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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du treize juin

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«Pour la Saint-Antoine, rien ne vaut une bonne macédoine.»

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«Saint-Antoine ouvre le derrière des poules»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est enfin le week-end et la météo continue à faire des frasques avec pas mal de perturbations par endroits, autrement dit: un temps de tous les temps... quoi, un bon temps alterné entre le beau et l'arrosage... avec comme programme pour ce jour: en plus des travaux du samedi, balade en campagne avec recherche d'abri s'il fait de l'orage ou recherche de champignons qui commencent à sortir avec la chaleur et les pluies bénéfiques ou tout simplement après-midi télé...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 15° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce samedi, bons moments de soleil, entrecoupés par quelques passages nuageux, plus étendus le long du Jura (où une averse n'est pas exclue en matinée déjà). Au fil de l'après-midi, atmosphère se faisant plus lourde et ciel graduellement plus menaçant en montagne et sur le Jura avec de premiers foyers orageux. Averses orageuses pouvant s'étendre aux régions de plaine en fin d'après-midi et jusqu'en soirée. Régions les plus concernées: Chablais, Riviera, Gruyère et Ajoie.
Températures prévues pour samedi: minimales 16 à 18°, maximales 26°, jusqu'à 27° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 13°, maximales 21°. En montagne: 10/13°à 2000 m, 3/4°à 3000 m.
Vent faible et variable en plaine. Vent du sud-ouest modéré sur le Jura, du sud modéréà fort de la moyenne à la haute montagne. Rafales en cas d'orages...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, encore très orageux sur une grande partie Sud et Est du pays... avec pour ce samedi: une nouvelle journée d'orages sur la plus grande partie du pays. Après une nuit bien mouvementée, bien pluvieuse et orageuse de la Méditerranée au nord-est du pays, on retrouvera une zone encore bien instable le matin, de l'est du Languedoc à la Provence-Alpes-Côte-d'azur jusqu'à l'Alsace. 
Après cette matinée chaotique parfois ponctuée d'ondées, la journée deviendra pluvio-orageuse sur toutes les autres régions situées au sud de la Loire jusqu'à l'Alsace, Rhône-Alpes et le Sud-est, avec des orages et des pluies localement soutenus, de la grêle, quelques rafales de vent et des cumuls de précipitations parfois abondants.
Il faudra aller vers la Bretagne, la Normandie, l'Ile de France, le Nord-Pas-de-Calais et les Ardennes pour retrouver un peu de calme et de plus belles éclaircies dans une atmosphère toutefois plus fraîche.
Il fera le matin entre 10 et 15 degrés sur la majeure partie du pays, 14 à 17 sur la façade Est et près de la Méditerranée, voire 20 sur la Côte d'Azur. Les températures maximales seront comprises entre 17 et 20 degrés sur le littoral de la Manche, 22 à 27 degrés sur le reste du pays, souvent 25 à 27 en Provence et près de 29 sur la Corse...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 29°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 23°à 29°; à la Martinique, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°à 33°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 38° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 34°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29°; ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 26° aux Marquises; pluvieux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 12°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:40 et le coucher du soleil se fera à 21:27 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Lundi 15 juin à 06h52, coefficient 84, à 19h15, coefficient 87
Mardi 16 juin à 07h42, coefficient 89, à 20h00, coefficient 90
Mercredi 17 juin à 08h28, coefficient 91, à 20h42, coefficient 90
Jeudi 18 juin à 09h09, coefficient 89, à 21h21, coefficient 88 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1977: Les maxima oscillaient entre 27° en Ardenne et 32° en Campine
En 1969: Les températures maximales sous abri se hissaient jusqu'à 28.4° en Ardenne, 30.3° en bord de mer et 31.4° en campine
En 1968: La température maximale sous abri ne dépassaient pas -4,8°à Coxyde
En 1958: Le thermomètre de Stavelot n'affichait pas plus de 0° au lever du jour 

 

Les expressions françaises décortiquées

Sentir le fagot
1. Être mécréant, avoir des idées trop libres en matière de religion (donc être promis au bûcher)

2. Plus généralement, s'applique à toute personne, opinion ou œuvre générant un scandale ou inspirant de la méfiance, car susceptible d'être condamnable

