«Après la Sainte-Emma, tout se transforma et on se pâma devant le panorama en pyjama.»
«On dit qu’à la Saint-Lazare on plante les épinards, mais les cornichons à la Saint-Léon.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche et le beau temps a laissé sa place à la grisaille et à la pluie avec quand-même du beau temps par endroit... Pour certains cette journée est consacrée à la paresse et aux loisirs de saison tels que pêche, promenade en campagne, recherche de champignons printaniers ou à la pratique de certains sports... histoire de s'aérer et d'être en pleine forme pour demain...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, temps instable voire nuageux du Jura vaudois au Valais avec un risque d'averses présent dès le matin. Averses se produisant plus volontiers en montagne et sur le bassin lémanique et l'après-midi et quelques coups de tonnerre possibles.
En direction du nord, soleil de plus en plus généreux et bien ensoleillé des Franches-Montagnes au nord du Plateau.
Frais à l'aube avec un faible risque de gel au sol sur le Plateau puis températures de saison en journée.
Températures prévues pour dimanche: minimales 1 à 6°à basse altitude selon les régions, maximales 14 à 16°. Dans le Jura à 1000 m: 0 à 2°à l'aube puis 10 à 11° l'après-midi. En montagne: 1 puis 4°à 2000 m, -6 puis -4°à 3000 m.
Tendance à la bise sur le Plateau, le bassin lémanique et le Jura, plus marquée sur le nord de la région. Vents faibles et variables en montagne, quelques bouffées de foehn dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps se dégrade ou qui s'améliore... eh oui c'est souvent comme ça en avril... avec pour ce jour: après avoir balayé le quart sud-ouest de l'hexagone ce soir et la nuit prochaine, le temps pluvio-orageux va se décaler vers le sud-est. Le matin, des pluies orageuses encore marquées arroseront le nord de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, le Languedoc-Roussillon, le sud du Massif central et la basse vallée du Rhône. Ces pluies s'étendront vers l'Auvergne avant la mi-journée, tandis qu'une accalmie se dessinera sur le sud de l'Aquitaine.
Dans l'après-midi, le temps perturbé, avec des pluies orageuses parfois marquées s'installera du Languedoc et de l'Auvergne à Rhône-Alpes et le nord-ouest de la PACA. Les cumuls d'eau pourront être localement importants, en particulier dans l'intérieur du Languedoc.
Sur le sud-est de PACA et la Corse, les averses seront plus éparses, mais le vent d'est à sud-est soufflera assez fort en bord de mer, jusqu'à 70 à 90 km/h en rafales près des côtes varoises. La limite pluie-neige se situera vers 1600 à 1700 m sur les Pyrénées en matinée, sur les Alpes il neigera à partir de 2000 m l'après-midi.
Sur les régions du sud-ouest jusqu'en Limousin, l'accalmie amorcée sur le sud de l'Aquitaine gagnera progressivement du terrain au cours de l'après-midi, les pluies s'espaceront peu à peu, mais le ciel restera encombré.
La moitié nord du pays profitera d'un temps beaucoup plus clément, très ensoleillé ou légèrement voilé près des frontières, parfois nuageux près des côtes de Manche. Seul bémol, le vent de nord-est sera encore sensible et assez désagréable, notamment près de la Manche où il soufflera jusqu'à 60 à 80 km/h en pointes.
Les températures minimales s'abaisseront entre 2 et 8 degrés sur la moitié nord, entre 6 et 12 degrés au sud. Les maximales plafonneront entre 11 et 15 degrés au bord de la Manche, elles seront comprises entre 14 et 19 degrés partout ailleurs...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française, ciel couvert avec des températures de 29°; ciel clair, beau temps, avec des températures de 31° aux Marquises; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 2°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:40 et le coucher du soleil se fera à 20:24 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Mercredi 22 avril à 10h25, coefficient 94, à 22h39, coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1979: Les minima relevés sous abri étaient de -1,8°à Anvers et -4° en Campine
En 1965: Il faisait froid sur le pays. A Virton, aux heures les plus douces, le mercure n'atteignait que 5,1°
Les journées mondiales et internationales
Le dix-neuf avril c’est la Journée Mondiale du cirque
http://www.journee-mondiale.com/381/journee-mondiale-du-cirque.htm
Les expressions françaises décortiquées
Une image d'Épinal
Un cliché, un lieu commun. Une vision naïve, embellie ou stéréotypée de quelque chose
Origine
Épinal n'est ni un peintre ni un dessinateur.
