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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du cinq juin

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«À la saint Igor, le soleil nous revigore.»

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«Au jour de la Saint-Boniface, toute boue s’efface.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et la météo est toujours belle, la chaleur augmentant aussi... La semaine active se termine ce soir et ce sera le week-end, en espérant que la météo reste au beau, histoire d'aller se balader dans la nature ou au bord de la mer ou des lacs, jouir et respirer et prendre un bon bol d'air... Bon, ce sera pour demain car aujourd'hui c'est encore le boulot...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 17° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, persistance de conditions estivales, bien ensoleillées et très chaudes l'après-midi. Développement de nombreux cumulus en montagne et quelques averses ou orages isolés en cours d'après-midi dans les Alpes, les Préalpes et sur le Jura. Foyers orageux pouvant localement déborder en plaine en fin de journée et en soirée, notamment le long des Préalpes.
Températures prévues pour vendredi: minimales 14 à 18°, maximales 27 à 31°, jusqu'à 32° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 7 à 12°, maximales 26°. En montagne: 13/18°à 2000 m, 4/10°à 3000 m.
Vent calme à basse altitude, hormis quelques brises lacustres ou de vallées. Vent faible de secteur sud en montagne. Rafales en cas d'orage...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, temps estival. Dégradation orageuse au Nord, beau et très chaud à l'Est et sur le Centre-Est... avec pour ce jour: en début de journée la grisaille présente autour du golfe du Lion se désagrège assez rapidement. En revanche les nuages bas sur le sud de l'Aquitaine se dissipent dans l'intérieur des terres mais ont tendance à persister sur les régions côtières, du Pays basque jusqu'aux Landes.
Un changement de temps va aussi s'amorcer sur le Nord-Ouest, avec un ciel souvent bien nuageux dès le matin sur la Bretagne et le Cotentin avec un léger risque d'averses. L'après-midi le temps nuageux et lourd, avec des ondées, parfois des orages et localement un peu de grêle, gagne les Pays de la Loire, le Centre et de l'Ile-de-France jusqu'au Nord-Pas-de-Calais, par contre des éclaircies sont de retour sur l'ouest de la Bretagne dans une ambiance un peu fraîche. 
Sur le reste du pays, le temps demeure estival, le soleil domine encore et brille généreusement. Des nuages se développent à nouveau en montagne, ils peuvent donner des averses orageuses à partir de l'après-midi sur le Jura, les Alpes et les Pyrénées.
Les températures minimales s'échelonnent de 12 à 17 degrés au nord de la Loire jusqu'au Nord-Est, de 15 à 20 degrés au Sud. Les maximales varient de 19 à 25 degrés de la Bretagne jusqu'au Nord-Pas-de-Calais et même un peu moins de 17 à 20 sur la pointe bretonne et le nord du Cotentin, elles sont comprises entre 29 et 33 degrés partout ailleurs, jusqu'à 34 à 36 en Rhône-Alpes et Bourgogne. Un petit peu moins chaud sur la Corse et les régions côtières avec des maximales qui varient de 23 à 30 degrés...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 30°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et légèrement pluvieux  avec des températures de l'ordre de 32°à 33°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 38° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°à 34°; Polynésie française, beau temps peu nuageux avec des températures de 29°; beau temps peu nuageux avec de rares averses avec des températures de 27° aux Marquises; ensoleillé avec passages nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 9°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:42 et le coucher du soleil se fera à 21:22 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Lundi 15 juin à 06h52, coefficient 84, à 19h15, coefficient 87
Mardi 16 juin à 07h42, coefficient 89, à 20h00, coefficient 90
Mercredi 17 juin à 08h28, coefficient 91, à 20h42, coefficient 90
Jeudi 18 juin à 09h09, coefficient 89, à 21h21, coefficient 88 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1982: De violents orages éclataient en Campine où ils provoquaient de nombreux dégâts
En 1976: A Rochefort, on relavait au petit matin, une température minimale sous abri de -1,6° degrés
En 1960: La température minimale sous abri ne descendait pas en dessous de 16° degrés le long du littoral

En 1905: Une tornade était observée à Meersel. Elle cause quelques dégâts, puis se déplaça vers la Hollande

 

Les journées mondiales et internationales

Le cinq juin c’est la Journée Mondiale de l'environnement
http://www.journee-mondiale.com/170/journee-mondiale-de-l-environnement.htm

environnement

 

Le cinq juin c’est la Journée mondiale anti contrefaçon
http://www.journee-mondiale.com/340/journee-mondiale-anti-contrefacon.htm

Contrefaçon

 

Les Fêtes nationales du Jour 

Danemark

Fête Nationale du Royaume de Danemark 
Le 5 juin est le jour de la Constitution au Danemark qui commémore la signature de la Constitution danoise de 1849 ainsi que celle du 5 juin 1953. 

