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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du treize novembre

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«À la Saint-Brice, les caprices des actrices ahurissent leurs adoratrices.» 

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«Le soleil venu, saint Stanislas ouvre tout grand les vasistas.»

 

 Cordial salut et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et en cet avant-dernier jour de la semaine, le beau temps semble revenir par endroits, tout comme le sourire des travailleurs qui voient poindre le vendredi... Si ce jour dans notre région nous voyons un coin de ciel bleu et encore mieux le soleil on sera content car après quatre jours de brouillard la déprime chez certains qui n'ont pas le soleil dans leur cœur se faisait sentir...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 6° et un ciel très nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: ciel chargé, dernières averses dans les Préalpes et les Alpes en début de matinée, puis amélioration avec un temps devenant assez ensoleillé, voire bien ensoleillé dans les Alpes. Sur le Plateau, bancs de brouillard probables en matinée, fortes chances de dissipation l'après-midi. Dans la vallée du Rhône, possible formation d'une couche de stratus matinal. Température en plaine: minimum 5°à 8°, maximum 10°à 12°. Température à 2000 m: +2°. En montagne, vent faible de nord-ouest. Tendance à la bise sur le Plateau.

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Pour l'Hexagone, une météo qui reste perturbée mais avec des améliorations... Avec pour aujourd'hui: en matinée, le ciel se charge près de l'Atlantique à l'approche d'une nouvelle perturbation qui donne quelques pluies en Bretagne. Ailleurs, temps calme avec des bancs de brouillards et nuages bas assez fréquents. Temps très ensoleillé dans le sud-est. Dans l’après-midi, la perturbation progresse très lentement dans l'ouest avec de l'instabilité en Gironde et des pluies en Bretagne. Le soleil s'impose des Pyrénées aux Alpes et à la Méditerranée. Ciel hésitant entre éclaircies et nuages sur le reste du pays. Nuages bas parfois tenaces au nord-est. En soirée, les pluies perdurent en Bretagne avec un puissant vent de sud. Le ciel s'ennuage progressivement à l'avant. Dans la nuit, c'est toute la moitié ouest qui est concernée par les pluies et le vent de la perturbation. Dans l'est, le temps reste sec… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 27°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 33° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 34°; Polynésie française peu nuageux à nuageux et larges éclaircies, ciel couvert aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 9°

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:26 et le coucher du Soleil se fera à 17:03 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1975: la température maximale sous abri ne dépassait pas -0,1° au bord de mer
En 1965: seule la région côtière n'était pas recouverte d'une fine couche de neige
En 1940: les rafales atteignaient 155 km/h à UCCLE, occasionnant d'important dégâts en forêt de Soignes

 

Les journées mondiales et internationales

Le treize novembre est la Journée mondiale de l'utilisabilité
http://www.journee-mondiale.com/34/journee-mondiale-de-l-utilisabilite.htm

 

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Le treize novembre est la Journée Mondiale de la gentillesse
http://www.journee-mondiale.com/209/journee-mondiale-de-la-gentillesse.htm

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La France pittoresque

 

La vigne alsacienne de la Vierge choyée par un fantôme.
D’après «Légendes et contes d’Alsace», paru en 1932

Le monde contient plus de fantômes que la philosophie ne le croit, et c’est justement ce qui donne du pain et du vin aux poètes. C’est en Alsace, à la faveur d’un repos bien mérité et d’une halte au sein d’une accueillante auberge, qu’un voyageur se voit proposer de goûter au vin de la Vierge. S’ensuit une étrange apparition du fantôme de celle qui n’a pas cessé de prendre soin de cette vigne en dépit d’un funeste événement...

De Belfort à Mulhouse s’étend une contrée qui est peut-être la plus avenante du monde. La variété, la délicatesse, le doux arrangement des choses, laissent au voyageur l’exacte illusion du bonheur. N’est ce pas déjà un bienfait? Des prés très verts, où circulent des ruisseaux; des collines dont les forêts moutonnent avec joie; des blés qui, en juillet, ondulent et vibrent comme de l’or au soleil; des vignes où surgissent, çà et là, des maisonnettes à larges couvertures; des villages aux balcons de bois, aux toits noirs s’inclinant jusqu’à terre; des arbres, poiriers, pommiers, pruniers, noyers, mêlés aux maisons, presque aussi vieux qu’elles et leur souriant.

