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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du seize novembre

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«À la Sainte-Marguerite, épidémie de gastro-entérite et chute de météorite.»

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«Huit jours de neige, c'est une mère; plus, c'est une belle-mère.»

 

 Cordial salut et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche et ce sera encore un jour humide... Que dire sinon que l'année suit son court, les jours s'égrènent et que nous sommes à la mi-novembre; j'ai vu aux informations que c'est déjà la course aux jouets pour les cadeaux et que pour certaines nouveautés il y a déjà des ruptures de stock... Bientôt la publicité du lendemain de Noël sera: "Achetez dès maintenant vos œufs et vos lapins en chocolat, comme ça vous serez sûr d'en avoir" avec le secret désir qu'ils se fassent manger au plus vite...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 5° et un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce jour: la journée restera nuageuse dans l'ensemble et les éclaircies rares. Les précipitations connaîtront une période d'accalmie autour de la mi-journée, sinon il faudra toujours s'attendre à des averses, aussi bien en début de matinée qu'en fin d'après-midi ou en soirée. La limite des chutes de neige se trouvera vers 1300 m. Température en plaine: minimum 5°, maximum 10°. Température à 2000 m: -2°. En montagne, vent de sud-ouest modéré. Sur le Plateau, vent de sud-ouest faible à modéré.

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Pour l'Hexagone, une météo qui reste très perturbéeet instable... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS DEUX DÉPARTEMENTS... Avec pour aujourd'hui: en matinée, le début de journée est instable près de l'océan où des averses orageuses se succèdent. Plus à l'est, le risque d'averses est nettement plus limité et des éclaircies parviennent à se développer. Dans l’après-midi, c'est toute la moitié ouest qui est concernée par une alternance d'éclaircies et surtout d'averses à caractère orageux. Dans le nord-est, le temps est un peu moins instable. En soirée, l'instabilité reste très marquée dans l'ouest. Conditions un peu plus calmes ailleurs. Dans la nuit, les averses ont tendance à s'étendre vers les régions centrales en cours de nuit. Températures supérieures aux moyennes de saison… 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé et voilé en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française nuageux à nuageux et quelques éclaircies,  beau temps peu nuageux aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 3°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:30 et le coucher du Soleil se fera à 17:00 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1964: entre le 13 et le 17 novembre de fortes pluies étaient à l'origine d'inondations en de nombreux endroits du pays
En 1919: d'intense et précoces chutes de neige touchaient tout le pays. Le manteau blanc atteignait 13 cm à UCCLE, 18 cm à Huy et 40 cm à Drossart près d'Eupen

 

Les journées mondiales et internationales

Le seize novembre c’est la Journée Internationale de la tolérance
http://www.journee-mondiale.com/63/journee-internationale-de-la-tolerance.htm

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Le seize novembre c’est la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route
http://www.journee-mondiale.com/364/journee-mondiale-du-souvenir-des-victimes-des-accidents-de-la-route.htm

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La France pittoresque

Les théâtres menacés de fermeture après le coup d’État du 18 fructidor an V.
D’après «Bulletin de la Société des historiens du théâtre», paru en 1935

Quelques semaines après le coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), sous le Directoire et visant à endiguer la poussée royaliste au Conseil des Cinq-Cents (Assemblée législative mise en place en septembre 1795) et au Conseil des Anciens (ancêtre du Sénat), le ministre de la Police générale enjoint les directeurs de théâtres «à relever l’esprit public» et les prévient: en cas d’échec «pour inspirer aux Entrepreneurs et Artistes des sentiments républicains: alors usez de votre autorité, faites fermer les salles de spectacle et faites traduire les coupables devant les tribunaux.»
Jean-Marie Sotin de la Coindière, nommé ministre de la Police générale, en messidor an V (juillet 1797), prit une part active au coup d’État du 18 fructidor - qui marqua un renforcement de du pouvoir exécutif au détriment du pouvoir législatif, et au cours duquel il fut procédéà l’arrestation de journalistes et de députés, ainsi qu’à l’annulation des élections dans 49 départements.

Peu de jours après cet événement il adressa aux autorités locales une circulaire relative aux spectacles. Nous en donnons ici de larges extraits, d’après un exemplaire conservé aux archives communales de Dieppe.

«Paris, le 3 vendémiaire, an 6 [24 septembre 1797].

«Le ministre de la Police générale aux administrations centrales des départements, aux bureaux centraux et administrations municipales des cantons de la République.
«La République a triomphé le 18 fructidor (...) mais ses ennemis vaincus ne sont que dispersés (...) un de leurs plus puissants instruments, celui qui, après la plume empoisonnée des libellistes, a le plus servi leurs desseins pour la dépravation de l’esprit républicain, c’est le théâtre. Ils en avaient usurpé la direction. Il est temps qu’elle rentre dans les mains des magistrats du peuple.

