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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix-sept avril

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«Ardeur à la Saint-Rodolphe, fureur à la Saint-Adolphe!»

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«Beau temps à la Saint-Anicet, est l'annonce d'un bel été.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et le beau temps a laissé sa place à la pluie et à la grisaille pour ce dernier jour de la semaine active; les forçats du travail sont contents d'arriver au week-end ce soir et les écoliers de la deuxième zone aussi car ils seront en vacances...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 9° et  de faibles pluies serein dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, très nuageux avec quelques averses, fréquentes le matin dans les Alpes et l'après-midi le long du Jura. Localement de l'orage. Vent modéré et température en baisse.
Températures prévues pour vendredi: minimales 10 à 11°à basse altitude, maximales 16 à 17°. Dans le Jura à 1000 m: 6 à 7°à l'aube puis 12 à 13° l'après-midi. En montagne: 4°à 2000 m, 0 puis -3°à 3000 m.
Vent du sud-ouest faible sur le Plateau et le Léman, modéréà fort en montagne. Brises dans les vallées...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps se dégrade... eh oui c'est souvent comme ça en avril... avec pour ce jour: le matin, le temps reste instable sur la majeure partie du pays avec quelques ondées résiduelles et un coup de tonnerre çà et là. Seuls le Nord-Pas de Calais et les côtes normandes sont à l'abri et bénéficie d'une matinée agréable sous un ciel à peine voilé. 
En cours d'après-midi, les éclaircies s'élargissent au nord de la Seine, sur le pourtour méditerranéen et en Corse. En revanche partout ailleurs, le ciel reste menaçant avec des précipitations parfois orageuses. Près des Pyrénées, le Sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées ainsi que sur le Massif-Central, les orages sont localement violent et peuvent être accompagnés de chute de grêle.
Près de la Manche, le vent de nord-est souffle jusqu'à 70 km/h en rafales.
Le matin, les températures sont généralement comprises entre 7 et 13 degrés du Nord vers le Sud. L'après-midi, il fait 13 à 17 degrés au nord de la Seine et près de la Manche et de l'Atlantique, jusqu'à 18 à 22 sur la moitié Sud et près de la Méditerranée...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 38° en Guadeloupe; ensoleillé, brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; Polynésie française, beau temps, peu nuageux avec des températures de 31°; ciel clair, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 32° aux Marquises; ciel variable et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 3°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:43 et le coucher du soleil se fera à 20:22 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables d'avril en France 

TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Mercredi 22 avril à 10h25, coefficient 94, à 22h39, coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1949: Il faisait très doux sur tout le pays et à Uccle, le mercure atteignait 28,7° sous abri.
En 1979: Les maxima ne dépassaient pas 6,5°à Zaventem, 4,5°à Florennes, 6,7°à Kleine Brogel.
En 2008: Les températures minimales sous abri plongeaient jusqu'à 1,1°à Liège et -5,1°à Elsenborn.
En 1959: Il faisait très doux à Anvers, on relevait un minima sous abri de 11,8°.

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix-sept avril c’est la Journée Mondiale de l'hémophilie
http://www.journee-mondiale.com/68/journee-mondiale-de-l-hemophilie.htm

hemophilie

 

Le dix-sept avril c’est la Journée Mondiale des luttes paysannes
http://www.journee-mondiale.com/69/journee-mondiale-des-luttes-paysannes.htm

lutte-paysanne

 

Les Fêtes nationales du Jour

Syrie

Le dix-sept avril est la Fête Nationale de la République Arabe Syrienne.
Qui commémore l’indépendance sur la France le17 avril 1946
 

 