Au-dessus, s’étend un ciel délicat où les nuages dardent des nuances et des formes exquises, pour avoir flotté sur les sapins des Vosges et s’être mirés dans le flot du Rhin. A l’horizon, s’élèvent les nobles montagnes, de courbes si variées, de teinte si finement bleue, qu’elles semblent des nuages, plus célestes encore, qui s’immobiliseraient pour faire ceinture au beau Pays. Le paysan, attentif surtout à la valeur du sol et aux produits qu’il en tire, dit simplement de ce pays qu’il est beau.

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A l’exquis village de Zillisheim, si avenant avec sa large rue, ses pignons garnis de lucarnes, sa tour carrée et sa haute colline plantée de vignes, André Marsy était arrivé par une adorable soirée de septembre. La nuit tombait. Pénétrante langueur. Tant d’âme parfumée sortait de la terre! La respiration des choses s’égalisait. Une brume s’allongeait vers les pentes. Le ciel aux transparences vertes devenait divinement liquide: on y voyait, au fond, se former des étoiles.

André Marsy entra dans une auberge. On lui donna ce dîner alsacien qui est, lui aussi, une fête: tranches de pain bronzé, fèves blanches et brunes, quartier de viande fumée, salière de bois où le gros sel à cristaux grisâtres semble un symbole d’hospitalité. Devant le voyageur, étincelait une petite carafe a large col, pleine de vin blanc. Il loua la vieille hôtesse de ce cordial repas. Elle reçut les compliments avec modestie. Vraie joie de voir ses joues ridées, ses yeux clairs, son front couronné d’un bonnet ruché, s’illuminer aux remerciements de l’inconnu!

Quelques parents avaient dîné avec elle. André mangeait seul, dans une salle étroite, près de l’horloge à grand balancier de cuivre. La bonne femme revint, portant, avec les noix du dessert, un flacon poudreux qu’elle déboucha avec précaution. André goûta ce vin vieux, froid et grave tout d’abord, mais qui dégageait lentement une étrange chaleur de pensée, tout un bouquet de nobles fleurs paysannes.

- Admirable vin! D’où le tire-t-on?
- De la Vigne de la Vierge.

La vieille femme montra du geste le coteau voisin dont se détachait, dans la nuit, la masse mystérieuse, et où des murs de soutènement se dessinaient en vagues blancheurs. Bientôt André remonta dans la chambre qu’on lui avait préparée à son intention. Près d’une large armoire à panneaux, en face de la fenêtre, s’élevait le lit. Il faut dire, sans exagération, que le lit s’élevait: montagne de plumes, dans une immense toile, rude comme le baiser d’un grand père dont la barbe n’est pas nouvellement faite. Tout ce qui s’appelle plumon, traversin, oreiller, édredon, s’y trouvait superposé.

André dormit d’un sommeil agité et lucide. La fièvre du voyage chantait, comme un grillon, entre son oreiller et l’oreille. En cet état de grâce, il revivait les événements de la journée: rêverie de la route, vaste caresse du vent, trépidation du train, émoi devant la Vierge si douce, si attentive, au fond de sa niche Renaissance, un raisin sec entre les doigts, en hommage légèrement païen.

Le réveil vint, sans que le sommeil eût été complet. André avait toujours su où il en était, mais il ne savait plus précisément où il était. Ce fut le jour. Notre ami s’accouda au bord du trou que son corps avait creusé dans la plume du lit. En ce moment, le coteau formait un délicat et prestigieux tableau. Baigné de lumière fraîche, sous un lustre de chaleur grandissante, il semblait palpiter d’extase. La vapeur qui entourait ses contours était comme l’haleine de la terre, rendue visible au soleil. Les murs de soutènement s’étageaient en énormes escaliers. André rêvait que, monté sur un cheval de légende, de marche en marche, il grimpait jusqu’au sommet.

Une vigne lui plut entre toutes. C’était, à mi-côte, un alignement de ceps flexibles, aux belles feuilles, que le soleil azurait. Vers la gauche, le mur s’écroulait; vers la droite, deux pêchers au feuillage chevelu, au balancement souple, la désignaient de leur silhouette singulière.

