«À la Saint-Christian, temps sanguin, annonce pluie du lendemain.»
«Quand en novembre tu entends le tonnerre, souvent l’hiver est par terre.»
♥ Cordial salut et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et en ce milieu de semaine, pour certains c'est le début de la semaine active, alors ils doivent être en pleine forme pour les trois jours qui restent... Pour les autres, c'est déjà bien rodé que nous continuons notre labeur dans la continuité surtout que la semaine bascule ce soir et que les sourires commencent à orner nos visages...
Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 6° et un ciel très nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: couvert avec des précipitations intermittentes, abondantes sur le versant sud des Alpes valaisannes. En matinée, précipitations encore rares le long des Préalpes et en Valais central. Limite des chutes de neige passant de 2400 à 1500 mètres. Températures: 7°à l'aube, 10° l'après-midi, 12° en Valais. A 2000 mètres, 0°à la mi-journée. Dans les Alpes, vent de sud-est modéréà fort en matinée, faiblissant en cours de journée et basculant au nord-ouest en soirée. Faible vent d'ouest à sud-ouest sur le Jura.
Pour l'Hexagone, une météo qui est très perturbée et agitée en général... Avec pour aujourd'hui: en matinée, le temps reste perturbé dans le sud-est avec des pluies ou des averses qui prennent parfois un caractère orageux. Un temps couvert et pluvieux concerne un axe allant de la Lorraine et de la Franche-Comtéà la vallée du Rhône. Dans l'ouest, le ciel alterne entre éclaircies, nuages et averses. Dans l’après-midi, nuages et pluies intermittentes sur la façade Est du pays. A l'arrière de la perturbation de belles éclaircies reviennent autour du golfe du Lion avec mistral et tramontane tandis que l'instabilité persiste entre la côte d'azur et la Corse. Sur la moitié ouest, alternance d'éclaircies et de nuages porteurs d'averses. En soirée, encore quelques pluies près des frontières de l'est. Ailleurs, la tendance est à l'accalmie avec un ciel qui a tendance à se dégager sur pas mal de régions. Mistral et tramontane autour du golfe du Lion. Dans la nuit, le temps devient plus calme dans l'ouest avec l'arrêt des dernières averses. Dans l'est, quelques pluies faibles perdurent entre l'Alsace et le Jura. Quelques averses se produisent sur la façade occidentale de la Corse…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 33° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 34°; Polynésie française peu nuageux à nuageux et larges éclaircies, peu nuageux à très nuageux et quelques éclaircies aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 5°
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:25 et le coucher du Soleil se fera à 17:04 et le jour est plus court de 2 minutes...
Valeurs remarquables de novembre en France
TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... :
Horaire des marées à Saint-Malo
Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1995: les maxima dépassaient localement la barre des 20°. On relevait 20,2° degrés à Stavelot, et 21°à Thimister
En 1984: les températures maximales grimpèrent jusqu'à 16,2°à Beiten, 16,5°à Florennes et 17,7°à Zaventem
En 1938: la température maximale sous abri se hissait encore jusqu'à 18,9°à Uccle
Les journées mondiales et internationales
Le douze novembre est la Journée Mondiale de la pneumonie
http://www.journee-mondiale.com/293/journee-mondiale-de-la-pneumonie.htm
La France pittoresque
1936: le monde scientifique vante l’innocuité de pesticides aujourd’hui prohibés.
D’après «La Nature», numéro du 15 juin 1936
En 1936 la roténone, déjà utilisée aux Etats-Unis et faisant l’objet d’essais concluants en France depuis deux ans, est présentée comme le pesticide propre à défendre les récoltes des agriculteurs, et dont l’ «innocuité complète pour les animaux domestiques et pour l’homme de même que pour tous les organes des plantes» a été démontrée par les études des plus éminents spécialistes. Le 10 avril 2008, une décision de la Commission européenne intimait à tous les Etats membres de retirer les autorisations d’utilisation de cette substance
Selon le Dr J. Chevalier, qui écrit dans le numéro du 15 juin 1936 de La Nature, en présence des invasions croissantes des insectes, de l’importance des dégâts qu’ils commettent et de la nécessité pour les agriculteurs de défendre contre eux leurs récoltes, les études sur les substances pouvant agir comme insecticides sont à l’ordre du jour dans tous les pays; les professeurs d’agriculture dirigent et coordonnent les essais et finalement le paysan se rend compte que les traitements insecticides payent, lorsqu’ils sont appliqués avec méthode et persévérance.
