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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du dix-sept novembre

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«À la Sainte-Elisabeth, on n'a pas fini de chercher la petite bête.» 

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«Pluie du jour de la Saint-Grégoire, autant de vin de plus à boire.»

 

 Cordial salut et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi et c'est une nouvelle semaine qui commence, mouillée comme il se doit, histoire de bien se réveiller pour aller au travail... On entame la deuxième partie d'octobre et dans quelque temps nous serons déjàà la Noël... Je n'ai pas vu passer cette année; je ne croyais pas ma grand-mère qui me disait que plus tu avances en âge plus le temps passe vite; et c'est vrai...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 5° et un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce jour: nuageux avec un régime d'averses, passagèrement plus espacées en cours de journée avec quelques éclaircies en plaine. Sur la région sud des Alpes valaisannes, du Mont-Rose , Simplon, au Binntal, fréquentes chutes de neige. Limite des chutes de neige voisine de 1100 mètres. Température en plaine: minimum 6°, maximum 8°à 11°. Température à 2000 m: -2°. En montagne, vent de sud-ouest modéréà fort, sensible sur le Plateau...

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Pour l'Hexagone, une météo qui reste très perturbée et instable... Avec pour aujourd'hui: en matinée, avec la présence d'une dépression dans l'ouest, les averses orageuses restent fréquentes, notamment entre les Charentes, l'Aquitaine et le midi Toulousain. Ailleurs, elles sont plus discrètes mais la grisaille domine. Dans l’après-midi, l'instabilité affecte tout particulièrement le sud du pays avec de fortes averses, de l'orage et du vent. Au nord, le temps est plus sec mais le ciel reste couvert la plupart du temps avec quelques pluies près de la Manche. En soirée, temps très agité entre la Côte d'Azur et la Corse avec des orages. Les pluies persistent en Manche en étant plus ou moins organisées. L'atmosphère est plus stable ailleurs, avec un ciel très nuageux. Dans la nuit, dans l'est, de fortes averses se succèdent. Dans l'ouest, le ciel se dégage un peu plus au fil des heures. Quelques gouttes près de la Manche…

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte, ensoleillé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 33° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française peu nuageux à nuageux et quelques éclaircies,  beau temps peu nuageux aux Marquises avec des températures de 29°; faibles pluies et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 7°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:31 et le coucher du Soleil se fera à 17:00 et le jour est plus court de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1965 : les minima sous abri plongeaient jusqu'à - 5°à Ostende et à Bruges, -6,7°à Uccle et -9,2°à la Baraque Michel

 

Les journées mondiales et internationales

Le dix-sept novembre c’est la Journée Nationale pour l'épilepsie
http://www.journee-mondiale.com/73/journee-nationale-pour-l-epilepsie.htm

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Le dix-sept novembre c’est la Journée Mondiale de la Prématurité

http://www.journee-mondiale.com/215/journee-mondiale-de-la-prematurite.htm

 journee-mondiale-premature

 

La France pittoresque

 

Voyage risqué des messagers ordinaires parcourant la France au XVIe siècle.
D’après «Revue d’Aquitaine», paru en 1867

Il y avait au XVIe siècle, en dehors du service des postes organisé depuis Louis XI, des courriers qui portaient le titre de messagers ordinaires et qui faisaient, d’une ville à l’autre, la route à franc étrier. Bottés et éperonnés, et toujours fort bien armés, ce qui ne les empêchait pas d’être fréquemment dévalisés...

Il n’est pas rare, lorsqu’on fait à certains visiteurs les honneurs des archives de la Gironde, de les entendre se récrier à la vue des innombrables minutes de notaires des XVe et XVIe siècles qui garnissent l’une des salles de ce magnifique dépôt, et demander tout bas, à leurs voisins, à quoi peuvent servir tous ces vieux papiers.
Grand est leur étonnement d’apprendre qu’il n’est pas un de ces registres, noircis par le contact de l’air, qui ne cache, sous son enveloppe de parchemin ratatiné et grimaçant, les renseignements les plus précieux pour l’histoire de Bordeaux, pour celle de la province et souvent pour l’histoire générale; que ces contrats qui commencent tous par la même phrase, et qu’on croirait renfermer à peu près les mêmes formules, sont remplis de détails intéressants pour tous ceux qui s’occupent de recherches sur le commerce, l’industrie, les corporations, la noblesse, la bourgeoisie ou les mœurs, dans ces siècles déjà si loin de nous; qu’il y a là, enfin, les anecdotes les plus piquantes du monde, et souvent les dessins les plus bizarres et les plus capricieux.