Tout à coup, André Marsy éprouva une surprise telle qu’il se jeta hors du lit et courut à la fenêtre. Une forme féminine, au vêtement violet, se dressait entre les pêchers. Elle marchait à travers la vigne, s’inclinant, presque à chaque pas, et se relevant. André la vit bientôt s’arrêter, regarder vers le village, vers la maison, vers la fenêtre, vers lui. Enfin, elle sembla porter la main à son cou. Fléchissante, elle remonta jusqu’aux deux arbres. Alors, elle s’assit et, dans le brouillard perlé qui montait, s’évanouit. «Je voudrais savoir, pensa André Marsy, qu’est cette femme si matinale, qui s’habille de violet pour aller à sa vigne.»
Le rêveur se rendormit sur ce vœu. Cette fois, son sommeil fut plus calme. Sommeil du matin, qui a la saveur du fruit défendu et du coup de l’étrier! Notre ami eût peut-être oublié l’apparition du petit jour; mais la vieille hôtesse lui dit sur le seuil:

- Un instant encore! Vous boirez un verre du vin de la Vierge...
- Je l’ai vue, votre Vierge.
- Vous?
- Comme je vous vois.

La bonne femme s’inquiétait. Les humbles craignent toujours des mystifications. Hélas! avec eux, ce serait lâcheté. Aussi, André Marsy répondit-il, avec une nuance d’impatience:

- Je l’ai vue la, dans cette vigne qui est là-haut, entre le mur écroulé et les deux pêchers.
La vieille se recueillit.
- Et comment était-elle vêtue?
- D’une longue robe.
- Monsieur, de quelle couleur était sa robe?
- Violette.
- Ah! dit l’hôtesse d’un ton réfléchi. C’est donc que des raisins seront violets aujourd’hui. Chaque fois que, pour la vigne, s’ouvre une période de quelque importance, la Vierge apparaît. Elle dirige le développement de la récolte. Ce matin, par exemple, elle venait rendre !es raisins violets. Elle surveille ses raisins et les soigne tous.
Le mot soigner prenait, sur les lèvres de l’Alsacienne, un caractère de caresse pieuse.
- Elle les tient entre les doigts comme ceci.

La bonne femme entourait une grappe d’un geste lent. André avait vu, en effet, l’apparition se baisser à plusieurs reprises. Il imaginait, sur la terre de la vigne, le frôlement d’un pas léger et, sur les feuilles où glissait la rosée, l’effleurement d’une robe, violette comme les grappes.

- Elle reviendra bientôt?
- Oui, quand des raisins voudront bleuir, Alors, elle aura sa robe bleue.

André fut éclairé sur les rites de la favorable apparition. Dès que la neige allait se fondre, la Vierge, vêtue d’une robe blanche, faisait le tour de sa vigne. Les gens du pays voyaient l’empreinte presque ailée de son pied nu. Aux premières feuilles, elle s’avançait en une robe verte comme un bourgeon à peine éclos. Que dire de la robe couleur fleur de vigne, que la Vierge prenait pour respirer le parfum généreux de la floraison? Nous l’avons vue habillée de violet, comme le raisin mûrissant. Elle viendra en robe bleue, afin de soupeser les grappes aux lourds grains écartés. Mais ce ne sera pas encore d’heure de faire la vendange. Il faut attendre un signe nouveau: la Vierge en robe de carmin, de pourpre et d’or, comme si l’automne en mourant la drapait de sa suprême splendeur.

- Mais la Vierge, pourquoi a-t-elle choisi cette vigne?
- Elle ne l’a pas choisie. La vigne lui appartient.

Notre ami apprit, depuis l’origine, l’histoire de la Vierge. Il l’apprit, racontée dans un langage qu’il n’entendait parfois qu’à demi. C’était encore un charme. On eût dit quelque vitrail dégradé, vu à travers lies doigts à peine entr’ouverts d’une main frémissante.
Cette vigne, peut-être la meilleure du pays, était la dot d’une belle jeune fille fière, élancée et brave, laquelle aimait profondément son fiancé. Elle devait se marier le lendemain de la vendange. Aussi, le jour dit, vendangea-t-elle avec allégresse. Jamais travail n’avait été plus gai.

