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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du huit juin

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«À la Saint-Médard, reprends du pinard; avale un cachet
pour la Saint-Barnabé.»
 

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«À la Saint-Médard, le soleil a intérêt à arriver dare-dare.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi et la météo tout en étant belle devient perturbée et orageuse, amenant un peu de fraîcheur et c'est tant mieux... Le petit peuple des travailleurs reprend le travail avec la mine du début de semaine, mais tout content de retrouver les camarades de travail et aussi de se reposer des activités du week-end... vivement vendredi soir que ça recommence...

 

BON-Vincent-Aix-en-Provence-Montagne-Sainte-Victoire-201

Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 15° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce lundi en matinée, quelques ondées possibles du Léman à la Gruyère et tout au nord de la Romandie sous un ciel changeant mais laissant passer de belles éclaircies. En général sec ailleurs et belle matinée en Valais central.
Dans l'après-midi, quelques averses se réactivant sur le sud du Jura et dans les Préalpes, donnant parfois un coup de tonnerre. Peu de débordements en plaine où le temps devrait rester assez ensoleillé.
Températures estivales. Températures prévues pour lundi: minimales 15 à 17°, maximales 22 à 25°, jusqu'à 27° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 11 à 12°, maximales 19 à 20°. En montagne: 9/12°à 2000 m, 2/3°à 3000 m.
Bise modéré sur le Plateau, le Jura et les Préalpes et nord modéré en haute montagne. Rafales en cas d'orages...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, Encore des orages au sud... avec pour ce jour: au nord d'une ligne allant des Landes au nord de l'Alsace, la journée sera calme, et souvent bien ensoleillée, malgré le passage de nuages élevés sur le nord-ouest et le nord du pays. Le vent de nord-est sera bien établi notamment sur les côtes de Manche où les maximales auront du mal à monter.
Plus au sud, sous la chaleur, la journée deviendra rapidement orageuse des Pyrénées aux Alpes et au Jura. Les premiers orages se déclencheront sur le relief puis pourront déborder vers les plaines. Les cumuls de précipitations seront très hétérogènes mais ponctuellement importants. La grêle et quelques rafales de vent seront également possibles.
Côté températures, les minimales varieront entre 8 et 12 degrés au nord de la Loire, 12 à 20 degrés au sud, voire 21/22 sur les bords de Méditerranée.
Les maximales ne dépasseront pas 15 à 20 degrés sur les régions proches de la Manche, 21 à 25 degrés en se décalant vers la Loire et le Nord-est, 27 à 30 degrés sur une large moitié sud, localement 32/33 sur le Sud-ouest, voire 34 vers la Basse vallée du Rhône...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 24°à 27°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 33°à 35°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 37° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 35°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 28° aux Marquises; généralement ensoleillé à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 13°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:41 et le coucher du soleil se fera à 21:24 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Lundi 15 juin à 06h52, coefficient 84, à 19h15, coefficient 87
Mardi 16 juin à 07h42, coefficient 89, à 20h00, coefficient 90
Mercredi 17 juin à 08h28, coefficient 91, à 20h42, coefficient 90
Jeudi 18 juin à 09h09, coefficient 89, à 21h21, coefficient 88 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1985: Les averses de pluie étaient mêlées à de la neige à St-hubert
En 1983: Les températures maximales atteignaient 26,1 à Saint-Hubert et 26,9 au Mont Rigi
En 1915: Le mercure grimpait jusqu'à 30.9 degrés à Ostende, 34,3 a Uccle, 36,9 à Hoogstraten et 35 à Torgny. De violents orages éclataient dans le Namurois. 

 

Les journées mondiales et internationales

Le huit juin c’est la Journée Mondiale des océans
http://www.journee-mondiale.com/190/journee-mondiale-des-oceans.htm

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Les expressions françaises décortiquées 

Faire le coup du père François
Prendre en traître. Utiliser une manœuvre déloyale
 

Origine
À l'origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l'on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l'audace et l'imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
Il se pratiquait de la manière suivante: le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu'on entend aujourd'hui: «t'as pas cent balles», «z'avez du feu», «z'avez l'heure»); le complice, muni d'une courroie formant un nœud coulant, s'approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu'elle n'ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l'étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.
C'est de cette forme d'agression que, par extension, l'expression s'est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales
Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d'autant moins qu'on a utilisé l'expression avec d'autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l'appellation apparaît, il n'existait pas de détrousseur notoire prénommé François.
Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l'époque) lutteur Arpin qui était surnommé«le terrible Savoyard» mais aussi «le père François». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donnéà ce coup en traître autrefois appelé«le charriage à la mécanique».

