auteur d'histoires mythologiques nous a principalement laissé deux œuvres, l'Iliade et l'Odyssée. Et c'est dans la première que se trouve un personnage nommé Stentor qui n'est cité par Homère que pour en dire qu'il avait «une voix de bronze, aussi forte que celle de cinquante hommes réunis».
Et si, au cours de l'épopée, sa voix se fait entendre, ce n'est pas lui qui en donne. En effet, c'est parce qu'Héra, l'épouse de Zeus, connaissait l'ampleur de sa voix, qu'elle prit son apparence au cours de la guerre de Troie et harangua les Grecs pour les inciter à aller au combat.
C'est donc ce Stentor-là, pourtant jamais réellement présent dans l'Iliade, qui a donné naissance à notre expression.
[1] Aristote, au IVe siècle avant J.-C. évoque déjà Stentor, mais il n'y utilise pas l'expression sous sa forme actuelle. En effet, il y écrit simplement: «Au milieu de cette immense multitude, quel général se ferait entendre? Quel Stentor y servira de crieur public?».
Exemple
«"On baisse les dépenses ou on augmente les recettes?", a demandé M. Mélenchon en interrogeant le PS sur les moyens d'obtenir une "égalité de taxation". "Moi je dis qu'il faut aller chercher 22 points d'impôts dans la poche des riches", insistait-il d'une voix de stentor.»

 

La France pittoresque

Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) révolutionne le métier à tisser et s’attire des inimitiés
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1931

Il est une foule d’inventions pratiques, d’améliorations industrielles qui sont l’œuvre de simples travailleurs. Jacquard, qui mit au point le métier de tissage semi-automatique, est le type de ces ouvriers de génie, modeste et désintéressé, de l’inventeur méconnu, persécuté par ceux-là même dont il voulait adoucir la tâche et améliorer le salaire.
Joseph-Marie Jacquard naquit à Lyon le 7 juillet 1752. Son père, Jean-Charles Jacquard, était maître ouvrier en étoffes d’or, d’argent et de soie. L’enfant fut d’abord employéà«tirer les lacs» du métier paternel, c’est-à-dire à tirer les cordes dont on se servait alors pour faire mouvoir la machine destinée à former le dessin de l’étoffe qu’on tissait. C’était un métier très dur, surtout pour un enfant assez chétif. La santé de l’apprenti ne tarda pas à s’altérer à ce rude travail. Ce que voyant, son père le mit d’abord dans un atelier de reliure, puis dans une fonderie de caractères.

Le jeune garçon avait appris, à peu près seul, à lire, àécrire et à compter. Déjà, une impérieuse vocation le poussait vers la mécanique. Il était constamment occupéà rechercher des améliorations de détail au machines servant aux industries dans lesquelles il travaillait. Une idée, surtout, le hantait: trouver le moyen de rendre plus maniable le métier à tisser et de supprimer ce tirage des cordes dont il avait tant souffert quand il aidait son père dans sa besogne.
Celui-ci mourut en 1772. Il laissait un patrimoine grâce auquel le jeune Jacquard, qui n’avait alors que vingt ans, put établir une petite fabrique de tissus façonnés. Malheureusement, le garçon était meilleur inventeur qu’industriel; il passait plus de temps à chercher le progrès dans la fabrication qu’à recruter la clientèle, si bien qu’il ne tarda pas à se ruiner.

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Joseph-Marie Jacquard

Il fallut tout vendre: les métiers, les meubles, jusqu’au lit du ménage, car Jacquard s’était marié quelque temps auparavant. Il lui fallut même quitter momentanément sa femme qu’il adorait, pour aller s’engager dans le Bugey comme chauffeur de fours à chaux. Pendant ce temps, Mme Jacquard entrait comme ouvrière dans une fabrique de chapeaux de paille.

