«Chaleur à la Saint Fulbert et les corps se libèrent.»
«Quand arrive la Saint-Fulbert, dans la campagne tout est vert.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et la semaine active se terminera ce soir avec le début du week-end... le temps changera, mais on ne sait pas comment sera fait le temps pour demain et dimanche... La semaine aura été courte mais laborieuse... et c'est avec contentement qu'on voit arriver la fin de semaine...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 5° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, poursuite de conditions en général ensoleillées et très douces. Simplement davantage de voiles d'altitude en journée. Et des cumulus coiffant les reliefs l'après-midi pouvant apporter une ondée vers le soir.
La nuit suivante, passages nuageux plus étendus, quelques averses d'instabilité pas exclues.
Températures prévues pour ce vendredi: minimales 2 à 8°à basse altitude, maximales 19 à 21°, jusqu'à 22° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: 1° puis 16°. En montagne: 9°à 2000 m, 0°à 3000 m.
Vent du sud-ouest faible sur le Léman et le Plateau, modéré sur les crêtes du Jura. Dans les Alpes, vent de sud-ouest modéré en moyenne et haute montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... Le jaune est mis, mais il y aura quelques perturbations... eh oui c'est souvent comme ça au début du mois d'avril... avec pour ce jour: le temps deviendra de plus en plus nuageux avec un risque d'ondée sur la façade océanique le matin puis du Sud-Ouest à la Bretagne et à la Normandie l'après-midi. Un impact orageux sera possible localement. Ailleurs, le soleil restera généreux.
Le vent de sud à sud-est soufflera modérément, notamment dans le domaine de l'autan et sur la région lyonnaise.
Le matin, les températures minimales iront de 2 à 11 degrés de l'intérieur vers les côtes. L'après-midi, il fera 14 à 18 degrés sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique et 17 à 22 degrés ailleurs...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et brumeux avec des températures de l'ordre de 29°à 30°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 32°; ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 32° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et brumeux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°à 35°; Polynésie française, nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 30°; très beau temps, ciel clair avec des températures de 30° aux Marquises; plutôt nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -1°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:58 et le coucher du soleil se fera à 20:12 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 2008: Une tornade frappait la région de la Hulpe, des dégâts furent également signalés dans la région de Thuin et Chiny
En 1981: La température maximale sous abri se hissait jusqu'à 19,7°à Saint-Hubert.
En 1901: Une tornade frappait la région de la Hulpe, heureusement moins sévèrement qu'en 1895. Ce même jour, on signale quelques dégâts attribués à d'autres tornades près de Chiny et Thuin
Les expressions françaises décortiquées
Se faire poissonnier la veille de Pâques
Faire les choses à contretemps. Se lancer dans une affaire alors qu'il n'y a plus aucun avantage à en tirer.
Origine
Vous n'êtes pas sans savoir que, dans la religion catholique, les fêtes de Pâques sont précédées de la période du Carême, période de jeûne théorique de quarante jours, en rappel du jeûne du Christ de même durée, alors qu'il n'était pas privé de désert.
Et si, à Pâques, on déguste énormément d'agneaux prénommés Pascal, dans la période qui précède, la viande est complètement interdite. Par contre, le poisson est parfaitement autorisé. Autant dire que ceux qui respectent ce jeûne, consomment du poisson à tout va, ce qui fait inévitablement le bonheur des poissonniers.
Autrement dit, la meilleure période pour qu'un poissonnier pas niais s'en mette plein les poches est celle du Carême, les quarante jours qui précèdent Pâques.
Celui qui aurait donc l'idée saugrenue d'ouvrir une poissonnerie la veille de Pâques, à la fin du Carême, lorsque tous les pratiquants en ont assez du poisson, le ferait au plus mauvais moment de l'année, complètement à contretemps.
Ce qui suffit à expliquer notre métaphore attestée dès la fin du XVIIe siècle.
Remuer / tourner le couteau dans la plaie
Réveiller, entretenir une souffrance morale
Origine
Voilà une nouvelle expression dont l'origine, facile à comprendre, ne cache aucun piège.
Imaginez Charlotte Corday face à Marat, Jacques Clément face à Henri III ou bien Ravaillac face à Henri IV. Chacun, muni de son poignard, le plante dans sa cible.
