«À la Saint Jean-Baptiste, on voudrait être des artistes.»
«Mieux vaudrait pendre sa femme que de ne pas semer des raves le jour de la Saint-Jean-Baptiste.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et c'est aussi la reprise après les fêtes de Pâques... tout le monde est au top, bien reposé, y compris les sudistes qui ont digéré les bouchons de la circulation... Même le soleil est de la partie et le printemps est de retour et c'est le cœur léger et le pas alerte que bon petit peuple se remettra dans l'ambiance travailleuse et laborieuse...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mardi, temps bien ensoleillé sur l'ensemble de la région et ciel le plus souvent sans nuages. Rares nuages bas possibles sur le Plateau en début de journée.
Températures froides à l'aube avec des gelées au sol présentes jusqu'en plaine puis restant frais en journée sous une bise modérée. Températures prévues pour mardi: minimales -2 à 3°à basse altitude, maximales 10 à 11°, jusqu'à 14° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: -4° puis 7°. En montagne: -6 puis -1°à 2000 m, -11 puis -7°à 3000 m.
Rafales de bise proches de 70 km/h sur le Léman, 60 km/h sur le Plateau et près de 100 km/h sur les crêtes sud du Jura. Dans les Alpes, vent de nord-est également sensible à haute altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... amélioration générale et embellie... eh oui c'est souvent comme ça au début du mois d'avril... avec pour ce jour: c'est une nouvelle très belle journée de soleil qui s'annonce après dissipation d'un peu de grisaille près des côtes de Manche, où de plaques de nuages bas dans les vallées. Quelques ondées passeront sur la Corse plutôt en matinée, le soleil reviendra l'après-midi. Le vent sera faible, mais de secteur nord-est, il devrait renforcer la fraîcheur matinale.
On débutera la journée avec quelques petites gelées sur un quart Nord-est, et entre 1 et 5 degrés sur le reste du pays, 5 à 8 degrés sur le littoral. En revanche, les maximales gagneront quelques degrés par rapport à la veille avec 14 à 18 degrés du nord au sud, jusqu'à 19/20 sur le Sud-ouest, mais pas plus de 11 à 13 le long de la Manche...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 35°; ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; Polynésie française, ciel clair, très beau temps larges éclaircies avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31° aux Marquises; ciel variable à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -1°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:02 et le coucher du soleil se fera à 20:09 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1967: On mesurait à Botrange un manteau neigeux de 30 centimètres d'épaisseur
En 1927: Une tornade passait dans le centre de Nimy près de Mons. Elle occasionnait de nombreux dégâts
En 1956: A l'aube, on relevait -4,9°à Florennes, -6,3°à Virton et -6,7°à Mont-Rigi
Les journées mondiales et internationales
Le sept avril c’est la Journée Mondiale de la santé
http://www.journee-mondiale.com/180/journee-mondiale-de-la-sante.htm
Le sept avril c’est la Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda
http://www.journee-mondiale.com/179/journee-internationale-de-reflexion-sur-le-genocide-de-1994-au-rwanda.htm
Les expressions françaises décortiquées
Une cinquième colonne
Une organisation qui, à l'intérieur d'un lieu (ville, pays...), opère en faveur de l'ennemi. Des services secrets d'espionnage d'un pays étranger.
Origine
Cette appellation nous vient de 1936. Non pas en France à l'époque du Front populaire et des grandes grèves qui ont été suivies de plusieurs progrès sociaux importants, dont les congés payés, mais au cours de la guerre civile d'Espagne.
Nous sommes en novembre, à Madrid. Les nationalistes, partisans du général Franco, annoncent à la radio que la capitale va être attaquée par cinq colonnes, les quatre premières étant des troupes empruntant les quatre routes principales entrant dans la ville, la cinquième composée de partisans à l'intérieur de Madrid, chargés de favoriser la pénétration et le succès des attaquants.
Cette appellation de cinquième colonne (quinta columna en espagnol, fifth column en anglais) va immédiatement entrer dans le langage courant pour désigner partout ailleurs ces ennemis œuvrant à l'intérieur de l'endroit visé ou attaqué pour favoriser le succès des attaquants, que ce soit par de l'espionnage, de la propagande, des tentatives de déstabilisation ou des attentats (le cheval de Troie était une cinquième colonne avant l'heure).
Par extension, les services d'espionnage opérant à l'intérieur d'un pays étrangers, sont également des cinquièmes colonnes.