La première invention
Bientôt, cependant, les époux purent être réunis. La fabrication des chapeaux de paille les occupa tous les deux. Et c’est à cette époque que Jacquard, ayant vu, dans un journal, l’annonce d’un prix proposé, en Angleterre, pour l’invention d’une machine à fabriquer la dentelle, construisit un métier qui répondait aux conditions fixées. Mais, chose curieuse, quand le métier fut fabriqué, il négligea d’en tirer parti et de l’envoyer au concours. Peut-être ne le jugeait-il pas assez parfait. Il se contenta de fabriquer une jolie pièce de dentelle qu’il offrit à un de ses amis, après quoi il remisa le métier au grenier.
Or, il avait complètement oublié cette invention, quand, un beau jour, il fut appelé chez le préfet de Lyon, et invitéà apporter son appareil. Tandis que l’insouciant Jacquard oubliait sa dentelle, celle-ci avait fait son petit bonhomme de chemin: elle était allée jusqu’à Paris, où on l’avait examinée au Conservatoire des arts et métiers. Par la filière administrative, on demandait à voir la machine et à connaître l’inventeur.

Celui-ci tira celle-là du grenier, la remit en état et l’expédia dans la capitale. Quelque temps après, quelle ne fut pas surprise de voir pénétrer chez lui deux gendarmes qui lui intimèrent l’ordre de les suivre. La présence de Jacquard étant jugée nécessaire à Paris, on n’avait rien trouvé de mieux que de l’y faire conduire par la main gantée de la gendarmerie. On imagine aisément par quelles transes passa le malheureux inventeur tout le long de ce voyage. Ses angoisses ne cessèrent qu’à l’arrivée, quand on le mena aux Arts et Métiers, devant une commission de techniciens et de savants réunis pour examiner son invention.

Après cette épreuve, il fut présentéà Napoléon et à Carnot, qui le félicitèrent et l’encouragèrent à poursuivre ses travaux. C’est de cette étrange manière que les premiers essais de Jacquard furent connus et commencèrent sa réputation.
Les précurseurs
La plupart des grandes inventions ne sont pas, comme l’imaginent trop souvent les profanes, sorties d’un seul jet du cerveau humain. Il en est du métier de Jacquard comme de tant d’autres progrès industriels il a été conçu à la suite d’une série d’inventions successives qui lui ont préparé la voie.

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Le métier Jacquard (1801)

En 1725, Basile Bouchon avait imaginé les aiguilles à crochet et la griffe, et se servait de cartons qu’un ouvrier manœuvrait à la main, à chaque duite, c’est-à-dire à chaque mouvement de marche qui fait lever et baisser la chaîne. Falcon, en 1728, avait su placer les cartons sur un prisme quadrangulaire percé d’autant de trous que l’armature comprenait d’aiguilles. Vaucanson, avant de se consacrer uniquement à la construction des automates qui firent sa célébrité, avait inventé le tambour percé de trous et muni d’un engrenage qui le faisait tourner automatiquement d’un cran à chaque coup de battant; mais il n’employait pas les cartons, et ses combinaisons étaient par là même très bornées.
Jacquard reprit le système des cartons de Falcon, et c’est en le combinant avec le mécanisme de Vaucanson, oublié dans un coin du Conservatoire des arts et métiers, qu’il créa son fameux métier, dont il avait, d’ailleurs, appliqué déjà les principes, en 1800, dans la machine imaginée pour la fabrication de la dentelle.

Son métier, tout d’abord, passa moins pour une invention que pour un perfectionnement de celui de Vaucanson. Mais on se rendit compte bientôt du grand progrès accompli par le jeune Lyonnais, et on lui rendit pleine justice. Avant son invention, tous les fils qui doivent se lever ensemble pour former les dessins des étoffes brochées étaient levés par des cordes que tirait un apprenti auquel le tisseur était obligé de les indiquer. Pour peu que le dessin fût varié, cette disposition amenait dans le métier de singulières complications.
L’appareil inventé par Jacquard soumettait cette manœuvre à un procédé mécanique régulier, tirant son mouvement d’une simple pédale que l’ouvrier fait jouer lui-même. Ce premier métier Jacquard figura à l’Exposition des produits de l’industrie en 1801. L’auteur n’en obtint qu’une médaille de bronze. Cependant, il ne se découragea pas et apporta encore à son œuvre plusieurs perfectionnement pour le vidage et l’ourdissage. Mais, quand il s’agit de faire adopter le nouvel appareil par l’industrie, Jacquard se heurta aux plus graves difficultés.

