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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du quatorze juin

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«À la Saint-Elisée, élisez qui vous voulez à l'Elysée.»

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«À Saint-Rufin, cerises à pleines mains.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche et la météo ne se reposant pas continue à faire des frasques avec des perturbations par endroits et du soleil dans d'autres, autrement dit: un temps de tous les temps... quoi, un bon temps alterné entre le beau et l'arrosage... avec comme programme pour ce jour: repos, balade en campagne avec recherche d'abri s'il fait de l'orage ou recherche de champignons qui commencent à sortir avec la chaleur et les pluies bénéfiques ou tout simplement journée télé ou de fête car il y a pas mal de manifestations; donc pas de risque d'ennui...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 16° et de faibles pluies dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, ciel changeant à nuageux, soleil jouant un rôle plutôt discret. Quelques pluies ou averses possibles dès la matinée, notamment du Léman au Valais. Dans l'après-midi, également des cellules orageuses se développant sur le nord du Jura et l'Ajoie, localement intenses. Peu ou pas d'orages en revanche sur le sud de la Romandie et le Valais.
Températures prévues pour dimanche: minimales 15 à 17°, maximales 22 à 25°. Dans le Jura à 1000 m: minimales 12 à 13°, maximales 17 à 18°. En montagne: 9/10°à 2000 m, 3/4°à 3000 m.
Vent faible et variable en plaine. Vent du sud modéré sur le Jura, modéréà fort à haute altitude dans les Alpes...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, plus calme sur le sud-ouest, sec sur l'extrême nord mais encore pluvio-orageux sur le reste du pays... avec pour ce jour: des éclaircies se développent et agrémentent l'après-midi. Par contre, de nouvelles averses orageuses se déclenchent sur le relief pyrénéen et peuvent déborder sur le piémont dimanche soir.
Du nord de la Bretagne et de la Normandie au Benelux, au nord de la Lorraine et de l'Alsace, le week-end se poursuit sous un temps clément, passagèrement nuageux près de la Manche.
Sur la bordure méditerranéenne et la Corse, la nuit de samedi à dimanche est marquée par un nouveau passage pluvio-orageux. Aux premières heures de la matinée, l'orage menace encore le sud de la région Provence-Alpes-Côte d'azur, tandis qu'une accalmie se dessine sur le pourtour du Golfe du Lion. Des conditions plus calmes se rétablissent sur l'ensemble des rivages l'après-midi.
Partout ailleurs, prévoyez une journée agitée, sous de fréquentes pluies ou averses orageuses. Ces précipitations instables sont durables autour de la vallée de la Loire. De gros orages sont aussi à craindre l'après-midi entre la région Centre, la Bourgogne et la Franche-Comté. Et partout les cumuls d'eau peuvent être copieux. 
Demain matin, il fera entre 10 et 15 degrés en général, 16 à 19 autour de la Méditerranée. Les températures maximales afficheront 17 à 21 degrés sur les côtes de Manche et la façade atlantique, 21 à 25 en général sur le reste du pays, avec localement 26/27 du bassin parisien au nord-est comme dans l'arrière-pays méditerranéen, et encore 26 à 28 sur l'île de Beauté...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 25°à 29°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 26°à 29°; à la Martinique, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°à 33°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 37° en Guadeloupe; brumeux et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°à 34°; Polynésie française, beau temps, peu nuageux avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 27° aux Marquises; nuageux avec éclaircies et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 11°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:40 et le coucher du soleil se fera à 21:27 et le jour est plus long de 0 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Lundi 15 juin à 06h52, coefficient 84, à 19h15, coefficient 87
Mardi 16 juin à 07h42, coefficient 89, à 20h00, coefficient 90
Mercredi 17 juin à 08h28, coefficient 91, à 20h42, coefficient 90
Jeudi 18 juin à 09h09, coefficient 89, à 21h21, coefficient 88 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1980: Au lever du jour, on relevait sous abri 16,7°à Virton et 18,1°à Zaventem.
En 1978: La température minimale observée sous abri à Kleine-Brogel était de 0,5°
En 1963: De fortes averses orageuses touchaient Schaerbeek
En 1914: A la suite de violents orages le pluviomètre de Langemark près d'Ypres recueillait 106 mm de précipitations en 3 heures 

 

Les journées mondiales et internationales

Le quatorze juin c’est la Journée Mondiale des donneurs de sang
http://www.journee-mondiale.com/39/journee-mondiale-des-donneurs-de-sang.htm

