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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix-neuf juin

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«À la Sainte-Micheline, le soleil décline derrière la colline.»

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«À la Saint-Romuald, on a toujours un camarade
qui vous raconte des salades.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et la semaine active se termine ce soir... la météo en remet une couche avec des perturbations de saison... avec  des annonces d'un beau week-end qui commencera au printemps et se terminera en été, avec la Fête de la musique en toile de fond et fête des pères en France, et vu que le soleil sera de la partie, les barbecues et les broches chaufferont...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 13° et un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, ciel nuageux en début de matinée des Préalpes au Valais avec les dernières averses encore possibles. Dans les autres régions, rapide passage à un temps assez ensoleillé malgré des formations nuageuses en cours de journée. Restant plus nuageux le long des Préalpes. Températures légèrement sous les normes de saison.
Températures prévues pour ce vendredi: minimales 13 à 15°, maximales 19 à 22°, jusqu'à 24 degrés en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 8 à 9°, maximales 14 à 15°. En montagne: 6/8°à 2000 m, -2/-1°à 3000 m.
Vent de tendance nord en plaine avec quelques bouffées de Joran au pied du Jura. En montagne, nord-ouest modéré, encore fort à haute altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, temps mitigé le matin, plus agréable l'après-midi... avec pour ce jour: en début de journée le temps sera encore très nuageux du sud-ouest du pays jusqu'au Jura et au nord des Alpes avec quelques pluies faibles. Au fil de la matinée les pluies s'atténueront entre Massif central et frontières de l'est et des éclaircies se développeront.
En revanche jusqu'en mi-journée la couverture nuageuse restera compacte sur Aquitaine et Midi-Pyrénées avec de petites pluies ou bruines, puis les nuages se limiteront au piémont pyrénéen l'après-midi avant de se morceler.
Sur les régions proches des frontières du nord, là aussi les nuages resteront bien nombreux, ils pourront s'accompagner d'ondées le matin sur le nord de la Lorraine et de l'Alsace, puis du Nord-Pas-de-Calais jusqu'à l'Alsace en journée. De même des averses pourront encore tomber l'après-midi vers le relief des Alpes du Sud et en Corse.
Partout ailleurs, après la dissipation des grisailles matinales, voire quelques brouillards dans le nord-ouest, la journée s'annonce ensoleillée.

Mistral et tramontane se maintiendront près de la Méditerranée avec toujours des rafales jusqu'à 70 à 80 km/h, parfois 90 km/h. 
Températures minimales de 8 à 12 degrés sur la moitié nord, de 12 à 16 au sud, 15 à 20 sur le pourtour méditerranéen. Les maximales iront de 18 à 22 degrés au bord de la Manche et sur les régions proches des frontières du nord, elles seront comprises entre 20 et 26 degrés ailleurs, entre 26 et 30 sur les régions méditerranéennes.

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé avec des températures de l'ordre de 26°à 30°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 29°; à la Martinique, ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 34°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 37° en Guadeloupe; brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; Polynésie française, nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 27°; beau temps, ciel voilé avec des températures de 28° aux Marquises; plutôt nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 11°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:40 et le coucher du soleil se fera à 21:29 et le jour est plus long de 0 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:  

Jeudi 02 juillet à 08h01, coefficient 87, à 20h22, coefficient 90
Vendredi 03 juillet à 08h45, coefficient 93, à 21h05, coefficient 94
Samedi 04 juillet à 09h30, coefficient 95, à 21h49, coefficient 96
Dimanche 05 juillet à 10h14, coefficient 95, à 22h33, coefficient 93
Lundi 06 juillet à 10h59, coefficient 91, à 23h18, coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1978: du brouillard très dense réduisait la visibilité en de nombreux endroits
En 1936: la température maximale sous abri atteignait 32,6°à Ostende
En 1977: la température maximale plafonnait à 12,8°à Beitem dans le Nord du pays
En 1932: Sacré météo. L'une des pires tempêtes de grêle de l'histoire se produit dans l'ouest de la province de Ho-nan, en Chine. D'énormes grêlons tombent pendant 2 heures, tuant 200 personnes, blessant des milliers d'autres et détruisant maisons, récoltes et animaux.