Une ivresse se dégageait de la terre abreuvée des averses de septembre, déjà enivrantes comme du vin; du tapis de feuilles blessées et jolies; du ciel gris et tiède, où les. triangles des énigmatiques oiseaux migrateurs semblaient tracer des emblèmes; des forêts voisines où les mousses, les champignons, les humides taillis distillaient leurs baumes. L’automne touche tout de sa main amoureuse, pareille à la vendangeuse enchanteresse.
La jeune fille riait à blanches dents. Elle riait pour mille choses: la fuite d’un lièvre dans les échalas, le vol alourdi et titubant des grives, la crécelle ironique des traquets, oiseaux gris tachés de blanc qui, de piquet en piquet, reculent devant le vendangeur et le regardent. Elle riait aussi, parce que son futur mari, qui passait près d’elle, à peine courbé par l’énorme hotte de bois, la saluait d’un geste. Elle riait enfin, parce que le rire exprime excellemment que la vigne est prospère à souhait.
Sa vigne, la jeune fille l’aimait tant que, n’ayant désiré que cela pour tout bien, elle l’entretenait avec un soin minutieux. Levée la première, quelquefois avant le jour, la fiancée montait à sa vigne et la «soignait» comme sa chambre nuptiale.

Le travail était fini. Près de la dernière voiture, la jeune fille aidait à remplir la dernière cuve. Luisant de suc, le raisin était entassé en ordre. Une seule grappe dépassait, que la vendangeuse goûta. Le futur mari apporta la dernière hotte. Coudes au corps, il monta sur l’essieu, sourit à la jeune fille et se pencha pour verser le raisin dans la cuve. Soudain, son pied glissa. La lourde hotte de bois dur atteignit la nuque de la pauvre fiancée. Elle tomba morte sur la terre de la vigne: un grain de raisin et une goutte de sang rougissant ensemble son sourire. On la porta ici, ajoutait la vieille Alsacienne, à l’endroit où l’on a planté deux pêchers. Et c’est ici qu’est restée son âme.

André Marsy voulut savourer encore une «bouchée» du vin de la Vierge. Ce vin lui sembla plus pur, plus chaste, plus odorant, plus passionné. C’était le vin caressé par les doigts de la jeune et riante morte. En quittant Zillisheim, André, lui aussi, souriait au fantôme virginal. II se demandait si réellement il l’avait vu se lever d’entre les pêchers, ou si c’était le mirage de la brume en laquelle se jouait le soleil.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Les voleurs des Champs-Elysées arrêtés par un caniche.
D’après «Histoire des chiens célèbres» paru en 1796

On lit dans les Mémoires de l’ancienne police de Paris, une anecdote assez singulière sur un chien caniche. Du temps que l’on donnait des divertissements de toute espèce, dans le Waux-hall des Champs-Elysées, il y avait une fourmilière de filous qui se faufilaient dans ce lieu de licence la plus dévergondée. Ces messieurs tendaient leurs filets au milieu de la tourbe insouciante des riches désœuvrés, et pêchaient, comme on dit, en eau trouble.
Les filous de la capitale étaient d’une habileté peu commune; leur art était pousséà un tel point de perfection que les élèves, avant de professer publiquement, étaient obligés de faire des tours de force en particulier. Il fallait par exemple, qu’ils tirassent une bourse pleine de gros sous, de la poche d’un mannequin suspendu par une ficelle au plancher. Si le mannequin venait à remuer un tantinet, le professeur en filouterie grondait fortement le disciple tout honteux; il lui prédisait qu’il ne réussirait jamais dans le monde; et une rude volée de coups de canne suivait cette mercuriale efficace.

Mais le principal triomphe des chevaliers d’industrie brillait près des étrangers et des provinciaux; ils couraient à leur piste, et les sentaient d’une lieue à la ronde. Dès qu’il en paraissait quelque part, nos coquins ne s’y méprenaient point; ils les distinguaient du premier coup d’œil; ils entraient d’abord en conversation; et presque toujours, ils se trouvaient de vos connaissances, de votre pays, de vos parents ou de vos amis.

