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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du quatre juin

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«À la saint Quirin, on est serein et on récolte le romarin
pour mettre dans le navarin.»

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«À la Sainte-Marthe, prunes mûres, bonnes tartes.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et la météo est en embellies plaisantes, la chaleur augmentant aussi... La semaine a basculé, le sourire revient sur les visages des travailleurs et des écoliers... La nature est de plus en plus belle et les premiers foins sont fauchés, les vaches commencent à monter à l'estive et les premières transhumances de moutons grimpent la montagne vers les verts pâturages... pour les travailleurs, il faudra attendre la fin de la semaine pour faire de même... Enfin bref, tout le monde est heureux; que demande le peuple?

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 16° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, maintien d'un temps bien ensoleillé et très chaud. Formation de cumulus en cours d'après-midi au-dessus des reliefs, pouvant occasionner une averse ou un orage isolé en fin de journée en montagne.
Températures prévues pour jeudi: minimales 14 à 17°, maximales 28 à 29°, jusqu'à 31° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 6 à 10°, maximales 23°. En montagne: 11/15°à 2000 m, 3/7°à 3000 m.
Tendance à la bise sur le Plateau et le bassin lémanique. Vent de nord-est faible en moyenne montagne, sud-ouest faible à modéré en haute montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, temps estival. Chaleur au sud de la Loire... avec pour ce jour: c'est une très belle journée estivale qui s'annonce sur l'ensemble du pays, très ensoleillée du matin au soir et il fera chaud l'après-midi. On notera simplement un peu de grisaille matinale très localement sur le golfe de Lion et sur le sud de l'Aquitaine, quelques nuages en journée sur la Bretagne. En montagne également des nuages se développeront, ils pourront donner des averses sur le Massif central, parfois orageuses sur les Alpes et les Pyrénées.
Il fera encore assez frais au petit matin avec 6 à 10 degrés de la Bretagne à la Belgique, des températures minimales de 9 à 14 degrés sur le reste de la moitié nord, alors qu'au sud les minimales iront de 13 à 19 degrés. 
Les maximales iront de 18 à 23 degrés en bord de Manche, elles atteindront 24 à 30 degrés au nord de la Loire jusqu'au Nord-Est, ainsi qu'en Corse et au bord de la Méditerranée, et 29 à 35 degrés ailleurs, jusqu'à 36 degrés en Aquitaine...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 25°à 29°; à la Martinique, nuageux et légèrement pluvieux  avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 29°; ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 28° aux Marquises; ensoleillé avec passages nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 11°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:43 et le coucher du soleil se fera à 21:21 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de mai en France 

TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Lundi 15 juin à 06h52, coefficient 84, à 19h15, coefficient 87
Mardi 16 juin à 07h42, coefficient 89, à 20h00, coefficient 90
Mercredi 17 juin à 08h28, coefficient 91, à 20h42, coefficient 90
Jeudi 18 juin à 09h09, coefficient 89, à 21h21, coefficient 88 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1991: On signalait de la neige mêlée à de la pluie au Mont-Rigi
En 1986: On ne relevait que 11,2° degrés à Zaventem
En 1985: Aux heures les plus chaudes de l'après-midi, le mercure grimpait jusqu'à 28,2° degrés à Florennes et 30,1°à Beitem, en Flrande Occidentale
En 1979: une violente averse orageuse déversait plus de 100 litres de pluie par mètre carréà Cerfontaine dans l'Entre-Sambre et Meuse

 

Les journées mondiales et internationales

Le quatre juin c’est la Journée Internationale des enfants victimes innocentes d'agression
http://www.journee-mondiale.com/166/journee-internationale-des-enfants-victimes-innocentes-d-agression.htm

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Les Fêtes nationales du Jour

Tonga

Royaume des Tonga 
Fête de l'émancipation, commémore l'abolition du servage en 1862 et l'indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni en 1972.

 

 