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Arrestation des députés royalistes lors du coup d’État du 18 fructidor an V

«(...) que le théâtre s’épure (...) que toutes les lois qui règlent la surveillance et l’autorité des administrateurs sur les spectacles soient remises en vigueur, c’est le vœu de l’article 356 de l’acte constitutionnel et le salut public l’exige.
«Ces lois, vous les trouverez rappelées dans l’arrêté du Directoire exécutif du 25 pluviôse de l’an 4 [14 février 1796], inséré au Bulletin des lois. Si son exécution n’eût pas été négligée, si des magistrats prévaricateurs, complices des conjurés royaux, au lieu d’encourager par l’impunité et souvent même par leurs applaudissements les désordres de la scène, eussent rempli leurs devoirs, les airs chéris de la victoire n’auraient pas été proscrits des théâtres on n’aurait point abandonné les pièces dramatiques qui retraçaient les glorieux événements de la Révolution et les vertus des défenseurs de la liberté pour faire reparaître les pièces les plus propres à rappeler la honteuse superstition de la royauté et à consacrer les préjugés les plus méprisables, ceux mêmes qui, avant la Révolution, étaient l’objet du dédain de tous les hommes éclairés, et qu’un de nos plus grands poètes avait frappés il y a plus d’un siècle d’un ridicule et d’un odieux ineffaçables.
«On n’aurait point vu les artistes eux-mêmes payer les bienfaits de la Révolution de la plus scandaleuse ingratitude, oubliant qu’elle les avait affranchis d’un préjugé ignominieux, que l’égalité leur avait donné le rang et les droits du citoyen. Croire s’honorer en en dédaignant le titre et lui substituant cette dénomination banale qu’on leur refusait même publiquement, dans ce temps que plusieurs semblent regretter, où, jouets des volontés du prince et des caprices du public, assimilés en quelque sorte aux animaux destinés au spectacle, frappés d’une excommunication politique et religieuse, ils ne jouissaient ni du droit commun ni de la sépulture commune.
«Le terme de tant d’audace et de tant d’extravagance est arrivé. La scène ne doit plus retentir que des oracles de la morale, des maximes sacrées de la philosophie et des grands exemples de vertu.
«(...) Telles sont les intentions du Directoire: mon devoir est de vous les faire connaître et le vôtre est de les remplir exactement. Je vous recommande donc l’examen le plus sévère du répertoire des théâtres de votre arrondissement et de défendre la représentation des pièces propres à troubler la tranquillité publique, à dépraver l’esprit républicain et à réveiller l’amour de la royauté.
«J’aime à croire que les Directeurs de ces établissements, empressés de faire oublier qu’ils ont trop longtemps sacrifié le patriotisme à un vil calcul d’intérêt, supputé sur l’éloignement des royalistes, supprimeront dans les chefs-d’œuvre dont la Nation s’honore les passages qui pourraient prêter à des allusions inciviques qu’ils accueilleront avec empressement les productions dignes de la liberté qui leur seront présentées que les acteurs rivaliseront de zèle, en employant leurs talents à relever l’esprit public attaqué dans sa source et dans une institution qui devrait lui servir d’aliment, qu’ils sauront justifier ainsi la clémence dont le Gouvernement use envers eux et acquérir des titres à la reconnaissance publique.
«S’il en était autrement, si vos efforts étaient vains pour inspirer aux Entrepreneurs et Artistes des sentiments républicains: alors usez de votre autorité, faites fermer les salles de spectacle et faites traduire les coupables devant les tribunaux.
«(...) Vous me justifierez de l’exécution de toutes les dispositions de cette lettre et surtout de l’arrêté du Directoire exécutif du 25 pluviôse an 4e vous me ferez connaître quelles sont les pièces qui sont représentées sur les théâtres de votre canton et même sur ceux des sociétés dites d’amateurs qui ne prennent souvent ce titre que pour se soustraire à la surveillance de la police et à la taxe pour les pauvres.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Les animaux traités au Moyen Age comme des êtres conscients et responsables de leurs actes.
D’après «Musée universel», paru en 1873.

Au Moyen Age et jusqu’à une époque assez rapprochée de la nôtre, les animaux furent considérés et traités comme des êtres conscients et responsables, influencés par les saints, faisant l’objet de procès civils et criminels lorsqu’ils se rendaient coupables de la destruction de cultures ou avaient attentéà la vie d’êtres humains

Les animaux n’ont pas toujours passé pour des bêtes, même aux yeux des savants et des penseurs. On objectera que les savants et les penseurs d’autrefois étaient des ignorants et des rêveurs auprès des savants et des philosophes de nos jours. Ce jugement semble un peu sévère et ceux qui le portent seraient peut-être fort déconcertés s’ils savaient quels respectables personnages ils condamnent ainsi sans s’en douter.

