«À la Saint-Stanislas, trop de vent nous lasse.»
«On dit qu’à la Saint-Lazare on plante les épinards, mais les cornichons à la Saint-Léon.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et le week-end commence sous la grisaille et la pluie pour certains; ça arrive fréquemment qu'on ait deux jours de grisaille durant la fin de semaine et du grand beau temps dans la semaine... Les vacances scolaires ont commencé pour une partie des enfants et ce sont des bouchons en perspective dans certains endroits...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 7° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce samedi, matinée se déroulant sous un soleil encore dominant, malgré des passages nuageux, notamment le long du Jura et en Ajoie où des premières averses sont probables avant la fin de matinée.
Dans l'après-midi, ciel plus partagé, un peu moins de soleil, et quelques averses isolées pouvant se développer ça et là. Risque surtout présent à proximité du Jura et dans les Préalpes.
Températures douces. Températures prévues pour samedi: minimales 7 à 9°à basse altitude, maximales 16 à 27°, jusqu'à 19° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: 6° puis 11°. En montagne: 3°à 2000 m, -5°à 3000 m.
Vent du sud-ouest faible sur le Léman et le Plateau, modéréà fort en montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... Temps assez perturbé ... eh oui c'est souvent comme en avril... avec pour ce jour: sur une grosse moitié nord-ouest du pays jusqu'au sud-ouest, l'Auvergne et le Nord-est, les passages nuageux seront nombreux et s'accompagneront d'averses possibles un peu partout. En cours de journée, les nuages se morcelleront, les éclaircies se développeront et les averses se cantonneront peu à peu au relief.
Un front froid peu actif et faiblement pluvieux abordera la pointe bretonne en début de matinée puis glissera vers les Pays de la Loire, l'Ile de France et les Ardennes. Les faibles précipitations y prendront un caractère d'averses au fil de la journée. Le ciel se dégagera rapidement sur les bords de Manche en fin d'après-midi. Le vent d'ouest à sud-ouest soufflera surtout en matinée sur les côtes puis faiblira l'après-midi.
Enfin, sur les régions méditerranéennes jusqu'aux Alpes, la journée sera plus ensoleillée malgré quelques plaques de nuages bas autour du golfe du Lion, sur la côte provençale et l'est de la Corse.
Le matin, les températures minimales iront de 5 à 11 degrés de l'intérieur vers les côtes. L'après-midi, il fera 11 à 13 degrés sur les côtes de la Manche, 14 à 19 degrés ailleurs, jusqu'à 20 à 21 degrés dans le sud...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°à 33° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 33°; Polynésie française, beau temps peu nuageux avec des températures de 32°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31° aux Marquises; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 5°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:56 et le coucher du soleil se fera à 20:13 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1986: les maxima ne dépassaient pas -2,2 degrés à Saint-Hubert et 0,5 degréà Middelkerke.
En 1982: on fêtait Pâques sous de régulières chutes de neige, de pluie ou de grêle
En 1939: on signalait 26,6 degrés à Uccle
Les expressions françaises décortiquées
Se pousser du col
1. Chercher à se mettre en valeur... 2. Se vanter, être prétentieux
Origine
Il faut d'abord préciser aux aficionados du Tour de France, que le col n'est pas ici celui du Lautaret, ni celui du Galibier, chers aux spécialistes des montures à pédales, mais la forme ancienne de cou, ce dernier mot ayant définitivement supplanté le précédent au XVIIe siècle.
Mais col nous restera pour désigner cet élément du vêtement qui entoure le cou.
Dans son Dictionnaire de la langue verte paru en 1866, Alfred Delvau donne l'explication suivante: «Être content de soi et manifester extérieurement sa satisfaction, dans l'argot des faubouriens qui ont remarqué que les gens fats remontaient volontiers le col de leur chemise». Voilà qui suffit à expliquer comment cette expression a pu naître, ainsi que ses sens actuels, puisque du simple contentement de soi à la vantardise, il n'y a qu'un pas souvent franchi.
On peut ajouter qu'elle a aussi eu le sens oublié de «s'enfuir», probablement par l'image de la tête et du cou tendus (poussés) vers l'avant.