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix-neuf juin c’est la Journée Mondiale de la drépanocytose
http://www.journee-mondiale.com/249/journee-mondiale-de-la-drepanocytose.htm

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Les expressions françaises décortiquées

Lâcher la proie pour l'ombre
Abandonner quelque chose de palpable, de réel pour quelque chose d'hypothétique, une espérance vaine

Origine
Voilà un proverbe («Il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre») qui nous vient de loin, puisque c'est Ésope qui en a formulé le principe dans «le chien qui porte de la viande», idée reprise ensuite par Phèdre et, bien entendu, par notre fabuliste Jean de la Fontaine dans une courte fable «le chien qui lâche sa proie pour l'ombre» dont la deuxième et dernière strophe est la suivante:
«Ce chien [celui dont parle Ésope], voyant sa proie en l'eau représentée,
La quitta pour l'image, et pensa se noyer.
La rivière devint tout d'un coup agitée;
A toute peine il regagna les bords,
Et n'eut ni l'ombre ni le corps.»
Le pauvre chien, croyant faire un festin de l'image du reflet de sa proie, se retrouve finalement sans la proie ni, bien entendu, le reflet. Il en est ainsi de tous ceux qui, ne se contentant pas de ce qu'ils ont en main, l'abandonnent pour convoiter sans succès ce qu'ils croient être mieux.
Jean Chapelain, poète du XVIIe siècle, écrira également: «Jamais personne qui fut sage n'a abandonné le corps, bien que petit, pour suivre son ombre, bien que grande».
Cette expression n'est jamais qu'une autre formulation du fameux et très proche «un tiens vaut mieux que deux tu l'auras».
Exemple
«En tout état de cause, même si un jour on sera dans l'après-pétrole, il reste que c'est un moyen énergétique d'actualité et qu'en plus, on vient de découvrir plusieurs dizaines de gisements nouveaux dans le golfe du Mexique, en Sierra Leone et en Amérique du Sud. Dans l'immédiat, il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre, même s'il faut travailler au moteur de l'avenir. J'ai dans mon programme une proposition de réaliser et produire dans le Nord-Pas-de-Calais, en s'appuyant sur les chercheurs des universités et l'industrie automobile, le moteur à hydrogène.»
Compléments
C'est Jean-Paul Grousset, journaliste au Canard Enchaîné, qui a adapté cet adage aux pêcheurs avec la forme: «Ne lâchons pas lamproie pour l'omble».

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Le Tableau

Certains tableaux sont couverts par des rideaux

Troisième partie

Une assignation pleine d’impatience
Fut un jour par les sœurs donnée à cet amant;
Et pour rendre complet le divertissement,
Bacchus avec Cérès, de qui la compagnie
Met Venus en train bien souvent,
Devaient être ce coup de la cérémonie.
Propreté toucha seule aux apprêts du régal.
Elle sut s'en tirer avec beaucoup de grâce.
Tout passa par ses mains, et le vin, et la glace,
Et les carafes de cristal.
On s'y seroit mire. Flore à l'haleine d'ambre
Sema de fleurs toute la chambre.
Elle en fit un jardin. Sur le linge ces fleurs
Formaient des lacs d'amour, et le chiffre des sœurs.
Leurs cloîtrières Excellences
Aimaient fort ces magnificences:
C'est un plaisir de nonne. Au reste leur beauté
Aiguisait l’appétit aussi de son côté.
Mille secrètes circonstances
De leurs corps polis et charmants
Augmentaient l'ardeur des amants.
Leur taille était presque semblable.
Blancheur, délicatesse, embonpoint raisonnable,
Fermeté, tout charmait, tout était fait au tour.
En mille endroits nichait l'amour,
Sous une guimpe, un voile, et sous un scapulaire
Sous ceci, sous cela que voit peu l’œil du jour
Si celui du galant ne l'appelle au mystère.
A ces sœurs l'enfant de Cythère
Mille fois le jour s’en venait
Les bras ouverts, et les prenait
L'une après l'autre pour sa mère.

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

La bicyclette: loisir asservissant la société du futur XXe siècle?
D’après «Le Gaulois», n° du 12 juin 1895

A la fin du XIXe siècle, l’imposant engouement pour la bicyclette suscite sur le ton ironique et provocateur chez Joseph Montet, qui avait assisté aux premiers tours de roues du vélocipède en bois, l’étrange crainte d’assister à l’asservissement progressif d’une société par cet engin d’un nouveau type: à ses yeux, ruinant la vie de famille et enrayant tout effort intellectuel, le phénomène est en passe de faire de nous un peuple de bicyclistes, et le XXe siècle qui s’annonce alors, celui de la seule évolution de cette machine infernale...
Je n’en fais pas. Mais je peux en parler. J’en parlerai même, s’il vous plaît, avec quelque liberté, comme d’une vieille connaissance, ayant connu son grand-père, il y a vingt-cinq ans. Son grand-père s’appelait le vélocipède. Il était en bois. Cet aïeul eut, quelques années après la guerre [1870-1871], un fils en acier, qui s’appela le bicycle. Et, du bicycle, naquit la bicyclette, reine du jour.