 

Les expressions françaises décortiquées

 

Péter les plombs, disjoncter
1. S'énerver brutalement et fortement. 2. Devenir fou

Origine
Aujourd'hui, dans les habitations relativement modernes, les dégâts causés aux appareils électroniques par les courts-circuits et surtensions électriques sont limités (j'ai bien écrit «limités», pas «complètement empêchés») par des disjoncteurs, ces petits boitiers munis d'un interrupteur, qu'on trouve rassemblés dans le tableau électrique central.
Lorsqu'un problème électrique survient, le disjoncteur saute et coupe le courant vers les prises et points lumineux qui lui sont reliés. Si le problème n'est pas un défaut d'un des appareils, il suffit de relever la petite manette du disjoncteur pour rétablir le courant dans la partie concernée. Comme quoi la modernité n'a pas que des inconvénients...
Mais autrefois, lorsque la technologie électrique n'était pas aussi avancée, la protection du réseau électrique intérieur se faisait par des fusibles qu'on appelait aussi des plombs, ellipse de plomb de sûreté ou plomb fusible, appellations qui datent de la fin du XIXe siècle.
Ces choses fabriquées en porcelaine étaient ainsi nommées parce qu'elles comportaient un fil de plomb d'un diamètre variable selon l'intensité maximum du courant qui pouvait le traverser. En effet, la particularité de ce fil, qui était un point de passage obligé du courant, était de fondre [1] lorsque ce dernier était trop fort, comme dans le cas d'une surtension due à un orage, par exemple. Du coup, en fondant, le plomb coupait l'électricité vers la zone alimentée et en protégeait les appareils connectés.
Très pratiques pour l'époque, ces plombs avait quand même un défaut: pour remettre le courant, il fallait impérativement avoir en réserve du fil de plomb de différents diamètres et une lampe de poche ou une bougie, puisqu'il fallait y voir quelque chose pour remplacer le fil fondu et qu'il n'était pas question, comme on peut le faire maintenant, de tâtonner dans le noir pour trouver la manette du disjoncteur.
Ce plomb qui fondait ou qui pétait et qui, du coup, empêchait le fonctionnement de ce qu'il alimentait a produit la métaphore des années 1980 qui nous intéresse ici.
On y compare en effet le cerveau à un appareil électrique alimentéà travers des plombs; et lorsque son propriétaire s'énerve brutalement ou se met à avoir un comportement aberrant, c'est que son cerveau ne fonctionne plus parce qu'il n'est plus alimenté, donc que ses plombs ont pété.
Et c'est tout naturellement, avec l'évolution de la technologie, la disparition progressive des fusibles (qui sont entretemps passés par des formes plus modernes et plus aisément remplaçables que les fils de plomb) et la généralisation des disjoncteurs que «péter les plombs» est petit à petit remplacé par «disjoncter».
[1] Je rappelle à ceux qui l'auraient oublié que l'adjectif «fusible» veut dire «qui peut fondre».
Exemple
«La qualification du Barça, mercredi, fut conforme à la dimension irrationnelle et dramatique qui rend les derniers tours de la Ligue des champions uniques en leur genre. Ballack et Drogba en ont pété les plombs en agressant quasiment l'arbitre M. Ovrebo.»
«Vladimir Poutine a littéralement disjonctéà l'issue du sommet UE-Russie, lundi à Bruxelles. Mais seuls les Russes ont eu le privilège de s'en apercevoir. Les interprètes, fournis par le Kremlin, se sont en effet bien gardés de traduire en anglais ­ rien n'était prévu pour le français ­ les propos de leur dirigeant.»

