«Au solstice d'été, si tu m'en crois, laisse la femme
et prends le verre.»
«À la Saint-Gonzague, on marche parfois en zigzag.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, premier jour de l'étéà 16:37:55 heures pour être précis et le soleil sera de la partie à ce moment-là... C'est aussi la fête de la musique un peu partout dans le monde et de la musique il y en aura, de la classique, du moderne, du choral et de l'instrumental, de la musique folklorique avec de magnifiques bouquets sonores, ce sera un régal autant pour les yeux que pour les oreilles...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 9° et un temps peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce premier jour de l'été, temps souvent nuageux jusqu'en milieu de matinée avec quelques averses éparses, surtout en montagne.
Passage à un temps sec par la suite et établissement de conditions assez ensoleillées d'ici l'après-midi. Formations nuageuses plus étendues en montagne mais temps restant sec. Températures douces mais sans excès.
Températures prévues pour dimanche: minimales 10 à 13°, maximales 20 à 23°, jusqu'à 25 degrés en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 6 à 8°, maximales 15 à 17°. En montagne: 4/9°à 2000 m, -2/1°à 3000 m.
Vents faibles et variables sur le Plateau et le bassin lémanique, nord-ouest faible à modéré sur les crêtes et en haute montagne. Brises modérées dans les vallées alpines en journée...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, dimanche estival au sud, plus mitigé au nord... avec pour ce jour: sur la moitié sud du pays, le soleil s'imposera la majeure partie de la journée avec seulement un risque d'averse l'après-midi en montagne.
Sur le Nord-Ouest jusqu'au Centre et l'Ile-de-France, après une matinée assez grise, de belles éclaircies se développeront au fil des heures. En revanche, l'est du pays conservera un ciel chargé avec de petites pluies éparses.
Le matin, les températures seront généralement comprises entre 10 et 15 degrés, jusqu'à 16 à 20 degrés près de la Méditerranée. L'après-midi, il fera 17 à 24 degrés au nord de la Loire et 24 à 30 degrés au sud, localement 31 dans le Sud-Ouest et en Languedoc-Roussillon...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte nuageux et bruineux avec des températures de l'ordre de 23°à 27°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 25°à 27°; à la Martinique, ensoleillé voilé et variable avec des températures de l'ordre de 32°à 34°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 35° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°à 35°; Polynésie française, ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 24°; ciel clair, très beau temps avec des températures de 29° aux Marquises; ciel variable à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 13°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:40 et le coucher du soleil se fera à 21:30 et le jour est plus long de 0 minute...
Valeurs remarquables de juin en France
TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Jeudi 02 juillet à 08h01, coefficient 87, à 20h22, coefficient 90
Vendredi 03 juillet à 08h45, coefficient 93, à 21h05, coefficient 94
Samedi 04 juillet à 09h30, coefficient 95, à 21h49, coefficient 96
Dimanche 05 juillet à 10h14, coefficient 95, à 22h33, coefficient 93
Lundi 06 juillet à 10h59, coefficient 91, à 23h18, coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1964: A l'aube, le mercure à Virton indique seulement -0,6 degrés et -0,5 degrés à Botrange
En 1936: La température maximale sous-abri dépasse les 30 degrés le long du littoral
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-et-un juin c’est la Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique
http://www.journee-mondiale.com/333/journee-mondiale-de-la-sclerose-laterale-amyotrophique.htm
Le vingt-et-un juin c’est la Journée internationale de la lenteur
http://www.journee-mondiale.com/251/journee-internationale-de-la-lenteur.htm
Le vingt-et-un juin c’est la Journée Mondiale du yoga
http://www.journee-mondiale.com/418/journee-mondiale-du-yoga.htm
Les expressions françaises décortiquées
Un chevalier d'industrie
Un affairiste, un escroc, un individu qui vit d'expédients
Origine
Avec le sens moderne qu'on connaît aux mots de cette locution datant du XVIIe siècle et quelque peu tombée en désuétude, on est en droit de se demander comment elle peut avoir la signification indiquée.
C'est pourquoi nous allons devoir passer par un peu d'étymologie afin d'expliquer cette apparente bizarrerie.
Passons vite sur le chevalier qui est normalement quelqu'un supposé avoir une certaine noblesse et de l'entregent. Or si le «chevalier d'industrie» a bien le second, il est loin d'avoir la première, d'où l'emploi ironique.
Le chevalier, c'était aussi le héros de roman, et en particulier celui des romans picaresques espagnols d'où nous vient l'ancienne forme «chevalier de l'industrie» et où le personnage principal essaye en général de s'insérer dans une société où il n'a normalement pas sa place et au sein de laquelle il n'hésite pas à employer des moyens comme la ruse ou le vol pour subsister et vivre aux dépens de ceux qui ont la naïveté de le croire.
Mais le plus intéressant se rapporte à l'«industrie».
En effet, lorsqu'on utilise ce mot, aujourd'hui, on pense à ces usines qui produisent en quantité des objets divers qui vont du décapsuleur à la voiture en passant par le presse-purée et le string. Mais c'est en oublier l'origine.
Au XIVe siècle, le mot vient du latin industria qui signifiait «activité secrète» ou plus largement «activité» en général.
Lorsqu'il apparaît, il a d'abord le sens de «moyen ingénieux», disparu au XIXe siècle.
Au fil du temps, il prendra différentes significations comme «habiletéà exécuter quelque chose», «activité productive».
De l'habileté et de l'ingéniosité, on évoluera assez logiquement au milieu du XVe siècle vers le sens de finesse ou de ruse, qu'on utilisera jusqu'au XIXe siècle et qui est celui qui nous intéresse ici.
