«À la Saint-Maclou, ça ne vaut pas un clou.»
«À la Saint-Albert, reste couvert.»
♥ Cordial salut et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et ce sera un week-end qui promet d'être humide... Que dire sinon que l'année suit son court, les jours s'égrènent et que nous sommes à la mi-novembre et que les vaches sont encore dans les champs... qu'il reste encore des feuilles récalcitrantes aux arbres et que ce jour sera consacré comme tous les autres samedis de l'année soit à la grasse matinée ou à la lessive, le ménage, les courses, l'administratif et paperasse pour beaucoup...
Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 8° et un ciel très nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: un temps très nuageux, avec des précipitations intermittentes, localement abondantes le long des versants sud des Alpes. Limite de la neige passant progressivement de 1800 à 1400 mètres. Précipitations devenant plus éparses l'après-midi sur l'Ouest. En Valais peu de précipitations le matin, devenant plus fréquentes l'après-midi, accalmie en soirée. Température en plaine: minimum 6°, maximum 9°à 12°. Température à 2000 m : 0°. En montagne, vent du sud, sud-ouest modéréà fort le matin, faiblissant l'après-midi .
Pour l'Hexagone, une météo qui reste très perturbée, après la pluie, encore de la pluie... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS QUATRE DÉPARTEMENTS... Avec pour aujourd'hui: en matinée, dans l'est, une perturbation apporte des pluies parfois fortes. C'est encore plus le cas entre les Alpes, la Côte d'Azur et la Corse où des orages violents se développent. Temps plus calme ailleurs sauf près de l'Atlantique où des averses se succèdent. Dans l’après-midi, la perturbation dans l'est et le sud-est s'évacue lentement. Encore de violents orages dans le sud-est. Des éclaircies se développent ailleurs mais avec également des averses orageuses près de l'Atlantique. En soirée, la situation s'améliore lentement dans l'est avec les dernières pluies. Temps toujours instable près de l'océan. Soirée calme partout ailleurs. Dans la nuit, de nouvelles pluies intéressent les régions de l'ouest. Conditions sèches partout ailleurs…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé et voilé en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française ciel couvert, peu nuageux à nuageux et larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 29°; ciel variable et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 5°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:29 et le coucher du Soleil se fera à 17:01 et le jour est plus court de 3 minutes...
Valeurs remarquables de novembre en France
TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... :
Horaire des marées à Saint-Malo
Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1983: au lever du jour, le gel était généralisé, on relevait des températures de -4°à Ostende, -10,1°à Stavelot et -12,8°à Rochefort
En 1965: les températures maximales sous abri ne dépassait pas -1,1°à Virton et -4,9°à Saint Hubert
Les journées mondiales et internationales
Le quinze novembre c’est la Journée mondiale du recyclage
http://www.journee-mondiale.com/310/journee-mondiale-du-recyclage.htm
Le quinze novembre c’est la Journée mondiale des écrivains en prison
http://www.journee-mondiale.com/52/journee-mondiale-des-ecrivains-en-prison.htm
La France pittoresque
Aspects héroï-comiques de l’aérostation: caricatures et sarcasmes.
D’après «Les ballons et les voyages aériens», paru en 1891
Ce n’est pas en France qu’une découverte comme celle des ballons pouvait passer sans être travestie et sans offrir quelque côté comique pour l’amusement général des badauds. On trouve ainsi un grand nombre de gravures publiées à l’occasion des voyages aériens, beaucoup de sottises qui ne méritent pas qu’on en garde le souvenir, mais parfois il s’y mêle un peu de naïveté ou d’esprit.
Le premier voyage aérostatique fut chanté sur plusieurs airs, particulièrement sur celui du Curé de Dôle; une chanson, gravée au bas d’une estampe, commençait ainsi: «Écoute, ma mie / Dans les Tuileries / On a vu Charles et Robert / S’allant promener en l’air. / Ca faisait envie».