Origine
Lorsqu'on s'attelle au barbecue destinéà nourrir la palanquée d'invités de la fête jardinière (garden party, en anglais), on sent rapidement le charbon de bois puis, peu après, la chipolata ou la merguez, voire les deux.
À une lointaine époque, au lieu des saucisses, c'étaient des hommes et même des femmes que l'on brûlait. C'est pourquoi le Cauchon qui fit une flambée de Jeanne d'Arc devait probablement sentir la pucelle grillée.
Pourquoi les brûlait-on, me direz-vous? Eh bien en l'absence de guillotine ou de chaise électrique, il fallait bien trouver un moyen, extrêmement douloureux si possible, de trucider celui qui était condamnéà mort [1]. Or, si aujourd'hui, dans certaines contrées modernistes, le moyen de se débarrasser de femmes adultères, donc méritant la mort, peut-être la lapidation, autrefois la justice, plus ou moins juste, pouvait envoyer sur le bûcher les sorcières, les hérétiques et autres personnes auxquelles, à tort ou à raison, on faisait de si gros reproches qu'on considérait devoir les éliminer de la planète.
Et ces grands feux de joie étaient constitués de bûches entourées de fagots de petit bois savamment entassés de manière à démarrer le feu et le propager aux bûches placées autour du poteau où, attaché, le condamné devait vivre ses derniers instants, victime d'un gros coup de chaleur.
De ce fait, les personnes ainsi traitées, peu avant de passer de vie à trépas, sentaient inévitablement le fagot brûlé, sans passer par la case chipolata.
C'est de cette joyeuse pratique, très appliquée aux hérétiques, que notre métaphore est née au XVIe siècle, d'abord utilisée pour les personnes considérées comme mécréantes (et Dieu sait si, au cours de guerres de religions, les uns sont les mécréants des autres, et inversement, ce qui donne de la matière à carboniser!) avant de s'étendre à tout ce qui est considéré comme subversif ou pouvant conduire devant la justice.
[1] Mais notez bien que la cruauté n'était la seule raison d'utiliser le bûcher pour éliminer les sorcières et autres hérétiques. En effet, à cette époque, la raison la plus importante venait du fait que les gens étaient persuadés qu'en les brûlant, leur résurrection serait impossible, l'âme étant autant carbonisée que le corps (ce qui explique d'ailleurs aussi que, jusqu'en 1963, l'Église refusait catégoriquement la crémation qui n'est plus maintenant que tolérée, sous certaines conditions).
Exemple
«Près de lui, vous voyez son fils, cette tête de songe-creux: il le destinait aussi aux arts, à quelque commandement supérieur des violes et des trombones; mais le jeune homme a mal tourné. Il a professéà Padoue des principes d'une philosophie qui sent le fagot, dit-on, et ses nombreuses découvertes dans des sciences dangereuses pourront bien finir par le brouiller tout-à-fait avec l'Eglise.»
«Pourfendeur des sciences et des arts, fossoyeur de la propriété privée, contempteur de la monarchie, ce bonhomme [Jean-Jacques Rousseau], qui égratigne au passage les médecins, les femmes, les gens de lettres et les Anglais, sent le fagot.»

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Le cas de conscience

Troisième partie et fin

Autant vaut l'avoir vu que de l'avoir touché.
Cependant la peine imposée
Fut à souffrir assez aisée.
Je n’en parlerai point; seulement on saura
Que Messieurs les curés, en tous ces cantons-là,
Ainsi qu'au nôtre avaient des dévots et dévotes,
Qui pour l'examen de leurs fautes
Leur payaient un tribut; qui plus qui moins selon
Que le compte à rendre était long.
Du tribut de cet an Anne étant soucieuse,
Arrive que Guillot pèche un brochet fort grand:
Tout aussitôt le jeune amant
Le donne a sa maîtresse; elle toute joyeuse
Le va porter du même pas
Au curé messire Thomas.
Il reçoit le présent, il l'admire, et le drôle
D'un petit coup sur l’épaule
La fillette régala,
Lui sourit, lui dit: Voilà
Mon fait, joignant à cela
D'autres petites affaires:
C’était jour de Calende, et nombre de confrères
Devaient dîner chez lui. Voulez-vous doublement
M'obliger? dit-il à la belle;
Accommodez chez vous ce poisson promptement.
Puis l'apportez incontinent,
Ma servante est un peu nouvelle.
Anne court; et voilà les prêtres arrivés.
Grand bruit, grande cohue, en cave on se transporte.
Aucuns des vins sont approuvés:
Chacun en raisonne à sa sorte.
On met sur table; et le doyen
Prend place en saluant toute la compagnie.
Raconter leurs propos serait chose infinie;
Puis le lecteur s'en doute bien.
On permuta cent fois sans permuter pas une.
Santés, Dieu sait combien: chacun a sa chacune
But en faisant de l’œil; nul scandale: on servit
Potage, menus mets, et même jusqu'au fruit
Sans que le brochet vînt; tout le dîner s’achève
Sans brochet pas un brin. Guillot sachant ce don
L’avait fait rétracter pour plus d'une raison.
Légère de brochet la troupe enfin se lève.
Qui fut bien étonné, qu'on le juge: il alla
Dire ceci, dire cela
A Madame Anne le jour même
L'appela cent fois sotte, et dans sa rage extrême
Lui pensa reprocher l’aventure du bain.