«La science lutte pour les jardins»
L’insecticide idéal, actif, qui n’altère pas les tissus des plantes qu’il doit protéger contre les parasites, qui n’est pas toxique pour l’homme et le bétail, qui conserve son activité pendant un certain temps et qui serait d’un prix de revient modique permettant une large utilisation, n’est malheureux pas encore réalisé, mais ce sont les insecticides provenant des végétaux qui s’en rapprochent le plus. Les récentes études poursuivies scientifiquement sur les plantes à roténone, sur cette roténone elle-même et ses homologues ou dérivés, et les résultats pratiques obtenus ont attiré l’attention de tous les agronomes étrangers qui préconisent de plus en plus l’emploi de préparations à base de roténone, ajoute encore Chevalier.
En particulier, aux Etats-Unis, où la lutte contre les maladies parasitaires des plantes a besoin d’être encore plus poussée que chez nous et où le contrôle sanitaire des fruits et des légumes, notamment en ce qui concerne la présence de l’arsenic et du plomb, s’exerce réellement et sévèrement, on les utilise de plus en plus. Les besoins nés de ces emplois ont incité la culture des Derris en Malaisie, des Lonchocarpus en Amérique du Sud et Centrale, des Cracca même en Floride. En France, il n’y a guère que deux ans qu’on parle de la roténone et que quelques timides essais satisfaisants ont attiré l’attention de nos agronomes. Nous ne devons plus ignorer cette question, d’autant que notre Guyane peut nous fournir de bons Lonchocarpus Nicou, riches en roténone, notre Indochine des Derris actifs.
La famille des légumineuses fournit un certain nombre de plantes à roténone utilisées actuellement comme insecticides agricoles, mais qui sont connues et décrites, car elles sont utilisées depuis de longues années par les indigènes comme «poisons de pêche» en raison de leur énorme toxicité pour les poissons. Ce sont les Derris, en Malaisie, les Lonchocarpus, dans le Sud-Amérique, les Cracca en Amérique du Nord et Centre, les Tephrosia dans divers pays tropicaux.
Pour le Dr Chevalier, les propriétés pharmacodynamiques et toxiques de la roténone et des extraits des plantes qui en renferment ont été d’autant mieux étudiées que, dès le début de leur emploi, on avait eu des craintes sérieuses de leur toxicité pour l’homme en raison du fait qu’elles étaient utilisées dans la confection du poison des flèches des chasseurs de Bornéo, et que leur toxicité pour les poissons était confirmée. Les recherches récentes de Buckingham et celles de H.R. Haag confirment pleinement les observations antérieures et ont montré qu’il n’y avait aucun danger pour l’homme et les animaux à sang chaud à utiliser ces substances, qui sont inoffensives en ingestion.
A la suite de ces expériences, Haag en fut tellement convaincu qu’il ingéra, sans inconvénient 150 milligrammes de roténone. Ces auteurs ont opéré sur tous les animaux de laboratoire: chiens, chats, cobayes, rats blancs et également sur des poulets, des cochons, des moutons, des vaches, et ils concluent que la roténone, administrée par la bouche, ne produit aucun effet nuisible.
Signalant que les poissons sont en revanche extrêmement susceptibles à l’action de la roténone et autres constituants des Derris, et que les batraciens, les vers, les mollusques, les insectes, en général tous les animaux à sang froid, sont intoxiqués par voie gastrique et par contact prolongé, le Dr Chevalier dresse ensuite un bilan de l’efficacité de cette substance en fonction des concentrations utilisées.
Puis il conclut sur le fait que «les expérimentateurs sont unanimes pour constater l’activité toxique de la roténone et de ses dérivés sur les animaux inférieurs et spécialement les insectes, et son innocuité complète pour les animaux domestiques et pour l’homme de même que pour tous les organes des plantes. Elle agit à la fois par contact et par ingestion à des doses très faibles. Dans ces dernières années, l’utilisation de ces produits en agriculture s’est accrue dans des proportions insoupçonnées et ils paraissent devoir supplanter les pyréthrines trop chères et trop labiles, la nicotine active et toxique, les arsenicaux et les dérivés fluorés moins actifs et toxiques. Sous l’influence des demandes, les plantes à roténone sont devenues des plantes industrielles dont la culture se développe sans cesse, en Malaisie pour les Derris, en Amérique pour les Lonchocarpuys.»
La décision de la Commission européenne n° 2008/317/CE du 10 avril 2008 imposa à l’ensemble des Etats membres le retrait d’autorisation d’utilisation de ce pesticide, une dérogation ayant cependant été accordée jusqu’au 30 avril 2011 pour les pommes, poires, cerises, pêches, vigne et pommes de terre...