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Le Faiseur d’oreilles et le
Raccommodeur de moules

Deuxième partie

André vaquait de grande affection
A son travail; faisant ore un tendon,
Ore un repli, puis quelque cartilage;
Et n'y plaignant l'étoffe et la façon.
Demain, dit-il, nous polirons l'ouvrage,
Puis le mettrons en sa perfection;
Tant et si bien qu'en ayez bonne issue.
Je vous en suis, dit-elle, bien tenue:
Bon fait avoir ici-bas un ami.
Le lendemain, pareille heure venue,
Compère André ne fut pas endormi.
Il s'en alla chez la pauvre innocente.
Je viens, dit-il, toute affaire cessante,
Pour achever l'oreille que savez.
Et moi, dit-elle, allais par un message
Vous avertir de hâter cet ouvrage:
Montons en haut. Dès qu'ils furent montés,
On poursuivit la chose encommencée.
Tant fut ouvré, qu'Alix dans la pensée
Sur cette affaire un scrupule se mit;
Et l'innocente au bon apôtre dit:
Si cet enfant avait plusieurs oreilles,
Ce ne serait à vous bien besogné.
Rien, rien, dit-il; à cela j'ai soigné;
Jamais ne faux en rencontres pareilles.
Sur le métier l'oreille était encor,
Quand le mari revient de son voyage;
Caresse Alix, qui du premier abord:
Vous aviez fait, dit-elle, un bel ouvrage.
Nous en tenions sans le compère André;
Et notre enfant d'une oreille eût manqué.
Souffrir n'ai pu chose tant indécente.
Sire André donc, toute affaire cessante
En a fait une: il ne faut oublier
De l'aller voir, et l'en remercier;
De tels amis on a toujours affaire.
Sire Guillaume, au discours qu'elle fit,
Ne comprenant comme il se pouvait faire
Que son épouse eût eu si peu d'esprit,
Par plusieurs fois lui fit faire un récit
De tout le cas; puis outre de colère
Il prit une arme à côte de son lit;
Voulut ruer la pauvre Champenoise,
Qui prétendait ne l'avoir mérité.
Son innocence et sa naïveté
En quelque sorte apaisèrent la noise.

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

Pimbêche, Pimpesouée
Femme prétentieuse, usant de manières affectées et ridicules

Dans Le Bourgeois gentilhomme, Cléonte s’adresse ainsi au valet Covielle: «Dis-m’en, je t’en conjure, tout le mal que tu pourras. Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable; et marque-moi bien, pour m’en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle.» Et Covielle, voulant déprécier à Cléonte les charmes de Lucile, lui répond ainsi: «Elle, monsieur? Voilà une belle mijaurée, une pimpesouée bien bâtie, pour vous donner tant d’amour! Je ne lui vois rien que de très médiocre; et vous trouverez cent personnes qui seront plus dignes de vous.»
«Pimpesouée, dit Auger, vient probablement du vieux verbe pimper, qui signifie parer, attifer, d’où il nous reste pimpant.» Mais cette explication est inexacte, puisque le vieux verbe pimper est encore à naître. Le Moniteur nous en fournit une autre: «Les Provençaux appellent pimpe une cornemuse. M. Delâtre voit dans pimbêche une mauvaise pimpe, et dans pimpesouée une pimpe soufflée, c’est-à-dire une cornemuse soufflée et faisant entendre son bourdonnement monotone et fatigant.»