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

La faïencerie de Longwy en dépôt de bilan
Source: Le Parisien

La faïencerie des émaux de Longwy (Meurthe-et-Moselle), fondée en 1798, va déposer le bilan. Son patron espère sauver l’entreprise, qui exerce un savoir-faire inscrit au patrimoine immatériel français.
Ce n’est pas une ancienne manufacture royale mais c’est un pan d’histoire qui risque de disparaître. La faïencerie historique des émaux de Longwy (Meurthe-et-Moselle), fondée en 1798, va déposer le bilan. L’entreprise, en difficultés financières depuis des années, emploie 40 salariés.
Début janvier, la faïencerie, qui fabrique à la main des céramiques colorées à l’émail uniques en leur genre, dont leur âge d’or remonte aux années 1930, aux grandes heures de l’Art Déco, avait annoncé qu’elle menait des négociations exclusives avec un repreneur potentiel. «Les négociations ont échoué. On ne peut plus se bercer d’illusions concernant un éventuel chevalier blanc», a confié Arnold Kostka, dont la famille dirige la société depuis 1991. «On tombe soit sur des gens avec une surface financière (qui n’est) pas assez suffisante pour prendre des risques, soit sur des riches qui veulent tout gratuitement», a-t-il regretté.

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Assiette fabriquée par les Emaux de Longwy

En dépit d’un chiffre d’affaires en hausse d’environ 10% sur l’exercice en cours, clos au 30 juin, la faïencerie reste engluée dans une dette d’environ un million d’euros. Les émaux de Longwy, presque aussi connus que ceux de Briare, sont inscrits à l’inventaire des savoir-faire du patrimoine culturel immatériel en France au même titre que les points de dentelle de Calais ou d’Alençon, ou que la tradition du tracé dans la charpente française. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, Arnold Kostka a tenté de mobiliser les acteurs publics lorrains. Malheureusement les financements ont été partiels et trop étirés dans le temps, et huit salariés vont bientôt devoir quitter l’entreprise.
Le chef d’entreprise espère, par cette procédure, obtenir le temps de restructurer son entreprise et d’éponger ses dettes. «Je reste confiant dans l’avenir de la société», a insisté le patron, qui a modernisé les produits et tenté de se tourner davantage vers l’export. A moins qu’un repreneur solide ne se présente enfin.

Le Parisien

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Histoire et pouvoir: quand la fiction de 1984 devient la réalité
Extrait de «Vingtième Siècle», paru en janvier 1984

Juin 1949: 1984, œuvre d’un visionnaire doublé d’un iconoclaste, est publiée. Roman écrit en 1948 et traduit en français en 1950, il expose le processus par lequel s’est effectuée en un court laps de temps la marche vers la société totalitaire. De 1948 à 1984 - deux dates aux chiffres simplement inversés - une trentaine d’années ont suffi pour que l’humanité en arrive à l’âge de l’aliénation totale de l’individu: l’âge de l’uniformité, l’âge de la solitude, l’âge de Big Brother. Le livre préfigure un avenir terrifiant contre lequel il sonne l’alarme.
«Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé». Le slogan du parti, répétéà satiété dans 1984, est l’expression même du mécanisme totalitaire par lequel le pouvoir détermine l’histoire, le présent modifie le passé et l’Etat domestique le futur. Grâce à une utilisation machiavéliquement habile de la dialectique passé-présent, le mensonge devient vérité et les faits sont «vaporisés»à l’instar des opposants. En un mot, c’est la victoire de Big Brother sur la mémoire.