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

 

Les Cordeliers de Catalogne
cinquième partie

Enfin pour apprendre l'histoire, 
Il se tut, il se contraignit, 
Du secret sans plus se plaignit; 
Par tant d'endroits tourna sa femme, 
Qu'il apprit que mainte autre dame 
Payait la même pension: 
Ce lui fut consolation. 
Sachez, dit la pauvre innocente, 
Que pas une n'en est exempte: 
Votre Sœur paie à frère Aubry; 
La baillie au père Fabry; 
Son Altesse à frère Guillaume, 
Un des beaux moines du royaume: 
Moi qui paie à frère Girard, 
Je voulais lui porter ma part. 
Que de maux la langue nous cause! 
Quand ce mari sut toute chose, 
Il résolut premièrement 
D'en avertir secrètement 
Monseigneur, puis les gens de ville; 
Mais comme il était difficile 
De croire un tel cas dès l'abord, 
Il voulut avoir le rapport 
Du drôle à qui payait sa femme. 
Le lendemain devant la dame 
Il fait venir frère Girard; 
Lui porte à la gorge un poignard; 
Lui fait conter tout le mystère: 
Puis ayant enfermé ce frère 
A double clef, bien garrotté, 
Et la dame d'autre côté, 
Il va partout conter sa chance. 
Au logis du prince il commence; 
Puis il descend chez l'échevin ; 
Puis il fait sonner le tocsin. 
Toute la ville en est troublée. 
On court en foule à l'assemblée; 
Et le sujet de la rumeur, 
N'est point su du peuple dîmeur. 
Chacun opine à la vengeance. 
L'un dit qu'il faut en diligence 
Aller massacrer ces cagots; 
L'autre dit qu'il faut de fagots 
Les entourer dans leur repaire, 
Et brûler gens et monastère. 

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

1873: Henri V refuse d’être le roi légitime de la Révolution, ou l’échec d’une 3e Restauration
«Manifeste du comte de Chambord» du 29 juillet 1872» et «Lettre du comte de Chambord au député Charles Chesnelong» du 27 octobre 1873

En 1872, à peine deux ans après l’effondrement du Second Empire et dans un climat propice à l’avènement d’une troisième restauration de la monarchie, le comte de Chambord, héritier de la couronne de France sous le nom de Henri V, refuse de «devenir le roi légitime» d’une Révolution qui, à ses yeux, plongera inéluctablement la France dans un chaos politique et social
Si l’Histoire retient du comte de Chambord et duc de Bordeaux Henri d’Artois, qu’il s’arc-bouta notamment contre l’abandon du drapeau blanc, symbole de la royauté, il s’agissait en réalité d’un refus de renier, avec lui, les principes fondateurs de la France. Le 29 juillet 1872, le futur Henri V ayant à cœur d’expliquer son intransigeance, s’exprime ainsi: 

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Henri V (Henri d’Artois, duc de Bordeaux, comte de Chambord)

«La persistance des efforts qui s’attachent à dénaturer mes paroles, mes sentiments et mes actes m’oblige à une protestation que la loyauté commande et que l’honneur m’impose.
«On s’étonne de m’avoir vu m’éloigner de Chambord, alors qu’il m’eût été si doux d’y prolonger mon séjour, et l’on attribue ma résolution à une secrète pensée d’abdication. Je n’ai pas à justifier la voie que je me suis tracée. Je plains ceux qui ne m’ont pas compris; mais toutes les espérances basées sur l’oubli de mes devoirs sont vaines.
«Je n’abdiquerai jamais.
«Je ne laisserai pas porter atteinte, après l’avoir conservé intact pendant quarante années, au principe monarchique, patrimoine de la France, dernier espoir de sa grandeur et de ses libertés. Le césarisme et l’anarchie nous menacent encore, parce que l’on cherche dans des questions de personnes le salut du pays, au lieu de le chercher dans les principes.
«L’erreur de notre époque est de compter sur les expédients de la politique, pour échapper aux périls d’une crise sociale. Et cependant la France, au lendemain de nos désastres, en affirmant dans un admirable élan sa foi monarchique, a prouvé qu’elle ne voulait pas mourir. Je ne devais pas, dit-on, demander à nos valeureux soldats de marcher sous un nouvel étendard.