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Grotte de Napoléon près d’Ajaccio (Corse).
D’après un article paru en 1834
Cette grotte tire son mérite principal des souvenirs de l’enfance de Napoléon qui y sont attachés. La tradition de ceux qui ont familièrement vécu avec ce grand homme durant son jeune âge est encore vivante à Ajaccio. Dans presque toutes les classes on trouve encore aujourd’hui des compagnons de ses jeux, et il n’en est aucun qui ne dise, avec une sorte de simplicité mêlée d’orgueil, quand on en parle: Era uno di noi! C’était un de nous.
La maison de campagne où il fut élevéétait un peu au-dessus de la ville, et la grotte est située sur la même colline et à quelque distance; c’est là qu’il aimait souvent à se retirer, loin du bruit et de la distraction de ses compagnons. Il s’y cachait, dit-on, pour apprendre ses leçons avec plus de calme et de tranquillité; cela peut-être, mais sans doute aussi que la nature et la position du lieu exerçaient sur son âme, qui ne se connaissait point encore, une attraction involontaire.
Pour un esprit commun tous les endroits sont bons; il pense partout de la même façon, et les scènes qui l’environnent exercent sur lui peu d’influence. Les esprits d’un ordre supérieur ne partagent point cette sorte d’indifférence, et ils cherchent d’instinct le paysage dont l’inspiration leur convient, comme la plante cherche la lumière, l’oiseau la verdure. On pourrait dire que l’âme, lorsqu’elle commence à se développer et à grandir, se cherche elle-même un berceau qui aille à sa taille et à son habitude.
Quoi qu’il en soit de la vérité de ces réflexions que l’image de cette grotte nous remet en mémoire, jamais cachette d’enfant ne fut mieux à la mesure de celui qui l’avait choisie pour asile. Elle est formée par deux énormes blocs de granit éboulés du sommet de la montagne; en roulant sur la pente ils sont venus choquer l’un contre l’autre en se servant mutuellement d’appui: il en résulte une espèce de voûte naturelle, à la manière d’une voûte cyclopéenne. Une extrémité est ouverte, l’autre bouchée par le talus du terrain, et dans le vide un homme se tient à l’aise.
C’est un beau spectacle que de se représenter ces rudes et pesantes masses de pierre se balançant l’une l’autre dans leur merveilleux équilibre, et suspendant leur chute pour abriter du soleil la jeune tête qui venait leur demander asile. Je n’ai jamais vu ces creux de rocher où les aiglons se tiennent en attendant que leurs ailes soient assez fortes pour s’ouvrir, mais je doute qu’il s’y trouve un caractère plus grand et plus sauvage que dans ce lieu.
La colline où se trouve la grotte est déserte et presque entièrement inculte; elle est pleine d’aspérités et parsemée de blocs éboulés semblables à ceux-ci. Elle est tournée vers le midi, et la végétation en est presque africaine; les plantes les plus abondantes sont des cactus à feuilles grasses et épineuses, s’élevant à huit et dix pieds de hauteur; parmi celles-ci sont mêlés les buissons de myrtes et d’oliviers, les arbousiers avec leurs fruits rouges, et les grandes bruyères. Le silence n’est troublé que par le sifflement des merles voltigeant dans les broussailles, et par le bruit lointain de la mer roulant sur la plage.
La vue domine la ville et les vergers, et se repose sur les flots bleus du golfe; la courbe immense de la côte est aride et sans villages, et la solitude, quand on regarde au-dessus de la ville, est aussi grande que celle du désert. En avant la pleine mer, en arrière les hautes cimes de la montagne d’Ajaccio, toute voisine des neiges éternelles du monte Rotondo. Voilà quelle est la grotte à laquelle Napoléon enfant a mis son nom, et qui, sans lui, serait encore perdue, peut-être, parmi les accidents ignorés de cette contrée rocailleuse.
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Tour Eiffel: le lancement du chantier de construction marqué par un incident le 28 janvier 1887.