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Le quatorze juin c’est la Journée mondiale du tricot
http://www.journee-mondiale.com/40/journee-mondiale-du-tricot.htm

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Les expressions françaises décortiquées

Un homme de l'art - C'est du grand art - L'enfance de l'art
Un expert dans son métier - C'est superbement réalisé -
Quelque chose de simple à faire

Origine
Savez-vous qu'un charcutier, s'il est un homme de lard, et de cochon, peut aussi parfaitement être un homme de l'art, même si la fabrication du saucisson ou de l'andouillette ne s'apparente pas, de près ou de loin, à de la peinture ou de la sculpture, pour ne prendre que ces deux formes très connues d'art?
Ces trois locutions au sens bien différent sont toutes liées par le mot art. Lorsqu'on entend ce dernier, on pense la plupart du temps à des activités créatrices où le talent et l'imagination permettent à l'artiste de produire des œuvres dont il espère qu'elles seront admirées, qu'il s'agisse de toiles, de sculptures, de symphonies, de films ou de bandes dessinées, par exemple.
Cet art-là est indissociable de la notion de beauté, quelle que soit sa forme, même si celle-là est extrêmement subjective.
Mais plus généralement, un art, c'est un ensemble de connaissances et de techniques permettant d'élaborer quelque chose.
Le charcutier qui fabrique son andouillette dans son arrière-boutique (dissertera-t-on longtemps sur la beauté de l'andouillette?) utilise pour cela des techniques patiemment apprises, qu'il maîtrise suffisamment pour fabriquer un produit de qualité (du moins on l'espère quand on en est l'acheteur puis le consommateur).
«Un homme de l'art», c'est donc celui qui connaît très bien son métier et ses procédés, et qui est capable de parfaitement réussir ce qu'il entreprend dans son domaine.
Contrairement à la suivante, à l'usage beaucoup plus ouvert, cette locution s'applique à quelqu'un qui produit réellement un travail utile et de qualité. D'abord utilisée pour les médecins ou les architectes, on l'applique aujourd'hui à toutes les activités.
«C'est du grand art» est généralement une expression d'étonnement ou de satisfaction devant la manière, parfaite, dont quelque chose a été réalisé, montrant, de la part de celui qui l'a fait, une réelle habileté.
Oui, mais un homme peut être très habile dans bien des domaines, y compris illégaux. Lorsqu'un cambriolage, le casse de Nice, par exemple, a nécessité une organisation judicieuse et sans faille, on peut quand même dire que «c'est du grand art».
Autant dire que la maîtrise de ce genre d'art n'est pas forcément enviable.
Enfin, «l'enfance de l'art», c'est le tout début de la virtuosité nécessaire pour accomplir quelque chose. Or, si on n'en est qu'au début de son apprentissage, avec cet art encore balbutiant, on ne peut réaliser que des choses simples. D'où le sens de la locution.

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Les Aveux indiscrets

Première partie

Paris, sans pair, n'avait en son enceinte
Rien dont les yeux semblassent si ravis
Que de la belle, aimable et jeune Aminte.
Fille à pourvoir, et des meilleurs partis.
Sa mère encor la tenait sous son aile
Son père avait du comptant et du bien
Faites état qu’il ne lui manquait rien.
Le beau Damon s'étant pique pour elle
Elle reçut les offres de son cœur:
Il fit si bien l'esclave de la belle
Qu'il en devint le maître et le vainqueur:
Bien entendu sous le nom d’hyménée:
Pas ne voudrais qu'on le crût autrement.
L'an révolu ce couple si charmant
Toujours d'accord, de plus en plus s’aimant
(Vous eussiez dit la première journée)
Se promettait la vigne de l’abbé;
Lorsque Damon, sur ce propos tombé
Dit à sa femme: Un point trouble mon âme
Je suis épris d'une si douce flamme
Que je voudrais n'avoir aimé que vous,
Que mon cœur n’eût ressenti que vos coups
Qu'il n’eût logé que votre seule image
Digne, il est vrai, de son premier hommage.
J’ai cependant éprouvé d'autres feux;
JI'en dis ma coulpe, et j'en suis tout honteux.
Il m’en souvient, la nymphe était gentille,
Au fond d'un bois, l'Amour seul avec nous;
Il fit si bien, si mal, me direz-vous,
Que de ce fait il me reste une fille.
Voilà mon sort, dit Aminte à Damon:
J'étais un jour seulette à la maison;
Il me vint voir certain fils de famille,
Bien fait et beau, d’agréable façon;
J'en eus pitié; mon naturel est bon;
Et pour conter tout de fil en aiguille,
Il m'est resté de ce fait un garçon.
Elle eut à peine achevé la parole,
Que du mari l'âme jalouse et folle
Au désespoir s'abandonne aussitôt.
Il sort plein d’ire, il descend tout d'un saut,
Rencontre un bât, se le met, et puis crie:
Je suis bâté. Chacun au bruit accourt,
Les père et mère, et toute la mégnie,
Jusqu'aux voisins. Il dit, pour faire court,
Le beau sujet d'une telle folie.