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Vélocipède

Donc, j’ai connu le vélocipède en bois, chef de la dynastie. Ses roues en bois, cerclées de fer, comme des roues de voiture, étaient de petits chefs-d’œuvre de charronnerie élégante, sveltes, éclatantes de jolie peinture rouge, jaune ou bleue, suivant l’humeur du cavalier qui pouvait y manifester ses états d’âme. Il y avait même le vélocipède noir, à filets d’or, pour mélancolies distinguées et cossues.
«Et ceci se passait dans des temps très anciens!» C’était en 1868 et 1869. Mes souvenirs sont bien précis. Un détail, douloureux depuis huit jours à ma mémoire, en souligne les contours. Je revois ce pauvre Léon Robert, l’inspecteur général de l’Université, qui vient de mourir et dont la malfaisante imbécillité d’un reportage hasardeux a failli souiller le nom, je le revois, jeune professeur à peine évadé de l’Ecole normale, s’essoufflant à sillonner, sur une de ces antiques machines, les avenues, plantées d’ormes séculaires, dont s’encadrait le frais décor de ma ville natale. J’étais son élève, en rhétorique. Et, un quart d’heure après la classe du soir, franchissant les barrières de l’octroi, avec une bande de camarades, j’avais l’orgueil de croiser, vacillant sur un vélocipède d’enfant, mon maître humilié au rang d’élève...

J’avais, moi, une machine de grande taille: un mètre dix. Et là-dessus, non content de fulgurer en des rush frénétiques, je me livrais, ivre de gloire, à des improvisations d’acrobatie échevelée et triomphale. D’un coup de jarret, en pleine course, je sautais debout sur ma selle, et je restais là, sur un pied, tenant le guidon d’une main, une jambe en l’air, pareil au génie de la Bastille. Quel dommage que la photographie instantanée n’ait pas existéà cette époque! On m’aurait «pris» dans cette posture héroïque et instable. Et, samedi dernier, profitant, en réclamiste avisé, du tirage de la loterie des trente-six bêtes, j’aurais pu, pour faire la trente-septième, exposer dans la salle des dépêches du Gaulois une série d’épreuves avec cette légende: Poses plastiques, par M.J.M., sur bicycle préhistorique.
Tandis que j’en suis réduit, pour éblouir mes contemporains, à me raconter moi-même, comme un grognard rabâchant ses campagnes, à et à me faire traiter de vieille barbe, de raseur et de fossile par nos jeunes fin-de-cycle que je soupçonne de n’être pas étouffés par le sens du respect! Il faut bien, pourtant, que je le leur dise, à ces snobs de la moderne pédale. Ils ont pu perfectionner un certain nombre de choses, outils ou accessoires, ils n’ont rien inventé. Non, rien, pas même les matchs, pas même les courses! Une des premières courses internationales de vélocipèdes, la première peut-être, fut donnée en 1869 par le Véloce-Club de Niort, dont j’étais président. Un joli spectacle, allègre, chatoyant et pimpant, égayé par les couleurs vives des casaques, des écharpes et des toques, tous les coureurs ayant, par ordre, adopté le costume pittoresque des jockeys... Le gagnant fut un de mes camarades de classe, un coureur de fond nommé Stephan, dont le Stéphane d’aujourd’hui n’est évidemment que le diminutif.

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Bicyclette à pneumatiques

L’élan fut donné par notre génération. La guerre l’interrompit. Puis le bicycle d’acier parut, et, après lui, la définitive et victorieuse bicyclette. Aujourd’hui qu’elle a conquis le monde, absorbé et confondu toutes les classes sociales, mêlé dans le tournoiement d’une sarabande égalitaire les collégiens et les membres de l’Institut, les généraux et les simples soldats, les princes et leurs coiffeurs, les duchesses et les trottins de leurs modistes, les anciens présidents de république et leurs chambellans retraités, les avocats et leurs secrétaires, les magistrats et leurs greffiers, et les avoués, et les agréés, et les huissiers aussi peut-être, il faut sans doute un peu d’audace pour toucher à cette puissance, devenue la première de toutes, et pour élever une voix libre dans le concert d’adulation servile et de plate courtisanerie qui monte comme un encens, chaque jour plus épais, autour de Sa Majesté la Bicyclette.