Le «chevalier d'industrie» est donc l'aigrefin, l'escroc, qui, habilement, par la ruse et le mensonge, va réussir à s'introduire dans une famille ou une société et à y subsister en exploitant sans vergogne ceux qui croient ses mensonges.
Exemple
«N'osant se faire voleur sur la grande route, parce que les lois sont actives contre certains crimes, il pare d'un vernis brillant la honte dont il se couvre, et vit paisible parmi nous. Le chevalier d'industrie est donc un voleur plus la lâcheté, un voleur d'autant plus à craindre, qu'au lieu de vous crier la bourse ou la vie! il vous dévalise en souriant, et a l'air de vous protéger, alors même qu'il vous dépouille.»
«- Il faut vous dire, mon oncle, dit le marquis, que Mathilde a toujours éprouvé pour ce... Comment dirai-je?
- Pour ce chevalier d'industrie, mordieu! Est-ce que tu conserves à cet égard le moindre doute?
- Pour ce chevalier d'industrie, soit; ma femme a donc toujours ressenti pour lui une véritable antipathie.
- L'instinct féminin! fit le baron, il est un peu plus sûr que tout notre prétendu talent d'observation.
- Si vous m'aviez écouté, dit Mathilde à son mari, depuis longtemps vous auriez cessé vos relations avec ce dangereux personnage, et sous tous les rapports cela eût beaucoup mieux valu.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs
Les contes grivois de Jean de La Fontaine
Le Tableau
Certains tableaux sont couverts par des rideaux
cinquième partie
Ici la peinture commence:
Nous voilà parvenus au point;
Dieu des vers, ne me quitte point;
J'ai recours à ton assistance.
Dis-moi pourquoi ce rustre assis,
Sans peine de sa part, et très fort à son aise
Laisse le soin de tout aux amoureux soucis
De sœur Claude, et de sœur Thérèse.
N'aurait-il pas mieux fait de leur donner la chaise?
Il me semble déjà que je vois Apollon
Qui me dit: Tout beau; ces matières
A fond ne s'examinent guères.
J'entends; et l'Amour est un étrange garçon.
J'ai tort d’ériger un fripon
En maître des cérémonies.
Dès qu'il entre en une maison,
Règles et lois en sont bannies:
Sa fantaisie est sa raison.
Le voilà qui rompt tout; c'est assez sa coutume.
Ses yeux sont violents. A terre on vit bientôt
Le galant cathédral; ou soit par le défaut
De la chaise un peu faible; ou soit que du pitaud
Le corps ne fût pas fait de plume;
Ou soit que sœur Thérèse eût chargé d'action
Un discours véhément, et plein d’émotion;
On entendit craquer l’amoureuse tribune.
Le rustre tombe à terre en cette occasion.
Ce premier point eut par fortune
Malheureuse conclusion.
Censeurs, n’approchez point d'ici votre œil profane.
Vous gens de bien, voyez comme sœur Claude mit
Un tel incident à profit.
Thérèse en ce malheur perdit la tramontane.
Claude la débusqua, s’emparant du timon.
Thérèse pire qu'un démon
Tâche à la retirer, et se remettre au trône;
Mais celle-ci n'est pas personne
A céder un poste si doux.
Sœur Claude prenez garde à vous;
Thérèse en veut venir aux coups;
Elle a le poing levé. Qu'elle ait. C'est bien répondre;
Quiconque est occupé comme vous, ne sent rien.
Je ne m’étonne pas que vous sachiez confondre
Un petit mal dans un grand bien.
Malgré la colère marquée
Sur le front de la débusquée
Claude suit son chemin, le rustre aussi le sien;
Thérèse est mal contente et gronde.
Les plaisirs de Vénus sont sources de débats.
Leur fureur n'a point de seconde.
J'en prends à témoin les combats
Qu'on vit sur la terre et sur l'onde,
Lorsque Paris à Ménélas
Ota la merveille du monde.
Qu’un pitaud faisant naître un aussi grand procès
Tint ici lieu d’Hélène, une foi sans excès
Le peut croire, et fort bien; troublez nonne en sa joie,
Vous verrez la guerre de Troie.
Quoique Bellone ait part ici,
J'y vois peu de corps de cuirasse,
Dame Vénus se couvre ainsi
Quand elle entre en champ clos avec le dieu de Thrace
Cette armure a beaucoup de grâce.
Belles vous m'entendez: je n'en dirai pas plus:
L'habit de guerre de Vénus
Est plein de choses admirables!
Les Cyclopes aux membres nus
Forgent peu de harnois qui lui soient comparables:
Celui du preux Achille aurait été plus beau,
Si Vulcan eût dessus gravé notre tableau.
Suite demain
Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709
La France pittoresque
Tour de France d’autrefois: premiers tours de roues entre exploit sportif et prouesse publicitaire
D’après «Le Petit Journal illustré», n° du 21 juin 1925
En 1925, cependant que le Tour de France a trouvé ses marques, intégrant désormais les étapes pyrénéennes et alpines, s’étendant sur plus de 5000 km, Jacques Chabannes, né avec le siècle et chroniqueur du Petit Journal, non seulement s’enflamme pour le caractère unique d’une course exigeant des efforts surhumains, mais encore fustige ses détracteurs qui refusent de voir en la publicité générée par l’événement, un formidable levier pour l’industrie française et l’image de notre pays dans le monde
Il ne faudrait pas croire que le Tour de France fut, du premier coup, ce qu’il est. Il ne sortit pas du cerveau de M. Henri Desgrange, qui le conçut, comme Minerve naquit du cerveau de Jupiter. Ce fut peu à peu que le Tour de France acquit son actuelle importance, accrut ses étapes, sa durée, ses kilomètres, écrit Jacques Chabannes. D’année en année, ceux qui l’avaient conçu l’améliorèrent. Entendons-nous. En terme sportif, cela signifie qu’ils en augmentèrent les difficultés au point d’en faire l’épreuve monstre, sans conteste la plus considérable course sur route du monde.