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

Antilles, Guyane, Réunion: une taxe du XVIIe siècle prolongée
Source: Le Figaro

L’octroi de mer, créé en 1670, est un impôt que le temps n’a pas fait disparaître. La taxe qui devait arriver à expiration le 30 juin prochain a été prolongée ce jeudi par les sénateurs. Elle permet aux Antilles françaises, ainsi qu’à la Guyane et à la Réunion, d’imposer les produits importés sur leurs îles.
Louis XIV n’avait certainement pas imaginé qu’un de ses impôts résisterait... 350 ans! C’est pourtant bien sur l’un des plus vieux octrois du système fiscal français, la taxe de mer, que se sont penchés les sénateurs ce jeudi. Le projet de loi, qui transpose une décision européenne de reconduction de la taxe de mer en outre-mer, a été adoptéà l’unanimité et permet la prorogation de la taxe jusqu’en 2020.

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Saint-Pierre (Martinique). Gravure aquarellée de 1853

Pensé par Colbert pour protéger les colonies françaises, «l’octroi aux portes de mer» ne s’appliquait en 1670 qu’aux produits importés en Martinique. Véritable recette fiscale destinée à aider les communes, cet impôt a été progressivement réviséà partir de la révolution française en 1789, et n’a été appliqué que tardivement en Guadeloupe et à La Réunion.
Alcool et tabac sont les plus fortement taxés
Aujourd’hui, la taxe n’est plus seulement une recette fiscale: elle est destinée à protéger la production locale de la concurrence. Et donc l’emploi local. Ces îles sont en effet déjà touchées par un taux de chômage au-dessus de la moyenne métropolitaine, de l’ordre de 25%.

Charlotte Darche, Le Figaro

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Derrière la protection des peuples opprimés, cherchez le pétrole...
D’après «Lectures pour tous», paru en 1934

En juin 1932, tandis que le royaume d’Irak proclamé en 1921 est sur le point d’accéder formellement à son indépendance (entrée au sein de la Société des Nations le 3 octobre 1932), l’Angleterre, soucieuse de garder la mainmise sur un or noir risquant de lui échapper, reçoit en grande pompe le roi Fayçal, souverain qu’elle a elle-même mis en place onze ans plus tôt mais qui n’a jamais cessé d’être un ardent nationaliste, rappelle un chroniqueur de Lectures pour tous... Ou l’art du trompe-l’œil diplomatique.
Le 20 juin 1932, les badauds de Londres avaient beau jeu à admirer la magnificence que déployait, à son entrée dans la capitale, le cortège du roi d’Irak, Fayçal. Fantassins géants en uniforme écarlate et gardes à cheval précédaient cinq voitures ouvertes. Dans la première, attelée de six chevaux, le roi George V était assis, ayant à sa droite le roi Fayçal. Il avait traversé la Manche dans un paquebot aménagé avec munificence par le gouvernement britannique et accompagné -escorte d’honneur -de quatre croiseurs. Accueilli sur le sol anglais par le roi et ses deux fils, Fayçal fut logé au Palais, fêté au Buckingham Palace par un dîner de gala de 130 couverts, et au Guildhall par le lord-maire de Londres. Enfin, à Aldershot, une revue militaire eut lieu en son honneur.

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Couronnement du roi Fayçal Ier en 1921

Amitié et pétrole
Quels étaient les motifs qui poussaient la fière et pratique Albion à recevoir de la sorte le monarque d’un petit pays oriental comptant, au maximum, trois millions d’habitants? Le motif officiel des solennités était la politesse, l’hommage rendu au souverain d’un État arabe indépendant depuis 1932 (le royaume d’Irak avait été proclamé en 1921), membre de la Société des Nations (ancêtre de l’ONU). Mais les vraies raisons étaient les mêmes qui, en 1921, avaient amené les Anglais à créer, avec les trois vilayets de l’Empire ottoman en décomposition, un nouvel Etat arabe, lié aux intérêts vitaux de la Grande-Bretagne. Derrière la protection des peuples opprimés, cherchez... le pétrole!