Si vous passez par la Lorraine avec vos sabots (dondaine) et plus précisément dans le département des Vosges, vous y trouverez sa préfecture, Épinal, ville d'environ 33 000 habitants qui se niche le long de la Moselle.
C'est dans cette ville qu'en 1796, le dénommé Jean-Charles Pellerin a créé une imprimerie d'où, au XIXe siècle, sortaient en série [1] des images colorées qui pouvaient représenter aussi bien des situations vécues, comme des batailles ou des actes héroïques, par exemple, que des situations imaginaires pour illustrer les livres d'enfants, des images pieuses ou même des devinettes.
Ce type d'image était très apprécié surtout dans les couches peu éduquées de la société, et ce depuis le XVe siècle. Alors qu'aujourd'hui on va chez un marchand de journaux acheter un magazine, autrefois c'étaient des images comme celles d'Épinal qui en faisaient office, vendues par des colporteurs.
C'est en raison des représentations souvent naïves contenues dans ces images et de leurs nombreuses couleurs vives, que notre expression est apparue avec le sens figuré indiqué.
[1] C'est là l'apport principal de Pellerin et de ses successeurs: auparavant les images étaient fabriquées artisanalement, en petites quantités, alors que sa société a introduit des techniques de plus en plus productives.
Exemple
«L'image d'Épinal d'un peuple tunisien qualifié légèrement de joyeux et d'attachant était en vogue de par le monde. On savait la France et l'Europe aveuglées par un régime autoritaire gangréné par la corruption dont la légitimité reposait sur la lutte contre une menace islamiste largement surestimée, et une réussite économique pourtant fragile.»
La France pittoresque
Influence du chapeau sur la politesse
D’après «Monsieur: revue des élégances, des bonnes manières, et de tout ce qui intéresse Monsieur», paru en 1923
En 1923, l’écrivain Paul Sentenac plaide, dans la revue Monsieur, en faveur d’un retour du haut-de-forme, couvre-chef se prêtant selon lui à la manifestation des signes élémentaires d’une politesse venant à manquer depuis que le tricorne, en vogue au XVIIIe siècle et fidèle allié des révérences et du baisemain, a cédé la place aux feutres mous ou encore aux bérets...
Au début du XXe siècle, explique Paul Sentenac, Marcel Boulenger, romancier auteur de plusieurs pastiches et "faux littéraires", mais également médaillé de bronze aux Jeux olympiques d’été de 1900 dans l’épreuve individuelle de fleuret et frère de l’historien Jacques Boulenger, allie le dandysme à la politesse dans une vivante chronique où il malmenait assez rudement ceux qui ne répondent pas aux lettre qu’on leur envoie; il faisait dire à un personnage, lequel se dispensait d’ôter son couvre-chef pour rendre son salut à un passant: «Mieux vaut ne plus seulement porter un doigt à son chapeau depuis que l’on a renoncé au tricorne; car le geste de soulever un feutre ou un melon est décidément trop laid.»
Le délicat écrivain plaçait ces paroles dans la bouche de son personnage pour se donner la satisfaction de lui adresser un nouveau reproche, poursuit Sentenac. Cet impoli, ce parvenu aggravait son cas, en joignant une mauvaise raison à ses manières de rustre. Car, semble-t-il, plus nous aurons de difficulté ou de peine à réaliser un mouvement poli, plus nous aurons de mérite à ne pas nous dérober, et pus notre politesse sera grande. Offrir sa place à une dame dans le métro devient presque un dévouement si l’on vient de visiter un grand salon de peinture.
Louis XV âgé de 7 ans et coiffé d’un tricorne, par Justinat (1717)
Pourtant la politesse ne doit pas être austère et grave. Le jansénisme ne lui sied pas. Mais il nous plaît au contraire que les manières polies s’entourent d’élégance et de grâce. M. de Voltaire enroulant des stances autour de la politesse affirmait: «De la bonté du cœur elle est la douce image». Mais il avait tout d’abord déclaré:
La politesse est à l’esprit
Ce que la grâce est au visage.