Les expressions françaises décortiquées

Un pique-nique
Un repas collectif pris à la campagne ou dans la nature

Origine
Voilà un simple mot composé et non une réelle expression, mais comme son origine intrigue souvent les esprits curieux, elle se fait quand même une petite place dans ces pages.
Le mot est d'abord attestéà la fin du XVIIe siècle dans la forme faire un repas à pique-nique qui voulait dire «faire un repas où chacun soit apporte quelque chose à manger, soit paye sa quote-part». Un siècle plus tard on pouvait aussi trouver la forme faire un pique-nique sans que la signification change.
Et ces repas pouvaient se faire aussi bien en extérieur, que chez quelqu'un, voire dans une auberge. C'était donc un peu l'équivalent de ces repas entre amis d'aujourd'hui où chacun amène une partie de ce qui se trouvera dans les assiettes.
Pour ce qui est de l'origine du mot, il n'aura échappéà presque personne qu'il est composé de deux parties.
La première, pique, viendrait du verbe piquer avec le sens de «picorer» utilisé au XVIIe siècle (par allusion aux oiseaux ou aux poules qui picorent des graines de-ci de-là).
La deuxième, nique, n'a rien à voir avec Domi, ni avec une quelconque activité sexuelle. En effet, toujours à la même époque, une nique désignait «une petite chose sans valeur». Elle a aussi désigné une petite monnaie.
L'assemblage des deux, qui a bien entendu été favorisé par la rime, symboliserait donc les petites choses que chacun amène pour picorer, puisqu'on y mange un peu de chacun des plats.
Cela dit, l'étymologie du mot n'est pas certaine et elle a fait couler pas mal d'encre au cours du XIXe siècle.
Les anglais nous ont ensuite piqué le mot qu'ils ont transformé phonétiquement en picnic. Mais on ne s'est pas laissé faire et on le leur a repris au XIX siècle avec cette fois la même acception que la leur, à savoir un «repas collectif pris à la campagne».
Exemple
«L'œuf dur mayonnaise, le saucisson à l'ail et la serviette Vichy rouge et blanche seront "les vraies valeurs" de l'été 2003. Pas une grande surface qui ne monte en flèche les nouvelles gammes de sacs à dos spécial pique-nique avec assiettes, couverts et verres intégrés. En accessoire: nappes, couvertures et planches à découper»

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Les Cordeliers de Catalogne
quatrième partie

Il advint qu'une de la bande, 
Qui voulait porter son offrande, 
Un beau soir, en chemin faisant, 
Et son mari la conduisant, 
Lui dit: Mon Dieu, j'ai quelque affaire 
Là-dedans avec certain frère, 
Ce sera fait dans un moment. 
L'époux répondit brusquement: 
Quoi? Quelle affaire? Êtes-vous folle? 
Il est minuit sur ma parole: 
Demain vous direz vos pêchés: 
Tous les bons pères sont couchés. 
Cela n'importe, dit la femme; 
Et par Dieu si, dit-il, Madame, 
Je tiens qu'il importe beaucoup; 
Vous ne bougerez pour ce coup. 
Qu'avez-vous fait, et quelle offense 
Presse ainsi votre conscience? 
Demain matin j'en suis d'accord. 
Ah ! Monsieur, vous me faites tort, 
Reprit-elle, ce qui me presse, 
Ce n'est pas d'aller à confesse, 
C'est de payer; car si j'attends, 
Je ne le pourrai de longtemps; 
Le frère aura d'autres affaires. 
Quoi payer? La dîme aux bons pères. 
Quelle dîme? Savez-vous pas? 
Moi je le sais ! C’est un grand cas, 
Que toujours femme aux moines donne. 
Mais cette dîme, ou cette aumône, 
La saurai-je point à la fin? 
Voyez, dit-elle, qu'il est fin, 
N'entendez-vous pas ce langage? 
C'est des œuvres de mariage. 
Quelles œuvres? reprit l'époux. 
Et là, Monsieur, c'est ce que nous... 
Mais j'aurais payé depuis l'heure. 
Vous êtes cause qu'en demeure 
Je me trouve présentement; 
Car toujours je suis coutumière 
De payer toute la première. 
L'époux rempli d'étonnement, 
Eut cent pensers en un moment 
Il ne sut que dire et que croire.

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

Danses poitevines et maraîchines: une réputation
traversant les siècles

D’après «La tradition en Poitou et en Charentes», paru en 1897

La réputation des Poitevins comme danseurs est sans doute antérieure au XIIIe siècle, et quatre siècles plus tard, ils n’avaient pas dérogé, représentant la France dans le ballet des nations, divertissement donnéà la suite du Bourgeois gentilhomme de Molière. Quant aux danses du Marais, leur cachet d’originalité piquante frappe tous les voyageurs.
Au XIIIe siècle, le recueil de proverbes appelé le Dit de l’apostoile mentionne: Li meillor sailléor en Poictou. Au XVe siècle, des villageois amenés dans la province font diversion par leurs joyeuses gambades à la sombre mélancolie du prisonnier volontaire de Plessis-lès-Tours, le roi Louis XI.