Un nouveau débarqué vint un jour à Paris, pour y terminer un procès; c’était un riche gentilhomme du Poitou; la promenade du Waux-haal était en vogue, et il s’y rendit avec son épouse. Entrer dans ce laboratoire d’escroquerie, faire cinq à six pas, et perdre une bourse de trente-huit louis, une montre à répétition et une tabatière d’or, ce fut l’ouvrage de trois coups de coude, et de trois coups de mains.

C’était en été; il faisait une chaleur étouffante; la dame demande à se rafraîchir; on entre dans un café; on prend de l’eau de groseilles, de l’orangeade, des glaces. Pour sortir, il faut payer... plus de bourse! Quel soufflet pour un honnête homme que cette détresse inattendue fait regarder comme un des escogriffes qui abondaient alors dans notre bonne ville! «Monsieur, dit le gentilhomme au limonadier, je vais vous laisser ma montre pour nantissement de ce que je vous dois, et dans l’instant je suis à vous. Tenez».
Il porte, à ces mots, le pouce et l’index au petit gousset, et il ne tient rien lui-même. Il veut tirer ensuite sa tabatière... rien encore. Tout cela était envolé. Et le rouge de monter au visage du bon gentilhomme et de son épouse, dont il serait difficile de peindre l’étonnement et la contenance. Comment sortir d’un tel embarras? Comment retrouver cette perte? Elle le fut néanmoins, et voici comment.

Ce particulier ne perdit point tout à fait la tête; il demanda un inspecteur de police, toujours au guet en ces sortes d’endroits. Il lui déclare son nom, sa qualité, sa demeure, et lui conte sa fâcheuse aventure. Il ajoute que s’il veut l’aider de son ministère, il va retrouver peut-être ses effets volés; et cela sans bruit et sans esclandre. L’officier y consent de bonne grâce.
Aussitôt le gentilhomme va chercher à la porte un superbe caniche resté avec ses gens et sa voiture. Le chien accourt plein d’ardeur et de joie. «Cherche», lui commande son maître; «allons, caniche, cherche, j’ai perdu!»

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Un voleur pris sur le fait, à Paris

Qui l’eût imaginé? Quel bonheur! Le chien s’avance dix à douze pas dans un groupe de monde; il donne un coup de nez, et pose d’aplomb ses deux pattes sur un beau monsieur tout galonné et tout brodé. «Monsieur», lui ordonne l’inspecteur, en lui parlant à l’oreille, «de la part du roi, suivez-moi». Ils entrent dans une salle écartée; on vide ses poches... trois montres paraissent, dont celle du seigneur poitevin, telle qu’il l’avait désignée. Le bijou est repris, et le fripon consigné au corps de garde.

On recommence une seconde recherche; on va dans les jardins, rien; dans les couloirs, rien; dans la rotonde, rien. Cependant en passant devant des lieux d’aisance, on voit le caniche gratter en désespéré tout auprès, et tourner la queue: on frappe, on demande s’il y a quelqu’un; personne ne bronche. Enfin on pousse fortement la porte, et l’on voit un jeune abbé bien affairé en apparence, et se récriant sur l’impolitesse qu’il y a de relancer ainsi les honnêtes gens jusque dans leurs plus pressants besoins.
Tout en tenant ce langage, monsieur l’abbé qui juge à peu près tout ce dont il s’agit, fouille furtivement sa poche, et jette quelque chose derrière lui; il manque son coup; au lieu de tomber dans la lunette, cela tombe à terre, et sonne en tombant. On ramasse une belle et bonne bourse bien rebondie.

L’abbé est prié de se transporter à son tour dans la salle en question; on y compte en sa présence les trente-huit louis encore intacts; puis on lui demande s’il n’aurait pas encore trouvé par hasard, une tabatière d’or enrichie de diamants. L’effronté coquin répond par des sottises. On fait signe au caniche, qui va flairer sa manche en aboyant. Au moment où le filou allonge le bras pour repousser le chien incommode, la tabatière roule à terre. «Maudit animal, s’écrie le petit abbé en jurant, depuis dix ans que je fais le métier!»