Nous ne parlerons pas des naturalistes de l’antiquité, de Pline, par exemple, qui attribuait au lion «de la clémence envers les suppliants»  et à l’éléphant «l’amour de la gloire, l’honnêteté, la justice, la prudence et le sentiment religieux.»  Mais nous pourrions citer des Pères de l’Église et des saints qui n’avaient pas moins d’estime pour les animaux, qui ne dédaignaient pas d’entrer en communication avec eux, de les prendre pour compagnons ou pour auxiliaires, qui leur parlaient et savaient s’en faire obéir. Ce n’est que bien plus tard que des philosophes et des théologiens orgueilleux se sont avisés de développer leur belle théorie des animaux-machines.

Tertullien, dans son traité de l’Oraison dominicale, dit expressément que toutes les créatures prient et rendent hommage au Créateur. Au Moyen Age, les animaux jouent un grand rôle dans les croyances religieuses, dans les superstitions et dans les pratiques de la magie et de la sorcellerie. Un théologien du XVe siècle, Félix Hemmerlein, connu sous le nom de Malleolus, rapporte que, de son temps, beaucoup de gens de la campagne vouaient leurs cochons à saint Antoine et s’en trouvaient bien. Saint Blaise était, disait-on, le patron des cerfs, des daims et des chevreuils, et ces animaux accouraient du fond des bois sur son passage pour recevoir sa bénédiction qui était pour eux un sûr préservatif contre les attaques des loups et des autres carnassiers.

Les vieux auteurs citent plusieurs exemples du pouvoir miraculeux que les saints avaient le don d’exercer sur les animaux et particulièrement sur les animaux nuisibles. Nous en reproduirons seulement quelques-uns. Saint Hugues, évêque de Grenoble au XIe siècle, étant à Aix-les-Bains, les habitants vinrent implorer son secours contre les serpents qui infestaient le pays. Saint Hugues excommunia ces reptiles qui ne périrent pas, mais devinrent dès lors inoffensifs.

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Les serpents s’étaient aussi multipliés d’une façon gênante dans la vallée de Briançon, Les moines du pays ne savaient comment lutter contre ce fléau, lorsque leur bonne étoile amena vers eux saint Eldrad. Ils lui exposèrent leur cas. «Ne vous inquiétez pas, mes bons Pères, leur dit le saint, je me charge de vos serpents.»  Il se mit aussitôt en prière, puis il somma les serpents de comparaître devant lui, et en quelques instants il fut entouré d’une multitude innombrable de vipères. Il prit son bâton et leur fit signe de le suivre. Les vipères obéirent. Il les conduisit jusqu’à une profonde caverne qui se trouvait à quelque distance et leur enjoignit d’y entrer. Les vipères obéirent encore et disparurent pour toujours.

Ailleurs, ce sont des rats qu’un saint évêque emmène ainsi jusqu’au sommet d’un promontoire d’où il leur ordonne de se jeter à la mer. Les rats se mettent bravement à la nage et traversent le bras de mer qui sépare la terre ferme d’une petite île déserte, où ils restent confinés.

Ce sont là, sans doute, des faits miraculeux ou légendaires. Mais lorsqu’ils causaient aux hommes un dommage quelconque ou: qu’ils se trouvaient associés à des actes coupables commis par des personnes, on ne se faisait faute de les traduire devant les juridictions compétentes, de les juger et de les condamner conformément aux lois et édits en vigueur. De là, de nombreux procès civils et criminels intentés aux animaux depuis le onzième jusqu’au XVIIIe.

Les procès criminels nous montrent la justice d’autrefois sous un aspect que nous qualifierions, à notre époque, d’odieux et de grotesque. Les animaux qu’on y voit figurer sont principalement des porcs, des boucs, des chèvres, des mulets, des chevaux, des chats, des chiens, des coqs. Ils sont arrêtés, mis en prison; ils comparaissent devant le tribunal, on les interroge; comme ils ne répondent pas, on leur applique bel et bien la question, et leurs cris de douleur sont tenus pour des aveux. Le procès se termine le plus souvent par une sentence de mort, et l’exécution a lieu en cérémonie, après lecture donnée au coupable de l’arrêt qui le condamne.

Berriat-Saint-Prix, l’éminent jurisconsulte, a relevéà peu près tous les procès de ce genre qui ont eu lieu depuis le douzième jusqu’au XVIe siècle inclusivement, et il a donné le texte des sentences prononcées, avec le compte des frais de la procédure et de l’exécution. En voici quelques exemples:

En 1268, un porc est brûléà Paris par arrêt des officiers de justice du monastère de Sainte-Geneviève, pour avoir tué un enfant. En 1368, une truie est condamnée, par le juge de Falaise, àêtre mutilée à la jambe et à la tête, puis pendue, pour avoir déchiré au bras et au visage, puis tué un enfant. C’est, on le voit, la peine du talion. La truie fut exécutée en habit d’homme sur la place de la ville. L’exécution coûta dix sols six derniers, plus un gant neuf donnéà l’exécuteur.