Henri Desgrange, créateur du Tour de France en 1903
Un peu d’histoire sportive
Depuis la conception initiale des dirigeants de l’Auto, le Tour de France connut bien des modifications. Lorsque l’on voudra écrire sur le Tour de France, il faudra toujours s’en rapporter à notre ami Charles Ravaud, qui en fut l’historiographe précis, et, dirai-je, amoureux. Le premier Tour fut donc couru en 1903. C’était un petit tour en six étapes: Paris-Lyon, Lyon-Marseille, Marseille-Toulouse, Toulouse-Bordeaux, Bordeaux-Nantes, et Nantes-Paris. Plusieurs jours de repos entre chaque étape permettaient aux coureurs de «récupérer». La distance totale était environ de 2300 kilomètres.
Maurice Garin, un homme robuste, inscrivit le premier son nom au palmarès de la course. Ce premier Tour n’obtint pas le succès qu’espéraient ses organisateurs. Ceux-ci ne se découragèrent pas. Combien ils eurent raison. Mais la seconde édition de la course fut abîmée par de multiples combinaisons, dont quelques-unes se transformèrent en de véritables attentats. La victoire revint, en fin de compte, à Cornet, par suite de la disqualification de Garin.
Les fâcheux événements de 1904 eurent une influence heureuse sur l’histoire du Tour de France. En 1905, la course fut complètement modifiée. Le nombre des étapes fut portéà onze et la distance à 3000 kilomètres. Soixante concurrents prirent le départ. Dès la première étape, on vit apparaître des clous, servis à profusion sur les routes. On sait que si ce fut la première manifestation de vandalisme imbécile, ce ne fut pas la dernière. Ce Tour de France 1905 se termina par la victoire de Trousselier.
Il marqua le commencement de la popularité de la grande épreuve française. Tout le long de la route, d’enthousiastes sportifs prodiguèrent leurs encouragements aux vaillants routiers. La cause était entendue. Si bien qu’en 1906, le Tour grandit encore... et de 1500 kilomètres d’un coup. René Pottier en sortit vainqueur. En 1907, le Tour de France comportait 14 étapes. Néanmoins, les grandes montagnes n’y figuraient point encore. Et l’épreuve se courait dans le sens contraire de celui qui fut adopté plus tard. La course, de 5000 kilomètres, vit la victoire du célèbre coureur français Petit-Breton, athlète de grande classe et d’un rare courage. En 1908, Petit-Breton renouvela son exploit et remporta son second Tour. En 1909, ce fut le coureur luxembourgeois François Faber, qui arriva vainqueur au Parc des Princes.
Enfin 1910! Une grande année dans l’histoire du Tour: l’entrée en scène des Pyrénées. Victoire de Lapize. 1911: aux Pyrénées, les organisateurs, toujours en veine d’ «améliorations», ajoutent les Alpes. En plus du Tourmalet et de l’Aubisque, il faut gravir le Galibier. Garrigou est vainqueur de justesse devant le Rouennais Duboc. Pas de changement en 1912. Defraye gagne.
En 1913, changement de sens. Dès la seconde étape, la lutte est chaude entre les principaux as: Thys et Petit-Breton. C’est le champion belge qui l’emporte. 1914. Des nouveaux venus dans la course géante donnent du fil à retordre aux anciens. Ces jeunes s’appellent Henri Pelissier, Oscar Egg. Une chute de Egg dans l’étape Belfort-Longwy lui enlève tout espoir de vaincre. Thys finit par battre Pélissier.
Dès 1919, le Tour de France reprend, et, tout de suite, retrouve sa formidable popularité. Beaucoup de grands coureurs, hélas, ne sont pas au poteau de départ. La guerre a fauché Petit-Breton, Lapize, Faber. Christophe, le courageux vétéran, manque la victoire par un accident, et c’est Lambot, un homme résistant, qui fait le meilleur temps.
Maurice Garin, vainqueur du premier Tour de France en 1903
Jusqu’en 1914, le Tour se courait par équipe, les hommes de chaque marque devant aider le meilleur d’entre eux. De 1919 à 1924, le Tour fut, en principe, couru individuellement. Mais l’année 1925 assista à la renaissance de l’ancien «esprit d’équipes». En outre, pour éviter les arrivées en peloton de cinquante hommes dans les étapes plates, longues et fastidieuses, il fut décidé de couper en deux les trop longs parcours, une nouveauté intervenant en conséquence: il n’y aurait pas de jour de repos entre les étapes inférieures à 200 kilomètres. Le jour intermédiaire de repos était maintenu pour les grandes étapes. Au total, 30 jours, 18 étapes, et environ 5400 kilomètres.
L’esprit du Tour de France
Quelles sont les raisons de l’enthousiasme qui, pendant un mois, réunira, le long des 5400 kilomètres, une véritable chaîne sans fin d’admirateurs? S’interroge Jacques Chabannes. C’est que le Tour de France est, essentiellement, une course nationale. C’est que les vaillants tourneurs visitent la France entière. Partis de Paris, ils arrivent à Paris, ayant parcouru la Normandie, la Bretagne, la côte de l’Atlantique, le Sud-Ouest, les Pyrénées, la côte méditerranéenne, les Alpes, l’Alsace-Lorraine, le Nord, la Picardie, l’Ile-de-France, explique-t-il.