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Ainsi s’exprime Ernest Gaullieur en 1867, dans la Revue d’Aquitaine au sein de laquelle il essaye alors de donner à ses lecteurs une idée de ce que peut renfermer un acte par devant notaire. En voici un, qui est extrait des minutes de Me Themer, dont l’étude, ou plutôt la boutique, comme on disait alors, était ouverte à Bordeaux, sous Charles IX: il porte la date du 28 mai 1566.

Coiffés d’un chapeau à chevaucher, les messagers ordinaires traversaient la France, voyageant le jour, se reposant la nuit, et rendant à la bourgeoisie et à la noblesse, pendant cette époque si agitée, de fort utiles services, malheureusement trop restreints, comme on peut le comprendre.
Derrière le cavalier était attaché, par des courroies, un long manteau roulé, destinéà le préserver en cas de pluie; à l’arçon de la selle pendait, d’un côté, un petit tonnelet garni de vin ou de piquette; et de l’autre, une petite malle en cuir ou en fer, appelée bougette, qui pouvait renfermer les quelques paquets et objets d’un petit volume dont se chargeait le courrier.

Ces objets devaient être rendus dans un délai fixé d’avance, et il n’est pas rare de rencontrer des sommations faites par devant notaire au «messager ordinaire de Bordeaux à Paris» pour avoir dépassé le délai de vingt-un jours. Dans l’acte dont il s’agit, il est question d’un «cheval de poil bay», ou, comme on disait plus souvent, d’un cheval bayart. C’est par centaines que, dans les minutes déposées aux archives de la Gironde, on compte les ventes de chevaux. Voici comment y sont désignées leurs robes en langage du temps: bayart (bai); bayart obscur (bai brun); moreau (marron); rouan; poil de loup; poil de rat; aubyn (haquenée de poil noir); grison; et grison moucheté (gris pommelé).
Quant aux prix, ils varient de 5 à 30 écus d’or, pour la première moitié du XVIe siècle; la selle et la bride sont généralement comprises dans le marché. Ces prix sont considérables pour l’époque, et prouvent que les chevaux étaient alors fort rares et très recherchés. J’en viens maintenant au récit contenu- dans l’acte, récit parsemé de détails de la plus grande naïveté, poursuit Gaullieur:

Martin Piconnet, messager de Bordeaux à Paris, raconte que, venant de cette dernière ville, et passant par celle d’Amboise, où il arriva le vingtième d’avril, sur les onze heures du matin, «conduysant ung cheval de poil bay ayant crain, aureilhe et queuhe, qui lui avait esté bailhé en la ville de Paris par Me Guillaume Peyrault, procureur au Parlement», pour l’amener à Bordeaux, il fut se loger dans les faubourgs, «au logis où pend pour enseigne la Teste noire.»

S’étant aperçu que le cheval dont on lui avait donné la charge était harassé, malade, et dans l’impossibilité de continuer sa route, il demanda â l’hôte s’il voulait s’en charger pour quelque temps, ce que celui-ci accepta, au prix, convenu entre eux, de 4 sols tournois par jour pour la nourriture et l’entretien de l’animal. Selon l’habitude, il fut arrêté que ces conditions seraient spécifiées dans un contrat, pour lequel on se mit en quête d’un tabellion. Sans doute, l’heure était mal choisie, car tous ceux chez lesquels l’hôte se présenta se trouvaient à table. Tous deux s’en retournèrent donc, et passèrent «par-dessus la rivière.»
Arrivés sur le quai, Piconnet, «voyant une haquenée noire que illec on abreuvait, auroit dict à l’hoste que le soir précédent il avoit veu la dicte haquenée à Blois, en ung logis, qu’il estoit si lasse, qu’elle avoit laissé l’avoyne pour soy coucher.»

Sur quoi, l’hôte ayant réfléchi qu’il y avait en face de son logis, et de l’autre côté de la rue, un notaire nommé Huissier, y conduisit Piconnet, «lequel ils trouvèrent qui disnoit et mangeoit d’une alose bouillie. - Aussitôt mon dîner terminé, leur dit-il, je me rendrai dans votre logis pour y passer l’acte.»

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Dès qu’il fut arrivé, flanqué«d’un sien garson,» tous cieux, suivis de l’hôte, de sa femme et de Piconnet, passèrent dans une salle attenante à la cuisine; les conditions convenues furent mises par écrit, et Piconnet s’engagea à venir reprendre son cheval clans le délai-de trois semaines. L’hôtesse s’étant récriée sur le prix fixé pour la nourriture du cheval, et trouvant que 4 sols par jour étaient une somme insuffisante, Piconnet déclara qu’il ne donnerait pas davantage, et qu’il allait seller sa bête.