On utilise aussi actuellement le terme d'«ennemi intérieur».
Exemple
«Ralliéà la rébellion après avoir été un pilier du régime de Mouammar Kadhafi, le général Younès avait été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire à Benghazi. L'assassinat a suscité d'intenses spéculations sur l'identité des meurtriers, les divisions au sein de la rébellion, ou l'existence d'une possible "cinquième colonne" derrière les lignes rebelles.»
La France pittoresque
De la responsabilité pénale d’incendiaires âgés de 5 et 7 ans en 1847
D’après «Les procès burlesques», paru en 1929
En 1847, le cas de deux enfants de cinq et sept ans ayant volontairement déclenché un incendie provoquant la destruction de plusieurs maisons et granges d’un village de la Somme, et entraîné la mort des plusieurs bêtes, pose l’épineux problème de la responsabilité pénale, cependant qu’à l’époque un mineur, si jeune fût-il, pouvait être déféré aux tribunaux répressifs
Le 11 juillet 1847, bien que ce fût un dimanche, la cour d’assises ne chôma pas: une affaire d’incendie était inscrite au rôle, et les curieux qui, à l’issue des vêpres de la cathédrale, arrivèrent assez tôt pour entendre le premier avocat général Damay, orateur disert et fort goûté de la société amiénoise, assistèrent à un bien singulier spectacle.
Debout, un magistrat en robe rouge agitait ses manches pagodes et demandait avec véhémence au- jury de se montrer impitoyable. Sur le banc des accusés, on ne distinguait que deux gendarmes, haut coiffés de leurs bicornes et les mains gantées reposant sur la poignée de leurs sabres. Oùétaient donc les incendiaires? L’affiche, apposée dans la salle des pas perdus, en annonçait deux. Avaient-ils troublé l’audience par leurs vociférations, et le président avait-il dû, conformément à la loi de septembre 1835, les faire reconduire en prison, les débats n’en continuant pas moins?
Non, certes, car, en s’approchant et en regardant mieux, on découvrait, sur les genoux de l’un des gendarmes, un jeune enfant - quatre ans, cinq ans peut être - qui dormait à poings fermés. Tout près de lui et joue contre joue, se serrait un second bambin, un peu plus âgé d’apparence, mais plongé dans un sommeil tout aussi profond. Tels étaient les redoutables malfaiteurs, à peine échappés du berceau, contre lesquels le premier avocat général d’une cour souveraine, le même qui avait obtenu quelques jours plus tôt contre un domestique ayant tenté d’assassiner son maître à coups de pistolet, la peine des travaux forcés à perpétuité, brandissait toutes les foudres de la loi. Quel était donc leur crime? En voici le récit fidèle.
Le 21 mai 1847, vers sept heures du soir, avant donc que le soleil eut disparu à l’horizon, le maréchal des logis Besancenet, de la brigade de Montdidier, faisait une tournée à travers la ville, quand il aperçut dans le lointain une épaisse colonne de fumée. Appréhendant un sinistre, il monta aussitôt à cheval et parcourut au trot les quatre lieues qui le séparaient de Warsy. Il ne s’était, hélas! pas trompé. Ce petit village était la proie des flammes, et, bien que les pompiers d’Arvillers fussent accourus dès le premier moment, leur capitaine en tête, le feu ne put être maîtrisé qu’à dix heures. Les dégâts étaient fort importants. Trois maisons avaient été détruites, ainsi que huit granges ou écuries. Neuf vaches, un taureau, un porc, un âne et dix-huit moutons achevaient de se carboniser.
La perte totale put être évaluée à environ trente-trois mille francs. Sans doute, de nos jours, un tel chiffre semblerait bien modeste, en regard d’aussi amples dommages, mais, en l’an de grâce 1847, et dans le pauvre village qu’était Warsy, la propriété ne valait guère. C’est ainsi que chaque maison fut estimée quelques milliers de francs, chaque grange moins encore, le taureau cent francs, un lot de deux vaches, dix-huit moutons et un porc, six cent cinquante francs. Le maire, Dominique Pauquet, avait vu tous ses immeubles consumés et, des archives communales, que, par excès de précaution, il conservait en sa demeure, il ne restait plus que des cendres.