D’après Le Temps, n° du 29 janvier 1887
Le 28 janvier 1887, la première «pierre» de la future tour Eiffel pour l’Exposition universelle prochaine de 1889 à Paris, était posée; en réalité le début du creusement des fondations: une journée marquée par un incident que les journaux du lendemain, parmi lesquels Le Temps, relatent
L’article intitulé La manifestation ouvrière du Champ de Mars paru dans le numéro du 29 janvier 1887 du Temps nous en livre quelques détails: «Un incident qui avait pris, au début, un caractère inquiétant, mais dont l’issue a été toute pacifique, s’est produit hier matin sur les chantiers de l’Exposition de 1889, au Champ de Mars. Nous avons dit dernièrement qu’environ cent cinquante ouvriers sont occupés à cet endroit aux travaux de terrassement pour les fondations des expositions diverses. Or, il ne se passe pas de jour sans que les chefs de chantier reçoivent la visite d’équipes de terrassiers ou de maçons, munis de leurs outils et demandant àêtre employés. L’entrepreneur, M. Manoury, ne peut malheureusement prendre un supplément de personnel. En cette saison, il est difficile de commencer les travaux de maçonnerie, par crainte des gelées. L’architecte, M. Bouvard, s’y oppose d’ailleurs formellement.
«Hier matin, on devait embaucher pour le creusage une quinzaine de terrassiers. Il s’en présenta plus de six cents. Les chefs de chantier firent leur choix. Quand les quinze ouvriers furent embauchés, quelques meneurs protestèrent, criant qu’on ne prenait que des étrangers, que tout l’ouvrage était pour eux, qu’on laissait les Français crever de faim. Pour leur montrer combien leur réclamation était peu fondée, l’entrepreneur leur déclara que sept ouvriers étrangers, tous de nationalité belge, étaient seuls employés aux travaux de terrassement de l’Exposition. Excités par les meneurs, les manifestants se sont rendus néanmoins à l’Hôtel de Ville, afin d’exposer leur réclamation à M. Alphand [un des directeurs des travaux de l’Exposition universelle]. Chemin faisant, ils se sont arrêtés devant le ministère des travaux publics, hurlant, brandissant leurs pioches. S’étant présentés à l’Hôtel de Ville à une heure trop matinale pour être reçus, ils y sont retournés à deux heures. Le directeur général des travaux leur a fait répondre qu’il ne pouvait les recevoir en masse et qu’il ferait introduire cinq délégués.
«M. Alphand a fait connaître à ceux-ci que, prévenu dès le matin, il avait tenu à savoir d’une façon précise le chiffre d’ouvriers étrangers occupés aux travaux; que ce chiffre, effectivement de sept, avait, sur des instructions données à l’entrepreneur, été réduit à trois seulement; enfin que, conformément aux prescriptions de M. le ministre commissaire général, il avait donné l’ordre de maintenir le nombre de ces ouvriers dans les limites les plus étroites. Les manifestants se sont retirés satisfaits des promesses de M. le directeur général des travaux et ont reçu de lui l’assurance que, dès que la température le permettrait, les travaux seraient activés de façon à permettre des embauchages plus nombreux.»
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12 novembre 1793: Exécution du mathématicien, littérateur et homme politique Jean Sylvain Bailly
La Révolution française arrachait les hommes de leur sphère, les enlevait à leur destinée et les jetait hors de la route qui leur semblait tracée : Bailly en fut une des plus déplorables victimes. Ses mœurs étaient douces, paisibles et timides ; il fut précipité, avec un premier rôle, sur la place publique, où il eut des intrigues à dénouer, des luttes à soutenir, des combats à livrer ; il aimait et cultivait les sciences et les lettres, il fut fait homme d’Etat, législateur, administrateur, au milieu de la plus terrible tempête. Toute sa vie avait été consacrée avec dévouement à la vertu, à son pays : il monta sur l’échafaud révolutionnaire, et sa mort, selon l’heureuse expression d’un biographe, fut atroce parmi les atrocités.
Fils d’un garde honoraire des tableaux du roi, Jean Sylvain Bailly, né le 15 septembre 1736, avait été destiné par son père à la peinture ; mais, cédant aux charmes si puissants des vers sur les jeunes imaginations, il se crut né pour la poésie et s’y livrait avec ardeur, lorsqu’un livre de mathématiques, tombé sous sa main, quelques conversations avec l’abbé de la Caille, quelques leçons du professeur Clairault rectifièrent cette erreur et lui révélèrent sa véritable vocation. Il occupa bientôt une place si élevée parmi les astronomes, que l’Académie des sciences le jugea digne de succéder à celui-là même qui l’avait mis sur la route, à l’abbé de la Caille.
Quoique spécialement dévouéà l’étude de la science, qu’il approfondissait avec tant de succès, Bailly n’avait point renoncéà la littérature ; les lettres étaient ses plus chers délassements ; plusieurs éloges honorablement remarqués du public et des corps littéraires, avaient exercé sa plume, lorsqu’il composa sa brillante Histoire de l’astronomie, qui lui ouvrit les portes de l’Académie française, à la mort du comte de Tressan. Un an après, l’Académie des inscriptions et belles lettres le recevait aussi parmi ses membres. Ses vastes et utiles travaux et particulièrement un Mémoire sur les jongleries de Mesmer, qu’il condamnait avec autant de lumière et de sagacité que de prudence et de bonne foi, lui valurent ce dernier honneur, qui le plaçait au-dessus de tous ses collègues des sciences et des lettres, car le seul Fontenelle, avant lui, avait été membre de trois Académies.