L’ouvrier contre la machine
Le progrès industriel a été de tout temps entravé par l’idée selon laquelle l’augmentation de la production par les machines entraîne, par contrecoup, une diminution de personnel. Les tisseurs de Lyon, à cette époque, y croyaient fermement. Le rapporteur du jury de 1801 avait dit du métier Jacquard qu’ «il supprimait un ouvrier dans la fabrication des tissus brochés»; il n’en fallut pas plus pour dresser les travailleurs contre la machine.

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Les ouvriers lyonnais mécontents s’en prennent à Jacquard

L’effet de ce préventions fut plus tragique encore qu’on ne l’eût pu croire. A trois reprises, la vie de Jacquard fut menacée par des fanatiques. Les ouvriers, ameutés contre lui, exigèrent des «prud’hommes» lyonnais la destruction de la machine dans laquelle l’inventeur n’avait eu pourtant pour but que l’économie de la main-d’œuvre et l’allègement des fatigues des pauvres «canuts» que l’ancien métier mettait positivement à la torture.
L’autorité céda. Sur la place des Terreaux, le métier nouveau fut mis en pièces aux applaudissements de la foule; et, de même qu’autrefois les restes des grands criminels étaient jetés à la voirie, de même le fer de la machine de Jacquard fut vendu comme vieille ferraille, et le bois comme bois à brûler. Les préjugés à l’égard du métier de Jacquard ne se dissipèrent que lorsque la France commença àéprouver les effets de la concurrence étrangère.

Ces métiers perfectionnés, que les ouvriers lyonnais n’avaient pas voulu utiliser, qu’ils avaient même fait détruire en place publique, l’étranger s’empressa de les adopter. Alors, qu’arriva-t-il?= Tandis qu’à Lyon on continuait à se servir de vieilles machines, les concurrents étrangers de l’industrie lyonnais, grâce aux nouveaux métiers, produisirent les mêmes articles, mieux conditionnés, à meilleur marché, et plus rapidement. Résultat final: la clientèle se fournit à l’étranger.

Le triomphe
On se ressaisit à temps, et le métier Jacquard fut adopté enfin dans tous les ateliers lyonnais: l’industrie si française de la soie en reçut une impulsion nouvelle. Mais des années se passèrent encore avant que l’usage de ce métier se répandît dans les autres régions françaises. Ses succès furent lents et d’abord assez obscurs.
Ce n’est qu’à l’exposition de 1819 que pleine justice lui fut rendue. Le rapporteur écrivait alors: «Après toutes les difficultés, les refus, les critiques des fabricants, ce métier l’emporte à la fin sur les procédés coûteux, pénibles, insalubres même, qu’il remplace avec tant d’avantages. Le jury, en proclamant ce résultat, décerne à Jacquard la médaille d’or; la croix d’honneur complète la récompense.»

Dès lors, le mécanisme merveilleux inventé par Jacquard fut adopté non seulement pour la fabrication des étoffes de soie façonnées, mais encore pour celle de toutes espèces d’étoffes, de toutes sortes de tissus. La dentelle à la mécanique est née elle aussi de cette invention. Jacquard a sa statue à Calais, où sa mémoire est pieusement honorée.
Le mérite de Jacquard ne fut égalé que par sa modestie et son désintéressement. Il négligea même d’exploiter les divers brevets d’invention qui lui avaient été accordés, et, notamment, ne retira aucun avantage de la découverte qu’il avait faite d’un procédé pour la confection des filets destinés à la pêche maritime.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Métiers d'autrefois: Bottiers et cordonniers.
D’après un texte paru en 1879

Les bottiers et les cordonniers appartenaient à la même corporation. Ils avaient le droit de faire et vendre des souliers, bottes, bottines, etc. L’histoire de la chaussure est presque aussi vieille que celle du monde, et pendant le cours des siècles les formes des souliers et des bottes ont, comme chacun le sait, variéà l’infini.
Citons les chaussures à la poulaine, à pointes si longues qu’on les rattachait aux genoux; les patins, les souliers à crevés, à bouffettes ornées de perles, de grains d’or et de touffes de rubans telles qu’on les porta sous Louis XIV et sous Louis XV; les souliers à talons rouges réservés à la noblesse; les souliers à boucles, etc.