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Danse poitevine

Ces bergers et ces bergers dansaient au son de leurs hautbois, cornemuses et musettes. Tous ces instruments se fabriquaient au bourg de Croutelle, déjà renommé par les travaux délicats - les finesses - de ses habiles tourneurs, et là peut-être, avait été inventé le coutre aux deux tuyaux chambrés dans une unique tige de buis, qui remplaça l’antique flûte double à branches isolées, venue des Romains. C’est de Croutelle que les étudiants de Poitiers tiraient au XVIe siècle leurs flûtes et leurs sifflets.
Paul Contaut, qui écrit au XVIIe siècle, nous apprend qu’on y faisait encore en 1628 des cornets à bouquin, hautsbois, cornemuses, chèvres-sourdes, flageols, piffres et flustes. Depuis longtemps les hautbois entraient pour la majeure part dans les orchestres quand ils ne les composaient pas uniquement. On les voit figurer au sacre de Louis XIV en juin 1664, dans les fêtes municipales de Toulouse comme dans la solennité des mairies à Poitiers et à Niort.

Le hautbois du Poitou, dont il est parlé maintes fois dans les anciens auteurs, était le plus souvent employé avec les cornemuses. On désignait sous ce nom de hautbois toute une série d’instruments; cette famille, puisque telle est l’expression consacrée, a été figurée par le Père Mersenne dans son Harmonie universelle (1636). Le dessus chantait avec les cornemuses, et souvent le chalumeau de ces derniers instruments était fait avec un soprano et un ténor de hautbois du Poitou (Henri Lavoix).
Mais nous n’en avons pas fini avec la danse. En 1565, Claude Gouffier, seigneur d’Oiron, donne à la cour, pendant le voyage de Charles IX à travers la France, le spectacle de nos divertissements agrestes, et le roi prend un tel plaisir aux branles du Poitou qu’il demeure trois jours au château de son grand écuyer. Ce branle du Poitou jouissait d’une telle vogue qu’on le voit noté quelques années plus tard dans l’Orchésographie du Langrois Thoinot Arbeau (anagramme de Jean Tabourot), imprimée en 1588.

Cette passion des Poitevins pour la danse éveilla sans doute chez eux le sentiment musical. Un recueil rarissime intitulé: Airs de cour comprenans le trésor des trésors, la fleur des fleurs et eslite des chansons amoureuses extraictes des œuvres non encore cy-devant mises en lumière des plus fameux et renommez poètes de ce siècle, a été impriméà Poitiers, par Pierre Brossardeu, 1607. Ces recueils voyaient ordinairement le jour à Paris; la publication faite à Poitiers est l’indice certain d’un mouvement artistique dont la province offre alors peu d’exemples.
Et Lambert, «qui plus est», naissait à Vivonne en 1610. Celui qui devait être dans la suite le beau-père du grand Lulli, n’était encore que simple enfant de chœur à la Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude, lorsque Moulinié, maître de musique de Monsieur, l’entendit pour la première fois. Sa voix était si belle qu’il voulut l’emmener à Paris, où il confia au chanteur de Niert le futur maître de chapelle du grand roi, nous apprend Tallemant des Réaux. Une petite part de son éducation musicale ne reviendrait-elle pas à nos humbles joueurs de musette du Poitou?
Un grave magistrat, Pierre Rohert du Dorat, lieutenant général de la Basse-Marche, a laissé un gracieux tableau des divertissements champêtres en Poitou au commencement du XVIIe siècle. On nous permettra de n’en rien omettre:

«De grande ancienneté, on faisait état en France des hautbois du Poitou. On lit dans Philippe de Commines, dans Bouchet et dans Pierre Mathieu que l’on fit venir de Poitou des bergers qui savaient jouer des hautbois, cornemuses et musettes et chanter pour réjouir le roi pendant sa grande maladie mélancolique, desquels hautbois tout le Limousin et la Basse-Marche ne manquent pas, car il n’y a point guère de paroisses qu il n’y ait nombre de telles gens qui en savent très bien sonner, même les gavottes et branles du Poitou tant simples que doubles.
«C’est une chose admirable de voir de pauvres rustiques, qui ne savent point de musique, jouer néanmoins toutes sortes de branles à quatre parties, soit supérieur, la taille, haute contre et basse contre sur leurs cornemuses, musettes et hautbois, à la Ionique, car tous les branles que l’on appelle du Poitou, non ceux de France, sont loniques ou Lidiens. C’est-à-dire du cinquième au septième ton que Platon au livre de ses Lois et Aristote en sa République, défend à la jeunesse parce qu’ils ont grande force d’amollir les cœurs, de laquelle danse lonique parle fort Lucian dans son traité de la danse, et Horace dit que les vierges romaines apprenaient de son temps les mouvements loniques.