A cet égard, 1984 traduit la fascination exercée sur Orwell par la question du passé autant que par celle de l’avenir. Lui-même depuis longtemps se sentait interpellé par ce problème angoissant: comment écrire l’histoire, comment établir la vérité. Dès 1939, apparaît sous sa plume, à l’occasion d’un compte rendu du livre de Bertrand Russell sur le pouvoir (Power: a new social analysis), la formule appelée à faire fortune dans 1984: après tout, écrit-il, puisqu’on n’est nullement assuré que l’objectivité l’emportera, «il est fort possible que nous soyons en train de tomber dans une ère où deux et deux feront cinq quand le chef le dira».
A plusieurs reprises, il reviendra sur la difficulté de respecter les faits et de donner une image véridique du passé. Ainsi la guerre d’Espagne n’a-t-elle pas donné l’exemple des relations les plus mensongères, «une histoire écrite en fonction, non de ce qui est arrivé, mais de ce qui aurait dû arriver selon les diverses lignes de parti»? Déjà l’on pouvait éprouver quelque scepticisme à constater les flottements, les variations et les erreurs des historiens, mais au moins jusqu’ici l’on s’accordait sur un postulat de base: la possibilité d’écrire une histoire vraie. Alors que maintenant l’on est saisi d’angoisse à l’idée que la notion de vérité objective est en train de disparaître sous la poussée du totalitarisme.
En effet, un Etat totalitaire constitue une théocratie. Pour conserver le pouvoir, sa caste dirigeante a besoin d’une image d’infaillibilité. Et comme personne n’est infaillible, il faut sans cesse manipuler le passé, réévaluer les principales figures historiques, opérer toutes sortes de suppressions ou de distorsions des faits. Si bien que l’on peut se demander avec inquiétude si «une histoire véridique de notre temps pourra jamais être écrite». La nouveauté fondamentale, c’est que «le totalitarisme requiert en fait une altération continuelle du passé et à terme le refus de croire à l’existence d’une vérité objective».

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Dans ces conditions, ses propagandistes peuvent bien soutenir, sous prétexte qu’il est impossible d’atteindre la vérité absolue, qu’un gros mensonge n’est point pire qu’un petit mensonge. En fin de compte, pour se perpétuer, une société totalitaire est appelée à instaurer «un système de pensée schizophrénique où les lois du sens commun sont tenues pour valables dans la vie quotidienne et dans certaines sciences exactes, mais peuvent être ignorées par l’homme politique, par l’historien et le sociologue. Il existe déjà un bon nombre incalculable de gens qui trouveraient scandaleux de falsifier un manuel scientifique, mais qui ne verraient aucun inconvénient à falsifier un fait historique».
Au stade de 1984, l’Etat a acquis le contrôle total de la mémoire collective, qu’il manie à sa guise. D’ailleurs, le métier de Winston Smith - exerçant au sein du Ministère de la Vérité et dont la tâche consiste à supprimer toute trace historique ne correspondant pas à l’Histoire Officielle - ne consiste-t-il pas précisément à réécrire l’histoire? On peut même dire que la déstructuration de cette mémoire collective constitue l’activité numéro un d’Oceania - l’un des territoires faisant partie des trois régimes totalitaires se partageant le monde. Car le passé est par nature subversif. Le passé, voilà l’ennemi - l’ennemi du parti, de l’Etat, du pouvoir.

En manipulant les archives, l’on manipule les consciences. Il suffit pour cela de «rectifier» le passé en l’alignant sur les nécessités politiques de l’heure. Si d’aventure il arrive que la mémoire individuelle contredise la mémoire collective ainsi façonnée, la contradiction doit être résolue au profit de la seconde par l’élimination de la première. D’où l’utilité de la «double pensée» pour assurer le triomphe de l’orthodoxie. Il n’y a plus ni réalité ni objectivité. Selon les termes même d’O’Brien, «la réalité n’est pas extérieure. La réalité existe dans l’esprit humain et nulle part ailleurs... Tout ce que le parti tient pour la vérité est la vérité». Par cette perversion totale de l’histoire et de la conscience historique, on atteint le point extrême de la logique totalitaire.
Apathie et soumission garantissent du même coup une société statique et immobile dans laquelle il n’y a plus aucune possibilité de changement. En un sens, c’est la fin de l’histoire, ou du moins de l’histoire conçue comme mouvement et comme devenir. D’où le titre primitivement choisi par Orwell pour son livre: The last man in Europe. Stabilité et solitude se conjuguent pour assurer la pérennité du pouvoir, puisque le but du pouvoir, ce n’est ni le bien-être des citoyens ni même le maintien des privilèges des dirigeants, mais simplement le pouvoir.

(...)
On trouverait, du reste, à propos de la fonction sociale de l’histoire, bien des points communs chez les modèles et les émules d’Orwell. Ainsi, dans le roman de H. G. Wells, When the sleeper wakes (1899), qui a directement inspiré 1984, apparaît l’idée que la classe dirigeante, pour assurer son emprise sur l’avenir, doit à tout prix contrôler le passéà coup de «reconstruction mentale» et de «chirurgie psychique». Et c’est justement l’incapacité des aristocrates à maîtriser ce passé en la personne du «dormeur» qui cause la révolution décrite par Wells. De même, chez Huxley, dans Le meilleur des mondes, l’histoire se trouve balayée et évacuée, non point parce qu’elle serait dangereuse comme dans 1984, mais parce qu’elle est sans objet: «L’histoire, c’est de la foutaise», tel est l’un des préceptes de Our Ford.
La stabilité sociale acquise grâce au parfait conditionnement par la science enlève, en effet, au passé toute signification, ce qui permet de multiplier manipulations et occultations. Quant à Koestler, qui dans Le zéro et l’infini assimile l’histoire à un oracle moqueur, il lui attribue une place essentielle parmi les instruments de domination du pouvoir, qui se sert d’elle avec cynisme et sans scrupules: «L’histoire nous a appris, écrit Roubachof dans son journal, que souvent les mensonges la servent mieux que la vérité».
Cependant, dans l’esprit d’Orwell, la déstructuration de l’histoire ne détruit pas seulement la personnalité collective, elle détruit aussi l’individualité personnelle. Car l’être dépourvu de passé se trouve privé de tradition, d’environnement et même du souvenir de l’enfance. Rien n’est plus pathétique chez Winston Smith que sa nostalgie de la nature, des champs et des bois, et plus encore son émotion à se remémorer des comptines à demi-oubliées ou à contempler la beauté d’un presse-papier victorien.