Au milieu des décombres fumants, le maréchal des logis Besancenet et le juge de paix Dumont, du canton de Moreuil, procédèrent à la préliminaire enquête. Le feu était apparu, à sept heures du soir, dans une meule de fagots adossée à la grange du cultivateur Jean-Baptiste Saillard. Les premiers qui virent avaient bien cherchéà arracher quelques branchages, mais déjà les flammes avaient gagné la couverture en chaume qui flamba comme une torche. L’incendie s’était propagé vite aux bâtiments voisins, puis, le vent se mettant de la partie, de nombreuses flammèches avaient traversé la rue et étaient venues s’abattre en pluie d’étincelles sur les toits. Dès lors, à droite, à gauche, en face, ç’avait été un immense brasier, devant lequel les habitants, consternés, n’avaient pu que gémir.
Les recherches se poursuivaient, pleines d’incertitudes et d’angoisses, quand un gamin de huit ans, Florimond Blanquet, fit connaître que, quelques instants, avant l’incendie, il avait aperçu deux de ses petits camarades tout près de la meule. On le pressa de questions, et il révéla que l’un d’eux avait frotté une allumette sur un caillou, pour la glisser ensuite, tout enflammée, sous les fagots. Tout d’abord; on demeura sceptique et même le maire écrivit, le 22 mai, au procureur du roi de Montdidier: «Bien que les soupçons planent sur un enfant en bas âge, ils ne sont encore jusqu’ici étayés d’aucune preuve:»
Cependant, il fallut bien se rendre à l’évidence. Le petit Florimond avait dit vrai. Ainsi que la suite de l’enquête allait le démontrer; les coupables n’étaient autres que Joseph-Ernest Rabaud, âgé de sept ans, et Dominique-Alphonse-Raymond Rousselle, dit Tio-Phonse, qui avait eu cinq ans le 6 avril 1847. Le juge de paix les interrogea et ils firent des aveux, Tio-Phonse, sous la promesse qu’il ne serait pas fouetté. Mais, avec cet instinct de la défense qui s’éveille en l’homme dès ses plus jeunes ans, ils s’attribuèrent réciproquement l’idée de l’incendie.
C’était l’époque où les allumettes chimiques commençaient à pénétrer dans les campagnes, et les enfants s’émerveillaient de voir flamber, après un simple grattage, ces minuscules bouts de bois. Rousselle assura que Babaud l’avait appelé, alors qu’il passait dans la rue, et lui avait tenu ce langage: «Viens, nous allons faire du feu pour brûler des maisons.»À l’en croire, le même Rabaud aurait pris une poignée de paille dans l’allée de sa maison, l’aurait «fourrée à même les fagots», puis, ayant réussi après en avoir cassé plusieurs, à faire prendre une des allumettes qu’il avait dérobées à ses parents, il aurait approché de la meule la petite flamme vacillante. Tio-Phonse ajouta qu’il avait bien essayé, lui, d’éteindre avec son pied le brasier naissant, mais que son effort avait été vain. Pris de peur, il n’avait pu que s’enfuir, comme son camarade du reste.
Babaud ne méconnut pas avoir subtilisé une mauvaise boîte renfermant encore quelques allumettes, mais il soutint que c’était Rousselle qui l’avait entraîné au mal en lui disant: «Viens faire du feu pour nous jouer (sic)». Il l’avait donc suivi. Il ne niait point qu’une fois devant la meule il eût frotté sur un caillou ses allumettes, sans autre résultat d’ailleurs que de les casser les unes après les autres. Malheureusement, la dernière s’était enflammée. Sans doute, il l’avait plongée dans le petit tas de paille, mais c’était Tio-Phonse qui avait apporté ce combustible. Comme il avait, dès l’abord, manifesté quelque appréhension que le feu ne se mît au village, Rousselle, ce hardi malfaiteur de cinq ans, l’avait, affirmait-il, pleinement rassuré en ces termes: «Ce ne sera rien. Ta maison ne brûlera pas.»
De quel côté se trouvait la vérité? Il était bien difficile de croire l’un des enfants plutôt que l’autre. Rabaud et Rousselle avaient-ils agi avec connaissance de cause? Telle était la seule question qui, en l’état de nos lois, pouvait se poser. Alors que les peuples voisins avaient fixé une première- période de l’enfance, pendant laquelle il y avait présomption légale et absolue de non responsabilité, notre code pénal n’avait pas institué encore de limite d’âge. En d’autres termes, un mineur, si jeune fût-il, pouvait être déféré aux tribunaux répressifs pour tout crime ou tout délit dont il s’était rendu coupable. S’il n’avait pas seize ans, les juges se posaient la question de savoir s’il avait agi avec discernement. La tranchaient-ils par la négative, c’était la remise au père ou l’internement dans une maison de correction. La tranchaient-ils par l’affirmative, c’était, au lieu et place de la peine de mort ou du bagne à perpétuité, un emprisonnement de dix à vingt ans...