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Non, Covielle ne compare pas la pauvre Lucile à une cornemuse soufflée; il lui reproche des grâces minaudières, et non pas un bourdonnement monotone et fatigant. Pimpe est l’italien bimbo, bimba, une poupée, «mot, dit Alberti, dont on appelle par badinage les petits enfants: un poupon.» Souée n’est pas davantage pour soufflée; c’est le féminin de souef, qu’on prononçait soué: suavis. Donc une pimpesouée est à la lettre une agréable pouponne.
La comtesse de Pimbêche, celle des Plaideurs de Racine, n’est pas non plus une mauvaise cornemuse; c’est la comtesse de pince-bec ou du bec pincé: la syllabe ce transposée du milieu à la fin et changée en che à la picarde. C’est un sobriquet. Nous n’en voulons d’autre preuve que le nom du mécanicien anglais Pinchbeck, imitateur du génie de notre Vaucanson, et de plus inventeur de ce métal composé qui s’appelle en Angleterre du pinch beck, et en France du similor. Notez bien que ce mot de pinch beck était d’usage en France au milieu même du XVIIIe siècle. Dans l’Almanach parisien pour 1768 on lit, page 181: «Boutons d’habits d’or, d’argent et pinchebech estampés.»
Il est clair que le nom Pinche-bec existait avant le XVIIe siècle. Racine est-il l’inventeur de la forme pimbêche? Il ne semble pas: il aura trouvé ce sobriquet attachéà un caractère; mais il a rajeuni et renforcé l’un et l’autre par l’application qu’il en a faite, et la célèbre comtesse des Plaideurs restera le type immortel de la dame au bec pincé, de la vieille précieuse acariâtre, de la pimbêche enfin.
Tout porte d’ailleurs à croire que le mot pimbêche est antérieur à Racine: on rencontre le mot espimbesche dès le XIVe siècle. Le Ménagier de Paris donne la recette d’un espimbesche de rougets, d’un espimbesche de bouilli lardé. On voit qu’il entrait dans cette sauce du verjus qui faisait pincer le bec, d’où lui venait apparemment son nom.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Cuistre
Personne pédante, vaniteuse de son savoir

Cuistre, qui est aujourd’hui un terme de mépris et d’injure, a été longtemps un titre d’office ecclésiastique très honorable: toute la différence est qu’on écrivait coustre. Les coustres de l’église de Saint-Quentin avaient le privilège de porter la mitre lors de leur première entrée dans l’église. Guillaume de Sainte-Maure, coustre de Saint-Quentin, fut chancelier de France sous Philippe IV. Les coustres, qu’on appelait en quelques lieux custodes, étaient préposés à la garde et surveillance de tout ce qui intéressait l’église. «Cette dignité, dit Piganiol de la Force, fut supprimée (à Saint-Quentin), et réunie au corps du chapitre en 1485.»
L’étymologie de ce nom est manifeste: coustre est la transformation de custor, employé au Moyen Age pour custos, à l’imitation des Latins, qui disaient indifféremment arbor et arbos, honor et honos. Dans cette basse latinité, on avait fait de custodia custoderia, et de custoderia, par syncope, cuistria: «officium cuistriae.» Du Cange en cite des exemples du XIIe siècle. Ainsi cuistre, cuistrerie ne signifient étymologiquement autre chose que gardien, garde.
Coustre est la forme plus ancienne, cuistre est la forme plus moderne. Le mot allemand küster, qui est aussi un nom propre, signifie un sacristain, celui qui prend soin des vêtements ecclésiastiques, de l’ornement de l’église, etc. Seulement les Allemands n’ont jamais eu l’idée de transformer cette appellation en insulte.
Il y avait des coustres de toute sorte: le coustre de l’autel, le coustre du chœur, celui de la croix, etc. On en peut voir le dénombrement dans Du Cange, au mot Custos. N’omettons pas de mentionner le coustre des petits enfants (custos puerorum infantium), c’est-à-dire le gardien ou gouverneur des oblats du monastère. C’est de là, selon toute apparence, que cette dénomination de coustre ou cuistre a passé dans les collèges.

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Les cuistres donc sont originairement des serviteurs d’église, et Béranger ne croyait peut-être pas dire si vrai, lorsqu’il chantait, dans les Capucins: «L’église est l’asyle des cuistres.» Bachaumont aussi emploie ce mot dans sa véritable et primitive acception. A la date du 5 août 1772, il raconte qu’un chantre de La Rochelle fut enlevé par lettre de cachet au chapitre de cette ville, pour le faire débuter à l’Opéra. Mlle Guimard l’ayant essayé sur son théâtre de Pantin, on reconnut que cette voix, magnifique dans le haut, «n’avait point de bas. On a renvoyé ce chantre, qui, après avoir goûté des filles d’Opéra, répugnait beaucoup à retourner avec les cuistres ses confrères.»
Le Dictionnaire de Trévoux dit, au mot Cuistre: «Valet de pédants ou de prêtres, qui leur sert à faire cuire leur viande... Plusieurs dérivent ce mot de l’allemand küster, un serviteur de l’Église, mais il vient plutôt du latin coquere.» Il semble que Trévoux ait eu peur d’outrager l’Église par l’étymologie véritable. La dignité de l’Église n’est point engagée par le hasard et les caprices de la langue. Napoléon Landais adopte la fausse étymologie de Trévoux, et, en homme d’imagination qu’il était, renchérit encore par-dessus: «Cuistre, dit-il, du latin barbare coquister, fait de coquus, cuisinier, valet de cuisine, marmiton, valet de collège.»