L’hôte fit observer que le cheval de Piconnet était plus vieux que le sien, qui était attaché auprès de lui. La chose ayant été contestée, la compagnie se rendit à l’écurie pour vérifier le fait. Enfin, l’hôtesse ayant donné son consentement, le contrat fut signé et fait en double. L’hôte s’engagea à ne remettre son pensionnaire qu’à la personne qui se présenterait au nom de Piconnet, et munie de l’acte notarié revêtu de sa signature.
L’hôtesse, remise en belle humeur, remplit gracieusement la «petite cuge [tonnelet] de vin» que portait ordinairement Piconnet, qui dit adieu à l’hôtellerie d’Amboise vers une heure de l’après-midi, n’ayant, par conséquent, passé que deux heures dans cette ville. Tout alla bien jusqu’à Cognac; malheureusement, en partant de là, le samedi 26 mai, il fut attaqué par huit voleurs, qui, après l’avoir «baptu et mourtry», lui prirent l’or, l’argent et les papiers dont il était porteur, et lui enlevèrent l’acte passéà Amboise par Me Huissier
C’est pourquoi, craignant que l’hôte de la Tête noire ne refusât de livrer le cheval sans cette pièce indispensable, Piconnet donne sa procuration à un nommé Micheau Peyranel et le charge de ramener sa monture à Bordeaux. On comprend maintenant l’utilité de tous les détails, puérils, en apparence, dont l’acte passéà Bordeaux est émaillé.

Piconnet craignant, à juste titre, que l’hôte de la «Teste noire» ne voulût pas rendre le cheval à Micheau Peyranel, puisque celui-ci ne-lui présentait pas l’acte signé par lui, Piconnet, et fatalement enlevé par les voleurs, essayait de le convaincre que la réclamation était faite en son nom, en lui rappelant les moindres détails de son passage à Amboise et jusqu’aux propos insignifiants qu’ils avaient échangés pendant le cours de leurs pérégrinations dans les rues de cette ville.

On a vu ce que coûtait, au XVIe siècle, l’entretien d’un cheval: quatre sols tournois. Voici, à titre de comparaison, le prix des denrées et des comestibles de l’époque, extrait des titres de la maison noble de Puypaulin. En l’année 1549, on payait dans une hôtellerie, aux environs de Bordeaux: un levraut, 5 sols; une douzaine d’œufs, 1 sol; une livre d’huile, 3 sols; un pâté d’anguilles, mets fort à la mode à cette époque, 18 deniers; un pâté de lièvre, 2 sols; un jambon, 5 sols; un chapon, 5 sols; un chevreau, 12 sols; un pot de vin, 1 sol; une paire de souliers coûtait 8 sols; et un fer de cheval, 1 sol seulement.

Au mois d’août de cette même année 1549, le comte de Foix se rendit à Paris, voyageant avec sa suite à petites journées; le premier soir, on partit de Cadillac et on alla coucher à Brames; dans la note des dépenses qui furent faites dans cette localité, nous voyons figurer cet article: «Pour le couchage de vingt et un chevaux à 4 sols par cheval, 4 livres 4 sols,» prix qui concorde bien avec celui payé par Piconnet.

A son départ de l’hôtellerie, - le comte de Foix, l’un des plus grands seigneurs de France, donne généreusement «deux sols» pour les valets et les servantes de la maison. Disons, en terminant, que si les messagers étaient de temps à autre dévalisés par les voleurs, ils servaient aussi parfois à les faire arrêter.

Par un acte du 14 mai 1639 (Archives de la Gironde), Marguerite de Jean, damoiselle, femme de Jean de Lalande, écuyer, sieur de Bardis, donne procuration à Jean Lézian, «messager de Bordeaux» pour faire arrêter à Paris Jean du Gay, valet de chambre de son fils, François de Lalande, écuyer, à cause «d’un vol et laracin» commis par lui au préjudice de ladite dame «tant en or, argent et meubles de grand valeur jusques à la concurrence de vingt mille livres.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

L’arbre à pain.
D’après un article paru en 1833

Les botanistes français placent cet arbre précieux dans le genre des jaquiers (artocarpi), arbres de la famille des figuiers, dont les feuilles sont simples, entières ou découpées, et les fleurs très petites, incomplètes, car les fleurs mâles n’ont point de corolles, et les autres manquent de calice. Toutes se développent sur le même arbre, vers l’extrémité des rameaux. Les espèces de ce genre, peu nombreuses, sont remarquables soit par leur organisation, soit par leurs propriétés.