En 1474, un coq est condamné au bûcher par le magistrat de Baie en Suisse, pour avoir pondu un œuf. L’œuf fut brûlé aussi.

En 1499, c’est un taureau, coupable du meurtre d’un enfant de quatorze à quinze ans, qui est condamné au gibet par le bailliage de l’abbaye de Beaupré, de l’ordre de Cîteaux, près Beauvais. Dans la même année, un jugement rendu par le bailli de l’abbaye de Josaphat, près de Chartres, condamne aussi à la potence un porc âgé de trois mois, qui a mis à mort un enfant de dix-huit.

Au contraire des procès criminels, les procès civils contre les animaux témoignent d’une douceur de mœurs singulière, d’un sentiment profond d’équité et de mansuétude à l’égard de toutes les «créatures de Dieu.»  On parle aux bêtes avec la conviction qu’elles entendront raison; au lieu de les détruire brutalement, et avant même d’instrumenter contre elles, on leur offre des arrangements amiables; et lorsqu’on les condamne, ce n’est pas sans compensation, car, on le reconnaît: «Il faut que tout le monde vive.»

L’histoire judiciaire nous a conservé le compte rendu exact et détaillé de plusieurs de ces procès, dirigés contre des charançons, des hannetons, des cantharides, des mulots, des taupes. Toutes les formalités y sont scrupuleusement observées; les défendeurs avaient leur avocat, comme les demandeurs, et de Thou assure que Barthélemy Charrancé, jurisconsulte des XVe et XVIe siècles, dut le commencement de sa fortune à un procès où il avait éloquemment plaidé pour des rats.

Les arrêts portaient, en général, que les délinquants seraient sommés de vider les lieux envahis et dévastés par eux, et qu’en cas de refus ils seraient excommuniés, ce qui signifie sans doute mis hors la loi et voués, par conséquent, à l’extermination. Avant donc d’en venir contre les «insectes des champs»  à cette dure extrémité, on leur adressait une mise en demeure, une admonestation ainsi conçue:

«Tu es une créature de Dieu; je te respecte. La terre t’a été donnée comme à moi; je dois vouloir que tu vives. Cependant tu me nuis, tu empiètes sur mon héritage, tu détruis ma vigne, tu dévores ma moisson, tu me prives du fruit de mes travaux. Peut-être ai-je mérité ce qui m’arrive, car je ne suis qu’un malheureux pécheur. Quoi qu’il en soit, le droit du fort est un droit inique. Je te montrerai tes torts, j’implorerai la divine miséricorde; je t’indiquerai un lieu où tu puisses subsister; il faudra bien alors que tu t’en ailles; et si tu persistes, je te maudirai.»

Convenons que cette naïveté touche au sublime, et que jamais le respect de la justice universelle ne fut poussé plus loin ni exprimé dans un langage plus noble et plus touchant. Et ce qu’il y a de curieux, c’est que les insectes, les rats ou autres bestioles malfaisantes, tenant parfois à disparaître peu de temps après que la sentence leur avait été signifiée, on ne manquait pas d’attribuer ce fait purement fortuit à leur respect pour la magistrature. Malleolus, Chassanée, Charier, auteurs qui peuvent passer pour sérieux, affirment gravement qu’en mainte occasion les arrêts de la justice contre les «insectes des champs»  eurent une pleine efficacité.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Bête d’Orléans (Loiret).
D’après «Revue du traditionnisme français et étranger» paru en 1912

Nous rencontrons d’abord la Bête d’Orléans au pays Dunois, sur les bords de la capricieuse Conie, avec la légende si triste des amoureux de Péronville; nous la voyons ensuite reparaître à chaque grande calamité publique. La bande d’Orgères, avec ses chauffeurs, ne cause pas plus d’effroi que cette Bête un peu semblable d’aspect, pour ceux qui l’ont vue, au Sanglier des Ardennes.

Quelle course vagabonde et sanguinaire! Un matin, on apprend qu’elle a jeté la terreur dans un village des environs de Vendôme, et le soir même qu’elle a dévoré quatre petits enfants de la paroisse de Saint-Rémy-sur-Avre, aux portes de Dreux. La fois suivante, c’est une jeune bergère, nommée Jeannine, qui ramenait les moutons à la ferme, que la Bête a emportée dans la forêt, et dont on a retrouvé le corps à moitié dévoré dans un ravin. Une autre fois, c’est un marchand rouennais, qui s’en retournait de la foire de Beaucaire, en passant la forêt d’Orléans, et que le monstre «hideux» se divertit à mettre en morceaux, ne respectant de sa victime que les bottes et le chapeau.