J’aurai cette audace, tranquillement. Ayant eu avec le vélocipède, l’aïeul, les étroits rapports que j’ai dits, j’ai quelque droit de tutoyer un peu cette petite. Et d’abord, je répondrai à l’objection commode et prévue: «Vous n’en faites pas; donc vous n’avez pas le droit d’en parler!» Je ’en fais pas, mais j’en pourrais faire. J’en ferai demain, si le coeur m’en dit. La preuve, c’est que j’en ai fait hier, oui, comme cela, tout de go, sans initiation préalable aux mystères du culte. A la campagne où j’habite, un camarade de mon fils était venu le voir en bicyclette. La machine étant à la porte, et l’avenue déserte, la fantaisie me prit d’en essayer. Les deux gamins s’entre-regardèrent. Je sentis qu’ils se tirebouchonnaient intérieurement et que seul le respect de mes quarante-deux ans les empêchait d’extérioriser cette forme hélicoïdale de leur joie.

Le fait est qu’après vingt-cinq années de repos et avec l’inexpérience absolue du nouveau modèle l’aventure était peut-être risquée. J’enfourchai pourtant la bicyclette et... du premier élan, je partis comme un zèbre. J’allai d’une traite au bout de l’avenue, profitai d’un carrefour pour tourner sans mettre pied à terre, et revins descendre devant ma porte, jetant d’un geste dédaigneux, aux mains de mes témoins ironiques changés en palefreniers obséquieux, les rênes, je veux dire le guidon de ma monture...
Sur cette simple expérience, je ferais le pari d’être, dans vingt-quatre heures, en état de faire au Bois un persil à«tuer» tous les jeunes perroquets qui rabâchent nos anciennes épopées (celles du grand Cycle) et d’exécuter, dans huit jours, des virages dans une soucoupe. Je puis donc parler de la sacro-sainte bicyclette, et, s’il me plaît, lui dire son fait. Je lui dirai en déclarant qu’elle passe les bornes, celles au-delà desquelles François Ponsard affirmait qu’il n’est plus de limites, et que le besoin se fait sentir d’une catégorique réaction.

Je comprends tous les sports. Je les approuve même. Ils sont l’indispensable condition de la santé physique et, par conséquent, de la santé morale qu’Horace lui associa en un vers assez connu pour que les ferblantiers eux-mêmes me dispensent de la citer. A ce titre, la gymnastique, l’escrime, l’équitation, le canotage, toutes les formes de l’exercice qui, en assouplissant et tonifiant le corps, rétablissent chez les citadins cérébralement surmenés l’équilibre, souvent compromis, entre la vie musculaire et la vie nerveuse, sont à louer, à encourager, à propager. La seule condition est que, par un abus que je n’hésite pas à qualifier de stupide, elles n’absorbent pas la totalité de l’énergie vitale dont la pensée a quelque droit de réclamer sa part.
Voyez-vous d’ici un peuple exclusivement composé de tireurs d’aviron, d’écuyers, d’escrimeurs ou d’acrobates? Eh bien! On est en train de faire de nous un peuple de bicyclistes. Aux yeux de l’histoire, cela risque d’être insuffisant. Je ne plaisante pas. Vous connaissez la rage du cyclisme. Elle est stupéfiante, formidable, apocalyptique. La véhémence du cas sollicite l’inquiétude de la science. Elle ne relève plus de la mode, mais de la tératologie. Vous en doutez? Pour chasser le doute, un coup d’œil vous suffira. Regardez le type du «Monsieur qui fait de la bicyclette».

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Tour de bicyclette en famille

Il est légion. Vous n’avez donc que l’embarras du choix. Prenez-en un, au hasard, un exemplaire quelconque, et voyez-le sur sa machine, ployé en deux, hypnotisé, béant, le regard vide, anéanti dans l’ivresse de cette unique, idéale et surnaturelle fonction: «manger du chemin!» Il est tout le monde, vous dis-je. Depuis un an, comme tout Parisien, j’ai retrouvé une vingtaine d’amis, perdus de vue, que, sur la foi des rumeurs publiques, je croyais avocats, journalistes, professeurs, fabricants de pâtes alimentaires ou médecins. Et à chacun, pensant m’enquérir d’une chose intéressante, leur vie morale, intellectuelle, artistique, sociale, j’ai posé naïvement la même question: «Que faites-vous?» Et tous, l’œil brillant du même feu sombre, m’ont répondu immédiatement, sans hésiter, comme la seule réponse à laquelle restât façonné leur verbe: «Je fais de la bicyclette!»
Et, en effet, ils «font tous de la bicyclette». Et tous de la même façon exclusive, hallucinante et forcenée. La profession, pour eux, n’est plus qu’une chose secondaire, accessoire, bêtement indispensable, qui permet de vivre et, par conséquent, de «faire de la bicyclette». Le bureau, le barreau, l’atelier, le cabinet, l’usine ne sont plus que des geôles momentanées et de plus en plus odieuses où l’on se prépare, parce qu’il le faut bien, le moyen de «faire de la bicyclette».