Coquister est en effet du latin barbare, et si barbare, qu’il n’a jamais existé. C’est une imitation du procédé de Ménage. On veut faire venir cuistre de coquus? Rien de plus facile; dites: Coquus, en latin barbare coquister, retranchez co, il reste quister, qui est la même chose que cuistre. Voilà!
On a beaucoup abusé du latin barbare: c’est la ressource habituelle de Nodier et de son école. Le latin barbare souffre tout. A-t-on besoin d’une étymologie absente? On fabrique un mot qu’on apporte comme du latin barbare; personne n’ira y voir. Et quand on irait? Un fait négatif ne se prouve pas, et l’étymologiste a toujours un refuge tout prêt dans les profondeurs inaccessibles de son érudition.
Coustre nous a laissé le verbe accoustrer, qu’on écrit aujourd’hui sans s, comme on l’a toujours prononcé. Accoutrer, c’est arranger, mettre en ordre, comme faisait le coutre des ornements de l’église.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Mots historiques de Jeanne d’Arc consignés dans d’authentiques documents d’archives
D’après «Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche», paru en 1925

Plus qu’aucun personnage de l’Histoire, Jeanne d’Arc a laissé des «mots» admirables; et ceux-ci, à la différence de maintes paroles fameuses créées par la légende complaisante, présentent des garanties certaines d’authenticité. Recueillis par ses compagnons d’armes ou des témoins de sa vie, nous les trouvons consignés dans des documents d’archives historiques, les pièces du procès de Rouen et, celles du procès de réhabilitation.
Au cours du premier, qui a duré trois mois, Jeanne comparut devant le Tribunal ecclésiastique, qui compta jusqu’à soixante-quatre assesseurs. Là, toute sa vie fut étalée au grand jour, fouillée publiquement avec une curiosité implacable. Sans timidité comme sans forfanterie - on pourrait dire qu’elle parla «sans haine et sans crainte» - avec une présence d’esprit admirable, cette simple fille, qui ne savait «ni A ni B», dicta une autobiographie lumineuse par ses réponses que transcrivirent notaires et greffiers du tribunal. En voici quelques exemples.

On lui reproche d’avoir abandonné ses parents, en fille dénaturée.
- Eussé-je eu cent pères et cent mères, je serais partie, réplique-telle, attestant ainsi l’impérieux appel de ses voix.
- Jehanne, êtes-vous en état de grâce? demande un assesseur. Question insidieuse, dilemme redoutable. Selon qu’elle répondra oui ou non, on la convaincra d’orgueil ou d’impureté.
- Si j’y suis, Dieu m’y garde; si je n’y suis, Dieu m’y mette, répond la pieuse jeune fille, et le juge déconcerté n’insiste pas.
- Quelle langue parlaient vos voix? demande un autre. Et la réponse, surgit, malicieuse: - Meilleure que la vôtre.
On l’interroge cauteleusement sur ses armes et son équipement de guerre.
- Qu’aimiez-vous mieux de votre épée ou de votre étendard?
- Mon étendard, quarante fois mieux, réplique la Pucelle.
Elle jure en même temps que jamais ses mains de femme n’ont frappé un ennemi, même au plus épais du danger: fait qu’attesteront unanimement tous ses compagnons d’armes. Et comme on s’étonne qu’elle ait porté son emblème jusqu’en la cathédrale de Reims, elle lance sa réponse immortelle:
- Mon étendard fut à la peine, c’était bien raison qu’il fût à l’honneur!
En 1456, vingt-cinq ans après son martyre sur le bûcher de Rouen, s’ouvrit le procès de réhabilitation. Faisant droit à la supplique adressée par Isabelle Romée, mère de Jeanne, paysanne vieillie, cassée, «pleine de larmes», le pape Calixte III ordonna la révision du procès de Rouen, en commissionnant pour l’instruire trois prélats éminents: Jean Juvénal des Ursins, archevêque de Reims; Guillaume Chartier, évoque de Paris, et Richard de Longueil, évêque de Coutances.