Ainsi, rien ne manquait à la renommée scientifique et littéraire de Bailly. Un mémoire sur la construction des hôpitaux révéla la charité pure et la douce philanthropie de sa belle âme : jusqu’alors ses vertus privées avaient été le secret des nombreux amis que lui avaient faits les charmes de son esprit et l’aménité de son caractère.
Telle fut la vie de Bailly avant 1789 ; ses goûts, ses mœurs, ses occupations, ses vertus, l’estime et l’affection publique lui promettaient l’heureuse et paisible vieillesse d’un sage et d’un homme de bien, lorsque les collèges électoraux s’assemblèrent. Nommé député du Tiers-Etat pour Paris, il fut le premier président élu de l’assemblée constituante : le charme de sa vie s’évanouit aussitôt, les orages commencèrent. Bailly était d’un caractère faible et timide, mais il avait dans les grandes circonstances cette énergie que donnent la conscience et le sentiment du devoir ; car il faut remarquer que le courage civil se rencontre souvent, au moment des crises, dans les hommes que les événements vulgaires de la vie montrent pusillanimes. Tous les honneurs de la séance du Jeu de Paume furent pour lui. Son élévation à la dignité de maire de Paris fut la récompense qu’il avait tenue comme président de l’assemblée constituante.
Sans raconter les douleurs du maire de Paris, ses vertus administratives, ses sollicitudes laborieuses, ses résistances au mal, ses efforts vers le bien, ses conseils de loyautéà une cour intrigante, ses conseils de modération à un peuple déchaîné, il suffira de dire que, du mois de juillet 1789 au mois de novembre 1791, époque à laquelle il résigna ses fonctions, Bailly voulut tout le bien qu’il pouvait faire, et que, s’il avait pu tout ce qu’il voulait, la population parisienne serait restée pure.
Heureux de son indépendance recouvrée, caché dans une retraite profonde, auprès de Nantes, il cherchait dans l’étude l’oubli de ses peines et le repos de ses fatigues ; mais la solitude l’attristait, les relations sociales avaient été si douces pour lui ! Il voulut aller retrouver quelques amis réfugiés à Melun ; reconnu aux portes de cette ville, il fut arrêté, puis transféré dans les cachots de Paris.
Avant de quitter sa prison pour aller clore sa vie honorable par une mort sublime, il en sortit une fois pour s’élever jusqu’à Malesherbes. Appeléà la barre du Tribunal révolutionnaire, comme témoin dans le procès de Marie-Antoinette, il s’inclina avec un douloureux respect devant une auguste infortune, et osa, en face de l’horrible Fouquier, déclarer que les accusations portées contre la reine étaient fausses et calomnieuses. Il fallait une vertu courageuse dans un témoin pour parler selon sa conscience et rendre hommage à la vérité, car alors toute déposition à décharge était un arrêt de mort contre le déposant.
Ce témoignage de Bailly fut une des bases de l’acte d’accusation dressé contre lui ; mais son crime capital, le crime pour lequel il allait tant souffrir, c’était d’avoir, au Champ-de-Mars, conformément à ses devoirs de magistrat, arboré le drapeau rouge et proclamé la loi martiale contre le peuple en insurrection. Il était déjà arrivé sur la place de la Révolution, au pied de l’échafaud, lorsqu’une voix s’écria qu’il devait subir le châtiment à la place même où il avait commis le crime. La proposition barbare fut accueillie, avec transport et battements de mains.
A pied, les mains liées derrière le dos, tête nue, sous une pluie fine et glaciale de novembre, ballotté par une foule brutale et ingénieuse dans sa férocité, le malheureux vieillard marcha avec sérénité vers le lieu si éloigné de son supplice. Mais si son âme était inaccessible à ces douleurs, son corps y succomba : il s’évanouit. Ses tourmenteurs (pour franciser l’énergique expression latine) lui rendirent le sentiment de l’existence, et comme ses membres frémissaient de froid : « Tu trembles, lui dit un soldat. — J’ai froid », répondit Bailly, avec l’héroïque simplicité d’un Valazé.