Le ménage n’existe plus: le «tandem» l’a remplacé. La famille agonise, supplantée par le tricycle à six places. La vie intellectuelle est arrêtée. Consultez les éditeurs. Ils ont, sur leurs comptoirs, les lugubres accoudements de Marius aux ruines de Minturnes. Ils vous déclarent, entre deux sanglots, que le métier est fini, qu’on ne lit plus, et que c’est la bicyclette qui en est la cause. Et, leur désespoir copiant la candeur de Gribouille, ils se suicident en faisant eux-mêmes de la bicyclette!
Et je frémis en songeant au lamentable et ridicule hiatus que ce phénomène inouï prépare à l’histoire de la pensée humaine. Je vois la production intellectuelle arrêtée par lui pendant des années, un siècle peut-être, baptisé par la postérité le siècle du Cyclisme, et, pour toute cette période remplie par l’évolution de la seule bicyclette, le Larousse de l’avenir réduit à remplacer la liste de nos gloires nationales par des mentions dans le goût de celle-ci:

- Théophile Hugo, né en 1902 (ce siècle avait deux ans), célèbre cycliste français; battit en 1920, par 7 seconde 1/8, le record des mille kilomètres, jusqu’alors détenu par un Allemand, le comte Wilhelm de Bismark, etc.
- Anselme Pasteur, né en 10906, célèbre vélocipédiste français, dit le roi du Pneu, connu par ses géniales recherches sur le microbe du caoutchouc, etc.
- Anatole Félix Faure, né en 1904, illustre cycliste français, président de la république internationale des cycles, etc.
Et, devant cette folie accapareuse et mangeuse d’un peuple, du premier tendon de ses jarrets au dernier ressort de son âme, j’ai, nouveau Jean de Patmos, cette vision d’une angoissante ironie: la fuite vertigineuse et macabre d’une génération disparaissant sans laisser de trace, roulée vers l’horizon du néant par un ouragan silencieux et fantastique, strié des éclairs qu’allument encore, aux jantes d’acier des routes, les suprêmes lueurs de l’intelligence humaine à son déclin...

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Les chefs-d’œuvre de l’architecture française à travers ses timbres
Source: Le Figaro

Une véritable rencontre avec le patrimoine français par le biais d’un événement unique et insolite. C’est ce que propose la Cité de l’architecture et du patrimoine (Paris XVIe) en partenariat avec le Musée de La Poste. C’est aussi le mois de l’architecture en Île-de-France, où plus d’une centaine d’événements divers ont été programmés. Focus sur une exposition originale qui se tient actuellement au Trocadéro.
Le concept est amusant: un parcours ludique - idéal à faire en famille - composé d’une cinquantaine d’étapes, au fil des trois galeries du musée. Un circuit ponctué de moulages, peintures murales, vitraux, architecture moderne et contemporaine... des éléments qui ont tous été reproduits sur des timbres de la République française au fil de l’Histoire!
Et même si Paris est très largement représenté, la capitale est loin d’être seule; beaucoup de villes de France et leurs édifices (parfois méconnus) sont là: Rouen, Bourges, Toulouse... De quoi sortir des sentiers battus et découvrir de nouveaux monuments. «Ces étapes invitent le visiteur à embarquer pour un véritable voyage philatélique à travers l’architecture française mise à l’honneur sur les timbres au fil de l’histoire», explique-t-on à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Le parcours «Archi-timbrée» raconte aussi comment se fait le choix d’immortaliser tel ou tel édifice sur un timbre. Vous verrez que très souvent, les raisons sont soit historiques, commémoratives, politiques, ou touristiques!