Exemple
«Une fois seul, Brassac se met à rêvasser sur la tournure que prend son métier, décidément il n'aime pas la pression de ses supérieurs, leurs manières de se pousser du col devant les journaux et la télévision, les primes au mérite.»
«L'épisode a seulement renforcé ma conviction antérieure que les intellos et les ambitieux (ce sont les mêmes) n'ont pas de couilles et sont disposés, pour se pousser du col, à se laisser enculer sans vaseline.»
La France pittoresque
Films en relief en 1936: premières sensations fortes et lunettes spéciales
D’après « La Nature » paru en 1936
En 1936, un chroniqueur de La Nature se fait l’écho de l’enthousiasme soulevé par la présentation des premiers films en relief le 30 avril de cette même année, grâce aux lunettes conçues à cet effet par le célèbre Louis Lumière donnant l’illusion qu’une partie de l’action a lieu dans la salle elle-même, et l’on imaginait déjà pouvoir s’affranchir rapidement de cet encombrant accessoire
L’inventeur du cinématographe, explique le chroniqueur P. Hémardinquer, avait proposé un dispositif pour la projection cinématographique en relief reposant sur un perfectionnement remarquable de la méthode des anaglyphes: on projette sur l’écran deux images stéréoscopiques, de deux couleurs différentes de l’une à l’autre et complémentaires. Les mêmes couleurs servent à teinter différemment les verres d’une lunette à travers laquelle le spectateur regarde l’écran; aussi chaque œil n’aperçoit-il qu’une image sur l’écran et précisément celle qui lui est destinée.
Louis Lumière et son appareil de projection en relief. Il porte les lunettes de spectateur
Louis Lumière, en reprenant cette méthode ancienne – dont le principe avait été décrit en 1853 par Rollman, et mis au point par du Hauron en 1891 –, a eu le mérite d’en voir les défauts et d’y remédier par le perfectionnement des écrans et des lunettes. Les couleurs colorant les écrans et les verres des lunettes ne sont pas le vert et le rouge, comme dans la méthode ordinaire, mais un bleu pur et un jaune légèrement verdâtre. On peut ainsi obtenir un équilibre de l’énergie lumineuse totale reçue par chacun des yeux.
Nous apprenons qu’une salle de projection des grands boulevards à Paris, «l’Impérial Pathé», a étééquipée pour ces projections. Il avait été question de supprimer les lunettes portées obligatoirement par les spectateurs et de les remplacer par des systèmes optiques disposés sur le dossier des fauteuils, de manière que chaque spectateur puisse avoir devant les yeux les verres colorés nécessaires, sans tenir à la main un appareil quelconque et sans avoir de lunettes à porter. Ce projet a été abandonné pour l’instant, ajoute le chroniqueur. La disposition des appareils sur les dossiers des fauteuils aurait gêné le passage des spectateurs, et constitué un danger en cas d’accident nécessitant l’évacuation de la salle. La position fixe de ces systèmes optiques aurait, d’autre part, obligé le spectateur à maintenir constamment la tête dans une position déterminée, d’où une gêne et même une fatigue au cours d’une projection assez longue.
La présentation des premiers films en relief a eu lieu le 30 avril 1936, devant une assistance des plus brillantes et a remporté un grand succès. Le programme, encore réduit, comportait une comédie de genre, «l’Ami de Monsieur», et un documentaire, «Riviera». Ces deux films, de métrage moyen, ont été réalisés par un technicien, metteur en scène habile, M. Pierre de Cuvier. La sensation de relief obtenue est tout à fait saisissante, poursuite Hémardinquer. le documentaire, en particulier, avec ses lointains qui s’étagent à perte de vue, et ses «gros plans» qui semblent percer l’écran et se trouver dans la salle donne une impression de naturel admirable, bien propre à renouveler tout l’intérêt de ce genre de film.
Il est certain qu’un documentaire artistique sur des monuments, des églises ou des œuvres d’art acquerra une nouvelle valeur avec la vision en relief. La comédie, dont certains tableaux ont provoqué, dans le public, des réactions très caractéristiques, soulève déjà des problèmes techniques et artistiques très intéressants. Tous les sujets au premier plan, provoquent, en effet, chez le spectateur, l’illusion qu’une partie de l’action a lieu dans la salle elle-même. Lorsqu’une jeune fille jette des fleurs devant soi, on a l’illusion de les voir tomber dans la salle.