La Bête échappait à toutes les battues; au dire des chasseurs, les chiens refusaient de donner sur elle et s’enfuyaient en hurlant sitôt qu’ils l’apercevaient. Aucun toutefois ne se vantait d’avoir tiré dessus; mais leurs balles de plomb s’étaient aplaties sur son corps. De guerre lasse ils se servirent de pièces d’argent repliées, et la Bête fut mortellement blessée; ce qui ne l’empêchait pas, le lendemain, de faire de nouvelles victimes aux abords de la forêt, voire en plaine. Cela se passait en 1806.

Les guerres de Napoléon n’occupaient certes pas autant les esprits que les exploits de cet animal pervers, jamais saoul de sang humain. Particularité plus extraordinaire, la Bête était véhémentement soupçonnée d’avoir son gîte au chef-lieu de département du Loiret, soupçon auquel, bien entendu, la gendarmerie ne pouvait guère prêter une oreille trop attentive vu son étrangeté. A la veillée, dans l’étable, durant les longs soirs d’hiver, c’était à qui contait «quelque chose» de la Bête.

Souvent, le conteur lui-même avait des sueurs froides en narrant son histoire. «Non, s’exclamait-il, ce n’est pas Dieu possible!... Tout de même, ceux d’Orléans pourraient bien garder leur Bête chez eux; nous ne leur faisons point de mal, nous!» Alors, pour se ragaillardir, le chœur des veillonneux entonnait une complainte. Toutefois, pour psalmodier celle-ci, il fallait être «en nombre», et en nombre impair: jamais moins de neuf, jamais plus de treize. Comprenne qui pourra le sens cabalistique de cette règle! Cela se chantait sur l’air de Pyrame et Tisbe:

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Venez, mes chers amis,
Entendre les récits
De la bête sauvage
Qui court par les champs,
A l’entour d’Orléans,
Fait un très grand carnage.
L’on ne peut que pleurer
En voulant réciter
La peine et la misère
De tous ces pauvres gens
Déchirés par la dent
D’cett’ bête sanguinaire.

Le pauvre malheureux,
Dans ce désordre affreux,
Pleure et se désespère:
Il cherche ses parents;
Le père, ses enfants,
Les enfants, père et mère.

Qui pourrait de sang-froid
Entrer dedans ces bois
Sans une crainte extrême,
En voyant les débris
De ses plus chers amis
Ou de celle qu’il aime?

L’animal acharné,
Et plein de cruauté,
Dans ces lieux obscurs
Déchire par lambeaux,
Emporte les morceaux
Des pauvres créatures.

Prions le Tout-Puissant
Qu’il nous délivr’ des dents
De ce monstre horrible,
Et par sa sainte main
Qu’il guérisse soudain
Tout’ ces pauvres victimes.

Eh bien! Qui le croirait, aujourd’hui? Même en psalmodiant cette naïve complainte, dès le deuxième ou le troisième couplet, l’assistance n’était rien moins que raffermie. Le Bête, qui sait? guette peut-être aux alentours. Pourvue qu’elle n’aille pas surprendre nos gens au sortir de l’étable! Rassurez-vous, braves gens! La Bête a disparu en l’an de grâce 1807, après être allée prendre ses passeports à la gendarmerie d’Orléans; elle est allée du même pas rejoindre l’âme du sire de Péronville, dont la dureté de cœur fut cause du trépas de deux beaux enfants qui s’aimaient d’amour tendre.

Au travers de cette légende de la Bête d’Orléans, que l’on retrouve d’ailleurs en Beauce sous des noms différents, l’allégorie perce avec une persistante ténacité. Il est visible, en effet, qu’elle enveloppe des généralités historiques, à savoir les temps de guerre et de famine. Aucun doute à cet égard, ce nous semble, puisque les historiens sont d’accord avec les chroniqueurs, puisque les archives provinciales témoignent du bien-fondé de la tradition populaire, qui n’est du reste, à proprement parler, que la grand-mère de l’Histoire.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

 C'est arrivé aujourd'hui

 

Le 16 novembre 1793. L'infâme Carrier fait noyer 90 prêtres réfractaires dans la Loire. Envoyéà Nantes par la Convention pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade de masse.

Certains ont inventé la chambre à gaz, Jean-Baptiste Carrier, lui, a mis au point la "déportation verticale". La noyade de masse... L'objectif est toujours le même: éliminer rapidement et à moindres frais des gêneurs devenus trop nombreux. Envoyé par Paris afin de mettre fin à la révolte vendéenne par tous les moyens, Carrier expérimente sa nouvelle méthode à la mi-novembre 1793 avec 90 prêtres réfractaires emprisonnés à Nantes. Si elle se révèle efficace, il est bien décidéà la généraliser à tous les Bonnets rouges de Bretagne... Il charge son bras armé, l'adjudant général Guillaume Lamberty et ses hommes de la compagnie Marat de les noyer dans la Loire, le "fleuve républicain".