Le Tour de France! Titre qui frappe les esprits, par ce qu’il représente de gigantesque. Le plus profane des profanes conçoit vaguement, mais conçoit, la somme d’efforts, la volonté inépuisable, le courage surhumain que demande le Tour de France au coureur, non seulement qui le gagne, mais qui parvient au bout de l’immense ruban de routes. C’est ainsi que l’histoire du Tour de France contient la liste à peu près complète de tous les hommes qui ont illustré le sport cycliste, qui ont rendu populaire la machine qu’on appelle «la petite reine».
On a fait, sur le Tour de France, beaucoup de littérature, ajoute Chabannes. De la bonne et de la mauvaise. On a exalté, avec peut-être un peu d’exagération (mais il le fallait) les «géants de la route», ces hommes prodigieux qui partent un matin à l’assaut de l’Aubisque et du Tourmalet. Pygmées éphémères, triomphant des montagnes éternelles. Ces hommes, poursuivant pendant des milliers de kilomètres leur effort, déployant une incroyable énergie, symbolisent la maîtrise de l’homme sur la matière. On a beaucoup écrit sur le Tour de France. On a aussi parlé des «bagnards de la route», de ces malheureux condamnés à un mois de surhumains efforts.
Là aussi, on a exagéré. Certes, le Tour de France est l’épreuve-limite, ainsi que le disait avec une parfaite justesse son père, M. Henri Desgrange, limite de la force, limite de la volonté, limite du sport. Mais cette limite n’est jamais dépassée. Le combat, dans la montagne, de l’homme et de la route, est le plus grandiose spectacle qu’on puisse concevoir. La route fraîchement tracée dans la neige éternelle, où tout est silence et mort. La lutte sans merci entre ces frères sportifs, ardents à montrer leur supériorité, ardents à vaincre.
Donc, le Tour de France est une rude épreuve. Il faut en parler à ceux qui, comme Tiberghien, l’ont plusieurs fois courue, sans réussir, par suite de malencontreux hasards, à vaincre. Il y a dans les yeux de ces hommes-là, quand ils parlent du Tour, beaucoup de choses. Le souvenir des épreuves passées, de la douleur, des souffrances, de l’accablante fatigue qui les couchait parfois exténués sur le bord de la route. Mais il y a aussi, dans leurs yeux, le souvenir de l’ivresse des victoires, et une grande force confiante, cette calme certitude des hommes qui ont voulu et qui ont pu.
Chabannes rapporte le témoignage d’un des grands champions cyclistes de l’époque, Oscar Egg (détenteur pendant 19 ans le record de l’heure), qui raconte avoir voulu boire dans une descente dans le Tour 1914, entre Belfort et Longwy: «Je lève mon bidon et me voici par terre. Ma roue avant s’était brisée sur un gros pavé qui se trouvait au milieu de la route; j’avais les mains arrachées et deux trous dans les genoux. Je repars à pied, traînant mon vélo, jusqu’u plus prochain village. On trouve un médecin qui me fait un pansement. J’achète une roue de rechange et je remonte en machine avec une heure et demie de retard, couvert de pansements. J’ai souffert, mais j’ai fini le Tour. Mes plaies suppuraient, à cause de la chaleur de l’effort. A chaque étape, on changeait les pansements, je souffrais réellement. Mais le plus dur c’étaient les crevaisons. Comme je pouvais à peine me servir de mes mains, je perdais beaucoup de temps à changer des boyaux que j’étais obligé d’arracher avec les dents. J’étais bien content d’arriver à Paris.»
Et pensez qu’Egg termina ce Tour de France 1914, dixième du classement général. La même année, après s’être cassé la clavicule en février, il avait pris la seconde place dans les Six-Jours de Paris, il avait gagné Paris-Tours. Quelques jours avant le départ du Tour, il venait de battre le fameux record mondial de l’heure sans entraîneurs sur piste. Combien d’autres exemples de courage, d’abnégation, de volonté pourrait-on citer! Et comment n’admirerait-on pas ces hommes qui concluent simplement: «Oui, le Tour, c’est dur».
Propagande et industrie
J’entends les détracteurs du cyclisme sur route qui s’écrient: «Eh bien, c’est entendu! Nous voici convaincus de la valeur athlétique, du courage de vos rois de la pédale. A quoi tout cela mène-t-il, s’il vous plaît? A la publicité. Ces hommes fourniront une somme de splendides efforts pour que les industriels insèrent dans les journaux d’énormes placards: Si X... a gagné telle course, c’est parce qu’il montait la bicyclette Z... Sans parler du frein, du pneu, de la selle.»
Rien de plus exact. Nous avons longuement vu que le cyclisme sur route - et très particulièrement le Tour de France - constituaient un remarquable moyen de propagande. Depuis le premier Paris-Brest-Paris, organisé par le Petit Journal, jusqu’au Tour de France, c’est grâce à la compétition, au sport, que le cyclisme a pris son essor, a conquis sa suprématie. Il est tout à fait normal que le sport sur route soit un bon élément de publicité. Nous sommes en présence d’un triangle parfait. L’industrie prospère grâce au sport. Le sport vit, grâce à la publicité. Les maisons de cycles entretiennent des coureurs, payés à l’année, pour porter leurs couleurs. Et si les marques ne faisaient pas les frais de ce qu’on appelle une «écurie», si elles ne donnaient pas des budgets de publicité aux journaux organisateurs, le cyclisme sur route, qui ne produit aucune recette disparaîtrait.