Les bottes, dont l’usage se généralisa lorsque l’armure fut abandonnée, prirent, elles aussi, les formes et les noms les plus divers: bottes à chaudron, à la houssarde, à l’anglaise, etc. Par suite de son usage de plus en plus répandu, la botte devint un des termes de comparaison les plus fréquents; il suffit de mentionner les locutions: Haut comme ma botte; A propos de bottes; Y laisser ses bottes; Mettre du foin dans ses bottes; S’en soucier comme de ses vieilles bottes; etc.

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Un bottier-cordonnier du XVIIe siècle. Dessin de Sellier, d’après Abraham Bosse

A Venise, au seizième siècle, il y eut un ordre de la Botte, de même qu’il y a en Angleterre l’ordre du Bain. Chacun connaît l’usage que Bassompierre fit un jour de sa botte, en y buvant ce qu’on peut bien nommer cette fois le coup de l’étrier. L’absolutisme royal parut même un jour s’incarner dans une paire de bottes: ce fut en bottes de chasse et le fouet à la main que Louis XIV vint signifier ses volontés au Parlement de Paris. Le soulier eut toujours quelque chose de plus pacifique et de plus mondain.
C’étaient de véritables chefs-d’oeuvre que les souliers qui étaient portés à la cour de France sous l’ancienne monarchie. Aussi vit-on Louis XIV honorer le mérite de la corporation des cordonniers dans la personne du sieur Lestage, établi à Bordeaux à l’enseigne du Loup botté, et qui fut à la fois un poète habile et un cordonnier renommé. Louis XIV le nomma cordonnier royal et lui donna des armes parlantes: d’azur à la botte d’or, couronnée de même, avec une fleur de lys de chaque côté.

Ces chaussures si élégantes avaient pourtant certains défauts, elles étaient souvent peu commodes. Ce n’était pas sans raison, par exemple, qu’au XVIIIe siècle les chaussures de femmes inspiraient les réflexions suivantes: «Les divers mouvements des os du pied, qui donnent tant de facilité pour la marche et que l’on voit très libres dans l’état naturel, se perdent d’ordinaire par la mauvaise manière de chausser les pieds. La chaussure haute des femmes change tout à fait la conformation naturelle des os, rend leurs pieds cambrés, voûtés et incapables de s’aplatir: elle leur ôte la facilité de la marche; elles ont de la peine à marcher longtemps, même par un chemin uni, surtout à marcher vite, étant obligées alors de se balancer à peu près comme les canards, ou de tenir les genoux plus ou moins pliés ou soulevés, pour ne pas heurter des talons de leur chaussure contre terre. Les souliers trop étroits ou trop courts, chaussures si fort à la mode chez les femmes, les blessant souvent, il arrive que, pour modérer la douleur elles se jettent les unes en devant, les autres en arrière, les unes sur un côté, les autres sur l’autre, ce qui non seulement préjudicie à leur taille et à la grâce de leur démarche, mais leur cause des cors qui ne guérissent jamais.»

Les cordonniers formèrent de tout temps, par suite de l’utilité générale de leur profession, une corporation nombreuse et puissante. Elle comptait à Paris, vers la fin du dix-huitième siècle, plus de 1800 maîtres. Elle avait à sa tête un syndic, un doyen, et deux maîtres des maîtres; elle était encore gouvernée par deux jurés de cuir tanné, appelés aussi jurés du marteau, deux jurés de la chambre, quatre jurés de la visitation royale, et douze petits jurés. Il y avait encore trois lotisseurs, trois gardes de la halle, et un clerc. Le syndic, qui était le chef suprême de la communauté, était élu annuellement et n’était qu’une seule fois rééligible. Les maîtres des maîtres et les jurés restaient deux ans en charge, mais ils étaient réélus par moitié chaque année. Ces élections avaient lieu le lendemain de la Saint-Louis dans la halle aux cuirs, et en présence du procureur du roi ou de son substitut. Les gardes de la halle, qui étaient qualifiés prud’hommes, étaient nommés à vie et étaient tenus de fournir un cautionnement.