Déjà, il est incontestable, si le coup n'est pas immédiatement mortel, que ça fait très mal (croyez-moi sur parole sans tenter l'expérience!). Mais si, en plus, pour être sûr de parachever son œuvre, l'agresseur s'amuse à tourner et retourner le couteau dans l'orifice ainsi ouvert dans la chair du bientôt passé de vie à trépas, cela ne fait qu'accentuer très fortement la souffrance.
Nous avons donc là une belle et sadique métaphore attestée au milieu du XIXe siècle où des paroles sont assimilées au couteau, arme aisément manipulable par tout un chacun, comme le sont les paroles vénéneuses, et l'effet très désagréable produit est comparéà la plaie qui fait souffrir.
Au final, il y a moins de sang sur la moquette et pas mort d'homme, mais la douleur psychologique est bel et bien là.
Exemple
«Au début, j'ai fait des gorges chaudes devant ses réflexions ridicules et pris plaisir à lui remuer le couteau dans la plaie en affirmant qu'il encourait seul la responsabilité de la présence indue de mobilier militaire dans son appartement.»
La France pittoresque
Presse pour enfants: ses premiers pas au XIXe siècle et son évolution
D’après «Enfance», paru en 1953
Au XIXe siècle et jusqu’au début du suivant, c’est une presse enfantine de qualité, servie par des artistes talentueux et donnant plus tard naissance à une forme de dessins en action dont l’évolution aboutira aux dessins animés de Walt Disney, qui connaît un essor considérable: traduites dans toutes les langues européennes et se répandant sur les cinq continents, les célèbres images Pellerin perdent cependant leur hégémonie, la qualitéétant bientôt sacrifiée sur l’autel du seul profit
L’image populaire, généralement appelée image d’Épinal, a tenu lieu de presse enfantine populaire durant tout le XIXe siècle. Certes, à cette époque, ont été publiés de nombreux magazines qui s’adressaient soit à la famille, soit à l’enfance seule, les premières de ces publications connaissant un très grand développement à partir du Second Empire.
Citons parmi les journaux de cette époque la Semaine des Enfants, le Journal des Familles (auxquels collaborèrent des illustrateurs de la valeur de Gustave Doré) et à une époque postérieure le célèbre Magasin d’Éducation et de Récréation fondé en 1862 par l’éditeur Hetzel (écrivain pour l’enfance sous le pseudonyme de P.-J. Stahl) et qui révéla au monde le curieux génie de Jules Verne. Après la guerre de 1870, on vit paraître le Petit Français illustré où Christophe publia la Famille Fenouillard, le Sapeur Camembert, le Savant Cosinus, le Journal des Voyages avec les romanciers Boussenard et Jacquolliot; tout à la fin du siècle parut Mon Journal.
Images d’Épinal: légende de saint Eloi
Mais toutes ces publications relativement coûteuses s’adressaient beaucoup moins à la totalité des enfants qu’aux seuls lycéens. Les écoliers se contentaient de l’image d’Épinal vendue un sou.
Les origines de l’image se confondent avec les origines de la gravure sur bois à la fin du XIVe siècle. Pendant longtemps l’image populaire s’adressa moins à l’enfance qu’aux paysans et aux artisans, ce, jusqu’au milieu du XIXee siècle. A cette époque l’imagerie, jadis purement artisanale, s’est industrialisée et les imageries sont devenues de véritables fabriques.
En 1845, la fabrique Pellerin d’Épinal compte 100 ouvriers dont 60 enfants. On fabrique plus de 5 millions d’images par an et celles-ci sont vendues par des colporteurs en France et dans le monde entier. Les enfants composent la majeure partie du personnel de la fabrique d’Épinal. Ils sont payés 12 sous par jour, soit moins d’un sou de l’heure. A cause du bas prix de la main-d’œuvre et malgré un outillage très primitif, les images sont vendues très bon marché. En 1845, les plus coûteuses valaient 4 centimes.
La fabrique d’Épinal est dirigée de 1822 à 1854 par Nicolas Pellerin (qui prend la suite de son père Jean-Charles Pellerin) et Germain Vadet. Si d’une part ces patrons intensifièrent la fabrication en l’industrialisant par l’introduction de nouveaux procédés techniques (remplacement des gravures sur bois par des stéréotypies et des lithographies), ils surent aussi orienter définitivement leurs images vers la clientèle enfantine. Sur les 1 100 images publiées par eux durant leurs trente-deux années de direction, plus de 800 s’adressent exclusivement à la clientèle enfantine, et quelques centaines seulement aux adultes, avec des effigies de saints et des tableaux représentant des événements contemporains, des batailles napoléoniennes ou des sujets religieux.