Henri Cornet, vainqueur du Tour de France en 1904 et à ce jour le plus jeune vainqueur de l’épreuve (à peine 20 ans)
Il faut, au demeurant, convenir que si le Tour de France, par exemple, démontre la grande classe de son vainqueur (et des dix coureurs occupant les dix premières places du classement), il est incontestable qu’il prouve la valeur d’un vélo, sa solidité et sa légèreté. Le Tour de France a fait beaucoup pour le sport. Pour attirer l’attention d’un public profane - l’attention des néophytes –on doit avoir recours à des épreuves monstres qui frappent l’imagination.
L’œuvre de propagande du Tour de France, avec son chapelet de régions, de cils visités, est infiniment plus considérable. On peut même dire qu’elle est incalculable. Réjouissons-nous-en hautement. La France tient nettement la tête dans l’industrie cycliste mondiale. Nous avons en France une dizaine de grandes marques de cycles, sans compter les nombreux petits constructeurs. La population française qui vit du cycle est importante. La statistique, pour approximative qu’elle soit, permet d’évaluer que les constructeurs emploient constamment environ 100 000 ouvriers spécialistes. Les industries qui se rattachent au cyclisme, les fabricants de pneus, de selles, de chaînes, de pédales, de freins, de guidons occupent plus de 300 000 travailleurs manuels.
On ne peut évaluer avec beaucoup de précision les réparateurs, loueurs, constructeurs. Mais ils sont plusieurs centaines de milliers en France. Pensons aussi aux fabricants d’accessoires. Pensons enfin aux agents de publicité, aux soigneurs et aux masseurs. N’oublions pas enfin les coureurs, tant les «as» que les petits, régionaux et locaux, desquels tirent tout ou partie de leurs ressources des courses départementales ou d’épreuves plus modestes encore. Un de nos amis, spécialiste du cyclisme, calculait qu’il faut compter en France au moins sept cent mille personnes vivant de l’industrie du cycle ou de ce qui s’y rattache.
De toutes les épreuves routières, le Tour de France est de loin celle qui a la plus grande action en faveur de notre sport, conclut Jacques Chabannes. A ce point de vue, son utilité nationale est considérable. Voilà ce qu’est le Tour de France et voilà pourquoi il représente à nos yeux la course-type de propagande et aussi la course-limite de l’effort sportif. Pendant un mois, des télégrammes, des sans-fils sillonneront le monde, signalant les efforts héroïques, les luttes sans merci de ces hommes poursuivant pendant plus de cinq mille kilomètres la victoire.
Article copié sur "La France pittoresque"
Une autre histoire du Camembert
Source : France 24
Chaque année, un petit village de Normandie reçoit des milliers de visiteurs. Son nom est mondialement connu et il est même passé dans le langage courant. Vous êtes ici vous raconte la légende du camembert.
Comment un petit village dans le pays d’Auge, qui fait à peine 200 habitants, arrive à recevoir 50 000 visiteurs par an et est mondialement connu ?
C’est en effet l’un des plus petits villages de France. Il est situé dans le pays d’Auge, en Normandie. Mais le savoir-faire d’une de ses habitantes l’a rendu célèbre. L’histoire débute dans ce hameau à la réputation aujourd’hui mondiale, Camembert, sous la Révolution française, sur les terres d’une jeune fermière de la région.
En octobre 1790, Marie Harel aide le prêtre réfractaire Charles-Jean Bonvoust àéchapper aux républicains. Pour la remercier, ce curé originaire de Brie lui aurait révélé le secret de fabrication du fromage briard...
France 24
Article copié sur "La France pittoresque"
Du tissu au papier: l’histoire du mouchoir
Source: France 2
Une équipe de France 2 s’est intéressée à l’évolution du mouchoir en papier depuis son apparition dans les années 60.
Apparu dans les années 60, le mouchoir en papier a très vite remplacé son cousin en tissu. 26 milliards d’exemplaires sont vendus chaque année en France. Dans la rue, à la maison, au bureau, il nous suit partout. Venu d’Amérique, il est arrivé en France dans les années 60. Fini la corvée de repassage, les Français craquent pour ce mouchoir jetable.
De la poche au veston
En boîte, en étui, enduit d’un baume ou au menthol, chaque nez y trouve son compte, sauf les nostalgiques. Près de Cambrai dans le Nord se trouve l’un des derniers fabricants de mouchoirs en coton. Mêmes motifs qu’autrefois sauf qu’au lieu de se cacher dans la poche, il se porte au veston. «On fait entre 30 et 40 000 pièces par an vendues dans le monde, dont 80% à l’export», confie Benjamin Simonnot, gérant de la société Simonnot-Godard.
France 2
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt-et-un juin 1964: Un "nègre" et deux Juifs sont massacrés par le Ku Klux Klan, dans le Mississippi. Trois jeunes militants envoyés pour inciter les Noirs à voter tombent dans une embuscade tendue par des Klansmen enragés.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le dimanche 21 juin 1964, trois braves gosses américains meurent assassinés par le Ku Klux Klan pour avoir cru naïvement qu'un Noir vaut un Blanc. Comme plusieurs autres jeunes américains militant pour l'égalité des races, Andrew, James et Mickey ont répondu à l'appel du Congress of Racial Equality (CORE) réclamant des volontaires pour inciter les Noirs du Mississippi à voter lors des prochaines élections. Voilà presque un siècle que la Constitution américaine leur a octroyé le droit de vote, mais les p'tits Blancs du Sud n'entendent pas qu'un "nègre" puisse faire entendre sa voix. Et quand un p'tit Blanc du Sud n'est pas content, il sort sa corde à lyncher. L'opération Freedom Summer (l'été de la liberté) est marquée par une flambée de violence. Le KKK brûle de nombreuses églises et écoles réservées aux niggers et organise plusieurs lynchages.