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Jeanne d’Arc vient au secours du roi de France. Planche servant de titre illustré au poème épique en douze chants de Jean Chapelain, La Pucelle ou la France délivrée

Au cours de la procédure, qui dura huit mois, on interrogea dans les formes légales du droit canon 120 témoins, tant à Domremy, Orléans et Reims, qu’à Paris et à Rouen. Parmi eux, le duc d’Alençon, prince du sang; Dunois, le Bâtard d’Orléans, blanchi sous le harnois; le sire de Gaucourt, le capitaine Thibaut d’Armagnac, Pierre d’Aulon, chef de la maison militaire de Jeanne; Jean de Metz - seigneur de Novelempont - et Bertrand de Poulangy, ses compagnons de la première heure, qui la suivirent depuis Domremy jusqu’à Compiègne.
C’est dans les dépositions sous serment de ces hommes dignes de foi, faites à une époque où l’autorité ecclésiastique punissait rudement le faux témoignage, que l’on retrouve une autre série des «mots» authentiques de Jeanne d’Arc.
Sans doute, vingt-cinq années s’étaient écoulées depuis les événements. Mais la sublime fille avait produit sur ses contemporains une impression ineffaçable. Comment s’étonner dès lors que ceux qui l’avaient vue à l’œuvre aient transmis fidèlement les propos qui frappèrent si fortement leur imagination? Voici quelques glanes de ce florilège.

A la cour de Chinon, Jeanne est mise en présence du duc d’Alençon, cousin du roi de France, celui qu’elle appelle son «Beau Duc»:
- Soyez le bienvenu, Messire, dit la Pucelle. Plus il y aura de sang de France ensemble, mieux nous en vaudrons.
Suivons la guerrière dans les combats, où elle faisait «merveille de son corps et de ses paroles pour donner du cœur à ses gens», écrit l’un de ses chroniqueurs.
- Entrez hardiment, tout est vôtre, s’écrie-t-elle à l’assaut des Tourelles devant Orléans, entreprise si audacieuse que nul capitaine n’avait osé la tenter. Et le 7 mai 1429, journée décisive du siège, Jeanne s’écrie en montant à cheval: «Au nom de Dieu, j’irai, et qui m’aime me suivra!»
Un chroniqueur du XVe siècle a mis semblable propos dans la bouche de Philippe VI de Valois, lequel cent ans auparavant aurait crié, lui aussi: «Qui m’aime me suive!» Si l’on attribue à ces paroles la même authenticité qu’à celles de Jeanne, il faut admirer la surprenante rencontre de la pensée d’un roi très chrétien avec le cri du cœur de la paysanne lorraine, qui, ne sachant ni lire ni écrire, ignorait tout de l’Histoire de France, si ce n’est la «grande pitié du royaume».
Le 18 juin 1429, la petite armée royale entre dans Beaugency. On tient conseil. Doit-on laisser les Anglais se retirer librement, ou faut-il les poursuivre? Jeanne intervient hardiment pour donner son avis:
- En nom Dieu, il faut les combattre, et quand ils seraient pendus aux nues, nous les aurons!
L’ardeur de Jeanne au combat n’empêche pas son cœur d’être pétri de compassion:
- Jamais je n’ai vu couler sang de Français sans que les cheveux m’aient dressé sur la tête, a-t-elle dit. Et sa pitié s’étend aux soldats ennemis. C’est Pierre d’Aulon, son plus fidèle compagnon d’armes, qui nous a dépeint l’émoi profond de la jeune fille la première fois qu’elle vit un soldat «très fort blessé».
Faut-il rappeler enfin que Jeanne d’Arc fut peut-être le premier personnage de l’Histoire à prononcer le mot patrie: «Gentil Sire, dit-elle en s’agenouillant devant Charles VII, mettez-moi à l’épreuve et la patrie en sera tantôt allégée.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Huit juin 1739: Début du règne des quatre sœurs Mailly qui se succèdent dans le lit de Louis XV. Louise, Pauline, Marie-Anne, Diane et Hortense Mailly seront les premières des milliers de maitresse de Louis le Bien-aimé.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Jusqu'à l'âge de 23 ans, Louis XV reste très sage. Bobonne au pieu, et puis c'est tout! C'est qu'il est amoureux de sa Polonaise, Marie Leszynska, qui lui pond un gosse chaque année, réglée comme une pendule suisse. Mais au fil des ans, il commence à s'en fatiguer. Surtout qu'elle a sept ans de plus que lui! Alors, celui que les Français surnomment le Bien-aimé commence à regarder ailleurs. Ce n'est pas les jolies femmes qui manquent à la cour. Arielle Dombasle, qui entame sa carrière, l'aguiche... Mais ce n'est pas son genre. Louis tombe amoureux de Louise-Julie Mailly.