Le grand mérite de Pellerin à cette époque aura été d’inventer (industriellement parlant) ce que nous appelons l’histoire en images. Les histoires en images dont le type fut établi et fixé par Pellerin et Vadet (ils en publièrent 600) comportent au lieu d’un grand tableau (comme cela avait été précédemment la règle), 16 petits carrés expliqués chacun par une légende de 3 ou 4 lignes. Ainsi sont adaptés à l’usage de l’enfance des Contes de Perrault, Don Quichotte, Madame Angot et sont créées des histoires nouvelles, au schéma naïf: le Petit désobéissant, le Château de l’Ogre, le Bon Sujet, l’École réformée, etc.
L’invention des histoires en petits carrés légendes est pour l’avenir des lectures enfantines un événement considérable. Avec ce genre d’images d’Épinal naît, en effet, une forme de dessins en action dont l’évolution aboutira plus tard aux dessins animés de Walt Disney. Le type d’histoires en images crééàÉpinal sous la Restauration demeura longtemps, à de légères modifications près, le type conservé par la presse enfantine du monde entier. C’est aussi àÉpinal que sont nés les soldats à découper en feuilles.
Le succès de la fabrique d’Épinal suscita en France de nombreux imitateurs (Metz, Nancy, Pont-à-Mousson, Strasbourg) et le règne de l’image se poursuivit durant tout le XIXe siècle. L’image française connaît pendant cinquante ans une vogue inouïe dans le monde entier. Les images Pellerin sont traduites dans toutes les langues européennes et elles sont répandues sur les cinq continents comme en témoigne un journaliste du Second Empire:
«Jugez de la joie et de l’étonnement qu’on éprouve en entrant dans la maison de bois du pionnier américain, dans la cabane des nègres de Madagascar, dans le wigwam de l’Indien de la Nouvelle-Ecosse, dans la hutte des Esquimaux, de trouver une image illuminée de jaune et de rouge représentant Geneviève de Brabant, le Juif errant, le Petit Poucet, Napoléon Ier, la Sainte Vierge, l’Enfant Jésus, avec des légendes en langue du pays et de lire en bas de ces papiers enfumés: Imagerie d’Épinal (Vosges)» (H. de la Madeleine, dans Le Temps, 7 avril 1866). Depuis, les pionniers américains prirent leur revanche. L’établissement de l’école laïque gratuite et obligatoire devait, après les années nécessaires à son organisation et à l’approfondissement de son action, modifier du tout au tout la situation de la presse et de la littérature enfantine.
Le jour où la quasi-totalité des Français eurent appris à lire, on connut un développement formidable de la presse et du journal à un sou en même temps que la création d’une littérature dite populaire sur laquelle s’édifia par exemple la fortune de beaucoup d’éditeurs comme celle des Fayard, éditeurs du royaliste Candide.
A cette époque, l’image d’Épinal connaît une décadence irrémédiable... Après 1880, Épinal ne fait plus guère que réimprimer ses anciens modèles. La mort en 1878 de l’habile illustrateur Pinot et la disparition du sensible Ensfelder ont marqué la fin d’une époque. Les modèles que créent après cette date Épinal et Pont-à-Mousson sont d’une extrême vulgarité et ils n’auront guère de succès auprès de l’enfance.
Il fallut pourtant attendre le début du XXe siècle pour voir naître une véritable presse enfantine pour les millions d’élèves de l’école laïque. A cette époque, l’évolution de la technique, le. perfectionnement des impressions par rotative et du clichage sur zinc permettent de fournir pour un sou (le prix d’une feuille d’Épinal) un journal de seize pages dont quatre au moins sont en couleurs. Le succès de cette formule auprès de l’enfance est foudroyant. De même que la fabrique d’Épinal avait dominé l’imagerie, la Société Parisienne d’Éditions (Offenstadt) a dominé la presse enfantine française entre 1900 et 1935. La Société Parisienne d’Éditions publia à partir de 1900 toute une série d’hebdomadaires s’adressant chacun à un public spécialisé.