Les maîtres cordonniers jouissaient du droit d’étaler leur marchandise, le mercredi et le samedi, aux premiers des sept piliers des halles de la tonnellerie, à commencer par le premier qui était adjacent à la rue Saint-Honoré. Les fripiers leur ayant intenté un procès à ce sujet, le Parlement intervint, et, par un arrêt du 7 septembre 1671, maintint les cordonniers dans la possession de leur droit traditionnel, mais en ordonnant, avec beaucoup d’équité, qu’aucun maître tenant boutique à Paris ne pourrait vendre à la halle aucun ouvrage de son métier, et que seuls les pauvres maîtres non tenant boutique auraient le droit d’étalage, aux conditions néanmoins qu’ils seraient nommés par la communauté, que leurs noms y seraient enregistrés; qu’à chaque pilier il y aurait deux pauvres maîtres; qu’ils ne pourraient changer de place qu’une autre ne fût vacante par mort ou reprise de boutique; qu’ils seraient sujets à la visite des jurés de leur communauté ainsi qu’aux amendes et peines communes aux autres maîtres, en cas de contravention aux statuts et règlements.

Comme tous les statuts et règlements des diverses corporations, ceux des cordonniers étaient assez compliqués. Ils remontaient au temps de Charles VIII (1491), mais ils furent souvent depuis lors l’objet de notables modifications.
Les cordonniers étaient placés «sous les confrairies des glorieux saint Crespin et saint Crespinien.» Pour être reçu à la maîtrise, il fallait avoir été apprenti chez les maîtres de la ville et avoir fait publiquement le chef-d’œuvre, à l’exception des fils de maître qui n’étaient pas tenus à des obligations aussi strictes. Au sein de la corporation des cordonniers comme des autres corporations, il se forma peu à peu, par suite de cette disposition, une sorte d’aristocratie. Il en était ainsi non seulement à Paris, mais en province.

Voici un extrait des statuts de la ville du Mans; cet extrait indiquera suffisamment le privilège des fils de maîtres cordonniers: «Et au regard de la création de ceulx qui voudront estre maistres dudit mestier; et ce fait feront leur rapport à justice de la suffisance ou insuffisance du dict compagnon qui aura besongné devant eulx; et s’il est trouvé suffisant, il sera créé maistre, en paiant premièrement dix livres tournois et quatre livres de cire pour le droit de confrairie, et leur dîner, etc.
«Quant à la création de la maistrise des enfans des maistres dudict mestiers, les fils d’iceux maistres nez et procédez en loyal mariage pourront estre passez maistres sans qu’ils soient tenus tailler leur chef-d’oeuvre devant les maistres jurez, et pourront iceulx enfans présenter leur chef-d’oeuvre en affirmant par serment qu’ils l’auront taillé d’eux-mesmes et sans fraude; et ce faisant, sy ledit chef-d’oeuvre est trouvé suffisant par les maistres jurez, il sera receu; et seront les dicts enfans de maistres créés maistres en paiant premièrement à la confrayrie quatre livres de cire, et aux maistres jurez chacun cinq sols tournois (au lieu de dix livres tournois) et leur disner seullement.»

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Intérieur d’un atelier de cordonnier au XVIIIe siècle

Le compagnon étranger qui épousait la veuve ou la fille d’un maître gagnait la franchise par cinq années de service et pouvait être admis à l’épreuve du chef-d’œuvre. Chaque maître ne pouvait avoir plus d’une boutique dans la Cet apprenti devait rester chez son patron au moins quatre ans. Tous les maîtres, même les privilégiés, qui vendaient leurs ouvrages aux marchands des halles, étaient tenus de marquer des deux premières lettres de leur nom les souliers sur leur quartier en dedans, les bottes en dedans de la genouillère, et les mules sur la première semelle du talon.