Une caricature représente, sous le titre du Volomaniste, un jeune homme qui glisse sur des patins. Deux petits ballons attachés à sa cravate facilitent sa course. Il porte à la main un médaillon où l’on peut lire ces mots: «J’ai fait parler de moi». Sur son dos est suspendu un livre qu’un rat dévore et qui a pour titre: «Volcans éteints». D’après ce détail, on suppose que la satire était dirigée contre Faujas de Saint-Fond, jeune géologue ami et protégé de Buffon, et auteur de Recherches sur les volcans éteints du Vivarais et du Velay. Faujas, admirateur ardent des frères Montgolfier, avait provoqué, pour renouveler leur expérience, une souscription nationale; on se faisait inscrire au café du Caveau (devenu café de la Rotonde), au Palais-Royal. C’est probablement à quoi fait allusion la caricature en montrant au fond, sous des nuages, un caveau où sont un verre et une bouteille, et qui porte pour inscription: «Temple du goût».
Sur une autre estampe, inspirée par le manque de réussite de certains amateurs inexpérimentés qui, après avoir organisé une souscription publique, ne parvenaient pas à gonfler leur malencontreux appareil, on indique un «moyen infaillible d’enlever les ballons». Ce moyen infaillible consiste en poulies et en cordes!...
Le Volomaniste, caricature du XVIIIe siècle
Dans le même temps que la caricature versait son ironie plus ou moins spirituelle sur les efforts des partisans de la nouvelle idée, on voyait des pamphlets contre les véritables travailleurs infester l’étalage des libraires. Certains déclarent la découverte des ballons immorale, et cela pour plusieurs raisons: 1° parce que le bon Dieu n’ayant pas donné d’ailes à l’homme, il est impie de prétendre mieux faire que lui et d’empiéter sur ses droits (la même raison anathématisait le commerce maritime international); 2° parce que l’honneur et la vertu sont en danger permanent s’il est permis à des aérostats de descendre à toute heure de la nuit dans les jardins et vers les fenêtres; 3° parce que, si le chemin de l’air est ouvert à tout le monde, il n’y a plus de propriétés fermées ni de frontières aux nations, etc.
Citons notamment comme type de ce genre de pamphlets une «Lettre à M. le président de..., sur le globe aérostatique, etc.» (Londres, 1783), à laquelle on peut adjoindre, comme pendant, un Essai critique sur le gaz hydrogène, par Charles Nodier et Amédée Pichot (Paris, 1823). Cet essai est riche des plus curieux arguments.
Il est juste d’avouer que parfois le public fut singulièrement dupé par de prétendus aéronautes, qui n’avaient d’autre but que de faire une riche collecte. Le résultat de ces mauvaises plaisanteries fut qu’en d’autres circonstances des hommes honorables payèrent pour des fripons. Et lorsqu’une ascension sérieuse, mais retardée par des circonstances indépendantes de la volonté des aéronautes, ne réussissait pas, le bon public se montrait généralement fort mal disposé envers l’homme le plus humble et le plus excellent.
Montgolfière des abbés Miolan et Jeanninet
Parmi les spectacles manqués dont la burlesque renommée fut la plus éclatante, il faut signaler la fameuse ascension des abbés Miolan et Janninet au Luxembourg, le 11 juillet 1784. Construite à grands frais à l’Observatoire, cette immense machine devait s’envoler au-delà des nuages, et une souscription générale avait rassemblé au Luxembourg une foule considérable ayant chèrement payé sa place.
On commença de gonfler le ballon vers midi, car la matinée avait été consacrée à le transporter de l’Observatoire au parterre du Luxembourg. Un soleil ardent chauffait les milliers de têtes en expectation, - et l’on sait quelle chaleur tombe sur ce parterre au mois de juillet! Le thermomètre marquait 28 degrés, et, en multipliant ce nombre par celui des spectateurs, les mauvais plaisants trouvaient un chiffre naturellement colossal. De dix heures du matin à quatre heures du soir, on subit passivement cette rosée tropicale. L’espérance soutient si tendrement les cœurs! et l’ascension devait être si imposante! on ne perdrait rien pour attendre.