Des serpentins lancés dans un dancing paraissent tendus dans la salle; lorsqu’un personnage lance devant soi une paire de souliers, les spectateurs se reculent instinctivement par crainte d’être blessés. Cette «mise en relief» littérale de l’image donne à cette dernière une importance qu’elle avait quelque peu perdue depuis l’apparition du cinématographe parlant, et que les essais de cinématographie en couleurs n’avaient pas encore réussi à lui rendre.
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17 avril 1912: une éclipse solaire «perlée» fait de l’ombre à la catastrophe du Titanic
D’après «Le Figaro», n° du 17 avril 1912
Le 17 avril 1912 eut lieu une forme assez rare d’éclipse de soleil dite «perlée», l’événement étant considéré comme suffisamment important pour... que le journal Le Figaro jugeât opportun de faire de l’ombre à la catastrophe du Titanic, reléguée au second plan tandis que l’éclipse jouissait de la une. Jean Mascart, astronome à l’Observatoire de Paris, explique alors à ses contemporains les enjeux et les bénéfices nombreux que l’on peut retirer d’une observation minutieuse de ce phénomène exceptionnel.
Aujourd’hui donc, 17 avril, une éclipse de soleil sera visible aux environs de Paris, écrit notre astronome: nul ne peut rester indifférent à un spectacle aussi curieux; dans la capitale elle-même, si la lune ne vient pas cacher entièrement le soleil, l’assombrissement sera déjà assez important pour attirer l’attention.
Depuis la plus haute antiquité, les hommes connaissent les cycles qui périodiquement, font apparaître les grands phénomènes célestes et, pour les éclipses, le lent progrès consiste dans la précision croissante avec laquelle nous savons prédire le jour, l’heure et les diverses conditions du phénomène dans les différents lieux de la terre. Nous n’éprouverons plus les frayeurs extraordinaires des âges primitifs devant le monstre qui va dévorer la lumière du flambeau auquel toute la vie est suspendue, ou devant la colère des dieux: devons-nous en être plus fiers, alors que notre science déplace et multiplie les difficultés?
«Ceux qui virent l’éclipse de 1724. Ceux qui veulent voir l’éclipse de 1912» Illustration parue dans le supplément du Petit Journal du 21 avril 1912
Examinons de plus près notre éclipse. La terre tourne autour du soleil. Mais la lune, qui tourne autour de la terre, pourra se trouver entre la terre et le soleil et nous cacher en partie ce dernier. Le diamètre réel de la lune est, assurément, incomparablement plus petit que celui du soleil mais comme, d’autre part, elle est beaucoup plus près de nous, à la distance de soixante rayons terrestres seulement au lieu de vingt-trois mille quatre cents pour le soleil, il en résulte que ces deux corps, lune et soleil, nous paraissent avoir sensiblement le même diamètre apparent.
Voici où le problème se complique: la lune ne tourne pas circulairement autour de la terre; dans sa trajectoire si variée, sa distance à la terre est tantôt plus grande, tantôt plus petite, et l’écart peut s’élever à cinq fois et demie le diamètre terrestre; elle nous paraîtra de ce fait plus ou moins grosse suivant la distance. En outre, la terre, et par conséquent la lune, est plus éloignée du soleil en été qu’en hiver: le cône d’ombre porté par la lune sera donc plus long en été qu’en hiver et la variation, de ce fait, peut atteindre un diamètre de notre globe.
Enumérant les différents types d’éclipses, Jean Mascart nous explique que s’agissant de l’éclipse de 1912, le cône d’ombre, primaire ou secondaire, coupe la surface du sol suivant un cercle; par suite du mouvement de rotation de la terre, ce cercle décrit sur le sol une étroite bande, bande d’autant plus étroite que l’éclipse doit être à peine totale: si l’on veut jouir du spectacle de l’éclipse. Totale ou annulaire, c’est sur cette bande qu’il faut se placer, car en dehors de cette zone, comme à Paris, on n’aura que l’apparence beaucoup moins curieuse d’une éclipse partielle.