C’est d’abord en 1901 le Petit Illustré, puis quand plusieurs années de succès ont prouvé que la presse enfantine était une excellente affaire, Offenstadt lance coup sur coup l’Épatant (1907) pour les enfants des ouvriers et spécialement pour les petits Parisiens, journal rempli de grosses farces et rédigé en argot; Cri-Cri (1907), destiné aux enfants plus jeunes; Fillette (1908), pour les petites filles; l’Intrépide (1909), concurrence bon marché du Journal des Voyages, rédigé pour les garçons épris d’aventures et de voyages. Offenstadt publie également le Pêle-Mêle, journal dans le style du célèbre Almanach Vermot, destinéà la fois aux adultes et aux enfants et jusqu’à la Vie de Garnison, hebdomadaire grivois pour les militaires.
Les éditeurs rivaux des Offenstadt fondèrent les Belles Images et la Jeunesse illustrée (tous les deux édités par Fayard en 1902-1903), le Jeudi de la Jeunesse, la Croix d’honneur, le Bon Point (fondé en 1911 par Albin Michel), la Semaine de Suzette (à partir de 1904 chez Gautier-Languereau), etc. Certains de ces journaux connurent une grande vogue et lancèrent, eux aussi, des types comme la Bécassine de Pinchon.
Un effort considérable fut également accompli par les catholiques, qui combattirent très violemment la presse Offenstadt en lui reprochant sa neutralité confessionnelle et son immoralité. La Bonne Presse, qui avait fondé en 1895 le Noël pour les jeunes filles de la petite bourgeoisie, lui adjoignit l’Étoile noëlliste, pour les plus petites. Elle modernisa le Pèlerin (fondé en 1870), destiné plus particulièrement aux adultes les moins lettrés mais qui touchait également un certain public enfantin.
Après la guerre de 1914, la Bonne Presse devait publier Bayard, Bernadette, Cœurs Vaillants, A la page (pour les jeunes gens) et cette maison d’édition possédait avant la Seconde Guerre mondiale une dizaine d’hebdomadaires destinés à l’enfance, aux jeunes ou à la famille.
De même que jadis les Pellerin d’Épinal s’endormirent sur leurs conquêtes, la Société Parisienne d’Édition, maîtresse trente ans durant de la majorité de la presse enfantine française ne prit pas la peine de se renouveler au fur et à mesure que passaient les années. Ce qui n’empêchait pas la presse Offenstadt de continuer à se vendre. On peut estimer qu’il sortait chaque semaine de leurs imprimeries un million ou deux millions de journaux vers 1930. Les autres éditeurs et la presse catholique se partageaient le reste de la clientèle enfantine.
Telle était la situation de la presse enfantine jusqu’en 1934. On y aurait vainement cherché des écrivains ou des artistes du talent des Stahl, des Gustave Doré, des Pinot, des Ensfelder, des Christophe, des Rodolphe Topfer, des Jules Verne, ou même des Jacquolliot, des Boussenard ou des Paul d’Ivoy. L’immense diffusion de la presse enfantine s’était accompagnée d’un indiscutable abaissement de sa qualité technique, morale, artistique, éducative. Les principales maisons avaient pour seul souci de vendre le plus de papier possible en payant le moins cher possible leurs collaborateurs, aussi les écrivains et les artistes un peu notoires se détournaient-ils de ces besognes mal rétribuées.
Mais du moins cette presse enfantine était-elle entièrement écrite, dessinée, rédigée dans sa totalité par des Français. Parmi une couche d’intellectuels de notre pays se perpétuaient des traditions techniques venues d’Épinal ou de la littérature romantique, ces hommes et ces traditions formaient une base solide sur laquelle un jour pouvait être tentée la rénovation de la littérature enfantine.
La concurrence étrangère n’existait en France que dans des domaines très limités. Citons pour mémoire les Nick Carter, Buffalo Bill et autres Nat Pinkerton édités et réédités d’innombrables fois par Hachette en trente ans, et les dessins américains que reproduisaient Nos Loisirs (Petit Ange) ou Dimanche illustré (Bicot, président de Club).
La situation de la presse enfantine française allait être totalement bouleversée à partir d’octobre 1934 par une invasion massive de notre pays par la presse étrangère, américaine, italienne et anglaise. C’était le Journal de Mickey qui allait le premier s’engager dans l’offensive contre la presse française.
Article copié sur "La France pittoresque"
Procession noire d’Evreux ou cérémonie de Saint-Vital (Eure)
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1849
On célébrait anciennement, à Notre-Dame d’Évreux, une fête singulière que l’on appelait la cérémonie de Saint-Vital. Le premier jour de mai, le chapitre avait coutume d’aller au Bois-l’Évêque, près de la ville, couper des rameaux et de petites branches, pour en parer les images des saints dans les chapelles de la cathédrale.