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Découvrir les architectes

L’événement permet aussi de (re)découvrir les architectes français, et les évolutions techniques au fil des décennies... Un parcours qui s’adapte donc à tous les publics, les amateurs comme les initiés. Les passionnées d’architecture comme les philatélistes en herbe! Les différentes étapes incluent également un jeu pour les enfants, et des ateliers de gravure avec une graveuse professionnelle.
Si cet événement se déroule en juin, ce n’est pas un hasard de calendrier: c’est aussi le mois de l’architecture dans toute l’Île-de-France, dont le but est de rendre l’architecture accessible à tous. Une initiative permettant de découvrir une activité qui a beaucoup plus de place dans nos vies qu’on ne peut parfois l’imaginer! Au programme, plus de 100 événements sont planifiés dans toute la région: ateliers, expositions, visites, films, rencontres avec des architectes désireux de faire connaître leurs créations et leur métier... Des découvertes qui ne sont pas inutiles, à l’heure de la construction de la métropole du Grand Paris.

Quentin Périnel, Le Figaro

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Un éloge de Louis XVI par Fouquier-Tinville avant la Révolution
D’après «Histoire de Louis XVI avec les anecdotes de son règne» (Tome 4), paru en 1829 et «Œuvres de J. Delille. Malheur et pitié», édition de 1824

Une pièce de vers très curieuse, écrite en 1783 de la main du plus tard tristement célèbre Fouquier-Tinville, montre que tous les jacobins n’eurent pas toujours le même esprit et la même opinion...
Ecrite par le futur accusateur public du Tribunal révolutionnaire, qui égorgera dans Paris plus de victimes que Carrier ne fera jeter de proscrits dans la Loire, et adressée à Louis XVI, cette pièce, faisant l’éloge du roi et rétrospectivement surprenante, fut envoyée à l’abbé Aubert (1731-1814) en le priant de l’insérer dans un journal dont le bon fabuliste rédigeait la partie littéraire. L’abbé collabora à de nombreuses publications, parmi lesquelles les Petites-Affiches (de 1752 à 1772), le Journal des Beaux-Arts, le Journal de Trévoux, le Mercure de France ou encore la Gazette de France.
Aubert ne jugeant pas ces vers dignes de l’impression, les jeta dans un carton où il avait coutume de reléguer toutes les pièces inutiles et qui ne méritaient pas l’honneur de l’insertion ; ce carton était plaisamment appelé par lui le Cimetière des Innocents.

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Fouquier-Tinville. Gravure aquarellée de 1849

En 1793, il fut très heureux de retrouver ces vers qu’il portait toujours sur lui, comme une carte de sûreté, bien décidéà les lire devant le Tribunal révolutionnaire, s’il y était traduit. La pièce n’était rien moins qu’un tendre hommage à Louis XVI.
Vers que l’on prie Messieurs les Rédacteurs du journal d’insérer dans leur feuille
D’une profonde paix nous goûtions les douceurs,
Même au milieu des fureurs de la guerre ;
Louis sut en tout temps la donner à nos cœurs.
En l’accordant à la fière Angleterre,
Louis admet ses ennemis
Au rang de ses enfants chéris.
Sous l’autorité paternelle
De ce prince, ami de la paix,
La France a pris une splendeur nouvelle,
Et notre amour égale ses bienfaits.
Fouquier de Tinville, abonné

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Dix-neuf juin 1953: Les Rosenberg grillent sur la chaise électrique. Procès truqué mais vrais coupables. Plongés en pleine guerre froide, les États-Unis ont besoin de boucs émissaires.
Julius et Ethel font parfaitement l'affaire.

Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

À Sing Sing, les époux Rosenberg peuvent encore échapper à la chaise électrique s'ils acceptent de reconnaître leur culpabilité et de balancer leurs complices. Mais ils s'y refusent, continuant à clamer leur innocence, même si on sait, aujourd'hui, qu'ils mentaient! Puisqu'ils s'entêtent, les gardiens les conduisent dans la pièce où ils sont attendus par la fée électricité. Honneur aux hommes. Julius s'installe sur la chaise. La première décharge lui est fatale. C'est maintenant au tour d'Éthel. C'est une dure à cuire, les premières électrocutions ne suffisent pas à la tuer, alors l'exécuteur augmente la dose au point de lui faire fumer la tête. Et de deux! C'est la toute première fois qu'une juridiction civile des États-Unis prononce la peine de mort dans une affaire dite d'espionnage. L'élan de protestation mondiale contre l'exécution des époux Rosenberg n'a pas suffi à les sauver.