C’est pourquoi Orwell déploie tant d’efforts à restaurer et à légitimer à la fois les valeurs et la valeur du passé. Ce n’est donc pas simplement pour lutter contre l’oubli que se manifeste le besoin d’histoire, c’est également parce que l’avenir a besoin du passé. A cet égard, 1984 constitue une parfaite défense et illustration de la fonction pédagogique et civique de l’histoire. Aujourd’hui comme hier, le livre nous rappelle que la mémoire et l’histoire sont des enjeux essentiels de la liberté de l’esprit, puisque les pouvoirs totalitaires mettent tout en œuvre pour faire oublier le passé et le remodeler à leur guise.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Sabotage et déformation de l’Histoire de France pour en présenter une vision falsifiée
D’après «Le sabotage officiel de l’Histoire de France», paru en 1930

Est-il vrai que l’histoire de France soit déformée? Indiscutablement. Il y a non seulement déformation mais suppression pure et simple, affirme en 1930 l’essayiste et journaliste Léon de Poncins - qui collabora notamment au Figaro et à L’Ami du Peuple -, invitéà brièvement s’exprimer sur les artifices mis en œuvre pour véhiculer une vision frelatée de notre passé. Et de déplorer que plus de 9 Français sur 10 ne connaissent l’Histoire d’avant 1789 que par le biais d’oeuvres cinématographiques malhonnêtes...
«1800 ans de l’histoire la plus glorieuse de l’Europe ont été supprimés par un décret, explique Léon de Poncins. C’est une époque d’obscurantisme et de tyrannie dont il vaut mieux ne pas parler en un siècle aussi éclairé que le nôtre. C’est d’autant plus prudent que certaines comparaisons ne seraient pas toujours flatteuses pour l’époque actuelle.
«En 1914 la Cathédrale de Reims a été bombardée et détruite. Comment cela aurait-il remué l’opinion publique, personne en France ne sait que ces pierres ont vu passer tous les plus grands noms de notre histoire; ces noms même, on ignore jusqu’à leur existence. On ne peut supprimer les vestiges du passé, on ne peut démolir le mont Saint-Michel, le Louvre ou Versailles, mais on a rendu odieux ceux qui ont produit ces merveilles.

«Un de mes amis visitait un jour un château du Moyen Age en compagnie de plusieurs personnes dont une Anglaise. Celle-ci reconnaissait sans peine que c’était fort beau, mais elle ne pouvait admirer en toute tranquillité d’esprit parce qu’elle savait que les seigneurs d’alors égorgeaient l’un de leurs rabatteurs au retour de la chasse pour se laver les pieds dans son sang. C’est, paraît-il, un fait connu. À quoi bon lui expliquer que déjà au Moyen Age on savait que l’eau lave mieux, plus vite et plus facilement que le sang? Mon ami n’essaya même pas.
«Actuellement 39 millions de Français sur 40 ne savent de l’histoire de France avant 1789 que ce qu’ils en voient au cinéma. Récemment j’ai été voir un film dont la presse a fait grand cas: La vie merveilleuse de Jeanne d’Arc, avec Simone Génevois. Production Natan. On peut se demander si M. Natan est très qualifié pour reconstituer l’histoire de France, et la suite du film justifie nos craintes. Au point de vue photographique, le film est excellent et se déroule en majeure partie dans un cadre splendide, celui du mont Saint-Michel et d’Aigues-Mortes, mais c’est le côté historique qui nous occupe ici:

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Affiche du film La Vie merveilleuse de Jeanne d’Arc, de Marco de Gastyne (1929)