Ce fut ainsi qu’un chien sut attraper et convaincre de vol, deux voleurs fameux, que tous les limiers de la police parisienne cherchaient en vain depuis longtemps. Le procès-verbal qui constate ce fait, ajoute que l’on trouva chez nos deux escamoteurs quantité de montres, de pistolets, de cannes, d’épées, des sacs de louis et d’écus; ils avaient même un magasin d’étuis, de couteaux, d’éventails, et plusieurs centaines de mouchoirs.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

13 novembre 867: mort du pape Nicolas 1er.

Nicolas 1er, dit le Grand, avait succédé au pape Benoît III. L’excommunication qu’il lança contre Photius, patriarche de Constantinople, fut l’origine du schisme entre l’Eglise grecque et l’Eglise latine. Photius assembla de son côté un concile dans lequel il prononça une sentence de déposition contre Nicolas, et d’excommunication contre ceux qui communiqueraient avec lui. Ce schismatique prétendait que lorsque les empereurs avoient passé de Rome à Constantinople, la primauté de l’Eglise romaine avait aussi passéà l’Eglise de Constantinople.
Nicolas 1er a été regardé comme un des plus grands pontifes. Son zèle, sa fermeté, sa charité, lui ont mérité une place dans le martyrologe romain.

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13 novembre 1909: Winston Churchill est fouetté par une suffragette sur le quai d'une gare. "Prends ça, espèce de brute!" lui lance Theresa Garnett qui sera arrêtée, puis relâchée.

Une féministe aussi gonflée que la Britannique Theresa Garnett, ça n'existe plus. En comparaison, les chiennes de garde actuelles ressemblent à des teckels édentés. À 21 ans, cette suffragette, militant pour le droit de vote des femmes, multiplie les attentats contre les machos britanniques. Elle n'a pas froid aux yeux, la gamine. Si un homme lui avait manqué de respect, elle ne l'aurait pas chatouillée avec un couteau comme Nabilla, mais elle l'aurait tout simplement décapité... Le samedi 13 novembre 1909, Theresa s'attaque carrément au pitbull de Sa Gracieuse Majesté, Winston Churchill. Certes, ce n'est pas encore l'homme qui fait plier Hitler, mais, à 35 ans, il est déjà ministre du Commerce extérieur. Et surtout, à ses yeux, le membre d'un gouvernement machiste.

Armée d'un fouet, coiffée d'un bonnet rouge, Theresa se rend à la gare de Bristol, où Churchill est attendu. À 15 heures, le voilà qui descend du train de Londres, accompagné par son épouse Clementine qui a accouché quelques mois plus tôt. À peine a-t-il fait quelques pas sur le quai que Theresa se précipite comme une furie, bouscule les inspecteurs chargés de sa protection et lui assène un vigoureux coup de fouet en hurlant: "Prends ça, espèce de brute, de brute! Au nom des femmes insultées d'Angleterre."

"J'ai agi de sang-froid"… La suffragette est téméraire, mais maladroite. La mèche du fouet est arrêtée par le haut couvre-chef du ministre, lequel n'est même pas égratigné. Comme elle s'apprête à recommencer, Churchill lui saisit le bras pour s'emparer du fouet, qu'il glisse dans sa poche. Pendant ce temps, deux policiers immobilisent la suffragette, puis l'entraînent tandis qu'elle hurle: "Vous y avez eu droit, et les femmes britanniques vous en donneront encore davantage!" Quoique pâle, Churchill s'empresse de rassurer son épouse et ses amis avant de poursuivre son programme.

Theresa est aussitôt traînée au poste de police pour y être interrogée. Elle commence par refuser de donner son nom, mais on finit par la reconnaître. Car elle est connue: ces derniers mois, elle n'a pas cessé de multiplier les coups d'éclat pour réclamer le droit de vote aux femmes. Vers minuit, un ami vient la récupérer au poste. À un journaliste présent sur place, elle explique avoir guetté l'arrivée de Churchill dans la salle d'attente. "À son arrivée, je suis sortie. J'avais placé le fouet, qui est un fouet d'équitation, dans la manche de mon manteau. J'ai vu un attroupement et j'ai reconnu M. Churchill. J'avais décidé de faire claquer le fouet sur lui. J'ai vu les policiers et tous les autres autour de lui et je ne savais pas comment faire pour arriver jusqu'à lui. Néanmoins, je me suis avancée, il m'a vue avant que je n'arrive sur lui. Il a regardé droit vers moi. J'ai levé mon fouet et je me suis précipitée sur lui. Je pense que je l'ai touché en partie sur la figure. Il m'a frappée et j'ai essayé de le fouetter une deuxième fois sur la figure. J'ai vraiment voulu le marquer. Si les hommes avaient été fair-play, ils ne seraient pas intervenus. Je nie avoir été hystérique. J'ai agi de sang-froid. Cela fait plusieurs jours que je me suis préparée. C'était mon idée à moi seule."