Mais, à cinq heures du soir, la lourde machine était encore étendue, inerte, à fleur de sol. Nous n’essayerons pas de retracer le spectacle qui se développa insensiblement à mesure que l’impatience augmentait. Le ricanement de la dérision se fit entendre à toutes les oreilles. Un murmure colossal s’éleva, dégénérant bientôt en rumeur. Exaltée, frénétique, la populace se précipita soudain, comme un flot grossissant, sur l’enceinte, qu’elle brisa; puis, s’élançant sur la galerie, les instruments, les appareils, elle les foula aux pieds et les mit en pièces. Elle se précipita sur le ballon, et, dans le désordre causé par une telle alerte, le feu se mit soudain à l’enveloppe. Ce fut alors une panique générale. Loin de fuir l’incendie, chacun voulut saisir un peu de l’aérostat pour en garder une relique. Les deux abbés s’esquivèrent comme ils purent, à la faveur du tumulte et à l’abri de quelques amis puissants qu’il leur restait.
C’est alors qu’on vit pleuvoir de toutes parts les quolibets et les caricatures. L’abbé Miolan fut désormais représenté en chat orné d’un rabat. Janninet fut métamorphosé en âne. Sur une estampe, on voit une «Réception à l’Académie de Montmartre»: le chat Miolan et l’âne Janninet arrivent en triomphe sur leur fameux ballon, et sont reçus à la colline des Moulins-à-Vent par une assemblée solennelle de dindons et d’oies en différentes postures. Sur une autre estampe, on voit une montagne accoucher d’une souris. Un grand dessin, à l’aspect plus sérieux, représente une vue de «l’Élévation du ballon», faite par un détachement de gardes suisses: hauteur exacte, 27 pieds 11 pouces 5 lignes, mesurés à l’aide d’une perche. Mille épigrammes ornent la marge de ces estampes. Exemple, celle-ci: «Chacun son métier, les vaches seront bien gardées».
Parmi les chansons qui coururent alors les rues de Paris, nous rappellerons celle sur l’air: Où allez-vous, monsieur l’abbé? intitulée: «L’abbé Miaulant et M. Jean Minet; ils font ce qu’ils peuvent»:
C’est au Luxembourg aujourd’hui
Que tout Paris s’est réuni
Pour voir l’expérience.
Eh bien?
Et la seconde, sur l’air: «Les capucins sont des gueux»:
Je me souviendrai toujours
Du globe du Luxembourg.
Que de monde il y avait,
Monsieur Jeanninet!
Quelquefois on faisait l’éloge du roi dans ces chansons, témoin le dernier couplet de celle-ci:
Que notre siècle est florissant!
Vive la physique!
Cela n’est pas bien étonnant:
C’est l’effet du mouvement
De la mécanique D’un roi bienfaisant.
On trouva dans les lettres qui composent ces mots: l’abbé Miolan, l’anagramme: Ballon abîmé. On juge si ce mot fit fureur.
Ce qui donna le plus riche aliment à la caricature, c’est l’exaltation de certains projets qui se présentaient d’eux-mêmes à la parodie. Tel fut celui de «la Minerve, vaisseau aérien destiné aux découvertes et proposéà toutes les académies de l’Europe, par Robertson, physicien» (Vienne, 1804, de l’imprimerie de S.-V. Degen. Réimpriméà Paris en 1820.) Ce magnifique projet est dédiéà Volta. Voici l’exposé de ce ballon voyageur:
«La machine aérostatique appelée la Minerve, que propose le professeur Robertson, aura 150 pieds de diamètre, et sera capable d’élever 72 954 kilogrammes, équivalant à 149 037 livres de France. Les précautions et les soins qu’on prendra pour l’exécution de cette immense machine en assureront la solidité et son imperméabilité; elle pourra comporter toutes les choses nécessaires à la sûreté, à la commodité et à l’entretien de 60 personnes instruites, choisies par les Académies, et qui s’embarqueront pour plusieurs mois, afin de s’élever à toutes les hauteurs, de parcourir tous les climats, et dans toutes les saisons, faire des observations sur la physique, la météorologie et l’astronomie, etc.