C'est ainsi que, le 16 novembre 1793, à la nuit tombée, la femme Pichot voit débarquer, dans son auberge de la Sécherie, Lamberty et son adjoint Fouquet accompagnés de plusieurs individus à la mine patibulaire. Ce n'est pas la première fois que les deux hommes traînent par là. Voilà quelques jours, ils ont ordonné aux menuisiers de Baudet d'installer des trappes au fond de plusieurs gabares, des péniches à fond plat. Bizarre! Mais la femme Pichot n'est pas née de la dernière pluie. Elle se doute que cette activité a un rapport avec les prêtres réfractaires enfermés dans la galiote ancrée à proximité, La Gloire. Ne serait-ce pas pour les noyer? Mais elle se garde d'en parler, ne voulant pas subir les foudres révolutionnaires, comme on dit.

Machiavélisme… La plupart de ces prêtres sont emprisonnés depuis plusieurs mois pour avoir refusé de prêter le serment de la constitution civile du clergé. Depuis le 25 octobre, ils moisissent dans les cales de La Gloire transformé en prison flottante et ancré devant la Sécherie. Lamberty projette, effectivement, de les transférer sur les gabares percées, destinées àêtre coulées au milieu du fleuve. La veille, le 15 novembre, il a demandé au commandant chargé de la surveillance des prêtres de supprimer toute garde cette nuit-là afin qu'il n'y ait pas de témoin de la noyade. Il fait même preuve d'un machiavélisme admirable en laissant croire aux prisonniers qu'ils seront transférés dans la nuit au château de la Musse. Il leur recommande de déposer entre les mains du commandant tous leurs objets précieux qui leur seront rendus une fois arrivés dans leur nouvelle prison. Dans un coin, le père Georges Vandenbeusch murmure à son voisin qu'il aurait préféré avoir été enlevé par des islamistes....

Après avoir bu un coup chez la femme Pichot, Lamberty et sa clique montent à bord de la gabare trafiquée pour rejoindre la galiote-prison. S'attendant àêtre transférés, les prêtres ne s'alarment pas outre mesure en les voyant arriver. Ils obéissent sagement quand on leur demande de monter deux par deux sur le pont où ils sont fouillés, dépouillés des objets de valeur dont certains n'ont pas voulu se séparer. On leur demande même de retirer leurs vêtements et leurs chaussures. Ils sont alors liés deux par deux, puis jetés à l'intérieur de la gabare. Le transfert se fait dans le calme. Les prêtres ne se doutent pas du sort funeste qui les attend. Il n'y a que le curé de Machecoul qui s'inquiète en voyant sur le fond du bateau des pierres plates et blanches cachant des trous. Apercevant de l'eau s'infiltrer, il conseille à ses voisins de se donner l'absolution l'un à l'autre. Ainsi font-ils.

Témoignage accablant… Une fois le transfert achevé, Lamberty et ses hommes embarquent sur un bachot (un canot) puis coupent les amarres de la gabare que la marée descendante entraîne. Quand l'étrange convoi passe devant la batterie flottante de la Samaritaine, le canonnier Vailly, en faction, leur fait signe de s'arrêter. Voici son témoignage accablant: "Environ minuit et demi, huit particuliers de moi inconnus se sont approchés du bord dudit ponton montés sur un canot; je les ai hélés et, au mot de qui vive, il m'a été répondu: Commandant, nous allons à bord. En effet, ils se sont approchés et m'ont demandé la liberté de passer avec un gabareau, qu'ils me dirent être chargé de 90 brigands, que j'ai su depuis être 90 prêtres. Je leur ai répondu que la consigne qui m'était donnée était de ne laisser passer aucun bâtiment, que l'on ne m'apparaisse d'ordre supérieur. Sur ma réponse, l'un de ces individus, nommé Fouquet, me menaça de me couper en morceaux, parce que, ajouta-t-il, lui et sa troupe étaient autorisés à passer partout sans qu'on pût les arrêter. Je leur demandai à voir leurs pouvoirs, ils obéirent et me présentèrent un ordre conçu à peu près en ces termes, et signé Carrier, représentant du peuple: Permis aux citoyens Fouquet et Lamberty de passer partout où besoin sera avec un gabareau chargé de brigands, sans que personne puisse les interrompre ni troubler dans ce transport."

Puis le canonnier Vailly poursuit: "Muni de l'ordre du représentant Carrier que Fouquet et Lamberty venaient de me présenter, je ne crus pas devoir insister davantage; en conséquence, les particuliers montant le canot et le gabareau contenant les individus passèrent sous la batterie du ponton où j'étais en faction, et un quart d'heure après, j'entendis les plus grands cris partir du côté des bateaux qui venaient de se séparer de moi et, à la faveur du silence de la nuit, j'entendis parfaitement que les cris de ceux que j'avais entendus auparavant étaient ceux des individus renfermés dans le gabareau, que l'on faisait périr de la façon la plus féroce. Je réveillai mes camarades du poste, lesquels, étant sur le pont, ont entendu les mêmes cris, jusqu'à l'instant où tout fut englouti."