«Ces musiciens font entre eux les quatre parties et sont si bien accordants avec leurs dits instruments que c’est chose fort belle et fort douce de les entendre et n’y rapportent d’autre artifice que la seule nature qui le leur enseigne, qui est une chose du tout admirable de voir tous ces pauvres villageois jouer ainsi toutes les sortes de pièces qu’on leur peut dire et les mettre sur les quatre parties fort bien et avec belle méthode et c’est que les plus versés en la musique ne sauraient guère mieux faire.
«D’autres jouent fort bien de la flûte allemande [ou flûte traversière], du fifre, du flageolet, sifflet, chalumeau et telles autres gentillesses que les poètes grecs et latins ont décrites dans leurs bucoliques et pastorales, de sorte que paravant toutes ces guerres, tributs, subsides et grandes tailles, des passages journaliers des gendarmes qui sont venus depuis l’an 1630 en çà [c’est-à-dire vers 1630. Les mouvements de troupes n’ont dû finir qu’après la fin de la Fronde, en 1653]. L’on ne voyait par les villes, bourgs et villages et sous les ormeaux, châtaigniers et cerisiers de la campagne que danses au son des cornemuses et hautbois ou bien des chansons entre jeunes hommes et jeunes filles, les jours des dimanches et de fêtes.

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Branle du Poitou

«Le peuple desdits pays observe entre autres choses de danser au son des hautbois et des cornemuses aux fêtes des saints de la paroisse, à savoir: la vigile de la saint Jean-Baptiste et la vigile de Noël que l’on fait aux églises champêtres et pendant l’offerte, le curé de la dite paroisse ou son vicaire, commence le premier à chanter le Noël qui dit:

Laissez paître vos bestes, pastoureaux,
Et par monts et par vaux,
puis tous les paroissiens chantent avec lui le reste du Noël. A la sortie de la messe de minuit tous les jeunes laboureurs, bergers, jeunes femmes et bergères, se mettent tous à danser le reste de la nuit au son des cornemuses et hautbois jusqu’à la messe du point du jour, que s’il fait beau la dite nuit, que le temps soit serein et qu’il fasse lune, ils dansent devant l’église ou au cimetière selon que la commodité de la place est propre, que s’il fait mauvais temps et pluie, ils se retirent dans quelque grange prochaine et illec le curé leur fait fournir de la chandelle ainsi que j’ai vu pratiquer en mes jeunes années en l’église paroissiale de Dinsac, que de Saint-Sornin de la Marche, et autres.

«Les mêmes danses se pratiquent aussi la vigile de saint Jean-Baptiste, au mois de juin, autour du feu de joie que chaque village faisait, que s’il n’y avait pas de cornemuses et d’hautbois, ils dansaient aux chansons dont les jeunes femmes et bergères sont fournies à foison.
«Comme au jour de la dédicace des églises paroissiales, les paysans tenaient leurs ballades avec grande joie faisant un roi, le festinant et dansant le reste du jour avec les femmes et filles du village. (...) Saint Augustin au sermon de la Tempérance et saint Cyprien (sermon 3), parle des banquets, ballets et des danses que faisaient les anciens chrétiens aux fêtes des saints devant les églises, si bien qu’il ne faut pas s’étonner si dans la Basse-Marche, dans le Limousin et dans le Poitou, de grande ancienneté l’on a la coutume de danser le jour des fêtes de la dédicace des églises au son des hautbois et des cornemuses...
«En la solennité de la mairie de Poitiers qui se fait le quatorzième jour de juillet, l’on y voit grande quantité d’hautbois de Poitou. Ces hautbois sont employés ordinairement aux ballades du Limousin, la Marche et Poitou, aux mariages, aux frairies et confréries et en toutes réjouissances publiques.»

Nous ne voudrions pas multiplier les citations et cependant comment ne pas mentionner encore la Feste de village, petit poème d’un autre robin, Julien Colardeau, procureur du roi à Fontenay, publie en 1637. II y a de tout à cette fête, jusqu’à des marionnettes, et les divertissements chorégraphiques n’y sont point oubliés:
Cet autre danse les sonnettes
Voltigeant comme un papillon.
Voy-je pas sous ce papillon
Un joueur de marionnettes...?
Un aveugle au bout de la table
Leur joue sur son violon
La gavote ou le pantalon
Ou quelque chanson délectable.