Les chanoines firent d’abord cette cérémonie en personne; mais dans la suite ils y envoyèrent leurs clercs de chœur; ensuite tous les chapelains de la cathédrale s’y joignirent; enfin les hauts vicaires ne dédaignèrent point de se trouver à cette étrange procession, nommée la procession noire.
Les clercs de chœur, qui regardaient cette commission comme une partie de plaisir, sortaient de la cathédrale deux à deux, en soutane et bonnet carré, précédés des enfants de chœur, des appariteurs ou bedeaux, et des autres serviteurs de l’église, avec chacun une serpe à la main, et allaient couper ces branches qu’ils rapportaient eux-mêmes ou faisaient rapporter par le peuple, empresséà leur rendre ce service et les couvrant tous pendant la marche, d’une épaisse verdure, ce qui, dans le lointain, faisait l’effet d’une forêt ambulante.
On sonnait toutes les cloches de la cathédrale pour faire connaître à toute la ville que la cérémonie des branches et celle du mai étaient ouvertes. Il arriva, une année, que l’évêque défendît cette sonnerie. Les clercs de chœur ne tinrent point compte de cette défense.
Ils firent sortir de l’église les sonneurs qui, pour la garder, y avaient leurs logements, ils s’emparèrent des portes et des clefs pendant les quatre jours de la cérémonie, et sonnèrent à toute outrance. Il paraît certain qu’ils poussèrent l’insolence jusqu’à pendre par les aisselles, aux fenêtres d’un des clochers, deux chanoines qui y étaient montés de la part du chapitre pour s’opposer à ce dérèglement. Ces deux chanoines s’appelaient, l’un Jean Mansel, trésorier de la cathédrale, l’autre Gauthier Dentelin. Ces faits se passèrent vers l’an 1200. D’autres abus s’introduisirent dans ces cérémonies. La procession noire était une occasion de toutes sortes d’extravagances: on jetait du son dans les yeux des passants, on faisait sauter les uns par-dessus un balai, on faisait danser les autres. Plus tard on se servit de masques, et cette fête, àÉvreux, fit partie de la fête des Fous et de celle des Saoult-Diacres. Les clercs de chœur, revenus dans l’église cathédrale, se rendaient maîtres des hautes chaires et en chassaient, pour ainsi dire, les chanoines qui allaient jouer aux quilles sur les voûtes de l’église, et y faisaient des concerts et des danses.
Un chanoine diacre nommé Bouteille, qui vivait vers l’an 1270, fit une fondation d’un Obit, le 28 avril, jour auquel commençait la fête que nous venons de décrire. Il attacha à cet Obit une forte rétribution pour les chanoines, hauts vicaires, chapelains, clercs, enfants de chœur, etc., et, chose singulière, il voulut que l’on étendît sur le pavé, au milieu du chœur, pendant l’Obit, un drap mortuaire aux quatre coins duquel on mettrait quatre bouteilles pleines de vin, et une cinquième au milieu, le tout au profit des chantres qui auraient assistéà ce service.
Cette fondation du chanoine Bouteille avait fait appeler dans la suite le Bois-l’Évêque, où la procession noire allait couper ces branches, «le bois de la Bouteille», et cela parce que, par une transaction faite entre l’évêque et le chapitre, pour éviter le dégât et la destruction de ce bois, l’évêque s’obligea à faire couper, par un de ses gardes, autant de branches qu’il y aurait de personnes à la procession, et de les taire distribuer à l’endroit d’une croix qui était proche du bois. Durant cette distribution, on buvait, et l’on mangeait certaines galettes appelées casse-museau, car celui qui les servait aux autres les leur jetait au visage d’une manière grotesque. Le garde de l’évêque, chargé de la distribution des rameaux, était obligé, avant toutes choses, de faire, près de cet endroit, deux figures de bouteille qu’il creusait sur la terre, remplissant les creux de sable, en mémoire et à l’intention du fondateur Bouteille.
Tous ces faits étranges sont racontés avec détails dans un article du Mercure de France de 1726, qui paraît avoir été rédigé par un ecclésiastique d’Évreux.