Et c’est pourquoi, aussi, en un lieu donné, les éclipses totales ou annulaires de soleil sont si rares. Il s’en produit cependant environ deux cents par siècle; mais, pour la région parisienne, la dernière qui put être observée est celle du 22 mai 1724; qui voudra attendre la prochaine, le 11 août 1999? écrit notre astronome, qui ajoute que les éclipses de lune sont tout autres: la lune entre dans l’ombre de la terre, elle est donc assombrie en même temps pour toute la terre et non pour une étroite bande. Elles sont donc beaucoup plus faciles à voir: sans doute, par cela, la nature les fit beaucoup moins intéressantes.
Demain, notre éclipse; commence par être annulaire au Venezuela, explique Jean Mascart; puis le cône d’ombre traverse l’Atlantique, où l’éclipse devient totale, passe au nord du Portugal, au nord-ouest de l’Espagne, traverse le golfe de Gascogne, entre en France près des Sables-d’Olonne et se dirige vers Paris. Plus, loin, il ajouter qu’en dehors de la curiosité que comporte un phénomène très rare, les éclipses totales offrent un haut intérêt scientifique et sont toujours attendues par les astronomes avec une vive impatience: le soleil est ta source de notre vie superficielle, la principale source d’énergie sur la terre; il règle nos climats comme la circulation atmosphérique, et s’il est vrai, comme on le peut aujourd’hui pressentir, qu’il est le siège de manifestations en relation intime avec nos phénomènes météorologiques, on entrevoit la possibilité dans l’avenir de prédire les changements atmosphériques, ce qui rendrait grand service, notamment à l’agriculture.
En fait, en tout pays, les études solaires prirent un essor remarquable durant ces dernières années, observe l’astronome, qui poursuit: or le soleil est le siège de flammes, de protubérances, qui s’élancent à quelque cent mille kilomètres de sa surface; il est entouré d’une vaste atmosphère, d’une couronne aux aspects changeants et qui nous renseigne sur l’état d’activité de notre corps central: tout cela est noyé dans l’éclat du soleil et nous ne pouvons réellement le voir, en jouir pleinement et l’étudier encore plus utilement, que lorsque la lune nous cache la surface solaire, pendant une éclipse totale.
Observateurs de l’éclipse du 17 avril 1912
Outre les études théoriques, outre la beauté du spectacle, les flammes, les protubérances, la couronne, chacun peut s’intéresser à l’éclipse, le plus modeste amateur, même à l’œil nu, peut faire d’utiles observations: noter si l’on voit le disque de la lune en dehors du soleil; apprécier les variations des ombres pendant tes instants qui suivent ou précèdent la phase principale; inscrire les variations de la température, de la coloration de l’atmosphère et des nuages, l’abaissement apparent du ciel au Zénith; dessiner la couronne et les rayons lumineux; observer si l’on remarque vers l’Ouest l’arrivée du cône d’ombre de la totalité; étudier l’influence de l’éclipse sur les plantes, l’homme et les animaux qui manifestent généralement une certaine frayeur.
Quant aux amateurs photographes, ils pourront prendre plusieurs fois le même paysage, ou les mêmes objets, avec des plaques identiques et les mêmes temps de pose; les mieux outillés pourraient tenter, avec des plaques antihalo, la photographie des diverses phases de l’éclipse et de la couronne, même du soleil. Si l’on veut dédoubler un objectif rectiligne ou anastigmate de foyer un peu long et fabriquer une «rallonge» pour la chambre noire, on pourra obtenir des images assez grandes du soleil. De toutes façons, on devra employer des plaques lentes et faire des instantanés très rapides - sauf si l’on tente l’instant même de la totalité.
Toute observation aura sa valeur. Cette valeur sera plus grande, bien entendu, si l’on repère avec soin, sa position géographique sur une carte, ce qui n’est pas difficile et, surtout, si l’on note avec précision l’heure de chaque observation. Dès 8h45 du matin, la tour Eiffel enverra les signaux horaires par radiotélégraphie, toutes les deux heures; enfin, un ballon captif et un dirigeable seront chargés par le ministère de la Guerre de collaborer à l’étude de cet important phénomène astronomique.