Comme on le voit, il n’est pas question de la courante de village, que la Saintonge a pourtant conservée jusqu’à nos jours, ni même du vieux branle du Poitou. Nous ignorons ce qu’étaient les sonnettes et le pantalon. La gavote, encore dansée sous le gouvernement de Juillet, et le passe-pied, dont il va être bientôt parlé, n’étaient que des dérives du branle. On retrouve dans le passe-pied ces gracieux balancements du corps déjà indiqués dans le branle par l’Orchésographie de Toinot Arbeau en 1588.

A voir comme chacun se serre
Fixe en un point également,
Il semble que leur mouvement
Vient non pas d’eux mais de la terre.
Les demoiselles des bourgades
Viennent au son des chalumeaux
Et sous un palais de rameaux
Se plaisent à voir leurs gambades.

Cet attrait pour nos jolies danses n’a rien pour nous étonner. Le branle du Poitou avait été importéà la cour, il y fut sous Louis XIV le prototype du menuet, que l’on dansait encore au commencement du XIXe, désignéà I’origine sous le nom de menuet poitevin. A la fin du règne du grand roi, les Poitevins n’avaient point dérogé: ce sont eux qui représentent la France dans le ballet des nations, divertissement donnéà la suite du Bourgeois gentilhomme de Molière, dont la première représentation eut lieu à Chambord devant Louis XIV, en 1670. Boulainvilliers, dans son Etat de la France, dédié au Dauphin père de Louis XV, mort en 1712, parle encore du grand talent des bergères du Poitou pour la danse et le chant. «On connaît, dit-il, leur réputation à cet égard.»

Il est un touchant souvenir à rappeler. Eléonore d’Olbreuse, cette Maintenon protestante du Poitou, avait, nous dit un de ses panégyristes, «une forte passion pour la danse et y réussissait admirablement bien, de sorte qu’aucune fille de qualité ne pouvait mieux danser qu’elle faisoit; surtout elle divertissoit souvent la Princesse et la compagnie par ses danses poitevines et champêtres apprises dès sa tendre jeunesse.» On sait que la future duchesse de Brunswick-Zell, tout d’abord dame d’honneur de Marie de La Tour, avait été donnée par la duchesse de Thouars à Amelie de Hesse, princesse de Tarente, sa bru, épouse d’Henri de La Tremoille. C’est la princesse dont il est ici parlé.
Eléonore accompagnait alors sa nouvelle maîtresse en Hollande, elle y fut la plus brillante étoile des fêtes de Breda suivies par le galant duc Georges Guillaume. Le prince, épris cette fois d’une passion durable, n’hésita pas dans la suite àépouser solennellement la pauvre et sage suivante. Le portrait si heureusement retrouvé suffirait à excuser cette prétendue mésalliance. Mme d’Olbreuse cependant ne charmait pas moins par sa conversation vive et spirituelle que par sa beauté, et tout cela ne se rehaussait-il pas encore de la grâce avec laquelle elle dansait le menuet poitevin?

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Danse vendéenne: la maraîchine

Le Poitou est, pour les vieilles danses, une terre privilégiée. Une bonne partie des rondes qui, dans nos diverses provinces, divertissent la jeunesse, viennent de cette région. Les danses maraîchines surtout (Challans et les environs) ont un cachet d’originalité piquante qui frappe tons les voyageurs. Auteur, notamment, La chanson populaire en Vendée, Sylvain Trébucq témoigne:
«Dans les premiers jours de septembre 1896, un dimanche, je me trouvais à Saint-Jean-de-Monts, chez des amis. J’étais venu là pour contempler cette magnifique plage et pour noter de vieilles danses. Je trouvai toute la population en fête, chantant, dansant, se livrant à mille jeux organisés par des baigneurs, sur les bords de la mer. Un soleil radieux donnait à l’immense Océan des reflets métalliques. Sous leurs coiffes blanches, les Montoises éclataient en rires sonores. De tous côtés, des rondes s’étaient formées, vives, légères, bien rythmées, et, dominant le bruit et les chansons, l’excellente petite fanfare de la ville, dirigée par M. Thibaud, instituteur-adjoint, achevait de donner à la fête un aspect de franche et communicative gaieté.

«Le soir, au milieu des lanternes vénitiennes et de feux d’artifice, des groupes nombreux et exubérants se formèrent dans toutes les directions. Les voix robustes des hommes se mêlaient aux douces voix des femmes, et les refrains sonores, hé! hé! hé! se détachaient dans l’ensemble, énergiquement soulignés par des mouvements continuels du corps. Voici, au reste, la description de ces rondes, telles que je les ai vu danser à Saint-Gilles et à Saint-Jean-de-Monts.» Et Trébucq de décrire plusieurs rondes.