Trois prêtres s'échappent… Le canonnier a tout entendu, mais n'a rien vu. Pareil pour les experts envoyés par l'ONU... Effectivement, la gabare poursuit sa descente du fleuve, dépasse les villages de Trentemoult et Chantenay. Lamberty attend l'endroit idoine pour agir. Le convoi atteint l'île Cheviré. La profondeur est suffisante pour engloutir la péniche. Il fait signe à ses hommes de défoncer ses sabords à coups de marteau. L'eau envahit la cale, où les prêtres, commençant à se rendre compte qu'ils vont bientôt rencontrer le Créateur, se mettent à hurler de désespoir, à supplier pour qu'on leur porte secours. Un des bourreaux a l'idée de leur faire une bonne blague, il grimpe sur le chaland en train de couler pour faire semblant de vider l'eau au moyen d'une poêle à châtaignes percée de trous. Que c'est amusant! Mais les prêtres, qui ont déjà de l'eau à mi-cuisse, ne goûtent pas la plaisanterie. L'affreux plaisantin rejoint ses compagnons dans la barque qui s'éloigne aussitôt pour éviter d'être entraînée par le remous du chaland. Bientôt, les cris s'évanouissent. Le calme est revenu sur la Loire. Dieu accueille les siens avec de grandes serviettes de bain...

Lamberty demande alors à ses hommes de ramer jusqu'à l'endroit où la gabare a coulé pour vérifier l'absence de survivants. Il a raison, car plusieurs malheureux, encore liés deux par deux, luttent désespérément pour éviter la noyade. Mais quelques coups de rame bien placés les amènent vite à la raison. Bientôt, les flots du fleuve ont retrouvé leur calme. Lamberty ricane, content de son œuvre de mort. Les noyeurs regagnent la rive, où chacun rentre à son domicile satisfait du devoir accompli. Ce soir, il y a L'amour est dans le pré, à la télé... Peut-être qu'on y verra Karine Le Marchand avec un coquard... Voilà quatre-vingt-dix corbeaux, ennemis de la République, qui ne coûteront plus cher à nourrir. Quant à Lamberty, il file confirmer à Carrier l'efficacité de la méthode.

Pourtant, le lendemain, on apprend que trois prêtres ont réussi à filer dans le noir après s'être détachés. L'un a été repêché et les deux autres ont atteint la rive. Tous trois ont trouvé refuge sur un navire, ancréà proximité, L'Imposant. Aussitôt, Carrier les réclame au capitaine pour les faire noyer le soir même. Les malheureux n'ont gagné qu'un jour de vie. Pourtant, un prêtre a survécu au massacre, il s'agit de l'abbé Julien Landeau, curé de Saint-Lyphard. Mal ficelé, il avait réussi à détacher ses liens l'unissant à un vieux moine. Échappant aux coups de rame, ils s'étaient éclipsés dans la nuit.

Un unique survivant… Mais le moine est vieux et gras. Bientôt, il est à bout de forces. Malgré ses efforts, le curé est incapable de le sauver de la noyade. Le voilà seul. Il est sur le point, à son tour, de se noyer quand il parvient à attirer l'attention d'une barque. Les bateliers le hissent à bord, mais le déposent aussitôt sur la rive de peur d'être dénoncés à Carrier. Un envoyé de TF1 lui demande s'il veut participer à la prochaine saison de Splash... Défaillant de froid, de faim et de fatigue, Landeau trouve refuge dans une chaumière compatissante. Avant l'aube, il lui faut partir pour ne pas mettre en danger ses hôtes. Déguisé en maraîcher, équipé d'un panier plein de légumes, il rallie Nantes en sabots. Une femme de son pays lui offre l'asile le temps que son frère, paludier à Guérande, vienne le chercher. C'est le seul survivant du massacre.

Durant plusieurs jours, des cadavres sont repêchés sur les berges de la Loire. Ils ont pu s'échapper par les sabords trop grands ouverts, ou bien le chaland s'est brisé contre un banc de sable. C'est embêtant, car la rumeur de l'affreuse noyade se répand dans Nantes. Mais Carrier peut se rassurer, car nul n'ose s'en insurger de peur des conséquences. Il reste une dernière chose à faire à Lamberty et à ses hommes: récupérer les biens des prêtres restés à bord de leur prison et qu'ils n'ont pas pu emporter la nuit du crime.