Il ne sait pas, le malheureux, qu'en la choisissant, il tombe dans les griffes des sœurs Mailly. Elles sont cinq: Louise-Julie, Pauline-Félicité, Marie-Anne, Diane-Adelaïde et Hortense-Félicité. Toutes se glisseront dans son lit, sauf la dernière! Toutes les cinq sont les filles d'un marquis et descendent, par leur mère, d'une nièce de Mazarin. Le 8 juin 1739 est le jour où la plus redoutable des sœurs Mailly, Pauline-Félicité, est présentée officiellement à la cour. Aussitôt dans la place, elle s'empresse de s'emparer du cœur du roi dont la favorite était alors sa sœur ainée Louise-Julie.

Mais avant d'en arriver à ce charmant épisode, reprenons cette saga familiale à son début. En 1733, la jolie Louise-Julie, 23 ans, épouse de son cousin, le comte de Mailly-Rubempré, prend le premier relais. Elle n'a pas de mal à séduire Louis XV en mal d'amour. Durant trois ans, leur liaison reste secrète. La jeune femme n'acquiert le statut de favorite officielle que vers 1736 ou 1737. La jeune femme aime sincèrement son petit Louis. Elle n'est guère intéressée ni par les honneurs ni par le pouvoir. Leur bonheur aurait pu être éternel si, en 1739, Louise-Julie n'avait pas introduit le loup - ou plutôt, la louve - dans la bergerie, sous la forme de sa petite-sœur Pauline-Félicité.

"Je gouvernerai ma sœur, le roi, la France et l'Europe"… Celle-ci insiste tellement pour sortir de son couvent afin de paraître à la cour dans le sillage de sa sœur que cette dernière cède. Elle est à cent mille lieues de se méfier de cette petite peste qui est moche et possède une "taille hommasse". Comment le roi pourrait-il s'y intéresser? Donc, le 8 juin 1739, Pauline-Félicité fait son apparition à la cour. Louise-Julie ignore alors que sa sœur complote sa perte. Pauline aurait confiéà une amie: "J'irai à la cour auprès de ma sœur Mailly; le roi me verra; le roi me prendra en amitié, et je gouvernerai ma sœur, le roi, la France et l'Europe." L'ambitieuse petite garce! Ne comptant pas sur sa beauté difficile, elle mise tout sur sa vivacité d'esprit et son inépuisable énergie.

Effectivement, le roi est conquis par Pauline qui l'amuse, le fait sourire, lui redonne goût à la vie. Elle le change, en tout cas, de Mme de Mailly, qu'il avait appris "à regarder comme un écho". Ses continuels caprices changent le roi de la soumission obséquieuse de son entourage. Bientôt, il ne peut plus se passer de la présence si rafraîchissante de Pauline-Félicité, même si "elle avait la figure d'un grenadier, le col d'une grue, une odeur de singe", comme l'écrit une de ses sœurs cadettes.

Un jour, le roi avoue à sa favorite "aimer sa sœur autant qu'elle". Mais pas question de la fourrer dans son lit tant qu'elle n'est pas mariée. Aussi lui trouve-t-il vite un mari complaisant en la personne de M. de Vintimille, petit-neveu de l'archevêque de Paris. Le mariage a lieu le 27 septembre 1739. Louis XV a-t-il remplacé le marié dans le lit de noces, comme l'écrit un certain Soulavie? C'est peu probable. En tout cas, la passion du roi ne fait que grimper. C'est le cœur lourd que Mme de Mailly voit sa sœur lui chiper sa place. Mais que faire. Elle aime tant le roi qu'elle préfère fermer les yeux plutôt que de faire une scène et être chassée de la cour.

Aigre et méchante… Peu à peu, Pauline prend un total ascendant sur Louis XV. Si quelqu'un désire une faveur du roi, une charge, il faut passer par elle. Elle se mêle de politique et de la nomination des ministres. Elle pousse à la guerre contre l'Autriche, tentant d'insuffler un peu de fierté nationale à ce grand mou de Louis XV. Grâce à elle, il prend goût au gouvernement de la France qu'il avait entièrement délégué au cardinal de Fleury. Pauline lui donne même des cours accélérés de gestion, en commençant par lui apprendre à gérer ses dépenses personnelles. Elle lui fait renvoyer un domestique qui lui vole son vin de Champagne. Le roi se prête au jeu. Mme de Vintimille ne rêve que de faire virer le vieux cardinal de Fleury du gouvernement de la France pour le remplacer par de jeunes ministres capables.