La Minerve, navire aérien pour les voyages
«Cet aérostat, en pénétrant dans des déserts, visitant sans fatigue des montagnes inaccessibles aux moyens ordinaires de voyage, et franchissant les lieux où l’homme n’a jamais pu pénétrer, servirait à des découvertes géographiques; et lorsque, sous la ligne, la chaleur du soleil rendrait le voisinage de la terre insupportable, nos voyageurs aériens s’élèveraient dans une région où l’air est frais et d’une température presque toujours égale: ou bien, lorsque leurs observations, leurs besoins ou leurs plaisirs l’exigeraient, ils pourraient voyager à une faible distance de la terre et planer à 15 toises, de manière à tout voir, à dessiner, dresser des plans, se faire entendre et pouvoir même arrêter la marche de l’aérostat en jetant l’ancre. Il serait peut-être possible, en profitant des vents alizés, de faire le tour du globe. L’expérience apprendra peut-être un jour aux hommes étonnés qu’une navigation aérienne présente moins d’inconvénients, moins d’écueils que celle de l’Océan. L’immensité des mers semble seule présenter des dangers insurmontables; mais quel espace immense ne peut-on pas franchir, en six mois, avec une machine aérostatique, pourvue de tout ce qui est nécessaire à la vie et à la sûreté des aéronautes».
Ce ballon est à coup sûr le plus merveilleux qu’on ait jamais imaginé: toute une ville, forts, remparts, canons, boulevards, galeries. On comprend que de curieuses parodies en aient été faites. Nous pouvons lire sur l’une des estampes: «Projet d’une nouvelle messagerie. Les entrepreneurs, jaloux d’acquérir à leur voiture une préférence marquée sur toutes celles en usage, se proposent de lui faire prendre la route de l’air, seul et infaillible moyen d’éviter les cahots et les ornières. Le dernier terme de la course sera la Chine ou le Kamtschatka. Son premier départ est irrévocablement fixé au 10 de mai de l’an prochain 2340. Le bureau est à Paris, place des Victoires. Salle de bal, concerts, sérénades au-dessus des villes qui auront souscrit. Messe à cinq heures du matin et spectacle à six heures du soir. La punition des réfractaires sera pour la première fois d’être jetés par-dessus le bord».
Le but de la Minerve, à part les plaisanteries, ne manquait pas d’une certaine grandeur. Osera-t-on croire que d’autres projets dépassaient encore cette audace? L’un des plus curieux, et qui mérite de couronner ce chapitre, est sans contredit celui d’un commentateur de la machine de Petin, en 1851, qui, connaissant fort bien les lois de l’astronomie, imaginait un moyen très simple de voyager en Russie, en Amérique, etc.: celui de se tenir immobile. Ce n’était pas un paradoxe. En effet, la terre tournant d’occident en orient et parcourant (dans ce mouvement de rotation) 9000 lieues en vingt-quatre heures, le voyageur qui désire aller en Chine n’a plus besoin de suivre les errements ordinaires, qui consistent à faire marcher un véhicule dans la direction du pays qu’on veut atteindre. Il s’agit simplement de s’élever assez haut pour dépasser la sphère d’attraction de la terre, mettre son navire en panne et attendre que la contrée où l’on veut descendre passe au-dessus de soi!
Article copié sur "La France pittoresque"
Corrida nocturne dans les rues de Paris en 1909.
D’après « Le Matin », paru en 1909
Mars 1909: un taureau parvenant à s’échapper du marché aux Bestiaux sème la terreur dans les rues de Paris et est à l’origine d’une traque nocturne sanglante
Trois heures du matin. Un homme effaré, les vêtements déchirés, fait irruption soudain parmi les agents qui somnolent, quiètement assis autour de la table du poste central du 19e arrondissement, peut-on lire dans l’édition du 8 mars 1909 du Matin. Un taureau-échappé, dit-il, d’une voix étranglée... Là! Dans la rue! Il fonce sur les passants... Il a tué un agent! Vite, vite, venez!