Grève de la faim… Deux jours plus tard, Theresa Garnett est inculpée pour trouble à l'ordre public. Pas davantage, car Churchill, bon prince, n'a pas jugé bon de porter plainte. Poutine lui envoie un télégramme: "Dégonflé!" La suffragette est juste condamnée à une peine d'un mois de prison. Pour protester, elle entame une grève de la faim. Ce n'est pas la première fois et les autorités carcérales ne s'en laissent pas conter. La jeune femme est alimentée de force. Furieuse, elle met le feu à sa cellule. Elle passe le reste de sa condamnation dans une cellule de confinement, puis à l'hôpital après avoir été retrouvée inconsciente par ses gardiens.

Malgré ses 21 ans, la môme Theresa est une dure à cuire. Née à Leeds en 1888, elle devient institutrice. Après avoir assistéà une conférence d'Adela Pankhurst, tête de file des suffragettes en Australie, elle rejoint l'Union féminine sociale et politique (WSPU), dont l'objectif est d'obtenir, par la violence s'il le faut, les mêmes droits civiques pour les femmes que pour les hommes. En avril 1909, Theresa s'enchaîne dans la Chambre des communes. Le 27 juin, elle est jetée en prison pour avoir balancé des pierres sur l'artère londonienne de Whitehall. Elle commence immédiatement une grève de la faim, puis elle est accusée d'avoir mordu et donné un coup de pied à une gardienne. Peu après sa libération, en août, elle grimpe avec une autre suffragette sur le toit du Sun Hall à Liverpool. Retour à la case prison. Elle est relâchée quelques jours plus tard après avoir encore une fois entamé une grève de la faim. Quand de retour chez elle, elle apprend que Cécile Duflot prétend avoir les épaules pour se présenter aux Présidentielles, elle est pris d'un fou rire incontrôlable...

C'est l'époque où les suffragettes britanniques sont déchaînées. Elles ne se contentent pas de montrer leur poitrine, elles foutent carrément le feu aux institutions symbolisant le pouvoir masculin. C'est ainsi qu'une église et un golf réservés aux gentlemen partent en fumée. Le plus curieux, c'est qu'elles sont plutôt soutenues par l'opinion publique. Certaines paient de leur vie leur activisme. En 1913, Emily Davison meurt piétinée en tentant d'intercepter le cheval du roi George V lors d'un derby. C'est alors que la guerre éclate. Les suffragettes se partagent entre celles qui veulent suspendre les hostilités durant le conflit et celles qui veulent poursuivre le combat. Finalement, elles obtiennent partiellement gain de cause en 1918 avec le droit de vote pour les femmes de plus de 30 ans sous certaines conditions. Et totalement en 1928, quand le Parlement britannique octroie aux femmes exactement les mêmes droits que ceux des hommes. Rappelons que les Françaises n'obtiennent le droit de vote qu'en 1944.

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© Le Point - Publié le 13/11/2012 à 00:00 - Modifié le 13/11/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du treize novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/13/28420628.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en grand soiffard qu'il est n'est jamais assez rassasié; pour nous, à défaut de nourrice, on se contentera du biberon de l'apéro...