Naturellement, Pauline tombe enceinte du roi. Sa grossesse est laborieuse, douloureuse. Lors d'un séjour au château de Choisy en mai 1741, elle tombe malade, il faut la saigner. En août, alors qu'elle entre dans son huitième mois de grossesse, la fièvre la saisit. Sa santé se dégrade, elle souffre. Mais elle se tait devant le roi, refuse de répondre à ses questions quand il s'inquiète. Elle fait la gueule. Il s'en émeut: "Je sais bien, madame la comtesse, le remède qu'il faudrait employer pour vous guérir, ce serait de vous couper la tête; cela ne vous siérait pas mal, car vous avez le col assez long; on vous ôterait tout votre sang et l'on mettrait à la place du sang d'agneau, et cela ferait fort bien, car vous êtes aigre et méchante."

Le 24 août, elle regagne Versailles en voiture. Le vendredi 1er septembre, dans la nuit, elle accouche en présence du roi qui reçoit l'enfant. C'est son onzième. Mais la fièvre ne veut pas quitter la jeune accouchée. Sa sœur et le roi se relaient à son chevet. Le 8 septembre, les médecins, qui ne savent faire que cela, la saignent de nouveau. D'atroces douleurs la prennent. Elle hurle, des convulsions la saisissent. C'est horrible. À 7 heures du matin, elle est morte. La cour défile dans sa chambre, où elle gît, nue sur son lit, figée dans la douleur.

La Grosse réjouie… Après la mort de sa sœur, l'ancienne favorite, Mme de Mailly, se rapproche du roi qui traverse une petite dépression. Le couple se rabiboche. Mais, après quelques mois, Louis XV est de nouveau las de Louise-Julie. Il lui faut de la chair fraîche. Le maréchal de Richelieu pousse une jeune beauté dans ses bras. À travers elle, il espère contrôler le roi. Chose incroyable, il s'agit de Marie-Anne, la troisième sœur Mailly! Mariée au marquis de La Tournelle, elle fait son apparition à la cour cinq mois après la mort de sa soeur Pauline, le soir du bal masqué du mardi gras de 1742. La jeune femme est habillée en Chinoise. Louise-Julie, qui n'a pas compris la leçon donnée par Pauline, fait entrer Marie-Anne au service de la reine. Louis XV, qui la voit tous les jours, en tombe aussitôt amoureux. Et de trois! La troisième sœur Mailly fait aussitôt chasser son aînée de la cour pour devenir la maîtresse en titre en décembre 1742.

C'est une femme très orgueilleuse. Pour s'attacher son royal amant, elle le fait tourner en bourrique. Elle n'hésite guère à se moquer de lui, et même à lui refuser sa porte! Et ça marche. Le roi n'est qu'un petit toutou cherchant à faire plaisir à sa maîtresse. C'est alors que celle-ci commet une erreur fatale à son tour: elle invite auprès d'elle sa petite sœur Diane-Adélaïde qui lui sert de confidente. Celle-ci est petite, grasse et laide, mais son tempérament joyeux et mutin la fait apprécier du roi. On l'appelle la Grosse réjouie. Le duc de Luynes la décrit ainsi: "Beaucoup de paresse, un bon fauteuil, et se réjouir aux dépens de ses pareils." Sa sœur lui arrange un mariage avec le duc de Lauraguais. Elle dira de lui: "Mon mari m'a tellement trompée que je ne suis même pas sûre d'être la mère de mes propres enfants." En attendant, elle ne se gêne pas pour se glisser dans le lit du roi dès que sa sœur a le dos tourné. Marie-Anne, devenue la duchesse de Châteauroux, n'est pas dupe. Pourtant, elle fait semblant de rien, se contentant de redoubler d'agaceries envers Louis XV, pour mieux l'exciter et le tenir. Ce ménage à trois finit par faire scandale à la cour. Diane-Adélaïde doit partir.

Grand chelem… Marie-Anne qui aime comme sa sœur se mêler des affaires du royaume, persuade Louis XV de partir en guerre contre l'Autriche. Mauvaise idée, le 8 août 1744, le roi tombe malade à Metz. On le croit à l'article de la mort. Pressé par les curés, il promet de renoncer à sa maîtresse et de faire construire une église (le futur Panthéon) si Dieu lui prête vie. Remis miraculeusement sur pied, le roi revient sur sa promesse de renoncer à sa favorite. Il rappelle la duchesse de Châteauroux auprès de lui. Deux semaines plus tard, Marie-Anne tombe gravement malade, avant de mourir dans d'atroces souffrances le 8 décembre 1744, à l'âge de 27 ans. Empoisonnement? Péritonite? Nul ne le sait.