Article copié sur "La France pittoresque"
Dix avril 1599. Mort atroce de Gabrielle d'Estrées après l'extraction par morceaux de son fœtus. Grosse de son quatrième enfant, la favorite d'Henri IV meurt d'une éclampsie puerpérale.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Juste avant l'aube, Gabrielle d'Estrées émerge du coma où elle était plongée depuis la veille au soir. C'est affreux à voir. Son corps frêle est de nouveau secoué de formidables convulsions. Malraux qui passe la voir en est, lui-même, secoué... Les membres de la jeune femme se tordent dans tous les sens. Elle hurle, son beau visage se déforme dans un rictus effrayant. Sa peau devient noire. Ses serviteurs, ainsi que Mlle de Guise et tous ceux qui la veillent, assistent avec effroi à ce spectacle. Les médecins et les chirurgiens restent impuissants à la soulager. Vers 5 heures, après un dernier râle abominable, la maîtresse d'Henri IV retombe inerte sur sa couche. Son âme s'est envolée à tout jamais.
Celle qui espérait devenir reine de France en épousant le vieux bouc royal n'est plus qu'un cadavre. La nouvelle de son agonie, puis de sa mort, se répand comme une traînée de poudre dans tout Paris, provoquant l'afflux de milliers de curieux. Chacun veut constater de ses propres yeux quel monstre de laideur est devenue, dans la mort, cette beauté si lumineuse, si parfaite, si blonde. Séjournant à Fontainebleau, Henri IV avait sauté en selle dès qu'il avait été averti de l'agonie de sa maîtresse, mais son entourage l'avait incitéà faire demi-tour à mi-chemin pour lui éviter un spectacle trop pénible.
Empoisonnement?... L'effroyable mort de Gabrielle d'Estrées fait aussitôt penser à un empoisonnement. Sully est le premier à soutenir cette thèse dans ses Mémoires. D'après lui, la jeune femme est la victime d'un clan de la cour de France l'ayant éliminée pour qu'elle ne devienne pas reine de France en épousant le Vert galant. N'avait-elle pas déjà commandé sa robe de mariage? Mais Sully est-il crédible quand il affirme cela? Aujourd'hui, preuves à l'appui, des historiens prétendent qu'il aurait totalement inventé cette histoire d'empoisonnement pour d'obscures raisons. En revanche, une lettre rédigée six jours après le décès de Gabrielle et retrouvée au XIXe siècle laisse plutôt penser que Gabrielle serait morte d'éclampsie et de fièvre puerpérales à la suite de l'intervention salopée des chirurgiens pour la débarrasser de son fœtus mort. Cette lettre, signée par M. de Vernyes, un proche d'Henri IV, décrit en détail les derniers jours de la jeune femme.
Le dimanche 4 avril 1599, Gabrielle d'Estrées, enceinte de quatre mois (elle a déjà donné trois enfants au Vert-galant), quitte Fontainebleau pour venir célébrer Pâques à Paris. C'est une façon pour elle d'affirmer ostensiblement qu'elle est une bonne catholique, en dépit de sa fréquentation de nombreux réformés. Et il lui faut donner de tels gages aux Parisiens si elle veut pouvoir épouser Henri IV, dont elle est la favorite depuis huit ans. Très amoureux d'elle, le Béarnais prend la peine de l'accompagner jusqu'au bac de Melun où ils passent la nuit ensemble. Le lendemain matin, tandis qu'elle embarque sur la barge qui dessert Paris, il revient à Fontainebleau.
Prédiction de terribles événements… Selon De Vernyes, Gabrielle fait une étape à Savigny avant que le bac ne la dépose au débarcadère parisien situé près de l'Arsenal le mardi 6 avril, vers 15 heures. Elle se rend aussitôt chez Sébastien Zamet, un ancien cordonnier devenu immensément riche et ami du roi, dont l'hôtel se situe près du quai d'accostage, rue de la Cerisaie. Elle soupe chez lui, mais n'y séjourne pas, car elle a décidé de passer la nuit chez sa tante, Madame de Sourdis, au doyenné de Saint-Germain-L’auxerrois. C'est son habitude quand elle réside à Paris. Mais sa tante est absente ce soir-là, car elle est partie pour Chartres. C'est une mauvaise nouvelle pour Gabrielle qui comptait sur elle pour la rasséréner. En effet, depuis quelques jours, la jeune femme est inquiète, voire angoissée, car ses astrologues lui ont prédit de terribles événements. Elle craint de mourir. Du reste, elle s'en est déjà ouverte à Henri, qui a tenté, en vain, de la rassurer.