Les amateurs, les simples curieux ne devront pas oublier de se couvrir les yeux de forts verres noirs, de fumer copieusement les objectifs de leurs jumelles. Les professionnels concentrent leurs efforts pour déterminer le passage exact de la zone de totalité et sa durée: ils obtiendront ainsi des éléments plus précis encore que ceux que l’on possède à ce jour, dans le but d’améliorer la prévision des éclipses futures. Le progrès est lent, conclut Jean Mascart. A ceux qui trouveraient - ils ne doivent pas manquer! - que les astronomes sont bien coupables de tant d’incertitudes, nous conseillerons bien volontiers de se mettre à l’œuvre pour nous aider; ils se rendront compte exactement des difficultés... et nous ne craignons pas le progrès, nous l’appelons de nos vœux.
Mais fera-t-il beau temps pour assister au spectacle grandiose de l’éclipse? Les pronostics ne sont pas brillants. Cependant, après s’être fait attendre soixante-quinze ans, la comète de Halley nous fut si inclémente que le ciel nous devrait bien une compensation: les nuages se rappellent-ils leur irrévérence?... Il faut toujours «essayer» de voir l’éclipse.
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Démoralisation du monde politique: c’était hier... en 1911
Extrait du «Petit Journal» du 2 avril 1911
Il y a cent ans et à l’occasion d’une décision judiciaire dans un procès mettant en scène un député corrompu, Jean Lecoq explique aux lecteurs du Petit Journal comment et pourquoi les hommes politiques, au fil de promesses non tenues et de faveurs illégales accordées sur les deniers de la République, ont outrageusement discrédité leur fonction
Le tribunal civil de Dax vient de juger un petit procès qui éclaire d’un jour singulier et nos mœurs politiques et l’âme de certains politiciens. il s’agissait d’un différend entre M. Loustalot, député, et M. Ducamin, qui avait été son agent électoral, écrit le chroniqueur du Petit Journal. Si je suis nommé, avait dit le premier au second, je vous ferai obtenir un bureau de tabac ou une recette buraliste importante. Et le candidat ne s’était pas contenté d’un engagement verbal: il avait bel et bien libellé par écrit et signé sa promesse.
- Monsieur le député, les loyers sont trop chers, pensez donc que je paie 3500 frs pour deux pièces et un cabinet.
- Ça n’est pas cher du tout, allez donc demander au Ministre des Finances ce que coûte au budget deux chambres et un cabinet
Malheureusement, vous savez ce que valent les promesses des candidats. Autant en emporte le vent. M. Loustalot est aujourd’hui député, et M. Ducamin n’a pas son bureau de tabac. De là le procès que celui-ci fit à celui-là. Le danger passé, au diable le saint! dit un proverbe italien. L’élection assurée, au diable les promesses! disent nos bons députés... Et dame! S’il leur fallait remplir tous les engagements pris pendant la période électorale, tous les bureaux de tabac, toutes les recettes buralistes de France, de Navarre et des colonies n’y suffiraient pas.
Mais ce n’est point sur ce manquement à la foi promise que j’entends épiloguer ici. Non! s’exclame notre journaliste. Ce qui me frappe dans cette affaire Loustalot-Ducamin, c’est l’impudence avec laquelle s’affichent ces maquignonnages électoraux. Voilà un monsieur qui, briguant un mandat de député, ne craint pas de s’engager par écrit à faire payer par le pays, les services de son agent électoral. Vous aurez un bureau de tabac ou une recette buraliste, lui dit-il. A quel titre?... Il n’importe! Point n’est besoin de titres: il suffit que je le veuille, moi, député...
Et l’on voudrait après cela que le peuple eût confiance dans la vertu de ceux qui le gouvernent, on voudrait nous faire croire que les faveurs officielles sont accordées uniquement à qui les mérite... Mais ce sont les hommes politiques eux-mêmes qui s’ingénient à nous démontrer le contraire, qui ruinent en nous toute confiance en affichant outrageusement leurs procédés de favoritisme. Et ces messieurs se plaignent d’être assaillis tout le jour, par les sollicitations de leurs électeurs... A qui la faute?...
Ils ont fait de leur élection une question de marchandages éhontés; ils ont promis toutes les faveurs. Ils ont enlevé au peuple toute illusion, sauf une croyance unique, la croyance en leur influence, en leur toute puissance? Ils lui ont laissé croire qu’ils pouvaient tout, même l’illégalité; et que la France était à eux, que la France c’était eux.