L’échafaud était dressé au milieu du Champ-de-Mars, et l’instant de la délivrance semblait arrivé pour la victime ; mais une voix s’écria encore : que la place où avait coulé le sang des patriotes ne devait pas être souillée par le sang d’un traître. Joyeuse de prolonger sa fête, la populace démonta la guillotine, pour la seconde fois, et la rétablit hors du Champ-de-Mars sur un tas de fumier. Le drapeau rouge, que Bailly avait fait jadis déployer, fut livré aux flammes et agité sous le visage du martyr : enfin le bourreau put s’emparer de lui.
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12 novembre 1912: Découverte du cadavre congelé de Robert Scott à 700 kilomètres du pôle Sud. Cela fait près de huit mois que l'aventurier britannique est mort sur le chemin de retour du pôle où Roald Amundsen l'a devancé.
Le 12 novembre 1912, la colonne de secours envoyée à la recherche de Robert Falcon Scott et de ses compagnons disparus depuis dix mois aperçoit enfin la tente des naufragés de l'Antarctique. Depuis leur mort, près de deux cent trente jours auparavant, Robert Falcon Scott et ses deux compagnons - Edward Wilson et Henry Bowers - attendent patiemment les secours, perdus au milieu du désert glacé. Ils ne parlent pas, ne mangent pas, ne bougent pas. Aussi expressifs que Fleur Pellerin lisant le dernier Goncourt... Normal, les trois hommes sont aussi congelés que des poulets de chez Picard. Ils sont morts sur le chemin du retour du pôle Sud, atteint le 17 janvier 1912, soit un mois après Amundsen!
C'est le jeune glaciologue canadien Silas Wright qui est le premier à apercevoir la tente funéraire. C'est un miracle de sa part car elle est presque entièrement enfouie sous la neige. Seul le sommet émerge encore. Les huit hommes de la colonne de secours commandée par le médecin Edward Atkinson, sont diablement émus. Ils tombent à genoux pour dégager le linceul de sa gangue de neige. Malgré leur fatigue, ils redoublent d'efforts. Lorsque Atkinson passe enfin la tête dans la tente, il découvre les trois hommes dans leurs sacs de couchage. Ils semblent assoupis. Le médecin hésite à les secouer pour les réveiller, mais sa main retombe. C'est inutile. Il le sait bien. Autant vouloir sauver le candidat Fillon...
"Nous sommes en train de nous affaiblir"… Atkinson aperçoit le journal de Scott déposéà ses côtés, il le saisit religieusement, puis se met à le lire, la gorge nouée. Les hommes écoutent sans un mot. À la date du 29 mars - date supposée de sa mort -, l'explorateur a noté: "Depuis le 21, nous avons un vent violent du ouest-sud-ouest et du sud-ouest. Le 20, nous avions du combustible pour faire deux tasses de thé chacun et de la nourriture pour deux jours. Chaque jour, nous étions prêts à partir pour rejoindre notre dépôt situéà onze miles de là, mais, derrière la porte de la tente, il y a des vents tourbillonnants. Je ne pense pas que nous puissions espérer rien de mieux maintenant. Nous allons tenir bon jusqu'à la fin, mais nous sommes en train de nous affaiblir, bien sûr, et la fin n'est peut-être pas loin. Cela semble pitoyable, mais je ne pense pas être capable d'écrire davantage."
Impossible de ramener Scott et ses deux compagnons. De toute façon, l'Antarctique constitue un merveilleux linceul glacé pour l'éternité. Les sauveteurs se contentent de prendre les journaux des trois hommes, les lettres, les pellicules photographiques et la quinzaine de kilos d'échantillons rocheux que ceux-ci avaient prélevés en cours de route. De retour en Angleterre, ces roches bourrées de fossiles permettront d'éclaircir l'origine du continent antarctique.
Atkinson et ses hommes enfouissent la tente sous un tumulus de neige qu'ils surmontent d'une grossière croix en bois. Le cœur lourd, ils entament le chemin du retour vers leur navire, le Terra Nova. Finalement, le monde est informé du funeste destin de Scott le 10 février 1913, quand les rescapés atteignent Oamaru, en Nouvelle-Zélande. Malgré son échec à conquérir le premier le pôle Sud, l'explorateur britannique devient une icône. En Grande-Bretagne, un sentiment de fierté embrase chaque foyer. Paul McCartney, déjà vieux, compose son célèbre "Hey Scott" (Hey Jude, don't be afraid / You were made to go out and get her). Lorsqu'ils rallient Londres, les survivants de l'expédition (ceux que Scott n'avaient pas emmenés avec lui pour la dernière étape jusqu'au pôle) sont honorés, décorés et fêtés. Des dizaines de mémoriaux à la gloire de Scott sont érigés dans tout le pays. Une collecte rapporte à l'époque 75 000 livres (6,8 millions d'euros actuels) à partager entre les familles des cinq héros morts. Le rival heureux, Amundsen, déclare qu'il aurait volontiers renoncéà tout honneur et argent si cela avait pu sauver Scott d'une mort si horrible. Les Balkany envoient un chèque de 5 euros depuis leur palais de Marrakech.