Le jaquier à feuilles découpées est le véritable arbre à pain, végétal que les voyages dans l’Océanie ont rendu si célèbre, et qui a été l’objet d’expéditions destinées uniquement à faire l’acquisition de quelques pieds de cet arbre précieux pour en doter les colonies anglaises de l’ancien et du Nouveau-Monde. Si les premiers explorateurs avaient eu le soin de mettre quelques boutures dans des pots, de les transporter à bord de leurs vaisseaux, et de ne pas leur épargner les arrosements, ils auraient hâté de plusieurs années des jouissances que l’on n’a pu se procurer que beaucoup plus tard, et à grands frais. Bougainville eût pu le porter aux colonies françaises, et plus tard Cook aurait épargnéà l’Angleterre l’expédition malheureuse du capitaine Bligh, narrée plus loin.

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L’arbre à pain

Cet arbre s’élève à une quarantaine de pieds, sur un tronc droit, de la grosseur du corps d’un homme; la cime est ample, arrondie, couvrant de son ombre un espace d’environ trente pieds de diamètre. Le bois est jaunâtre, mou et léger. Les feuilles sont grandes, profondément incisées de chaque côté en sept ou neuf lobes. Les fleurs mâles et femelles viennent sur le même rameau. Les fruits sont globuleux, plus gros que les deux poings, raboteux à l’extérieur; les rugosités présentent une disposition assez régulière en hexagones ou en pentagones mêlés de triangles; sous la peau, qui est épaisse, on trouve une pulpe qui, à une certaine époque avant la maturité, est blanche, farineuse, et un peu fibreuse; la maturité change sa couleur et sa consistance; elle devient jaunâtre, succulente, ou gélatineuse.
Quelques-uns de ces fruits sont sans noyaux; les arbres de l’île d’Otahiti n’en portent point d’autres; mais dans les autres îles de l’Océanie, on trouve des variétés plus agrestes qui contiennent encore des noyaux anguleux, presque aussi gros que des châtaignes.

L’arbre à pain donne ses fruits pendant huit mois consécutifs. Pour les manger frais, on choisit le degré de maturité où la pulpe est farineuse, état que l’on reconnaît par la couleur de l’écorce. La préparation qu’on leur donne consiste à les couper en tranches épaisses que l’on fait cuire sur un feu de charbons. On peut aussi les mettre dans un four bien chaud, et les y laisser jusqu’à ce que l’écorce commence à noircir. De quelque manière qu’on les ait fait cuire, on ratisse la partie charbonnée, et le dedans est blanc, tendre comme de la mie de pain frais, d’une saveur peu différente de celle du pain de froment, avec un léger mélange de celle de l’artichaut.

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Pour faire usage de cet aliment pendant toute l’année, les insulaires de l’Océanie profitent du temps où les fruits sont plus abondants qu’il ne faut pour la consommation journalière, et ils préparent avec l’excédent une pâte qui fermente, et qui peut être conservée longtemps sans qu’elle se corrompe. Lorsque les arbres cessent de produire du fruit, on se contente de cette pâte que l’on fait cuire au four, et qui donne une sorte de pain dont la saveur acide n’est pas désagréable.

L’histoire de l’expédition anglaise pour aller chercher l’arbre à pain à Otahiti, et le distribuer dans les colonies de la Grande-Bretagne entre les Tropiques, mérite une mention particulière. Les relations de tous les voyageurs, surtout celle du capitaine Cook, avaient donné la plus haute opinion des avantages que procurait la culture de l’arbre à pain; les colons anglais supplièrent le gouvernement de leur procurer cet arbre merveilleux, et leur demande fut accueillie.

Un excellent vaisseau de 250 tonneaux fut destinéà Otahiti, sous le commandement de M. Bligh, alors simple lieutenant, et qui parvint ensuite jusqu’au grade d’amiral. Il avait accompagné Cook dans ses voyages, et donné en plusieurs occasions des preuves de grands talents et d’une bravoure à toute épreuve. L’expédition partit en 1787, et après dix mois de navigation elle était à Otahiti. Les insulaires l’accueillirent avec empressement; plus de mille pieds d’arbres à pain furent mis dans des pots et des caisses, et embarqués avec une provision d’eau suffisante pour les arroser. Les travaux que ces approvisionnements exigeaient durèrent cinq mois, en sorte que l’expédition ne fut prête