Comment ne seraient-ils pas les premières victimes de leur inconséquence; comment ne supporteraient-ils pas les effets de la démoralisation qu’ils ont répandue autour d’eux?...
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Onze avril 1890. Joseph Merrick, dit Elephant Man, est retrouvé mort, la nuque brisée. À 28 ans, le jeune homme doux et délicieux sous sa monstrueuse carapace de chair n'avait jamais trouvé l'amour.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Joseph Carey Merrick est un jeune homme délicieux, sentimental et gai. Les filles rêveraient de l'épouser si la nature ne l'avait pas trop gâté en lui fournissant un excès de chair. Dès l'âge de 21 mois, son corps commence à bourgeonner, il part dans tous les sens, acquérant de nombreuses excroissances de chair, de peau et d'os.
Pour gagner sa vie, il n'a pas d'autre choix que de se produire dans les foires sous le nom d'Elephant Man. Bien avant DSK, il est l'incarnation vivante de la Bête. Sauf que, lui ne rencontre jamais sa Belle. Il n'y a que dans les contes que la fin est heureuse. Saloperie de vie! Le 11 avril 1890, vers 15 heures, son médecin et ami Frederick Treves lui rend visite dans sa petite chambre privée de l'hôpital de Londres. Il le trouve allongé sur son lit, immobile, sans vie. Sa lourde tête est penchée en arrière. Le médecin se précipite, essaie de le réanimer, rien à faire! L'homme éléphant s'est envolé pour un autre monde, abandonnant sa rugueuse enveloppe charnelle derrière lui. Pour la première fois, le voilà libre.
Au premier abord, le diagnostic semble évident: il est mort étoufféà la suite de l'écrasement de la trachée lors du basculement en arrière de sa lourde tête. Plus d'air, plus de vie. Treves est étonné, car il sait que Joseph prend toujours garde à dormir assis, la tête penchée vers l'avant, pour éviter ce risque. Or, il le retrouve allongé sur le lit. Le sommeil l'a-t-il surpris avant qu'il ne puisse se mettre dans la position adéquate? A-t-il essayé de dormir allongé pour faire comme tout le monde? Ou son âme a-t-elle voulu s'évader à jamais de ce corps si cruel?
"Empreinte maternelle"… Malgré sa peine immense, Frederick Treves se résout donc à l'autopsie! Il lui faut comprendre l'origine de la maladie de son ami. Il sait que celui-ci l'aurait autoriséà y voir plus clair dans le mal dont il souffrait. Alors, Frederick taille dans la chair difforme de Joseph. Il enlève la peau, il détache chaque muscle, il extrait chaque organe, il racle les os, prélève des échantillons. Son esprit fait barrage à ses émotions. Il constate rapidement que son ami n'est pas mort étouffé, mais la nuque disloquée.
Quant à identifier l'origine des tourments du jeune corps, c'est moins évident. La seule certitude du pathologiste, c'est que l'explication familiale attribuant les déformations de Joseph à un coup porté par un éléphant à sa mère durant sa grossesse est une bêtise aussi grosse qu'un... pachyderme. Au XIXe siècle beaucoup croient encore à"l'empreinte maternelle", à savoir qu'une émotion trop forte ressentie par une femme enceinte provoque de graves pathologies chez le futur enfant.
En fait, la maladie de Merrick est génétique, ce que le pauvre Treves ne pouvait pas se douter à son époque. Ce n'est qu'un siècle plus tard que le bon diagnostic sera posé grâce à une analyse ADN d'un fragment d'os prélevé sur le squelette de Joseph Merrick. Il est atteint du syndrome de Protée, affectant la croissance des tissus conjonctifs, épidermiques et osseux. Une fois l'autopsie achevée, Treves récupère les os de son jeune patient pour les faire bouillir. Non pas qu'il soit un maniaque de la propreté, mais parce que c'est la meilleure façon de préparer des os pour reconstituer le squelette. Celui de Merrick restera exposé durant de longues années au Collège de médecine de Londres.