Pour vrai, au XVIIIe siècle, le tricorne rendait le salut élégant et aisé, la main saisissait facilement la corne antérieure du chapeau, et les doigts se disposaient avec agrément autour d’elle. On saluait en ce siècle-là parce qu’il était plaisant d’accomplir un geste gracieux. A Fontenoy, les Français et les Anglais, avant d’échanger des coups d’épée, se donnent avec courtoisie des coups de chapeaux à trois cornes. L’aisance que l’on montre en ôtant son tricorne n’est qu’apparente. La perruque! Il y a la perruque à queue empoudrée avec soin. Fi! Le maladroit qui la déplacerait! Et quant à celui qui l’enlèverait en même temps que le chapeau, le ridicule bonhomme!
Les peintures et les gravures des années que Louis XV et Louis XVI régnaient représentent souvent des gens de qualité gardant leurs tricornes sous le bras. Et c’est autant pour éviter de meurtrir leurs perruques que pour offrir l’aménité de leurs têtes perruquées. Ah! Que ces gentilshommes du XVIIIe siècle avaient d’opportunes roueries! Ils déjouaient la calvitie et la vieillesse. Ils se voulaient grisons dès l’âge de chérubin pour ne pas le devenir à celui de Géronte, et leurs cheveux blancs avaient des boucles d’adolescents. Portant sous le bras ce tricorne qui s’y place d’ailleurs assez facilement, nos aïeux ne se privent pourtant pas de galantiser leurs compagnes en paniers. Ils multipliaient les révérences et les baisemains.
On n’a pas attendu l’époque de Mitteau pour se découvrir. Rappelons-nous cette histoire du paysan qui reconnaît le roi Henri IV, à ce que Sa Majesté seule conserve le chapeau sur son chef au milieu de la plus nombreuse compagnie. Pourtant, ôter un bonnet de velours ne devait pas être si commode. Et songe-t-on aux précautions avec quoi un jeune page enlève sa toque pour n’en point abîmer la haute plume et pour ne point nuire à l’harmonieuse retombée de sa chevelure blonde? Quant au galant cavalier de Louis XIII ou de Louis XIV, lorsqu’il prend avec un air de panache le bord de son large feutre non moins empanaché et qu’il le balance devant une dame, c’est une véritable figure de ballet qu’il exécute, décomposée en plusieurs mouvements.
Les Grecs ainsi que les Romains restent généralement nu-tête. On ne lit pas dans leurs banquets qu’ils avaient coutume d’ôter leurs couronnes de roses pour souhaiter la bienvenue aux femmes. Pétrone aurait su demeurer l’arbitre des élégances en découronnant sa tête de la guirlande de roses dont les pétales risquaient de tomber en hommage sur de délicats pieds nus, tout parfumés de verveine.
Nous n’entourons pas nos fronts de fleurs à la manière des anciens, mais nous nous accoutumons à aller sur les plages, durant les mois d’été, sans chapeau, les cheveux au vent, explique Paul Sentenac. Que la conquête de cette liberté entraîne celle de pouvoir poser plus facilement nos lèvres sur les mains fines des joueuses de tennis. Le petit béret basque bleu n’est plus uniquement de nos jours la coiffure des montagnards. Il a été adopté par de jeunes hommes élégants, en villégiature à la montagne ou à la mer.
Voilà une coiffure dont la singulière simplicitéépouse bien la forme de la tête, prête de la jeunesse au visage. Mais il y a l’envers du béret comme celui de la médaille. Si vous voulez faire politesse à quelqu’un en lui enlevant votre béret, il vous faut vous résoudre à lui présenter le désordre d’une chevelure tout emmêlée. La casquette que nous nous permettons de mettre en voyage nous laisse aussi tout dépeignés lorsque nous la retirons.
Le feutre mou se montre assez esthétique ou assez laid suivant la forme de ses ailes et de sa coiffe. Mais on ne peut le saisir sans le bosseler, sans le déformer. Le melon se prend plus aisément. Toutefois, si vous avez l’habitude de l’enfoncer jusqu’aux oreilles et que force soit de réunir vos deux mains sur ses bords pour l’arracher à votre crâne, vous hésiterez à saluer aussi bien avec le melon qu’avec le feutre mou. Et vous serez disposéà vous contenter d’élever un doigt vers votre chapeau. Or, voici un geste de la dernière impolitesse dans sa négligence, sa suffisance, par le ton indifférent ou protecteur qu’il accuse à l’égard de celui que vous rencontrez.