Les expressions françaises décortiquées

De plain-pied
À plat, sur un même niveau. Directement, facilement

Origine
Voilà un qualificatif qui est très souvent mal écrit, puisqu'on le rencontre régulièrement sous la forme de plein-pied.
Certes, votre pied est plein de chair et d'os, mais de quoi est pleine une maison ainsi anormalement qualifiée?
Cela dit, pour excuser cette erreur, il faut rappeler qu'autrefois, plein s'écrivait plain. D'où la confusion possible.
J'imagine que vous savez ce qu'est une plaine, ce genre de grande zone plate qu'on trouve dans la nature et où peuvent batifoler aussi bien des vaches que des moissonneuses-batteuses, entre autres. Et si vous enlevez son e final à plaine, que vous reste-t-il?
Il y a une bonne raison àça, les deux mots nous viennent du latin planus qui voulait dire «plat» ou «plan».
Ce qui explique que, lorsqu'on parle d'une maison de plain-pied, il s'agit d'une habitation sans étage, à un seul niveau.
Et quand on dit qu'on entre de plain-pied dans un lieu, c'est qu'on y rentre sans que le pied franchisse aucune dénivellation, aucun escalier. Et comme cela se fait sans difficulté, au figuré, on l'utilise également pour dire qu'«on entre directement (ou facilement)», comme cela peut être le cas dans un roman où il n'y pas de longue introduction et où l'on entre tout de suite dans le vif du sujet, par exemple
Cette locution, d'abord écrite «à plain-pied» au début du XVIIe siècle pour «au niveau du sol» s'est transformée en la nôtre au milieu du même siècle, moment où elle aussi pris le sens figuré de «directement» ou «sans difficulté».
Exemple
«Ma maison s'ouvre, longue et plate, de plain-pied sur une cour intérieure, genre patio, mais hélas! Un patio sans fleurs, sans jet d'eau et surtout sans romantisme!»
«Se sentir un homme, se dire que le soir même, libre pour la première fois, on entrera enfin de plain-pied dans la vie, objet de toutes les convoitises, et subir sous les yeux de celle qu'on aime une si solennelle humiliation!»

 

La France pittoresque

L’île de Noirmoutier (Vendée)
D’après «Histoire des villes de France (Tome 4)» paru en 1845

Roche granitique de vingt-huit kilomètres de tour et recouverte d’une épaisse couche d’argile et de terrain d’alluvion, l’île de Noirmoutier était, avant l’ouverture en 1971 du pont reliant Barbâtre — au sud de l’île — à La Barre-de-Monts — sur la côte nord-vendéenne, séparée du continent par le Gois (ou Goâ), canal de 5306 mètres, guéable à marée basse, et classé comme chemin vicinal de grande communication

La partie basse de l’île, provenant de dessèchements, est, dans les hautes marées, à cent trente ou cent soixante centimètres au-dessous du niveau de la mer; mais les habitants ont opposéà l’envahissement des flots des digues de vingt-cinq kilomètres de longueur. On compte à Noirmoutier, outre la ville capitale de l’île, les villages de Barbâtre, La Fosse, L’Épine, l’Herbaudière, et plusieurs autres de moindre importance.
Noirmoutier s’appelait primitivement Her, Hero, ou Herio. Vers 680, saint Philbert y fonda une abbaye de Bénédictins, sur un terrain donné par Ansoalde, évêque de Poitiers: la dénomination de Noirmoutier (Nigrum monasterium) dérive par corruption de Her-Moutier, et non pas, comme on l’a prétendu, du costume noir que portaient les religieux. En 740, l’abbaye avait pris un tel développement, que saint Viau la quitta pour chercher un asile plus solitaire.

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Plage de l’Anse Rouge et Tour Plantier (construite en 1861)

Elle fut dotée par Charlemagne et Louis le Débonnaire au début du IXe siècle. Les Normands y débarquèrent, le 20 août 835, dans une anse qu’on nomme conche des Normands, et la pillèrent après avoir mis en fuite les troupes que leur opposait Hainaud, comte d’Herbauge. En 843, ils descendirent la Loire jusqu’à son embouchure, et pénétrèrent une seconde fois dans l’île d’Herio où ils renouvelèrent leurs déprédations: Usque Herio insulam ingressi sunt. Les moines se réfugièrent dans le couvent de Déar, au pays d’Herbauge, puis sur un territoire que leur donna Charles le Chauve, auprès de Loudun. L’abbaye ne fut rétablie que longtemps après, et réduite à l’état de prieuré conventuel (1601).