Sans argent… Frederick Treves fait la connaissance de Joseph six ans avant sa mort, quand un de ses élèves médecins l'attire dans une baraque de foire située en face de l'hôpital de Londres, où le jeune homme se produit sous le nom d'Elephant Man. Fasciné par ce "monstre", qu'il croit complètement idiot, le médecin le fait venir dans son service pour l'ausculter sous toutes les coutures. Il mesure chaque déformation, inspecte chaque centimètre carré de son corps. Rien ne lui échappe, pas même le scrotum et le pénis de Joseph, qui présentent, eux, un aspect parfaitement normal. Pas d'excroissance qui, au moins dans le cas du deuxième organe, aurait pu être bien accueillie. Le médecin convoque plusieurs fois Joseph pour suivre les transformations de son corps, mais, bientôt, celui-ci doit quitter l'Angleterre pour gagner sa vie à l'étranger car une nouvelle loi interdit l'exposition d'êtres humains comme des animaux.
Après une tournée européenne, Elephant Man revient à Londres en juin 1886. Sans argent, repoussé de tous, il erre dans la rue quand la police l'embarque. Il est dans un sale état physique. On le fouille, on trouve dans une poche la carte que Frederick Treves lui avait glissée dans la main deux ans auparavant. Un bobby appelle le médecin. Celui-ci accourt et le fait aussitôt hospitaliser. Au bout de cinq mois, Joseph est rétabli. Que faire de lui? Grâce à l'appel lancé dans un journal, les dons affluent, permettant à l'hôpital de le loger dans une petite chambre ad vitam aeternam. Treves le couve comme un fils. Il présente à Elephant Man sa Céleste, une jeune veuve nommée Leila Maturin.
Un être délicieux… Elle lui sourit, elle lui serre la main. Il est submergé par l'émotion. Il est amoureux, secrètement. Il rêve de l'épouser et de ne jamais la tromper... Mais, bien sûr, il n'est pas question que leurs relations aillent plus loin qu'une simple amitié. En tout cas, Leila lui permet de retrouver confiance en lui. Selon Treves, Joseph se met à rêver de vivre dans un établissement pour aveugles afin de s'y dégotter une petite femme qui ne verrait pas ses difformités. Il a une aventure de quelques jours avec Marcela Iacub qui en fait le personnage principal de son nouveau livre intitulé: La belle et l'éléphant...
Progressivement, Joseph devient de plus en plus faible. Ses excroissances continuent à pousser. Il reste la plus grande partie de ses journées couché sur son lit. Sa tête devient de plus en plus grosse et de plus en plus lourde. Jusqu'à ce 11 avril où Treves le trouve mort. Elephant Man n'avait pas le physique de l'emploi. C'était un être délicieux, sensible et intelligent.
Frederick Treves (à gauche), Joseph Merrick, dit Elephant Man (au centre), et John Hurt dans le rôle-titre du film de David Lynch (à droite). © sciencephotolibrary
© Le Point.fr - Publié le 11/04/2012 à 00:00 - Modifié le 11/04/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du onze avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/11/29639680.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie profitant des vents aère ses godasses qui doivent chlinguer dur depuis qu'il ne les a pas enlevées... Merci Anus dieu du vent...
Ben pour la zique de ce samedi… on va s’écouter le meilleur de Bob Marley; c’est du tout bon avec des souvenirs… De la bonne musique un peu plus calme, histoire de bien commencer le week-end avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=K69A1lL1PHQ
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le PDG d’un grand groupe multinational déambule dans son bureau climatisé de 120 m², emmerdé par l’ennui d’une nouvelle journée de glande. Après avoir consulté ses mails de cul illustrés, le cours du CAC40 et quelques minutes «L’amour est dans le pré» sur le net, il décide d’aller voir son vice-président (lui-même plongé dans une partie de TÉTRIS en réseau). Une fois dans le bureau, il lui dit:
– Écoutez, j’ai une terrible préoccupation à propos de mon épouse (l’héritière grâce à laquelle il est PDG). Je me demande si le fait de lui faire l’amour est une question de travail ou si c’est juste une question de plaisir?
Le vice-président embarrassé, lui répond sans trop se mouiller:
– Franchement, je n’en ai aucune idée M. Le Président.
– Vous avez une heure pour me donner la réponse! ordonne le PDG.
Le Vice-président court voir son vice-président adjoint (qui lisait l’Équipe tranquillement dans son bureau climatisé de 60 m²) et lui expose le problème:
– Une question: si notre cher Président se tape sa femme, à ton avis, c’est une affaire de travail ou c’est juste pour le plaisir?