Le canotier de paille se prête assez aux protestations de civilité. On le porte à peine durant trois mois. Le haut-de-forme semble favoriser l’envergure du coup de chapeau. Le romantisme qui l’arbore n’aimait pas les démonstrations étriquées. Alfred de Musset, mince dans sa redingote bleue ajustée, finement ganté, ne manquait certes pas de dandysme dans le moment qu’il enlevait son tube devant une dame largement enjuponnée.
Le haut-de-forme, assez négligé depuis plus d’un lustre, conclut Paul Sentenac qui écrit au début des années 1920, reparaît dans les théâtres et au pesage. Qu’il devienne tout à fait à la mode s’il doit ramener, dans notre manière de saluer, plus de politesse et de courtoisie.
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Une perle à restaurer: la chapelle de Brec’h habitée par une chouette
Source : Le Télégramme
Datée de 1464, la chapelle Saint-Jacques, située en entrée de bourg, en venant de Sainte-Anne-d’Auray, est un joyau pittoresque. Une perle dans une coquille de verdure.
Depuis début mars, la toiture est bâchée afin de protéger des intempéries cet édifice, dont la commune est propriétaire. Le sort de cette chapelle, consignée à l’inventaire des Monuments historiques le 19 novembre 1946, s’inscrit désormais dans l’avenir. Un travail a été mené par l’architecte des Bâtiments de France, Dominique Lizerand, sollicité par le comité de chapelle né en 2010, lui-même poussé par l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle.
L’édifice a étéélevé sur les terres du seigneur Jehan Du Garo par Guillaume Le Guénec. Ce dernier aurait commis une exaction contre sa mère, pour laquelle il a été condamné. De retour d’un pèlerinage à Rome, avec la bénédiction de l’évêque de Vannes Yves de Pontsal (1450-1476), il a fait construire la chapelle. L’inscription et le blason en façade comportent ses noms, auxquels vient s’ajouter celui d’Henry Cadoret, curé de Brec’h. La façade du monument se compose de deux pilastres, en forme de prisme, encadrant la porte. On y trouve des feuilles de chou stylisées, quelques éléments gothiques, et au-dessus, le blason seigneurial supporté par deux angelots.
Chapelle Saint-Jacques, commune de Brech (Morbihan)
Des transformations sont intervenues au XVIIe siècle, avec l’ajout du clocheton sur le pignon ouest, et certainement l’installation d’un retable éclairé par une fenêtre au nord. Aujourd’hui, l’intérieur de la chapelle ne regorge plus de trésors. L’état est au délabrement. Les statues ont été entreposées à la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs. Les travaux nécessaires avaient étéévalués en février 2013, sous l’ancienne mandature. La restauration nécessite deux tranches, dont les coûts avaient été estimés ainsi: 238.990 € pour la première et 213.834 € pour la seconde.
Première tranche programmée à partir de juillet
Jusqu’alors, rien n’avait été entrepris. L’équipe municipale en place votera au prochain conseil les prestataires de service qui auront la lourde tâche d’accomplir cette restauration. En effet, elle est programmée en 2015, avec le démarrage des travaux de la première tranche en juillet. Elle concernera la charpente, la toiture et la maçonnerie. Clin d’œil de la nature, une chouette niche dans la chapelle: des pelotes de réjection, à l’entrée, témoignent de sa présence. Pendant les travaux, une structure va être mise en place pour qu’elle puisse continuer à fréquenter les lieux.
À l’entrée de Brec’h et sur la route des pèlerins
Le quartier Saint-Jacques se situe à l’entrée nord-est du bourg de Brec’h, aux frontières de Sainte-Anne-d’Auray et Plumergat. Surplombant la magnifique vallée du Loch, on peut imaginer l’activité qui régnait en ce quartier, autrefois sur la route de Vannes, une voie commerciale. De ce côté-là, la chapelle Saint-Jacques offre une entrée saisissante dans le bourg, elle trône dans un virage dangereux. Brec’h était un relais mentionné en 1648 sur la carte des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, il sera également celui du Tro Breiz, le chemin s’appelait «Hent Er Chapeleu» pour honorer alors les sept saints fondateurs de la Bretagne.