 

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Ben pour la zique de ce jeudi, on va s’écouter le groupe Coldplay en concert à Boston … Là, c’est du tout bon … Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=L7dpI9zVe1Q

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Une jeune et jolie jeune fille est née hélas cul de jatte.
Un jour, elle fait la connaissance d'un jeune homme, qui lui propose une ballade en voiture.
Arrivés au Bois, ils commencent à se faire des petites gâteries et soudain, la jeune fille demande:
- Charles, voulez-vous me faire plaisir?
- Mais bien sur Catherine que voulez-vous?
- Je voudrais que... Que nous fassions l'amour debout dans le Bois. J'ai un crochet dans mon sac. Tenez, je le passe dans le col de mon chemisier et vous n'avez plus qu'à me suspendre à une branche d'arbre à bonne hauteur.
Le jeune homme s'exécute, tout se passe bien, il décroche ensuite la jolie Catherine et la ramène dans sa voiture. C'est alors qu'elle se met à pleurer à chaudes larmes…
- Je ne t'ai pas fait mal au moins, demande le jeune homme" ?
- Non,non répond-t-elle, c'est l'émotion... Tu es le premier qui me décroche… 

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Un juif très pieux est en train de dire sa prière de l'après-midi sur un rocher juste à côté de la mer.
La prière se prolonge et la mer monte, monte, entoure le rocher et monte encore.
Le juif continue à prier avec ferveur.
Passe un bateau. On lui fait des signes, on l'appelle, mais lui, imperturbable, continue à prier.
La mer monte toujours et menace maintenant de submerger le rocher.
Passe un deuxième bateau. On l'appelle pour le sauver, mais il continue à prier.
La mer monte, recouvre les pieds du juif en prière. Passe un troisième bateau, mais il continue à prier.
La mer atteint ses épaules, sa bouche. Il continue obstinément à prier Puis la mer le recouvre totalement.
Il arrive dans le monde d'en haut et se répand en reproches
- Comment, mon Dieu, Tu m'as noyé alors que moi, j'étais de prier pour Ta gloire!
Tu aurais dû m’épargner.
- Mais lui répond Dieu, outré, je t'ai envoyé un premier bateau et tu n'as pas voulu monter dedans. Je t'ai envoyé un bateau, tu n'as pas voulu. Je t'en ai envoyé un troisième, Et tu oses Me faire des reproches!!!

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- Docteur, dit le nouveau client d'un psychanalyste, je souffre, à quarante-cinq ans, que ma mère me traite toujours comme un bébé. Après avoir consulté sa montre, il enchaîne:
- Avant de poursuivre, je vais vous demander la permission de passer, pour quelques minutes, dans la salle d'attente où elle est restée.
C'est l'heure qu'elle me change mes couches.

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Un chercheur d'or hirsute a abandonné son campement pour venir dépenser ses économies à la ville:
Il entre dans un bordel et tend un sac d'or à la patronne, en lui disant:
- Je veux la plus sexy de tes pensionnaires pour la nuit.
Deux minutes plus tard, il est dans la meilleure chambre de l'établissement avec une superbe prostituée qui commence par se déshabiller entièrement et se mettre à quatre pattes en tournant vers son client une paire de fesses aguichantes.
- Non, non, dit le chercheur d'or, ça ne m'intéresse pas ce truc-là. Allonge-toi, sur le dos, normalement.
- D'accord, fait la fille, mais je pensais que tu voulais, d'abord, décapsuler tes bouteilles de bière. 

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Alors que son mari s'est installé sur le canapé pour suivre une émission de Jean-Luc Delarue, sa femme lui dit:
- Ces talk-shows nous montrent l'exemple: pour garder l'harmonie dans notre mariage, nous devrions discuter.
- Avec qui? fait le mari. Nous ne recevons jamais personne.

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Une femme raconte:
- Tant que mon mari est rentréà la maison avec des cheveux blonds sur son veston, j'ai montré de l'indulgence, en me disant qu'il avait dû coucher avec sa secrétaire, sur la moquette de son bureau.
Mais voilà plusieurs fois qu'il revient avec des cheveux gris. Et ça, je ne le supporte pas qu'il aille pleurer auprès de sa mère, sous le prétexte que je ne le comprends pas.

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C'est jeudi... l'heure du réveil a sonné, chacun se réveille en se demandant quel jour on vit et, c'est déjà le stress, il faut tirer le café pendant la toilette, s'habiller en quatrième vitesse boire son café sur le pouce et courir pour aller au lieu de travail et, après cette gymnastique matinale, nombre de personnes sont contentes d'arriver au boulot pour se reposer un peu... on vit dans un monde de fou... et on s'en fout demain c'est vendredi !!!  Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

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