«Nous y voyons Charles VII occupéà de futiles intrigues au milieu d’une cour corrompue (au cinéma les cours sont toujours corrompues). On nous laisse clairement comprendre que s’il ne lui reste plus que Chinon et Bourges, c’est qu’il préfère s’amuser avec les belles filles qui l’entourent plutôt que de défendre son royaume. À côté de lui La Trémoille, «méchant fourbe cynique et usurier» (Natan dixit). Plus loin un écuyer harnache La Hire. Celui-ci se laisse faire en mangeant à même un morceau de viande; les cochons mangent moins salement que lui. Dès que c’est terminé il envoie rouler son écuyer d’un grand coup de pied dans l’estomac.
«Un cousin du roi, sire Gilles de Rais, profite du tumulte pour faire enlever une jeune fiancée, il va la violenter dans son château. Une sorcière rit sardoniquement, un hibou s’envole, cuivres tragiques à l’orchestre; au dernier moment Jeanne d’Arc paraît et empêche le viol. À ce moment un fou-rire général secoua notre groupe au grand scandale de nos voisins immédiats. Cela dure ainsi pendant deux heures. Jeanne d’Arc est une sainte, ce qui est bien mauvais, mais elle rachète ce grave défaut par son origine paysanne qui met en valeur la turpitude des Seigneurs et du clergé.

«Quelle impression doit avoir le public illettréà la sortie d’un tel spectacle! Poursuit de Poncins. Quel ne serait pas son étonnement d’apprendre que beaucoup des plus grands esprits considèrent le Moyen Age comme une des plus belles époques de l’humanité. Ceci nous amène à la deuxième question: cause du mal.
«Dans un but politique et démagogique, il faut à tout prix rendre le passé odieux et attiser la haine de classe, car le mouvement révolutionnaire actuel est l’antithèse de ce qu’a été la civilisation française pendant 1800 ans. Pour éviter des comparaisons fâcheuses, on supprime ce passé ou on le déforme systématiquement. On s’est particulièrement attaquéà l’idée de monarchie, car la haine de cette dernière est le lien qui unit tous les partis révolutionnaires dans un sentiment commun.»

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Treize juin – 323: Mort d'Alexandre le Grand, foudroyé par une fièvre. Palu ou virus du Nil occidental? Le maître du monde attrape son mal dans un marais de l'Euphrate à proximité de sa nouvelle capitale, Babylone.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

À 32 ans, Alexandre le Grand n'a connu que la victoire. Les Perses, les Égyptiens, les Indiens, les Phéniciens, Poutine..., tous se sont inclinés devant sa fureur guerrière. Malgré ce palmarès incomparable, le fier conquérant macédonien trouve, le 13 juin 323 avant notre ère, son maître, celui qui va le jeter à terre, le piétiner et le tuer en quelques jours.
Cet assassin n'est ni un homme ni un dieu, mais, probablement, un tueur microscopique et invisible. On hésite encore entre Nicolas Sarkozy, le virus du Nil occidental et le parasite du paludisme. À moins qu'il ne soit mort d'une pancréatite provoquée par ses beuveries excessives, de la typhoïde ou tout simplement empoisonné par un de ses généraux. Quoi qu'il en soit, la mort du prince des conquérants est peu glorieuse. À quoi cela lui a-t-il servi de se décarcasser? Il laisse son royaume à un fils encore en train de se la couler douce dans le ventre de sa mère et à un frère débile.

L'agonie d'Alexandre nous est connue grâce aux Éphémérides royales tenues, à sa demande, par son chancelier, Eumène de Cardia. Mégalo comme Xavier Niel persuadé de manipuler Montebourg, le jeune Alex a voulu imiter les rois perses qui ont fait consigner leurs faits et gestes pour l'éternité. Voici les faits: au printemps - 323, après avoir cassé du Perse dans le sud-ouest de l'actuel Iran, notre héros décide de recharger ses batteries avec Zaia à Babylone, dont il a fait sa nouvelle capitale. Il en profite, vers la mi-mai, pour faire un crochet dans les marais de l'Euphrate afin d'inspecter les canaux qu'il fait construire pour endiguer les inondations. Est-ce là qu'il est contaminé par le virus du Nil occidental? Ou par un palu foudroyant? C'est bien possible, d'autant que son biographe rapporte que de nombreux corbeaux sont ramassés, morts, sur le sol. Or, il n'y a pas meilleur vecteur du virus du Nil que les oiseaux.

Agonie… Dans le palais de Nabuchodonosor II, qu'il squatte, Alex s'adonne à une troisième mi-temps que même Gérard Depardieu aurait eu du mal à suivre. Il enchaîne beuverie sur beuverie, partouze sur partouze et banquet sur banquet. Il peut compter sur Néarque, son amiral préféré, et sur Médios de Larissa pour le pousser aux excès. Le 30 mai - 323, au lendemain d'un banquet chez ce dernier, Alexandre se réveille avec une fièvre de cheval. Il a mal partout, à la colonne vertébrale et aux articulations. Pas fringant, le grand guerrier.