Un autre couvent, Notre-Dame de la Blanche, de l’ordre de Cîteaux, fut établi, en 1172, dans l’îlot du Pilier, par Pierre de la Garnache, puis transféré, en 1205, à la pointe septentrionale de l’île, en face de l’embouchure de la Loire. L’abbé Jean Cahuau, «loup sous la peau d’une brebis», suivant le Gallia Christiana, y introduisit les protestants, en 1562; ce fut la seule incursion qui troubla la paix de Noirmoutier, jusqu’à 1674.
A cette époque, l’amiral hollandais Tromp croisa à l’embouchure de la Loire, avec quatre vaisseaux de ligne et soixante petites chaloupes; le 2 juillet, le comte de Horn occupa Noirmoutier, en détruisit les fortifications, enleva les cloches, les bestiaux et les blés, et imposa aux habitants une contribution de quatorze mille écus d’or, pour la garantie de laquelle il exigea des otages. En 1767, le prince de Condé, marquis de Noirmoutier, vendit sa seigneurie à Louis XV. Un tiers appartenait au roi, un tiers aux ecclésiastiques et bénéficiers, un dernier tiers aux habitants. Ceux-ci étaient exempts de capitation et de presque tous les impôts; leurs privilèges avaient été confirmés par arrêt du conseil du 21 février 1774; mais l’abbé Terray, contrôleur général des finances, parvint à soumettre Noirmoutier aux taxes ordinaires.

Dès les premiers troubles de la Vendée, le 5 mars 1793, l’île fut livrée à Charette, ainsi qu’une patache armée de six canons; le général Boulard reçut ordre de la reprendre: «Toutes les ressources de notre armée sont à votre disposition», lui écrivait, le 10 avril, le représentant Niou, «mais prenons Noirmoutier; c’est là le repaire, le trésor, et le chef-lieu de nos ennemis». Deux cents hommes de l’escadre de Villaret-Joyeuse y débarquèrent, le 27 avril, à minuit, et se rendirent maîtres des forts. Le 30, l’adjudant-général Beysser, avec quatre cents hommes, vint recevoir la soumission des habitants. On confia la défense de l’île au commandant Wielland; celui-ci fut averti que les Vendéens avaient conservé des intelligences dans la place, mais, soit incapacité, soit trahison, il négligea de prendre des mesures pour déjouer leurs complots. Le 30 septembre, vers quatre heures du matin, les insurgés désarmèrent la garde des postes du Gois et de la Fosse, et allèrent au-devant de Charette, qui avait réuni des troupes dans le détroit; mais, avant qu’elles eussent atteint le rivage de l’île, les soldats cantonnés au village de Barbâtre coururent aux batteries, en déclouèrent les pièces, et repoussèrent l’ennemi. Charette, plus heureux dans une seconde tentative, s’empara de Noirmoutier, le 12 octobre.

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Passage du Gois

La Convention, craignant que les Vendéens n’y établissent des forces et des moyens de défense, en tirant des secours de l’Angleterre, prit aussitôt la résolution de les en chasser: «C’est un coup de main qui doit avoir l’effet de la foudre», écrivait, le 21 octobre, le comité de salut public, aux représentants Prieur et Jean-Bon-Saint-André. Conformément à ces ordres, la frégate la Nymphe, la corvette le Fabius et la canonnière l’Ile-Dieu, se rangèrent, le 30 décembre suivant, par le travers du bois de la Chaise, situéà l’ouest de la ville capitale. La canonnade s’engagea à deux heures de l’après-midi; les Vendéens y ripostant par une grêle de boulets rouges, forcèrent les trois vaisseaux à la retraite. Pour réparer cet échec, le chef de brigade Jordy débarqua, le 2 janvier 1794, avec quinze cents hommes, à la pointe de la Fosse. Les républicains enlevèrent d’abord à la baïonnette les villages de Lépine et de Barbâtre; mais leur chef ayant eu la cuisse cassée, et le pariétal enfoncé d’un coup de feu, ils se trouvaient sans direction, quand le général Haxo arriva de Beauvoir, à la tête d’une réserve de sept cents hommes, accompagné du général en chef Turreau, et des représentants du peuple Bourbotte et Prieur de la Marne.

Dans ses Mémoires, Turreau raconte que «la ville était défendue par dix-huit cents hommes, vingt bouches à feu, et surtout par sa position au milieu des marais salants, qui en rendent toutes les avenues étroites et difficiles». Les républicains ne pouvant se déployer, multiplièrent leurs colonnes; quelques monticules masquaient leur peu de profondeur: l’ennemi, qui était en bataille sous les murs, crut avoir affaire à des forces considérables; ses mouvements devinrent incertains, et il demanda à capituler. Cependant, les républicains avançaient toujours: après avoir dépassé les premières batteries, Turreau somma les rebelles de se rendre à discrétion et entra dans la ville. Parmi les prisonniers, au nombre de mille, se trouvait Gigost d’Elbée, généralissime des armées catholiques. Traduit, le 29 janvier, devant une commission militaire, il fut fusillé le lendemain sur la grande place avec ses compagnons d’armes Boisy, Duhoux, et le général Wielland.