Jusque-là, tout l’avait favorisé; mais après le départ d’Otahiti, la trahison en fit perdre tout le fruit. Un complot formé par la majeure partie de l’équipage, et enseveli jusqu’alors dans le plus profond secret, éclata après vingt-deux jours de navigation: le commandant, dont les révoltés connaissaient la bravoure, fut saisi pendant qu’il dormait, et mis dans une chaloupe avec dix-huit compagnons d’infortune qui lui restèrent fidèles; les révoltés leur laissèrent quelques instruments pour guider leur navigation, des vivres et de l’eau pour quelques jours, un peu de vin et de rhum, et les abandonnèrent à leur destinée, emmenant le vaisseau, qui fut bientôt hors de vue.
Voilà donc les dix-neuf délaissés dans une embarcation non pontée, au milieu de l’Océan, à une distance prodigieuse de toute terre connue! Ils ne perdirent pas courage, et Bligh leur donnait l’exemple d’une inébranlable fermeté, dirigeant la chaloupe, continuant ses observations, écrivant des notes.

Après des fatigues et des souffrances extrêmes auxquelles un seul de ces infortunés succomba, ils arrivèrent à Ceupang, dans l’île de Timor: ils avaient fait dans leur chaloupe une navigation de plus de 1200 lieues. Le gouverneur hollandais les reçut avec l’intérêt que leurs aventures et leur situation excitaient à tant de titres, et bientôt douze d’entre eux furent en état de se rendre en Europe. Le commandant Bligh obtint en Angleterre la justice qu’il méritait; loin qu’on lui imputât le mauvais succès de l’expédition, il fut promu au grade de capitaine de vaisseau, et chargé du commandement d’une seconde expédition plus considérable que la première, pour le même objet.

Celle-ci ne fut troublée par aucun événement fâcheux: la traversée jusqu’à Otahiti ne fut que de huit mois; au bout de trois mois, plus de 1200 pieds d’arbre à pain étaient à bord, et après deux ans d’absence les deux vaisseaux de l’expédition arrivèrent en Angleterre sans avoir perdu un seul homme de leurs équipages.
Ainsi les colons anglais sont en possession de l’arbre à pain depuis près de quarante ans. Les espérances que cette acquisition avait fait concevoir n’ont pas été tout à fait réalisées; ils comptaient sur les produits de l’arbre nouveau pour la nourriture de leurs esclaves, mais ceux-ci préférèrent les bananes, et le bananier peut être cultivé aussi facilement, rapporte plus tôt, et produit davantage.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

«Le criminel, c’est l’électeur!»
Placard anti-électoral, paru le 1er mars 1906 dans «l’Anarchie» n°47, par Albert Libertad

«Placard anti-électoral» publié le 1er mars 1906 dans l’Anarchie, journal fondé en avril 1905 par Albert Libertad - pseudonyme de Joseph Albert-, «Le criminel, c’est l’électeur!» fustige l’électeur se plaignant sempiternellement d’un système politique qu’il maintient dans sa légitimité, et qui le confine au rôle de la victime d’un bourreau qu’il se donne
TU TE PLAINS; MAIS TU VEUX LE MAINTIEN DU SYSTÈME OÙ TU VÉGÈTES. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes!

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«Placard anti-électoral» signé par Albert Libertad

Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité? Oui, pourquoi le sans pain, le sans souliers, le sans demeure? Pourquoi n’es-tu pas ton maître? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave?

Tu élabores tout et tu ne possèdes rien?

Tout est par toi et tu n’es rien. Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergot, le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage.

Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu?

Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote, — et que tu nous imposes par ton imbécillité. [...]

Allons, vote bien! Aies confiance en tes mandataires, crois en tes élus.

Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.

Allons, un bon mouvement: quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

 

17 novembre 1957: Ed Gein déterre des cadavres de vieilles femmes pour se déguiser avec leurs restes

 

Quand, le 17 novembre 1957, le shérif Art Schley frappe à la porte de la maison d'Edward Gein, il est à mille lieues d'imaginer qu'il s'apprête à connaître le pire cauchemar de sa vie. Ce Gein est un vieux garçon de 51 ans, à l'allure efféminée, vivant seul dans la ferme de ses parents morts depuis quelques années. Il n'a jamais fait parler de lui. Ses voisins font souvent appel à lui pour garder leurs enfants en bas âge. Dans le cadre de son enquête, s'il rend visite à Gein, c'est qu'il est le dernier client d'une commerçante de Plainfield, dans le Wisconsin, récemment disparue.