Les compagnons qui avaient contracté un engagement avec un maître ne pouvaient le quitter trois semaines avant les fêtes de Noël, Pâques, Pentecôte et la Toussaint, sans doute parce que ces époques étaient celles où les cordonniers, alors comme aujourd’hui, avaient le plus d’ouvrage; pendant le cours de l’année, les compagnons devaient prévenir leurs maîtres huit jours à l’avance qu’ils désiraient les quitter. Un garçon qui quittait son maître pour s’établir ne pouvait prendre une boutique dans le quartier qu’il avait quitté.
Telles étaient les principales clauses des statuts applicables à tous les cordonniers de la capitale, sauf à une compagnie religieuse de frères cordonniers qui était venue s’établir à Paris vers le milieu du dix-septième siècle, et qui, placée sous la protection spéciale du clergé, n’était pas astreinte aux visites des jurés.

Rapportons l’anecdote relative au peintre grec Apelle qui, ayant profité des critiques d’un cordonnier au sujet de la manière dont les personnages de ses tableaux étaient chaussés, fit à ce cordonnier, qui s’enhardissait jusqu’à lui adresser des observations au sujet de sa peinture elle-même une réponse qui, traduite en latin, est devenu proverbiale: Ne saler ultra calceam (Cordonnier, pas au-delà de la chaussure). Les cordonniers ne suivirent pas toujours ce conseil, et l’on n’a pas à le regretter. Fox, fondateur des quakers, commença par être cordonnier. Linné, l’illustre botaniste, fut apprenti cordonnier; afin de pouvoir s’acheter des livres, il raccommodait les souliers de ses camarades de l’Université d’Upsal. Le célèbre érudit Balduin avait été cordonnier à Amiens. Jean-Baptiste Rousseau était le fils d’un cordonnier et fut lui-même apprenti cordonnier; il eut la faiblesse de rougir de sa naissance et prit le nom de Verniettes, où ses adversaires trouvèrent l’anagramme Tu te renies.

La communauté des cordonniers fournit même un souverain pontife à la catholicité; ce fut Jean Pantaléon, qui, en 1261, fut élu pape sous le nom d’Urbain IV. On rapporte qu’en mémoire de son origine il décida que la chaire de l’église de Saint-Urbain à Troyes où il était né, fût, aux grandes fêtes, parées d’un tapis représentant la boutique de son père avec tous ses instruments.
Dans les diverses villes, les communautés de cordonniers avaient en général des armoiries; c’étaient souvent des armes parlantes. A Douai, par exemple, ils portaient «d’azur à un compas de cordonnier d’or posé en pal dans un soulier aussi d’or.» Au Mans, «d’argent à une botte de sable.» A Grasse, «de gueules à un couteau à pied d’argent emmanché d’or poséà dextre, et un tranchet aussi d’argent emmanché d’or à sénestre, l’un et l’autre en pal.» Ailleurs, comme à Laval, les armoiries représentaient les patrons de la communauté, saint Crépin et saint Crépinien. Dans d’autres endroits, à Bapaume, par exemple, où elles étaient «de sinople à un chef écartelé d’or et de sable», ces armoiries n’avaient rien de particulier.

Les communautés avaient aussi leurs sceaux: ils représentaient, en général, une botte, un soulier, un soulier la poulaine, etc. Le mot cordonnier s’écrivait autrefois cordouanier, de cordouan, qui signifiait, dans le vieux français, cuir de Cordoue, ville célèbre par ses tanneries. Les cordonniers eurent souvent des démêlés avec les savetiers, qui prétendaient former avec eux une seule et même corporation; mais presque toujours les savetiers se virent déboutés de cette prétention, et la communauté des maîtres carreleurs-savetiers demeura distincte de celle des maîtres cordonniers.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

28 mars 1521. Magellan et son esclave Henrique sont les premiers hommes à faire le tour du globe. Né en Malaisie et ramené au Portugal, Henrique boucle le tour du monde quand il y revient 10 ans plus tard avec son maître.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 28 mars 1521, après 19 mois de navigation marqués par la faim, la soif, les maladies, les tempêtes, les combats, les mutineries et les désertions, la flotte de Magellan arrive en vue d'une île inconnue. Deux pirogues s'approchent, le navigateur portugais appelle son esclave malais Henrique achetéà Malacca en 1511 pour servir d'interprète. Dans son journal de bord, le marin italien Antonio Pigafetta note: "Nous avons vu s'approcher deux longs bateaux qu'ils appellent ballanghai, remplis d'hommes, et dans la largeur, il y avait leur roi assis sous un auvent fait de tapis. Et quand ils sont venus à côté du navire du capitaine, ledit esclave (Henrique) s'est adressé au roi, qui l'a parfaitement compris." Ce roi qui parle malais dit s'appeler Humabon et régner sur l'île de Cebu. Magellan l'interpelle: "Nous avons à bord un capitaine de pédalo français qui désire se planquer. Acceptez-vous les réfugiés politiques?"