Le vilayet de Mossoul, avec ses immenses gisements de pétrole, était inclus dans le nouvel État. En outre, l’Irak possède des avantages stratégiques. Dès le début du XIXe siècle, l’Angleterre occupait en Orient les principales «escales» de la route de l’Inde: l’île de l’Ascension, l’île de Sainte-Hélène, Capstadt. Le projet d’un Français génial: tracer une route nouvelle en coupant l’isthme de Suez, fut accueilli en Angleterre avec hostilité. De Lesseps fut qualifié d’aventurier et aucune de ses actions n’y fut souscrite. Cependant, le canal n’était pas achevé que l’Angleterre acquérait une île rocheuse et désertique dans le détroit de Bal-el-Mandeb et la transformait en vigie à la sortie de la mer Rouge. Sept ans après, la majorité des actions de Suez, en possession du khédive Ismaïl, étaient secrètement rachetées par l’Angleterre. Ainsi, bien qu’officiellement le canal soit considéré comme une entreprise internationale, de fait, la seconde route vers l’Océan Indien est, elle aussi, entre les mains de John Bull.
Cependant, depuis la grande guerre, les stratèges britanniques craignent, de la part de l’ennemi, un «embouteillage» du canal. Aussi jetèrent-ils les yeux sur une troisième voie, une voie ferrée cette fois, reliant Caïffa à Bagdad ou plutôt à Basra (l’ancienne Bassorah de Sindbad le Marin), c’est-à-dire à l’embouchure du Chat-el-Arab. Le roi Fayçal ne trouva pas à Londres que des fêtes. L’or l’y attendait aussi, l’or destinéà alimenter la construction de cette nouvelle et importante voie de pénétration vers l’Est, d’une importance primordiale pour les intérêts anglais. Cependant, ni la diplomatie, ni les baïonnettes, ni les avions de bombardement ne pouvaient garantir à l’Angleterre une emprise solide sur le nouvel État, si elle n’avait trouvé un précieux allié en la personne de Fayçal, couronné roi par elle.

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Fayçal Ier, roi d’Irak (1921-1933)

Astuce et patience
La lignée de Fayçal rattacha d’emblée son royaume moderne à l’autorité antique. Mille ans durant, des princes de sa famille furent shérifs de la Mecque, gardiens de la Kaaba, centre du culte musulman, but suprême de pèlerins innombrables. Fayçal descendait directement, à travers trente-trois générations, de Fathma, fille de Mahomet. Soutenue par l’autorité et l’attirance qui émanaient de sa personne, cette ascendance lui valut une influence personnelle considérable. Il sut entraîner les Arabes dans la guerre mondiale contre la Turquie et assurer leur loyautéà son trône. Quoique allié de l’Angleterre, Fayçal n’avait jamais cessé d’être un ardent nationaliste arabe, rêvant, dans son for intérieur, de libérer son pays de la tutelle britannique. Obligé de s’incliner devant les clauses spéciales des traités relatives aux voies aériennes et à la présence d’une flottille delà Royal Air Force, il attendait son heure. Esprit sagace et avisé, il était passé maître en intrigues diplomatiques, et le séjour que dans sa jeunesse il fit à la cour du «sultan rouge» Abdul-Hamid à Constantinople, lui avait été utile comme une école d’astuce, de dissimulation et de patience.