James Chaney, 21 ans, est un jeune militant noir du CORE, néà Meridian dans le Mississippi. Mickey Schwerner, 24 ans, est étudiant en sociologie à New York, il est arrivéà Meridian en janvier 1964 accompagné de son épouse, Rita. Enfin, Andrew Goodman, 20 ans, débarque lui aussi de New York où il étudie l'anthropologie; c'est un militant des droits civiques depuis plusieurs années. Ces deux derniers sont juifs, mais c'est juste une coïncidence. Vers la mi-juin, les trois jeunes gens se rencontrent en Ohio où ils suivent une formation délivrée par le CORE avant d'être lâchés sur le terrain. Le 20 juin 1964, James, Mickey et Andrew rallient Meridian en voiture pour y entamer leur sacerdoce.
Verdict: la mort… Dès le lendemain de leur arrivée, c'est-à-dire le 21 juin 1964, les trois jeunes gens décident de se rendre dans le comté de Neshoba pour se rendre sur les débris fumant d'une église de Noirs, incendiée cinq jours plus tôt. Gonflés, les jeunots, car cet endroit est l'un des fiefs du Ku Klux Klan. Du reste, le shérif du comté et son adjoint Cecil Price font même partie des Chevaliers blancs, l'organisation la plus secrète du Ku Klux Kan. Les trois jeunes gens prennent place dans une voiture dont ils savent pertinemment que le KKK possède le numéro d'immatriculation. Quelques kilomètres avant d'arriver à destination, leur Ford bleue est arrêtée par Cecil Price, sous le fallacieux prétexte d'un excès de vitesse. Il a reconnu la bagnole. Ces fucking bastards de militants n'iront pas plus loin! On va s'occuper d'eux! Price leur demande de le suivre jusqu'à Philadelphia où il les boucle à double tour dans la prison, leur refusant d'utiliser le téléphone. Puis, avec le shérif, il convoque les autres membres du Klan pour décider de la conduite à tenir. Verdict immédiat: la mort! Mais la sentence devra être exécutée loin de la prison.
Afin d'endormir la méfiance des trois jeunes gens, les flics leur font croire qu'ils seront bientôt relâchés. Vers 10 heures du soir, Price annonce aux trois jeunes gens qu'ils peuvent partir après avoir réglé une amende de 20 dollars. Ceux-ci ne se le font pas dire deux fois. Après avoir versé la somme demandée, ils montent dans leur voiture pour retourner à Meridian. Price les suit dans sa voiture de fonction jusqu'à la limite de la ville, mais, au lieu de faire demi-tour, il met en marche sa sirène pour indiquer à Chaney de s'arrêter. C'est alors que plusieurs véhicules bourrés d'individus encagoulés surgissent. On ne plaisante plus, les petits gars. Vous allez voir ce qu'il en coûte de défier les Klansmen dans leur fief. Les trois militants sont arrachés à leur véhicule pour être jetés dans celles de leurs agresseurs. Celles-ci roulent jusqu'à un endroit isolé. Insultes et coups pleuvent.
Appel au FBI et à la mafia!... Un des assaillants, nommé Alton Wayne Roberts, hurle en direction de Mickey: "Es-tu un de ces amoureux des nègres?" Malgré le revolver qu'il brandit, le jeune homme, adepte de la non-violence, répond: "Monsieur, je sais ce que vous ressentez." L'autre pose son arme à la hauteur du cœur du gosse et fait feu, la main toujours posée sur son épaule. Tué sur le coup, Mickey roule dans le ravin qui borde la route. Goodman est assassinéà son tour, de la même manière. Quant au "nègre" Chaney, il mérite mieux qu'une mort instantanée. Il est battu à mort par les hommes déchaînés. Horrible! Les trois corps sont ensuite transportés jusqu'à un barrage en terre pour y être enterrés à l'aide d'un bulldozer, tandis que leur voiture est incendiée dans un marais voisin.
À Meridian, la disparition de James, Mickey et Andrew inquiète les militants du CORE. Ils appellent la prison de Philadelphia où on leur répond ne pas les avoir vus. Les jours passent. Inutile de dire que les autorités locales ne mettent aucun empressement à retrouver les disparus. Peu à peu le scandale monte dans tout le pays. Au point que le président Lyndon Johnson oblige le patron du FBI, J. Edgar Hoover, à enquêter sur la disparition. Oui, "oblige", car Hoover ne porte pas vraiment les militants pour l'égalité des droits civiques dans son cœur.
Au cours de leurs investigations, les cent cinquante agents du FBI découvrent les corps d'au moins sept autres Noirs du Mississippi qui avaient disparu au cours des années précédentes. Mais les trois jeunes gens restent introuvables. Le bruit court que le FBI aurait même fait appel à des membres de la mafia pour les aider à retrouver les corps. L'un d'eux, d'après le témoignage de sa petite amie, trente ans après les faits, serait allé jusqu'à enlever un membre du Klan et à lui introduire le canon d'un pistolet dans la bouche pour le faire parler. Sans succès.
De 3 à 10 ans de prison… Finalement, le FBI offre une prime de 25 000 dollars à qui fournira des informations. C'est la bonne méthode, car, étonnamment, pour un raciste le pognon n'a pas de couleur. Effectivement, une gorge profonde au sein du KKK finit par lâcher le morceau. Quarante-quatre jours après leur assassinat, les trois militants sont découverts. La balance est le patrouilleur de la police Maynard King, qui n'avait pas participé au commando, mais avait été mis dans le secret par un de ses amis qui avait participé au meurtre.