Il n’était pas rare, en ce temps-là, de voir des enfants, plus jeunes encore que Rousselle, poursuivis pour vagabondage, du seul fait qu’ils erraient à l’abandon, et envoyés jusqu’à leur majorité dans une colonie pénitentiaire. Rien de plus affligeant. Rien de plus inhumain. Aussi, en 1855, le garde des sceaux devait-il envoyer aux procureurs généraux des instructions formelles pour les inviter à ne jamais exercer de poursuites contre les mineurs de sept ou huit ans.
Mais, en 1847, il n’en allait pas de même, et, dans l’affaire de Warsy, le procureur du roi s’empressa de saisir le juge d’instruction. Ce magistrat, qui se nommait Louis-Charles-Prosper Blériot, atermoya pendant près d’un mois et ne prit aucune mesure. Alors, le parquet général, consulté, le rappela à la rigueur. Le 18 juin, le juge de Montdidier décerna mandat de dépôt contre les petits incendiaires et les fit conduire, sous bonne et sûre garde, à la maison d’arrêt, bien qu’ils appartinssent, l’un et l’autre, à d’honorables familles, suffisamment qualifiées pour en prendre soin. Orphelin de père, Babaud avait été recueilli par son grand-père paternel, depuis vingt-cinq ans homme de confiance au château de Warsy. Rousselle était le fils d’un conseiller municipal. Tous les deux fréquentaient l’école, où ils passaient pour obéissants et soumis, avec cette seule différence que Tio-Phonse, le plus jeune, avait la réputation d’être le plus futé.
Et la procédure suivit son cours inexorable. Le 21 juin, sur le rapport de Blésriot, la chambre du conseil du tribunal de Montdidier décerna ordonnance de prise de corps et prescrivit la transmission des pièces de la procédure au procureur général près la cour d’Amiens. Le procureur du roi avait pris des réquisitions en ce sens. Toutefois, il eut comme un remords, car il joignit au dossier une note où il exposait ses scrupules: «J’hésite, écrivait il, à croire la malveillance, lorsqu’il s’agit de coupables aussi jeunes. Sans doute, s’il fallait s’en rapporter au mot de Rousselle à Babaud, ce ne sera rien, ta maison ne brûlera pas, la preuve existerait, non équivoque, de la méchanceté la plus profonde. Mais faut-il attacher une importance absolue aux paroles d’un enfant de cinq ans,: y avoir le même égard que s’il s’agissait d’une personne raisonnable? Je ne le crois pas. Car, s’il en était ainsi, l’incendie de Warsy serait le résultat de la malveillance la plus grande. Ce serait un incendie calculé et exécuté avec une audace qui ne se rencontre pas chez d’aussi jeunes auteurs.»
Et le magistrat ajoutait pertinemment: «Les prévenus n’ont pris aucune de ces précautions qui indiquent qu’ils eussent la conscience du mal qu’ils faisaient. Ils ne se sont pas cachés pour agir, et c’est en présence d’un autre enfant de leur âge que les faits se sont passés...» Cependant, voulant tenir compte du tort considérable causéà de pauvres cultivateurs, il concluait: «Il serait à désirer que le tribunal correctionnel pût connaître de pareille affaire pour le simple délit d’incendie par imprudence, car la vue d’enfants si débiles, assis sur les bancs de la cour d’assises, pourrait peut-être donner lieu à quelque réflexion fâcheuse et produire une impression pénible sur l’esprit des jurés.»
Vaine suggestion. Inutile démarche. Le 24 juin, cinq graves magistrats de la cour royale renvoyaient les deux gamins 0e Warsy devant les assises de la Somme, sous l’accusation d’incendie volontaire. La procédure contenait, sur chacun des criminels, une notice manuscrite. L’on y pouvait apprendre que le mineur Rousselle ne savait ni lire ni écrire, qu’il n’avait jamais été condamné, qu’il n’exerçait aucune profession et qu’il était... célibataire. Le consciencieux et véridique procureur du roi s’était dispensé d’ajouter que son justiciable n’avait pas d’enfants...