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Port de L’Herbaudière

Depuis lors, aucun événement important ne s’est passéà Noirmoutier. Chef-lieu d’un canton compris dans l’arrondissement des Sables d’Olonne, sa population s’élevait au milieu du XIXe siècle à plus 7 000 habitants. La ville principale en contenait près de 2 500; elle est tortueuse, irrégulière, pavée de galets, mais d’une propreté remarquable.
La plupart des maisons ont alors des cloisons et des plafonds en bois. On y remarque la crypte romane de l’église, le château, ancien manoir de l’abbé d’Her, et une jolie place. Le port peut recevoir des bâtiments de deux cents tonneaux, et occupe de trois cent cinquante à quatre cents marins: on y fait le commerce de blé, de sel, de soude, de varech et de poisson.

C’est un spectacle curieux que le passage à pied sec du continent à l’île de Noirmoutier. «En ces mêmes lieux», dit Piet, «où, il n’y a qu’un instant, la mer en courroux élevait en montagnes ses flots écumeux, succède tout à coup une plage immense qui se couvre d’hommes et d’animaux, de voyageurs tant à pied qu’à cheval et en voiture. Le navire, qui tout à l’heure contrarié par l’aquilon et violemment agité par les vagues, s’est vu forcé de jeter l’ancre, repose immobile sur le sable, tandis qu’à ses côtés un lourd chariot, freiné par des bœufs, traverse cet espace que le vaisseau n’a pu franchir».
Dans son excellente Statistique de la Vendée, de la Fontenelle de Vaudoré ajoute: «On passe ordinairement le Goua en caravane. Les personnes prudentes arrivent un peu avant que la mer se soit entièrement retirée, et, lorsqu’elle est parvenue à cet état, on voit se mettre en route de cent à deux cents voyageurs. Ceux qui sont à pied ont à traverser, de distance en distance, des flaques d’eau de la profondeur du genou». Des balises ont étéétablies pour servir au besoin de refuge flux voyageurs, quand le flot de la mer vient les surprendre, et, en effet, il leur est arrivé plus d’une fois d’y recourir dans un moment de détresse.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Les bouquinistes parisiens menacés d’exil pour laisser place aux omnibus
D’après «Annales politiques et littéraires», paru en 1899

A la fin du XIXe siècle, cependant qu’il est question de l’exil, vers la rive droite, des célèbres bouquinistes de Paris, que l’on aimerait chasser de l’attirante rive gauche pour faire place aux omnibus à vapeur, Jules Claretie argue des mille et un trésors qui partiraient avec eux si le projet était mis à exécution, et leur rend un émouvant hommage
On va les exproprier, tous les vieux livres, écrit Claretie. Allez plus loin, les bouquinistes! Portez vos boîtes sur la rive droite. La rive gauche appartiendra bientôt aux machines à vapeur et aux fiacres électriques. C’est alors que la dualité - je ne dis pas le duel - entre les deux Paris apparaît brusquement. Les bouquinistes déclarent que la rive droite c’est la mort même de leur industrie.
Pourquoi, par quel mystère les bouquineurs - ces abeilles de la promenade parisienne qui bouquinent comme on butinerait- feuillettent, tirent un livre de la boîte, l’ouvrent, le réintègrent entre les volumes, pourquoi ces lecteurs de hasard, qui donnent au livre oublié l’illusion de se sentir caressé encore par des doigts familiers, pourquoi ces acheteurs d’aventure s’arrêtent-ils sur les quais de la rive gauche et passent-ils, rapides et indifférents, devant les parapets de la rive droite? Mystère!

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Pourquoi les passants, les acheteurs vont-ils tous de tel côté d’une rue et négligent-ils l’autre? Si bien que de ce côté c’est la richesse et de cet autre la faillite? Il y a là un problème psychologique dont on pourrait, d’ailleurs, rechercher l’x..., dégager l’inconnu.
- Si l’on nous envoie de l’autre côté de l’eau, autant nous noyer tout de suite, répètent les bouquinistes. Nous sommes perdus!...
- Que dirait ce bon M. Marmier, s’il savait qu’on parle de balayer les vieux livres! disait hier un des doyens des bouquinistes.
Xavier Marmier, qui, tout vieux qu’il fût, bayait aux livres comme on baye aux corneilles, sur les légendaires quais littéraires, avait laissé, on s’en souvient, par testament, une somme spéciale aux bouquinistes, à charge par eux de la dépenser en un banquet où l’on boirait à sa mémoire. Il est resté célèbre parmi les bouquinistes, comme Janin, comme le vieux Nodier. Mais si les bouquinistes s’en vont, qui parlera du bon Marmier?