La condamnation des époux Rosenberg est la conséquence d'une énorme parano qui saisit tout un pays quand, en août 1949, l'URSS procède à son premier essai d'une bombe A. Quatre ans seulement après les États-Unis. Forcément, ces salauds de Rouges sont parvenus à la concevoir parce que des espions leur ont livré les secrets de fabrication. Le gouvernement déchaîne une violente campagne de presse contre ceux qui ont volé le secret atomique pour le filer aux Russes. Une fantastique chasse aux rouges s'organise, avec à sa tête le sénateur McCarthy. Le nom de Julius Rosenberg est livré aux autorités américaines par son propre beau-frère, le frère d'Ethel! David Greenglass l'accuse d'être le cerveau d'un vaste réseau d'espionnage au profit des Soviétiques.

Juif et coco… En fait, Greenglass dénonce son beau-frère pour sauver sa peau. Lui-même a été dénoncé comme rouge alors qu'il a travailléà Los Alamos sur le Manhattan Project comme simple ouvrier. La commission anti rouge lui a promis la clémence s'il livrait le nom de ses complices. Alors, il balance son beau-frère Julius, un ingénieur électricien qui est un fervent communiste. Rosenberg est arrêté le 17 juillet 1950. Juif et coco, c'est le coupable idéal! Mais voilà que l'animal ne veut pas jouer le jeu. Contrairement à ceux qui l'ont précédé, il refuse de dénoncer d'éventuels complices. Il se prétend même innocent.
Pour lui faire cracher le morceau, le FBI arrête sa femme, Ethel, le 11 août. Julius n'avoue toujours rien. Le FBI s'en prend alors à son ami Morton Sobell, physicien... Rien à faire, il clame une nouvelle fois son innocence... Le 8 février 1951, des fonctionnaires du ministère de la Justice, des sénateurs et des membres de la Commission atomique, réunis secrètement, conviennent des peines à infliger à Julius et à Ethel avant même le début du procès: pour lui, la chaise électrique, et, pour elle, 25 ou 30 ans de prison. Si avec ça Julius ne se décide pas à parler...

Parodie de procès… Le simili-procès s'ouvre le 6 mars 1951. Le juge Kaufman agite son petit marteau et se gratte le menton comme si c'était un vrai procès, alors qu'il s'est déjà engagéà prononcer les peines arrêtées par le comité secret auprès du procureur adjoint Roy Cohn, le bras droit de McCarthy. Officiellement, les audiences doivent répondre à la question suivante: "Y a-t-il eu complot en vue de transmettre des informations secrètes à une puissance étrangère?" Mais à la suite d'une campagne de presse intensive orchestrée par McCarthy et sa clique, elle devient: "Les Rosenberg ont-ils filé aux Russes la bombe A susceptible d'anéantir le pays?"

Le procès n'est qu'une parodie, faisant défiler des témoins peu crédibles, proposant des pièces à conviction fabriquées de toutes pièces. Le juge change même la peine de prison prévue pour Ethel en une sympathique condamnation à mort. Mais Julius n'avoue toujours pas. Kaufman s'en frotte les mains: deux rouges contre un éventuel siège à la Cour suprême, ce n'est pas si mal. Comme prévu, les jurés déclarent les Rosenberg coupables, le 5 avril 1951. Sans qu'aucune preuve matérielle soit produite contre eux, juste des témoignages oraux.

Sont-ils coupables?... Dans le monde entier, leur condamnation déclenche l'indignation. Des comités de soutien se créent en Angleterre, en Autriche, en Belgique, en Suède, en Allemagne, en Irlande, en Israël... Et évidemment en France, avec le Comité de défense des Rosenberg, dans lequel on retrouve Aragon, Montand, Picasso, Signoret, Bazin... (encore en activité en 2012, sous le nom d'Association pour le réexamen de l'affaire Rosenberg). Jusqu'à l'exécution des Rosenberg, toutes les demandes de réexamen du procès sont systématiquement rejetées. Rien ne réussit à arracher leur grâce au président Eisenhower. Le 19 juin 1953, les deux époux Rosenberg sont donc exécutés. Mais leur mort n'arrêtera pas l'"affaire".

Sont-ils coupables? Sont-ils innocents? Aujourd'hui encore, 60 ans après leur disparition, de nombreux passionnés continuent à instruire leur procès à charge ou à décharge... Pour beaucoup, le procès aurait été une honteuse machination. Les langues se délient, comme celle du procureur adjoint Roy Cohn avouant les pressions qu'il a exercées sur Greenglass et sur le juge Kaufman durant le procès dans une autobiographie parue après sa mort en 1988. Ce que confirme David Greenglass en 2001 sur la chaîne CBS, quand il avoue avoir accusé sa sœur Ethel sous la pression du FBI.