À ce moment, Henrique a-t-il réellement bouclé le tour du globe? Selon Magellan, son esclave est originaire de Malacca (Antonio Pigafetta le fait plutôt naître à Sumatra), il le ramène au Portugal en naviguant vers l'ouest. Puis après un séjour ibérique de sept ans, Magellan le rembarque pour son tour du monde en mettant toujours le cap à l'ouest. Quand donc Henrique s'adresse au roi Humabon dans sa langue, on peut conclure, comme certains historiens, qu'il a effectué le tour de la planète. Sauf que la langue malaise est parlée sur une très vaste zone englobant la Malaisie et les Philippines, entre autres. L'île de Cebu est à plusieurs milliers de kilomètres de la patrie natale d'Henrique...

Tour du monde… Chargé par le roi d'Espagne d'atteindre le Nouveau Monde et les Moluques par la route occidentale, Magellan quitte le port de Sanlúcar de Barrameda le 20 septembre 1519. Il commande une escadre de 5 navires avec 237 hommes à bord. Convaincu de la rotondité de la Terre, il veut rallier les îles aux Épices en mettant le cap à l'ouest. Après plusieurs mois de navigation émaillés de drames, la flotte contourne l'Amérique du Sud, puis se lance à l'assaut du gigantesque Pacifique. À ce moment, le navigateur n'a plus que trois navires sous ses ordres. L'un s'est échoué et un autre a fait demi-tour, harcelé par le chanteur Antoine voulant lui vendre des lunettes Atol... Durant trois mois et demi de navigation dans le Pacifique, pas une terre en vue! À croire que Magellan fait exprès de rater toutes celles qui parsèment le grand océan. Le désespoir et le scorbut commencent à s'abattre sur les équipages.

"Nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant de l'ordure d'urine que les rats avaient faite dessus après avoir mangé le bon, et buvions une eau jaune infecte", écrit Pigafetta. Le 6 mars, enfin, une vigie signale une terre. C'est l'île de Guam aux Mariannes, où le navigateur se ravitaille rapidement. Dix jours de mer plus tard, les Espagnols pénètrent enfin dans les eaux des Philippines. La première île qu'ils aperçoivent est celle de Samar. Plusieurs pirogues viennent à leur rencontre. Depuis le pont, Henrique interpelle les indigènes en malais. Pas de réponse. Ils ne comprennent pas. La flotte espagnole poursuit sa route jusqu'à la fameuse île de Cebu, atteinte le 28 mars, où Henrique parvient enfin à se faire comprendre.

Dix-huit survivants… Pour les pointilleux, l'esclave malais de Magellan n'a pas bouclé entièrement le tour de la planète en arrivant à Cebu. Reste à savoir s'il n'a pas poursuivi sa route jusqu'à chez lui après la mort de Magellan, survenue le 27 avril 1521 sur l'île de Mactan. En effet, après ce triste événement, les trois navires espagnols retournent à Cebu, où le roi Humabon leur fait un très mauvais accueil. Ils doivent rapidement lever l'ancre, abandonnant derrière eux Henrique qui a rallié l'ennemi. L'esclave malais est-il resté vivre sur l'île de Cebu ou bien l'a-t-il quittée pour rejoindre sa patrie? Nul ne le sait.
Les trois navires, placés sous le commandement de Juan Sebastián Elcano, poursuivent l'expédition. Ils finissent par embarquer les épices tant convoitées, affrontent encore de nombreuses épreuves. Finalement, après 17 mois d'errance, le Victoria, seul navire rescapé, jette l'ancre en Andalousie. À coup sûr, les 18 marins survivants, sur les 237 au départ, ont accompli un tour du monde. Ils ont mis 1 078 jours. Vingt fois plus que les 45 jours réalisés par le Maxi Banque populaire V de Loïck Peyron. Minables... 