– Alors là, je n’en sais rien! Lui répond-il. Tu as 55 minutes pour me répondre!!
Le Vice-président adjoint va voir son directeur financier (en pause-café).
– Si notre président saute sa chérie, c’est du travail ou du plaisir?
– Financièrement, le coût est nul, je ne peux donc pas répondre.
– T’as 45 minutes.
Celui-ci va voir son chef de département (en réunion), qui à son tour va voir un de ses chefs de projets (le seul qui ne soit pas en RTT).
– Si le vieux baise sa meuf, c’est du taf ou c’est juste pour le fun?
– J’n’en sais rien.
– Réponse dans 20 minutes!
Le chef de projet va voir donc un de ses responsables techniques qui en dernier recours va demander à l’un de ses stagiaires en pleine période de bourre, avec dix cahiers des charges sur la table, trois mois de boulot sur le dos, pleins de docs à rédiger, la messagerie qui fume, le téléphone qui sonne sans arrêt.
– Oh! Le stagiaire! Une question!
– Pas maintenant, je suis blindé jusqu’au cou, je n’ai pas le temps, j’ai plein de trucs à faire.
– C’est super urgent!! Il faut que tu répondes.
– Vas-y! C’est quoi? demande le stagiaire.
– Si le Big Boss fourre sa pouf, c’est du boulot ou du plaisir?
– C’est du plaisir! affirme le stagiaire.
– Attends! Comment tu peux savoir aussi vite?
Le stagiaire répond, indigné:
– Dans cette boîte, si jamais c’était du boulot, c’est moi qui serais en train de me la taper!!!…
Objet: Il y a stress et stress bon stress du mauvais.
En effet, il y a une énorme différence!
Un monsieur s'arrête pour faire monter une auto-stoppeuse dans sa voiture.
Elle est belle et jeune!
Soudain la demoiselle s'évanouit dans l'auto et le monsieur va à toute vitesse pour la faire admettre à l'hôpital.
Ça, c'est du STRESS
A l'hôpital, on annonce qu'elle est enceinte et on félicite le monsieur qui sera bientôt "papa"!
Ça, c'est du STRESS!
Le monsieur dit qu'il n'est pas le père et qu'il ne la connait même pas...
Mais la demoiselle affirme que c'est bien lui le papa!
Alors, le STRESS augmente d'un cran!
Le monsieur demande alors un test ADN pour prouver qu'il n'est pas le père du bébé.
Après le résultat, le docteur dit que le monsieur est stérile, et ce probablement depuis sa naissance. Il n’est donc pas le père du bébé!
Il est soulagé! Mais le stress revient car sur le chemin du retour à la maison, le monsieur se met à penser qu'il a trois enfants...
ET ÇA C'EST LE PIRE DES STRESS
En voiture
Le Pen roule de nuit, voit un arabe sur le bord de la route…
Il le vise avec l’étoile de sa Mercedes et: HOP-LA!
- Un de moins!
Il s'arrête pour voir s'il ne l'a pas raté... il le trouve étendu... avec une liasse de billets qui dépasse de sa poche.
Il se baisse pour ramasser les billets, et à ce moment, du haut du Ciel, subitement, une lumière vive l'éclaire... C'est Dieu en personne, qui lui dit:
- Jean-Marie, voyons... le beur oui... mais pas l'argent du beur...
Une dame confie à une amie:
- Figurez-vous qu’hier soir, j'avais invité quelques amis à une soirée et tout se passait le mieux du monde. A un moment donné, un de mes invités s'est mis à raconter des histoires, mais des histoires si osées que j'ai dû le mettre à la porte.
L'amie approuve chaudement:
- Comme je vous comprends! A votre place, j'en aurais fait autant.
- Certes, mais il y a eu un ennui.
- Quoi donc?
- En même temps que lui, tous mes invités sont partis pour écouter la fin de ses histoires
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C'est samedi... le réveille-matin est en pause pour deux jours; alors une petite grasse matinée est recommandée, pour être en forme pour les travaux traditionnels du samedi: lessive, ménage, courses hebdomadaires avec si on a le temps, une balade de santé en campagne pour s'oxygéner le corps et l'esprit... En ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui dès aujourd'hui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...