Bel et bien coupables… Pour d'autres, les Rosenberg l'ont bien cherché, car le décryptage par la CIA de messages échangés de 1943 à 1945 entre l'antenne du service secret soviétique à New York et son centre à Moscou dans le cadre de l'opération Venona, présenté en 1995, prouve bien l'implication de Julius Rosenberg dans un réseau d'espionnage au profit de l'URSS. En attendant, de nombreuses associations à travers le monde réclament encore aujourd'hui le réexamen de l'affaire Rosenberg. Le procès était visiblement arrangé, la double condamnation à mort excessive, mais Julius était bel et bien espion pour les Soviétiques, même si cela n'a pas été prouvéà l'époque de son procès. Quant à Ethel, son plus gros tort a finalement été d'avoir eu... un frère.

19 juin 1953. Les époux Rosenberg sont envoyés sur la chaise électrique après un procès truqué.
© Le Point.fr - Publié le 19/06/2012 à 00:00 - Modifié le 19/06/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du dix-neuf juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/19/30101086.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, friand des fast-food fait exprès de faire rager Monsieur Jean-Pierre Coffe en allant au McDonald...

 

dicton0619

 

Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui un album avec des groupes d’alors, le groupe de Def Leppard pour aujourd’hui. Peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=UFxgK7BTwwY

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Quelques brèves…

Le mari, en colère, appelle la réception de l’hôtel:
- s’il vous plaît, pouvez-vous venir rapidement, je viens d’avoir une discussion avec ma femme, et elle dit qu'elle va sauter par la fenêtre.
- Désolé Monsieur, mais c’est un problème personnel...
- Oui! Mais la fenêtre ne s’ouvre pas, et ça c’est un problème de maintenance!

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Un homme revient de chez son médecin:
- Chérie, j'ai 2 nouvelles, une mauvaise et une bonne...
- Je t’écoute mon amour!
- Voilà, la mauvaise c'est que ma bite est couverte de champignons...
- Et quelle est la bonne?
- Ils sont comestibles

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Un musulman doit se faire opérer de l’appendicite.
On l’emmène dans la salle d’opération et il voit le chirurgien qui vient
vers lui avec un bistouri.
- Eh docteur! Je ne suis pas encore endormi!!!
- Je sais", dit le chirurgien, " mais aujourd'hui j'opère halal

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Je buvais des verres avec un copain dans un bar quand mon attention est tombée sur deux vieux types bourrés de l'autre côté du bar.
Dans une crise de lucidité, j'ai fait remarquer à mon copain:
- Eh bien, dire qu'on sera comme ça dans quelques années!
Il m'a répondu:
- C'est le miroir, connard!

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L'autre jour, en plein centre-ville, je vois un attroupement. Au milieu, un homme gesticule, les bras levés vers le ciel et crie:
- Miracle! Miracle! Je marche!
Je m'approche de lui et je lui demande:
- Vous étiez paralytique?
- Non, me répond-il, on vient de me voler ma voiture.

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L'autre jour je trainais en ville, quand je tombe sur un ami que je n'avais pas vu depuis quelques temps. Il avait une mine épouvantable, je lui demandais donc s'il était souffrant:
- Non, me répond-il dans un sanglot, c'est à cause de ma femme...
- Ah bon! Elle est partie?
- Non.....Elle est revenue!!!

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Marguerite est en entrevue chez une dame ou elle sollicite un job comme servante.
- Avant que je t'engage, Marguerite, dit la dame, je voudrais encore te poser une question?
- Aimes-tu les chiens et les chats?
Soucieuse de plaire à la Dame, Marguerite répond:
- Oh! Madame, je mange de tout.

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vendredi_012

 

C'est vendredi... et le réveille-matin, ce bourreau pour la dernière fois de la semaine sort du lit les plus récalcitrants des travailleurs! Le lever est plus agréable, demain on pourra rester au plumard, les toilettes sont toujours occupées par un plus rapide que nous, le petit déjeuner avec le café trop chaud et palpation de toutes ses poches pour voir si on n'a rien oublié et... EN ROUTE !!!, c'est le début du stress quotidien, la course jusqu'au lieu de travail, à pied, en bus, en train ou en voiture... avec ce soir le retour tout aussi glorieux... En ces jours perturbés de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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