Avant que la cour d’assises ne tînt séance, le procureur général d’Amiens demandait à son substitut de Montdidier, des renseignements complémentaires. Il voulait savoir comment avait pu germer dans le cerveau des jeunes malfaiteurs la machiavélique pensée de mettre le feu à des maisons, et le procureur du roi, revenu de ses idées d’indulgence, du moment qu’elles n’avaient pas cours en haut lieu, répondait de la façon suivante:
«Je suis portéà croire que ces enfants, avant l’événement, se rendaient parfaitement compte des conséquences d’un incendie. S’ils n’en avaient pas vu, ils avaient dû entendre parler de beaucoup, car, si les sinistres sont rares à Warsy, il n’en est pas de même dans deux communes voisines, Hangest-en-Santerre et Arvillers, où, depuis sept mois, neuf incendies ont éclaté. La pensée de mettre le feu a pu leur venir de ce que les maisons, construites en terre et couvertes en chaume, seraient remplacées par d’autres plus belles. Ce qui semble donner quelque consistance à cette supposition, c’est un propos rapporté par Babaud à la femme du concierge de la maison d’arrêt de Montdidier. Cet enfant lui a raconté que Rousselle, auquel il demandait s’il mettrait encore le feu, lui aurait répondu: Oui, je le mettrai encore après le mois d’août, pour faire de belles rues neuves.»
Enfin arriva le jour de l’audience. Durant l’interrogatoire auquel procéda le conseiller Noizet, président des assises, Babaud et Rousselle dormaient à moitié. Ils s’endormirent tout à fait, quand se poursuivirent les débats. Le premier avocat général Damay demanda au jury de répondre que les accusés avaient agi avec discernement et il ne cacha pas ses intentions de requérir ensuite de la Cour un emprisonnement sévère, dix ans au moins. Maître Girardin, pour Babaud, maître Thuillier, pour Rousselle, supplièrent le jury de décider que d’aussi minces incendiaires n’étaient pas coupables.
Article copié sur "La France pittoresque"
Haro sur la mode des hauts talons!
Extrait du «Figaro» du 19 avril 1914
En 1914, François Poncetton tente de porter un coup fatal à une mode initiée en son temps par Catherine de Médicis et revenant en force: les hauts talons qui, discours médical à l’appui, seraient source de mille méfaits et surtout l’antichambre de graves problèmes de santé...
L’extraordinaire mobilité de la mode se satisfait, à l’ordinaire, en recréant sous un nom nouveau, ou, à la faveur d’un stratagème, en déguisant une mode ancienne sinon lointaine, écrit François Poncetton en 1914 dans Le Figaro. Et si par hasard cette mode nouvelle est disgracieuse et incommode, on peut être assuré qu’elle a toute chance de durer. Elle connaîtra le succès. On la qualifiera d’originale et l’on saura souffrir.
La mode des talons hauts, qui vient si heureusement compléter les robes de carnaval de tant de jolies femmes, par ailleurs charmantes, nous offre, pour l’heure, une preuve nouvelle de cette vérité s’il est besoin. Et par là, celles qui, libres, sont la grâce même, et que le devoir a transformées, comme le remarquait avec surprise hier Abel Bonnard, en «majuscules contournées d’un étrange alphabet», acquièrent encore cette qualité singulière de sautiller par brusques saccades en marchant à la manière des fourmis dans les herbes.
Une faute si sensible contre la grâce est par elle-même assez regrettable pour qu’on ne s’avise pas de l’excuser. Une femme qui perd ce rythme divin que commande le balancement du corps et le jeu libre des pieds sur le sol, déjà elle nous peine et nous voudrions la conseiller, à la faveur de notre désintéressement. Un esprit curieux de précisions et un peu vif dans ses imaginations ne saurait la voir traverser les chantiers parisiens, sans prévoir que son talon va se prendre dans un rail et qu’elle peut être misérablement écrasée. Mais bien davantage, si nous apprenons que cette dame souffre pour la satisfaction d’être haut perchée et qu’elle ruine sa santé, notre inquiétude ne connaît plus ses bornes.
Le très averti docteur Pierre Quiserne, qui répare chaque année à Bagnoles-de-l’Orne les veines affaiblies de tant de nos contemporaines les plus notoires, a étudié avec une compétence parfaite les méfaits du talon haut, dans une conférence qu’il donna à l’Ecole des annales, à Strasbourg et à Colmar. Voilà un rude adversaire du talon Louis XV. Et si je dis Louis XV, c’est pour m’en tenir à une terminologie courante et commerciale.