Maraîchine à deux (branle)
Le cavalier et sa cavalière, se tenant par la main, avancent de quatre pas en sautant, reculent d’autant de pas et répètent ces deux mouvements. Au quatrième pas de la deuxième reprise, la cavalière se place devant le cavalier, qui la fait sauter en la saisissant par la taille. Les deux danseurs se séparent, font quatre pas, ou plutôt quatre sauts, en tournant sur eux-mêmes; au quatrième pas, le cavalier fait sauter la cavalière une deuxième fois. Puis les danseurs reprennent leurs places pour recommencer la même série d’évolutions. Durant toute la danse, les danseurs balancent les bras et impriment à tout le corps une gesticulation constante.

Maraîchine à trois (branle)
Les danseurs (un cavalier et deux cavalières, le cavalier au milieu - dans d’autres localités, c’est le contraire: deux cavaliers, une cavalière) avancent, puis reculent de quatre pas en sautant, puis recommencent. Au quatrième pas de cette reprise, le cavalier fait sauter la cavalière de droite, tourne sur lui-même en faisant quatre pas ainsi que les cavalières. Le cavalier fait ensuite sauter la cavalière de gauche, tourne sur lui-même quatre pas (ainsi que les cavalières), fait sauter une deuxième fois la cavalière de droite. La cavalière de gauche tourne sur elle-même. Les trois danseurs reculent de quatre pas pour reprendre leurs places.

La Barrienne (danse-ronde de la Barre de Monts)
Les danseurs font quatre pas en avant en avançant les mains vers le centre du cercle qui se rétrécit. Ils se séparent, deux par deux, font huit pas, chaque cavalier tenant sa cavalière par la main; le cavalier fait sauter sa cavalière en la soulevant par la taille et en s’aidant du genou droit. Les danseurs font encore quatre pas en marchant en rond; puis les cavaliers font sauter une deuxième fois les cavalières. Ils font encore quatre pas; les cavalières sont enlevées une troisième fois, puis les danseurs reforment le rond en se prenant par la main.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Menace pesant sur la collection d’Orange des témoins de l’histoire des télécommunications
Source: Association des Journalistes du Patrimoine

Tout un patrimoine risque de disparaître: 11000 objets qui incarnent un témoignage économique, social et technologique de notre histoire à travers les collections de France Télécom, d’Orange et bien d’autres dans le monde; Orange, l’actuel propriétaire, ne semble pas se sentir concerné par ce patrimoine
Depuis toujours les hommes cherchent à communiquer et àéchanger le plus grand nombre d’informations. Pendant plus d’un millier d’années les choses évoluèrent peu, Il fallut attendre le XIXe siècle pour que voient le jour de véritables moyens de communications, à l’échelle mondiale.
Les pièces muséographiques présentées dans l’exposition Collections Orange de Soisy-sous-Montmorency sont le témoin de ces évolutions. Ces télégraphes plus que centenaires, ces téléphones d’un monde révolu, émerveillent tant par leur aspect que par les témoignages sur l’inventivité humaine, l’étonnante luxuriance des design, ou encore l’ingéniosité des mécanismes.

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Téléphone de 1920

L’Association des Journalistes du Patrimoine s’est rendue sur les lieux afin de voir et comprendre mais aussi parce que cette collection est unique en Europe et parce que le groupe Orange, propriétaire, ne semble pas se soucier du devenir ou de la sauvegarde de ce patrimoine extrêmement original. Le gardien des lieux, Patrice Battiston, un ancien de La Poste, est seul à gérer et à communiquer sur ce qui pourrait ou devrait être un musée d’intérêt national.

Association des Journalistes du Patrimoine


La collection historique d'Orange en danger...par AJPAT

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Quatre juin 1896. Henry Ford conduit sa première voiture construite au fond de son jardin. Sachant à peine lire et écrire, il confectionne un quadricycle avec des roues de vélo et un moteur à essence.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Il est 4 heures du matin. Paresseux, le soleil se prélasse encore au lit. Deux ombres se glissent dans l'appentis d'une maison située sur Bagley Avenue, à Detroit. Elles s'affairent sur un engin bizarre perché sur quatre roues de bicyclette, puis le pousse vers la porte. Boum, l'engin heurte le chambranle! Les deux hommes tentent de nouveau une sortie. Nouvel échec. Incrédules, ils s'aperçoivent que la porte est trop étroite. Mais quels cons! Voilà plusieurs mois qu'ils fabriquent leur véhicule sans avoir vérifié ses dimensions. Ils se retrouvent aussi cons que Hollande devant les chiffres du chômage ne voulant pas baisser malgré son plan génial. Henry Ford, 32 ans, et ami James Bishop ne veulent pas le croire. Le futur inventeur du travail à la chaîne incapable de prévoir un détail aussi basique! Jean-François Copé qui passe par là les rassure: "Tout le monde peut faire des erreurs. Moi, j'ai bien pris les Français pour des cons... " Voilà les deux hommes obligés d'élargir l'ouverture à la hache.