On prétend, il est vrai, que, chassés ou non par les futures constructions de la gare d’Orléans, les bouquinistes disparaissent, forment une sorte de dernier carré qui résiste à peine aux coups des libraires en boutique, une cohorte sacrée, une petite corporation qui s’en va.
- Pourquoi y aurait-il encore des bouquinistes, disent les bouquineurs trop souvent déçus, puisqu’on ne trouve plus rien dans la boîte à bouquins?
Le fait est que les libraires à catalogues écrèment, dès le matin, lorsque les bouquinistes ouvrent leurs boîtes, les achats nouveaux, emportent les livres de choix et les cotent souvent à de hauts prix sur ces catalogues qu’ils envoient à leurs clients, laissant le menu fretin au plein air. Les amateurs de livres ont ainsi des rabatteurs et même des fournisseurs qui leur apportent le gibier tout tiré. Ils n’ont plus, les malheureux, cette joie un peu fiévreuse du chasseur qui espère rencontrer la pièce rare, glisser dans sa poche, comme en un carnier, le faisan doré, parfois même se trouver en face du chevreuil inattendu, ou du fameux chastre fantastique poursuivi par Méry et Alexandre Dumas.

Le pseudo-amateur de livres qui aime les bibliothèques toutes faites comme on aimerait le livre tout apprêté, est le contraire du bouquineur, ce Nansen du livre rare, ce trappeur de la pièce introuvable. Et qui ose dire qu’on ne trouve plus rien dans la boîte à quatre sous? J’en ai tiré, un jour, un petit volume qui était tout simplement la Morale en actions, la vieille et banale Morale en actions, mais qui portait - répétée vingt fois, comme le font tous les écoliers sur leurs livres - la signature d’Honoré de Balzac, élève au collège de Vendôme. L’historien de Richelieu, M. Gabriel Hanotaux, n’a-t-il pas rencontré, dans un tas de livres d’un bouquiniste des quais, et acheté vingt sous, un volume des Commentaires de César, annoté, s’il vous plaît, par Napoléon Ier!

Quel trésor! A chercher de près et à fureter, on ferait encore, bien qu’elles soient rares, de pareilles trouvailles. Et puis, il y a les bonnes fortunes et l’imprévu! Mais il faut, pour cela, adorer la chasse, préférer le gibier qui court au gibier tout cuit, aimer les bouquins, les bouquinistes et le bouquinage!
Qu’on nous les laisse donc, ces pauvres humbles revendeurs de livres qui, pour soixante francs par an, payés à la ville de Paris, ont droit à six ou même dix mètres de parapet et, dans ces dix mètres, entassent, en une promiscuité souvent ironique (Panthéon et hypogée!) toutes les gloires comme tous les formats! Les meilleurs moments sont les jours d’hiver, quand la pluie ne tombe pas. L’été, les quais sont déserts comme le Bois et l’on ne bouquine pas plus qu’on ne va au théâtre. Ils subissent - pareils aux théâtres aussi - les contrecoups des catastrophes publiques et le plus mauvais mois, pour les bouquins, est le mois d’octobre, à cause du terme.

- Nos bonnes journées sont de dix francs! Au moins, monsieur, nous donnera-t-on dix francs par jour d’indemnité, si l’on nous exproprie?
Je n’en sais rien. Je sais que les bouquins et les bouquinistes sont une des attractions de Paris, une sorte de parure poudreuse, et je me rappelle que Victor Hugo nous disait: «Je n’aime guère et je ne lis que les livres dépareillés!»
Le jour où les bouquinistes, comme Musette, auront passé les ponts, ce sera fait, des bouquins et du bouquinage, comme du blanc bonnet de Mimi Pinson. Place aux cabs, aux omnibus à vapeur, aux tandems et aux bicyclettes, soit. Mais grâce aussi pour les boîtes à quatre sous qui prolongent la vie des vieux livres!