A peine est-il disparu (8 septembre 1933), que voici les passions déchaînées et les tribus irréductibles qu’il avait su maintenir sous son sceptre, en discorde. Le moment est critique. Le mouvement nationaliste anti-britannique s’est renforcé. L’orgueil national est susceptible au point de crier au scandale à propos des films d’actualité qui représentaient l’arrivée à Londres de Fayçal. Comment, ce n’est pas une auto luxueuse, mais une Arabana (fiacre, en arabe) qu’on avait mise à la disposition de leur souverain! Et les nationalistes de demander le licenciement de tous les fonctionnaires chrétiens, le bannissement des missionnaires, la cessation d’interventions étrangères dans les affaires de l’Irak, etc., etc. Au cours de ce mouvement, 2000 Assyro-Chaldéens chrétiens, spécialement protégés par l’Angleterre, furent massacrés. Des cadavres d’enfants enduits de naphte furent brûlés à l’église.
Ghazi Ier fils de Fayçal, est monté sur le trône d’Haroun-Al-Raschid. Tout jeune, il reçut la sévère éducation dont s’était si bien trouvé son père. A treize ans, il fut envoyé en Angleterre, au fameux collège de Harrow, où il passa trois ans, après quoi Fayçal le rappela pour le faire entrer à l’École militaire d’Irak. Ordre fut donné de le traiter comme un cadet ordinaire, sans faveur aucune. Tout en donnant à son fils une culture européenne, le roi soignait le patriotisme de son héritier. De la civilisation européenne, il ne devait prendre que le nécessaire. Dans le palais de son père, Ghazi, pendant son enfance, ne trouvait pas de ces jouets et divertissements dont était pleine la demeure de son oncle, l’émir de Transjordanie Abdullah, et dont les plus sensationnels étaient... des miroirs déformants! Mais la technique sérieuse l’intéressait vivement. Bientôt les officiers-instructeurs anglais rendirent hommage à son intelligence, à sa bravoure et sa résistance.
On raconte qu’au cours d’une des longues absences de son père, Ghazi, qui remplissait alors les fonctions de régent, eut une conversation animée avec sir Francis Humphreys. Surpris par le ton sur lequel lui parlait l’héritier du trône, l’ambassadeur finit par lui dire:
«Jamais votre père ne m’aurait parlé ainsi!
- Ce n’est pas au nom de mon père, mais en celui du peuple d’Irak que je parle!» répondit l’émir. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

La porte taillée à Besançon (Doubs)
D’après un article paru en 1834

Dès longtemps avant la conquête des Gaules par les Romains, Besançon dut jouer un rôle important dans l’histoire de ce pays; mais les monuments historiques manquent complètement jusqu’à cette époque. Peut-être seulement le nom de Chrysopolis, ville d’or, que lui avaient donné les Grecs de la colonie de Marseille, suffit-il pour prouver que dès ce temps-là on exploitait dans cette ville la pêche des parcelles d’or que le Doubs roule dans ses eaux, et que l’on apercevait encore au siècle dernier, çà et là, sur les ses rives, briller au soleil à travers le sable.
Quand on observe que l’or était assez commun dans les Gaules pour que le plus grand nombre des guerriers portassent des bracelets et des colliers de ce métal, on ne peut pas douter qu’il n’existât dans ce pays assez d’or pour fournir à une grande partie de la consommation. D’ailleurs, il existe des titres qui prouvent que l’exploitation de l’or des sables du Doubs fut affermée dans le Moyen Age, et qu’elle était encore productive. Il est probable qu’elle avait été abandonnée du temps de César, comme elle l’a été depuis, après avoir été reprise et continuée avec succès pendant plusieurs siècles; car les Commentaires, qui, dans une description fort détaillée de cette ville, nous la montrent comme une place de guerre très importante, située dans un pays riche et fertile, ne disent rien des richesse sous ce rapport; ils ne disent rien non plus du percement de rocher dont nous allons parler plus loin. 

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Du temps de Louis XIV, Pelisson décrivait ainsi la ville: «Besançon est située au fond d’un très beau vallon qui représente presque un amphithéâtre qu’on aurait paré exprès de vignobles, de vergers et de bois, pour le seul plaisir des yeux. Jules César l’a décrite en ses Commentaires comme l’une des plus fortes villes des Gaules, parce que le Doubs, grande rivière qui coulait sous ses remparts, l’environnait de tous côtés comme un fossé en forme de fer à cheval, ne laissant qu’un espace de six cents pas à l’ouverture, remparé d’une haute montagne dont le pied plongeait dans la rivière des deux côtés, et qui, étant en outre fermé d’un mur, servait de citadelle à la ville au seul endroit par où l’on pouvait en approcher. Depuis, la ville s’est accrue, et au-delà du Doubs on a vu s’élever comme une colonie et une autre ville, jointe à l’ancienne par un beau pont.»
Du temps des Romains on ne pouvait pénétrer dans la ville que par le pont de bois que les Gaulois avaient établi sur la rivière, ou bien en traversant la citadelle, qui, étant le seul chemin pour communiquer avec l’Helvétie et toute la montagne, devait être exposée à un coup de main par l’affluence continuelle des marchands et des voyageurs. Il devait être bien plus à la convenance des vainqueurs de faire de la citadelle une forteresse inabordable, d’où ils pussent commander des routes passant à plus de cinq cents pieds perpendiculairement sous leurs remparts, que de la laisser ainsi ouverte à tout venant.
Tel a été, à ce qu’on prétend, le motif qui a dû les déterminer à faire des chaussées aux pieds des rochers et à percer la roche même dans l’endroit où elle ne pouvait être que difficilement tournée, car il est évident qu’avant l’élévation du niveau de l’eau par les écluses bâties pour le service des moulins à eau construits dans la ville, il restait un espace libre entre la rivière et le rocher, suffisant pour le passage des voitures. Ainsi, l’ouverture taillée dans le roc n’a pu avoir d’autre but que de donner passage au canal ou aqueduc qui amenait les eaux d’Arcier à Besançon.