Le quadricycle est enfin transporté dans la rue. Il est temps de faire le premier essai avant qu'il n'y ait trop de monde. Vêtu d'une vieille salopette, Henry Ford se penche sur l'avant de son invention où, durant quelques minutes, il manipule des leviers et un volant métallique. Une pétarade déchire soudainement le silence de la nuit. Le soleil ouvre un œil, furieux d'être réveillé de si bon matin. Le moteur hoquette, puis se rendort. Henry continue à s'activer. Cette fois, la pétarade s'élève, plus ferme. Henry se hisse sur le siège fabriqué avec une caisse en bois recouverte de tissu. Il prend entre ses mains la longue tige métallique permettant de braquer les deux roues avant. Il esquisse un léger sourire à l'adresse de Bishop avant de pousser une manette. Le quadricycle s'ébroue, avance d'un centimètre, puis de dix et de cent. En voiture, Simone! La première automobile fabriquée par Henry Ford roule!

Vitesse vertigineuse de... 8 km/h… Aussitôt, Bishop saute sur une bicyclette pour lui ouvrir le chemin. En faisant des signes de la main, il écarte les rares attelages et les passants déjà dans la rue à cette heure matinale. Après une première panne vite réparée, le quadricycle dévale la Grand River Avenue, puis parcourt plusieurs rues avant de revenir à son point de départ. Ford dispose de deux vitesses qui lui permettent de pousser des pointes jusqu'à 35 km/h, il n'a ni marche arrière ni frein, mais une sonnette de maison en guise d'avertisseur. Le moteur à essence transmet la force motrice aux roues par l'intermédiaire d'une simple chaîne de vélo. De retour à l'appentis, Henry est fier, très fier: lui, le p'tit gars de la campagne, il a su fabriquer un véhicule à essence fonctionnant à merveille! N'allons pas lui gâcher sa journée en lui racontant que la bagnole se révélera à la fin du siècle suivant une machine infernale qui pollue, réchauffe la planète et tue les gens par millions...

La passion de la mécanique a gagné ce fils de paysan dès sa plus tendre enfance. À 15 ans, déjà en rupture avec l'école (il ne saura jamais écrire ni lire couramment), Ford construit sa première machine à vapeur. Lorsqu'il fabrique le quadricycle, Ford est déjà devenu chef ingénieur chez Edison Illuminating Company, à Detroit, où il est chargé d'assurer la maintenance des machines à vapeur pour 75 dollars par mois. Un bon salaire et pas mal de temps libre, qu'il consacre à la mise au point de moteurs à essence. Il fait fonctionner le premier le 24 décembre 1893, dans l'évier de sa femme, Clara. L'engin tourne moins d'une minute, mais c'est suffisant pour qu'il comprenne qu'il a trouvé sa vocation.

Désormais, il passe tout son temps libre dans le petit appentis qu'il a bâti au fond de son jardin. En novembre 1895, il lit dans l'American Machinist Magazine un article consacréà un véhicule actionné par un moteur à essence. Il décide d'en réaliser un à son tour. En mars 1896, il apprend alors qu'un autre ingénieur de Detroit a déjà fabriqué sa propre machine roulante avec une armature en bois, qui atteint la vitesse vertigineuse de 8 km/h. Henry souhaite faire mieux. Sa voiture sera plus légère, plus puissante et plus rapide.
"Jeune homme, vous tenez le truc!"… Il convainc une poignée d'amis, dont Bishop, de lui donner un coup de main. Ils testent une grande variété de moteurs à essence pour trouver le plus efficace. Pour alléger le véhicule, Ford choisit d'utiliser l'acier plutôt que le bois. Le moteur qu'il fabrique est un deux-cylindres d'une puissance de quatre chevaux, refroidi par l'eau. Quelques mois après les premiers tours de roue du quadricycle, il rencontre Thomas Edison, lors d'une convention à New York, qui l'encourage: "Jeune homme, vous tenez le truc! Votre véhicule est autonome et transporte sa propre source d'énergie." La suite de l'histoire fait partie de la légende Ford.