C'est Copé au lendemain de son débarquement de l'UMP. Cela ne l'empêche pourtant pas de faire ses ablutions, de mener ses sacrifices habituels et de convoquer ses généraux qui pensent que leur chef a une sacrée gueule de bois. C'est qu'il ne tient pas en place, déjà il prépare sa prochaine expédition. Vers l'Arabie ou vers Carthage, on ne sait pas trop. En tout cas, il a programmé le départ de son armée pour le 7 juin. Rien que sa flotte compte mille nefs. Même si la fièvre ne le quitte plus, il parvient à poursuivre ses préparatifs.
Mais, au fil des jours, ses forces déclinent. Et personne pour répondre au Samu. Le 3, Alexandre reste prostré sur sa couche toute la journée. Le lendemain, il convoque de nouveau ses généraux, car il ne renonce pas encore à sa prochaine expédition. Mais très vite son état empire, au point qu'il doit repousser la date de départ des fantassins, puis celle de sa flotte. Les médecins, devins et autres sorciers se succèdent devant sa couche sans réussir à ralentir le mal.

Le 9 juin, sentant sa fin venir, il ordonne à ses généraux de rester fidèles à la cour. Le 10 juin, il ne parvient même plus à s'exprimer. Le 12, les soldats macédoniens, qui le croient mort, exigent de voir son corps. Ils découvrent un homme en train d'agoniser qui les salue par un faible mouvement de tête ou un clignement des yeux. Alexandre le Grand expire le 13 juin 323 avant notre ère, à la tombée du jour. Selon Plutarque, juste avant sa mort, Perdiccas interroge Alexandre: "À qui entends-tu léguer l'empire?" Il aurait répondu: "Au plus digne." Comprenne qui pourra.

Détournement de momie… À peine froid, le cadavre d'Alexandre est embaumé, puis déposé dans un sarcophage de forme humaine, en or. La famille ne recule pas devant les frais d'obsèques. Une famille qui se résume à un frère attardé (ou bien épileptique), à son épouse Roxane et à l'héritier royal qu'elle porte encore en son sein. Autant dire que la dynastie des Argéades est mal partie. Qui va s'emparer du pouvoir? Ils sont plusieurs diadoques (les généraux légitimes pour gouverner) à rêver de remplacer leur leader naturel. Finalement, c'est Perdiccas, le maître de la cavalerie, qui l'emporte en se faisant nommer régent de l'empire pour le compte du tandem royal Philippe III (le frère handicapé) et Alexandre IV (déclaré roi in utero). Il condamne les trois cents officiers qui avaient contesté son pouvoir à danser une bourrée auvergnate avec les éléphants de guerre de l'armée. Le problème, c'est que, enchaînés au sol, leurs partenaires pachydermiques leur marchent sur les pieds et sur le reste...

Reste à décider de l'avenir de la momie d'Alexandre. Qui la détient possède les clefs de l'empire. Perdiccas et Roxane décident d'exaucer les vœux d'Olympias, la mère d'Alexandre, désireuse de déposer le corps de son fils dans le mausolée d'Aigai, en Macédoine, où tous ses ancêtres l'attendent pour taper une belote. Comme il ne s'agit pas d'expédier le roi des rois par colis postal, on lui construit un corbillard constitué d'un temple sur roues. Le cercueil est déposé sur un char d'apparat surmonté d'un toit soutenu par un péristyle ionique. Un an de travail! Même Giscard ne rêverait pas mieux.
Sous le commandement d'un officier, le convoi funéraire, tiré par plusieurs dizaines de chevaux et accompagné par un cortège de soldats, se met en route vers la Macédoine. Mais, arrivéà Damas, au lieu de prendre la route du nord, l'officier file vers le sud en direction de Memphis, en Égypte. Le traître a passé un accord avec Ptolémée Ier Sôtêr, le satrape d'Égypte, pour détourner le corps. La raison en est simple: de son vivant, Alexandre avait manifesté son envie d'être enterré au pays des pharaons. Or, Ptolémée, qu'il a mis sur le trône égyptien, est probablement son demi-frère. L'armée de Perdiccas se précipite, mais elle est défaite par les hommes de Ptolémée.