Elle envoie un valet chercher sa tante. Le lendemain matin, celle-ci n'est toujours pas de retour. Gabrielle se fait conduire en litière à l'église du Petit-Saint-Antoine pour assister à l'office des ténèbres en compagnie de sa grande amie, Mlle de Guise. Dans la chapelle qui leur est réservée, Gabrielle est en train de lire les deux lettres amoureuses d'Henri reçues le matin même quand elle est prise de violents maux de ventre. Le terme n'est pourtant pas prévu avant plusieurs mois. Cette douleur lui fait renoncer à son dîner (à l'époque, le dîner est le repas de la mi-journée) comme convenu chez Zamet. Elle s'y arrête cependant quelques minutes le temps de manger un citron. Ultérieurement, certains prétendront qu'il aurait été empoisonné au bisphénol...
Maux effroyables… De retour au doyenné, constatant que sa tante n'est toujours pas là, elle envoie un deuxième laquais pour la presser de rentrer si elle veut la voir en vie. Les médecins accourus parviennent à calmer les douleurs de Gabrielle et ses convulsions. Elle reçoit une troisième lettre du roi, lui répond et se couche. La nuit se déroule calmement. Le lendemain matin, elle s'habille pour assister à la messe de Saint-Germain-L’auxerrois, puis regagne son lit vers 14 heures. Deux heures plus tard, elle connaît de nouveau de terribles douleurs qui martyrisent son pauvre corps. Va-t-elle accoucher prématurément? Au soir, elle se sent un peu mieux et parvient à s'endormir.
Ce n'est qu'un répit. Le vendredi 9 avril, les maux la reprennent vers les 14 heures. Effroyables. Son ventre laisse échapper un grand flux de sang. Visiblement, elle est en train de perdre son bébé, mais celui-ci ne parvient pas à sortir. Les médecins doivent intervenir, c'est une boucherie, ils extraient l'enfant "à pièces et lopins". En langage clair, ils le découpent dans le ventre de la mère pour le sortir par morceaux. Sans anesthésie, sans asepsie! On imagine le calvaire subi par Gabrielle.
Saignées, lavements et suppositoires… Pour faire bonne mesure, les chirurgiens la saignent à trois reprises, lui administrent trois lavements et quatre suppositoires. Des traitements parfaitement incapables de calmer les effroyables convulsions de son corps qui l'amènent à se griffer le visage. Par la suite, les témoins raconteront que jamais médecins, apothicaires et chirurgiens n'en avaient vu de plus épouvantables. Vers 18 heures, la malheureuse retombe sur sa couche, privée de ses sens. Elle gît, incapable de parler, d'entendre et même de voir. Le coma se prolonge jusqu'au lendemain, samedi 10 avril. À l'aube, des convulsions la reprennent avant qu'elle ne meure.
Gabrielle d'Estrées ne sera jamais reine de France, victime d'une éclampsie puerpérale qui frappe parfois les femmes enceintes. L'autopsie montre des poumons et un foie "gâtés", une pierre en pointe dans le rognon et le cerveau "offensé". Mais rien n'est dit sur l'estomac que le chirurgien aurait dû trouver dans un sale état en cas d'empoisonnement. Henri IV apprend le décès de sa douce amie, le lendemain de sa mort, le dimanche 11 avril. Il lui organise des obsèques quasi royales en l'église Saint-Germain-L’auxerrois avant de se consoler dans de nombreux autres bras et d'épouser Marie de Médicis. Gabrielle ne serait pas morte ce jour-là que l'histoire de France aurait été changée du tout au tout.
© Le Point.fr - Publié le 10/04/2012 à 00:01 - Modifié le 10/04/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du dix avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/09/29632464.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie comme de coutume aimant les jeux de mots, pour trouver le prétexte de tirer les choses au clerc... offre une cravate de notaire...
Ben pour la zique de ce vendredi… on va s’écouter Cream Farewell Concert ; c’est du tout bon avec des légendes… De la bonne musique après la présentation en longueur du bouffeur de chewing-gum… histoire de bien se réveiller car il y a du rythme… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=2tAE2K3YT_A
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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C'est un aveugle qui cherche à se faire embaucher dans une scierie.
Le patron de la scierie lui demande:
- Et vous pensez que vous pouvez travailler ici avec votre handicap?
- Oui, bien sûr, parce que je peux me servir de mon odorat là où les autres ont besoin de leur vue!