Tout le poste se précipite, sabre en mains, revolver au poing. Une rumeur, des coups de feu du coté de Belleville, guidèrent leur course. Une heure auparavant, un petit « camarguais », à la robe noire, à l’œil vif, appartenant à M. Deluel, commissionnaire en bestiaux, 212 rue d’Allemagne, s’était échappé sournoisement par la porte laissée imprudemment ouverte du marché aux Bestiaux.
Il avait descendu à petits pas la rue d’Allemagne, remonté l’avenue Laumière, contourné les Buttes Chaumont par la rue Bolivar et déambulait un peu inquiet dans le dédale des petites rues tortueuses ef cabossées du sommet de Belleville.
Soudain, rue Frédéric-Lemaître, en face du n° 30, une ombre se dressa devant lui. Baissant la tête et frappant le pavé de ses sabots, la bête fonça comme la foudre sur l’infortuné passant, Pierre Charpentier, 36 ans, talonnier, 43 rue Pixéricourt, qui, muet d’épouvante, roula sous le choc, les reins brisés, la cuisse fracturée.
Les agents Le Bars et Guérut accoururent et déchargèrent les douze balles de leurs revolvers d’ordonnance sur cette bête apocalyptique dont ils ne s’expliquaient pas la présence à un tel endroit. Ce feu de peloton ne réussit qu’à rendre l’animal fou de douleur et de fureur, en même temps que le bruit des détonations attira une foule de curieux.
Une centaine de personnes furent bientôt aux trousses du taureau qui, maintenant, faisait face aux poursuivants qui le fusillaient sans relâche, mais sans grand résultat. Cependant, un monteur en bronze, Emile Bradin, 19 ans, demeurant 112 rue de Belleville, qui passait à proximité, recevait dans la cuisse droite un des projectiles destinés au taureau et devait être transportéà l’hôpital Tenon.
Il fallait en finir. Rue Pixérécourt, en face du n° 55, un brave gardien du 20e, Jean Crouzit, s’approcha dans l’intention de fracasser le crâne du camarguais. Un furieux coup de corne l’envoya rouler à dix mètres, la poitrine lacérée, le coude luxé, le poignet droit brisé Le sous-brigadier Level, du 19e, ne fut pas plus heureux: la bête, au paroxysme de la rage, le piétina, le blessa grièvement à l’œil gauche, aux genoux et au ventre.
Finalement, l’animal fut acculé rue Taché, où une derrière volée de balles en eut définitivement raison. Achevé d’un coup de revolver dans l’oreille par l’agent Persoz qui, dépourvu de munitions, dut emprunter pour cette ultime besogne, l’arme de son collègue Delacour, le bœuf termina là sa corrida mouvementée.
II avait fait cinq victimes, toutes soignées à l’hôpital Tenon. L’état de l’agent Crouzit est particulièrement grave.
Article copié sur "La France pittoresque"
Vipères trépassant au seul contact de la salive humaine?
D’après «Des erreurs et des préjugés répandus dans la société» paru en 1810
Enracinée depuis plus de deux millénaires et relayée plus récemment par Voltaire, une opinion populaire répandue voulait que la salive humaine fît mourir les vipères...
Si vous avez des serpents ou des vipères dans votre jardin, consultez Aristote et Claude Galien, ils vous diront que rien n’est plus facile que de vous en délivrer. Il suffit de cracher dessus avant déjeuner; Galien prétend en avoir fait l’expérience à la satisfaction d’un grand nombre de personnes qui en furent témoins. Suivant Avicenne, la salive de l’homme tue non seulement les reptiles mais tous les animaux qui portent aiguillon.
Varron et Pline attestent que de leur temps on a vu des hommes qui faisaient mourir des vipères avec leur salive; plus proche de nous, Voltaire rapporte un certificat de son chirurgien Figuier, lequel dit: «Je certifie que j’ai tué, en diverses fois, plusieurs serpents, en mouillant un peu avec ma salive un bâton ou une pierre, et en donnant sur le milieu du corps du serpent, un petit coup qui pouvait à peine occasionner une légère contusion.»