La ferme est plongée dans le noir. Personne ne répond aux coups de poing de Schley sur la porte de la cuisine. Il ouvre la porte qui ne résiste pas. Bon Dieu, quel bazar! Et puis l'odeur! À faire tomber raide mort un putois. En avançant dans la pénombre, Art Schley heurte une masse sombre accrochée plafond. L'odeur de charogne vient de là. Il s'agit probablement d'un cerf suspendu par Ed pour l'écorcher plus facilement. Une pratique courante dans la région riche en gibier.

Crânes, nez, vulves, lèvres, mamelons et peau humaine... Mais quand Art braque sa torche sur l'animal, il est saisi de terreur. Pas besoin d'avoir suivi un stage avec Dexter pour s'apercevoir que le supposé cerf est en réalité un corps humain! Celui d'une femme nue, décapitée, éventrée et pendue par les pieds à une poutre. Le shérif vient de retrouver Bernice Worden, la commerçante disparue. Épouvantés, les flics reprennent la fouille de la maison. Pas une mince affaire car les pièces croulent sous les ordures. C'est un bordel innommable. Ils font des découvertes plus répugnantes les unes que les autres. Ils retrouvent la tête de Mme Worden dans un sac en toile de jute. Mais aussi quatre nez, neuf masques réalisés en peau humaine, plusieurs bols façonnés dans des crânes humains, dix têtes de femme auxquelles il manque la partie supérieure, plusieurs chaises recouvertes de peaux humaines, la tête d'une certaine Mary Hogan, disparue trois ans plus tôt, dans un sac en papier, une chemise en peau humaine dans les toilettes, neuf vulves dans une boîte à chaussures, un crâne sur une table de chevet, de multiples organes dans un réfrigérateur, une paire de lèvres accrochée à la ficelle de commande d'un store, une ceinture faite avec des mamelons féminins, un abat-jour taillé dans la peau d'un visage. Décidément, le propriétaire des lieux a suivi avec succès un stage d'artisanat chez Rougié& Plé...

Edward Gein est vite retrouvé. Il prétend ne rien comprendre. Ce refus de reconnaître l'évidence met le shérif en rage. Il saisit la tête du petit homme pour en frapper le mur en briques. Gein geint et se met enfin à table. Sauf que la confession qu'il s'apprête à faire ne pourra pas être prise en compte par la justice par la suite, car elle a été extorquée par la force. Le vieux célibataire raconte son histoire à faire dresser les cheveux sur la tête des bourreaux de l'État islamique en personne. Il explique comment durant cinq ans, entre 1947 et 1952, il a effectué une quarantaine de visites nocturnes aux trois cimetières du coin pour y faire ses emplettes de cadavres de femmes d'âge mur. Dès qu'il apprend, en lisant le canard local, qu'un enterrement est prévu, il se rend dans le cimetière concerné la nuit suivante pour vérifier s'il peut facilement déterrer le cercueil avec un complice à qui il fait croire qu'il se livre à des expériences.

Il raconte aux flics paniqués qu'il choisit exclusivement des mortes lui rappelant physiquement sa mère décédée en 1945, car, ce qu'il veut, c'est utiliser les cadavres pour se fabriquer une sorte de costume à l'image de celle-ci. Il a toujours rêvé d'être une femme, de ressembler à sa mère adorée. Il reconnaît ainsi avoir déterré de vieilles dames pour les inviter à prendre le thé chez lui avant de les écorcher... Le shérif ne manque pas de lui demander s'il n'aurait pas profité de ces occasions pour violer ses invitées. Le petit bonhomme est outré. "Elles sentaient trop mauvais." Au cours de son interrogatoire, il confirme avoir assassiné Bernice Worden, 58 ans, et encore la serveuse d'une auberge, Mary Hogan, en 1954.