«Je n’arbore pas un nouveau drapeau, je maintiens celui de la France, et j’ai la fierté de croire qu’il rendrait à nos armées leur antique prestige. Si le drapeau blanc a éprouvé des revers, il y a des humiliations qu’il n’a pas connues. J’ai dit que j’étais la réforme: on a feint de comprendre que j’étais la réaction. Je n’ai pu assister aux épreuves de l’Église sans me souvenir des traditions de ma patrie. Ce langage a soulevé les plus aveugles passions. Par mon inébranlable fidélitéà ma foi et à mon drapeau, c’est l’honneur même de la France et de son glorieux passé que je défends, c’est son avenir que je prépare.
«Chaque heure perdue à la recherche de combinaisons stériles profite à tous ceux qui triomphent de nos abaissements. En dehors du principe national de l’hérédité monarchique, sans lequel je ne suis rien, avec lequel je puis tout, où seront nos alliances? Qui donnera une forte organisation à notre armée? Qui rendra à notre diplomatie son autorité? À la France son crédit et son rang? Qui assurera aux classes laborieuses le bienfait de la paix, à l’ouvrier la dignité de sa vie, les fruits de son travail, la sécurité de sa vieillesse? Je l’ai répété souvent, je suis prêt à tous les sacrifices compatibles avec l’honneur, à toutes les concessions qui ne seraient pas des actes de faiblesse.
«Dieu m’en est témoin, je n’ai qu’une passion au cœur, le bonheur de la France: je n’ai qu’une ambition, avoir ma part dans l’œuvre de reconstitution qui ne peut être l’œuvre exclusive d’un parti, mais qui réclame le loyal concours de tous les dévouements. Rien n’ébranlera mes résolutions, rien ne lassera ma patience, et personne, sous aucun prétexte, n’obtiendra de moi que je consente à devenir le roi légitime de la révolution.»
L’année suivante, dans une lettre adressée depuis Salzbourg à Charles Chesnelong, député des Basses-Pyrénées - actuel département des Pyrénées-Atlantiques - rencontré quelque temps plus tôt et mandaté par l’Assemblée nationale pour établir une nouvelle constitution, le comte de Chambord explique que s’il est des tourments qui l’étreignent, il ne saurait déroger à des principes qu’il estime vitaux et fondamentaux:

«J’ai conservé, Monsieur, de votre visite à Salzbourg un si bon souvenir, j’ai conçu pour votre noble caractère une si profonde estime, que je n’hésite pas à m’adresser loyalement à vous, comme vous êtes venu vous-même loyalement vers moi.
«Vous m’avez entretenu, durant de longues heures, des destinées de notre chère et bien-aimée patrie, et je sais qu’au retour vous avez prononcé, au milieu de vos collègues, des paroles qui vous vaudront mon éternelle reconnaissance. Je vous remercie d’avoir si bien compris les angoisses de mon âme, et de n’avoir rien caché de l’inébranlable fermeté de mes résolutions.
«Aussi, ne me suis-je point ému quand l’opinion publique, emportée par un courant que je déplore, a prétendu que je consentais enfin à devenir le roi légitime de la Révolution. J’avais pour garantie témoignage d’un homme de cœur, et j’étais résolu à garder le silence, tant qu’on ne me forcerait pas à faire appel à votre loyauté. Mais, puisque, malgré vos efforts, les malentendus s’accumulent, cherchant à rendre obscure ma politique à ciel ouvert, je dois toute la véritéà ce pays dont je puis être méconnu, mais qui rend hommage à ma sincérité, parce qu’il sait que je ne l’ai jamais trompé et que je ne le tromperai jamais.

«On me demande aujourd’hui le sacrifice de mon honneur. Que puis-je répondre? Sinon que je ne retranche rien de mes précédentes déclarations. Les prétentions de la veille me donnent la mesure des exigences du lendemain, et je ne puis consentir à inaugurer un règne réparateur et fort par un acte de faiblesse. Il est de mode, vous le savez, d’opposer à la fermeté d’Henri V l’habileté d’Henri IV. La violente amour que je porte à mes sujets, disait-il souvent, me rend tout possible et honorable. Je prétends, sur ce point, ne lui céder en rien, mais je voudrais bien savoir quelle leçon se fût attirée l’imprudent assez osé pour lui persuader de renier l’étendard d’Arques et d’Ivry.
«Vous appartenez, Monsieur, à la province qui l’a vu naître, et vous serez, comme moi, d’avis qu’il eût promptement désarmé son interlocuteur, en lui disant avec sa verve béarnaise: Mon ami, prenez mon drapeau blanc, il vous conduira toujours au chemin de l’honneur et de la victoire. On m’accuse de ne pas tenir en assez haute estime la valeur de nos soldats, et cela au moment où je n’aspire qu’à leur confier tout ce que j’ai de plus cher. On oublie donc que l’honneur est le patrimoine commun de la maison de Bourbon et de l’armée française, et que, sur ce terrain-là, on ne peut manquer de s’entendre! 