Vipère attaquant un homme (Extrait de "Theriaka", manuscrit de Nicandre du Xe siècle)
Le poète Lucrèce est du même avis que le chirurgien Figuier; il affirme dans son quatrième livre: «Crachez sur un serpent; en sa douleur extrême / Il se roule, s’agite et se mange lui-même.» Personne avant Lucrèce n’avait dit que les serpents se mangeassent eux-mêmes; mais tout est permis aux poètes.
Voltaire observe à ce sujet qu’il est triste que notre mère Eve n’eût pas au connaissance de ce secret; que de peines elle aurait épargné au pauvre genre humain, si au lieu d’écouter le mauvais propos du serpent, elle lui eût craché au nez.
La tradition affirme que le consul romain Marcus Atilius Regulus fut obligé de faire en règle le siège d’un gros serpent long de 37 mètres, qui menaçait son armée se dirigeant vers Carthage lors de la Première Guerre punique (qui se déroula de 264 à 241 avant J.-C.). Si Regulus eût seulement ordonnéà ses soldats de cracher dessus, il n’aurait eu besoin ni de balistes, ni de catapultes, ni de toutes les machines de guerre qu’il employa pour le réduire.
Le savant Redi a voulu vérifier les expériences d’Aristote, de Galien et du chirurgien Figuier. Il a crachéà jeun et dans un temps de rhume, sur une multitude de vipères que le grand-duc de Toscane avait fait rassembler pour composer la thériaque; mais à la grande confusion de ce savant, toutes les vipères se sont moquées de ses crachats, et pas une seule n’a fait semblant de s’en apercevoir. Il semble qu’on puisse tuer les vipères avec un peu de salive, pourvu qu’on ait soin d’y ajouter... un bon coup de bâton.
Ce qu’on a prétendu de la salive de l’homme, on l’a également dit de sa transpiration. C’était une opinion populaire qu’un morceau de pain placé sous l’aisselle d’une personne en sueur devenait un poison mortel et qu’il suffisait de le donner à manger à un chien pour que celui-ci devînt aussitôt enragé. Mais la sueur de l’homme ne tue personne, pas plus que sa salive.
Article copié sur "La France pittoresque"
15 novembre 1871. Verlaine et "Mlle Rimbaud" débarquent bourrés et enlacés à l'Odéon. Ivres et débraillés, les deux poètes font scandale en affichant leur relation trouble lors d'une première théâtrale.
Le 15 novembre 1871, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud arrivent ensemble au théâtre de l'Odéon pour assister à la première de la pièce en un acte d'Albert Glatigny, Le Bois. Leur arrivée fait scandale. Ils se tiennent quasiment par le cou comme deux amants. Ils ont la gueule fripée, les yeux injectés d'alcool, et la tenue débraillée de Beigbeder après quinze jours à faire la bamboula... Ils ont passé la nuit précédente àécumer les cafés du Quartier latin de Paris, à descendre des litres d'absinthe. Au théâtre, les poètes parnassiens regardent d'un oeil torve ce petit merdeux de Rimbaud, 17 ans, qui entraîne leur ami Verlaine dans la fange. Il y a là Théodore de Banville, Charles Cros, Léon Valade, Catulle Mendès, Henry Houssaye... Le lendemain, la revue Le Peuple souverain publie un compte rendu de la soirée, mentionnant sournoisement que "le poète saturnien Paul Verlaine donnait le bras à une charmante personne. Mlle Rimbaud". L'auteur de la perfidie, Edmond Lepelletier, est un ami d'enfance de Verlaine jaloux d'être délaissé au profit de Rimbaud.