Rapidement, les dix-huit Klansmen impliqués sont identifiés, mais les autorités du Mississippi refusent de les inculper pour meurtre. Scandale dans le reste du pays. Du coup, le procureur du département de la Justice des États-Unis, John Doar, invoque le US Force Act de 1870, qui offre la possibilité de condamner toute personne ayant usé de violence pour empêcher des citoyens américains d'exercer leurs droits civiques.
Sept membres du Klan sont condamnés à des peines de prison allant de trois à dix ans. Aucun ne passera plus de six ans à l'ombre. Pas cher payé pour le meurtre de trois hommes. Mais le pire, c'est que le supposé instigateur de l'opération, un certain Edgar Ray Killen, n'est pas jugé sous le prétexte qu'il est pasteur. Il faudra attendre quarante ans pour que le journaliste d'investigation Jerry Mitchell, aidé par des étudiants de l'Adlai E. Stevenson de Lincolnshire, dans l'Illinois, découvre suffisamment de faits nouveaux pour faire rouvrir le dossier. Au cours du procès qui suit, en 2005, Killen, 80 ans, est condamnéà trois fois 20 ans de prison. Il ne les fera pas jusqu'au bout! Aujourd'hui, un Noir est président des États-Unis. Belle revanche.
© Le Point.fr - Publié le 21/06/2012 à 00:01 - Modifié le 21/06/2014 à 17:59
Écoutez Tom Paxton interpréter sa chanson "Goodman, Schwener and Chaney", dédiée aux trois jeunes activistes:
Vingt-et-un juin 1306: Philippe le Bel s'empare des biens
des 100 000 Juifs de France avant de les expulser. Pas question d'antisémitisme en la matière, simplement le besoin
de remplir le trésor royal vidé par les guerres.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Philippe IV est aux abois. À force de guerroyer en Flandre, il a vidé le trésor royal. Il lui faut d'urgence le renflouer. Comment? Ses conseillers lui soufflent de piquer le trésor des Templiers et de confisquer les biens des richissimes banquiers lombards, mais cela ne suffit pas. François Hollande lui recommande de taper dans la retraite des vieux... Mauvaise idée: à l'époque, les retraités ne sont pas nombreux. Restent les Juifs!
Ces bons Juifs ne sont-ils pas pleins aux as grâce à leur activité de prêteur? Et si on les expulsait pour s'emparer de leurs biens et surtout pour récupérer leurs créances au profit du trésor royal? Marine L. bat des mains... L'idée, excellente, est aussitôt adoptée. Doublement excellente même, puisqu'en expulsant les assassins du Christ Philippe affirme son autorité royale vis-à-vis des grands seigneurs du royaume qui ont le culot de prétendre que les Juifs leur "appartiennent". En tout cas, il ne faut voir aucun anti-judaïsme exacerbé dans l'ordonnance royale du 21 juin 1306 décrétant la saisie des biens juifs. Au contraire, le peuple regrette cette décision.
En réalité, les arrestations ont commencé quelques jours avant la publication de l'ordonnance. Dans tout le royaume, Philippe IV envoie des "commissaires aux affaires des Juifs" - environ 114 - pour mettre à exécution son plan. Les Juifs sont arrêtés, puis aimablement invités à dresser la liste de leurs biens. Souvent, ils rechignent, quelques petites claques dans la gueule les aident en général à retrouver la mémoire. Mais ce n'est qu'un détail... Leurs biens matériels (maisons, terres, meubles, bijoux...) sont saisis et revendus aux enchères. L'argent commence à renflouer le trésor royal. Mais surtout, les commissaires saisissent les livres de compte qui recensent les bénéficiaires des prêts.
100 000 Juifs seraient concernés… Les premières expulsions sont prononcées le 22 juillet. Tous les Juifs sont reconduits aux frontières en charters, sauf quelques-uns ayant accepté de se convertir... Les routes de France sont ainsi encombrées de milliers de familles (100 000 Juifs seraient concernés) qui partent s'installer dans les pays riverains: en Italie, Savoie, en Allemagne, en Alsace, en Provence... Beaucoup meurent en route. Dans leur nouvelle patrie, les exilés prennent le nom du pays ou de la ville dont ils sont originaires: les Tsarfati (mot signifiant Français en Hébreux), les Bedersi (de Béziers), les Narboni (de Narbonne)...
Les fonctionnaires royaux se jettent alors sur les livres de compte. Mauvaise surprise: ils sont rédigés en hébreu. Incompréhensibles. Et quand les débiteurs chrétiens sont enfin identifiés, ils minorent leurs dettes ou prétendent carrément les avoir déjà remboursées. À s'en arracher les cheveux. Sans compter les grands seigneurs qui multiplient les procès contre le roi pour spoliation, considérant que les biens des Juifs leur appartiennent. Philippe le Bel fait appel à Pierre Estoup comme arbitre impartial... Finalement, quelqu'un propose de faire revenir les Juifs pour qu'ils identifient leurs débiteurs en échange d'une petite partie des sommes récupérées. Peine perdue, à peine une poignée d'entre eux acceptent le deal. Le dur travail de recouvrement des dettes des Juifs s'étale sur une vingtaine d'années, bien au-delà de la mort du roi. Au bout du compte, en 1325, l'administration royale renonce à poursuivre les frais, repassant le "bébé" aux autorités provinciales.