Beaucoup plus tard, lorsque l’aqueduc abandonné cessa d’amener l’eau de la ville, il est probable qu’on déblaya la place qu’il avait occupée pour en faire un chemin, et que l’élévation du niveau de l’eau rendant l’ancienne route impraticable, on fut forcé d’élargir cette ouverture, qui ne fut longtemps qu’un passage couvert auquel le roc servait de voûte. Enfin, après la conquête par les Français, Vauban la fit mettre à ciel ouvert lorsqu’il traça les fortifications de la place. Il bâtit aussi la petite tourelle isolée qui la domine, que l’on confie à la garde d’une centaine de fusiliers lorsque la ville est assiégée.
Les historiens sont unanimes sur ce point, que Besançon n’avait jamais été prise avant Louis XIV, et qu’alors même elle ne fut livrée, après vingt-huit jours de tranchée ouverte, que par la trahison et les intrigues de l’abbé de Vatteville, qui reçut en récompense des terres et des seigneuries. Mais ces faveurs profitèrent peu à la famille de l’abbé: la dernière héritière de son nom est morte à Besançon, sous l’empire, dans un état voisin de l’indigence.
Nous vous conseillons la visite du site Internet officiel de la Ville de Besançon: vous y trouverez des infos sur l’histoire de cette ville, son économie, ses attraits touristiques, ainsi que les manifestations qui s’y déroulent. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Quatorze juin 1789. Jeté dans un canot par les révoltés de la Bounty, le commandant Bligh parcourt 6700 km. Avec 17 hommes restés loyaux, il parvient à relier Timor après 47 jours
d'une navigation effrayante.

Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 14 juin 1789, la poignée de Hollandais installés sur l'île de Timor assiste à l'accostage d'un minuscule canot dans lequel s'entassent dix-huit hommes à moitié morts. Mais d'où viennent-ils? Qui sont-ils? Est-ce des intermittents du spectacle virés de France par des spectateurs excédés? Sans se poser davantage de questions, les membres de la petite colonie s'empressent de les accueillir.

Dès les premières paroles échangées, ils comprennent leur erreur. Les pauvres hères à bout de forces leur expliquent qu'ils ont été débarqués de leur navire par des mutins. Ce navire, c'est la Bounty, chargée de plants d'arbres à pain à destination des Antilles. Quand le lieutenant de vaisseau William Bligh (il ne sera nommé capitaine qu'à son retour en Angleterre), 44 ans, explique qu'ils viennent de naviguer durant 6700 kilomètres dans une coquille de noix ouverte à tous les vents, les Hollandais croient à une blague. Survivre ainsi durant quarante-sept jours avec des rations quotidiennes à effrayer une anorexique, Mijn God!

L'épopée commence le 28 avril 1789 quand une partie de l'équipage de la Bounty, menée par l'enseigne de vaisseau Fletcher Christian, se mutine. Les marins accusent Bligh d'être trop dur avec eux, de confisquer le fromage et le pain pour sa seule table. Et de toujours leur hurler dessus! C'est qu'ils n'ont jamais eu Valls pour ministre! En comparaison, Bligh est doux comme un lapin. Quoi qu'il en soit, après avoir pris le pouvoir à bord, Christian ordonne au commandant d'embarquer à bord d'un canot de sauvetage en compagnie des officiers et des membres de l'équipage qui lui sont restés loyaux. Dix-huit officiers et marins en tout.

Souvenir du capitaine Cook… Le canot est tellement chargé que son franc-bord dépasse à peine des flots. C'est une folie. Mieux vaut encore partager un ascenseur avec Laurence Boccolini. Christian n'a pas le cœur de les chasser sans rien leur donner. Il leur octroie 75 kilos de pain sec et 16 kilos de porc salé. Sans compter six quarts de rhum, six bouteilles de vin, deux cent dix litres d'eau douce, quatre sabres, un livre de bord, un sextant et un compas. Mais ni boussole ni carte. Autant dire que Bligh et ses compagnons ont, a priori, peu de chances de survivre dans ce coin d'océan où chaque île recèle des sauvages prêts à découper en carpaccio tous les visiteurs. William Bligh le sait trop bien, lui qui était aux côtés du capitaine Cook, dix ans auparavant, quand celui-ci s'est fait massacrer par les Hawaïens. L'avantage, c'est qu'il connaît la zone et que son excellente mémoire lui permet de naviguer même sans carte.