Plus bas, la fontaine et le lavoir complètent l’ensemble décousu par la départementale D19, créée au XIVe siècle et agrandie au XXe siècle, et qui n’a fait, semble-t-il, qu’aggraver l’état du site. Jusqu’alors, il fallait traverser le pont Brec’h. Ce même pont qui a peut-être donné le nom à la commune, Brec’h voulant alors dire «pont»; le doute est toutefois permis. Tout à côté, le chemin des demoiselles bleues, hommage rendu aux libellules d’une couleur si singulière qui parcourent le Loch, est un sentier prisé des randonneurs et remonte jusqu’au moulin de Treuroux.
Le Télégramme
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Abondance de bien ne nuit pas
C’est une façon de dire que l’on n’a jamais trop d’avantages ni trop de richesse
Quoi qu’il soit prouvé par beaucoup d’exemples qu’une grande fortune expose à de grands dangers celui qui la possède, néanmoins la soif de l’or est telle qu’elle accapare complètement l’esprit de ceux qui veulent posséder des richesses. Il est notoire, du reste, que la possession de l’or aveugle ceux qui en jouissent.
Elle est regardée par les philosophes anciens et modernes comme contraire à la vraie félicité que l’on rencontre plus souvent dans les intérieurs modestes, dans l’état moyen entre la pauvreté et la richesse, appelée par le poète Horace (livre II, ode 7): Aurea mediocritas, qui signifie la médiocrité de l’or, et mieux la médiocrité aussi précieuse que l’or. C’était aussi l’opinion de notre grand orateur sacré Fléchier (1632-1710), qui disait que le bonheur ne se rencontrait que dans un genre de vie frugal entre la pauvreté et les richesses.
Voltaire ne pensait pas de cette façon lorsqu’il fit ce vers: «Le superflu, chose très nécessaire». Nombreux sont les exemples qui affirment le contraire. Auguste, neveu de César, disait à Mécènes, son ministre et son confident: L’opulence vient plutôt de la modération dans les dépenses que de la quantité des recettes. Quelques années auparavant, Térence avait exprimé son opinion sur les biens de la fortune dans les vers suivants:
Bona fortuna sunt ut illius animus qui ea possidet;
Qui scit uti, ei bona: illi qui non ititur recte mala
dont voici le sens: Les biens de la fortune sont comme l’âme de celui qui les possède; ce sont des biens pour l’homme qui sait en jouir et des maux pour celui qui en abuse. Ces paroles sont d’autant plus vraies que si l’opulence n’apporte pas d’obstacle au bonheur, elle entraîne souvent après elle de fâcheux inconvénients.
C’est ainsi que le pensait le fabuliste Phèdre quand il dit: Magno periculo sunt opes obnoxiae, ce qui veut dire: Les grandes richesses sont exposées à de grandes dangers. Pour terminer cette nomenclature d’exemples pris chez les anciens, citons ces quatre mots de Sénèque: Neminem pecunia facit divitem, qui signfient: Richesse ne fait riche personne. Les anciens avaient, du reste, une opinion assez bizarre: ils croyaient que le bonheur des hommes excitait la jalousie des dieux et que ceux-ci s’en vengeaient tôt ou tard.
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Dix-neuf avril 1939: La femme à barbe Clémentine Delait, mascotte des poilus, meurt d'une crise cardiaque. Quand Barnum lui fait un pont d'or pour l'engager dans son cirque, elle refuse pour rester soigner son mari malade. La sainte femme!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Clémentine Delait est barbue et fière de l'être. À la fin de sa vie, elle exige qu'on inscrive sur sa pierre tombale: "Clémentine Delait, née Clatteaux, la femme à barbe". Le jour d'exaucer son vœu arrive le 19 avril 1939, quand la célèbre femme à barbe de Thaon-les-Vosges meurt d'une crise cardiaque à 74 ans. Sans doute qu'elle est alors montée au ciel pour tenir la promesse faite dans son autobiographie, publiée quelques années auparavant. "Ma dernière exhibition sera devant saint Pierre. En riant, je me rappellerai mes multiples aventures. Et peut-être, songeant à ma dernière demeure, je me réjouirai du bon tour que je jouerai à saint Pierre, quand, me présentant à lui, je lui dirai: Mon vieux saint Pierre, je parie cinq cents francs qu'il n'y a pas une barbe aussi belle que la mienne dans ton paradis!"