Il adore les histoires de cannibales … Edward Theodore Gein naît en 1906 dans un petit patelin du Wisconsin. Il a un frère aîné nommé Henry. Son père est un beau spécimen d'alcoolique. Sa mère, Augusta, porte la culotte et ne cesse de dénoncer l'immoralité du monde. Continuellement et obsessivement, elle met en garde ses deux gosses contre deux périls: l'alcool et les femmes, qui sont toutes des putes. Augusta menace ses deux garçons de damnation éternelle chaque fois qu'ils parlent de fréquenter une fille. Quand Ed atteint l'âge de huit ans, sa mère décide de mettre ses enfants à l'abri des tentations en déménageant dans une ferme isolée. Ed est un petit garçon dont les rares amis moquent l'allure efféminée. Un quart de siècle s'écoule lentement. Ed et Henry sont majeurs depuis longtemps, mais n'osent échapper à l'emprise de leur mère. Le père est le premier à s'évader en mourant d'une attaque cardiaque. Pour gagner leur vie, les deux frères donnent des coups de main à droite et à gauche. Henry, l'aîné, supporte de plus en plus difficilement cette vie misérable. Il aimerait se marier, échapper à sa vieille folle de mère dont il ne cesse de dire le plus grand mal à son cadet. L'erreur à ne pas commettre, car celui-ci voue un amour total à Augusta. Un jour de 1944, Henry est retrouvé mort après le passage d'un feu de broussailles qu'il aidait à combattre. Curieusement, son corps ne présente aucun signe d'asphyxie, mais des traces de coups. Pourtant, les autorités concluent à une mort accidentelle. Ce n'est pas son frère qui l'aurait tué, quand même? Et pourtant, il se pourrait bien que si.

Un an après l'incendie, un cancer vient à bout d'Augusta, qui laisse donc un fils éploré, paniquéà l'idée d'affronter seul un monde peuplé de prostituées et de pécheurs. Pauvre petit garçon de 39 ans. Son esprit déjà pas mal dérangé perd totalement pied. Il ne vit plus que dans la cuisine où il entasse des livres d'anatomie et des romans d'horreur. Il adore les histoires de cannibales. Une idée l'obsède: se travestir en femme. Des vêtements féminins ne lui suffisent pas. Il veut devenir une femme, ressembler à sa mère. Du coup, il décide de se tailler lui-même son costume de femme dans des cadavres. C'est alors qu'il commence àécumer les cimetières. Une fois ses invitées ramenées à la maison, il les écorche, découpe les parties intimes pour en faire des trophées hideux. Il enfile leurs peaux tannées. Il se fait des masques avec la peau de leur visage.

Schizophrène et psychopathe sexuel… Un beau jour, un môme qu'il a l'habitude de garder lui rend visite, aperçoit un crâne et s'en s'inquiète. Sans se démonter, Gein lui explique que c'est un souvenir de guerre rapporté par un cousin du Pacifique où il a combattu les Japonais. De retour chez lui, le jeune garçon parle de sa découverte, mais personne ne veut le croire. Lors de son interrogatoire, Gein explique que s'il a commencéà tuer, en 1954, Mary Hogan, puis Bernice Worden, qui ressemblaient toutes deux à sa mère, c'est qu'il ne pouvait plus compter sur son complice pour l'aider à déterrer des cercueils, car celui-ci avait quitté la région. Bref, pour continuer à s'approvisionner en matière première, il n'avait plus d'autre choix que de tuer.

Comme on s'en doute, Ed Gein est soumis à une batterie de tests psychologiques qui le diagnostiquent schizophrène et psychopathe sexuel. Échappant à un procès, il est directement expédiéà l'hôpital psychiatrique de Waupun. Gein devient une célébrité. L'horreur fascine. Il fait la une de tous les journaux du pays. Les télés rappliquent dare-dare pour interviewer le moindre habitant de Plainfield. Des milliers de curieux investissent la ville quand les affaires de l'écorcheur sont mises aux enchères. La compagnie chargée de la vente veut faire payer un demi-dollar la visite de la ferme, mais devant la colère des locaux qui craignant de voir la maison devenir un musée des horreurs, elle y renonce. Le 20 mars 1968, la maison de Gein s'envole en fumée.

Après un séjour de dix ans à l'hôpital, Gein est estimé suffisamment guéri pour être jugé pour le meurtre de Bernice Worden. En novembre 1968, il est déclaré coupable, mais dément au moment des faits. Il est donc renvoyé dans l'établissement psychiatrique où il coulera des jours heureux. Il se fait des amis, mange comme quatre, lit, se plaît à parler avec ses psychologues, c'est un patient modèle. On n'a même pas besoin de lui donner de tranquillisants. Le 26 juillet 1984, il meurt d'un cancer à l'âge de 78 ans, il est enterréà côté de sa mère dans le cimetière de Plainfield, à proximité des tombes qu'il avait violées trente ans auparavant.

La démence d'Ed Gien a inspiré plusieurs films. Le plus célèbre étant Le silence des agneaux, dans lequel il inspire le personnage du serial killer nommé Buffalo Bill, qui écorche ses victimes.

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Ed Gein et sa maison des horreurs du Wisconsin.