Le lendemain de leur abandon, Bligh décide de débarquer sur l'île de Tofua, dans l'archipel Friendly (aujourd'hui les îles Tonga) pour compléter les provisions du bord avec des noix de coco et des fruits de l'arbre à pain. Mais l'île est difficile d'accès, et les noix de coco rares. Bientôt, des indigènes s'approchent, Bligh en reconnaît plusieurs rencontrés lors de son voyage avec Cook. Pour autant, l'ambiance est tendue. Visiblement, les îliens trament un mauvais coup. Le 2 mai, après avoir obtenu quelques maigres provisions, les Anglais parviennent à rembarquer avant le déclenchement de l'attaque.

Comprenant que leur casse-croûte s'échappe, les indigènes se ruent sur eux avec l'énergie de Morano sur le dernier électeur du Front national. Trop tard, les marins s'éloignent à bord du canot. "Je n'étais pas plus tôt dans le bateau que deux cents hommes passèrent à l'attaque; [...] et les pierres plurent comme une douche", écrit Bligh dans son journal de bord. Seul le quartier-maître John Norton s'écroule sur la plage, mortellement atteint. Les indigènes sautent alors dans une grande pirogue pour poursuivre les Anglais sur lesquels ils balancent de grosses pierres pour tenter de les blesser. Finalement, Bligh parvient à détourner leur attention en jetant à l'eau des habits qu'ils se disputent.

Tempête… Échaudé par une si aimable hospitalité, Bligh décide de mettre le cap sur le plus proche établissement européen, situé sur l'île de Timor. À plus de 6 000 kilomètres! Malgré le défi insensé que cela représente, l'équipage approuve. Mieux vaut tenter le diable que de traverser l'œsophage d'un sauvage. Cap à l'ouest! Les marins disposent d'une petite voile et de rames. Hardi, les gars! Ils punaisent une photo d'Hugues Aufray sur le mât.

Pour épargner les réserves de nourriture, Bligh octroie à chacun 60 grammes de biscuits et un quart de litre d'eau par jour, utilisant une balance bricolée avec des coques de noix de coco pour peser les portions. La pêche ne donne rien. Un jour, ils attrapent un oiseau qu'ils dévorent cru. Dès le 3 mai, le canot est pris dans une gigantesque tempête. Bligh fait balancer par-dessus bord tout le superflu pour alléger le canot. Chaque homme n'a le droit de conserver que deux tenues. Ils réchappent de la tempête par miracle, mais ils doivent écoper tout le reste de la croisière. Le canot étant trop petit pour que tout le monde puisse s'allonger en même temps, il faut organiser des tours pour dormir. Le 24 mai, Bligh constate qu'il reste 29 jours de vivres, c'est théoriquement suffisant pour rallier Timor, mais, à titre de précaution, il diminue les rations pour qu'elles durent 43 jours. Un marin attrape un oiseau de la taille d'un petit pigeon qui est partagé en 18 portions, entrailles comprises. Plus tard, un plus gros volatile est attrapé dont le sang est donné aux trois marins les plus faibles.

Le 28 mai, Bligh se résout à débarquer sur une île pour faire provision d'eau et ramasser des huîtres. L'escale dure deux jours. "À quatre heures, nous étions sur le point d'embarquer quand une vingtaine de natifs apparurent, courant vers nous et nous saluant de la main, depuis l'autre rive. Ils étaient tous armés d'une lance et d'une courte arme qu'ils tenaient dans leur main gauche; ils nous faisaient signe de venir vers eux." Bligh préfère se sauver. Au cours des jours suivants, les naufragés s'arrêtent sur d'autres îles pour faire le plein d'huîtres.

Paludisme… Enfin, le vendredi 12 juin, à 3 heures du matin, l'île de Timor se profile à l'horizon. "Ce n'est pas possible pour moi de décrire la joie qui nous a remplis à la vue de cette terre." Deux jours plus tard, ils atteignent l'établissement néerlandais de Kupang, après 6 701 kilomètres accomplis en quarante et un jours. Quatre hommes meurent peu après le débarquement, victimes de leur faiblesse et des fièvres tropicales. Parmi eux, le botaniste David Nelson s'éteint probablement du paludisme.