Un duvet prometteur… Bien que n'ayant aucun ancêtre portugais, la jeune Clémentine assiste dès sa puberté au développement d'une exceptionnelle pilosité sans qu'elle en prenne ombrage. "Je peux vous assurer qu'à dix-huit ans ma lèvre supérieure s'agrémentait déjà d'un duvet prometteur qui soulignait agréablement mon teint de brune." Ah! La coquette! Elle refuse la proposition de NRJ12 d'intégrer Les anges de la téléréalité, le programme la rase trop... Devenue femme, elle parvient à séduire un certain Joseph Delait, boulanger à Thaon-les-Vosges, qui l'épouse. Brave homme. Mais il faut avouer qu'à cette époque, le poil n'était pas encore devenu l'ennemi n° 1 des femmes. La culture du ticket de métro ou du maillot brésilien n'a pas encore envahi les salles de bains. Quelques poils au menton ou une jungle épaisse à un endroit que la décence interdit de nommer n'effarouchent pas ces messieurs.
C'est vrai que dans le cas de Clémentine, ce n'est pas quelques poils au menton, mais une forêt d'une vigueur peu commune chez une honnête femme. Aussi prend-elle soin de se rendre régulièrement chez le barbier du village, en rasant bien évidemment les murs. La forte pilosité n'est pas le seul trait masculin qui l'honore, elle possède également une forte carrure, parle fort et jure comme un charretier. Parfois, on l'arrête dans la rue pour lui demander un autographe, la confondant avec Sébastien Chabal... Inutile de préciser qu'elle porte la culotte à la maison, d'autant que son époux, perclus de rhumatismes, renonce rapidement au fournil. Le couple vend donc la boulangerie pour acquérir un café, moins pénible à tenir. Attention, quand un client éméché fait du grabuge, c'est elle qui se charge de le vider. Ne pouvant avoir d'enfant, le couple adopte une petite fille.
Madame, vous avez plus de barbe que moi… Et cette barbe, alors? Voilà, voilà, nous y arrivons. Lors de la Pentecôte 1901, Clémentine et son époux prennent une journée de congé pour visiter la foire de Nancy. Lui trottine derrière son bonhomme de femme quand soudain elle s'arrête devant une baraque de foire. Un panneau invite à entrer pour admirer la femme à barbe. Intriguée, Clémentine entraîne son époux à l'intérieur où ils découvrent une maigre femme avec, effectivement, du poil au menton. Cette dernière observe les deux arrivants, fixe Clémentine droit dans le menton, puis se penche vers elle: "Madame, vous avez plus de barbe que moi!" La cafetière n'est pas peu flattée du compliment d'une professionnelle. Le lendemain, en servant ses habitués, elle ne peut s'empêcher de narrer l'anecdote. Et de jeter aux ricaneurs: "Bande de cons, si je me laissais pousser la barbe, vous verriez ce que c'est qu'une vraie barbe."
Dans les bars, il y a toujours un poivrot plus malin que les autres. Ce jour-là, c'est un certain Oscar, qui la met au défi de laisser pousser sa barbe pour 500 francs. Pari tenu. Quelques semaines plus tard, une épaisse barbe frisée orne le menton de Clémentine. Depuis ce jour, elle ne la quitte plus, et son bar ne désemplit plus. On vient de loin admirer cette étonnante pilosité. Du moment que le tiroir-caisse se remplit, cette curiosité ne la gêne absolument pas. Au contraire, même! Elle rebaptise son établissement "café de la Femme à barbe". Quant au mari, il n'a apparemment pas voix au chapitre. Il ferme sa gueule et ravale sa barbe. Clémentine est une vraie femme d'affaires, elle édite une quarantaine de cartes postales qui la montrent dans des scénettes: en train de poser dans une cage aux lions, de promener son chien, ou encore en tenue masculine. Leur vente lui rapporte une petite fortune.
Elle salue le prince de Galles!... Survient alors la Première Guerre mondiale. Naturellement, elle devient la mascotte des poilus. Au lendemain de l'armistice, la santé de son mari se dégradant encore, elle abandonne son café pour tenir une mercerie à Plombières, où Joseph peut soigner ses rhumatismes. C'est là que Barnum vient la trouver pour lui offrir une fortune si elle accepte de s'exhiber dans son cirque: 2000 francs par semaine. Mais cette femme admirable préfère rester près de son mari malade. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de faire quelques extras en allant saluer des personnalités qui la demandent, comme le prince de Galles à Londres ou encore le Chah de Perse à Vittel.