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Henri d’Orléans, prétendant orléaniste actuel au trône de France sous le nom d’Henri VII

«Non, je ne méconnais aucune des gloires de ma patrie, et Dieu seul, au fond de mon exil, a vu couler mes larmes de reconnaissance, toutes les fois que, dans la bonne ou dans la mauvaise fortune, les enfants de la France se sont montrés dignes d’elle. Mais nous avons ensemble une grande œuvre à accomplir. Je suis prêt, tout prêt à l’entreprendre quand on le voudra, dès demain, dès ce soir, dès ce moment. C’est pourquoi je veux rester tout entier ce que je suis. Amoindri aujourd’hui, je serais impuissant demain. Il ne s’agit de rien moins que de reconstituer sur ses bases naturelles une société profondément troublée, d’assurer avec énergie le règne de la loi, de faire renaître la prospérité au dedans, de contracter au dehors des alliances durables, et surtout de ne pas craindre d’employer la force au service de l’ordre et de la justice.
«On parle de conditions; m’en a-t-il posé ce jeune prince [le comte de Chambord désigne ici Philippe d’Orléans, comte de Paris et prétendant orléaniste à la couronne de France sous le nom de Louis-Philippe II, avec lequel il s’était entretenu au mois d’août précédent et qui avait reconnu en le futur Henri V le «représentant du principe monarchique en France»], dont j’ai ressenti avec tant de bonheur la loyale étreinte, et qui, n’écoutant que son patriotisme, venait spontanément à moi, m’apportant au nom de tous les siens des assurances de paix, de dévouement et de réconciliation?

«On veut des garanties; en a-t-on demandéà ce Bayard des temps modernes, dans cette nuit du 24 mai [le maréchal Patrice de Mac Mahon fut élu président de la République le 24 mai 1873, suite à la démission du président Adolphe Thiers qui incarnait l’orléanisme et avait été ministre de Louis-Philippe] où l’on imposait à sa modestie la glorieuse mission de calmer son pays par une de ces paroles d’honnête homme et de soldat qui rassurent les bons et font trembler les méchants? Je n’ai pas, c’est vrai, porté comme lui l’épée de la France sur vingt champs de bataille, mais j’ai conservé intact durant quarante-trois ans le dépôt sacré de nos traditions et de nos libertés. J’ai donc le droit de compter sur la même confiance et je dois inspirer la même sécurité.
«Ma personne n’est rien; mon principe est tout. La France verra la fin de ses épreuves quand elle voudra le comprendre. Je suis le pilote nécessaire, le seul capable de conduire le navire au port, parce que j’ai mission et autorité pour cela. Vous pouvez beaucoup, Monsieur, pour dissiper les malentendus et arrêter les défaillances à l’heure de la lutte. Vos consolantes paroles, en quittant Salzbourg, sont sans cesse présentes à ma pensée: la France ne peut pas périr, car le Christ aime encore les Francs, et, lorsque Dieu a résolu de sauver un peuple, il veille à ce que le sceptre de la justice ne soit remis qu’en des mains assez fermes pour le porter.»

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Louis de Bourbon, héritier de la Couronne de France sous le nom de Louis XX

Devant l’échec d’un retour pourtant espéré de la royauté, une loi du 20 novembre 1873 prorogea les fonctions du maréchal Mac Mahon pour une période de 7 ans, avec l’espoir non dissimulé que, le comte de Chambord venant à s’éteindre dans l’intervalle et n’ayant pas de descendance, le prétendant orléaniste pût assurer la restauration de la royauté. Mais lorsqu’Henri d’ Artois disparut le 24 août 1883, le régime républicain était solidement implanté.

Aujourd’hui:
La querelle entre orléanistes et légitimistes, s’estompant le seul temps de l’imminence supposée d’une troisième restauration de la monarchie en 1873, débuta sous la Révolution française, lorsque Philippe d’Orléans dit Philippe Egalité et appartenant à la Maison d’Orléans, vota la mort du roi Louis XVI, appartenant à la Maison de Bourbon.