Entre-temps, Louis le Hutin, qui est monté sur le trône de France, tente de faire revenir les bannis de 1306, sans doute pour qu'ils reconstituent leur fortune, et pouvoir ainsi à nouveau la saisir. Cependant, il leur fixe un temps de résidence de douze ans, leur demande un droit d'entrée de 220 000 livres et un impôt annuel de 10 000 livres. Bon prince, il s'engage à leur restituer les synagogues et les cimetières confisqués en 1306. Mieux encore: les Juifs peuvent conserver le tiers des créances qu'ils auront réussi à récupérer, mais à condition de pratiquer un taux d'usure raisonnable. C'est-à-dire inférieur à... 43 %. Le répit est de courte durée puisqu'en 1321, les Juifs sont à nouveau expulsés par Philippe V dit le Long, et cette fois-ci, non pas pour spoliation, mais sous la pression de l'opinion publique devenue antisémite. Enfin, on retrouve la France...
© Le Point.fr - Publié le 21/06/2013 à 00:00 - Modifié le 21/06/2014 à 09:13
Pour l’éphéméride du vingt-et-un juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/21/30113422.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie montre son amour pour la belle musique, la grande musique, du classique au jazz; et qu'il a une grande aversion contre les faiseurs de canards et les faiseurs de bruits
Ben pour la zique de ces jours de juin… on va écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui pour la Fête de la Musique l’album Rock Ballads Collection vol.3 avec des chanteurs d’alors… Peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=U0yGaJCM-30
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Diverses perles du bac… méli-mélo…
HISTOIRE
Rome était sans arrêt en but à des luttes intestinales.
Le président américain a rencontré son monologue français Hollande...
Le régime de Vichy a toujours été très bon pour la santé.
De tout temps les hommes se battent, car comme dit le proverbe la faim justifie les moyens.
Finalement, les Chinois sont punis de confectionner tous nos objets car ils ne peuvent plus de rapporter de souvenirs made in France à leurs amis car en dessous c’est marqué"Made in China".
Jacques Chirac a dit que le gouvernement précédent a été laxatif dans la conduite de l’État.
La Chine a trois religions : le taoïsme, le kungfusiannisme, le bouddhisme.
Aux États-Unis, on ne voit pas pourquoi leur 14 juillet tombe le 4 juillet. Preuve qu’ils veulent toujours se faire remarquer.
L’Amérique du sud ne peut pas lutter avec l’Amérique du Nord, à part le Brésil qui s’en sort grâce au football et à son carnaval.
On compte plusieurs périodes de colocations sous la Ve république.
La récente guerre du Mali a été gagnée par les américains, suite à leur victoire en Iran et au Liban.
Jacques Chirac était premier sinistre lors de l'enterrement des idées de de Gaulle.
A la fin de sa vie, De Gaulle était tellement célèbre qu'on a inventé un parti politique pour lui rendre hommage : le parti gaulliste RPR.
Le document doit comporter une erreur : Jacques Chirac est un Président de la République et pas Premier Ministre.
Jacques Chirac dit que les français ne veulent plus de la collectivisation, ça veut dire qu'ils en ont assez de vivre en collectivité les uns sur les autres.
Charles de la Gaulle a été Président de la République.
La Société, entre 1850 et nos jours, a connu différents changements. Tout d'abord, les pauvres à la campagne sont devenus des riches en villes. Les villes ont pu, avec la création de nombreuses boutiques, a Paris et un peu à la campagne, gagner de l'argent. Les jeux à gratter ont aussi permis de faire gagner des Euros à ce pays...
Encore maintenant, un des slogans les plus criés par les étudiants dans la rue est " CRS URSS ! ", par nostalgie de la guerre froide.
Comme vous pouvez le voir, cette caricature représente Uncle Ben's, symbole des USA, dominant un globe. C'est sans conteste la preuve que les américains dominent le monde.
En 1948, en observant sa carte, Staline se rendit compte qu'il y avait encore un petit village d'irréductibles occidentaux qui lui résistaient encore et toujours : c'était Berlin-Ouest!
Une fois mort, Kennedy ne pouvait plus y faire grand-chose.
La guerre froide en résumé, c'est l'histoire de deux super puissances super armées mais qui n'avaient pas les couill** de s'en servir : au lieu de ça, ils ont passé leur temps à se balancer des avions en papier.
Quand on a vu la guerre froide cette année, on a pas vu l'Europe : c'est dire que si sa participation a été anequedotique.
Exemples de colonies françaises : Indochine ( qui regroupe Inde + Chine ), Sénégal, Madagascar ou encore quelques îles en bas de la carte.
Internet a révolutionné les moyens de communication sans fil, particulièrement avec Louis Fy.
L'ONU est une institution qui permet au pays riche de contrôler les pays pauvres tout en douceur. Cela évite des guerres et des morts, ce qui est plutôt positif.
François Hollande a étéélu pour remplacer Monsieur Nicolas de la République sur le trône de l'Élysée Française.
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C'est dimanche... et le réveille-matin fait sa pause hebdomadaire! Aujourd'hui le lever est plus agréable, car on peut le faire à l'heure qu'on veut, surtout si on a commencé la Fête de la Musique hier au soir et qu'on est rentré au petit matin... En plus de cette fête plus ou moins bruyante, il y a aussi la fête des pères en France, plus ou moins célébrée... Suivant le temps, l'arrivée de l'été se fera avec un pique-nique, une broche familiale en pleine nature ou un barbecue entre amis... Que du bonheur, surtout que le temps des vacances arrive gentiment... En ces jours perturbés de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...