Un mois plus tard, les rescapés partent à bord d'un schooner acheté par Bligh. Mais Kupang n'en a pas fini avec la Bounty. Deux ans plus tard, le 16 septembre 1791, la colonie hollandaise voit débarquer, cette fois, de vrais naufragés: ceux de la frégate Pandora envoyée par l'amirauté britannique à la poursuite des mutins. Parmi les rescapés, il y a 89 hommes d'équipage, dont 10 mutins de la Bounty! Et, pendant ce temps, les planteurs des Antilles attendent toujours les plants d'arbres à pain pour nourrir à bas coût leurs esclaves. 

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© Le Point.fr - Publié le 14/06/2012 à 00:01 - Modifié le 14/06/2014 à 18:56

 

Pour l’éphéméride du quatorze juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/14/30070602.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service sentant sa fibre révolutionnaire et anarchiste, à un mois de la fête nationale française, est prêt à tout faire péter; normal pour un pétomane comme lui...   

 

dicton0614

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui une compilation portant le nom de: Creedence Clearwater Revival Greatest Hits, peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=tGWVVdVbnJc

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves…

Le service des Impôts vient de me renvoyer ma déclaration pour 2014. Je n'y comprends plus rien!
Ils me demandent combien de personnes sont réellement à ma charge.
Je présume qu'une erreur s'est glissée dans ma case liste des personnes à charge?
J'avais répondu: 500.000 immigrés illégaux, 3 millions de drogués, 68.000 personnes écrouées en prison, la moitié du Maghreb et 925 parlementaires. 
Ils me signalent que cette réponse n'est pas acceptable.
Alors, je me creuse la tête: qui ai-je bien pu oublier??? 

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Se souvenant qu'elle a épuisé sa provision de pilules, une dame ordonne à son mari:
- Arrête-moi ici, devant la pharmacie.
- Je suis en double file, dit le mari. Dépêche-toi.
- Entendu, mon chéri. La dame pénètre dans la boutique où attendent une dizaine de clients et, sans y voir malice, demande au pharmacien:
- Je voudrais un flacon de pilules anticonceptionnelles. Pouvez-vous me servir rapidement. J'ai quelqu'un qui m'attends dans sa voiture. 

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- Pour cette place, dit un chasseur de têtes, j'ai besoin de quelqu'un qui soit très observateur.
- Je suis votre homme.
- Pouvez-vous le prouver?
- L'autre jour, je suis allé dans un cabaret de strip-tease et, à la fin du spectacle, j'avais remarqué une chose: la strip-teaseuse vedette a un œil légèrement plus petit que l'autre. 

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Le patron d'une petite entreprise convoque une de ses secrétaires:
- Mademoiselle Catherine, lui dit-il, hier soir, vous n'étiez pas sortie depuis dix minutes de mon bureau, où je vous avais fait l'amour sur la moquette, que mes quarante-sept employés, sans exception, étaient déjà au courant…
Tant d'efficacité mérite sa récompense. Vous êtes nommée responsable du Service de la propagande et des relations publiques. 

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Une secrétaire qui, après des mois de résistance, a enfin accepté de passer la nuit avec son patron, lui dit, au petit matin, en saisissant son bloc de sténo et son crayon:
- Monsieur le directeur, je suis prête à noter.
- A noter?... Mais à noter quoi?
- Le communiqué que vous allez envoyer à tous les journaux pour annoncer nos fiançailles. 

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Un cancre parfait confie à son grand-père:
- C'est dans un mois le bac et je voudrais savoir si tu ne connaîtrais pas un truc infaillible pour l'avoir?
- Eh bien, si tu essayais d'étudier? Vois-tu, ça c'est un peu perdu mais, de mon temps, ça consistait à ouvrir les livres de classe et à les lire attentivement, en s'efforçant de retenir ce qu'il y avait dedans. 

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C'est dimanche... et le réveille-matin cet affreux, on l'oublie encore pour ce jour... aujourd'hui, pas de réveil violent, une grasse matinée bienvenue jusqu'à ce que la réalité de la faim nous réveille pour le petit déjeuner, sans stress, cool, à n'importe quelle heure... Le pêcheur ou le chasseur de champignons se sont levés à la pointe du jour et s'en vont deviser de leur récolte à l'heure de l'apéro au bar du coin; aujourd'hui, pas de barbecue ni de pique-nique, trop de risques de pluies... En ces jours perturbés de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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