Le prétendant orléaniste au trône de France sous le nom d’Henri VII est Henri d’Orléans, né le 14 juin 1933 et descendant du frère de Louis XIV. La Maison d’Orléans argue de la transmission de la couronne de France à sa branche, en vertu des traités d’Utrecht signés en 1713. Ceux-ci marquent le renoncement de Philippe V - petit-fils de Louis XIV - à la couronne de France et le reconnaissent comme roi d’Espagne.
L’héritier du trône de France sous le nom de Louis XX est Louis de Bourbon, né le 25 avril 1974 et descendant de Louis XIV. La Maison de Bourbon argue du caractère invalide du renoncement de son aïeul Philippe V en raison de l’impossibilité, par un quelconque traité, d’interférer dans l’ordre de succession. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Chaudronniers et ferblantiers
D’après «Les métiers et leur histoire», paru en 1908

Voici encore une industrie qui s’est bien modifiée depuis le Moyen Age. Aujourd’hui les chaudronniers fabriquent dans des usines d’énormes chaudières pour les machines à vapeur, des récipients de grandes dimensions pour les distilleries, brasseries, sucreries, des réservoirs et des conduites métalliques; la plus grosse partie de ce travail se fait à la machine, et l’ouvrier n’intervient guère que pour ajuster les pièces ou parfaire le travail encore parfois grossier de la machine.

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L’atelier d’un chaudronnier au XVIIIe siècle

Autrefois, au contraire, le chaudronnier ne travaillait qu’à la main; il ne faisait que les ustensiles de cuivre réservés aux usages domestiques ou les pièces importantes destinées au culte, telles que les lutrins et les fonts baptismaux, ou les candélabres.
C’était souvent un artiste, et jusqu’au XVIIe siècle les chaudronniers nous ont laissé des pièces admirables qui font l’ornement de nos musées et de nos églises, comme le merveilleux chandelier de la cathédrale du Mans. Cette industrie était répandue dans toute l’Europe, mais la ville de Dinant, sur la Meuse, aujourd’hui en Belgique, avait une réputation spéciale pour ce genre d’ouvrages.

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Chaudronnier ambulant

A Dinant, jusqu’à la prise et la destruction de la ville par Charles le Téméraire en 1466, on fabriqua surtout les ustensiles de ménage, les coquemars, les aiguières, les flambeaux à figures d’hommes ou d’animaux, les bassins, les mortiers, etc. La gloire de Dinant en ce genre d’ouvrages était si bien établie, qu’on appelait souvent les chaudronniers dinandiers; on les nommait aussi parfois maignans, d’un vieux mot français, magnien, qui signifie chaudron.
Dans ce métier, comme dans beaucoup d’autres au Moyen Age, il y avait une aristocratie de gros fabricants et une classe dédaignée de pauvres ouvriers; les premiers étaient les chaudronniers proprement dits, qui, liés à demeure dans leurs ateliers, fabriquaient tous les beaux objets; les autres étaient les chaudronniers dits au sifflet: ils n’avaient pas le droit de travailler dans les villes où les chaudronniers étaient constitués en communautés. Sifflotant dans une flûte de Pan, d’où leur nom, ils parcouraient les villages, ayant tout leur attirail dans un sac qu’ils portaient sur leur dos; à eux les étamages, les raccommodages et parfois aussi la vente des vieux objets de cuivre.

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Armoiries et jeton de la communauté

A côté de la chaudronnerie, qui ne travaille que le cuivre ou le bronze, s’est développée dans les temps modernes l’industrie du fer blanc, qui consiste dans la fabrication d’objet faits avec des feuilles de fer mince trempées dans de l’étain en fusion. C’est une industrie récente; le procédé de fabrication passe pour avoir été inventé en Bohême, à la fin du XVe siècle.
Colbert se donna beaucoup de peine pour l’introduire en France; il chargea un représentant du roi de France en Allemagne, l’abbé de Gravel, de corrompre quelques ouvriers allemands et de les amener en France. L’abbé y réussit, et ces ouvriers fondèrent à Beaumont dans le Nivernais notre première fabrique de ferblanterie.
Depuis, cette industrie a prospéré; elle s’est beaucoup augmentée de nos jours, par suite du développement de la préparation des conserves alimentaires, poissons, viandes, légumes, etc., que l’on renferme dans des boîtes en fer blanc. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Cinq juin 1846. Victor Hugo plaide pour éviter la peine de mort à celui qui a tiré sur Louis-Philippe. Sans succès, puisque les autres pairs de France, envoient Pierre Lecomte au bourreau Sanson qui le guillotine.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le drame débute le 16 avril 1846, quand le garde forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre: le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite. Et comment va-t-il nourrir ses enfants? Avec ses maigres économies, il n'a pas les moyens comme Arthur de filer en Belgique. Heureusement, les balles qu'il tire au jugé se perdent sans toucher le roi, ni personne d'autre. C'est qu'il n'est pas passé par la Syrie pour se former au maniement des armes...Le forestier est poursuivi, arrêté et enfermé. En tant que régicide, c'est à la Cour des pairs de le juger.