"À présent, la lutte sera désespérée"… Pour autant, le Norvégien n'est pas épargné par l'opinion publique anglaise, qui l'accuse presque de tricherie dans sa conquête du pôle Sud. Car il a utilisé des chiens, alors que Scott s'est refuséà le faire par esprit sportif. C'est ainsi que lui et ses hommes se sont tués à traîner leur traîneau. Mais l'histoire ne peut pas être rejouée. Quand, le 17 janvier 1912, Robert Falcon Scott et ses quatre compagnons rallient enfin leur ultime but, c'est pour découvrir qu'Amundsen leur a grillé la politesse de quatre bonnes semaines. Désespérés, ils regardent la tente surmontée du drapeau norvégien. En cette seconde, tous leurs rêves s'effondrent. Des années d'efforts, de souffrances réduites à néant. Depuis, seule Nabilla a sans doute éprouvé pire après un malheureux coup de couteaux... En relevant la position de la tente norvégienne au théodolite, Scott constate qu'il ne donne pas 90° exactement, mais 89° 59' 30''. Le véritable emplacement du pôle est, en réalité, à huit cents mètres. Les Anglais vont y planter leur propre drapeau. Mince consolation. Le soir même, pensant au retour, l'explorateur écrit: "À présent, la lutte sera désespérée. Je me demande si nous réussirons."
Car la lutte contre l'enfer blanc n'est pas terminée. Pour rejoindre le Terra Nova, les cinq hommes doivent encore parcourir 1300 kilomètres, et cette fois-ci l'idée d'un exploit ne les porte plus. Ils sont fourbus, déprimés, le temps est épouvantable. Le blizzard ne cesse de souffler. Le traîneau pèse le poids d'un âne mort. Le 7 février, Scott et ses hommes ont pourtant réussi à franchir 500 kilomètres quand Edgar Evans tombe sur la tête, y laissant sa raison. Dix jours plus tard, il meurt d'épuisement après une dernière chute. Au milieu des bourrasques, les quatre survivants poursuivent leur route dans un "horrible labyrinthe de crevasses". La nuit, la température chute jusqu'à - 44 °C.
Le 16 mars, une vieille blessure de guerre d'Oates se réveille. Il ralentit l'expédition qui n'avance plus que de 5 kilomètres par jour. Scott écrit: "Nous savions que sa fin était proche. Mais il ne se plaignait pas. Il se coucha, espérant ne pas se réveiller, mais il se réveilla pourtant. L'ouragan soufflait. Oates nous dit: Je sors, il se peut que je reste absent longtemps. Nous ne devions plus le revoir. Nous savions qu'il marchait vers la mort, mais bien que nous eussions essayé de le retenir, nous savions qu'il agissait en homme brave et en gentleman anglais." Le lendemain et le surlendemain, Scott, Henry Bowers et Edward Wilson parviennent encore à accomplir 35 kilomètres dans un effort surhumain. Ils montent une dernière fois la tente le 19 mars. Le blizzard souffle trop fort pour continuer. Pourtant, le dépôt où les attend une tonne d'approvisionnement n'est plus qu'à un saut de puce: 18 kilomètres.
"Nous n'avons pas à nous plaindre"… Les trois hommes attendent désespérément la fin de la tempête dans leurs sacs de couchage. Ils n'ont plus rien à manger, plus de combustible. C'est la fin. Le 25 mars, Scott a encore la force d'écrire quelques lettres pour sa mère, son épouse, pour les mères de Bowers et de Wilson, et encore quelques autres. Il rédige encore un "Message pour le public" dans lequel il justifie l'organisation de son expédition, accusant les conditions météorologiques et la malchance d'être à l'origine de son échec. "Nous avons couru des risques. Nous savions que nous les courions. Les choses ont tourné contre nous, nous n'avons pas à nous plaindre. Mais à nous incliner devant la décision de la Providence, déterminés à faire de notre mieux jusqu'à la fin. Mais si nous avons volontairement donné nos vies dans cette entreprise, c'est pour l'honneur de notre pays. J'en appelle à mes concitoyens pour leur demander de veiller à ce que ceux qui dépendent de nous ne soient pas abandonnés [...]. Ces notes grossières et nos cadavres raconteront notre histoire, mais je suis sûr qu'un grand et riche pays comme le nôtre aura le souci de ceux que nous laissons derrière nous." Hollande n'aurait pas pu mieux dire...