Le patron de la scierie n'y croit pas trop et décide de tester les compétences de l'aveugle. Il fait amener plusieurs échantillons de bois différents, dans le but de les faire reconnaître à l'aveugle.
Le premier échantillon est posé sur la table. L'aveugle le renifle et dit:
- Ça, c'est du chêne, et même du jeune chêne" affirme l'aveugle.
Le patron pose un deuxième échantillon sur la table:
- Ça c'est du hêtre" affirme l'aveugle.
Le patron pose un troisième échantillon sur la table:
- Ça c'est du merisier" affirme l'aveugle.
L'aveugle ne s'est pas trompé une seule fois et le patron est très impressionné. Comme il est très joueur, il veut tenter une expérience: Il passe dans le bureau d'à côté et va chercher la secrétaire (qui a déjà 20 ans de service dans la scierie). Il lui demande de se coucher devant l'aveugle sur la table et de baisser sa culotte, ce qu'elle fait.
Le patron lance alors à l'aveugle:
- Si vous reconnaissez cet échantillon, je vous donne le boulot!"
L'aveugle renifle, puis renifle encore, enfin il dit:
- Ah! Vous me tendez un piège!!! Ce n'est pas un bois que l'on utilise normalement dans une scierie... Je pense que c'est le bois de la porte des chiottes d'un vieux bateau de pêche à la crevette…
Un homme entre dans un café, s'installe au comptoir et attend le patron qui est absent. Au bout d'un quart d'heure, il va voir dans l'office et, ô surprise, découvre le patron avec la serveuse en train de faire crac-crac. Il fait demi-tour sur la pointe des pieds, puis va voir dans la salle du restaurant si quelqu'un peut le servir…
Re-stupéfaction, il y a là la patronne et le commis de cuisine en train de faire leur petite affaire…
Ecœuré, il quitte l'établissement et, sur le trottoir, voit un chien et une chienne également très occupés. Une idée lui vient alors. Il prend le chien et la chienne et les pose sur le comptoir. Le patron, qui est revenu à son poste, s'en étonne
- Qu'est-ce qui vous prend ?
- Rien… C'est juste votre enseigne qui était tombée.
Une dame du meilleur monde reçoit quelques amies pour le thé quand son jeune fils entre dans la pièce, en criant:
- Cocu... Cocu... Cocu...
La mère, indignée, se précipite sur le gamin et lui colle une bonne paire de claques, en lui disant:
- Que je ne t'entende jamais redire ce mot.
- Mais gémit l'enfant en se frottant la joue, Molière l'a dit avant moi.
- Ah! Molière l'a dit avant toi! Eh bien, dorénavant, je t'interdis de jouer avec ce petit voyou?
Ribéry reçoit son avis d’imposition…
Il est très surpris de voir, que ses impôts ont augmenté alors qu’il a déclaré la même somme que l’année précédente.
Furieux, il se rend au centre des impôts, pour faire une réclamation.
- Monsieur le percepteur, dit-il, je ne comprends pas la hausse de mes impôts.
J’ai déclaré le même revenu que l’an dernier, et j’ai une augmentation de mes impôts.
Ce n’est pas possible!
- Si Monsieur, dit le percepteur, le PLAFOND de la Sécurité sociale a été rehaussé.
- Et alors? C’est à moi de payer les travaux…
Deux grand-mères Alsaciennes Ernestine et Joséphine se retrouvent côte à côte chez la coiffeuse.
Elles en profitent pour discuter, histoire de passer le temps.
- Et bien, figure-toi Joséphine que mon fils et sa femme sont allés s’installer à Wissembourg!
Un peu plus près de la famille de sa femme.
- Wissembourg, mais c’est où?
- Et bien vers la frontière au-dessus de Haguenau
- Ah oui! Je vois… Et bien figure-toi Ernestine que ma petite-fille la petite dernière va se marier?
- Vraiment? Félicitations? Et le mari il vient d’où?
- De Faïssbouck, mais ne me demande pas où c’est!
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C'est vendredi... le réveille-matin pour la dernière fois de la semaine nous fous en pétard dès potron-minet; et c'est la routine d'un jour de semaine qui continue qu'on peut faire presque les yeux fermée ou mi-clos... toilette, petit déj' avec le café brûlant qu'on n'a pas le temps de boire... les trajets qui deviennent lassants à la longue, pour voir les collègues de travail qui font presque tous une tronche pas possible et qui ce jour font une autre tête puisque c'est congé demain... En ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui dès aujourd'hui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...