Le lendemain, ils vont chercher La Gloire pour l'amarrer au quai d'un nommé Sourisseau et entreprennent de la vider dans son entrepôt. Ils décident de se partager le trésor arraché aux prêtres quelques jours plus tard. Mais l'un d'entre eux, le nommé Foucaud, revient en catimini pour tout embarquer sur des charrettes et... disparaître. Prévenu, Lamberty est fou de rage de voir ainsi le butin lui échapper. Environ 40 000 francs, dit-on. Une fortune à l'époque. En guise de dédommagement, Carrier lui donne la galiote, sur laquelle il organisera quelques jours plus tard un grand dîner pour fêter la mort des prêtres. Certains invités n'hésitant pas à enfiler des soutanes et perruques oubliées dans un coin. Cyril Hanouna met le feu à l'assistance en interprétant "Quand il pète", il troue son slip...

La méthode de la "déportation verticale" a prouvé, malgré quelques imperfections, son efficacité. Jean-Baptiste Carrier décide de l'appliquer à grande échelle pour se débarrasser des milliers de Vendéens qui encombrent la prison de la ville. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, entre 1800 et 4800 victimes disparaissent dans la Loire.

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© Le Point - Publié le 16/11/2012 à 00:00 - Modifié le 16/11/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du seize novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/16/28441160.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service trouve malin de souiller de l'eau bénite; tout juste s'il ne ferait pas le voyage jusqu'à Lourdes pour se tremper le popotin dans la piscine... Heureusement que la Saint-Marguerite ne se fête pas en plein été...

 

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Ben pour la zique de ce dimanche, on va s’écouter un concert en acoustique avec Crosby, Stills et Nash… Rythmes plus doux, histoire de se reposer les oreilles… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=Mjbq6K2ziDQ

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Papy explique à son petit-fils :
Quand j’ai des problèmes de digestion, je bois une bière
Quand je n’ai pas d’appétit, je bois un pastis
Quand j’ai une baisse de tension, je bois du blanc,
Quand j’ai un peu trop de tension, je bois du rouge
Quand je fais de la tachycardie, je bois un grand verre de whisky,
Quand j’ai un coup de froid, je bois du grog,
Quand j’ai une indigestion, je bois un verre de cognac
Papy, et quand c’est que tu bois de l’eau ?
Tiens, c’est bien d’en parler, c’est une maladie que je n’ai encore jamais eue !  

 

- Je propose, dit le président de la Ligue des contribuables, d'ériger, dans chaque commune de France, une statue du ministre de l'Economie et des Finances.
Elle aurait une triple utilité:
Donner de l'ombre en été, constituer un abri contre le vent, en hiver.
Et, en toute saison, elle permettrait aux pigeons de s'exprimer en notre nom.

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Un Juif pleurnicheur et désespéré se tenait en haut d'une falaise, prêt à se laisser tomber pour en finir avec la vie.
- Oh! Mon Dieu! Pourquoi ne m'as-Tu jamais aidé? J'ai toujours été, ballotté sans aucune chance dans ma vie, aucune chance! Pourquoi t'es-Tu acharné sur moi?
J'ai été orphelin, je n'avais aucune famille, je n'ai jamais réussi à garder un travail ni une femme, je n'ai pas eu d’enfant, pourquoi?
J'ai perdu une jambe, je... oh... Il étouffait de pleurs.
Une voix excédée sortit du ciel
- En vérité je te le dis, c'est parce que tu m'énerves tellement! 

humour

Une dame consulte un psychiatre.
- Docteur, je viens vous voir parce que, depuis deux ans, mon mari se prend pour un boomerang!
- Et alors, madame, quel est votre problème?
- Mon problème, docteur, le voilà:
hier, je l'ai lancé comme d'habitude, mais il n'est pas revenu!

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A la terrasse d'un café, un consommateur à la trogne enluminée dit au garçon qui vient de lui servir son apéritif:
- Il me semble bien vous avoir déjà vu dans un autre établissement.
- C'est fort possible, monsieur, dit le garçon.
J'ai déjà fait pas mal de cafés, à Paris. A quoi le client répond, d'un air indulgent:
- Pas tant que moi, mon ami!!
- Pas tant que moi.

 Un explorateur, qui erre depuis plusieurs jours dans le désert, sous un soleil brûlant, se met à crier: 

- Là-bas, au milieu du sable, regarde: un verre d'au moins dix mètres de haut, plein d'eau pétillante, avec, à côté, une échelle pour y grimper.
- Ne nous réjouissons pas trop vite, répond son compagnon d'infortune:
Si ça se trouve, il n'y a même pas de whisky pour aller avec.

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C'est dimanche... le coq en boîte est mis en mode sommeil encore ce jours, ce matin c'est grasse matinée, et vu le temps, personne ne vous en voudra de flemmarder au lit... Mais faudra bien se lever pour cuisiner le repas de midi, pour mitonner un bon bœuf bourguignon ou tout autre chose et je pense que pour beaucoup ce sera un après-midi télé ou éventuellement jeu de société, à l'époque les vieux aimaient bien ces dimanches pluvieux car les jeunes restaient à la maison et ils pouvaient faire de longues parties de cartes...Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

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