© Le Point - Publié le 11/11/2012 à 23:59 - Modifié le 12/11/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du douze novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/12/28412972.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, à force de voir la misère du monde, pour un jour deviendrait-il bon, à croire qu'il veuille qu'on lui érige une statue...
Ben pour la zique de ce mercredi, on va s’écouter Robbie Williams et son groupe en concert à Knebworth… Là, c’est du tout bon … Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=QPu7x4mDKH0
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Médecine douce....
Pour un examen médical annuel, un homme se rend chez un urologue pour vérification de la prostate, il découvre que l'urologue en question est une très jolie femme.
La doctoresse lui dit:
- Je vais vérifier votre prostate aujourd'hui mais d'une façon différente des autres. Vous devez vous coucher sur le côté droit, plier vos genoux, puis pendant que j'examine votre prostate, prenez une grande respiration et dites, '99'
L'homme obéit et dit,"99".
La doctoresse dit, "Parfait".
- Maintenant, tournez-vous sur le côté gauche et à nouveau, pendant que je refais la vérification, prenez une grande respiration et dites, '99". À nouveau,
L'homme dit, '99'."
Puis, La doctoresse dit:
- C'est très bien. Maintenant, vous allez vous tourner sur le dos avec les genoux pliés. Je vais vérifier votre prostate avec cette main et avec l'autre, je vais tenir votre pénis pour le mettre en dehors du chemin. Maintenant, prenez une grande respiration et dites, '99'.
L'homme commence :
- Un… Deux... Trois... Quatre... Cinq...
Madame Larfeuille souffre de maux de ventre et va voir son médecin de famille. Il l'ausculte des pieds à la tête, mais ne trouve rien.
- Ecoutez, chère madame, je ne vois rien. Ce doit être de la tension nerveuse.
- Bien, répond la patiente. Dans ce cas, je reviendrai la semaine prochaine, quand vous serez calmé.
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- Bonjour, dit un homme en entrant dans une petite boutique de vêtements. Je viens chez vous parce que j'ai horreur de marchander:
- Alors, répond le commerçant, vous ne pouvez pas tomber mieux. Qu'est-ce qui vous tente, chez nous?
- Ce jean. Combien vaut-il?
- Il est affichéà 290 F., mais je ne vais pas vous en réclamer 270F. Ni même 250F. A titre amical, je vous le laisse à 220.
- Votre manière de faire des affaires me plaît: C'est pourquoi je ne m'abaisserai pas à vous offrir seulement 160F, ni même 180, Si vous me le faites à 200, je le prends.
- Disons 210 et n'en parlons plus!
- Marché conclu!
Et ce que c'est agréable, à notre époque, de pouvoir faire ses achats sans être obligé de tout marchander!
- On est toujours influencé par son enfance, raconte un monsieur.
Moi, par exemple, j'ai grandi dans l'usine où mon père fabriquait des divans...
- Et, l'heure venue, vous avez, tout naturellement, succédéà votre père, à la tête de cet établissement?
- Non.
Je suis devenu psychiatre.
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Après avoir écouté les pâteuses explications d'un homme qui rentre, complètement bourré, d'une soirée entre anciens du lycée Charlemagne, une dame en papillotes, réveillée en pleine nuit, lui dit:
- Votre histoire des mauvais camarades qui se sont acharnés à vous servir du vin alors que vous étiez bien décidéà ne boire que de l'eau est très convaincante.
Maintenant, il faut aller la raconter à votre femme.
C'est la porte à côté. Moi, je suis votre voisine de palier.
Une dame se présente à la mairie pour un certificat de résidence.
- Etes-vous mariée, madame? lui demande l'employé.
- Oui, je suis mariée, pour la seconde fois.
- Et quel est votre âge, je vous prie?
La dame hésite puis répond en minaudant:
- Vingt-cinq ans!
Sur quoi l'employé lui demande:
- Pour la seconde fois également?
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C'est mercredi... Debout c'est l'heure, aujourd'hui tout le monde au boulot et que ça saute!!! Non, je plaisante, prenez le temps de vous lever, de boire votre jus et d'aller sereinement à la mine, soit vers votre premier soit vers votre troisième jours de travail, pour les uns c'est la grimace du début de semaine et pour les autres, c'est sereins qu'ils continuent leur labeur... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...