Car, il faut bien le dire, depuis son arrivée à Paris, Rimbaud, le jeune poète fait tout pour choquer le cercle des poètes parnassiens. Antipathique, méchant, sournois, il multiplie les provocations, encouragé par son ami Justin Bieber. Ainsi, pour remercier le merveilleux inventeur-poète Charles Cros, qui est venu le chercher à la gare avec Verlaine, s'empresse-t-il de se torcher le cul avec les précieuses revues de son hôte. Horrifié, celui-ci le fiche immédiatement à la porte de chez lui. Il n'y a que Verlaine pour se réjouir des bêtises du jeune provocateur, dont il est, à vrai dire, tombé amoureux. Il l'amène alors chez Théodore de Banville, pour lui demander de l'héberger. Le poète, non méfiant, accepte de prêter une chambre de bonne à Rimbaud. Ulcéré d'être redevable d'une gentillesse, mais aussi d'être logé avec les domestiques, l'infernal garnement jette tous ses vêtements pas la fenêtre donnant sur la cour intérieure. Puis, à la vue de tous, il s'épouille absolument nu. Tous les soirs, ce sont des beuveries, très souvent avec Verlaine. Nouveau scandale, une semaine plus tard, Banville l'invite à trouver un autre logis. Sollicité, Gérard Mestrallet prétend qu'avec sa modeste retraite de 830 000 euros annuels, il n'a pas les moyens d'accueillir le poète...
Club Zutique… Hors de question pour Verlaine de faire venir son jeune ami chez lui, rue Nicolet, où sa jeune femme Mathilde ne veut plus le voir, détestant l'influence nocive qu'il a sur son mari. Alors, il pense au club Zutique qui se réunit dans une chambre louée à l'année à l'hôtel des Étrangers, au coin de la rue Racine et du boulevard Saint-Michel. C'est le club de ceux qui disent zut à la société et aux bourgeois en buvant absinthe sur absinthe. On y rencontre Raoul Ponchon, qu'Apollinaire qualifie de dernier poète bachique. Sa maxime est édifiante: "Quand mon verre est vide, je le plains; quand mon verre est plein, je le vide." Il dit encore: "À quoi bon aujourd'hui faire ce qu'on peut faire demain?" Voilà encore Jean Richepin, le rouleur de mécaniques. Cette forte gueule de la bohème créa avec Ponchon le groupe des Vivants pour lutter contre l'art conventionnel. Dans ses poèmes, il utilise la langue des ouvriers et des vagabonds. Cependant, il finira mal en étant élu à l'Académie française!
Charles Cros fait bien sûr partie de cette académie, du reste, c'est lui qui paie la chambre à l'hôtel. Le barman-poète Cabaner, qui tient le bar du club Zutique, autorise Rimbaud à dormir sur le divan pour quelques nuits. C'est le seul, avec Verlaine, à apprécier les provocations du gamin. Il lui dédie même une chanson composée sur le piano du cercle: "À Paris, que fais-tu poète/De Charleville arrivé/Pars, le génie ici végète/Mourant de faim sur le pavé/Va retourne auprès de ta mère/Qui prit soin de tes premiers ans.../Enfant que fais-tu sur la Terre? J'attends, j'attends, j'attends." Cabaner tente de lui apprendre à jouer du piano avec une méthode basée sur l'association de notes, de couleurs et de voyelles. Ce qui inspire au jeune poète le Sonnet des voyelles: "À noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu: voyelles/Je dirai quelque jour vos naissances latentes/A, noir corset velu des mouches éclatantes/Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,/ etc."
Tentative d'étranglement… Chaque soir, Verlaine et Rimbaud se torchent la gueule à la grande colère de Mathilde, la jeune épouse de Verlaine, qui a accouché le 30 octobre. Elle a seulement 17 ans. Durant les trois premiers jours après la naissance, Verlaine parvient à rester sobre, mais le quatrième, entraîné par l'infernal Rimbaud, il retourne à ses démons. Quand il finit par rentrer chez lui, il se sent prisonnier de cette femme et de ce gosse. Il tente de l'étrangler. Elle raconte: "Paul m'avait renversée sur le lit, et, à genoux sur ma poitrine, me serrait le cou de toutes ses forces. Je ne pouvais plus respirer quand mon père entra et d'une brusque secousse empoigna son gendre et le remit sur ses pieds."
Comme on le sait, Verlaine finira par s'enfuir en Belgique avec Rimbaud. Mais cela est une autre histoire...