Il vaudrait mieux écrire «à l’italienne», car, à ce qu’assurent le docteur Quiserne et les auteurs, c’est Catherine de Médicis, reine illustre, qui donna cette mode, laquelle parut gracieuse à souhait, succédant aux souliers en raquette dont l’empeigne de cuir ou de velours était si serrée qu’il fallait y pratiquer des crevés pour faciliter le mouvement- du pied. Admirons cependant qu’on passât d’une mode mauvaise à une plus détestable, par souci d’élégance, car hommes et femmes semblent avoir eu le plus souvent souci de fuir le confort, et sans doute par crainte de s’amollir.
Ces méfaits des hauts talons, nous les connaissons enfin. Le docteur Quiserne ne farde point la vérité. Et d’abord les déformations anatomiques que de telles chaussures apportent à la station du corps et à l’ossature du pied sont énormes.
«Au lieu de marcher sur la plante du pied, marche naturelle et saine, nos élégantes ne peuvent plus marcher que sur les orteils. Aussi quelle déformation dans les articulations du pied, quel trouble dans le jeu des muscles de la jambe! La contracture, la raideur musculaire font place à la souplesse. Perchées sur leurs hauts talons, comme sur des échasses, les femmes s’avancent à pas prudents, car l’équilibre est difficile à conserver, le ventre saillant, la nuque raidie, pour qu’un faux pas, facile à faire, ne compromette pas radicalement cet équilibre si difficile, non pas à conserver, mais à acquérir. Une telle méconnaissance des lois naturelles apporte mille troubles aux fonctions naturelles des organes, et d’abord la hideuse varice avec son cortège de troubles et d’accidents!»
Arrêtons-nous ici. Madame, cela suffit. Acceptons ces conseils pleins de compétence. Ne portez plus, madame, de hauts talons, ou nous craindrons pour votre santé. Un cothurne léger sera charmant, et nous plaira, ou quelque autre mode. Songez que votre nuque y gagnera en souplesse. Ce n’est déjà plus une question de santé, mais de coquetterie...
Article copié sur "La France pittoresque"
Sept avril 1498. La mort idiote de Charles VIII se cognant la tête contre un linteau de porte. Le jeune souverain de 27 ans oublie de baisser la tête en franchissant une porte dans le château d'Amboise.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Pour un roi, il y a plus d'une façon de mourir noblement: assassiné comme Henri IV, le cou tranché comme Louis XVI, victime de la dysenterie comme Saint-Louis ou encore blessé mortellement lors d'un tournoi comme Henri II. Mais mourir pour avoir oublié de baisser la tête, c'est rageant... Le 7 avril 1498, Charles débute sa dernière journée sur terre par une partie de chasse, puis il déjeune dans ses appartements du château d'Amboise avant de rendre visite à son épouse Anne de Bretagne dans ses appartements. La jeune femme a accouché il y a peu d'une fille mort-née. Pour la distraire, son époux royal l'invite à assister à une partie de jeu de paume dans les fossés du château. Elle accepte avec grâce, désireuse de regarder jouer ce Nadal dont on lui a dit tant de bien... Le couple traverse la cour et les appartements du roi, descend un escalier débouchant sur une porte basse. Derrière celle-ci, il y a une galerie conduisant à la salle du jeu de paume. Petit détail peu ragoûtant, la galerie en question sert habituellement de pissotière aux habitants du château. Autant dire qu'il y règne une odeur peu folichonne pour une dame se relevant de couches.
Empuantie par l'urine… Mais peu importe, Charles VIII n'a pas la tête à s'offusquer, car celle-ci cogne brutalement le linteau de la porte basse. Légèrement étourdi, le souverain poursuit son chemin, suivi de la reine Anne. Il s'assoit dans sa loge, assiste aux premiers échanges des joueurs, échange lui-même quelques mots avec son entourage quand, sans que rien ne le laisse présager, il tombe à la renverse. On se précipite, on l'interroge. Il est incapable de répondre. Un valet court avertir les médecins, qui font allonger Charles sur une paillasse déposée dans la galerie empuantie par l'urine, avant de le faire porter dans ses appartements. Impuissants à trouver le remède adéquat, les médecins mandatés de l'hôpital de Grenoble ordonnent à tout hasard une saignée, qui ne produit aucun effet. Selon son confesseur, par trois fois le roi parvient à prononcer ces paroles: "Mon Dieu et la glorieuse Vierge Marie, monseigneur saint Claude et monseigneur saint Blaise me soient en aide." Soit ils sont sourds, soit ils ont d'autres urgences, car à 23 heures, le roi de France rend son dernier souffle. Tué par un linteau!