En juillet 1899, il rencontre un riche marchand de bois, William H. Murphy, qu'il convainc de le financer après lui avoir fait faire un tour sur son quadricycle: 100 kilomètres en trois heures et demie. Ensemble, ils fondent, le 5 août 1899, la Detroit Automobile Company, pour fabriquer des camions de livraison. Mais, perfectionniste dans l'âme, Ford prend beaucoup de temps pour mettre au point son véhicule, au grand dam de son investisseur. Finalement, le premier camion est proposéà la vente en janvier 1900, mais il est lourd et compliquéà fabriquer. Les deux associés doivent mettre la clef sous la porte en décembre 1901, après la fabrication de seulement vingt camions. En 1903, ayant trouvé d'autres investisseurs, Ford et Murphy fondent la Henry Ford Company, qui bientôt multipliera les voitures comme Jésus les petits pains.

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Henry Ford et son invention, ancêtre de l'automobile. © DR
© Le Point - Publié le 03/06/2012 à 23:59 - Modifié le 04/06/2014 à 11:09

 

Pour l’éphéméride du quatre juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/04/30006370.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie comme beaucoup d'entre nous, à part les futures mamans s'inquiètent de leurs abdominaux qui n'ont plus tellement l'air de muscles; alors il faut se dépêcher pour se retrouver le bidon de l'an passé pour se pavaner sur les plages aux vacances...   

 

dicton0604

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en entendant le Best Classic Rock 9, Attention ça chauffe ; avec sûrement quelques de souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=mZVRvUFxR2Y

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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GAL_060321-205627

Quelques brèves…

- Nous habitons dans une tour, au seizième étage, raconte un monsieur. Cela nous posait un problème pour nettoyer le côté extérieur de nos grandes baies vitrées. Et puis nous avons trouvé le truc pour avoir toujours des vitres impeccables.
- Vous avez acheté une brosse télescopique brevetée au Concours Lépine?
- Mieux que ça! Ma femme a pris habitude, pour attirer les laveurs de vitres, de se promener toute nue.

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- Quel service, dans cet hôtel! S’extasie un touriste.
Si vous leur demandez, par exemple, de vous éveiller à 7 heures du matin, ils ont la délicatesse de vous appeler, d'abord, à 6 heures, pour vous dire:
Heureux veinard!
Vous avez encore une heure à dormir paisiblement!

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- Où as-tu récolté cette grosse bosse sur le front? demande une femme à son mari.
- Tu sais comme je suis myope, Au moment d'ouvrir une porte, cet après-midi, j'ai vu qu'elle portait une inscription et je me suis approché en me penchant pour la lire
- Et alors?
- Il y avait écrit Tirez mais de l'autre côté de la porte, quelqu'un avait déjà lu Poussez.

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Dans un café, un homme, accoudé au comptoir, raconte ce qu'a été sa vie:
- Voyez-vous, dans l'entreprise où je suis depuis plus de trente ans, j'ai débuté tout en bas de l'échelle.
Mon drame, c'est que j'ai toujours été saisi de vertige à la simple idée de monter un peu plus haut.

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Le directeur d'une importante entreprise, très fier de lui, raconte sa vie et sa carrière à un curé, assis à côté de lui, dans un banquet.
- Je peux dire une chose, Monsieur le curé, c'est que je me suis fait entièrement moi-même...
- C'est fort bien, mon fils. Voilà qui décharge le Tout-Puissant d'une lourde responsabilité.

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Au moment où va commencer l'interminable tunnel de pubs, suivies de la météo, puis une nouvelle fournée de pubs, puis les annonces pour les émissions de la semaine, un message apparaît sur l'écran:
- Cette demi-heure sans intérêt vous est offerte par les préservatifs Sacédusûr.
Alors, ça ne vous donne pas l'idée d'une occupation intelligente, plutôt que subir passivement toutes ces âneries?

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Mes collègues m'ont proposé une liste de prénoms pour mon futur enfant:
Lili, Lola, Jo, Curl, Bruce, Jet, Guy, et même Grizz. Mon nom de famille est Li.

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J'ai appris que mon surnom au boulot était "la molaire"...
Parce que je suis la grosse du fond.

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C'est jeudi... et jusqu'à demain, le réveille-matin, se donnera à fond dans sa fonction d'empêcheur de roupiller en rond... Et nous travailleurs, avec quelques grognements, nous nous lèveront avec la tête des mauvais jours, l'œil mi-clos, se réveillant petit à petit au cabinet de toilette ou à la salle de bain, se cognant aux pieds des meubles pour bien se réveiller, prenant son petit déjeuner sur le pouce et partant le cœur léger en sifflotant vers le lieu de travail, en pestant sur les bouchons quotidiens autant à l'aller qu'au retour, en pensant déjà au week-end... En ces premiers jours de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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