La procédure veut que chaque membre de cette noble assemblée prenne la parole pour donner son avis sur le crime. Le 5 juin 1846, c'est au tour de Victor Hugo de s'exprimer. Cela fait un an qu'il est pair de France. Le poète a une sainte horreur de la peine de mort depuis qu'enfant il a assisté de près à une exécution en Espagne, où son général de père était en poste sous Napoléon. Il s'adresse à ses pairs avec fougue. Il s'emballe. Il fait de grands gestes. Il est émouvant. Du grand Mélenchon... Il choisit de plaider la folie pour Lecomte.

"Le crime le plus grand, le motif le plus futile"… "Rien n'a arrêté ce misérable. Maintenant, examinons le motif. Le voici: une retenue de vingt francs sur une gratification annuelle, une démission acceptée, trois lettres restées sans réponse. Comment ne pas être frappé d'un tel rapprochement et d'un tel abîme! Je le répète en terminant, en présence de ces deux extrêmes, le crime le plus grand, le motif le plus futile, il est évident pour moi que la raison manque, que la pensée qui a fait un tel rapprochement et franchi un tel abîme n'est pas une pensée lucide et que ce coupable, cet assassin, cet homme sauvage et solitaire, cet être effaré et féroce, est un fou. Ce n'est pas un fou pour un médecin, peut-être; c'est un fou à coup sûr pour un moraliste. J'ajoute que la politique est ici d'accord avec la justice et qu'il est toujours bon de retirer la raison humaine d'un crime qui révolte la nature et qui ébranle la société. Je persiste dans mon vote: la détention perpétuelle."

Sa grandiloquence n'a convaincu que deux de ses pairs. Les autres votent la peine de mort. Après l'exécution, ces derniers, pas fiers, prétendront avoir opté pour la peine de mort, comptant sur le roi pour gracier Lecomte, comme il l'avait déjà fait pour de précédents auteurs de tentatives d'assassinat. Mais, cette fois, le calcul est mauvais, car Louis-Philippe qui en a marre de servir de cible, veut faire un exemple. Pierre Lecomte est donc guillotiné le 8 juin par le bourreau Henri-Clément Sanson. L'histoire ne s'arrête pas là. Quelques heures après avoir exercé son triste office, Sanson est conduit en prison. Non pas qu'il ait saboté son boulot, mais parce que le bonhomme est une sacrée canaille dans le civil.

Guillotine en gage… Quand il ne coupe pas des têtes, Sanson tue le temps dans des tripots et dans des alcôves avec des gigolos qu'il couvre de cadeaux. Tandis qu'il se couvre de dettes qu'il ne peut pas honorer. Or, à cette époque, les débiteurs insolvables sont emprisonnés. Pas dans un cul-de-basse-fosse, mais à la prison de Clichy, un établissement de luxe: pas de cellules, mais des chambres agréables, des promenades, des visites nombreuses, de la bonne bouffe. Déjà, bien avant l'exécution de Lecomte, les recors (c'est le nom des agents chargés d'arrêter les endettés récalcitrants) recherchent Sanson pour le jeter à la prison de Clichy, mais le règlement ne permet l'arrestation des débiteurs que dans Paris intra-muros, et uniquement durant la journée, de 6 heures du matin à 6 heures du soir. Le bourreau, qui connaît la réglementation, fait donc attention de quitter chaque matin, à l'aube, ses bordels et tripots pour rejoindre les faubourgs, hors de portée des recors.