Souvenir… Alexandre passe une quarantaine d'années à Memphis, mais, comme il commence vraiment à se lasser du paysage, Ptolémée II l'envoie se changer les idées dans un temple d'Alexandrie. Plus tard, Ptolémée IV Philopator lui fait ériger un mausolée somptueux au sommet d'un tumulus. Imaginez une tour de marbre coiffée d'une pyramide appelée Sôma. C'est moche à en pleurer, mais ça en jette. Ce monument est ceinturé de chapelles funéraires destinées à accueillir les dépouilles des pharaons ptoléméens.
Durant plusieurs siècles, la momie d'Alexandre reçoit la visite des généraux et des dirigeants grecs et romains. Selon Suétone, l'empereur Auguste serait venu se recueillir devant la momie, lui posant une couronne d'or sur la tête et des fleurs sur le corps. Cela dit, l'empereur romain lui écorche le nez au passage. D'autres empereurs montrent moins de respect, n'hésitant pas à emporter une babiole en guise de souvenir. Caligula aurait fait main basse sur la cuirasse d'Alexandre, tandis que Caracalla s'est emparé de sa tunique, d'une bague et de la ceinture. Aujourd'hui, le Sôma a totalement disparu. Plus aucune trace d'Alexandre le Grand. On le cherche...

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© Le Point.fr - Publié le 12/06/2012 à 23:59 - Modifié le 13/06/2014 à 11:16

 

Pour l’éphéméride du treize juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/13/30064830.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, distingué comme pas un, ne voulant pas se souiller avec des crèmes solaires ou se prenant pour Marlon Brando aux cheveux gominés dans le dernier tango à Paris fais du pareil au même, mais avec du régional, du beurre de Charente-Poitou...

 

dicton0613

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui une compilation du groupe de John Mellencamp, sûrement quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, avec de bons groupes histoire de bien passer cette journée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=CElCy4IqRvM

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves…

Une dame qui donne un grand dîner dit à l’extra qu’elle a engagé pour la circonstance:
- Vous servirez la tête de veau avec un citron dans la bouche et du persil dans les oreilles.
- Bien, madame, mais est-ce que je ne risque pas d’être un peu ridicule??? 

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Cette annonce a paru dans un quotidien de province:
SECRÉTAIRE recherchée. Travail facile, ambiance familiale, haut salaire, primes de rendement, patron célibataire.
Quatre sur cinq de ces éléments ont été inventés juste pour attirer votre attention.
Prendrez-vous quand même le risque?

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Deux anciennes camarades d'école sont devenues secrétaires dans deux maisons différentes. Un jour, elles se retrouvent:
- Est-ce que ton patron, demande l'une, se fâche, comme le mien, quand tu as du mal à te réveiller, le matin?
- Ah! Non! Pas du tout. Moi, le mien, dans ce cas-là, il va à la cuisine me préparer un bon café, qu'il m'apporte au lit avec des croissants.

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Un jour, Clinton appelle le décorateur de la Maison Blanche. Il le fait entrer dans le bureau ovale et lui dit, très en colère:
- Ma fille Chelsea n'est pas du tout contente. Elle pense qu'elle a la chambre la plus laide de toute la Maison Blanche. Il faut que vous arrangiez ça immédiatement!
Le décorateur répond:
- Très bien Monsieur le Président. Nous allons enlever tous les miroirs de sa chambre.

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Un jour au Vatican, un nonce tout excité s'en va prévenir Jean-Paul:
- Votre Sainteté, votre Sainteté, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Jean-Paul le calme tout de suite:
- Vas-y parle mon petit, je t'écoute. Le nonce:
- La bonne nouvelle, c'est que Dieu est au téléphone et qu'il veut vous parler...
- La mauvaise, c'est qu'il appelle en PCV de Jérusalem.

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C'est un petit garçon qui, un dimanche, part pour l'église.
Sa mère lui rappelle avant de partir de ne rien accepter d'un inconnu.
Le petit garçon se rend à la messe et, au moment venu de la quête, le curé lui tendant la corbeille, l'enfant répond aussitôt:
- Non merci!

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Un petit garçon interroge sa mère:
- Pourquoi passes-tu des après-midi entières à regarder des feuilletons à la télévision?
- C'est parce que les héros de ces feuilletons sont très proches des gens qu'on fréquente dans la vie.
- Mais, en ce cas, pourquoi, dans les feuilletons, les héros ne passent pas, eux aussi, leurs après-midi, à regarder la télévision?

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C'est samedi... et le réveille-matin cet affreux, on l'oublie pour deux jours... aujourd'hui il n'y a pas de réveil violent, une grasse matinée bienvenue jusqu'à ce que la réalité de la fin de semaine nous réveille vraiment... lessive, ménage, comptabilité, paperasserie, courses hebdomadaires... on en regretterait presque le travail de la semaine... Bon, là on prend son temps... et puis dès que ces travaux sont faits, balade, lèche-vitrine, pêche, bricolage, loisir, sans contrainte, que du bonheur... En ces jours perturbés de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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