© Le Point - Publié le 16/11/2012 à 23:59 - Modifié le 17/11/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du dix-sept novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/17/28448032.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service déjante à fond, il pète les plombs, après les automutilations, toutes les crasses possibles, le voilà qu'il se transforme en assassin de poète, à croire qu'il n'aime pas les vers sous toutes leurs formes

 

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Ben pour la zique de ce début de semaine, on va s’écouter Eric Clapton dans sa Baloise Session… Rythmes plus doux, histoire de se reposer les oreilles… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=rdvH1BRm1MI

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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De passage à Paris, un anglais achète un perroquet.
Une semaine plus tard, le vendeur reçoit de Londres une lettre du client qui se plaint d’avoir été abusé: son perroquet ne parle pas !
Consciencieux, le vendeur part à Londres pour vérifier.
Il s’approche de la cage :
- Alors Coco? Tu as perdu ta langue?
- Dis donc! Tu as déjà vu, toi, apprendre l’anglais en une semaine!...

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C'est deux belges qui discutent: 
- Je ne comprends pas je n'arrive pas à faire jouir ma femme... 
L'autre dit: 
- Bin, tu fais le plus important? 
- C'est quoi le plus important? 
- Les préliminaires  Tu lèches là où elle fait pipi. 
- Ah bon! 
Le lendemain…
- Alors comment ça s’est passé ? 
- Bin j'ai léché la cuvette des chiottes mais ça ne lui a rien fait... 

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Moïse, Jésus et un petit vieux barbu jouent au golf. Moïse prend son bâton et d'un coup élégant, envoie sa balle.
Elle monte en l'air avec un superbe mouvement parabolique et tombe en plein milieu du lac!
Moïse ne se perturbe pas.
Il lève son bâton et à ce moment, les eaux s'ouvrent, lui laissant le passage pour faire un nouveau coup. C'est maintenant au tour de Jésus.
Il prend son bâton et, également d'une parabole parfaite, (rappelez-vous: la parabole c'est sa spécialité), il envoie sa balle dans le lac, où elle tombe sur une feuille de nénuphar.
Sans s'énerver, Jésus se met à marcher sur l'eau jusqu'à la balle, et frappe à nouveau.
Ensuite, le petit vieux prend son bâton et, d'un geste affreux de qui n'a jamais joué au golf de sa vie, envoie sa balle sur un arbre.
La balle rebondit sur un camion puis à nouveau sur un arbre.
De là, elle tombe sur le toit d'une maison, roule dans la gouttière, descend le tuyau, tombe dans l'égout d'où elle se trouve lancée dans un canal qui l'envoie dans le lac mentionné ci-dessus. Mais, en arrivant dans le lac, elle rebondit sur une pierre et tombe finalement sur la berge ou elle s'arrête.
Un gros crapaud qui se trouve juste à côté l'avale.
Soudain, dans le ciel, un épervier fonce sur le crapaud et l'attrape ainsi bien sûr que la balle.
Il vole au-dessus du terrain de golf, et le crapaud, pris de vertige, finit par vomir la balle juste dans le trou!
Moïse se tourne alors vers Jésus et lui dit:
- J'ai horreur de jouer avec ton père!

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Un jour, les voisins d'Ostropler entendent un grand bruit venant de l'immeuble.
Ils sortent de chez eux pour voir ce qui est arrivé et découvrent Herschel allongé au bas des marches.
- Que s'est-il passé? lui demande-t-on
- Oh rien, fait-il, mon pardessus est tombé dans les escaliers.
- Et cela a fait un tel bruit?
- C'est que par hasard, j'étais dedans.

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Au cours d'une réception, une jeune femme, vêtue en tout et pour tout d'une paire de chaussures à hauts talons, lance une grande tape dans le dos d'un des invités.
- Vous êtes bien, lui dit-elle, Gérard Fourchtein, le célèbre psychanalyste?
Voilà longtemps que je voulais vous dire combien ma vie a été transformée, depuis que j'ai lu votre livre: «Comment vaincre votre timidité.»

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Dans un café, un client s'indigne:
- Enfin, il n'y a pas moyen d'être servi, ici. Voilà sept fois de suite que je vous commande un beaujolais.
- Oh! pardon, monsieur, dit le garçon. Puis, d'une voix forte, il crie vers le préposé au comptoir:
- Et sept beaujolais! Sept!

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C'est lundi... le coq en boîte est enclenché et dans quelques instants il va faire son boulot de réveille-matin; une fois de plus on va maugréer en se grattant la tête et en se demandant quel jour on est et, quelques ronchonnées plus tard, le café avalé en vitesse et le marathon hebdomadaire commence, et ainsi pour toute la semaine, métro, boulot, dodo...Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

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