Dès le lendemain, son cousin Louis d'Orléans, héritier du trône (le roi n'a pas d'enfant), accourt saluer la dépouille de Charles. Mais il doit s'éclipser rapidement: il lui faut respecter l'usage qui veut que la reine reste cloîtrée durant 40 jours pour attendre un éventuel accouchement qui pourrait donner un héritier au roi défunt, ce qui serait étonnant dans le cas d'Anne de Bretagne, qui vient de faire une fausse couche, faut-il le rappeler? Mais l'usage, c'est l'usage. À noter que Louis épousera Anne de Bretagne, ce qui la fera deux fois reine.
Autre raison au départ rapide de Louis: il ne peut pas rester en présence du cadavre de Charles, car celui-ci est toujours considéré comme le roi tant que la cérémonie de l'effigie ne s'est pas déroulée. Or, deux rois de France ne peuvent pas coexister.
Embaumement et double sépulture… Quelques heures après son décès, le corps de Charles VIII est soumis à une toilette mortuaire consistant principalement à prélever ses entrailles et son coeur. De son vivant, il a demandéà ce qu'ils soient placés près de la dépouille de ses parents, en l'église de Cléry-Saint-André. Le corps de Charles est ensuite revêtu des atours royaux et déposé sur son lit. Trente mendiants le veillent, ainsi que quinze minimes et quinze cordeliers. Après trois jours d'exposition, la dépouille royale est entièrement déshabillée pour être placée dans deux cercueils s'emboîtant l'un dans l'autre, le premier en plomb, le deuxième en bois. L'ensemble est alors disposé dans une chambre de deuil parée de noir. Durant plus d'une semaine, toute la noblesse, les hommes d'Église et les serviteurs défilent jour et nuit pour rendre hommage à leur souverain défunt. Chaque jour, quatre messes sont dites.
Le 18 avril, le défunt Charles entreprend son dernier voyage jusqu'à l'abbaye royale de Saint-Denis. Durant dix jours, la procession royale, comptant environ mille personnes, chemine sur les routes de France. Quatre cents pauvres en manteau de deuil, capuchon sur la tête et torche à la main, ouvrent la marche. Ils sont suivis, dans l'ordre, des cent lanciers du roi à cheval, quarante gens de l'hôtel du roi, des gentilshommes de la maison du roi entourés d'huissiers d'armes et de trompettes, de sergents, de pages et de hérauts d'armes. Derrière, voilà le chariot mortuaire tiré par six chevaux recouverts de noir, montés par six palefreniers. Ce n'est pas fini, voilà encore les mendiants, les princes de sang, les chevaliers de l'ordre et autres gentilshommes. Le spectacle est magnifique et émouvant. Chaque soir, le cortège fait halte dans une église pour que le peuple puisse venir rendre hommage au roi. Le 29 avril, le corps de Charles VIII atteint enfin Paris. Il est déposé dans l'église Notre-Dame-des-Champs.
Une effigie pleine de vie… Le temps de ce périple, des artisans confectionnent une effigie de Charles constituée d'un mannequin de bois doté d'une tête et de mains en cire. Le masque a été moulé sur le visage du défunt. L'effigie est revêtue des habits de Charles VIII: une robe de taffetas cramoisi avec franges d'or et une seconde de satin. Plus un manteau de velours semé de lys d'or et doublé d'hermine. La "belle au roi dormant" tient son sceptre et la main de justice; sur sa tête, on pose une couronne d'or. La couche est surmontée d'un dais. Le souverain donne l'impression de dormir. À noter que les effigies des rois suivants se verront présenter des plats pour perpétuer l'idée d'un roi toujours vivant. Ce double marque "la victoire de la renommée sur la mort" (dixit Didier Le Fur).
Pendant que le corps symbolique du roi reçoit tous les hommages, son corps réel, entièrement nu dans son cercueil, attend à l'écart. Le 29 avril au matin, l'effigie est convoyée en grande pompe jusqu'à Notre-Dame, entourée de l'ensemble de la noblesse, des représentants de l'Église, du Parlement, des corps de métier... Le futur Louis XII est toujours absent, car il serait malvenu de mettre en présence deux rois de France, le "mort vivant" et le vivant. Le cercueil renfermant la dépouille royale suit.