Devenue veuve à 63 ans, elle peut enfin donner libre cours à sa carrière de femme à barbe. Elle retourne à Thaon-les-Vosges pour ouvrir un bar où elle va jusqu'à organiser de modestes spectacles la mettant en scène avec sa fille adoptive et un perroquet. Avant de s'éteindre à 74 ans, victime d'une crise cardiaque. Comme un homme!
La femme à barbe meurt d'une crise cardiaque. © DP
https://www.youtube.com/watch?v=GugFA4slKjY
© Le Point.fr - Publié le 19/04/2012 à 00:00 - Modifié le 19/04/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du dix-neuf avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/19/29693363.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie nous montre sa conception de l'économie d'énergie, en faire le moins possible, rester au plumard le plus de temps possible et se réveiller que pour manger et siroter...
Ben pour la zique de ce dimanche… on va s’écouter le groupe Steely Dan dans le meilleur de leurs œuvres, c’est du tout bon avec peut-être des souvenirs lointains pour certains… De la bonne musique, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=PFW-pFG7I4U
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Une dame de 98 ans, sur son lit de mort, fait une dernière confidence àson mari de 99 ans qui est effondré par le chagrin.
- Jules, mon petit Jules, avant de fermer à jamais les yeux, je voudrais te révéler un secret.
Tu vas aller au grenier, sur la 3ème poutre au fond à gauche, tu vas trouver un carton.
Vas le chercher, je te le donne.
Le mari, très surpris, monte difficilement au grenier, et après 5 minutes, redescend dans la chambre avec le carton.
Il l'ouvre, et trouve à l'intérieur 2 petites boites;
l'une contient 3 œufs et l'autre 250.000 euros.
A la vue des billets, les yeux de jules s'illuminent...
Puis, après 30 secondes d'intense émotion, il demande à sa Léontine :
- Dis-moi, ma tendre Léontine, c'est quoi les 3 œufs ?
- Eh bien, Jules, depuis 78 ans que nous sommes mariés, chaque fois que je n'ai pas eu d'orgasme quand on faisait l'amour, je gardais 1 œuf de poule.
Jules, pas peu fier d'apprendre qu'il n'a eu que 3 ratés en 78 ans, se sent
rajeunir...
Puis il demande à Léontine :
- Et les 250.000 euros ?... C'est quoi ???
- Et bien... c'est tout simple....
Chaque fois que j'avais 12 œufs, j'allais les vendre.
Après la naissance du bébé, la belle-mère dit à sa belle-fille:
- Je ne veux pas être méchante, mais ce bébé n’a aucune ressemblance avec mon fils…
La jeune maman lève sa jupe et dit à la grand-mère:
- Je ne veux pas non plus être désagréable, mais ceci est une «foufoune» mais pas une photocopieuse…
Une jeune touriste américaine visite un vieux château écossais.
À la fin de la visite le guide lui demande si elle a aimé.
La jeune touriste reconnait qu'elle a eu un peur de voir débouler un fantôme.
- Ne vous affolez pas, je n'ai jamais vu un fantôme depuis que je suis ici.
- Et cela fait combien de temps?
- Environ trois siècles...
Un escargot dit à sa femme:
- Oh, la, la, j'ai un terrible mal de tête ce matin!
- Reste couché, je vais t'acheter de l'aspirine à la pharmacie. Deux jours plus tard, elle rentre et dit à son mari:
- C'est bête, en arrivant à la pharmacie je me suis aperçue que j'avais oublié mon porte-monnaie ici!
Un gars se rend chez le médecin. Il a un cornichon enfoncé dans le nez, une carotte dans l'oreille gauche, et une banane dans l'oreille droite. Il demande au médecin:
- Qu'est-ce que j'ai Docteur?
Le médecin:
- Je crois que vous ne mangez pas proprement!
A Rome, à l'époque des martyrs, un chrétien n'est jamais bouffé par les lions. Le consul lui demande un jour de lui confier son secret, contre la vie sauve.
Le chrétien lui explique alors:
Quand le lion arrive, je lui dis:
- Si tu me bouffes, ce sera à toi de faire le discours final du consul!
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C'est dimanche... le réveille-matin est en pause pour ce jour; enfin la paix matinale pour pouvoir faire la grasse matinée et ensuite aller à notre rythme, et vivre sans se presser les loisirs du dimanche, balade de santé en famille aller admirer la nature renaître, se laisser aller à faire quelques photographies, aller à la pêche à pied... En ces jours de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...