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Dix-sept avril 1457: Pour fêter Pâques, le prince Vlad Dracul fait empaler toute sa noblesse. Description. De retour d'exil en Turquie où il a goûté cette spécialité, Vlad y soumet tous ceux qui avaient renversé son père.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Vlad III Dracul, prince de Valachie, n'est pas du style à pardonner à ses ennemis. Lorsqu'il remonte sur le trône princier, dix ans après l'assassinat de son père et de son frère, il n'a qu'une idée en tête: se venger. Tous les boyards (aristocrates orthodoxes) ayant trempé dans le complot, il les fera embrocher sur un pal. Il a pris goût à ce divertissement en Turquie, où il a vécu plusieurs années en exil.

Vlad passe à l'action le dimanche de Pâques 1457, profitant de ce jour où toute la noblesse du pays se rassemble au château princier de Târgoviște pour fêter la résurrection du Christ. La cérémonie religieuse se déroule sans accroc. Les boyards assistent à l'office, assis sur leurs grosses fesses encore intactes. Ils n'imaginent pas un seul instant que la crucifixion vécue par le Christ relève d'un gentil exercice de relaxation en comparaison de ce qu'ils vont bientôt endurer.

Après la messe, les deux cents convives se rendent dans la salle du banquet pour manger, boire et danser dans une joyeuse ambiance. Seul Vlad reste silencieux, avec la tête d'un Valls préparant un mauvais coup. Les boyards auraient dû s'en inquiéter... En effet, après un signe discret du prince, la salle est envahie par plusieurs dizaines de gardes qui entourent les invités. Stupeur et effroi dans l'assistance. Leur hôte se fait un plaisir de leur annoncer le clou de la fête: les chefs de famille connaîtront l'honneur du pal afin de payer leur trahison commise dix ans plus tôt.

Deux méthodes… À l'intention des personnes intéressées par l'artisanat de l'époque, et ayant le cœur bien accroché, voici une description du supplice du pal. En fait, les bourreaux ont le choix entre deux méthodes, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. La plus rudimentaire, préférée en leur temps par les Assyriens, consiste à planter le pal sur le sol, puis à déposer sur la pointe la victime, côté sternum. Il suffit alors d'exercer une petite pression sur le corps pour entamer le processus. Sous son propre poids, le supplicié s'empale de plus en plus. Pour faire durer le spectacle plusieurs jours, le pal a une forme conique, ce qui ralentit la descente de la victime. De son côté, le bourreau fait attention à ce qu'aucun organe vital ne soit endommagé au passage.

La méthode turque, choisie par Vlad, est plus raffinée. La personne est allongée sur le sol pour que le bourreau puisse lui enfoncer délicatement le pieu dans l'anus à l'aide d'un maillet en bois. Pas question pour le bourreau de taper comme un sourd, sinon l'homme en mourrait immédiatement et le plaisir en serait gâché. Le pieu doit progresser centimètre par centimètre. Tout l'art de l'exécuteur consiste à faire ressortir le pal du côté du thorax, de l'épaule ou encore dans la bouche sans tuer le patient. Cela demande un doigté exceptionnel et beaucoup d'entraînement. Un petit truc si vous désirez tenter l'expérience à l'occasion: prenez soin de ne pas tailler la pointe du pal, qui doit rester émoussée pour écarter délicatement les chairs sans les trouer. C'est seulement lorsque le corps est traversé de part en part que le pal est planté verticalement dans le sol. Les Turcs appréciaient cette mise à mort pour deux raisons: elle était économique, car elle ne réclamait qu'un peu de bois, et le spectacle de centaines, voire de milliers, d'empalés avait tendance à refroidir l'ardeur des adversaires.

Légendes… Lorsque tous les boyards de Valachie sont empalés devant les murailles de la ville, Vlad s'intéresse à leurs familles. Il ordonne à ses soldats de les entraîner dans une mortelle randonnée d'une centaine de kilomètres. Le chemin suivi est tellement escarpé que même des chamois s'y encorderaient. Par dizaines, les femmes, enfants et vieillards meurent d'épuisement. Enfin, les survivants arrivent dans une zone isolée où ils devront, durant des années, bâtir une forteresse.