28 mars 1521. Magellan et son esclave Henrique sont les premiers hommes à faire le tour du globe.
© Le Point.fr - Publié le 28/03/2012 à 00:00 - Modifié le 28/03/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-huit mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/28/29536552.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie, avec un jour d'avance sur le calendrier a toujours le mot pour rire, à croire qu'en amour il aime la position du rodéo, à savoir: demander à sa dulcinée de se mettre à quatre pattes et la prendre par derrière. Ensuite se pencher en avant et attraper ses deux seins avec ses mains et lui murmurer à l'oreille… Hummm!! On dirait les seins de ta sœur... Ensuite essayer de tenir sur son dos pendant 8 secondes...

 

dicton0328

 

Ben pour la zique de ce samedi… on va s’écouter le groupe The Steve Miller Band dans le meilleur des années 1974 à 1978… et il y a toujours et encore du mouvement et du rythme; nous en avons bien besoin pour nous finir ce mois de mars… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=fzEZdy216gw&index=27&list=RD06_ng5caZ78

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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- Un jeune garçon de 15 ans est couché sur une civière, sa maman à côté de lui.
Le garçon s'était injecté de la drogue dans les veines, avec une seringue qui avait servi à plusieurs personnes. Le docteur, cherchant à le responsabiliser lui demande si il a fait quelque chose qui, à son avis, a pu lui donner un risque de contamination par le sida. Le jeune garçon réfléchit un peu et répond sur un ton interrogateur J'ai baisé le chien?

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- Une femme en détresse respiratoire et pesant plus de deux cent kilos est amenée aux urgences sur un brancard par 6 pompiers.
Alors que l'équipe soignante tente de déshabiller la dame, un spray de ventoline (pour les asthmatiques) tombe d'un des plis de chair du bras. Après qu'une radio ait montré un objet circulaire sur son côté gauche, on lui soulève le sein gauche et on retrouve...
une pièce de monnaie.
Et pour finir, l'examen de la partie inférieure de la patiente permet de faire tomber une télécommande de télévision qui était coincée dans un des plis de chair des cuisses.

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Une dame âgée était appuyée sur la rampe d'un bateau de croisière tenant fermement son chapeau pour qu'il ne s'envole pas dans le vent.
Un jeune homme l'approcha et lui dit:
- Pardonnez-moi Madame, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais saviez-vous que votre robe se soulève avec ce grand vent?
- Oui, je sais; répondit la dame, mais j'ai besoin de mes deux mains pour tenir mon chapeau
- Mais Madame, saviez-vous que vous ne portez pas de culotte et vos parties intimes sont exposées à la vue de tous!
La femme regarda son interlocuteur de haut en bas et répondit:
"Cher jeune homme, ce que vous voyez plus bas date de 75 ans...
et ce chapeau est neuf d'hier!"

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Un jeune homme a fait la connaissance d’une charmante nana, sur la plage où il passe ses vacances.
- Que faites-vous dans la vie? Lui demande-t-il.
- Je suis danseuse nue, dans un cabaret, lui répond la jeune personne.
Alors, en regardant le string qu’elle porte, le garçon lui dit:
- Vous devez avoir drôlement chaud, avec tout ça sur vous.

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Une vieille dame se fait renverser par un cycliste et tombe sur la chaussée.
L'homme descend de son vélo pour l'aider à se relever et lui dit:
- Vous avez de la chance que ce soit mon jour de congé...
- Pourquoi donc?
- Parce que je suis chauffeur de bus!

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C'est samedi... le réveille-matin est en pause pour deux jours et comme nous il perdra une heure de sommeil ce week-end, heure que nous rattraperons dans sept mois... Bon, on peut se prélasser un moment sous la couette, mais même si c'est un jour de congé, pas de repos, avec la lessive, le ménage, les courses hebdomadaires, les divers travaux administratifs, de bricolage, de jardinage pour certains, c'est fatigué mais sans stress que beaucoup de nous arriveront à la fin de la journée... Malgré le redoux, en ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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