Le 8 juin, pour exécuter Lecomte, Sanson doit forcément se rendre à Paris en plein jour. Les recors n'interviennent pas pour le laisser prendre réception de son client, le couper en deux morceaux inégaux, puis convoyer ceux-ci jusqu'au cimetière de Clamart. Ils l'arrêtent quand il revient à son domicile parisien pour entreposer la guillotine, avant de le conduire à Clichy. Après quelques jours passés à l'ombre, Sanson a une idée formidable pour se tirer d'affaire: il propose à son principal créancier de prendre en gage la guillotine, qui lui appartient en propre, jusqu'au remboursement de sa dette de 3 800 francs. Opération conclue, Sanson peut sortir de prison. Mais il ne rembourse toujours pas. Aussi, le 17 mars 1847, quand le ministère convoque le bonhomme pour une nouvelle exécution, le voilà affolé car il n'a toujours pas récupéré son tranchoir. Il court chez son créancier, qui refuse de rendre la guillotine tant qu'il ne sera pas payé. Sanson n'a pas d'autre issue que d'avouer la vérité au ministère de la Justice. Voilà, le ministre est obligé de rembourser le créancier pour que le condamnéà mort soit exécuté le 18 mars. Le lendemain, Henri-Clément Sanson est licencié. Sans espoir de trouver un job comparable dans le privé. Et sans retraite. 

Pierre Lecomte, qui a tenté d'assassiner louis Philippe, est défendu par Victor Hugo devant la Cour des pairs.
Pierre Lecomte, qui a tenté d'assassiner louis Philippe, est défendu par Victor Hugo devant la Cour des pairs. © DR
© Le Point.fr - Publié le 04/06/2012 à 23:59 - Modifié le 05/06/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du cinq juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/05/30013592.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, histoire de se faire une belle paire de baloches en or est capable de faire les pires vacheries dans le corridor de son pote Igor!!!

 

dicton0605

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en entendant le Best of 90's Alternative/Rock, Attention ça chauffe, mais un peu moins; avec sûrement quelques de souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=wPT-YdNLxCs

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves…

Un PDG voit les courbes de ses affaires tomber vers la faillite.
Il envisage de se tuer mais une nettoyeuse lui dit:
- Je suis une fée. Si vous me baisez tout de suite, je peux réaliser un vœu.
Le PDG la baise et formule le vœu que son entreprise remarche.
Mais la boniche lui répond:
- A votre âge vous croyez encore aux fées?

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James Bond se rend dans une soirée.
Très vite il s'aperçoit que c'est ringard et plein de beaufs, mais tant pis. Il repère la fille qui a l'air d'être la moins beauf de la soirée et se présente. JB:
- Bonsoir, je me présente. Bond, James bond.
- Bonsoir moi c'est Monde, Ray Monde.

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Un policier interroge la victime d’un cambriolage:
- Alors, que vous ont pris, exactement, vos voleurs?
- Ecoutez, si vous voulez bien, on va procéder autrement.
Je vous ai apporté tout ce qu’ils ont laissé dans mon appartement de quatre pièces:…
mon système d’antivol ultra-perfectionné.

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- Je voudrais repeindre en beige les murs de la chambre de mon grand fils, dit une dame à un vendeur de chez Leroy-Merlin.
- Certainement. Cela représente quelle surface à couvrir?
- Oh! Compte tenu de tous les posters qu’il a affichés, environ vingt-cinq centimètres carrés.

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Un ivrogne ricane, en remplissant sa déclaration de revenus:
- Elle est bien bonne, dit-il à sa femme.
Ils me demandent si j'ai une résidence secondaire.
Qu'est-ce que je peux marquer comme adresse?
- Inscris l'adresse d'ici, lui conseille-t-elle. Et comme résidence principale, tu n'as qu'à mettre celle du Café de la Gare où tu passes toutes tes journées.

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Fraîchement débarqué dans une ville de province, un touriste, complètement perdu, aperçoit enfin un plan sur lequel un point rouge signale: Vous êtes ici.
Juste en dessous, quelqu'un a collé un papier avec ce commentaire:
Et si vous comptez sur les cons du pays pour vous indiquer votre chemin, vous risquez d'y être pour longtemps.

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Deux couples, les Martinot et les Dubost, sont en vacances dans un hôtel de la Côte d’azur. Le lendemain de leur arrivée, M. Martinot sort de sa chambre et rencontre, dans le couloir, M. Dubost.
- Bonjour, lui dit-il. Comment va ma femme?
- Très bien, répond l’autre. Et la mienne?

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C'est vendredi... et le réveille-matin, se donne à fond dans sa fonction d'empêcheur de roupiller en rond avant de prendre sa pause dominicale... et nous travailleurs, avec quelques grognements et un sourire, nous nous levons en pleine forme pour ce dernier jour de travail; on s'en fout que le café ne soit pas assez chaud et qu'il y ait des bouchons à l'aller comme au retour, on s'en fiche pas mal car ce soir ce sera la quille pour deux jours de congé... En ces premiers jours de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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