Vlad III l'empaleur avait hérité de son père le qualificatif de Dracul, qui signifie dragon. En raison de son appartenance à l'ordre du Dragon (en latin: Societas Draconistrarum), réunissant les opposants à l'Empire ottoman. En 1896, l'écrivain irlandais Bram Stoker emprunte ce nom pour en affubler son vampire de héros, le comte Dracula. Mais la comparaison entre les deux hommes s'arrête là: le comte habite la Transylvanie (et pas la Valachie), il se régale de sang frais (pas le prince Dracul). À vrai dire, entre Dracul l'empaleur et Dracula le vampire, on se demande bien lequel des deux est le plus fréquentable... 

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Vlad déjeunant devant des empalés / Portrait de Vlad. © DR
© Le Point.fr - Publié le 17/04/2012 à 00:00 - Modifié le 16/04/2014 à 23:59

 

Pour l’éphéméride du dix-sept avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/17/29679649.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie retrouve son esprit pratique surtout aux moyens de contraception, marre de la pilule; alors stérilet; mais cela ne marche pas sur les mâles... 

 

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Ben pour la zique de ce vendredi… on va s’écouter Phil Collins dans son Greatest Hits FULL ALBUM; c’est du tout bon avec des souvenirs lointains pour certains… De la bonne musique, histoire de bien passer cette journée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=rjT7DSslP5w

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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- Un homme de 40 ans et sa femme jouaient avec des légumes, lorsqu'un concombre se retrouva bloqué dans le rectum du monsieur.
Incapable de l'extraire par lui-même, l'homme se présente aux urgences pour qu'on l’aide. L'interne lui donne seulement un antalgique et de l'huile de paraffine, tout en lui disant d'attendre:
il finira bien par le sortir par lui-même.

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À l'hôpital, dans le service de réanimation.
Un patient reprend conscience:
- Où suis-je?
- Vous êtes à l'hôpital, en réanimation
- Qu'est-ce qui s'est passé?
- Il y a eu une bousculade dans la gare et vous êtes passé sous un train
- Et alors
- Et alors, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Laquelle deux voulez-vous entendre d'abord?
- Euh... je ne sais pas... La mauvaise?
- La mauvaise nouvelle, c'est que vos jambes étaient en tellement piteux état qu'on a du vous amputer des deux.
- Oh non! C'est pas vrai!... Mes jambes... Et quelle est la bonne nouvelle?
- Il y a un gars dans une chambre à côté qui a fait une très bonne offre pour vos chaussures.

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Au cours d'un jeu télévisé, constituant une des multiples variantes de Tournez manège, le présentateur interroge une jeune et rougissante candidate.
- Vous êtes mariée depuis peu, m'avez-vous confié.
Quel est l'endroit le plus insolite où votre mari et vous ayez fait l'amour?
Devenue écarlate, la candidate répond:
- Je ne peux pas le raconter ici. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'étais couchée sur le ventre.

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- Quand j'étais jeune et que je pratiquais les haltères, raconte un homme, je soulevais facilement cinquante kilos.
Trente ans plus tard, j'en soulève cent.
- Toujours en faisant de l'haltérophilie?
- Non. Quand je m'extirpe du fauteuil où je passe mes journées devant la télé.

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Un fabricant japonais de magnétoscopes refuse le manuel d'emploi que vient de rédiger un de ses employés pour un nouveau modèle:
- Vous vous moquez du monde, en écrivant des phrases comme celle-ci:
Si votre appareil tombe en panne....
- Mais, monsieur le directeur, un de nos appareils peut toujours tomber en panne.
- Non, monsieur. Pas de ça, chez nous.
- Alors, que dois-je écrire?
- Eh bien, par exemple: S'il advenait qu'un de nos appareils soit affecté par une interruption temporaire d'activité…

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Un réparateur a été appelé au domicile d'un médecin.
Après avoir remis, en quelques minutes, le téléviseur en marche, il présente une facture de 827 F.
- Vous êtes-vous, un jour, rendu compte, s'écrie la femme du médecin que, pour ce prix, mon mari fait quatre visites à domicile?
- Eh, oui! C'est même pour cela que j'ai eu l'intelligence d'interrompre très vite mes études de médecine.

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C'est vendredi... le réveille-matin après cette dernière sonnerie de la semaine nous foutra la paix pour deux jours; mais encore pour ce jour, c'est la routine matinale en espérant arriver entier au boulot et qu'il n'y ait pas trop de bouchons, et en fin de journée, le bouchons d'un vendredi soir normal, amplifié par les vacances scolaires; enfin, ce sont les aléas de la circulation... En ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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