Veuf de sa favorite, le roi chercha aussitôt à la remplacer. Justement, il y a une cinquième sœur Mailly, la plus belle de toutes: Hortense-Félicité. Ce serait trop bête de rater le grand chelem. Louis XV lui fait des avances, persuadé qu'on ne repousse pas un roi. C'est compter sans le mari, le marquis de Flavacourt. Habituellement, c'est un honneur pour un époux de partager sa couche avec le roi. C'est aussi la promesse de richesses. Mais le marquis est très amoureux de sa femme. L'imbécile. Il menace de la tuer si elle "devient putain" comme ses sœurs. Louis XV doit s'incliner. Il n'aura pas la cinquième sœur Mailly. Bientôt, il se consolera dans les bras de Jeanne Le Normant d'Étiolles, née Poisson. La marquise de Pompadour!

8 juin 1739. Louis XV entame son règne de l'infidélité avec les quatre soeurs Mailly
© Le Point.fr - Publié le 08/06/2012 à 00:00 - Modifié le 08/06/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du huit juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/08/30030304.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie en pauvre clébard se voit en bâtard; mais pour lui, même s'il était né d'un père connu n'aurait jamais pu être un pur race avec pedigree...

 

dicton0608

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui le groupe Foreigner avec le 'Complete Greatest Hits' avec sûrement quelques de souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=myKvdzkYvoc

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves…

- Pourquoi, gémit la femme d'un pétrolier texan, m'abandonnes-tu, alors qu'en quarante ans de mariage je t'ai toujours été fidèle, pour épouser une jeunette De dix-huit ans qui te trompera comme ce n'était pas permis?
- Dans ma profession, répond-il, j'ai toujours appris qu'il vaut mieux être cinq sur un gisement en pleine activité que de posséder en exclusivité un puits complètement tari. 

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Une jeune fille questionne une amie qui, l'été précédent, a passé un mois de vacances au Club Méditerranée.
- Tu t'es bien amusée?
- Ecoute, pour t'en donner une idée, je prenais, chaque soir, la pilule anticonceptionnelle et, avant de partir, je m'étais fait poser un stérilet.
Eh bien, malgré tout cela, je suis revenue enceinte de quintuplés! 

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Un mendiant raconte à un autre:
- Hier, à la sortie d’un music-hall, un prestidigitateur a déposé un billet de cinq cents francs dans le chapeau que je lui tendais.
- Tu as dûêtre content?
- Pas tellement parce que, quand j’ai fouillé dans mon chapeau pour prendre ce billet, il en est sorti une colombe. 

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- Je me vante, dit le maire d'une ville en plein développement, d'être ce qu'on appelle un homme d'honneur.
A chaque fois que j'ai reçu un pot-de-vin d'un promoteur immobilier, je me suis fait un scrupule de délivrer à ce promoteur le permis de construire qu'il sollicitait, avec en prime, un beau bouquet de fleurs pour son épouse et des chocolats pour ses enfants. 

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Le propriétaire d'une résidence secondaire bavarde, par-dessus le grillage, avec ses voisins, installés dans le village depuis leur naissance.
- Vous ne mettez pas, s'étonne-t-il, d’épouvantail pour les oiseaux?
- Pas la peine, répond naïvement la paysanne. Soit mon mari, soit moi, on est tout le temps dans le jardin. 

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- J'ai découvert, en Egypte, raconte un archéologue, une pyramide qui, contrairement à celles que nous connaissons jusqu'à présent, se tient en équilibre sur sa pointe.
- Savez-vous de qui elle était le tombeau?
- Oui, celle du pharaon Tout-Nik-Arton.
- Qu'est-ce que cela voulait dire, ce nom?
- Je fais ce qu'il me plaît et je vous emmerde. 

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Un S.D.F. qui ne se sent pas bien, se rend au dispensaire de son quartier où un médecin l’examine rapidement et conclut:
- Ce n’est rien du tout, voyez mon assistante. Elle va vous donner des pilules. Vous n’aurez qu’à en prendre une après chaque repas.
- Merci beaucoup, dit le malheureux. Mais... une question, encore. Qui va me donner les repas? 

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C'est lundi... et le réveille-matin ce sadique, nous torture dans le plumard pour qu'on quitte celui qu'on aime... Et la semaine recommence avec ses grognements du saut du lit, ses bâillements, ses attentes pour la salle de bain, de même que pour les toilettes... Pour le petit déjeuner en silence, souvent pris sur le pouce, le café est soit trop chaud ou trop froid et la tartine dégouline de confitures... Quant au trajet, on n'en discute pas, cela fait des années que c'est la même chose... Une semaine matinale routinière... En ces jours de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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