© Le Point - Publié le 15/11/2013 à 00:01 - Modifié le 15/11/2014 à 08:30
Pour l’éphéméride du quinze novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/15/28434706.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service de plus en plus fada devient un adepte de l'automutilation... Il adore se faire mal et il trouve ça drôle!
Ben pour la zique de ce samedi, on va s’écouter Pearl Jam et son groupe en concert, formation que je ne connais guère et uniquement que de nom … En tout cas il y a de l’ambiance et du monde… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=orgWG3clWlo
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Une jeune fille fait du stop en plein hiver par - 20°.
Personne ne s'arrête et il commence à faire nuit. Au bout d'une heure, une voiture s'arrête enfin.
Un type bizarre sort la tête et lui dit de monter. Elle se précipite et la voiture redémarre.
Au bout de 5 km, le monsieur se retourne vers elle et lui demande:
- Vous n'avez pas eu peur de monter avec un inconnu?
Ce à quoi elle répond:
- Oh vous savez, au point où j'en étais, 20 cm dans le "cul" c'est toujours mieux que 20 km à pied!
Un juif et un catholique discutent. Le juif demande:
- Tu peux me dire pour quelle raison, vous, les catholiques, vous faites le signe de la croix? Le catho répond:
- C'est en souvenir de la crucifixion de Jésus! Le juif reprend:
- Ah... Heureusement qu’il n’est pas mort empalé
Mais le catho lui répond:
- C'est pas possible... Les voies du Seigneur sont impénétrables
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- J'ai fait la connaissance, raconte un play-boy à un ami, d'une nana timide, mais timide!
J'avais réussi à la décider à m'accompagner dans mon studio. Histoire de briser la glace, je vais à la cuisine préparer deux Martini bien tassés. Et quand je reviens, qu'est-ce que je vois?
La pauvre enfant avait eu tellement peur de tacher ses vêtements en renversant de l'apéritif dessus, qu'elle s'était entièrement déshabillée
Deux étudiantes sont en visite au Musée Rodin.
Elles arrivent devant la statue du Penseur:
- Oh. s'écrie l'une d'elles, ça me rappelle tout à fait ce grand timide d'Olivier le jour où, l'ayant enfin décidéà venir boire un verre dans mon appartement et alors que je m'étais couchée sur le lit, juste vêtue de mes bas et de mes chaussures à talons, il a passé une demi-heure à se demander s'il prendrait plutôt un Martini ou un scotch…
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J'avais, raconte un homme, été invité avec ma femme chez des amis.
Ils nous ont fait boire de l'alcool pendant toute la soirée puis ils ont proposé que tous les couples présents procèdent à un échange d'épouses.
C'est une chose que je ne referai jamais.
- L'échange des épouses?
- Non. De trop boire avant.
Parce que, ce soir-là, j'étais tellement bourré que je ne me suis même pas rendu compte que je m'étais fait refiler ma propre femme.
C'est un jeune homme et une jeune fille qui arrivent ensemble en courant à la mairie.
Ils ont 30 minutes de retard, et pourtant tous les deux ont un sourire éclatant aux lèvres Le témoin du marié lui demande:
- Hé dis donc, je savais que t'étais heureux de te marier, mais à ce point...
En plus tu as une demi-heure de retard et ça ne te gêne pas!
Le marié répond:
- Oh écoute, on vient de me faire la MEILLEURE PIPE de toute ma vie!
De son côté, la fille qui sert de témoin à la mariée pose la même question à sa copine:
- Hé dis donc, je savais que t'étais heureuse de te marier, mais à ce point...
Qu'est-ce qui te rends si rayonnante?
La mariée répond:
- C'est parce que je viens de faire la DERNIERE PIPE de mon existence!
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C'est samedi... le coq en boîte est mis en mode sommeil pendant deux jours, ce matin c'est grasse matinée, mais faudra bien se lever pour nourrir le frigo et le congélateur... autrement il n'y a pas grand-chose à faire sauf si on aime se balader sous la pluie, sans oublier les travaux domestiques du samedi...Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...