Les deux Charles VIIII, le cadavre et son effigie, sont déposés dans une chapelle ardente bâtie dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame où a lieu une nouvelle cérémonie. Le lendemain, la dépouille du roi est transportée à l'abbaye Saint-Denis. Ce sont de nouveau des messes et des discours. Finalement, le cercueil est descendu dans la fosse. Le grand chambellan abaisse la bannière et dit: "Le roi est mort." Le grand écuyer répète ces paroles en pointant son épée vers le corps, puis la relevant aussitôt, il s'exclame: "Vive le roi!" Cri repris par toute l'assistance. À ce moment seulement, Louis XII devient le seul et unique roi de France. L'effigie est démantelée.
© Le Point.fr - Publié le 06/04/2012 à 23:59 - Modifié le 07/04/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du sept avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/07/29607589.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service soutient pour une fois la gent féminine, histoire sûrement de se faire bien voir le restant de l'année où il est lui un macho...
Ben pour la zique de ce mardi… on va s’écouter les Rolling Stones pendant trois quart d’heure… histoire de bien se réveiller pour débuter la semaine active… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=70nywFFaouQ
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le prof ramasse les devoirs:
Toto dit à voix basse à son copain Martin:
- Merci Martin un autre devoir non fait et le prof convoqué mes parents !
- Ouais, je n'aime pas bien ça, j'espère que tu n'as pas copié mot à mot ?
- Tu peux être sûr que j'ai tout copiéà la perfection ! Et quand je dis tout c'est tout !
Le prof contrôle les copies et dit aux élèves:
- Toto comment ça se fait que je n'ai pas ton devoir et que j'en ai deux du nom de Martin ?
C'est un lépreux qui va voir une prostituée, il la tringle, et au moment de se rhabiller, la pute commence à se foutre de sa gueule sérieusement:
- J'ai le sida-e, je te l'ai refilé, na na nère!
Mais le mec s'en fout complètement, et il continue tranquillement à se rhabiller.
La pute lui dit alors:
- Eh connard, j'ai le sida, je viens de te le refiler, et tu t'en fous?
- Oui, complètement, j'ai laissé ma bite à l'intérieur...
Le président d'un grand groupe automobile français visite le parking de sa société, il voit des Ford, des Toyota, des Audi, des Bmw, des Mercédès, made in Germany, made in Taiwan, made in China.... Il n'est peut plus...
Arrivé au bout du parking, il est tellement déprimé qu'il prend son révolver le met sur sa tempe et tire.... clic, clic, clic, ça ne marche pas...
Il retourne le revolver et voit marqué en dessous "made in France"...
Etant moi-même hindou pratiquant, je me sens peiné lorsque je vois des représentations caricaturales des vaches sacrées. Mon sentiment religieux est particulièrement blessé par les effigies grotesques de la Vache Qui Rit©. Aussi, afin de préserver l'amitié entre les peuples, et de favoriser l'intégration des hindous en Europe, j'ai adressé une demande écrite à l'entreprise la Vache Qui Rit©, afin qu'elle change de nom et d'image sur ses portions de fromage. Faute de quoi, ils doivent s'attendre à des réactions violentes de la part des hindous - violence que je ne cautionne pas, bien entendu!
Mais il ne faudra pas venir pleurer si, à force de vendre des portions de Vache qui Rit©à travers le monde, cette histoire se règle à coups de kalachnikov."
Une petite fille de 3 ans dit a sa maman:
- Maman j’ai vu le zizi de Quentin.
La maman choquée:
- Ah… et alors?
- Ben ça ressemble à un anchois.
La mère rassurée:
- Ah c’est si petit que ça.
La petite:
- Non mais ça a le même goût salé.
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C'est mardi... le réveille-matin est en pleine forme et est tout content de reprendre du service après trois jours de congé; tout le monde doit être en forme pour le lever, malgré la sonnerie énervante... La routine hebdomadaire s'installe, et aussi les rites du petit déj' et du café, la course jusqu'aux stations de bus ou de métro ou encore par la route avec les gelées matinales par endroit et surtout les bouchons aux agglomérations... En ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne et de la pluie; à ceux qui dès aujourd'hui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...